- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
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» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
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» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
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Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Mar 10 Nov 2020 - 23:38
Le droit, c’est apprendre ses travers pour mieux contourner les règles écrites dit-on. J’aime à croire que les juges sont bien plus malins que ceux suivant ce précepte. Mais je n’en suis pas si sûr, il n’y a qu’à voir le nombre d’étudiants fraudant avec le règlement pour s’en persuader. Et je doute qu’enseigner le droit à ces insolents les aident à devenir des citoyens respectueux des lois mais qu’importe, il fallait bien essayer. Si je pouvais convaincre certains de devenir des jurisconsultes ou des législateurs avisés, alors j’estimerais avoir rempli ma mission. Contrairement à mes cours de sciences politiques magiques, je ne donne pas les cours de droit sorcier de la même façon. Non, cela serait bien trop simple, et surtout cela susciterait bien des critiques de par ma façon d’enseigner. Trop orienté selon certains. Il paraîtrait même d’après la dernière feuille de chou qu’est le Chineur que j’aurai fait usage de torture sur un opposant politique à une époque. Si seulement cela était vrai, et si seulement cet opposant avait été un homme, cela n’aurait pu que me rendre heureuse et fière. Mais ce n’était malheureusement pas le cas, les seuls sévices que j’ai pu faire subir à un opposant était des défaites sur le plan idéologique ou des frustrations psychiques et morales, mais rien de physique, ni chaîne, ni moyen de torture comme en usaient les anciens rois sorciers sur leurs opposants. Une époque révolue, malheureusement. Ou heureusement, si l’on avait des rois aussi lâches et laxistes que le gouvernement actuel.
Mais cette feuille de chou m’avait donné des idées pour le prochain séminaire de droit sorcier. Je n’en dirigeais pas l’enseignement, mais j’apportais une expérience non négligeable, ayant travaillé moi-même au sein de différentes ambassades de par le monde. Le cours se déroulait dans la salle de sciences politiques magiques, une salle dont j’avais heureusement l’habitude, avec son magnifique bureau en bois verni et au plateau de cuir vert. A la différence de mes cours habituels, ce n’était pas des biographies d’hommes et femmes politiques qui trônaient sur le bureau, mais d’épais codes de jurisprudence, répertoriant les multiples affaires judiciaires ayant donné naissance au droit sorcier actuel. Tandis que les étudiants commençaient à arriver, je remis en place le collier de perles qui trônait à mon cou, avant de me lever, faisant claquer mes talons sur le sol de pierre jusqu’au grand tableau noir, où j’inscrivais l’intitulé du cours à la craie blanche, la faisant crisser, ce qui allait faire mal aux oreilles de certains.DROIT PENAL SORCIER : L’INTERDICTION DES SORTILEGES IMPARDONNABLES
- Spoiler:
- Margaret est conférencière dans cette matière, au grand dam des étudiants l'ayant déjà en SPM. Le cours ne sera pas un débat comme en SPM, mais sous la forme de cas pratique, les notions de base seront donnés puis des cas seront exposés aux étudiants pour savoir que décider dans ces situations.
Liste des étudiants concernés :
@Primrose Coldridge
@Inès Saouli
@Catalina Pajares
@Enora Blackthorn
@Ailla Blackthorn
@Dayana Hangbé
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Ven 13 Nov 2020 - 13:45
Séminaire de droit. L’interdiction des sortilèges impardonable…
Tu n’avais pas pensé à faire du droit pour traiter ce genre de cas, mais tu dois bien avouer que ça reste très intéressant. Même si tu es loin de mener le genre de vie qui puisse un jour t’y confronter de prêt ou de loin, c’est toujours intéressant. Ethiquement cela soulève bon nombre de questions, et il y a toujours des pours et des contres… Tout dépend de la situation, vers qui on voudrait les tourner. De quoi peut on punir un sorcier qui a commis l’irréparable ? Est ce qu’un tour à Azkaban est suffisant finalement ? C’est le genre de question que l’on peut se poser, et pour lesquelles deux individus pourraient tout à fait avoir des avis divergents. Et donc un avocat, un juré… Le genre de métier qu’on fait généralement quand on est spécialisé en droit ou en sciences politiques.
Tes pas te guident dans les couloirs de Hungcalf alors que tu sors de l’atelier de couture où tu t’escrimes depuis deux jours sur une cape. Le tissus te donne du fil à retordre -c’est le cas de le dire. Tu arrives parmi les premiers, assez pour avoir le temps de grimmacer quand la craie de la prof crisse sur le tableau. Elle a l’air d’une sadique à faire ça sciemment, c’est quand même pas si difficile de faire tourner le bâtonnet blanc pour éviter ce genre de problème non ?
Tu ne l’as jamais eu en cours encore, mais comme bien souvent sa réputation la précède. Elle a quelque chose de fascinant et de redoutable en même temps. Franchement, personne n’a envie de la contrarier, personne n’aurait envie de s’attirer ses foudres. Surtout si ce qu’on dit sur elle est vrai.
Une fois installée, vers le centre de la classe tu sors tes affaires, tente de voir si autour de toi des visages familiers débarquent. La grande bavarde que tu es a besoin de jacasser un peu avant de rester silencieuse pour les heures à venir.
résumé
- Catalina se rend au cours et semble quelque peu redouter cette prof qu’elle n’a jamais eu et qui lui fait déjà grande impression. Elle regarde les nouveaux arrivants voir si elle reconnaît quelqu’un.
- InvitéInvité
Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Dim 15 Nov 2020 - 11:02
Entrant dans l’amphithéâtre qui servait à la fois de salle de classe pour les cours de Sciences Politiques et ceux de Droit, Primrose salua d’un signe de tête respectueux la professeur qui se trouvait L’aura de l’enseignante avait toujours un grand effet sur la Coldridge qui était à la fois très impressionnée et particulièrement gênée en sa présence. Elle respirait d’une confiance et d’une froideur qui mettait la demoiselle plutôt mal à l’aise et elle se faisait la plus discrète possible pendant les cours, ne souhaitait pas se faire remarquer pour les mauvaises raisons par Miss Roseburry.
Cette dernière ne tarda par ailleurs pas à annoncer à coups de craies crissantes sur le tableau noir le sujet du séminaire du jour : L’interdiction des sortilèges impardonnables. Rien que l’évocation de ces derniers fit légèrement frissonner la blonde qui était loin d’être à l’aise avec ces concepts et bien loin d’en regretter l’interdiction. Elle savait pourtant que l’enseignante était partisane des grands débats, ainsi pouvait elle se faire avocate du diable pour faire réfléchir ses étudiants ce qui n’était pas pour rassurer la pokeby qui se demandait de plus en plus les raisons qui l’avaient poussée à choisir de telles options. Ce n’était pas qu’elle ne trouvait pas les enseignements intéressants, loin de là, cependant elle ne se sentait pas tout à fait à sa place, son niveau était bien faible comparé aux autres étudiants, enseigne créative, toujours créative qui tentait de se fondre dans des préoccupations plus terres à terres. Elle faisait preuve de bonne volonté cependant, se fendant de tout le sérieux dont elle était capable pendant les cours mais elle restait tout de même en décalage avec les autres étudiants qui connaissaient pour la majorité bien mieux le monde sorcier qu’elle.
Se dirigeant tranquillement vers sa place habituelle dans l’amphitéatre elle remarqua une jeune femme non loin de là, assise à quelques sièges à peine de sa place privilégiée. Ouvrant de grands yeux en reconnaissant la demoiselle de sa première soirée au grenier, Prim regarda rapidement autour d’elle, cherchant un groupe d’amis qui pourraient lui éviter une confrontation avec la brune mais se rendit à l’évidence qu’elle n’avait pas vraiment d’échappatoire. S’asseyant à la place devant laquelle elle se trouvait, mortifiée, elle déposa son manteau sur le dossier de la chaise avant de saluer d’une voix un peu blanche la wright : « Bonjour… » Que dire d’autre ? Peut-être que cette dernière ne se souvenait même pas d’elle au final.
un peu anxieuse quant au séminaire à venir, prim s'installe à sa place habituelle, bégayant un peu de la présence de @catalina pajares à côté d'elle
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
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» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Mar 17 Nov 2020 - 3:02
De l'avis d'Inès, contourner les règles était la marque des grands esprits. Il fallait avoir du génie pour outrepasser les règles sans jamais les enfreindre. Au cours de ses études à Poudlard, et à force d'observer les élèves de Gryffondor pour tenter de comprendre pourquoi le Choixpeau n'avait pas jugé qu'elle aurait sa place dans cette maison, Inès avait fini par comprendre que la plupart des élèves aux lions manquaient de cette subtilité quand venait le temps de jouer avec les limites imposées. À l'inverse, les Serpentard passaient beaucoup de temps à décrypter les règles pour leur trouver des failles. Ça se rapprochait plus de son caractère, pourtant le Choixpeau ne l'avait pas non plus envoyée dans les donjons. Peut-être qu'un jour elle comprendrait le choix du vieux chapeau rapiécé. Mais probablement pas ce jour-là.
Ce qui était sûr, c'est que la fille de Zahia Saouli n'avait absolument aucune intention de finir jurisconsulte, à 45 ans, vieille fille aigrie dans un bureau poussiéreux, aimant haïr son prochain par envie de se prouver qu'elle n'avait pas totalement raté sa vie. Inès adressa un sourire aussi large que faux à Mme Rosebury en entrant dans la salle de classe.
Contrairement à d'habitude, la Saouli n'était pas accompagnée de ses inséparables amies. Depuis le matin, elle n'avait croisé aucune de ses camarades de Wright, même Iara n'était pas dans la chambre lorsque l'Écossaise avait daigné ouvrir l'oeil pour mieux assommer son réveille-matin. L'attitude renfermée et anxieuse de sa coloc lui portait certes un peu sur les nefs en ce début de trimestre, alors qu'Inès ressentait elle-même la pression de performer, mais elle n'en était pas moins inquiète pour son amie. La pauvre devait surmonter la barrière de la langue en plus de devoir s'adapter à la vie universitaire! Quand, en plus, elles devaient se taper les cours de la Rosebury au moins une fois par semaine, il n'y avait rien pour améliorer la situation ou apaiser les tensions. Pas qu'ils n'étaient pas intéressants, mais la Rosebury avait le chic pour hérisser le poil d'Inès et lui donner envie de grimper dans les rideaux pour mieux y mettre le feu.
Ce séminaire de droit sorcier avait piqué sa curiosité si tôt qu'il avait été annoncé, mais savoir qui le donnait avait plus que terni son enthousiasme, d'autant que ni Iara ni Alba n'y participaient. La jeune sorcière se laissa tomber sur un siège, judicieusement choisi à l'arrière de la classe. Peu d'étudiants étaient arrivés, et Inès regretta aussitôt de ne pas avoir fait un arrêt au bistro pour attraper de quoi manger avant le début du séminaire. Le petit déj paraît bien loin..
En voyant une tête familière se retourner dans sa direction, Inès sourit plus sincèrement et adressa un salut de la main à Catalina, une Wright de 3e année avec qui elle avait déjà eu le plaisir de danser pendant une soirée organisée chez les rouges. Les deux partageaient le même genre d'énergie inépuisable. Son sourire se transforma en grimace lorsque la craie de la professeure crissa sur le tableau.
« Et l'interdiction de produire des sons aussi désagréables, on en fait quoi? » grinça-t-elle à voix haute sans adresser sa question à personne en particulier.
Ce qui était sûr, c'est que la fille de Zahia Saouli n'avait absolument aucune intention de finir jurisconsulte, à 45 ans, vieille fille aigrie dans un bureau poussiéreux, aimant haïr son prochain par envie de se prouver qu'elle n'avait pas totalement raté sa vie. Inès adressa un sourire aussi large que faux à Mme Rosebury en entrant dans la salle de classe.
Contrairement à d'habitude, la Saouli n'était pas accompagnée de ses inséparables amies. Depuis le matin, elle n'avait croisé aucune de ses camarades de Wright, même Iara n'était pas dans la chambre lorsque l'Écossaise avait daigné ouvrir l'oeil pour mieux assommer son réveille-matin. L'attitude renfermée et anxieuse de sa coloc lui portait certes un peu sur les nefs en ce début de trimestre, alors qu'Inès ressentait elle-même la pression de performer, mais elle n'en était pas moins inquiète pour son amie. La pauvre devait surmonter la barrière de la langue en plus de devoir s'adapter à la vie universitaire! Quand, en plus, elles devaient se taper les cours de la Rosebury au moins une fois par semaine, il n'y avait rien pour améliorer la situation ou apaiser les tensions. Pas qu'ils n'étaient pas intéressants, mais la Rosebury avait le chic pour hérisser le poil d'Inès et lui donner envie de grimper dans les rideaux pour mieux y mettre le feu.
Ce séminaire de droit sorcier avait piqué sa curiosité si tôt qu'il avait été annoncé, mais savoir qui le donnait avait plus que terni son enthousiasme, d'autant que ni Iara ni Alba n'y participaient. La jeune sorcière se laissa tomber sur un siège, judicieusement choisi à l'arrière de la classe. Peu d'étudiants étaient arrivés, et Inès regretta aussitôt de ne pas avoir fait un arrêt au bistro pour attraper de quoi manger avant le début du séminaire. Le petit déj paraît bien loin..
En voyant une tête familière se retourner dans sa direction, Inès sourit plus sincèrement et adressa un salut de la main à Catalina, une Wright de 3e année avec qui elle avait déjà eu le plaisir de danser pendant une soirée organisée chez les rouges. Les deux partageaient le même genre d'énergie inépuisable. Son sourire se transforma en grimace lorsque la craie de la professeure crissa sur le tableau.
« Et l'interdiction de produire des sons aussi désagréables, on en fait quoi? » grinça-t-elle à voix haute sans adresser sa question à personne en particulier.
- Résumé:
- Inès arrive seule en classe, elle va s'asseoir en arrière, et salue Catalina. Elle n'apprécie guère le bruit que fait la craie de la prof sur la tableau.
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
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Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Jeu 3 Déc 2020 - 0:18
Les étudiants arrivent, petit à petit, j’en connais déjà certains pour les avoir en cours magistral de sciences politiques magiques, et d’autres sont de véritables inconnus. Mais qu’importe, je ne suis pas ici pour faire amie amie avec les étudiants, bien au contraire, la crainte valait parfois bien mieux que la franche camaraderie dans ce métier, comme dans celui que j’occupais au ministère, une époque qui me manquait et pourtant j’avais dû me reconvertir suite à certains changements politiques. Mais au moins à Hungcalf, et malgré les plaintes des étudiants et de certains enseignants (des collègues dont je doutais parfois de leur compétence), j’étais libre dans mon discours, un discours qui faisait grincer des dents au même titre que j’étais en train de faire grincer la craie sur le tableau noir. Certains étudiants font des grimaces, mais qu’importe. Au moins ils sont attentifs et ne sont pas tentés de discuter entre eux, et pour moi c’est le principal. Une fois le sujet du cours inscrit au tableau, je pose la craie tranquillement sur le rebord, et tapote mes mains pour en chasser la poussière de craie qui s’y est déposé. Je me tourne vers mes étudiants, les observant tour à tour. Aujourd’hui, pas de débat, pas d’esclandre, pas d’opposition franche entre les conservateurs et les rebelles, non, juste du droit, à la fois théorique et pratique. Comme on me l’avait enseigné à l’époque. Je me souviens encore de cet enseignant aux favoris blancs et au monocle assis sur son tabouret et qui nous expliquait avec passion les nombreux procès sorciers auxquels il avait parfois été un des avocats. Je n’avais pas d’expérience juridique à proprement parler, mais mon ancien travail à la coopération magique internationale était suffisant pour donner des conférences en droit sorcier, même si aujourd’hui nous ne traiterions pas de droit international sorcier, ce serait pour une autre fois. Non, aujourd’hui, ce serait du droit pénal. Mais trêve de pensée, je jetais un coup d’œil à la pendule sur mon bureau. Il était l’heure de commencer le cours. D’un coup de baguette, je refermais la porte. Désormais, chaque étudiant qui arriverait en retard se verrait automatiquement puni par un retrait de 5 points pour sa maison. Sauf si le retard était expliqué par une très bonne raison, bien entendu.
Bonjour à toutes et à tous. Pour celles et ceux ne m’ayant jamais eu en cours, vous avez sûrement entendu parler des débats qui agitent mes cours habituels. Pas d’inquiétude, il n’en sera pas de même ici. Ici, je vous enseignerai la théorie du droit sorcier puis nous en verrons la pratique, car si vous avez pris cette matière c’est dans le but j’espère de devenir des magijuristes confirmés ou même des avocamages.
Le cours d’aujourd’hui portera sur l’interdiction pénale des sortilèges impardonnables. Qui peut me rappeler quels sont ces sortilèges, leur effet et surtout la peine encourue pour leur utilisation. Restons génériques pour le moment, nous parlerons des exceptions après. N’ayez pas peur, je n’ai encore manger aucun élève. Pour le moment.
Margaret ferme la porte, condamnant les retardataires à perdre des points (pour ceux n'ayant pas encore posté, à vous de choisir si vous arrivez en retard ou non). Puis elle ouvre le cours en posant une question assez large aux étudiants présents.
Liste des étudiants concernés :
@Primrose Coldridge
@Inès Saouli
@Catalina Pajares
@Enora Blackthorn
@Ailla Blackthorn
@Dayana Hangbé
@James Blackthorn
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La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Jeu 3 Déc 2020 - 22:07
Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ?
Droit sorcier
Droit sorcier
La craie qui crisse contre le tableau noir est difficilement supportable, mais James ne s’en formalise pas, il connait cette enseignante et la réputation qui la suit est plutôt véridique à son sens : elle est sans filtre, elle dit ce qu’elle pense même si ses propos sont assez durs, ce qui a parfois pu provoquer des remous dans la classe. Il n’est pas toujours d’accord avec elle d’ailleurs, non pas par esprit d’opposition, mais il n’est pas aussi traditionnel qu’elle, loin de là, il est bien trop épris de liberté pour se cantonner à certaines règles et traditions qu’il juge archaïque, et sa relation avec sa famille en est bien la preuve. Mais James ne peut retenir une grimace quand la craie fait ce bruit désagréable, alors qu’il déballe ses affaires dans le plus grand silence. Il n’a ce cours qu’en option mais il compte bien le suivre avec autant d’assiduité que les autres. Il sort donc quelques feuillets de parchemin pour prendre des notes et un stylo plume métallisé. Il préfère les stylos aux plumes, devoir sans cesse tremper sa plume dans un encrier est une pure perte de temps, et il n’est pas un adepte des plumes auto-rédactrices qui se vendent sur le marché. James ne connait pas grand monde dans ce cours, alors il se fait discret. C’est le secret de tout journaliste d’investigation : la discrétion. Les minutes s’écoulent pendant qu’il finit de lire la Gazette du Sorcier, qu’il range d’ailleurs sous ses feuillets de parchemin dès que l’enseignante se met à parler. Du droit pénal. James ne s’y connait pas beaucoup, mais ça l’intéresse. Les sortilèges impardonnables, il en a beaucoup entendu parler, mais ce n’est rester que de la théorie. D’après ce qu’il en savait, la peine était la prison, Azkaban pour la Grande-Bretagne notamment. Il leva la main le premier pour donner une réponse qui serait sûrement complétée par ses camarades. « On peut compter trois sortilèges : le sortilège Doloris, le sortilège de l’Imperium et le sortilège de Mort. Les seuls cas connus d’utilisation de ces sortilèges ont conduit tout droit à Azkaban, je dirais donc que la peine pour l’utilisation d’un sortilège impardonnable est l’emprisonnement ? On se situe donc dans la catégorie des sortilèges criminels si je ne me trompe, d’importance plus grave que des infractions ou des délits ? » James prenait ce cours au sérieux. Il n’était peut-être pas aussi érudit que sa grande sœur Ailla, mais il n’était pas chez les Lufkin pour rien. Son regard était sérieux et il était attentif. Surtout que le professeur était sa directrice de maison.
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Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Mar 2 Fév 2021 - 13:07
J’ignore si c’est ma réputation qui me précède ou si les étudiants sont timides pour ce séminaire de droit, le sujet porte assez peu à la détente et à l’humour, je dois bien l’avouer, mais les réponses ne sont pas nombreuses. Non, au contraire, j’ai beau attendre, elles sont longues à arriver. Finalement, c’est James Blackthorn qui prend la parole. Il expose sa réponse, concise et claire, une caractéristique de sa famille il semblerait, lorsque j’avais Eliott en cours ou même encore maintenant avec Ailla, cette famille s’est toujours distinguée par de bons résultats dans mes matières. J’attends encore quelques instants après l’avoir remercié de sa réponse.
Quelqu’un d’autre veut-il compléter la réponse de votre camarade ?
De longues minutes s’écoulent, avant que je ne finisse par perdre patience en poussant un long soupir. Décidément, cette classe est peu bavarde. Je détourne alors les talons pour me diriger à nouveau vers le tableau. J’inscris les trois sortilèges en question tout en rebondissant sur la réponse du Blackthorn.
Comme l’a dit M. Blackthorn, les sortilèges impardonnables sont au nombre de trois :
- Le Sortilège du Doloris
- Le Sortilège de l’Imperium
- Le Sortilège de Mort
La première chose que vous pouvez retenir est que ces sortilèges sont dits impardonnables, sous-entendu que nous ne pouvons qu’être condamné si on les utilise. Pourtant, nous allons voir qu’il y a des exceptions. Vous le savez tous, le sortilège de mort correspond à un homicide, et comme tout crime d’une telle ampleur, le coupable est envoyé à Azkaban. La peine semble donc être l’emprisonnement, mais pourtant ce n’est pas la seule peine possible. Pour les crimes les plus graves, selon la décision des juges, la peine peut être bien plus terrible : le Baiser du détraqueur. Ils aspirent l'âme d'une personne, laissant cette dernière dans un état végétatif permanent, considéré comme pire que la mort. Cette pratique est parfois employée par le ministère de la Magie comme l'ultime sentence pour punir un criminel. Voilà la peine la plus lourde qui existe en Grande-Bretagne.
J’inscris donc les deux peines possibles pour l’utilisation du sortilège de la Mort sur le tableau, l’emprisonnement et le Baiser du détraqueur. Je me retourne à nouveau, posant la craie et essuyant mes mains pour en chasser la pellicule blanche qui s’est déposé.
Maintenant, nous allons pouvoir commencer à parler des exceptions. Nous allons traiter en priorité du sortilège de la Mort, comme nous avons commencé sur ce sujet, nous traiterons les autres après. Selon vous, quels sont les cas dans lesquels l’utilisation de ces sortilèges n’est pas punie par la loi ?
Margaret s'impatiente devant le manque de participation, mais remercie l'unique participation de @James Blackthorn. Le cours continue sur le sortilège de la mort et les cas où l'utilisation du sortilège n'est pas punie par la loi.
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La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
- InvitéInvité
Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Mar 9 Fév 2021 - 11:46
Le cours commencé tu te contentes surtout d’écouter, cette femme, elle ne t’inspire pas confiance, elle fait même peur, tu ne peux pas le nier. Sans doute le fait qu’elle n’a de cesse de répéter les mots “sortilèges impardonnables” comme si elle avait envie de vous en envoyer un à la figure n’aide relativement pas. Est ce que tu les connais et serait capable d’énoncer leur effet: bien entendu, t’as été en cours comme tout le monde non ? C’est pas pour autant que tu as envie de participer pour l’instant, et comme d’habitude: il y a bien quelqu’un qui se dévoue pour le faire. C’est toujours pareil dans les cours, peu importe d’être à l’université où non, y’en a bien un: lufkin en général, qui se dévoue toujours pour paraître parfait aux yeux de la maîtresse. Tu n’as jamais eu cette prétention là. Pas pour autant que tu n’écoutes pas ce qu’il se dit.
Tu salues Inès, souriante à sa réflexion. Parlant sur le même ton “Pas sûr que ça soit suffisant pour avoir l’autorisation de la torturer.” Après tout c’est dans la thématique non ?
Après ce léger interlude tu suis le cours, apprenant que le sortilège de mort conduit à l'emprisonnement, voire à la perte de son âme. Rien de nouveau sous le soleil. T’es au moins d’accord avec elle pour dire que perdre son âme, et se retrouver tel un légume est pire que la mort. Enfin sur le papier, parce que la personne se rend elle compte de son état ?
La prof écrit au tableau, machinalement tu fais de même sur ta feuille comme bien d’autres ici présents.
Dans quel cas l’utilisation de ces sortilèges n’est pas punie par la loi ? En voilà une question autrement plus intéressante. Non pas que tu ais jamais envisagé de le faire, mais c’est des questions qui ont déjà été soulevées dans les journaux, assez pour que tu en ais entendu parler. En soit tu as une vision assez moldue de la chose, peut être à force de regarder des séries ? “Faire avouer un sociopathe? ” La réponse est sortie seule, mais encore là t’es pas convaincue. “Si l’auror n’est pas très scrupuleux ?” C’est de la torture non ?
- résumé:
- Catalina après avoir rebondit sur les propos d'@Inès Saouli se décide à suivre le cours, répondant à la question de Miss Rosebury comme ça lui vient, elle n'est pas convaincue par le fait de tuer ou de torturer sans peine conséquente
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Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Mer 10 Fév 2021 - 1:59
Définitivement. Un café aurait été le bienvenu. Peut-être même avec quelques gouttes de potion revigorante pour aider à tenir le coup. Dès les premières paroles de la sémillante séminariste, Inès avait senti qu'elle ne remporterait pas le combat contre la fatigue. Elle montait en une vague irrépressible qui menaçait de la submerger dès qu'elle baisserait la garde.
Inès se frotta vigoureusement les yeux et tenta de se tenir le plus droit possible sur son inconfortable chaise d'auditorium. À croire que toutes les écoles de ce monde tablaient sur l'inconfort de leur mobilier pour pousser les étudiants à abandonner forme humaine pour s'envoler à tire-d'aile par la première fenêtre venue.
Inès se mordilla la lèvre inférieure à la réponse pince-sans-rire de Catalina. Elle lui décocha un rapide clin d'oeil en souriant avant de porter toute son attention sur les propos de sa professeure préférée. Hum.
"... car si vous avez pris cette matière c’est dans le but j’espère de devenir des magijuristes confirmés ou même des avocamages."
Oups, elle en avait manqué un bout! Mais oui, avocat, c'était bien là son objectif de carrière pour le moment. Défendre les causes perdues, renverser l'ordre établi, en bâtir un nouveau, plus équitable et tout le tsouin-tsouin. Inès aimait bien se représenter en guerrière au poing levé, sorte de Marianne guidant les assoiffés de liberté vers le front.
Un étudiant de quatrième avec une gueule de premier de classe répondit aux questions de la professeure. Il le fit de manière complète et Inès ne sentit pas le besoin d'ajouter quoi que ce soit. De toute façon, jusqu'à ce jour, avec Rosebud, elle n'avait jamais gagné de points à répondre, alors... elle ne répondit rien quand la femme leur tendit la perche, ce qui eut l'air de l'agacer, au petit plaisir de l'Écossaise. Néanmoins, les explications que la conférencière fournit firent naître une question qu'Inès ne put ravaler.
« Madame, ils sont si impardonnables que ça, ces sortilèges? Je veux dire, si quelqu'un est condamné à une peine de prison après avoir jeté ce sort, il doit bien en sortir un jour. Il doit bien être pardonné à un moment donné? Je parle bien sûr des deux premiers, pas du sortilège de mort. Et pour répondre à votre question, j'imagine qu'on peut plaider la légitime défense dans certains cas...? »
Inès se frotta vigoureusement les yeux et tenta de se tenir le plus droit possible sur son inconfortable chaise d'auditorium. À croire que toutes les écoles de ce monde tablaient sur l'inconfort de leur mobilier pour pousser les étudiants à abandonner forme humaine pour s'envoler à tire-d'aile par la première fenêtre venue.
Inès se mordilla la lèvre inférieure à la réponse pince-sans-rire de Catalina. Elle lui décocha un rapide clin d'oeil en souriant avant de porter toute son attention sur les propos de sa professeure préférée. Hum.
"... car si vous avez pris cette matière c’est dans le but j’espère de devenir des magijuristes confirmés ou même des avocamages."
Oups, elle en avait manqué un bout! Mais oui, avocat, c'était bien là son objectif de carrière pour le moment. Défendre les causes perdues, renverser l'ordre établi, en bâtir un nouveau, plus équitable et tout le tsouin-tsouin. Inès aimait bien se représenter en guerrière au poing levé, sorte de Marianne guidant les assoiffés de liberté vers le front.
Un étudiant de quatrième avec une gueule de premier de classe répondit aux questions de la professeure. Il le fit de manière complète et Inès ne sentit pas le besoin d'ajouter quoi que ce soit. De toute façon, jusqu'à ce jour, avec Rosebud, elle n'avait jamais gagné de points à répondre, alors... elle ne répondit rien quand la femme leur tendit la perche, ce qui eut l'air de l'agacer, au petit plaisir de l'Écossaise. Néanmoins, les explications que la conférencière fournit firent naître une question qu'Inès ne put ravaler.
« Madame, ils sont si impardonnables que ça, ces sortilèges? Je veux dire, si quelqu'un est condamné à une peine de prison après avoir jeté ce sort, il doit bien en sortir un jour. Il doit bien être pardonné à un moment donné? Je parle bien sûr des deux premiers, pas du sortilège de mort. Et pour répondre à votre question, j'imagine qu'on peut plaider la légitime défense dans certains cas...? »
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
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Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Lun 15 Mar 2021 - 0:17
Le cours se poursuivait, il était beaucoup moins dynamique que le cours de sciences politiques magiques, à se demander si cela venait du professeur principal ou si un évènement extérieur expliquait cette plus faible participation. Pourtant, être en justice magique c’est apprendre à appliquer le droit et pour l’appliquer il faut le connaître. Certains dans cette classe seront un jour des avocamages, des juristes, des juges ou des procureurs, la justice érait déjà suffisamment laxiste, il fallait au moins former de bons légistes pour être sûr que les criminels finiraient là où est leur place. Nous abordons la question du sortilège de la Mort, et de ses sanctions : la prison ou le baiser de la mort. La première option est la plus enviable, mais ce n’est qu’une mort à petit feux, rares sont ceux à être sorti d’Azkaban l’esprit intact. Bien au contraire. Les plumes grattent. Nouvelle question : après avoir vu les peines applicables pour le Sortilège de la Mort, quels sont les usages qui permettent son utilisation sans risquer de sanction. Je lève un sourcil à la réponse de @Catalina Pajares . Pas très sérieux. Ma bouche se pince.
Faire avouer un homme en le tuant ne m’apparaît pas très efficace… Et si un auror utilise ce sortilège dans un situation non justifiée, il sera sanctionné pour homicide. Non, essayez encore.
Puis vient l’intervention d’@Inès Saouli , qui est à moitié une question.
Ces Sortilèges portent très bien leur nom : ils sont impardonnables, car il faut une volonté particulièrement noire pour les appliquer. Vous me parlez de la nuance entre justice punitive et réhabilitative, c’est un point intéressant, mais ce n’est pas le sujet ici. Seuls les juges peuvent estimer s’il y a possibilité de réintégration du sorcier dans la société. Nous en reparlerons lors d’un autre séminaire si vous le voulez bien. Mais vous venez d’apporter une bonne réponse : la légitime défense. 5 points pour les Wright. Qui peut me définir un cas de légitime défense justifiant l’usage du Sortilège de la Mort ?
Si ça ne tenait qu’à moi, j’utiliserais volontiers les deux premiers sortilèges à l’encontre de certains étudiants, mais le cas du sortilège de la Mort était vraiment horrible. Lors de mes cours de droit sorcier plus jeune j’avais eu l’occasion d’étudier certaines affaires de mages noirs ayant utilisé ce maléfice, les photos des victimes étaient particulièrement horribles et avaient marqué mes nuits pendant des jours. J’avais déjà eu envie d’utiliser ce sortilège, si j’avais pu, mais j’étais à l’époque trop jeune pour le faire, et je n’en aurai pas maîtrisé la puissance. Aujourd’hui ce serait différent, mais ma conscience m’interdisait l’usage d’un tel sortilège. Sortant de mes pensées, mon attention se reportait sur les étudiants pour écouter leurs réponses.
- Spoiler:
- Margaret réfute les réponses de Catalina, et donne 5 points pour la réponse d'Inès, en poursuivant sur la définition de la légitime défense.
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Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Lun 12 Avr 2021 - 2:16
Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ?
Droit sorcier
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James écoute, attentivement, même si ce cours ne sera pas des plus intéressants pour son avenir : certes le droit est intéressant, mais pas pour devenir journaliste, ou en tout cas pas le droit pénal, il ne souhait pas devenir procureur ou juge, même si c’est sûrement une profession qui aurait fait plaisir à ses parents. Alors il écoute, et comme tout bon étudiant, il prend des notes, organisant ses idées de manière claire et précise : plutôt que d’écrire des notes sans aucune logique les uns après les autres, il organise un plan mental, pour mieux s’y retrouver. Les sortilèges impardonnables. De quoi en avoir froid dans le dos, sauf lorsque l’on vient d’une famille de sang-pur comme celle de James. Le jeune homme réfléchit à la question posée par l’enseignante. Des exceptions à l’illégalité de l’utilisation de ces sortilèges ? S’il en existait, ça pouvait toujours servir, ne serait-ce que pour parvenir à ses fins. James avait beau ne pas être fait du même bois que le reste de sa famille, il était tout de même un Blackthorn, et il savait ce qu’il voulait. Il n’en démordrait pas, quel que soit le moyen utilisé pour y parvenir. Le jeune homme écoute ses camarades. La réponse de la première fille, qu’il ne connait pas, le fait légèrement sourire, car il lui apparait clair que ce n’est pas possible. Surtout que la question porte sur le sortilège de la mort et non sur le doloris. Une autre étudiante pose la question de la réhabilitation et propose comme raison la légitime défense. James lève la main à son tour pour répondre, d’après ce qu’il avait pu lire dans un manuel de droit sorcier avant de venir en cours : comme tous les Lufkin, il s’informait toujours avant de suivre un séminaire, c’était essentiel pour briller, surtout aux yeux de sa directrice de maison. « En droit sorcier, la légitime défense ne peut s’utiliser qu’en cas de menace réelle, actuelle et injuste : un sorcier peut se défendre ou défendre autrui si la menace est réelle, c’est-à-dire que le danger doit exister, actuelle, c’est-à-dire que le danger ne peut être antérieur à l’acte d’agression et injuste, l’agression ne doit pas être justifiée par la faute de la victime.
La riposte doit alors être nécessaire, mesurée et simultanée. Pour reprendre votre exemple, le seul cas de légitime défense face au sortilège de la mort est donc face à un sorcier étant en train d’essayer de tuer sa victime. La riposte ne doit pas être excessive. On ne peut pas tuer un sorcier qui nous vole notre balai par exemple. Je pense que les aurors bénéficient tout particulièrement de ces cas de légitime défense dans leur lutte contre les mages noirs. J’ai lu aussi que repousser l’entrée de nuit d’une personne dans son domicile par effraction, violence ou ruse justifiait aussi la légitime défense, mais je suppose que le sortilège de la Mort est exagéré dans ce cas non ? » James faisait son bon élève, il était tout juste de retour à Hungcalf et ne devait pas faire de vagues s’il voulait rester en Grande-Bretagne le reste de l’année. Majeur et pourtant non libre, la dure vie des Blackthorn.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Dim 25 Avr 2021 - 3:49
Des points? La Rosebud se montrait particulièrement généreuse ce jour-là, à croire que dans le rôle de la conférencière, elle se relaxait un peu. Ou bien Inès s'habituait à son style, c'était également une possibilité.
Mais qu'est-ce qu'Inès n'aurait pas donné pour un second café! Elle aurait même été prête à se faire lapider du regard par la professeure pour le doux plaisir de sentir une gorgée de café chaud lui glisser dans l'oesophage. Et peut-être qu'elle aurait pris un croissant en plus, histoire de caler son estomac. Il y avait une éternité qu'elle n'en avait pas mangé un bon. Pas depuis son départ de Nice; les Français savaient cuisiner de vrais croissants, contrairement aux boulangers d'Écosse.
Elle aurait bien répondu que la légitime défense pouvait se plaider dans le cas de l'assassinat d'un boulanger pour crime contre le croissant, mais elle doutait que d'autres personnes que ses amies ou même Baz apprécient le trait d'humour. Un Blackthorn dont elle n'avait pas retenu le prénom répondit en premier. Vu la réputation de la famille, il devait en connaître un rayon sur les sortilèges impardonnables, mais avec ses lunettes et l'application avec laquelle il prenait des notes il avait l'air plus intello que sang-pur fanatique.
« Il me semble que tu réponds à ta propre question, Blackthorn. Une entrée par effraction n'a rien d'une menace de mort directe. La suite des actions pourrait changer la donne, mais à moins d'être certain des intentions de celui ou celle qui entre chez toi par effraction, il vaut mieux s'abstenir, sinon en cour, ce sera facile de te trouver des arguments pour condamner ton recours à un sortilège aussi fort. »
Inès fronça son nez constellé de taches de rousseur avant de se laisser retomber contre le dossier de sa chaise.
« Est-ce qu'utiliser le sortiège d'Imperio dans un tel cas serait plus facilement justifiable? Ça éliminerait la menace sans vraiment l'éliminer et on pourrait ensuite tranquillement attendre l'arrivée des Aurors. Enfin, bien sûr, à condition d'être dans un état d'esprit suffisant pour jeter un tel sortilège.
Des trois sortilèges, c'était souvent celui qu'on jugeait le moins durement, car il n'avait théoriquement pas d'effets physiques et que les victimes pouvaient s'en remettre, mais c'était, personnellement, celui qui dégoûtait le plus Inès. Priver une personne de son libre-arbitre était déjà terrible, mais imposer ensuite le sien, ça avait quelque chose de foncièrement révoltant, voire de profondément dégoûtant, comme si une âme s'insinuait dans la sienne pour vous transformer en marionnette.
Mais qu'est-ce qu'Inès n'aurait pas donné pour un second café! Elle aurait même été prête à se faire lapider du regard par la professeure pour le doux plaisir de sentir une gorgée de café chaud lui glisser dans l'oesophage. Et peut-être qu'elle aurait pris un croissant en plus, histoire de caler son estomac. Il y avait une éternité qu'elle n'en avait pas mangé un bon. Pas depuis son départ de Nice; les Français savaient cuisiner de vrais croissants, contrairement aux boulangers d'Écosse.
Elle aurait bien répondu que la légitime défense pouvait se plaider dans le cas de l'assassinat d'un boulanger pour crime contre le croissant, mais elle doutait que d'autres personnes que ses amies ou même Baz apprécient le trait d'humour. Un Blackthorn dont elle n'avait pas retenu le prénom répondit en premier. Vu la réputation de la famille, il devait en connaître un rayon sur les sortilèges impardonnables, mais avec ses lunettes et l'application avec laquelle il prenait des notes il avait l'air plus intello que sang-pur fanatique.
« Il me semble que tu réponds à ta propre question, Blackthorn. Une entrée par effraction n'a rien d'une menace de mort directe. La suite des actions pourrait changer la donne, mais à moins d'être certain des intentions de celui ou celle qui entre chez toi par effraction, il vaut mieux s'abstenir, sinon en cour, ce sera facile de te trouver des arguments pour condamner ton recours à un sortilège aussi fort. »
Inès fronça son nez constellé de taches de rousseur avant de se laisser retomber contre le dossier de sa chaise.
« Est-ce qu'utiliser le sortiège d'Imperio dans un tel cas serait plus facilement justifiable? Ça éliminerait la menace sans vraiment l'éliminer et on pourrait ensuite tranquillement attendre l'arrivée des Aurors. Enfin, bien sûr, à condition d'être dans un état d'esprit suffisant pour jeter un tel sortilège.
Des trois sortilèges, c'était souvent celui qu'on jugeait le moins durement, car il n'avait théoriquement pas d'effets physiques et que les victimes pouvaient s'en remettre, mais c'était, personnellement, celui qui dégoûtait le plus Inès. Priver une personne de son libre-arbitre était déjà terrible, mais imposer ensuite le sien, ça avait quelque chose de foncièrement révoltant, voire de profondément dégoûtant, comme si une âme s'insinuait dans la sienne pour vous transformer en marionnette.
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Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Ven 13 Aoû 2021 - 16:26
Le séminaire semble être devenu une conversation entre les deux seuls étudiants qui se donnent la peine de participer : @Inès Saouli et @James Blackthorn. Mais ce n’est pas pour me déplaire quand je constate qu’ils ne sont pas forcément d’accord entre eux, et que leurs réponses sont plutôt construites. Pourtant, je m’étais promis de ne pas faire de ce cours un débat, mais je dois bien avouer que je préfère quand l’on en revient à cette forme traditionnelle d’enseignement. Je les laisse parler l’un et l’autre chacun leur tour, et je prends quelques notes, pour pouvoir leur répondre sans omettre aucun détail. Quand ils semblent avoir fini dans leur échange, je prends de nouveau la parole, tant pour corriger certaines inexactitudes que pour rappeler les points essentiels. Je note au tableau les mots suivants : réelle, actuelle et injuste. Puis en dessous, trois autres mots : nécessaire, mesurée et simultanée.
Bien dans un premier temps M. Blackthorn, j’ignore si vous vous destinez à un futur d’avocat pénaliste au Magenmagot mais vous avez tout à fait raison. La légitime défense ne s’entend qu’en cas de menace qui soit à la fois réelle, actuelle et injuste. Ces trois conditions doivent être cumulatives et présentes. Si l’une seule manque, alors il n’y a pas de légitime défense.
Ensuite, la riposte doit en effet être nécessaire, mesurée et simultanée.
Là où par contre je vais vous contredire Mlle Saouli c’est sur la question de votre camarade. L’intrusion DE NUIT dans un domicile rend possible l’utilisation du Sortilège de Mort comme moyen de légitime défense car il s’agit alors d’une présomption de légitime défense. Les trois critères désignés précédemment ne s’appliquent donc pas, tout comme pour le vol effectué avec violence. C’est l’une des rares exceptions, d’après un arrêt du Magenmagot du 3 avril 1893, Crawley. Un individu s’était infiltré de nuit dans la maison de Crawley pour lui dérober ses biens, notamment une caisse pleine de capes en poils de demi-guise, et celui-ci a lancé un sortilège de la mort sans annonce. La légitime défense a été reconnue du fait particulier de l’intrusion DE NUIT. Mais c’est la seule exception.
Je note la référence de l’arrêt au tableau pour que les plus assidus puissent la prendre en note. La jurisprudence est primordiale dans les cours de droit sorcier, j’espère qu’ils sont au courant.
Concernant votre dernière question Mlle Saouli, si l’on parle toujours de l’intrusion de nuit, tout moyen est utilisable et sera considéré comme de la légitime défense. De manière générale l’Impero pourtant est souvent exclu des moyens de légitime défense, tout comme le sortilège du Doloris, dont le but est clairement de faire du mal de manière volontaire. Par ordre d’acceptation comme moyen de légitime défense, le sortilège de la Mort est le plus facilement accepté, puis l’Impero et enfin le Doloris. Essayez donc de me trouver un exemple dans lequel l’Impero peut être légal ? Hors la légitime défense.
- Spoiler:
Le cours continue. Les caractéristiques de la légitime défense et de la riposte sont notés au tableau, ainsi que les exceptions au droit. Puis vient l’étude particulière de l’Impero et de son usage légal.
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Inventaire Sorcier
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Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Jeu 2 Sep 2021 - 20:58
Contraindre un professeur à mettre un terme à un cours traînant en longueur devait certainement faire partie des occasions où le sortilège imperio pouvait être employé et pardonné, se dit Inès en grattant du bout de l'ongle de son index droit une saleté sur le bois de son bureau. Elle n'avait pas eu l'occasion de suivre plusieurs cours avec la Rosebury, mais suffisamment pour savoir qu'elles n'étaient pas sur la même longueur d'onde, et même probablement pas sur la même planète. Autrement, comment expliquer qu'Inès fournisse systématiquement une réponse qui ne cadre pas dans la manière de penser de la professeure.
Inès attrapa une mèche de ses longs cheveux et se mit à la mâchouiller distraitement en écoutant Rosebury lui expliquer en quoi elle avait tort. Le fait de pouvoir tuer pour se défendre simplement parce qu'une intrusion se passait de nuit lui paraissait totalement ridicule. En quoi se défendre nécessitait-il plus d'utiliser une force excessive (le cas échéant, bien sûr) s'il faisait noir? Peut-être, si les circonstances le justifiaient, par exemple si la victime ne distinguait pas son assaillant, mais ça pouvait être tout aussi vrai en plein jour. L'exemple donné confortait Inès dans sa réponse, la victime de vol avait fait usage d'une force disproportionnée. Décidément, la justice magique avait bien besoin de sang neuf pour dépoussiérer tous ces arrêts du Magenmagot.
« Donc tuer est plus facilement justifiable en cours que d'infliger une douleur temporaire ou de priver quelqu'un de sa volonté pendant un temps? Bon à savoir », fit-elle à voix basse à sa voisine de table. Puis, comme Rosebury posait à nouveau une question, et parce qu'une Saouli ne s'avouait jamais vaincue, elle leva la main et répondit quand on lui donna la parole : « J'imagine qu'on peut employer l'impero pour sauver la vie de quelqu'un? »
Inès attrapa une mèche de ses longs cheveux et se mit à la mâchouiller distraitement en écoutant Rosebury lui expliquer en quoi elle avait tort. Le fait de pouvoir tuer pour se défendre simplement parce qu'une intrusion se passait de nuit lui paraissait totalement ridicule. En quoi se défendre nécessitait-il plus d'utiliser une force excessive (le cas échéant, bien sûr) s'il faisait noir? Peut-être, si les circonstances le justifiaient, par exemple si la victime ne distinguait pas son assaillant, mais ça pouvait être tout aussi vrai en plein jour. L'exemple donné confortait Inès dans sa réponse, la victime de vol avait fait usage d'une force disproportionnée. Décidément, la justice magique avait bien besoin de sang neuf pour dépoussiérer tous ces arrêts du Magenmagot.
« Donc tuer est plus facilement justifiable en cours que d'infliger une douleur temporaire ou de priver quelqu'un de sa volonté pendant un temps? Bon à savoir », fit-elle à voix basse à sa voisine de table. Puis, comme Rosebury posait à nouveau une question, et parce qu'une Saouli ne s'avouait jamais vaincue, elle leva la main et répondit quand on lui donna la parole : « J'imagine qu'on peut employer l'impero pour sauver la vie de quelqu'un? »
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Re: Tuer, torturer, manipuler, est-ce légal ? [Séminaire Droit sorcier]
Ven 24 Sep 2021 - 0:25
Il m’était difficile de ne pas contredire mes étudiants sur la forme et sur le fond. J’étais enseignante, mais j’aimais bien trop le débat, alors je prenais toujours un ton quelque peu condescendant selon certains quand j’expliquais à un étudiant en quoi il avait tort. Même si dans le domaine du droit je m’obligeais à faire des cours très techniques et à m’éloigner de mon domaine de prédilection qu’est le débat. Le sujet du jour aurait pourtant pu s’y prêter : pour ou contre l’utilisation des sortilèges impardonnables dans le domaine de la sécurité ? Les Sortilèges impardonnables sont-ils réellement impardonnables ? Torturer est-il moralement acceptable ? Mais non, ce ne serait pas le sujet du cours. La classe de toute manière était bien trop calme pour lancer un tel débat, il n’y avait que deux étudiants à participer, M.Blackthorn et Mlle Saouli. Nouvelle question et à nouveau une seule réponse. Je commençais à m’agacer contre les autres étudiants bien trop passifs. A se demander ce qu’ils faisaient ici ! Pourquoi choisir la justice magique s’ils étaient incapables de participer à un cours de droit sorcier ? Pathétique.
Pour sauver la vie de quelqu’un … Expliquez-moi comment l’on peut sauver la vie de quelqu’un par le sortilège de l’Impero ? Le seul exemple me venant à l’esprit est cette histoire d’un sorcier italien qui voulait se suicider, et un autre sorcier a utilisé l’Impero pour l’empêcher de se jeter du haut d’un pont. La justice italienne a décidé que l’usage du sortilège était disproportionné, et qu’il y avait bien d’autres moyens possibles. Mais je vous écoute, donnez-moi votre exemple ? Et si l’un de vos camarades daigne se réveiller de sa sieste pour vous accompagner dans votre participation au cours, il sera le bienvenu…
C’était à se demander si l’utilisation du Doloris était acceptable pour réveiller une classe d’étudiants fainéants…
- Spoiler:
- Margaret se désespère du peu d’activité dans la classe, et comprend ses collègues face à des étudiants catatoniques
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