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- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
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» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
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Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Dim 26 Sep 2021 - 16:46
Juliet ne se rend même pas compte a quel point elle a de la chance. D’une certaine façon et par certains aspects, elle a été assez chanceuse… Elle n’a jamais rien connu d’autre que les relations pleinement consenties. Alors évidemment, elle n’a pas pensé une seconde que son comportement pouvait induire le Cooper en erreur, pas plus qu’elle ne se rend compte à quel point la reaction d’Elio est saine est bienveillante.
Parce qu’à peine la blondinette avait dit qu’elle ne pouvait pas, ces mots ayant exprimé en un souffle le gouffre psychologique dans lequel elle se trouvait, que le Cooper avait réagit. Il avait fermé le robinet, stoppant ainsi l’eau de la douche et il était sorti, entrainant dans son sillage la poupée de chiffon qu’était devenue Juliet. Quelques seconde plus tard, elle était couverte d’un peignoir blanc dont la douceur n’égalait pas l’étreinte que son amant lui offrit dans cette salle de bain remplie de vapeur…
- Je suis désolée…
Elle se répète, toujours à voix basse. Parce qu’en réalité elle ne sait pas quoi dire. Son esprit fonctionne a toute vitesse mais son corps semble être au ralenti. Elle se tait, ne sachant pas quoi dire. Ou plutôt ne sachant pas comment le dire. Ne sachant pas par où commencer… Laissant à Elio le temps de gamberger également et de s’orienter dans la mauvaise direction.
- Quoi ? Non…
Elle a relevé le visage vers Elio mais gardant ses bras autour de lui. Son regard reflète sa sincérité et quelque part aussi une certaine incompréhension. Mais en y réfléchissant… elle comprenait pourquoi il en était arrivé à cette question.
- Non… ce n’est pas ça, rassure toi…
Le coeur de la blonde bat si fort dans sa poitrine qu’elle croirait qu’on pourrait l’entendre… Qu’Elio pourrait l’entendre. Elle se sent stupide… Si seulement elle aurait eut le courage de toute lui dire quand il était venu la voir début août. Elle a l’impression de lui avoir menti. Il s’attendait sûrement à retrouver la Juliet d’avant mais en réalité c’est une petite chose ébréchée qu’il récupère.
- Je vais t’expliquer… Est ce qu’on peut aller s’assoir avant ?
La voix de Juliet est blanche, neutre, un système de défense désormais bien rodé qui lui permet de ne pas s’effondrer. Elle a desserré ses bras doucement autour de Cooper et fait un pas pour sortir de la salle de bain pour rejoindre leur chambre.
Parce qu’à peine la blondinette avait dit qu’elle ne pouvait pas, ces mots ayant exprimé en un souffle le gouffre psychologique dans lequel elle se trouvait, que le Cooper avait réagit. Il avait fermé le robinet, stoppant ainsi l’eau de la douche et il était sorti, entrainant dans son sillage la poupée de chiffon qu’était devenue Juliet. Quelques seconde plus tard, elle était couverte d’un peignoir blanc dont la douceur n’égalait pas l’étreinte que son amant lui offrit dans cette salle de bain remplie de vapeur…
- Je suis désolée…
Elle se répète, toujours à voix basse. Parce qu’en réalité elle ne sait pas quoi dire. Son esprit fonctionne a toute vitesse mais son corps semble être au ralenti. Elle se tait, ne sachant pas quoi dire. Ou plutôt ne sachant pas comment le dire. Ne sachant pas par où commencer… Laissant à Elio le temps de gamberger également et de s’orienter dans la mauvaise direction.
- Quoi ? Non…
Elle a relevé le visage vers Elio mais gardant ses bras autour de lui. Son regard reflète sa sincérité et quelque part aussi une certaine incompréhension. Mais en y réfléchissant… elle comprenait pourquoi il en était arrivé à cette question.
- Non… ce n’est pas ça, rassure toi…
Le coeur de la blonde bat si fort dans sa poitrine qu’elle croirait qu’on pourrait l’entendre… Qu’Elio pourrait l’entendre. Elle se sent stupide… Si seulement elle aurait eut le courage de toute lui dire quand il était venu la voir début août. Elle a l’impression de lui avoir menti. Il s’attendait sûrement à retrouver la Juliet d’avant mais en réalité c’est une petite chose ébréchée qu’il récupère.
- Je vais t’expliquer… Est ce qu’on peut aller s’assoir avant ?
La voix de Juliet est blanche, neutre, un système de défense désormais bien rodé qui lui permet de ne pas s’effondrer. Elle a desserré ses bras doucement autour de Cooper et fait un pas pour sortir de la salle de bain pour rejoindre leur chambre.
- Elio CooperMODO - Dr. Mc Dreamy
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Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Lun 27 Sep 2021 - 9:15
Vu l'état de Juliet Elio imagina le pire. Car après tout, qu'y avait il de pire que le viol ? Pourquoi avait I fallu que ces deux là prennent de la distance pendant les vacances ? Elio aurait pu être à ses côtés, faire quelque chose, la sauver peut être encore ? Il ne fallait pas se leurrer, il ne pouvait la protéger continuellement. Il avait encore du travail à faire sur le fait qu'il ne pouvait pas forcément sauver ceux qu'il chérissait. Il avait arrêté ses séances avec sa psy, d'un commun accord avec la professionnelle mais peut être était ce encore trop tôt ?
La boule au ventre, le Cooper lui posa la question.
Et la réponse ne tarda pas à venir. Soulagement. Non, personne n'avait abusé de sa personne.
Son regard planté dans le sien, elle le rassura sur ce point. L'incompréhension fit de nouveau sa place. Qu'est ce qui se passait alors ? Bien qu'il fut soulagé que rien de tel ne lui soit arrivé, il ne comprenait pas ce comportement.
Elle dû s'en rendre compte car elle lui proposa de tout lui expliquer.
-Bien sûr.
Il la suivit dans la chambre et vint s'assoir près d'elle sur le lit.
Elle semblait hésiter de nouveau pourtant il était prêt à écouter.
-Juliet, tu peux me parler. Je sens bien que c'est difficile pour toi, mais sache que tu peux te confier.
Il remit une mèche mouillé de cheveux blonds derrière l'oreille de la jeune femme. Il ressentit énormément de tendresse pour elle, et même plus. Il connaissait ce sentiment.
-Cela ne changera rien par rapport à notre relation.
Est ce qu'elle craignait la réaction du Cooper pour hésiter ainsi ? En tout cas, maintenant il avait besoin de savoir. Il espérait qu'elle n'allait pas faire marche arrière et se refermer. Bien que ce soit difficile, il préférait quand les mots étaient dit.
La boule au ventre, le Cooper lui posa la question.
Et la réponse ne tarda pas à venir. Soulagement. Non, personne n'avait abusé de sa personne.
Son regard planté dans le sien, elle le rassura sur ce point. L'incompréhension fit de nouveau sa place. Qu'est ce qui se passait alors ? Bien qu'il fut soulagé que rien de tel ne lui soit arrivé, il ne comprenait pas ce comportement.
Elle dû s'en rendre compte car elle lui proposa de tout lui expliquer.
-Bien sûr.
Il la suivit dans la chambre et vint s'assoir près d'elle sur le lit.
Elle semblait hésiter de nouveau pourtant il était prêt à écouter.
-Juliet, tu peux me parler. Je sens bien que c'est difficile pour toi, mais sache que tu peux te confier.
Il remit une mèche mouillé de cheveux blonds derrière l'oreille de la jeune femme. Il ressentit énormément de tendresse pour elle, et même plus. Il connaissait ce sentiment.
-Cela ne changera rien par rapport à notre relation.
Est ce qu'elle craignait la réaction du Cooper pour hésiter ainsi ? En tout cas, maintenant il avait besoin de savoir. Il espérait qu'elle n'allait pas faire marche arrière et se refermer. Bien que ce soit difficile, il préférait quand les mots étaient dit.
Tel le Phoenix, je renais, encore.
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Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Lun 27 Sep 2021 - 22:18
Emmitouflée dans un peignoir trop grand pour elle, les cheveux humidifiés par cette douche qu’elle n’a pas vraiment prise, la Blackthorn sert la main d’Elio dans la sienne alors qu’ils quittent la salle de bain pour rejoindre le lit où ils s’installent côte à côte. Presque par automatisme, la blonde s’installe en glissant un pied sous sa cuisse, laissant l’autre pendre alors que ses bras viennent entourer son ventre.
Son regard reste vide quelques instant. Elle peine à l’accrocher à quoi que ce soit. Rien ne semble attirer vraiment ses prunelles qui voguent au gré des tourments de son esprit. Elle savait qu’elle devrait le dire à Elio. Dans le fond elle le savant. Elle aurait sûrement préféré passer cet épisode douloureux sous silence mais il aurait fallut de nouveau s’éloigner du Cooper et elle n’en avait tout simplement pas été capable alors qu’il était revenu auprès d’elle.
Elle savait qu’elle pouvait lui parler mais elle doutait franchement que ce qu’elle devait lui dire n’allait strictement rien changer à leur relation. Cette grossesse avait boulversé sa vie alors même qu’elle n’avait pas été capable de la mener à son terme. Peu nombreux étaient ceux qui étaient au courant mais ils pouvaient tous attester que ça avait secoué l’existence cadette Blackthorn. Et elle n’était pas sûre qu’Elio la voit toujours du même oeil en sachant ça…
Elle reste silencieuse plusieurs secondes, cherchant par où commencer. Par quels mots débuter. Elle voulait être concise mais explicite. Elle voulait se faire comprendre de la façon la plus transparente qui soit. Elle n’avait pas envie de lui mentir mais elle craignait nécessairement un peu sa réaction et le fait d’en parler restait douloureux pour elle. Elle décida finalement de le raconter comme elle l’avait vécu.
- Fin juillet j’ai appris que j’étais enceinte…
Elle marque une pause et précise dans la foulée :
- J’ai cru qu’il était de toi mais la prise de sang que j’ai faîte… j’en était déjà à plusieurs mois de grossesse.
Le regard fuyant, le tissu de son peignoir qui couvre ses jambes, la blonde continue d’une voix dont les trémolos sont de plus en plus difficile à couvrir.
- Je ne savais pas quoi faire au début mais j’ai décidé de garder le bébé. Je voulais arrêter mes études et prendre un poste d’infirmière quelque-part et m’occuper de cet enfant… je… j’aurais pas pu faire autrement.
Non, elle n’aurait pas pu. Elle avait pensé à avorter. Elle avait même fait le voyage jusqu’à une clinique en Suisse mais elle avait fait demi tour avant même de rencontrer un médicomage.
- Et je… je ne sais pas pourquoi mais j’ai perdu le bébé.
Ses yeux océans rendus humides par le chagrin se lèvent vers le Cooper, cherchant dans son regard ce qu’il pouvait penser de tout cela avant même qu’il n’ait le temps de s’exprimer.
Son regard reste vide quelques instant. Elle peine à l’accrocher à quoi que ce soit. Rien ne semble attirer vraiment ses prunelles qui voguent au gré des tourments de son esprit. Elle savait qu’elle devrait le dire à Elio. Dans le fond elle le savant. Elle aurait sûrement préféré passer cet épisode douloureux sous silence mais il aurait fallut de nouveau s’éloigner du Cooper et elle n’en avait tout simplement pas été capable alors qu’il était revenu auprès d’elle.
Elle savait qu’elle pouvait lui parler mais elle doutait franchement que ce qu’elle devait lui dire n’allait strictement rien changer à leur relation. Cette grossesse avait boulversé sa vie alors même qu’elle n’avait pas été capable de la mener à son terme. Peu nombreux étaient ceux qui étaient au courant mais ils pouvaient tous attester que ça avait secoué l’existence cadette Blackthorn. Et elle n’était pas sûre qu’Elio la voit toujours du même oeil en sachant ça…
Elle reste silencieuse plusieurs secondes, cherchant par où commencer. Par quels mots débuter. Elle voulait être concise mais explicite. Elle voulait se faire comprendre de la façon la plus transparente qui soit. Elle n’avait pas envie de lui mentir mais elle craignait nécessairement un peu sa réaction et le fait d’en parler restait douloureux pour elle. Elle décida finalement de le raconter comme elle l’avait vécu.
- Fin juillet j’ai appris que j’étais enceinte…
Elle marque une pause et précise dans la foulée :
- J’ai cru qu’il était de toi mais la prise de sang que j’ai faîte… j’en était déjà à plusieurs mois de grossesse.
Le regard fuyant, le tissu de son peignoir qui couvre ses jambes, la blonde continue d’une voix dont les trémolos sont de plus en plus difficile à couvrir.
- Je ne savais pas quoi faire au début mais j’ai décidé de garder le bébé. Je voulais arrêter mes études et prendre un poste d’infirmière quelque-part et m’occuper de cet enfant… je… j’aurais pas pu faire autrement.
Non, elle n’aurait pas pu. Elle avait pensé à avorter. Elle avait même fait le voyage jusqu’à une clinique en Suisse mais elle avait fait demi tour avant même de rencontrer un médicomage.
- Et je… je ne sais pas pourquoi mais j’ai perdu le bébé.
Ses yeux océans rendus humides par le chagrin se lèvent vers le Cooper, cherchant dans son regard ce qu’il pouvait penser de tout cela avant même qu’il n’ait le temps de s’exprimer.
- Elio CooperMODO - Dr. Mc Dreamy
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Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Ven 1 Oct 2021 - 20:49
Après l’attente, la massue. A quoi s’était-il attendu ? A peu près tout, sauf à ça. La grande claque. D’autant plus qu’elle laisse un temps après cette annonce. Il en fut abasourdi. Et il se raccrocha à l’information qu’elle lui avait laissé, le mois. Fin juillet. Ils se connaissaient.
Mais il n’eut pas le temps de s’envoler dans ses pensées qui l’auraient certainement amené à se demander s’il était le père puisqu’elle lui donna la réponse aussitôt.
Il ne savait pas très bien ce qu’il ressentait à ce moment là. Tout ce qu’il ressentait c’était un sentiment refroidissant. Est ce qu’il a déjà pensé être père un jour ? Oui. Mais clairement pas maintenant. Et de toute façon, la question ne se posait pas puisque ce n’était pas le père, et en plus, elle n’avait pas mené à terme la grossesse, pas besoin d’avoir le niveau médicomage pour savoir ça.
Une nouvelle claque. Elle avait décidé de garder le bébé ? D’arrêter ses études ? Il ne put s’empêcher que c’était là bien dommage.
La voix de la jeune femme déraille, dû à l’émotion. Et il comprenait pourquoi. Elle avait fait une fausse couche. Il fut sincèrement touché par la tristesse de Juliet à ce moment là. Il ne comprenait pas pourquoi elle avait voulu garder le bébé, surtout en étant si jeune, avec un projet d’avenir professionnel. Néanmoins, il pouvait comprendre sa douleur.
Et tout ça, c’était passé en un rien de temps…
Il comprenait mieux maintenant l’état dans lequel elle était lorsqu’il avait reprit contact avec elle. Et il se demanda alors pourquoi est ce qu’elle avait mis autant de temps à le lui en parler.
Elle attendait clairement une réaction de sa part. Alors il la prit dans ses bras. Cela lui faisait mal au coeur de la voir ainsi. Il était secoué, c’est clair. Mais il se dit que s’il avait été présent près d’elle à ce moment là, il l’aurait soutenu.
Quoi dire ? Tout se chamboulait dans sa tête. Elle avait perdu le bébé. Elle en ignorait la cause…
-Est ce que tu as fait un examen clinique pour connaître la cause de cette fausse couche ?
Le médical prenait le dessus de la conversation, certainement pour lui permettre d’intégrer ces informations. Généralement, les médicomages arrivaient à émettre des diagnostics possibles.
Il se rendit tout de même compte qu’elle n’attendait pas forcément cela de sa part.
-Je suis désolé Juliet que tu ais dû vivre ce drame. J’aurai aimé être près de toi à ce moment là. Est ce que tu as été soutenue ? Est ce que ta famille est au courant ?
Et le père, l’était il ? Et qui était il ? Mais il considérait qu’il n’avait pas forcément ce droit d’information. Il était prêt à l’écouter bien sûr, mais il ne voulait pas se montrer trop intrusif.
Mais il n’eut pas le temps de s’envoler dans ses pensées qui l’auraient certainement amené à se demander s’il était le père puisqu’elle lui donna la réponse aussitôt.
Il ne savait pas très bien ce qu’il ressentait à ce moment là. Tout ce qu’il ressentait c’était un sentiment refroidissant. Est ce qu’il a déjà pensé être père un jour ? Oui. Mais clairement pas maintenant. Et de toute façon, la question ne se posait pas puisque ce n’était pas le père, et en plus, elle n’avait pas mené à terme la grossesse, pas besoin d’avoir le niveau médicomage pour savoir ça.
Une nouvelle claque. Elle avait décidé de garder le bébé ? D’arrêter ses études ? Il ne put s’empêcher que c’était là bien dommage.
La voix de la jeune femme déraille, dû à l’émotion. Et il comprenait pourquoi. Elle avait fait une fausse couche. Il fut sincèrement touché par la tristesse de Juliet à ce moment là. Il ne comprenait pas pourquoi elle avait voulu garder le bébé, surtout en étant si jeune, avec un projet d’avenir professionnel. Néanmoins, il pouvait comprendre sa douleur.
Et tout ça, c’était passé en un rien de temps…
Il comprenait mieux maintenant l’état dans lequel elle était lorsqu’il avait reprit contact avec elle. Et il se demanda alors pourquoi est ce qu’elle avait mis autant de temps à le lui en parler.
Elle attendait clairement une réaction de sa part. Alors il la prit dans ses bras. Cela lui faisait mal au coeur de la voir ainsi. Il était secoué, c’est clair. Mais il se dit que s’il avait été présent près d’elle à ce moment là, il l’aurait soutenu.
Quoi dire ? Tout se chamboulait dans sa tête. Elle avait perdu le bébé. Elle en ignorait la cause…
-Est ce que tu as fait un examen clinique pour connaître la cause de cette fausse couche ?
Le médical prenait le dessus de la conversation, certainement pour lui permettre d’intégrer ces informations. Généralement, les médicomages arrivaient à émettre des diagnostics possibles.
Il se rendit tout de même compte qu’elle n’attendait pas forcément cela de sa part.
-Je suis désolé Juliet que tu ais dû vivre ce drame. J’aurai aimé être près de toi à ce moment là. Est ce que tu as été soutenue ? Est ce que ta famille est au courant ?
Et le père, l’était il ? Et qui était il ? Mais il considérait qu’il n’avait pas forcément ce droit d’information. Il était prêt à l’écouter bien sûr, mais il ne voulait pas se montrer trop intrusif.
Tel le Phoenix, je renais, encore.
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Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Sam 2 Oct 2021 - 9:51
C’est douloureux. chaque mot prononcé la renvoi à cette journée cauchemardesque où le sang et les larmes avaient renversé tout le reste. Le visage de Luce qui lui annonce la terrible nouvelle, elle s’en souviendra toute sa vie. Elle n’avait pas rencontré ce bébé, elle n’avait cohabité avec lui que quatre mois dont trois sans s’en rendre compte. Et pourtant le jour où elle avait prit sa décision, le jour où elle avait fait demi tour pour quitter cette clinique, ce jour où elle avait fait le choix… elle avait décidé d’aimer cet enfant à naître et sa perte avait été terriblement douloureuse.
Elle déglutit, s’applique à ne pas trop cligner ses yeux pour se permettre de refouler ses larmes. Elle se tait, cherchant sur le visage du Cooper un quelconque signe. N’importe quoi qui pourrait lui dire, lui souffler, ce qu’il pense de tout cela. Il a l’air de celui qui a bu la tasse. Il la dévisage comme s’il ne la reconnaissait pas et le coeur de la blonde se serre un peu plus, attendant le couperet.
Les bras d’Elio viennent entourer son corps, appuyer sa tête contre son épaule et Juliet ne lutte pas contre cette étreinte au contraire. Elle se laisse aller contre le sorcier qu’elle aime chaque seconde un peu plus sans vraiment oser se l’avouer. Les larmes coulent silencieusement sur ses joues et elle ne les efface pas, les laissant mourir sur le coton de son peignoir au rythme auquel son coeur se gonflait, rassurée.
La question posée par Elio ne surprend même pas la blondinette. S’il avait un défaut, c’était d’être parfois trop cérébral. Si Juliet était une boule d’émotion qu’elle peinait souvent à contenir malgré son éducation traditionaliste, Elio avait un esprit beaucoup plus pratique et terre à terre. Et quand il s’agissait d’un sujet médicomagique, c’était pire encore. Mais elle ne lui en voulait pas. Elle resta silencieuse quelques secondes avant de répondre :
- Non. Je n’ai pas pu… La fausse couche ne s’est pas vraiment faîte dans une situation qui le permettait.
Et pour cause… C’est Lucrèce qui avait réalisé un curtage magique dans sa propre salle de bain… Le geste médical en soit n’avait déjà pas été évident alors faire des prélèvements pour des analyses…
- De toute façon, je n’aurais pas voulu…
Pourquoi ? Elle ne s’avait pas. Mais quelque-chose au fond d’elle lui disait qu’il ne fallait pas qu’elle sache. Que l’information serait plus dévastatrice que l’ignorance. Alors elle ne regrettait pas. Il lui faut encore plusieurs secondes pour répondre à sa question :
- Je n’ai pas été seule. Les amis que j’ai prévenu ont été très présents. Mais je n’ai rien dit à ma famille à l’exception de deux de mes cousins.
Elle se redresse doucement avant d’ajouter :
- Et j’aimerais que ça reste relativement confidentiel. Il y a peu de personnes qui connaissent cette histoire, j’aimerais qu’il en reste ainsi. S’il te plait.
Elle déglutit, s’applique à ne pas trop cligner ses yeux pour se permettre de refouler ses larmes. Elle se tait, cherchant sur le visage du Cooper un quelconque signe. N’importe quoi qui pourrait lui dire, lui souffler, ce qu’il pense de tout cela. Il a l’air de celui qui a bu la tasse. Il la dévisage comme s’il ne la reconnaissait pas et le coeur de la blonde se serre un peu plus, attendant le couperet.
Les bras d’Elio viennent entourer son corps, appuyer sa tête contre son épaule et Juliet ne lutte pas contre cette étreinte au contraire. Elle se laisse aller contre le sorcier qu’elle aime chaque seconde un peu plus sans vraiment oser se l’avouer. Les larmes coulent silencieusement sur ses joues et elle ne les efface pas, les laissant mourir sur le coton de son peignoir au rythme auquel son coeur se gonflait, rassurée.
La question posée par Elio ne surprend même pas la blondinette. S’il avait un défaut, c’était d’être parfois trop cérébral. Si Juliet était une boule d’émotion qu’elle peinait souvent à contenir malgré son éducation traditionaliste, Elio avait un esprit beaucoup plus pratique et terre à terre. Et quand il s’agissait d’un sujet médicomagique, c’était pire encore. Mais elle ne lui en voulait pas. Elle resta silencieuse quelques secondes avant de répondre :
- Non. Je n’ai pas pu… La fausse couche ne s’est pas vraiment faîte dans une situation qui le permettait.
Et pour cause… C’est Lucrèce qui avait réalisé un curtage magique dans sa propre salle de bain… Le geste médical en soit n’avait déjà pas été évident alors faire des prélèvements pour des analyses…
- De toute façon, je n’aurais pas voulu…
Pourquoi ? Elle ne s’avait pas. Mais quelque-chose au fond d’elle lui disait qu’il ne fallait pas qu’elle sache. Que l’information serait plus dévastatrice que l’ignorance. Alors elle ne regrettait pas. Il lui faut encore plusieurs secondes pour répondre à sa question :
- Je n’ai pas été seule. Les amis que j’ai prévenu ont été très présents. Mais je n’ai rien dit à ma famille à l’exception de deux de mes cousins.
Elle se redresse doucement avant d’ajouter :
- Et j’aimerais que ça reste relativement confidentiel. Il y a peu de personnes qui connaissent cette histoire, j’aimerais qu’il en reste ainsi. S’il te plait.
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Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Sam 2 Oct 2021 - 14:19
Elio ne pouvait s’empêcher d’être rationnel dans ce genre de situation où il sentait qu’il ne maîtrisait plus grand-chose, où il ne savait pas vraiment ce qu’il ressentait.
Alors la première question qu’il posa concernant la partie médecine. Et sa réponse provoqua d’autres questionnements dans sa tête. Comment cela s’était il passé ? Qu’est-ce qui s’était passé ? Est-ce qu’elle avait été seule à ce moment là ?
Il ouvrit la bouche pour lui poser une nouvelle question afin de comprendre, mais elle coupa court à son élan, lui informant qu’elle n’aurait pas souhaité en connaître la cause. Cela paraissait complètement incohérent pour le médicomage. D’autant plus, pour Juliet, qui allait commencer son internat en médicomagie.
Comment pouvait-on vivre avec des questions sans réponses ? Voilà bien quelque chose qui différenciait nos deux tourtereaux.
Mais comme elle ne souhaitait pas forcément en parler davantage, il respecta ce choix. Peut-être auraient ils la possibilité d’en reparler plus tard…
Fort heureusement, elle fut soutenue dans cette tragédie. Il avait encore du mal à comprendre le choix de la jeune Blackthorn. Il ignorait qu’elle souhaitait être mère. Cela dit, ils ne se connaissaient encore que très peu. Ce n’est pas le genre de sujet que l’on aborde forcément en début de relation. Et il n’était pas près de l’aborder tout de suite !
-D’accord. Je n’en parlerai pas. Pas même à mon frère si ça peut te rassurer.
Il comprenait son besoin de confidentialité. Il pouvait que le respecter.
-Merci de me l’avoir dit Juliet. Merci de ta confiance.
Bien qu’il eut l’impression de lui avoir tirer les vers du nez, elle s’était tout de même ouvert à lui.
Elle le faisait craquer. Même en pleine détresse, il en pinçait pour elle. Enfin, c’était beaucoup plus que ça. Il fallait se rendre à l’évidence qu’il était en train de tomber amoureux. Ah moins qu’il n’est été touché par la flèche de cupidon depuis un bon moment maintenant.
-Et en ce qui me concerne, cela ne change rien au fait que je te trouve toujours aussi belle, dit il en essuyant une larme sur sa joue.
Il reprit ses mains dans les siennes.
-J’ai bien conscience que tu as vécu un traumatisme. Alors on va prendre notre temps, d’accord ? Et si tu veux en parler, je suis à ton écoute.
Il n’avait pas de formation psy, et ce n’était pas le but non plus. Mais si elle avait besoin de se confier à lui, cela ne lui faisait pas peur. Il avait tellement envie de la connaître davantage.
Alors la première question qu’il posa concernant la partie médecine. Et sa réponse provoqua d’autres questionnements dans sa tête. Comment cela s’était il passé ? Qu’est-ce qui s’était passé ? Est-ce qu’elle avait été seule à ce moment là ?
Il ouvrit la bouche pour lui poser une nouvelle question afin de comprendre, mais elle coupa court à son élan, lui informant qu’elle n’aurait pas souhaité en connaître la cause. Cela paraissait complètement incohérent pour le médicomage. D’autant plus, pour Juliet, qui allait commencer son internat en médicomagie.
Comment pouvait-on vivre avec des questions sans réponses ? Voilà bien quelque chose qui différenciait nos deux tourtereaux.
Mais comme elle ne souhaitait pas forcément en parler davantage, il respecta ce choix. Peut-être auraient ils la possibilité d’en reparler plus tard…
Fort heureusement, elle fut soutenue dans cette tragédie. Il avait encore du mal à comprendre le choix de la jeune Blackthorn. Il ignorait qu’elle souhaitait être mère. Cela dit, ils ne se connaissaient encore que très peu. Ce n’est pas le genre de sujet que l’on aborde forcément en début de relation. Et il n’était pas près de l’aborder tout de suite !
-D’accord. Je n’en parlerai pas. Pas même à mon frère si ça peut te rassurer.
Il comprenait son besoin de confidentialité. Il pouvait que le respecter.
-Merci de me l’avoir dit Juliet. Merci de ta confiance.
Bien qu’il eut l’impression de lui avoir tirer les vers du nez, elle s’était tout de même ouvert à lui.
Elle le faisait craquer. Même en pleine détresse, il en pinçait pour elle. Enfin, c’était beaucoup plus que ça. Il fallait se rendre à l’évidence qu’il était en train de tomber amoureux. Ah moins qu’il n’est été touché par la flèche de cupidon depuis un bon moment maintenant.
-Et en ce qui me concerne, cela ne change rien au fait que je te trouve toujours aussi belle, dit il en essuyant une larme sur sa joue.
Il reprit ses mains dans les siennes.
-J’ai bien conscience que tu as vécu un traumatisme. Alors on va prendre notre temps, d’accord ? Et si tu veux en parler, je suis à ton écoute.
Il n’avait pas de formation psy, et ce n’était pas le but non plus. Mais si elle avait besoin de se confier à lui, cela ne lui faisait pas peur. Il avait tellement envie de la connaître davantage.
Tel le Phoenix, je renais, encore.
- Spoiler:
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
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Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Dim 3 Oct 2021 - 15:14
Juliet avait longtemps était complètement fermée, récalcitrante à tout ce qui était magie incertaine, magie intangible… La divination, l’arithmancie… L’esprit cartésien de la blondinette y était complètement insensible. Mais depuis le retour de Baby, depuis que Kiran avait affiné ses dons de voyance… Elle avait peu à peu changé d’avis. Elle n’y croyait pas par défaut, mais désormais elle était capable d’écouter les signes. Et elle avait finit par comprendre que son instinct pouvait lui souffler ce qu’il y avait de mieux pour elle. Et là son instinct lui avait clairement dit « ne cherche pas à savoir, c’est le mieux pour toi aujourd’hui, fait moi confiance ». Elle s’était fait confiance. Et elle était sûre de cette décision qu’elle avait prise.
Soutenue, elle l’avait été. Elle savait que la décision qu’elle avait prise n’était pas celle qu’aurait nécessairement celle que ses proches attendaient d’elle. Mais il était très clair que c’était la seule décision avec laquelle elle pourrait vivre. La seule décision qui correspondait à ses valeurs. Bien sûr qu’elle n’avait pas l’intention d’être mère si tôt à l’origine. Elle n’avait même pas nécessairement l’intention d’être mère tout court d’ailleurs. Bien sûr elle avait des projets professionnels, d’études. Mais elle aurait été prête à tout bouleverser pour accueillir cet enfant.
Si elle avait l’intention de rendre public sa grossesse à l’époque… pour se protéger. Pour protéger ce bébé. Elle n’en avait même pas eut le temps. Et aujourd’hui, elle préférait garder secrete cette blessure. Elle avait besoin de cette intimité pour guérir. Elle savait que ca prendrait du temps. Mais elle n’avait pas vraiment d’autre choix que de le dire à Elio. Elle partageait trop de choses avec le Cooper pour garder cette information pour elle. Elle avait trop besoin de lui dans sa vie pour lui en dissimuler une partie… Elle hoche doucement la tête alors qu’il promet de garder le secret, un « merci » silencieux dans ses yeux océan.
Elle esquisse un sourire douloureux alors que le Cooper la remercie de s’être ouvert. Il avait comprit que c’était compliqué pour elle. Juliet avait ce vilain défaut de se refermer sur elle même quand elle ressentait des émotions négatives. Quand elle était blessée, qu’elle avait peur, qu’elle était malheureuse… Elle traitait tout cela à l’intérieur d’elle même, elle ne comptait que sur elle même pour guérir. Elle laisse le Cooper effacer une larme et elle pose sa tête sur l’épaule du Cooper.
- Je suis désolée, tu ne devais pas t’attendre à me retrouver dans cet état…
Elle, elle ne s’attendait pas à la retrouver tout court. Elle avait fait une croix sur le Cooper et elle ne s’attendait pas à le revoir… Elle n’avait pas vraiment eut le temps de guérir mais elle n’avait pas été capable de refuser sa présence qui lui faisait tant de bien… Elle hoche la tête à l’idée de prendre son temps mais si elle s’écoutait, elle voudrait ne plus jamais parler de cette horrible douleur. Elle voudrait tout simplement l’oublier.
- Je sais à quel point c’est stupide mais j’ai tendance à me refermer sur moi même quand je souffre.
Ca c’était vrai pour tout ses proches.
- Et j’avais peur de t’en parler… que tu changes d’avis.
Qu’il referme la porte de l’appartement de Luce en se disant que finalement ce n’était pas la peine…
Soutenue, elle l’avait été. Elle savait que la décision qu’elle avait prise n’était pas celle qu’aurait nécessairement celle que ses proches attendaient d’elle. Mais il était très clair que c’était la seule décision avec laquelle elle pourrait vivre. La seule décision qui correspondait à ses valeurs. Bien sûr qu’elle n’avait pas l’intention d’être mère si tôt à l’origine. Elle n’avait même pas nécessairement l’intention d’être mère tout court d’ailleurs. Bien sûr elle avait des projets professionnels, d’études. Mais elle aurait été prête à tout bouleverser pour accueillir cet enfant.
Si elle avait l’intention de rendre public sa grossesse à l’époque… pour se protéger. Pour protéger ce bébé. Elle n’en avait même pas eut le temps. Et aujourd’hui, elle préférait garder secrete cette blessure. Elle avait besoin de cette intimité pour guérir. Elle savait que ca prendrait du temps. Mais elle n’avait pas vraiment d’autre choix que de le dire à Elio. Elle partageait trop de choses avec le Cooper pour garder cette information pour elle. Elle avait trop besoin de lui dans sa vie pour lui en dissimuler une partie… Elle hoche doucement la tête alors qu’il promet de garder le secret, un « merci » silencieux dans ses yeux océan.
Elle esquisse un sourire douloureux alors que le Cooper la remercie de s’être ouvert. Il avait comprit que c’était compliqué pour elle. Juliet avait ce vilain défaut de se refermer sur elle même quand elle ressentait des émotions négatives. Quand elle était blessée, qu’elle avait peur, qu’elle était malheureuse… Elle traitait tout cela à l’intérieur d’elle même, elle ne comptait que sur elle même pour guérir. Elle laisse le Cooper effacer une larme et elle pose sa tête sur l’épaule du Cooper.
- Je suis désolée, tu ne devais pas t’attendre à me retrouver dans cet état…
Elle, elle ne s’attendait pas à la retrouver tout court. Elle avait fait une croix sur le Cooper et elle ne s’attendait pas à le revoir… Elle n’avait pas vraiment eut le temps de guérir mais elle n’avait pas été capable de refuser sa présence qui lui faisait tant de bien… Elle hoche la tête à l’idée de prendre son temps mais si elle s’écoutait, elle voudrait ne plus jamais parler de cette horrible douleur. Elle voudrait tout simplement l’oublier.
- Je sais à quel point c’est stupide mais j’ai tendance à me refermer sur moi même quand je souffre.
Ca c’était vrai pour tout ses proches.
- Et j’avais peur de t’en parler… que tu changes d’avis.
Qu’il referme la porte de l’appartement de Luce en se disant que finalement ce n’était pas la peine…
- Elio CooperMODO - Dr. Mc Dreamy
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Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Lun 4 Oct 2021 - 20:31
IL est vrai qu’il ne s’attendait pas à la retrouver dans cet état. Comment aurait-il pu deviner pareille épreuve ? Il n’avait rien remarqué. Elle avait bien caché son jeu, jusqu’à ce soir. Evidemment, lors de leurs retrouvailles, il savait que quelque chose n’allait pas. Mais elle n’avait pas été prête à se confier. Aujourd’hui, elle avait franchi le pas, et il lui en était reconnaissant. Et si elle lui avait fait confiance, dans le fond, c’était qu’elle était accrochée à lui.
Il l’écouta et prit note qu’elle avait tendance à se renfermer sur elle même dans les moments difficiles. Il avait du mal avec ce comportement, vu qu’il avait besoin de savoir où en était les personnes qui lui étaient chères. Mais il le comprenait aussi pour avoir fait de même pendant les premiers mois de son deuil.
-Que je change d’avis ? Sur toi ?
Il était étonné de cet aveu et après réflexion, c’était compréhensible. Étant en mal être, généralement on a du mal à faire confiance aux autres et en soit.
-Cela n’aurait rien changé. Cela ne change rien. Oui je suis surpris et quelque peu décontenancé. Mais je ne ferai pas marche arrière pour ça. Tu as ton vécu. Et je ne te blâme pas pour celui ci. Je n’ai pas à émettre de jugement.
Il la repositionna face à lui avec tendresse.
-Je veux être avec toi, je veux apprendre à te connaître. J’espère donc que tu ne te fermeras pas à moi. Parce que je suis loin d’avoir confiance en moi aujourd’hui malgré ce que je peux paraître. Tu es la première femme qui me plaît autant depuis Célenne. Et ce n’est pas rien. Je ne souhaite pas te mettre la pression en te disant ça, je sais que nous sommes au tout début d’une relation. En tout cas, j’en ai l’impression.
Et j’ai besoin d’une communication. Si tu te fermes, je ne sais comment je réagirai.
Je suis prêt à avancer pas à pas à tes côtés. Moi aussi j’ai des peurs. Mais je pense que cela vaut la peine de les dépasser pour nous
Il n’imaginait pas se confier autant ce soir ! Il avait enchainé et cela faisait du bien de parler à coeur ouvert.
Il l’écouta et prit note qu’elle avait tendance à se renfermer sur elle même dans les moments difficiles. Il avait du mal avec ce comportement, vu qu’il avait besoin de savoir où en était les personnes qui lui étaient chères. Mais il le comprenait aussi pour avoir fait de même pendant les premiers mois de son deuil.
-Que je change d’avis ? Sur toi ?
Il était étonné de cet aveu et après réflexion, c’était compréhensible. Étant en mal être, généralement on a du mal à faire confiance aux autres et en soit.
-Cela n’aurait rien changé. Cela ne change rien. Oui je suis surpris et quelque peu décontenancé. Mais je ne ferai pas marche arrière pour ça. Tu as ton vécu. Et je ne te blâme pas pour celui ci. Je n’ai pas à émettre de jugement.
Il la repositionna face à lui avec tendresse.
-Je veux être avec toi, je veux apprendre à te connaître. J’espère donc que tu ne te fermeras pas à moi. Parce que je suis loin d’avoir confiance en moi aujourd’hui malgré ce que je peux paraître. Tu es la première femme qui me plaît autant depuis Célenne. Et ce n’est pas rien. Je ne souhaite pas te mettre la pression en te disant ça, je sais que nous sommes au tout début d’une relation. En tout cas, j’en ai l’impression.
Et j’ai besoin d’une communication. Si tu te fermes, je ne sais comment je réagirai.
Je suis prêt à avancer pas à pas à tes côtés. Moi aussi j’ai des peurs. Mais je pense que cela vaut la peine de les dépasser pour nous
Il n’imaginait pas se confier autant ce soir ! Il avait enchainé et cela faisait du bien de parler à coeur ouvert.
Tel le Phoenix, je renais, encore.
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Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Mar 5 Oct 2021 - 20:54
N’importe quel psychomage qui aurait pu suivre Juliet en thérapie n’aurait pas eut grand mal à analyser la jeune femme. Une enfance traumatique avait engendré une jeune femme qui manquait parfois de confiance et qui avait tendance à se replier sur elle même quand les difficultés fondaient sur elle. Si elle s’écoutait, elle se roulerait en boule dans un coin et elle enverrait des coups de pied à tous ceux qui essayaient de s’approcher. Et elle ferait ça jusqu’à ce que ça aille mieux.
Elle hoche doucement la tête alors qu’Elio lui demande si c’était sur elle qu’elle craignait qu’il change d’avis. Bien sûr. En réalité, cette crainte concernait tout son entourage. Elle avait déjà eut du mal à passer de l’éternelle femme-enfant incroyablement raisonnable à l’étudiante qui profitait de la vie… Elle n’avait pas vraiment envie de devenir la pauvre fille qui était tombée enceinte par un stupide manque d’attention et qui n’avait pas été capable de mener sa grossesse à son terme pour une raison qu’elle se devait d’ignorer… Mais pour Elio, c’était plus profond que ça. Leur relation était bancale, instable et pourtant elle tenait infiniment à lui. Elle ne savait pas ce qu’elle risquait à lui avouer tout ce qu’elle avait traversé. Elle craignait tout simplement qu’il ne lui tourne le dos.
- Ce.. n’était pas une évidence. Pour moi. J’avais peur que ça t’effraie ou que ça te dérange… ou que sais-je. J’avais peur que tu changes d’avis, que tu te dises que notre relation c’était pas une bonne idée finalement… que tu fasses demi tour alors que pour la premiere fois depuis des semaines je me sentais un peu mieux et ...
Choses qu’elle s’était dite mille fois elle-même, d’ailleurs. Pourtant elle en arrivait toujours à la même conclusion. Si le Cooper ne sortait pas de son esprit, c’est qu’il y avait sûrement une raison. Elle s’était attachée à lui bien plus que ce qui était prévu, que ce qui était convenu. Et les mots du Cooper, alors qu’il se place face à elle et plonge son regard bienveillant dans les yeux de pluie de la cadette Blackthorn, ces mots la rassurent avec délicatesse.
- Je vais essayer.
Ses mains encore tremblantes se saisissent des mains d’Elio comme pour sceller cette promesse.
- Je n’ai pas l’habitude. Je n’ai jamais vraiment fonctionné comme ça. Enfaite je n’ai jamais vraiment eut de relation comme ça et … c’est étrange pour moi de te dire des choses aussi intimes alors que je ne te connais pas assez pour pouvoir anticiper tes réactions. Ça me fait peur parce que je tiens vraiment à toi. Et que je n’ai pas envie que tu partes.
Elle hoche doucement la tête alors qu’Elio lui demande si c’était sur elle qu’elle craignait qu’il change d’avis. Bien sûr. En réalité, cette crainte concernait tout son entourage. Elle avait déjà eut du mal à passer de l’éternelle femme-enfant incroyablement raisonnable à l’étudiante qui profitait de la vie… Elle n’avait pas vraiment envie de devenir la pauvre fille qui était tombée enceinte par un stupide manque d’attention et qui n’avait pas été capable de mener sa grossesse à son terme pour une raison qu’elle se devait d’ignorer… Mais pour Elio, c’était plus profond que ça. Leur relation était bancale, instable et pourtant elle tenait infiniment à lui. Elle ne savait pas ce qu’elle risquait à lui avouer tout ce qu’elle avait traversé. Elle craignait tout simplement qu’il ne lui tourne le dos.
- Ce.. n’était pas une évidence. Pour moi. J’avais peur que ça t’effraie ou que ça te dérange… ou que sais-je. J’avais peur que tu changes d’avis, que tu te dises que notre relation c’était pas une bonne idée finalement… que tu fasses demi tour alors que pour la premiere fois depuis des semaines je me sentais un peu mieux et ...
Choses qu’elle s’était dite mille fois elle-même, d’ailleurs. Pourtant elle en arrivait toujours à la même conclusion. Si le Cooper ne sortait pas de son esprit, c’est qu’il y avait sûrement une raison. Elle s’était attachée à lui bien plus que ce qui était prévu, que ce qui était convenu. Et les mots du Cooper, alors qu’il se place face à elle et plonge son regard bienveillant dans les yeux de pluie de la cadette Blackthorn, ces mots la rassurent avec délicatesse.
- Je vais essayer.
Ses mains encore tremblantes se saisissent des mains d’Elio comme pour sceller cette promesse.
- Je n’ai pas l’habitude. Je n’ai jamais vraiment fonctionné comme ça. Enfaite je n’ai jamais vraiment eut de relation comme ça et … c’est étrange pour moi de te dire des choses aussi intimes alors que je ne te connais pas assez pour pouvoir anticiper tes réactions. Ça me fait peur parce que je tiens vraiment à toi. Et que je n’ai pas envie que tu partes.
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Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Jeu 7 Oct 2021 - 10:13
Elio avait de l'expérience en vie de couple. Il savait que le début était formidable, magique, excitant, car tout nouveau. Puis la découverte laissait place à une complicité, une intimité. Sauf qu'une relation se forgeait avec la confiance. Et ils avaient tous deux du chemin à faire la dessus. Il avait confiance en Juliet, même s'il la connaissait depuis peu. Mais pouvait il avoir confiance en leur relation ? Il avait envie de le croire. Et l'ingrédient principale à une bonne relation est une bonne communication. Il n'en démordrait pas. Il lui avait fait passé le message, il espérait qu'elle l'avait réellement entendu.
Cela dit ils partaient sur de bonnes bases puisqu'elle ne lui avait pas caché plus longtemps son traumatisme.
-Je suis toujours là tu vois. Je n'ai pas l'intention de partir, je tiens trop à toi.
Elle lui avait fait part de ses craintes. Et cela se comprenait. Elle avait un passif sentimental plutôt chargé et vu ce qu'il s'était passé avec son ex fiancé, il comprenait qu'elle ait peur de s'investir trop vite, de se confier.
-Donc tu peux me parler. Est ce qu'il y a autre chose que je devrai savoir ?
C'était l'heure des moments de vérités alors autant continuer sur ce chemin. Et pour l'aider il orienta la discussion de nouveau sur sa grossesse.
-Par exemple, est ce que je connais le père ? Est ce qu'il est au courant ?
Au moins il aurait toutes les infos. On sait jamais, si un jour il devait se retrouver face à lui...
Cela dit ils partaient sur de bonnes bases puisqu'elle ne lui avait pas caché plus longtemps son traumatisme.
-Je suis toujours là tu vois. Je n'ai pas l'intention de partir, je tiens trop à toi.
Elle lui avait fait part de ses craintes. Et cela se comprenait. Elle avait un passif sentimental plutôt chargé et vu ce qu'il s'était passé avec son ex fiancé, il comprenait qu'elle ait peur de s'investir trop vite, de se confier.
-Donc tu peux me parler. Est ce qu'il y a autre chose que je devrai savoir ?
C'était l'heure des moments de vérités alors autant continuer sur ce chemin. Et pour l'aider il orienta la discussion de nouveau sur sa grossesse.
-Par exemple, est ce que je connais le père ? Est ce qu'il est au courant ?
Au moins il aurait toutes les infos. On sait jamais, si un jour il devait se retrouver face à lui...
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Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Jeu 7 Oct 2021 - 23:24
C’était étrange. Cette façon d’exiger une totale transparence, une totale sincérité. Juliet n’était pourtant pas une menteuse. Tout au pire, parfois dissimulatrice. Elle avait été élevée ainsi. Plus on cachait ses faiblesse, plus fort on paraissait. Seulement Juliet n’était pas vraiment du genre femme forte. Elle avait plutôt tendance à se laisser submerger par ses émotions comme cet été.
Pourtant, elle hoche la tête. Elle ne sait pas si elle va y arriver mais elle a vraiment envie d’essayer. Parce qu’Elio lui plaît. Parce qu’Elio la rassure, lui fait du bien. D’eux deux, c’est peut être elle la plus abîmée par la vie. La présence du Cooper l’apaise et elle serait prête à beaucoup de choses pour le garder dans sa vie.
Elle pose sa tête sur l’épaule du sorcier qui la rassure. Il est bien plus doué qu’elle avec les paroles. Quelques mots et là voilà rassurée. Malgré ses déboires, malgré ses imperfections chronique, il est toujours là. Il ne bougera pas. Et le cœur de Juliet se sent un peu plus léger quand elle répond :
- Merci…
En glissant sa main dans la sienne. Mais comme si ce n’était pas assez difficile, le Cooper en vient à poser la question qui fâche. Il est intelligent, le Cooper. Et la blonde se sent mise au pied du mur. Elle sait qu’il a sûrement raison sur la sincérité et il lui a promis qu’il resterait auprès d’elle quoi qu’il arrivait. Pourtant l’insidieux doute se manifeste. Elle avait en très peu de temps eut une vie sexuelle assez remplie. Pas tant que ça comparés à d’autres mais assez pour ne pas savoir vraiment qui était le père. Et c’était embarrassant …
- Jolan Wauters ou Octave Muller.
Elle ignorait s’il les connaissait ou pas mais là au moins ne pouvait on pas lui reprocher de manquer de sincérité. Elle serre les dents avant de dévoiler l’es identité des deux hommes avec qui elle n’est pas très fière d’avoir couché, même si c’était pour différentes raisons.
- La date de conception est toujours assez approximative et je n’ai pas pu faire de test de paternité. Je l’ai perdu trop tôt.
Elle esquisse un sourire triste que le Cooper ne peut pas voir compte tenu du fait que le visage de la blonde reste posée sur son épaule.
- Tu ne veux toujours pas partir, t’es sûr ?
Pourtant, elle hoche la tête. Elle ne sait pas si elle va y arriver mais elle a vraiment envie d’essayer. Parce qu’Elio lui plaît. Parce qu’Elio la rassure, lui fait du bien. D’eux deux, c’est peut être elle la plus abîmée par la vie. La présence du Cooper l’apaise et elle serait prête à beaucoup de choses pour le garder dans sa vie.
Elle pose sa tête sur l’épaule du sorcier qui la rassure. Il est bien plus doué qu’elle avec les paroles. Quelques mots et là voilà rassurée. Malgré ses déboires, malgré ses imperfections chronique, il est toujours là. Il ne bougera pas. Et le cœur de Juliet se sent un peu plus léger quand elle répond :
- Merci…
En glissant sa main dans la sienne. Mais comme si ce n’était pas assez difficile, le Cooper en vient à poser la question qui fâche. Il est intelligent, le Cooper. Et la blonde se sent mise au pied du mur. Elle sait qu’il a sûrement raison sur la sincérité et il lui a promis qu’il resterait auprès d’elle quoi qu’il arrivait. Pourtant l’insidieux doute se manifeste. Elle avait en très peu de temps eut une vie sexuelle assez remplie. Pas tant que ça comparés à d’autres mais assez pour ne pas savoir vraiment qui était le père. Et c’était embarrassant …
- Jolan Wauters ou Octave Muller.
Elle ignorait s’il les connaissait ou pas mais là au moins ne pouvait on pas lui reprocher de manquer de sincérité. Elle serre les dents avant de dévoiler l’es identité des deux hommes avec qui elle n’est pas très fière d’avoir couché, même si c’était pour différentes raisons.
- La date de conception est toujours assez approximative et je n’ai pas pu faire de test de paternité. Je l’ai perdu trop tôt.
Elle esquisse un sourire triste que le Cooper ne peut pas voir compte tenu du fait que le visage de la blonde reste posée sur son épaule.
- Tu ne veux toujours pas partir, t’es sûr ?
- Elio CooperMODO - Dr. Mc Dreamy
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Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Mar 12 Oct 2021 - 21:01
Outch. Est ce qu'il avait bien fait de poser cette question ? Il n'en savait trop rien maintenant. Au moins il avait une question en moins dans sa tête. Sauf qu'il ne s'était pas attendu encore une fois à cette révélation. Lorsque l'on demande qui est le père, on s'attend à un nom...Pas deux.
Il n'avait, décidément, pas finit d'être surpris par Juliet !
Alors le Muller, il ne le connaissait pas. Il savait juste que c'était un sang pur, ayant déjà entendu ce nom de famille.
Par contre, Jolan c'était tout autre chose ! Il le connaissait plutôt bien pour avoir travaillé avec lui à la Moufette. Il savait que c'était un dragueur. Fallait le voir avec certaines clientes...
Cela lui fit tout drôle de savoir que Juliet avait succombé à ses charmes. Il avait de l'estime pour le Wauters, ça n'est pas la question. Il était juste...jeune et insouciant. Rien à voir avec Elio. Non pas qu'il se considérait comme un vieux ! Il fallait qu'il s'y fasse vu qu'il avait sept ans de différence avec Juliet. Elle côtoyait des personnes de son âge, logique.
Et il n'y avait pas que l'âge qui différenciait les deux hommes : physiquement ils ne se ressemblaient pas du tout !
Il se demanda alors à quoi ressemblait le Muller...
La jeune femme le fit sortir de ses profondes réflexions. Elle attendait certainement une réaction, un commentaire de sa part.
-oui, je suis sûr.
Encore une fois son passé lui appartenait. Il était satisfait qu'elle arrive à se confier à lui et il n'allait clairement pas la rejeter parce qu'elle avait eu des relations sexuelles. Il aurait pu la juger sur son irresponsabilité quant à la contraception, mais qu'en savait il en vrai ? Il n'avait pas toutes les cartes en main alors il s'abstenait de la juger.
Il avait vécu, lui aussi, avant leur rencontre.
Il ne savait pas vraiment s'il devait mentionner le fait qu'il connaissait Jolan. Pour le moment, il n'était pas prévu qu'il le recroise puisqu'il avait quitté son boulot. Et cela risquait d'accentuer la position inconfortable de Juliet.
-J'arrête de faire mon inquisiteur. Tu sais maintenant que je suis à ton écoute.
Que ce soit pour maintenant ou plus tard d'ailleurs. Avec cette discussion, le temps était passé rapidement. Trop tard pour aller au restaurant.
-Est ce que tu veux que je commande quelque chose à manger ? Ou sinon je peux aller voir ce qu'il y a d'ouvert.
Peut être avait elle besoin de se retrouver seule un moment car il avait cru comprendre que c'était l'un de ses facettes. Et si elle avait besoin de ce moment, il le lui donnerait, bien qu'il préférait rester à ses côtés.
Il ne savait pas trop s'il devait continuer ou non la discussion. Il laissait l'opportunité à Juliet de passer à autre chose mais si elle souhaitait continuer, il serait capable de discuter avec elle toute la nuit.
Il n'avait, décidément, pas finit d'être surpris par Juliet !
Alors le Muller, il ne le connaissait pas. Il savait juste que c'était un sang pur, ayant déjà entendu ce nom de famille.
Par contre, Jolan c'était tout autre chose ! Il le connaissait plutôt bien pour avoir travaillé avec lui à la Moufette. Il savait que c'était un dragueur. Fallait le voir avec certaines clientes...
Cela lui fit tout drôle de savoir que Juliet avait succombé à ses charmes. Il avait de l'estime pour le Wauters, ça n'est pas la question. Il était juste...jeune et insouciant. Rien à voir avec Elio. Non pas qu'il se considérait comme un vieux ! Il fallait qu'il s'y fasse vu qu'il avait sept ans de différence avec Juliet. Elle côtoyait des personnes de son âge, logique.
Et il n'y avait pas que l'âge qui différenciait les deux hommes : physiquement ils ne se ressemblaient pas du tout !
Il se demanda alors à quoi ressemblait le Muller...
La jeune femme le fit sortir de ses profondes réflexions. Elle attendait certainement une réaction, un commentaire de sa part.
-oui, je suis sûr.
Encore une fois son passé lui appartenait. Il était satisfait qu'elle arrive à se confier à lui et il n'allait clairement pas la rejeter parce qu'elle avait eu des relations sexuelles. Il aurait pu la juger sur son irresponsabilité quant à la contraception, mais qu'en savait il en vrai ? Il n'avait pas toutes les cartes en main alors il s'abstenait de la juger.
Il avait vécu, lui aussi, avant leur rencontre.
Il ne savait pas vraiment s'il devait mentionner le fait qu'il connaissait Jolan. Pour le moment, il n'était pas prévu qu'il le recroise puisqu'il avait quitté son boulot. Et cela risquait d'accentuer la position inconfortable de Juliet.
-J'arrête de faire mon inquisiteur. Tu sais maintenant que je suis à ton écoute.
Que ce soit pour maintenant ou plus tard d'ailleurs. Avec cette discussion, le temps était passé rapidement. Trop tard pour aller au restaurant.
-Est ce que tu veux que je commande quelque chose à manger ? Ou sinon je peux aller voir ce qu'il y a d'ouvert.
Peut être avait elle besoin de se retrouver seule un moment car il avait cru comprendre que c'était l'un de ses facettes. Et si elle avait besoin de ce moment, il le lui donnerait, bien qu'il préférait rester à ses côtés.
Il ne savait pas trop s'il devait continuer ou non la discussion. Il laissait l'opportunité à Juliet de passer à autre chose mais si elle souhaitait continuer, il serait capable de discuter avec elle toute la nuit.
Tel le Phoenix, je renais, encore.
- Spoiler:
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1975
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4288
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Un week end à deux en Espagne (pv Juliet)(terminé)
Mer 13 Oct 2021 - 20:29
Par Merlin, comme le temps peu être long quand on attend une réponse et qu’on a besoin d’être rassurée. Elle prend sur elle pour ne pas relever le visage vers le Cooper alors que sa joue touche le coton qui couvre l’épaule d’Elio. Les pensées défilent peut être dans l’esprit du sorcier, mais dans celui de la blonde une inquiétude tourne en boucle comme un vieux disque rayé. Elle s’attend à tout instant qu’il se lève et décrête que finalement, c’était trop pour elle. Qu’il soit déçu. Qu’il ne veuille plus d’elle.
Et quand enfin les mots se frayent pour la rassurer sobrement, la jeune femme sans comme un énorme poids quitter son coeur et s’envoler loin. Elle soupire discrètement, reprenant ensuite une profonde respiration, soulagée de savoir qu’Elio n’a pas l’intention d’aller ou que ce soit. Sa main vient doucement se loger sur la cuisse du Cooper, comme un remerciement tacite.
La douce Blackthorn relève ses yeux de pluie vers le regard du sorcier. Un léger sourire triste s’affiche sur ses lèvres pâles. Elle les avance doucement pour échanger avec Elio un baiser tendre mais fébrile. Elle se recule et hoche la tête alors qu’il lui dit cesser ses questions et être à son écoute. Elle hésite à lui raconter ses craintes de mariage si Octave avait été le père, ses craintes quant à la lycantropie de Jolan… Mais elle ne peut pas trahir le secret de son ami amérindien et puis de toute façon… ces craintes n’avaient plus lieu d’être depuis que son ventre était vide de toute vie.
- Merci d’avoir … compris.
« Et de ne pas être parti » pense-t-elle en son fort intérieur. Elle jete un oeil à la pendule magique qui trône sur un mur de la chambre, elle aussi. Le futur médicomage lui propose de commander ou d’aller voir ce qu’il y a d’ouvert mais Juliet n’a vraiment pas envie de rester seule dans cette chambre. Elle n’a pas envie que le Cooper la quitte, même quelques minutes, même pour ramener de quoi calmer ce ventre qui crie famine.
- Commander c’est une bonne idée, et puis on peut manger devant la télé ?
Belle découverte pour la sang-pure provenant d’une famille traditionaliste telle que la sienne. Ces images, ces histoires… Elle trouve ça assez géniale. Et elle n’a qu’une envie c’est de se glisser sous les couettes avec Elio et d’y rester jusqu’à la fin du monde.
Et quand enfin les mots se frayent pour la rassurer sobrement, la jeune femme sans comme un énorme poids quitter son coeur et s’envoler loin. Elle soupire discrètement, reprenant ensuite une profonde respiration, soulagée de savoir qu’Elio n’a pas l’intention d’aller ou que ce soit. Sa main vient doucement se loger sur la cuisse du Cooper, comme un remerciement tacite.
La douce Blackthorn relève ses yeux de pluie vers le regard du sorcier. Un léger sourire triste s’affiche sur ses lèvres pâles. Elle les avance doucement pour échanger avec Elio un baiser tendre mais fébrile. Elle se recule et hoche la tête alors qu’il lui dit cesser ses questions et être à son écoute. Elle hésite à lui raconter ses craintes de mariage si Octave avait été le père, ses craintes quant à la lycantropie de Jolan… Mais elle ne peut pas trahir le secret de son ami amérindien et puis de toute façon… ces craintes n’avaient plus lieu d’être depuis que son ventre était vide de toute vie.
- Merci d’avoir … compris.
« Et de ne pas être parti » pense-t-elle en son fort intérieur. Elle jete un oeil à la pendule magique qui trône sur un mur de la chambre, elle aussi. Le futur médicomage lui propose de commander ou d’aller voir ce qu’il y a d’ouvert mais Juliet n’a vraiment pas envie de rester seule dans cette chambre. Elle n’a pas envie que le Cooper la quitte, même quelques minutes, même pour ramener de quoi calmer ce ventre qui crie famine.
- Commander c’est une bonne idée, et puis on peut manger devant la télé ?
Belle découverte pour la sang-pure provenant d’une famille traditionaliste telle que la sienne. Ces images, ces histoires… Elle trouve ça assez géniale. Et elle n’a qu’une envie c’est de se glisser sous les couettes avec Elio et d’y rester jusqu’à la fin du monde.
Merci pour ce beau Rp
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