- Joeïa YoonMODO - Modératrice
- » parchemins postés : 640
» miroir du riséd : hwang yeji
» crédits : bidi (ava)
» multinick : maximus / arty / keir
» âge : vingt-quatre ans
» situation : célibataire
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» profession : assistante du professeur d'arts scéniques / sirène au Styx
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 5590
Inventaire Sorcier
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Catch it if you can (ft. Vanda)
Lun 27 Déc 2021 - 22:38
Catch it if you can ft. @Vanda Héderváry | 05.01.22Ta promotion en tant que capitaine a provoqué un tournant dans les matchs de Quidditch des Grymm. Du moins, c’est ce que tu aimes à croire. Tu t’es bien trop longtemps contenté de regarder les autres faire, tout en sachant que tu pourrais réaliser bien mieux qu’eux. Mais cette année est la tienne, tu en es intimement persuadé. Devenu capitaine de l’équipe depuis septembre 2021, tu te montres déjà intransigeant lors des entraînements car tu sais - et eux aussi - qu’il n’y a que comme ça que l’on peut gagner. En se donnant à fond, en travaillant et en respectant les bases du jeu. Tu es bien loin d’avoir la même tactique que le mariole qui gère les Summerbee, avec ses shorts ridiculement petits et ses abdos toujours à l’air, même par grand froid. Tu sais que les autres ne t’aiment pas, mais tant que tu obtiens leur respect et leur écoute, tu n’en demandes pas plus. À vrai dire, être aimé des autres est le cadet de tes soucis. Tu trouves même que c’est une perte de temps. Ta seule inquiétude est de gérer une équipe de plaisantins qui ne pensent qu’à s’amuser. Heureusement, tu peux compter sur Circe, qui a un peu plus de plomb dans la cervelle que les autres - sûrement dû à son sang pur. Tu ne vois pas d’autres explications.
Parmi les membres de l’équipe avec qui le courant passe difficilement, on appelle à la barre le grand dadet au sourire idiot qui croit que le terrain est une parade constante. Nommons-le Miguel. Tu ne le supportes pas mais il faut bien admettre qu’il est un très bon joueur. Plusieurs fois pressentis pour être capitaine de l’équipe, il a toujours refusé. Qu’est-ce que tu disais, un idiot… Et parmi les autres abrutis doués avec un balai qui constituent ton équipe, il y a Vanda. Une sang-mêlée. Toujours que des sang-mêlés, ça en devient agaçant. Mais tu essayes réellement de repousser ces pensées systématiques qui ne sont pas bonnes pour la cohésion de votre équipe car tu sais que sans elle, vous courrez à votre perte. Tout dépend de toi, de ton caractère de cochon. Et Vanda, c’est une joueuse à mater. Elle a son petit caractère, elle aussi, mais tu ne comptes pas la laisser te filer entre les doigts. Elle a besoin d’un bon tour de vis et par chance, tu es là pour ça ! C’est ton rôle. La tâche que tu t’es fixée aujourd’hui.
Tu l’attends au milieu du terrain, ton balai à la main fermement tenu par le manche. Elle doit comprendre que tu n’es pas là pour plaisanter mais la connaissant - au moins un peu - tu sais qu’elle va tout faire pour saper ton autorité. Tu ne la laisseras pas faire, quitte à ce que le sol prenne feu sous le joug de votre affrontement.
« T’es-tu correctement échauffée, Vanda ? Ou dois-je te faire faire quelques tours de terrain pour commencer ? »
- InvitéInvité
Re: Catch it if you can (ft. Vanda)
Mar 22 Fév 2022 - 16:04
Ah, le quidditch. Sentir le vide sous ses pieds, le danger de la chute comme un risque de tous les instants. Filer comme une flèche à travers le terrain, le vent dans les cheveux. Eviter les cognards fusant de toutes parts dans une chorégraphie qui donnait aux joueurs des airs de danseurs. Et puis aussi s'adonner au genre d'acrobaties m'as-tu-vu qui n'apportaient strictement rien au jeu mais que les attrapeurs comme elle affectionnaient particulièrement. Au fil des années, ce simple hobby avait pris une place de plus en plus importante dans la vie de Vanda à mesure que son rêve de retourner à sa carrière d'escrimeuse semblait se volatiliser. Ça restait néanmoins, à ses yeux du moins, un passe-temps et non une vocation comme ça pouvait l'être pour Esther ou Miguel.
La rencontre avec l'équipe des Wright approchait à grands pas. Fidèle à elle-même, Vanda semblait ne pas s'en soucier. Leurs deux derniers matchs s'étaient déroulés à merveille, et à chaque fois sa main s'était refermée sur le vif d'or, garantissant à son équipe une indiscutable victoire. Elle n'en attendait pas moins de leur prochain affrontement et il n'y avait pour elle pas lieu de s'inquiéter ou de changer quoique ce soit à sa routine. Malheureusement, leur nouveau capitaine d'équipe ne l'entendait pas de la même oreille.
Vanda se considérait généralement comme une personne sociable. Elle entretenait de bonnes relations avec la majorité de ses coéquipiers. Le duo déjanté Pajares-Alvares était aussi épuisant que drôle. Circe était toujours un véritable plaisir pour les yeux même dans son uniforme pourtant peu flatteur, et leur petit jeu de séduction rendait toujours les entraînements plus supportables. Et puis il y avait Octave. L'ennuyeux, le trop sérieux Octave Muller, digne représentant du monde très conservateur des sang-purs britanniques. Entre eux, ça n'avait jamais été l'amour fou, et ce depuis le premier regard. En plus de son idéologie d'un autre âge qui le rendait déjà complètement inintéressant à ses yeux (à part pour s'en moquer), il ne semblait savoir tenir ses troupes autrement qu'en retirant tout amusement du sport et en imposant une discipline de fer à tous ses équipiers. Sans doute pensait-il sincèrement que c'était l'unique moyen d'obtenir des résultats. Malheureusement, c'était aussi le genre de méthode qui fonctionnait très mal avec Vanda et qui titillait encore davantage son esprit de contradiction.
Il l'attendait, les bras croisés comme un parent mécontent, aussi charmant et engageant qu'un poteau électrique. Vanda quant à elle arriva pile à l'heure, sans presser pour autant le pas en le voyant planté là à quelques mètres d'elle. Inutile de faire du zèle, la cause n'en valait pas la peine. Et s'il pensait réussir un jour à la dresser, il se mettait le doigt dans l'oeil. Arrivée à son niveau, Vanda décida de donner le ton en le saluant à sa manière. Toujours moqueuse, elle s'inclina bien bas en une parodie de révérence. Cela ne semblait pas beaucoup amuser sa majesté Muller qui affichait toujours la même mine sérieuse. Vanda n'arrivait pas à se souvenir si elle l'avait déjà vu sourire. Probablement pas en sa présence. Peut-être que sa mâchoire était cassée ? « Ne souris pas trop surtout, tu risques d'éblouir quelqu'un. » Sur ces mots, Vanda lui offrit son plus beau sourire. Pour lui fournir un exemple ou bien lui montrer qu'on ne mourrait pas d'un sourire, elle ne savait pas trop. Ses yeux demeurés glacés ôtaient toutefois toute sincérité à son sourire étincelant. Les faux semblants étaient de toute façon inutiles entre eux. Chacun savait le peu de sympathie que lui inspirait l'autre. Ils ne s'en étaient jamais caché et elle voyait mal l'intérêt de faire un effort, même si l'un était maintenant le capitaine de d'autre.
D'ailleurs, Vanda appréciait moyennement le petit ton condescendant qu'il prenait avec elle, comme s'il s'adressait à un enfant qui n'avait pas bien fait ses devoirs. Contrairement aux idées reçues, Vanda ne passait pas toutes ses journées à se tourner les pouces (pas tout le temps en tout cas). Elle se connaissait et savait sur quoi elle devait travailler et comment. Surtout, elle n'avait certainement pas besoin d'un petit chef se prenant un peu trop au sérieux pour le lui apprendre. Encore moins quand les résultats étaient déjà là et montraient clairement qu'elle avait l'affaire bien en main. Il semblait oublier bien vite que c'était notamment grâce à elle qu'ils avaient gagné les deux derniers matchs. Sa question n'appelant pas de réponse, Vanda resta silencieuse. La colère monta en elle, intense mais brève, et surtout invisible. Elle le regarda un moment sans sourciller et sans dire un mot, la tête inclinée en un mouvement de contemplation. Elle examina ce visage de parfait petit sang-pur et se dit qu'il gagnerait à être arrangé. Lui casser le nez aurait été cathartique. Vanda ne rechignait jamais à la violence, mais il faudrait plus de provocation pour que ses actions dépassent sa pensée. Quelques instants plus tard, la colère était redescendue aussi vite qu'elle était apparue, remplacée par le désir irrépressible d'embêter son prochain.
Son sourire s'agrandit et, appuyée sur le manche de son balai avec une nonchalance insolente, elle approcha un peu plus son visage de celui d'Octave. Sa voix demeurait basse et calme. « Et si on s'y mettait vraiment au lieu de perdre notre temps, capitaine ? » En un éclair, elle enfourchait son balai et, d'un coup de pied léger mais ferme, elle quittait le sol et s'envolait sans l'attendre. Son rire retentit, déformé par les bruit du vent qui battait à ses oreilles tandis que sa silhouette fendait l'air. Quelques instants plus tard, elle se trouvait déjà à l'autre bout du terrain, lui jetant un clin d'oeil qu'il ne verrait probablement pas à cette distance. S'il voulait la sermonner, il lui faudrait la suivre. Vanda avait momentanément repris la main dans cette petite lutte de pouvoir. Restait à savoir qui arriverait finalement à imposer son rythme à l'autre.
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Re: Catch it if you can (ft. Vanda)
Dim 27 Fév 2022 - 18:06
Catch it if you can ft. @Vanda Héderváry | 05.01.22Manager une telle équipe demande autant de folie que de cran et tu ne manques d’aucun des deux. Étrangement, Vanda semble s’être mis en tête qu’elle est originale en te prenant la tienne, mais il suffit de regarder votre équipe pour comprendre que sa tactique, en plus d’être pitoyable, n’a absolument rien d’extraordinaire. Jouer le trublion et l’anarchiste est bien trop prévisible de sa part et tu serais bien plus surpris si elle décidait de t’accorder attention et respect. Bien sûr, tu n’es pas un grand optimiste de la nature humaine et tu doutes qu’elle ait assez de jugeote pour adapter son comportement à la situation. Ce n’est qu’une femme, après tout. Sang-mêlée, de surcroît. Lui demander d’attraper une petite balle dorée volante est le maximum qu’on puisse exiger d’elle et tant mieux, car tu ne comptes pas parler d’autre chose que du Quidditch. Les problèmes des joueurs en dehors du terrain, tu n’en as que faire. Contrairement à d’autres capitaines, tu ne prônes pas la tendresse et la bienveillance car vous n’êtes pas dans un monde de bisounours. Pour gagner, il faut se donner à fond et n’avoir aucune pitié pour ses adversaires - dans la limite des règles imposées par le sport. Et en fin de compte, tu sais qu’ils en ont conscience car c’est ce qui vous a fait gagner vos deux derniers matchs, et vous fera gagner les suivants. Ils peuvent se rebeller tant qu’ils le souhaitent, les résultats sont la preuve flagrante de la bonne marche de leur capitaine.
Alors les petits sourires de Vanda et ses réflexions dignes d’une enfant de huit ans ne font que couler sur ta peau sans même l’écorcher d’un millimètre. Tu restes de marbre. Elle n’est pas la première à te détester et ne sera sûrement pas la dernière. Qu’elle t’aime ou non n’a aucune espèce d’importance à tes yeux. Mais sa volonté de défier l’autorité, elle, doit changer. On n’obtient pas de résultats en faisant le mariole sur le terrain. Personne ne va lui céder la priorité une fois sur son balai. Ses adversaires lui souhaiteront de tomber ou de se faire casser le bras par un cognard, si tant est que cela leur permet de gagner la coupe à la fin de l’année. Pour certains dans cette équipe, tout comme dans les autres d’ailleurs, ce “jeu” n’en est pas vraiment un et les résultats dessinent leur futur. Il en est ainsi pour Ester, notamment. Tu ne l’apprécies pas particulièrement mais elle a au moins le mérite de ne pas plaisanter lorsqu’il s’agit de vrai match. Pas comme l’enfant qui se trouve devant toi et qui mériterait deux paires de claques, histoire de lui faire ravaler son insolence.
« Allons-y. » Tu n’accordes même pas d’attention à sa moquerie. Elle ne te fait ni chaud ni froid et il faut être stupide pour penser le contraire. Sa façon de se comporter est minime face à ce qu’on a pu te faire ou te dire par le passé. Elle n’est qu’un pétale dans un océan d’épines. Tu enfourches ton balai à ton tour et d’un coup de talon bien pensé, t’élèves dans les airs à sa suite. Tu ralentis ta course presque instantanément pour observer la qualité du vol de Vanda. Médiocre, mais passable. Puisqu’évidemment, elle fait n’importe quoi et n’y réfléchit pas. Tu prends un peu de hauteur jusqu’à te retrouver à la sienne, mais à l’autre bout du stade. Tu tends le bras et ouvres ensuite ta main qui contient le vif d’or, encore endormi. Tu le tiens entre ton index et ton pouce, pointé dans la direction de la joueuse.
« Viens me le prendre ! »
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