- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 923
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
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Un concert de reproches [Eliott King]
Mar 22 Mar 2022 - 12:16
Des éclats de voix. Beaucoup trop d’éclats de voix, un brouhaha insupportable alors que je marche dans les couloirs de l’université, ce n’est pas ce que j’appelle un bruit normal, comme si une fanfare s’était installé dans une salle de cours pour remplacer les cours magistraux que devaient y dispenser les professeurs de notre université. Et cela m’intrigue. Des étudiants auraient-ils eu l’outrecuidance d’oublier la salle de musique, qui est insonorisée, pour faire leurs répétitions ? Serait-ce une assemblée générale de l’AECES qui est en train de mal tourner ? Ou pire, peut-être qu’un groupe d’étudiants a désigné de jouer avec un dragon dans les salles de cours ou même des wright ont peut-être décidé de faire un duel illégal avec du public pour les galvaniser. Qu’importe la raison de tout ce vacarme, il m’insupporte, et je sors machinalement ma baguette, bien que je ne l’utilise jamais ou presque pendant les cours, les châtiments corporels étant proscrits, pour me diriger vers la salle où j’entends tout ce remue-ménage. C’est une vraie foire. A bien y réfléchir, il s’agit de la salle de cours des sortilèges et enchantements. Les professeurs de cette matière n’ont jamais été des exemples de l’autorité professorale, mais tout de même, à ce point ? Je rentre dans la salle de cours, le regard noir et sévère, dans cette robe crayon noire que j’aime tout particulièrement, montée sur des escarpins vertigineux, et je peux apercevoir une horde d’étudiants en pagaille, plus de la moitié sont debout en train de parler à voix haute – ou plutôt de gueuler comme des putois qu’ils sont, ils seraient d’ailleurs bien plus calmes sous cette forme, mais encore une fois la métamorphose des étudiants est interdite – tandis que l’autre semble n’en avoir rien à faire du lieu où ils se trouvent. J’allais lancer un sortilège de mutisme généralisé, bien que mon entrée ait déjà fait taire certains étudiants qui m’ont en cours et me craignent, mais je finis par apercevoir le responsable de tout ce bazar : le professeur lui-même, monté sur son bureau tel un castra, en train de nous mimer je ne sais quelle scène de je ne sais quelle pièce de théâtre, une baguette dans la main, une cape beaucoup trop longue, ample et colorée à mon goût sur les épaules, semblant discourir sur l’art (un art vraiment ?) d’enchanter les instruments de musique pour leur faire jouer un air. Et en effet, derrière le vacarme des étudiants j’entends maintenant distinctement les instruments de musique en fond de salle, tandis que le professeur @Eliott King est tout simplement en train de … chanter. Mais quelle idée ! Je m’avance vers lui, le forçant par ma présence à se taire. La musique s’adoucit, et je peux enfin l’interpeler, à deux doigts de lui faire passer l’envie de jouer du violoncelle d’une manière plutôt désagréable.
M. King, quel est tout ce raffut ? Vous n’avez donc pas de meilleur enchantement à apprendre à vos étudiants ?
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Re: Un concert de reproches [Eliott King]
Jeu 24 Mar 2022 - 16:22
Un concert de reproches
Des gammes et des arpèges ✧Rien ne vaut la musique, parfois le grand Eliott King en est persuadé. N’y a-t-il rien de plus beau que l’harmonieux mariage de la magie et de l’art ? Lui-même a pu l’expérimenter à de très nombreuses reprises, sa carrière post quidditch s’étant naturellement tourné vers le modeling et la comédie musicale, il est d’ailleurs connu à l’international pour avoir interprété le rôle de Lumière dans la comédie musicale magique La Belle et la Bête. Il était persuadé qu’il aurait pu jouer Gaston ou la Bête, mais il ne voulait pas voler la vedette aux autres artistes avec trop de facilité, cela aurait pu être vexant pour eux, il s’est contenté d’un rôle secondaire, que de nombreux magazines de presse sorcière ont qualifié de meilleur second rôle dans une comédie musicale, Sorcière Magazine allait même jusqu’à souligner que son sourire avait été la véritable magie de ce spectacle. Alors il avait prévu d’enseigner l’alliance de l’art et de l’enchantement à ses étudiants. Il les savait parfois dissiper, sûrement par sa notoriété et par la conscience de la chance qu’ils avaient d’être en sa présence, mais autant leur donner un spectacle digne de ce nom. Etonnamment, il y avait eu quelques soupirs d’étudiants lorsqu’il avait proposé comme sujet du cours l’enchantement des instruments de musique, un enchantement qui peut paraître simple mais qui demande de la concentration et un bon rythme pour éviter les dysharmonies. Il n’avait pas l’outrecuidance de se prétendre capable de diriger un orchestre, mais sa baguette était largement suffisante pour un ensemble d’instrument à vent, et c’est ainsi que le cours avait débuté avec l’enchantement de cuivre, bois et autres instruments en tout genre, dans une délicieuse mélodie, qui peinait pourtant à couvrir le vacarme des étudiants. La musique avait donné envie à Eliott le Magnifique de donner de la voix, et c’est alors qu’il chantait tranquillement pour impressionner ses élèves qu’il fut interrompu par une présence peu commune. L’une de ses collègues, à la chevelure de feu mais à la tenue sévère, semblait passablement irritée… De ne pas avoir été invitée au concert privé peut-être ?
Il s’arrête de chanter, et redescend de son bureau qui lui avait servi de piédestal pour s’enquérir des réclamations de sa collègue, tout sourire sorti, une arme imparable.
Pardon chère collègue que disiez-vous ? Si vous souhaitez assister au petit concert, n’hésitez pas, je suis sûr que mes étudiants vous feront de la place.
Il s’arrête de chanter, et redescend de son bureau qui lui avait servi de piédestal pour s’enquérir des réclamations de sa collègue, tout sourire sorti, une arme imparable.
Pardon chère collègue que disiez-vous ? Si vous souhaitez assister au petit concert, n’hésitez pas, je suis sûr que mes étudiants vous feront de la place.
️ nightgaunt
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Re: Un concert de reproches [Eliott King]
Mer 6 Avr 2022 - 0:26
Assister au concert ? Mais cet homme est-il une farce ambulante ou me prend-t-il pour une imbécile ? je sens déjà les regards des étudiants qui se sont interrompus dans leurs bavardages intempestifs pour suivre la joute verbale qui s’apprête à avoir lieu. Un gamin qui enseigne à des gamins. Et on s’étonne ensuite devant tant d’incompétence dans le monde des sorciers. Des ânes gouvernés par des ânes, voilà à quoi nous en sommes réduits. Je grince des dents, les sourcils froncés devant cet enseignant qui malgré ses diplômes et la myriade de tableaux à son effigie plantés un peu partout dans la salle de cours ne semble pas très au point sur la méthodologie éducative et l’autorité à avoir face à ses étudiants. J’ai même ouï dire qu’il passait plus de temps à signer des autographes qu’à donner des devoirs. Pourtant, j’ose espérer que si l’université l’a engagé ce n’est pas que pour sa notoriété mais également pour sa capacité en sortilèges et enchantements. En tout cas, une chose qu’il réussit très bien : me mettre hors de moi, comme l’immense majorité de la gente masculine. Les hommes sont à ce point immatures qu’il est évident que les femmes sont les meilleures dans cette société malheureusement gouvernée par les premiers. Je ne peux m’empêcher de laisser transparaître mon agacement dans ma réponse. Et en même temps, je veux bien faire comprendre à ce « collègue » mon énervement. Ma voix est sèche et cinglante.
Je doute que vous soyez professeur à Hungcalf pour donner des concerts M. King, vous êtes professeur de sortilèges et enchantements nom d’une licorne, et non pas un stupide professeur de musique ! N’est-ce pas ? Alors cessez tout ce vacarme. Et maîtrisiez un peu vos étudiants, on dirait une horde de véracrasses puants, la discipline, vous ne connaissez pas au Canada ? Si vous voulez, en Grande-Bretagne, nous pouvons vous montrer comment faire.
Il est de notoriété publique que je suis davantage connue pour ma dureté pendant les cours que mon laissez-aller et ma tolérance éducative. Je tiens plus du cerbère que du gentil boursoufflet quand il s’agit de faire régner l’ordre, et encore, le règlement m’interdit d’utiliser des méthodes plus drastiques. J’espère m’être bien fait comprendre, et j’attends sa réponse avant de le laisser. Car il ne peut qu’obéir à mon injonction n’est-ce pas ?
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Re: Un concert de reproches [Eliott King]
Lun 25 Avr 2022 - 22:44
Un concert de reproches
Des gammes et des arpèges ✧Une fan, encore une. Eliott n’en finit plus de les compter, mais il aime ça, il aime cette notoriété, mais tout de même, qu’une de ses collègues vienne pendant son cours pour lui témoigner sa ferveur, c’est tout de même assez inhabituel. Car bien entendu, le grand et fantas(ti)que Eliott King ne se doute pas un seul instant qu’en réalité il est face à une femme aigrie qui préfère râler plutôt que de lui reconnaître le talent qui est le sien. Il est si choqué par les propos de sa collègue qu’il s’arrête naturellement de jouer. Le sortilège cesse d’agir, les instruments tombent en désordre dans un grand fracas sur le sol de pierre de la salle de cours, les cuivres se mêlant aux percussions, les violons tombant sur les touches du piano, et les flûtes semblent même tentées de s’enfuir tels des serpents de métal. La femme qui est en face de lui est très virulente, et il ne peut s’empêcher d’avoir un air théâtralement outragé. Ses mots sont si durs. On dit que la musique adoucit les mœurs mais dans son cas. Il reprend pourtant très rapidement contenance avec son sourire indéfectible.
Mais la magie est dans les notes chère collègue. Enchanter un orchestre est bien plus compliqué que vous ne semblez le penser. Je doute d’ailleurs que le professeur de musique apprécie vos propos. Je ne comprends pas trop ce que vous voulez dire, mes étudiants ne ressemblent pas à des véracrasses, bon certains ont l’hygiène douteuse, preuve qu’ils n’ont pas lu cet article dans Sorcière Hebdo où j’explique ma routine beauté qui a fait un carton outre-atlantique, mais tout de même, vous êtes durs avec eux. Allons pas besoin de s’énerver, restez calme, tout va bien se passer ma bonne dame.
Sourire éclatant, et comme si de rien n’était Eliott le magnifique reprend sa baguette et déjà les cuivres se redressent. Pourtant, il est loin de se douter que derrière lui le professeur Rosebury va faire bien plus de bruit que ses beaux instruments. Mais il y pense : peut-être est-elle vexée qu’il n’ait pas pris le temps de venir lui apporter un exemplaire dédicacé de son dernier vinyle ? Il faudra qu’il y remédie, Eliott a toujours favorisé les règles de bon voisinage.
Mais la magie est dans les notes chère collègue. Enchanter un orchestre est bien plus compliqué que vous ne semblez le penser. Je doute d’ailleurs que le professeur de musique apprécie vos propos. Je ne comprends pas trop ce que vous voulez dire, mes étudiants ne ressemblent pas à des véracrasses, bon certains ont l’hygiène douteuse, preuve qu’ils n’ont pas lu cet article dans Sorcière Hebdo où j’explique ma routine beauté qui a fait un carton outre-atlantique, mais tout de même, vous êtes durs avec eux. Allons pas besoin de s’énerver, restez calme, tout va bien se passer ma bonne dame.
Sourire éclatant, et comme si de rien n’était Eliott le magnifique reprend sa baguette et déjà les cuivres se redressent. Pourtant, il est loin de se douter que derrière lui le professeur Rosebury va faire bien plus de bruit que ses beaux instruments. Mais il y pense : peut-être est-elle vexée qu’il n’ait pas pris le temps de venir lui apporter un exemplaire dédicacé de son dernier vinyle ? Il faudra qu’il y remédie, Eliott a toujours favorisé les règles de bon voisinage.
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Re: Un concert de reproches [Eliott King]
Lun 9 Mai 2022 - 16:46
La magie est dans les notes, on aura tout entendu. Je vais lui faire manger sa partition, son saxo et sa baguette s’il continue celui-là. Je suis une femme extrêmement patiente (je vous vois dans le fond en train de vous esclaffer), mais même ma patience a ses limites. Je veux bien que le professeur King soit un homme original, mais à un moment il faut savoir raison garder et ce n’est apparemment pas son cas, il semble tellement obnubilé par sa petite personne qu’il ne remarque même pas qu’il dérange ses collègues. Dans d’autres circonstances, j’aurais pu rire à ses dépens, une margarita à la main, mais aujourd’hui ce n’était pas le jour, et il n’arrangeait pas mon humeur avec ses sourires ultra-bright. Ses expressions semblent venues d’un autre monde et je ne suis pas d’humeur à discuter si ses étudiants ressemblent ou non à des véracrasses (la réponse est oui). Et quand il me dit de ne pas m’énerver c’est exactement là que je m’énerve. Vraiment. De nouveaux ricanements dans mon dos, je me retourne sur les étudiants insolents et les foudroie du regard. Rôtis sur place. Et le voilà qui recommence avec son vacarme ! C’est assez. Je n’en peux plus de ce vacarme. Première solution : désormais le professeur et l’assommer avec un de ses instruments chéris. Mais je risque d’avoir des problèmes. Alors j’opte pour la seconde solution : un sortilège d’assourdissement sur les instruments, dont les sons s’échappent dans des bulles. Il suffirait que l’une éclate pour que le son enfermé ne se répande, donc autant les éviter.
Pourriez-vous m’accorder quelques instants dans le couloir professeur King ?
Mon ton est faussement calme. Plus une femme parle calmement, et plus elle est en réalité énervée. C’est mon cas. Je l’invite à me suivre, ce qu’il fait bon gré mal gré après quelques pirouettes devant ses étudiants. Je fulmine. Une fois la porte close, car je veux éviter toute esclandre devant ses étudiants, il dispose déjà d’assez peu d’autorité, je reprends.
Professeur King, il faut que cela cesse. Vos étudiants ne vous écoutent pas, et on entend leurs caquètements dans tout le couloir, vous devez vous imposer. Ou sinon croyez-moi, je vais imposer le silence à ma manière. Je ne sais pas, vous n’avez pas prévu de leur apprendre un sortilège d’insonorisation avant de leur apprendre à faire du bruit.
Oui, du bruit. Pas de la musique. Du bruit.
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Re: Un concert de reproches [Eliott King]
Ven 22 Juil 2022 - 0:40
Un concert de reproches
Des gammes et des arpèges ✧Eliott le Magnifique ne sera donc jamais tranquille, malgré tous ses efforts pour contenter ses fans, ces derniers semblent ne jamais en avoir assez. Le sorcier fait pourtant des efforts, il a écouté sa collègue, il peut comprendre l’attractivité qu’il provoque autour de lui, mais tout de même, de là à déranger définitivement son cours. Pourtant, il ne quitte jamais son sourire, même quand la femme lance un sortilège sur ses instruments. Ceux-ci demeurent soudainement silencieux et muets, à la place de sons, ce sont des bulles qui s’échappent des instruments. Original, il aurait pu enseigner cet enchantement à ses étudiants mais ce n’était pas le sujet du cours, il leur fallait déjà maîtriser l’ensorcellement de la musique avant d’aller vers des sortilèges plus compliqués comme enfermer des sons dans des bulles de savon. Le professeur Rosebury lui réclame son attention, encore une fois. Alors il s’exécute, et c’est dans un mouvement élégant de cape qu’il s’apprête à suivre sa collègue. Mais avant, il donne une instruction à ses élèves, pour qu’ils continuent à s’exercer.
Bien, les jeunes, je vais m’absenter quelques instants pour aider le professeur Rosebury. Veuillez vous entraîner à faire jouer le Clair de la Lune à vos flûtes à bec, attention, je vérifierai tout ça en revenant.
Nouveau mouvement de cape. Il aurait bien lancé une poignée de confettis dorés, mais il se doute que cela ne passerait pas très bien auprès de sa collègue qui semble être de très mauvaise humeur. Il la suite, tandis qu’une cacophonie reprend dans la salle de cours, pendant que les deux professeurs s’éloignent dans le couloir de pierres froides et silencieuses. Eliott reprend son sérieux, il ne s’attendait pas à un tel concert de reproches.
Professeur Rosebury, je comprends que vous ayez du mal avec mes méthodes pédagogiques, j’use d’une méthode novatrice d’éducation positive. Je ne leur impose rien, je leur propose et les invite à apprendre de nouveaux sortilèges. Je sais votre matière moins interactive, mais ne vous inquiétez pas, leur intérêt n’en sera pas émoussé. N’êtes-vous pas sensible à l’art ? Je serais ravi de vous faire profiter de mes performances dans certaines comédies musicales ou vous inviter à un ballet explosif à l’occasion.
Séduction et miévrerie, Eliott ne sait que faire des effets de manche, il cache ainsi son vrai talent, pour exhiber ceux qu’ils pensent être les plus utiles. Ou pas.
Bien, les jeunes, je vais m’absenter quelques instants pour aider le professeur Rosebury. Veuillez vous entraîner à faire jouer le Clair de la Lune à vos flûtes à bec, attention, je vérifierai tout ça en revenant.
Nouveau mouvement de cape. Il aurait bien lancé une poignée de confettis dorés, mais il se doute que cela ne passerait pas très bien auprès de sa collègue qui semble être de très mauvaise humeur. Il la suite, tandis qu’une cacophonie reprend dans la salle de cours, pendant que les deux professeurs s’éloignent dans le couloir de pierres froides et silencieuses. Eliott reprend son sérieux, il ne s’attendait pas à un tel concert de reproches.
Professeur Rosebury, je comprends que vous ayez du mal avec mes méthodes pédagogiques, j’use d’une méthode novatrice d’éducation positive. Je ne leur impose rien, je leur propose et les invite à apprendre de nouveaux sortilèges. Je sais votre matière moins interactive, mais ne vous inquiétez pas, leur intérêt n’en sera pas émoussé. N’êtes-vous pas sensible à l’art ? Je serais ravi de vous faire profiter de mes performances dans certaines comédies musicales ou vous inviter à un ballet explosif à l’occasion.
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Re: Un concert de reproches [Eliott King]
Lun 29 Aoû 2022 - 16:57
Son sourire m’insupporte, il est faux, goguenard et piètrement ridicule. Se rend-t-il compte au moins qu’une partie de ses étudiants se moquent de lui ouvertement ? Certes, je n’ai pas mon pareil pour ignorer l’opinion des étudiants sur ma façon d’enseigner, mais si je n’ai leur respect, j’ai au moins leur crainte, ils respectent pour la plupart mon autorité et ceux ne l’ayant pas fait ont fini par être exclus de mes cours avec perte et fracas. Mais lui, ce King, c’est le pompom. Il semble percevoir les ricanements de ses étudiants comme autant de marque de déférence et d’adoration. C’en est presque ridicule. Je dois certes avouer que certains l’adulent vraiment – même si la raison est assez obscure à mes yeux – mais cela n’a rien à voir avec sa façon d’enseigner. Non, trop c’est trop, il fallait que je lui dise ma façon de penser, c’était devenu primordial. Vital même. Je le laisse tout de même donner des « instructions » à ses étudiants, et je lève une fois de plus les yeux au ciel. Agaçant. Il doit sûrement être compétent, sinon j’ose espérer que McArthur ne l’aurait pas embauché, mais il est terriblement agaçant, j’ai limite plus de respect pour le professeur d’étude des moldus, c’est pour dire.
Je n’ai à vrai dire même pas besoin de sonder son esprit pour savoir qu’il enchaîne les idées loufoques à la minute. Il semble être fait de ce bois-là. Ca ne m’étonne pas. Et ses justifications ne m’aident pas à me calmer. Mes compétences en métamorphose ne sont peut-être pas aussi bonnes que celles de ma collègue enseignante, mais la baguette me démange, et je suis à deux doigts de le transformer en pipeau. Ou en moulin à vent, tellement il en brasse. J’ai toutes les peines du monde à le prendre au sérieux et à garder mon calme.
Vous appelez réellement cela de l’art ? Je vous prie professeur King, c’était une vraie cacophonie quand je suis rentrée dans votre salle de cours. Je ne connais pas les méthodes d’enseignement en Amérique du Nord, mais ici en Grande-Bretagne, il y a une certaine discipline à garder avec ses élèves. De plus, comment osez-vous juger ma manière d’enseigner ? Vos méthodes positives ne sont-elles pas censées considérer toute discipline come d’égale importance – même si c’est bien évidemment une erreur ? Nous ne sommes pas dans un cirque Professeur King, nous sommes dans une université d’excellence !
Un ballet explosif ? Et puis quoi encore, c’est ma main qui va exploser dans son visage oui s’il continue avec ses sourires de benêt canadien. Qu’il retourne donc manger de la poutine dans son pays de caribou plutôt que de vouloir enseigner « positivement » à la future élite de la communauté sorcière. La tentation de le transformer en instrument de musique me tente de plus en plus…
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Re: Un concert de reproches [Eliott King]
Mer 14 Sep 2022 - 8:53
Un concert de reproches
Des gammes et des arpèges ✧Rien ne pourrait faire disparaître le sourire constant qu’affiche le King. Il faut bien être fier de ses dents, il n’a pas été élu plus beau sourire du Canada pour rien après tout, il faut rendre hommage à cette distinction. Mais rester souriant avec cette dame est difficile tant elle a l’air énervée. Eliott ne comprend pas comment on peut être d’aussi mauvaise humeur pour un peu de musique. Après tout, ce n’était pas désagréable, mais il fallait savoir avoir l’esprit large et ce n’était apparemment pas le cas de sa collègue. A se demander comment elle faisait pour ne pas avoir de rides avancées vu les froncements de sourcil constants qu’elle affichait. Eliott lui aurait bien demandé son secret sa le nom de sa crème – bien qu’il n’en ait pas besoin – mais lui-même avait confiance que s’il faisait ça, il s’exposait à finir en cigarette écrasée sous le talon de la rousse. Alors il continue de dégainer ses plus beaux sourires, persuadé au fond que la femme s’est juste levé du mauvais pied ce matin, car non, ce n’est pas possible, elle ne peut pas en avoir après lui, il est si parfait ! Allons allons, la discipline, le magnifique Eliott se croirait presque dans un pensionnat britannique aux murs sombres avec un surveillant en blouse noir à l’écouter, alors qu’Hungcalf est quand même connu pour sa diversité et son ouverture d’esprit.
Ma chère collègue, voyons, ne vous mettez pas dans des états pareils. Je ne juge pas plus votre façon d’enseigner que vous ne jugez la mienne. La discipline vous savez ce n’est pas ma façon de faire, certains agissent en suscitant la crainte, d’autres l’admiration, je suis partisan du deuxième courant. Vous connaissez la chanson : la musique adoucit les mœurs.
Eliott ne réagit même pas aux insinuations sur le cirque, pourtant Rosebury a l’air d’une femme cultivée, elle doit avoir assister à des spectacles quand même , Mais peut-être qu’elle n’a pas eu la chance d’assister à la comédie musicale dans laquelle il a joué, malgré les quelques dates en Grande-Bretagne. D’où sa rancœur ?
J’insiste, ne nous fâchons pas pour quelques fausses notes. Il doit bien y avoir matière à s’arranger ?
Ma chère collègue, voyons, ne vous mettez pas dans des états pareils. Je ne juge pas plus votre façon d’enseigner que vous ne jugez la mienne. La discipline vous savez ce n’est pas ma façon de faire, certains agissent en suscitant la crainte, d’autres l’admiration, je suis partisan du deuxième courant. Vous connaissez la chanson : la musique adoucit les mœurs.
Eliott ne réagit même pas aux insinuations sur le cirque, pourtant Rosebury a l’air d’une femme cultivée, elle doit avoir assister à des spectacles quand même , Mais peut-être qu’elle n’a pas eu la chance d’assister à la comédie musicale dans laquelle il a joué, malgré les quelques dates en Grande-Bretagne. D’où sa rancœur ?
J’insiste, ne nous fâchons pas pour quelques fausses notes. Il doit bien y avoir matière à s’arranger ?
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Re: Un concert de reproches [Eliott King]
Mer 12 Oct 2022 - 12:57
Son sourire m’agace, et j’ai beau être directe avec lui, il ne s’efface pas, il ne cesse d’exhiber sa dentition « parfaitement blanche », on pourrait se croire dans une de ces publicités moldues pour du dentifrice. Il pouvait bien exhiber je ne sais quel prix du plus beau sourire, ce n’est pas ce dernier qui allait me calmer. Et ma tension était à son maximum avec cet énergumène, nous ne pouvions pas nous entendre, définitivement. Quand bien même il se mettrait à ramper devant moi et à se ranger de mon côté dans mon combat pour l’éducation des étudiants, que cela ne suffirait pas. A moins qu’une bouteille de vin ait été descendue avant, et encore, il n’aurait au final droit qu’à ma pitié. J’étais à deux doigts de le transformer en soufflé au fromage, mais heureusement pour lui il n’avait pas l’indélicatesse de prononcer des mots interdits. Certains auraient perdu la tête ou autre partie du corps non indispensable pour moins que ça. Pourtant, ses premiers mots auraient pu laisser entendre cette dérive. « Ne vous mettez pas dans des états pareils ». S’il avait prononcé le mot hystérique, j’aurais lâché les brides et ma fureur se serait abattue sur lui, sans aucun remord ni regret. A part celui de ne pas l’avoir fait avant.
L’admiration… Ne confondez pas l’admiration avec la manipulation. Vous savez, il n’est que trop facile d’utiliser l’ego d’un supérieur contre lui. J’ai déjà pu le faire par le passé, et je ne doute pas que malgré la bêtise des étudiants, eux aussi l’aient remarqué. Si je voulais de la musique pour adoucir les mœurs, je mettrais un vinyle de jazz dans mon bureau !
Pour qui se prend-t-il ce fagot-là ? A jouer au pacificateur, il ne fait que davantage m’agacer. Je veux bien pourtant ravaler quelques mots acides pour essayer de terminer cette discussion sans l’avoir réduit en bouse de dragon.
S’arranger, et bien je pourrais très bien vous demander de vous couper la langue, mais on m’accusera d’être extrémiste. Alors si vous pouviez – AU MOINS – appliquer un sortilège d’absorption du bruit sur les murs de votre salle de classe, peut-être que je pourrais mettre cet incident sur le compte de la naïveté.
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
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Re: Un concert de reproches [Eliott King]
Mer 16 Nov 2022 - 12:24
Un concert de reproches
Des gammes et des arpèges ✧Le Magnifique ne se rend pas toujours compte à quel point il est facile pour lui d’agacer autant que de susciter l’admiration, et c’est à cause de cette naïveté toute canadienne qu’il ne saisit pas le sarcasme et la dureté des paroles de la Miss Rosebury. Pourtant, il n’est pas idiot non plus, et il se rend bien compte qu’elle en a après lui, c’est pourtant idiot, il n’a rien fait de mal si ce n’est enseigner de manière ludique et récréative, mais la femme doit avoir une vie bien triste pour s’y prendre ainsi. Au moins Eliott peut reconnaître que la dame a du goût, elle écoute du jazz, il se serait pourtant attendu de sa part à ce qu’elle ne jure que par du Wagner et notamment les Walkyries (toute ressemblance avec un personnage historique moldu n’est que fortuite, assurément). Le ton commence à monter, alors le bel homme choisit de temporiser la situation, aucune colère ne devrait exister sur le visage d’une belle femme.
Ecoutez, j’entends vos récriminations, je suis désolé si cela a pu vous mettre en furie sans raison apparente, alors pour vous contenter je vais appliquer un sortilège d’absorption dès mon retour en classe, je ne peux mettre en pause mon enseignement trop longtemps. Et pour me faire pardonner, acceptez au moins une invitation à un ballet. J’insiste.
Grand sourire ravageur, le même sourire qui a permis à Eliott de gagner plusieurs fois le prix du plus beau sourire du Canada. Il est persuadé que son charisme naturel va fonctionner avec Margaret. Il peut peut-être se tromper, mais au moins il aura essayé. Il regrettait de ne pas avoir d’autographe sur lui, ce qui est rare avec lui d’ailleurs, car il savait à quel point ce genre d’attention pouvait apaiser les âmes. Enfin, le croyait-il en tout cas.
Ecoutez, j’entends vos récriminations, je suis désolé si cela a pu vous mettre en furie sans raison apparente, alors pour vous contenter je vais appliquer un sortilège d’absorption dès mon retour en classe, je ne peux mettre en pause mon enseignement trop longtemps. Et pour me faire pardonner, acceptez au moins une invitation à un ballet. J’insiste.
Grand sourire ravageur, le même sourire qui a permis à Eliott de gagner plusieurs fois le prix du plus beau sourire du Canada. Il est persuadé que son charisme naturel va fonctionner avec Margaret. Il peut peut-être se tromper, mais au moins il aura essayé. Il regrettait de ne pas avoir d’autographe sur lui, ce qui est rare avec lui d’ailleurs, car il savait à quel point ce genre d’attention pouvait apaiser les âmes. Enfin, le croyait-il en tout cas.
️ nightgaunt
- Margaret RoseburyThe Devil wears blue
- » parchemins postés : 923
» miroir du riséd : Jessica Chastain
» crédits : Angie
» multinick : Jules, Caël et Verena
» âge : 46 ans
» situation : Célibataire
» année d'études : .
» profession : Professeure de Sciences Politiques et Magiques & Directrice des Lufkin
» particularité : Legilimens
» nature du sang : Sang-pur
» gallions sous la cape : 1479
Re: Un concert de reproches [Eliott King]
Mar 22 Nov 2022 - 12:02
Cela n’avait que trop durer. J’avais perdu suffisamment de temps avec cet homme pour la journée, mais il semblait que désormais il ne veuille plus me lâcher la grappe. J’aurais dû me contenter d’un sortilège de Jambencoton, par surprise, discrètement. Il serait tombé de son piédestal, les étudiants se seraient moqués de lui un peu plus que d’habitude, et j’aurais eu la paix suffisamment longtemps pour rejoindre mon bureau où une pile de copies et une nouvelle bouteille d’encre rouge m’attendaient sagement. Je n’ai rien en commun avec cet homme, premièrement c’est un canadien (non pas que j’ai quoique ce soit contre ces derniers, mais tout de même, ils n’ont pas le flegme britannique, c’est une chose que j’avais apprise quand j’étais à la tête du département de la coopération magique internationale, la Grande-Bretagne avait une noblesse culturelle peu commune, on pouvait en trouver de semblables dans ses vieux voisins européens, mais rarement dans ces colonies devenues nations). J’ai vraiment envie de lui coudre les lèvres à celui-là. Il semble que je vais devoir accepter par politesse pour ne pas l’indisposer et pour pouvoir m’échapper.
S’il faut que j’accepte pour vous faire taire, soit. Un ballet. Je choisis le ballet, et je paie ma propre place. Il est hors de question que vous m’emmeniez dans une création originale sans âme.
En d’autres termes, pas un conte moderne où l’on a remplacé Juliette par un homme, ou Roméo par une femme trans avec du sang de gobelin dans les veines. Hors de question non plus que j’accepte qu’un homme m’invite et paie quoique ce soit. J’ai ma dignité.
Bien, maintenant que cela est réglé, je vous laisse retourner « enseigner », j’ai d’autres choses bien plus utiles à faire qu’à vous apprendre comment tenir une classe. Au revoir M. King.
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
Re: Un concert de reproches [Eliott King]
Lun 2 Jan 2023 - 21:34
Un concert de reproches
Des gammes et des arpèges ✧Quel dommage qu’une si belle femme refuse de se laisser charmer par la musique, c’est pourtant l’un des arts les plus nobles, les plus distingués qui soit. Ou alors cela devait sûrement être un processus d’auto-défense de sa collègue, il ne pouvait en être autrement. En tout cas Eliott le Magnifique en est convaincu, personne ne peut être éternellement insensible à la bonne musique. Et il était persuadé d’en faire de la très bonne, mais bon gré mal gré il accepte d’appliquer un sortilège d’absorption des sons dans sa salle de classe pour le reste de la séance. Est-ce ce compromis qui dénoue la situation ? Ou est-ce son invitation qui touche la Rosebury ? En tout cas, le ton descend un peu, et elle accepte l’invitation au ballet, à la condition de payer. Quelle femme têtue ! Et elle veut choisir le ballet, Eliott espère juste qu’elle évitera une pièce en polonais triste et ennuyeuse, il aime les pièces gaies lui, un peu comme La Belle et la Bête ou Fame. Mais il doutait trouver un ballet sur Fame, alors peut-être un Casse-Noisette ? Tant que Margaret ne les lui brise pas à lui les noisettes.
Vous m’en voyez ravi chère collègue. Au plaisir d’avoir de vos nouvelles pour ce ballet, sur ce je vais rejoindre mes chers fans pour la fin de concert. A très vite Miss Rosebury.
Et Eliott repart dans sa salle de classe, dans un effet de cape comme seul lui en a le secret. Pas de paillettes ni de fumées pourtant cette fois, juste une danse de la cape qui vole dans les airs, comme si elle flottait de manière complètement indépendante. Arrivé dans l’amphithéâtre, le King applique comme promis un sortilège d’assourdissement et peut continuer les exercices d’enchantement musical. C’est alors qu’un nouveau concert désordonné de flûtes et de tambourins résonne, mais cette fois-ci, plus à l’extérieur.
Vous m’en voyez ravi chère collègue. Au plaisir d’avoir de vos nouvelles pour ce ballet, sur ce je vais rejoindre mes chers fans pour la fin de concert. A très vite Miss Rosebury.
Et Eliott repart dans sa salle de classe, dans un effet de cape comme seul lui en a le secret. Pas de paillettes ni de fumées pourtant cette fois, juste une danse de la cape qui vole dans les airs, comme si elle flottait de manière complètement indépendante. Arrivé dans l’amphithéâtre, le King applique comme promis un sortilège d’assourdissement et peut continuer les exercices d’enchantement musical. C’est alors qu’un nouveau concert désordonné de flûtes et de tambourins résonne, mais cette fois-ci, plus à l’extérieur.
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