- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4258
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fuck.. i mean... shit.. i mean... pv. James (terminé)
Mar 2 Aoû 2022 - 14:41
1er août 2022 - fin d'après midi
Juliet soupire et d'un geste rapide, elle efface la goute de sueur qui perle sur son front à l'orée de ses mèches blondes. Elle a déjà du mal avec la potion délicate qu'elle est entrain de préparer, si en plus elle se retrouve à y rajouter un ingrédient imprévu... elle risquait de faire exploser le chaudron d'argent qui est face a elle, et toute la salle de potions avec peut être...
Elle n'avait jamais été mauvaise en potions, elle était même plutôt douée d'après les Professeurs de cette matière qu'elle avait pu connaître. Parce qu'elle était d'une grande rigueur. Mais il fallait avouer que celle-ci était particulièrement compliquée. Et longue. Cela faisait des jours que Juliet, la préparait. Elle était sûre la dernière phase de ce qui devait être une potion tue-loup et elle stressait à l'idée de la gâcher au tout dernier instant.
- Ca craint...
Elle n'était pas assez rapide. Ou alors c'était le feu qui allait trop vite. Elle devait ciseler de l'aconit fraiche et son petit couteau tranchait la fleur aussi rapidement qu'elle le pouvait mais ce n'était pas suffisant. Bientôt la potion atteindrait le stade "gros bouillons" et ça serait trop tard...
Le mois était beaucoup trop avancé pour se permettre de recommencer à zero, voyez vous. Alors elle râlait dans ses moustaches, alternait entre le couteau pour cisailler et sa baguette pour contrôle le feu... Les vapeurs rendues par le chaudron faisait boucler les petits cheveux qu'elle avait sur les tempes et elle devait littéralement avoir l'air d'une folle...
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» crédits : ECK ou Google est mon ami
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» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
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Options facultatives
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• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
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Re: fuck.. i mean... shit.. i mean... pv. James (terminé)
Mer 3 Aoû 2022 - 18:58
Ca te fait tout drôle d'être revenu au manoir. Une part de toi se sent à nouveau à la maison, tu retrouves tes marques, tes habitudes. Ca a un côté rassurant d'une manière, la force de l'habitude. Mais si tu en avais eu le moindre doute, tu réalises bien aussi que tu es de nouveau sur tes gardes en permanence. C'est assez perturbant, d'ailleurs, cette dualité. T'essaies encore désespérément de ne pas penser à tout ça, mais ça frappe en permanence aux portes de ton esprit. L'emprise de vos parents, l'idée que peut-être tout ça n'est pas normal - bien que tu te gardes bien de l'admettre, encore davantage de le dire - le mystère sombre autour de la mort d'Eleanor, et tout ce que toi tu caches... T'arrêtes pas de penser, ça mouline dans ton cerveau, de jour comme de nuit. Et t'as peur que ça finisse par se voir, à force. Autant dire que dès que tu ne peux pas être auprès de ta fratrie (et il faut bien avouer qu'il n'en reste pas tant dans les murs ancestraux des Blackthorn), tu trouves le moindre prétexte possible pour t'éloigner de l'emprise parentale. Tu prétextes la reprise de tes marques à Hungcalf si jamais on te pose la question, et tu rejoins l'université qui t'a - il faut bien le dire - particulièrement manquée, en arpentes les couloirs de pierre, en survoles le terrain de Quidditch. Te dire que tu ne feras plus partie de l'équipe d'Esther t'agaces chaque fois que ton esprit s'y attarde, mais l'idée de jouer à nouveau cherche à prendre le dessus. Reprendre tes études, aussi, pour parvenir à ton but. Et tu passes le plus clair de ton temps à l'université entre les sections réservées à la botanique, aux potions, et aux créatures magiques. Tu te fais (re)connaître des professeurs, déjà, comme si ça pouvait t'aider à te recréer une place. En vérité, t'es terrorisé à l'idée de te retrouver parmi de parfaits inconnus, aîné de quatrième années dans une maison que tu ne connais pas - et soyons honnêtes, que tu méprisais plus ou moins ostensiblement jusque-là.
C'est vers la salle de potions que tu te diriges cet après-midi, et tu ne t'attends clairement pas au spectacle qui va s'offrir à toi. Inconscient de ce qui t'attend, un livre emprunté à la bibliothèque sur le sujet entre les mains, tu pousses la lourde porte, réalisant sur le moment que tu n'y seras pas seul avec une pointe d'agacement. Agacement qui s'efface aussitôt que tu reconnais la silhouette qui oeuvre tant bien que mal entre la planche et le chaudron. Tu arques un sourcil, fermant doucement le battant derrière toi, observant attentivement les ingrédients et ustensiles sortis. L'aconit tarde à être ciselée, le feu brûle trop fort. Tu le remarques dans l'instant.
- Ca craint...
Le visage imperméable, tu approches de ta cadette, fermant ton livre et le posant sur une table inusitée non loin.
-
Question rhétorique. Juliet et toi êtes tous les deux suffisamment bons dans cet art pour savoir que vous ne pouvez pas tromper l'autre sur la teneur du mélange qui commence à approcher du bouillonnement. Un soupir passe tes lèvres comme tu remontes tes manches puis t'empares de ta baguette. D'un geste souple, tu atténues le feu, limitant la montée en chaleur du mélange pour vous permettre de terminer l'ajout de la délicate fleur à la mixture.
-
Grands. Sachant que ta petite soeur est désormais plus avancée dans ses études que toi, le terme est probablement déplacé. Mais à cet instant, tu refuses de t'y attarder. Tout ce qui compte à tes yeux, c'est la réussite de cette potion particulièrement délicate : ta fierté en est en jeu, et Merlin sait qu'elle est immense...
– the best –
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Re: fuck.. i mean... shit.. i mean... pv. James (terminé)
Lun 22 Aoû 2022 - 19:47
C’était toujours la même chose avec les potions. Quand tout allait bien, elle maitrisait ça d’une main de maître et elle pouvait presque prétendre être experte en la matière. Mais dès qu’il y avait un tout petit imprévu, un tout petit changement dans la préparation de sa potion, elle avait du mal à retrouver le fil de sa production et elle se retrouvait dépassée. C’était rare, mais ça arrivait. Elle avait du passer un examen aux rattrapages comme ça. En première année. Depuis, elle n’oubliait jamais de prier Merlin avant toute production notée.
En général, quand ça dégénérait comme ça, elle laissait tomber. Elle reprenait à zéro. C’était plus simple. Mais là, il n’en était pas question. @Jolan avait besoin de cette potion pour dans quelques jours et si elle ratait ou abandonnait celle-ci, c’était trop tard. Depuis que l’Amérindien était revenu en ville et créchait chez elle, elle s’était fait toute une mission de l’aider. Et la potion tue-loup, même aussi basique, était une nécessité absolument.
La voix de James, alors qu’elle essayait de se concentrer sur sa découpe la fit sursauter si bien qu’elle manqua de faire tomber une fiole de sang de loup qui était un ingrédient important de la potion et cher par dessus le marché. La voix de la cadette se fit pleine de reproches mais pourtant elle était soulagée de voir son frère arriver :
- Tu m’as fait peur…
Il prend le relai et d’un coup le taux de stress de la douce Blackthorn diminue. Son taux d’agacement lui, par contre, augmente alors que James se la joue grand spécialiste et pose des question évidentes mais délicates. Elle connaissait les avis de son frère sur les lycantrophes, elle préférait encore qu’il ignore que son coloc, qui était également son ancien amant, en soit un.
- Je veux bien que tu m’aides si tu ne poses pas de questions.
Elle connaissait assez l’égo de son aîné pour espérer que celui-ci prenne le pas sur sa curiosité… Elle assaisonna sa requête d'un sourire, trop habituée a ce que ses frères lui laissent tout passer.
En général, quand ça dégénérait comme ça, elle laissait tomber. Elle reprenait à zéro. C’était plus simple. Mais là, il n’en était pas question. @Jolan avait besoin de cette potion pour dans quelques jours et si elle ratait ou abandonnait celle-ci, c’était trop tard. Depuis que l’Amérindien était revenu en ville et créchait chez elle, elle s’était fait toute une mission de l’aider. Et la potion tue-loup, même aussi basique, était une nécessité absolument.
La voix de James, alors qu’elle essayait de se concentrer sur sa découpe la fit sursauter si bien qu’elle manqua de faire tomber une fiole de sang de loup qui était un ingrédient important de la potion et cher par dessus le marché. La voix de la cadette se fit pleine de reproches mais pourtant elle était soulagée de voir son frère arriver :
- Tu m’as fait peur…
Il prend le relai et d’un coup le taux de stress de la douce Blackthorn diminue. Son taux d’agacement lui, par contre, augmente alors que James se la joue grand spécialiste et pose des question évidentes mais délicates. Elle connaissait les avis de son frère sur les lycantrophes, elle préférait encore qu’il ignore que son coloc, qui était également son ancien amant, en soit un.
- Je veux bien que tu m’aides si tu ne poses pas de questions.
Elle connaissait assez l’égo de son aîné pour espérer que celui-ci prenne le pas sur sa curiosité… Elle assaisonna sa requête d'un sourire, trop habituée a ce que ses frères lui laissent tout passer.
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Re: fuck.. i mean... shit.. i mean... pv. James (terminé)
Mar 6 Sep 2022 - 15:25
Tu le sais bien que ta petite soeur est douée, c'est pas vraiment la question. Il y a un truc dans votre famille, clairement, sur la confection d'onguents et potions, sur la connaissance des ingrédients magiques. Ca coule dans vos veines, que vous soyez biologiquement du même sang ou non. Voir Juliet tenter la confection d'une tue-loup, en soi, ça n'a rien de si étonnant, finalement. Pourquoi pas, après tout ? Cette potion-ci ou une autre, elle pourrait bien s'essayer à ce qu'elle voudrait, ça n'aurait rien de si surprenant. Mais ça ne serait pas toi, si tu ne la ramenais pas un peu sur ce sujet, qui te tient particulièrement à coeur depuis toujours ou presque. Peut-être parce que c'était celui qui réussissait l'exploit de faire coïncider les désidératas familiaux et test propres aspirations. Des centres d'intérêt, t'en as plusieurs, finalement. Il y a le Quidditch, mais t'as jamais vraiment eu pour objectif d'y faire carrière, t'aimes seulement la sensation de liberté que te procure ces instants sur ton balai, et ça au moins, c'est un hobby acceptable pour les tiens. Il y a le dessin, la peinture, aussi, mais ça, ça reste le secret que tu ne partages qu'avec quelques privilégiés, comme tu sais bien qu'il te vaudrait des représailles s'il venait à être éventé. Et puis il y a la botanique et les potions. Ce qui peut réellement te faire vibre et à la fois de valoir la fierté de l'ancienne génération. T'as beau être de plus en plus mitigé à leur sujet, tu peux pas vraiment nier que quelque part, t'espères encore, parfois, voir une petite étincelle fière dans leurs yeux quand on parle de toi.
Alors quand tu la vois ramer à ciseler l'aconit en même temps que sa mixture monte en température, tu t'immisces dans ses affaires. Tu vois son sursaut, remercies ses réflexes évitant la perte de la précieuse fiole de sang de loup qui se trouvait tout à côté d'elle, et t'approches en silence comme elle te réprimande de ton arrivée impromptue - réprimandes dont tu n'as, clairement, pas grand chose à faire.
- Tu m’as fait peur…
Pas besoin de pouvoir particulier pour comprendre que tu l'agaces, mais en es-tu seulement étonné ? T'as jamais cherché l'approbation de grand monde, si ce n'est celui de Cat, et à vrai dire, t'as jamais vraiment su y faire avec les autres. Même au sein de votre fratrie, que tu vénères presque, tu sais que tu ne fais pas l'unanimité - et tu le leur rends bien, au moins en apparence. Mais en réalité, qui te connaît réellement parmi eux ? Tu n'es même pas sûr de parfaitement te connaître toi-même, à présent...
- Je veux bien que tu m’aides si tu ne poses pas de questions.
Ca, en contrepartie, tu t'y attendais. Si tu avais pu supposer qu'il s'agissait d'un entraînement au hasard en première intention, tu doutes très fortement que ta cadette se soit mise en tête de reproduire cette potion sans motif particulier vu la pression qu'elle a l'air de se mettre, et tu aurais été très surpris qu'elle en partage les tenants et les aboutissants avec toi. A vrai dire, tu n'es même pas sûr de vouloir savoir - t'es à peu près certain que ça ne te plairait pas.
-Soit.
Montrer que tu sais faire, en revanche, ça, ça rentre dans tes cordes. Ton orgueil en jeu, tu te mets à l'ouvrage, et guides ta cadette afin de terminer d'émincer la fleur nécessaire à la poursuite de la tue-loup. Du coin de l'oeil tu surveilles le feu, jouant sur son intensité afin de ne pas le faire monter trop vite en température sans pour autant laisser le mélange refroidir.
-Vas-y, il y en a assez à présent...
Avouerais-tu que tu la laisses volontairement faire, cherchant plus ou moins à la guider sans la remplacer complètement ? Bien sûr que non. T'affiches tes grands airs, comme si c'était toi qui faisais tout. Pourtant, si on y regardait bien, on réaliserait que tout ce que tu fais réellement, c'est guider ses gestes, et t'assurer que tout se déroule pour le mieux. Mais tu n'es pas prêt de l'admettre, bien évidemment. Au contraire, tu sais d'avance que lorsque la potion sera terminée, tu la lui remettras comme si tu avais tout fait, grand seigneur ou presque...
Alors quand tu la vois ramer à ciseler l'aconit en même temps que sa mixture monte en température, tu t'immisces dans ses affaires. Tu vois son sursaut, remercies ses réflexes évitant la perte de la précieuse fiole de sang de loup qui se trouvait tout à côté d'elle, et t'approches en silence comme elle te réprimande de ton arrivée impromptue - réprimandes dont tu n'as, clairement, pas grand chose à faire.
- Tu m’as fait peur…
Pas besoin de pouvoir particulier pour comprendre que tu l'agaces, mais en es-tu seulement étonné ? T'as jamais cherché l'approbation de grand monde, si ce n'est celui de Cat, et à vrai dire, t'as jamais vraiment su y faire avec les autres. Même au sein de votre fratrie, que tu vénères presque, tu sais que tu ne fais pas l'unanimité - et tu le leur rends bien, au moins en apparence. Mais en réalité, qui te connaît réellement parmi eux ? Tu n'es même pas sûr de parfaitement te connaître toi-même, à présent...
- Je veux bien que tu m’aides si tu ne poses pas de questions.
Ca, en contrepartie, tu t'y attendais. Si tu avais pu supposer qu'il s'agissait d'un entraînement au hasard en première intention, tu doutes très fortement que ta cadette se soit mise en tête de reproduire cette potion sans motif particulier vu la pression qu'elle a l'air de se mettre, et tu aurais été très surpris qu'elle en partage les tenants et les aboutissants avec toi. A vrai dire, tu n'es même pas sûr de vouloir savoir - t'es à peu près certain que ça ne te plairait pas.
-
Montrer que tu sais faire, en revanche, ça, ça rentre dans tes cordes. Ton orgueil en jeu, tu te mets à l'ouvrage, et guides ta cadette afin de terminer d'émincer la fleur nécessaire à la poursuite de la tue-loup. Du coin de l'oeil tu surveilles le feu, jouant sur son intensité afin de ne pas le faire monter trop vite en température sans pour autant laisser le mélange refroidir.
-
Avouerais-tu que tu la laisses volontairement faire, cherchant plus ou moins à la guider sans la remplacer complètement ? Bien sûr que non. T'affiches tes grands airs, comme si c'était toi qui faisais tout. Pourtant, si on y regardait bien, on réaliserait que tout ce que tu fais réellement, c'est guider ses gestes, et t'assurer que tout se déroule pour le mieux. Mais tu n'es pas prêt de l'admettre, bien évidemment. Au contraire, tu sais d'avance que lorsque la potion sera terminée, tu la lui remettras comme si tu avais tout fait, grand seigneur ou presque...
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Re: fuck.. i mean... shit.. i mean... pv. James (terminé)
Mer 21 Sep 2022 - 11:02
Beni soit James et ses apparitions impromptus. Il avait toujours été le plus silencieux de la famille et ce n’était pas la première fois qu’il surprenait sa cadette alors sa voix légèrement trayante résonnait alors qu’elle se pensait seule dans la pièce qu’elle occupait. Enfant, elle avait toujours été ravie que son grand-frère se joigne à elle. Souvent, les garçons se retrouvaient pour jouer ou parler Quidditch et elle se sentait légèrement évincée de ces discussions auxquelles elle ne comprenait finalement pas grand chose. L’intérêt de James à son égard avait toujours été précieux. Mais les années avaient rendu leurs relations plus cordiales… Pas vraiment comme des inconnus mais comme des personnes qui se jaugent sans arrêt…
Le niveau de son frère en potion est bien plus avancé que le sien, elle n’aurait pas l’audace de dire le contraire. Aussi, elle est soulagée de le voir prendre les choses en main. Il reconnait facilement la recette qu’elle a pour objectif de réaliser mais ce n’est pas un exploit en soit, les ingrédients de la potion tue-loup sont reconnaissables entre mille. Elle craint, par contre, que son frère ne soit trop curieux… Elle ne voudrait pas mettre @Jolan Wauters dans l’embarra.
- Vas-y, il y en a assez à présent...
- D’accord.
Elle lui fait aveuglement confiance au point de ne pas re-vérifier le poids des plantes qui ont été finement émincées afin d’être incorporées à la mixture. D’une main plus sûre, maintenant que James est a ses côtés, elle fait glisser l’ingrédient dans le chaudron. Le liquide change de couleur et laisse échapper une légère odeur rance. C’est bon signe. D’un geste de la main, elle réalise un sortilège précis pour que la potion se touille toute seule. Elle laisse échapper un petit soupir avant de relever les yeux vers « Ice ».
- Merci.
Le ton est sincère tandis qu’elle lève ses yeux azuré vers ceux de James. Et sans mot dire, elle sort les autres ingrédients nécessaires, les partageant entre elle et son frère comme pour l’inviter à rester. Pendant plusieurs minutes, ils restent silencieux, affairés à l’avancée de cette potion interminable. Et finalement, gênée par le silence qui se faisait pesant, la blondinette lâche :
- Tu es content d’être rentré ? Père et mère ne nous ont absolument pas prévenu de ton retour, j’étais surprise de te savoir de nouveau en Ecosse.
Le niveau de son frère en potion est bien plus avancé que le sien, elle n’aurait pas l’audace de dire le contraire. Aussi, elle est soulagée de le voir prendre les choses en main. Il reconnait facilement la recette qu’elle a pour objectif de réaliser mais ce n’est pas un exploit en soit, les ingrédients de la potion tue-loup sont reconnaissables entre mille. Elle craint, par contre, que son frère ne soit trop curieux… Elle ne voudrait pas mettre @Jolan Wauters dans l’embarra.
- Vas-y, il y en a assez à présent...
- D’accord.
Elle lui fait aveuglement confiance au point de ne pas re-vérifier le poids des plantes qui ont été finement émincées afin d’être incorporées à la mixture. D’une main plus sûre, maintenant que James est a ses côtés, elle fait glisser l’ingrédient dans le chaudron. Le liquide change de couleur et laisse échapper une légère odeur rance. C’est bon signe. D’un geste de la main, elle réalise un sortilège précis pour que la potion se touille toute seule. Elle laisse échapper un petit soupir avant de relever les yeux vers « Ice ».
- Merci.
Le ton est sincère tandis qu’elle lève ses yeux azuré vers ceux de James. Et sans mot dire, elle sort les autres ingrédients nécessaires, les partageant entre elle et son frère comme pour l’inviter à rester. Pendant plusieurs minutes, ils restent silencieux, affairés à l’avancée de cette potion interminable. Et finalement, gênée par le silence qui se faisait pesant, la blondinette lâche :
- Tu es content d’être rentré ? Père et mère ne nous ont absolument pas prévenu de ton retour, j’étais surprise de te savoir de nouveau en Ecosse.
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Re: fuck.. i mean... shit.. i mean... pv. James (terminé)
Lun 3 Oct 2022 - 23:38
T'as jamais été celui qui manifestait le plus d'affection à qui que ce soit, si ce n'est Cataleya, parmi votre fratrie. A vrai dire, t'as jamais été celui qui s'exprime, de quelque manière que ce soit. T'as jamais laissé couler de larmes, si ce n'est dans la petite enfance, avant qu'on t'en fasse vite passer le goût - un homme ça ne pleure pas. T'as jamais éclaté en accès de rage, non plus, craignant des représailles bien plus vives encore que les maigres explosions dont tu aurais pu être capable. T'as encore moins appris à dire ton émotion, et même si tu donnerais ta vie pour les tiens - sans même trop exagérer sur ce point - tu doutes un peu qu'aucun d'entre eux n'en soit réellement conscient. Pourtant, au fond, t'as une sensibilité que peu soupçonnent, que tu gardes enfouie sous un mur de glace, celui-là même que tu as érigé bloc après bloc, toutes ces années, pour te protéger. Une sensibilité qui résonnait silencieusement en harmonie avec les notes de piano et de violoncelle mêlés, à l'époque. Et qui trouve encore son vecteur dans tes fusains et tes pinceaux, dont seule Cat jusqu'à peu avait pu être témoin. A l'époque, avant que tu ne t'enfermes obstinément dans ce rôle d'être de glace qui te colle désormais à la peau, tu passais du temps, parfois, en compagnie de Sunshine, appréciant ce petit rayon de soleil qui avait toujours eu le don de réchauffer les coeurs de chacun et de faire naître quelque sourire sur vos visages à tous. Et si tu ne l'avouerais probablement pas ouvertement pas, tu regrettes un peu votre éloignement - quand bien même tu ne peux pas nier en être en grande partie responsable.
Et puis ton absence n'a rien arrangé pour tes relations avec les tiens, il faut bien l'admettre. T'étais déjà un peu le fantôme du Manoir, avant, tout handicapé des sentiments que tu es, mais t'as carrément pas été là pendant deux ans... T'as suivi de loin les drames qui se sont tissés dans les vies des membres de ta fratrie, au gré des quelques informations glanées par lettres, et de quelques brefs passages éclairs pour les grandes occasions. Mais t'as été d'aucune aide ni d'aucun soutien réel, pieds et poings liés, muselé de l'autre côté de la Méditerranée.
Et tout ça pour quoi, au final ? Cette question tourne en boucle dans ta tête depuis ton retour. Non... Depuis deux ans. T'as grandi avec cette idée absurde que tu serais l'avenir des Blackthorn, toi le fils si parfait en apparence. Quarta et toi, vous étiez promis l'un à l'autre, et pris en exemple, parfois, comme vos utilisaient facilement ta cousine pour essayer de vous monter les uns contre les autres. T'as toujours pensé que vous seriez ceux qui feraient la fierté de vos parents, les dignes représentants de votre famille, assurant une descendance aussi pure que parfaite. Mais la facilité avec laquelle ils t'ont éloigné a semé la petite graine du doute dans ton esprit, qui s'y est ancré, et croit à mesure que le temps passe. Ont-ils vraiment besoin de toi ? Après tout, si ton union avec Cat maintient toujours la pureté de votre sang, elle ne produira guère d'héritier. Tu n'es que le quatrième, comment as-tu pu imaginer qu'il puisse en être autrement ? Et quand bien même Kaiden et Kiran n'assureront peut-être pas la descendance, la lignée Blackthorn perdure d'ores et déjà grâce à l'enfant d'Eliott et Lys. Quartus. On te l'a pourtant martelé toute ta vie, faisant passer ton prénom de baptême au second rang entre les grilles du domaine. Instinctivement, t'as toujours préféré le surnom de Ice, qui te semblait plus approprié... Ton inconfort provenait peut-être de là. De cette dissonance entre tes aspirations et la triste réalité. Tu n'es que le quatrième. Et une pièce visiblement dispensable de l'échiquier des Blackthorn. Si ce que tu as fait en Egypte venait à se savoir, nul doute que tu disparaîtrais aussitôt du plateau.
Tu t'accroches encore, pourtant, cherchant plus ou moins subtilement de manifester tes capacités, ton intérêt. Pourrais-tu seulement supporter un rejet avéré, asséné en pleine face ? Tu n'en es pas certain, et pour l'heure, tu te voiles encore la face, un peu. T'as acquiescé à chaque ordre donné à ton retour, bien que l'envie - le besoin - de faire la lumière sur la mort de Baby n'est pas pour autant quitté ton esprit, t'as obtempéré dans les moindres détails, pour l'heure, tentant de maintenir les apparences, de retrouver cette place fantasmée d'enfant parfait. Alors quand tu vois ta soeur en difficulté face à sa potion, tu ne peux évidemment pas manquer une occasion de briller. Et puis... Tu le vois bien, ce brin de soulagement qui détend un peu ses épaules trop crispées, comme tu viens lui apporter ton aide. Ca regonfle ton égo, à l'évidence. T'as l'air plus hautain que jamais.
- D’accord.
Elle suit tes directives, docile, poursuit l'avancée de la potion, plus assurée. Pour un peu, tu t'autoriserais un sourire de satisfaction, si tu laissais le moindre sentiment illuminer ton visage, accentué par sa gratitude.
- Merci.
Son regard cherche le tien, tu hoches sobrement la tête. C'est en silence que vous poursuivez votre travail, comme elle partage le reste des ingrédients entre vous - tu n'avais pas l'intention de partir tant que la tue-loup n'aurait pas été achevée, de toutes les manières. Tout au moins pendant quelques minutes. Le silence ne t'a jamais vraiment dérangé, tu n'as jamais vraiment été de ceux enclins à le briser. Juliet ne semble pas partager ce ressenti, cependant, et se décide à reprendre la parole.
- Tu es content d’être rentré ? Père et mère ne nous ont absolument pas prévenu de ton retour, j’étais surprise de te savoir de nouveau en Ecosse.
-Je n'ai pas été prévenu non plus.
Ton regard ne se détourne pas de vos préparatifs, mais tu lui réponds d'un ton aussi neutre qu'elle t'a toujours connu. Tu ne réponds pas tout à fait à la question, mais à vrai dire, tu ne sais pas tout à fait comment répondre honnêtement : es-tu réellement content d'être de retour au Manoir ? Tu es heureux d'avoir retrouvé Cat, c'est un fait, mais dans quel état ? Tu retrouves ta vie d'avant, mais tout le monde a avancé sans toi, comment feras-tu pour retrouver ta place ? Plus exactement, comment vas-tu te trouver une nouvelle place, toi qui changes de maison, d'équipe, qui vas te retrouver avec une promotion de deux ans inférieure à celle que tu as quittée ? Tu as toujours été solitaire, c'est un fait, mais cette fois, tu n'en es guère le décideur. Et ce manque de contrôle sur ta situation ne te convient pas le moins du monde.
-Ma vie est ici. Il était temps que son cours reprenne.
Tu t'entêtes encore, maintenant l'illusion de cet avenir tout tracé que tu as toujours imaginé. Finir tes études, prouver ton éminence en matière de botanique et potions. T'imposer comme référence. Epouser Cat et fonder la famille parfaite. Oublier ton coeur qui crie le nom de l'artiste. Qui saigne de te voir dissimuler tes oeuvres, au lieu de les exposer au grand jour. Tu crois encore - un peu - à ce futur illusoire. Sans savoir qu'une partie du tableau est déjà profondément déchirée...
-Comment se porte la tienne ? A l'exception de la créature dont nous n'évoquerons pas le nom, bien entendu... Si toutefois cette question est acceptable...
Tu as bien promis de ne pas poser de question, après tout. D'aucun pourrait arguer qu'il n'a pas été précisé que l'interdiction ne portait que sur le destinataire de la tue-loup. Evidemment, ça te démange grandement d'en savoir davantage au sujet du Lycan concerné par la potion que vous préparez - et ça te révulse un peu, avouons-le, qu'il puisse y avoir un tel être dans la vie de ta soeur. Mais tu as promis, et tu ne comptes pas contrevenir à cette promesse - t'as quand même un certain sens moral, particulièrement exacerbé quand il s'agit de ta fratrie.
Et puis ton absence n'a rien arrangé pour tes relations avec les tiens, il faut bien l'admettre. T'étais déjà un peu le fantôme du Manoir, avant, tout handicapé des sentiments que tu es, mais t'as carrément pas été là pendant deux ans... T'as suivi de loin les drames qui se sont tissés dans les vies des membres de ta fratrie, au gré des quelques informations glanées par lettres, et de quelques brefs passages éclairs pour les grandes occasions. Mais t'as été d'aucune aide ni d'aucun soutien réel, pieds et poings liés, muselé de l'autre côté de la Méditerranée.
Et tout ça pour quoi, au final ? Cette question tourne en boucle dans ta tête depuis ton retour. Non... Depuis deux ans. T'as grandi avec cette idée absurde que tu serais l'avenir des Blackthorn, toi le fils si parfait en apparence. Quarta et toi, vous étiez promis l'un à l'autre, et pris en exemple, parfois, comme vos utilisaient facilement ta cousine pour essayer de vous monter les uns contre les autres. T'as toujours pensé que vous seriez ceux qui feraient la fierté de vos parents, les dignes représentants de votre famille, assurant une descendance aussi pure que parfaite. Mais la facilité avec laquelle ils t'ont éloigné a semé la petite graine du doute dans ton esprit, qui s'y est ancré, et croit à mesure que le temps passe. Ont-ils vraiment besoin de toi ? Après tout, si ton union avec Cat maintient toujours la pureté de votre sang, elle ne produira guère d'héritier. Tu n'es que le quatrième, comment as-tu pu imaginer qu'il puisse en être autrement ? Et quand bien même Kaiden et Kiran n'assureront peut-être pas la descendance, la lignée Blackthorn perdure d'ores et déjà grâce à l'enfant d'Eliott et Lys. Quartus. On te l'a pourtant martelé toute ta vie, faisant passer ton prénom de baptême au second rang entre les grilles du domaine. Instinctivement, t'as toujours préféré le surnom de Ice, qui te semblait plus approprié... Ton inconfort provenait peut-être de là. De cette dissonance entre tes aspirations et la triste réalité. Tu n'es que le quatrième. Et une pièce visiblement dispensable de l'échiquier des Blackthorn. Si ce que tu as fait en Egypte venait à se savoir, nul doute que tu disparaîtrais aussitôt du plateau.
Tu t'accroches encore, pourtant, cherchant plus ou moins subtilement de manifester tes capacités, ton intérêt. Pourrais-tu seulement supporter un rejet avéré, asséné en pleine face ? Tu n'en es pas certain, et pour l'heure, tu te voiles encore la face, un peu. T'as acquiescé à chaque ordre donné à ton retour, bien que l'envie - le besoin - de faire la lumière sur la mort de Baby n'est pas pour autant quitté ton esprit, t'as obtempéré dans les moindres détails, pour l'heure, tentant de maintenir les apparences, de retrouver cette place fantasmée d'enfant parfait. Alors quand tu vois ta soeur en difficulté face à sa potion, tu ne peux évidemment pas manquer une occasion de briller. Et puis... Tu le vois bien, ce brin de soulagement qui détend un peu ses épaules trop crispées, comme tu viens lui apporter ton aide. Ca regonfle ton égo, à l'évidence. T'as l'air plus hautain que jamais.
- D’accord.
Elle suit tes directives, docile, poursuit l'avancée de la potion, plus assurée. Pour un peu, tu t'autoriserais un sourire de satisfaction, si tu laissais le moindre sentiment illuminer ton visage, accentué par sa gratitude.
- Merci.
Son regard cherche le tien, tu hoches sobrement la tête. C'est en silence que vous poursuivez votre travail, comme elle partage le reste des ingrédients entre vous - tu n'avais pas l'intention de partir tant que la tue-loup n'aurait pas été achevée, de toutes les manières. Tout au moins pendant quelques minutes. Le silence ne t'a jamais vraiment dérangé, tu n'as jamais vraiment été de ceux enclins à le briser. Juliet ne semble pas partager ce ressenti, cependant, et se décide à reprendre la parole.
- Tu es content d’être rentré ? Père et mère ne nous ont absolument pas prévenu de ton retour, j’étais surprise de te savoir de nouveau en Ecosse.
-
Ton regard ne se détourne pas de vos préparatifs, mais tu lui réponds d'un ton aussi neutre qu'elle t'a toujours connu. Tu ne réponds pas tout à fait à la question, mais à vrai dire, tu ne sais pas tout à fait comment répondre honnêtement : es-tu réellement content d'être de retour au Manoir ? Tu es heureux d'avoir retrouvé Cat, c'est un fait, mais dans quel état ? Tu retrouves ta vie d'avant, mais tout le monde a avancé sans toi, comment feras-tu pour retrouver ta place ? Plus exactement, comment vas-tu te trouver une nouvelle place, toi qui changes de maison, d'équipe, qui vas te retrouver avec une promotion de deux ans inférieure à celle que tu as quittée ? Tu as toujours été solitaire, c'est un fait, mais cette fois, tu n'en es guère le décideur. Et ce manque de contrôle sur ta situation ne te convient pas le moins du monde.
-
Tu t'entêtes encore, maintenant l'illusion de cet avenir tout tracé que tu as toujours imaginé. Finir tes études, prouver ton éminence en matière de botanique et potions. T'imposer comme référence. Epouser Cat et fonder la famille parfaite. Oublier ton coeur qui crie le nom de l'artiste. Qui saigne de te voir dissimuler tes oeuvres, au lieu de les exposer au grand jour. Tu crois encore - un peu - à ce futur illusoire. Sans savoir qu'une partie du tableau est déjà profondément déchirée...
-
Tu as bien promis de ne pas poser de question, après tout. D'aucun pourrait arguer qu'il n'a pas été précisé que l'interdiction ne portait que sur le destinataire de la tue-loup. Evidemment, ça te démange grandement d'en savoir davantage au sujet du Lycan concerné par la potion que vous préparez - et ça te révulse un peu, avouons-le, qu'il puisse y avoir un tel être dans la vie de ta soeur. Mais tu as promis, et tu ne comptes pas contrevenir à cette promesse - t'as quand même un certain sens moral, particulièrement exacerbé quand il s'agit de ta fratrie.
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- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1972
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
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Re: fuck.. i mean... shit.. i mean... pv. James (terminé)
Jeu 13 Oct 2022 - 15:40
Les silences ont toujours été malvenus. Ces silences, elle les a entendu venant de ses parents. Pas besoin de mots pour exprimer toute la déception qu’ils éprouvaient à son égard. A maintes reprises, elle avait du courber l’échine face à ce silence pleins de rancoeur et de jugements mais désormais elle n’aspirait plus qu’à ma mélodie des voix de ceux qu’elle aime. Elle ne peut plus avoir @Elio Cooper a ses côtés mais elle peut encore aider @Jolan Wauters et espérer pour lui une voix de rédemption. Elle ne peut plus supporter @Cataleya Blackthorn mais elle peut encore discuter avec son frère, n’est ce pas ?
Le silence le ne dérangeait pas, elle en est bien consciente. Elle le regarde affairer ses mains habiles, scruter la mixture qui bulle doucement dans le chaudron, découper avec précision la belladone. Il aurait pu continuer ainsi, terminer la potion et s’en aller sans plus un mot. Mais elle, elle ne pouvait pas supporter ce silence témoin de la distance qui s’était sournoisement imposée entre elle et son aîné. Alors elle ouvre un chemin, espérant qu’il la suive. Il fait un pas, tout au plus.
- Je dois dire que je ne trouve pas ça surprenant venant d’eux.
Même quand il s’agissait de leurs enfants, de grandes décisions qui impactaient leurs vies… ils prenaient ces décisions. Sans même consulter leur progéniture. Chez les Blackthorn, et finalement au sein de bien des familles comme la leur, c’était plus que normal. C’était comme ça. Ils n’avaient qu’à s’adapter, accepter. Il n’y avait rien d’autre à faire. La rebellion n’avait jamais été une option…
Elle semble déceler une très légère marque de froideur qui ne lui est pas destinée dans la phrase de son frère. Froideur qu’elle a du mal à interpréter… De l’agacement ? De la déception ? Il n’avait jamais voulu rejoindre le Moyen-Orient. Pourquoi serait il déçu de revenir alors ?
- Pas l’impression que ça t’enchante pourtant…
Il avait été tellement déboussolé de devoir quitter les terres Ecossaises. De devoir quitter sa famille. Ses études. Et Quarta surtout, Juliet n’était pas dupe. Elle s’attendait donc à plus d’enjouement conséquemment à son retour dans les high lands, même si Ice n’avait jamais été le Blackthorn le plus expressif. Il semble d’ailleurs vouloir plutôt parler de la vie de sa cadette plutôt que de la sienne…
- Tu sais que les loup-garous sont des humains avant tout ?
Demande-t-elle avec un brin d’agacement dans la voix, plutôt que de répondre à sa question.
Le silence le ne dérangeait pas, elle en est bien consciente. Elle le regarde affairer ses mains habiles, scruter la mixture qui bulle doucement dans le chaudron, découper avec précision la belladone. Il aurait pu continuer ainsi, terminer la potion et s’en aller sans plus un mot. Mais elle, elle ne pouvait pas supporter ce silence témoin de la distance qui s’était sournoisement imposée entre elle et son aîné. Alors elle ouvre un chemin, espérant qu’il la suive. Il fait un pas, tout au plus.
- Je dois dire que je ne trouve pas ça surprenant venant d’eux.
Même quand il s’agissait de leurs enfants, de grandes décisions qui impactaient leurs vies… ils prenaient ces décisions. Sans même consulter leur progéniture. Chez les Blackthorn, et finalement au sein de bien des familles comme la leur, c’était plus que normal. C’était comme ça. Ils n’avaient qu’à s’adapter, accepter. Il n’y avait rien d’autre à faire. La rebellion n’avait jamais été une option…
Elle semble déceler une très légère marque de froideur qui ne lui est pas destinée dans la phrase de son frère. Froideur qu’elle a du mal à interpréter… De l’agacement ? De la déception ? Il n’avait jamais voulu rejoindre le Moyen-Orient. Pourquoi serait il déçu de revenir alors ?
- Pas l’impression que ça t’enchante pourtant…
Il avait été tellement déboussolé de devoir quitter les terres Ecossaises. De devoir quitter sa famille. Ses études. Et Quarta surtout, Juliet n’était pas dupe. Elle s’attendait donc à plus d’enjouement conséquemment à son retour dans les high lands, même si Ice n’avait jamais été le Blackthorn le plus expressif. Il semble d’ailleurs vouloir plutôt parler de la vie de sa cadette plutôt que de la sienne…
- Tu sais que les loup-garous sont des humains avant tout ?
Demande-t-elle avec un brin d’agacement dans la voix, plutôt que de répondre à sa question.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
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Re: fuck.. i mean... shit.. i mean... pv. James (terminé)
Sam 5 Nov 2022 - 22:01
Le silence fait partie de ta vie. T’as toujours été avare de mots, pas faute de ne pas pouvoir communiquer, juste que tu ne sais pas vraiment le faire. En vérité, il te rassure, même. Dans tes silences, tu ne risques pas de livrer ce que tu tiens encore à garder secret. T’as toujours tout muré, de peur qu’ouvrir une petite porte déverse des flots trop longtemps contenus. Et tu songes encore pour l’heure que tu peux maintenir les apparences, comme avant. Même si ces quelques instants passés auprès de ta soeur te font du bien, quoi que tu ne le manifestes pas. Parce que ta famille t’a manqué, indéniablement. Cataleya en premier lieu, bien sûr, privé de ta moitié, t’as cru mourir mille morts, mais le reste de ta fratrie aussi, à l’évidence. Si tu en avais le moindre doute, le bien que retrouver, même pour seulement quelques minutes, ta cadette, t’en assures clairement.
Ta petite soeur ne semble pas aussi à l’aise que toi avec ce silence, et entame une conversation à laquelle tu participes à ta manière, laconique. Pas que tu refuses le dialogue, simplement que tu ne sais vraiment pas y faire. Et puis… Il faut bien admettre que tu marches sur des oeufs, refusant de révéler tout un pan de ta vie de ces deux dernières années. Ton ressentiment envers vos parents pour ton exil transparaît cependant probablement dans tes propos, quoi que ton ton de voix reste neutre. Tu n’as eu le choix ni de ton départ, ni des modalités de ton retour. Et si quelque part, tu es heureux de retrouver les tiens, la façon dont les choses se déroulent ne te convient, à l’évidence, pas le moins du monde, faute de pouvoir en contrôler la majorité.
- Je dois dire que je ne trouve pas ça surprenant venant d’eux.
-N’est-ce pas ?
Quelque part, tu ne fais que confirmer ses dires. Pourtant, ta rancoeur transparaît peut-être plus que tu ne devrais te l’autoriser. Tu as beau te plier encore aux désirs parentaux, et, soyons honnêtes, espérer encore un peu parvenir à retrouver leurs bonnes grâces, une part de toi hurle à la rébellion, que tu muselles encore. Tu détestes tellement ne pas avoir le moindre contrôle sur quoi que ce soit, et tout t’échappe tellement ces derniers temps.
- Pas l’impression que ça t’enchante pourtant…
Ca t’agace d’avoir été si transparent. Evidemment, sa question est légitime. Elle sait comme toi le mal-être de ton départ, et si tu n’as pas trop détaillé ton état psychologique à l’époque, rien que te savoir loin de Quarta, tout le monde devait bien se douter que tu en souffrirais. Tu n’expliques clairement pas à quel point ils sont loin du compte, à quel point tu as vacillé, au bord du gouffre, pendant des mois entiers.
-Je n’aime pas ne pas avoir de contrôle.
Ce point, tout au moins, est parfaitement sincère.
-Mais le Manoir m’a manqué.
Le Manoir, et ses occupants surtout. Ses jeunes occupants, plus précisément. Car clairement, tu ne peux pas vraiment dire que tu sois ravi de retrouver la poigne et l’autoritarisme de vos parents, bien loin de là. Toi qui as goûté à un semblant de liberté auprès de l’artiste, tu as bien du mal à retrouver tes chaînes. Et pour ne pas trop t’étendre sur tes états d’âmes, tu préfères embrayer sur sa situation à elle. Et ce qui vous unit à cet instant, à savoir cette potion tue-loup.
- Tu sais que les loup-garous sont des humains avant tout ?
L’agacement est perceptible. Tu n’en es pas vraiment surpris cependant, et à vrai dire, probablement que c’était un peu cherché. Tu ne quittes pourtant pas davantage la potion des yeux pour répondre tout aussi neutre que d’ordinaire.
-Comme les moldus, je suppose ?
Probablement que ta question - qui au fond n’en est pas vraiment une - prend des airs de dénigrement sang-pur habituels. Probablement que ton ton de voix plus que neutre et la froideur sur tes traits y contribue. Pourtant… Pourtant, en réalité, cette question, elle tourne véritablement en boucle dans ton esprit depuis des mois. Toi qui a toujours vu les non-sorciers comme des êtres inférieurs, quantité négligeable dont tu n’avais que faire, tu en aimes un… Et tu ne parviens pas à comprendre complètement comment cet homme a pu prendre une telle place dans ton coeur. Certes, son art vous a indéniablement lié. Mais pourquoi lui et pas un artiste sorcier, par exemple ? Pourquoi ? Tu n’as jamais réussi à répondre à cette question. Tout ce que tu sais, c’est que malgré la distance et les semaines passées, tu n’es pas capable de l’oublier.
Ta petite soeur ne semble pas aussi à l’aise que toi avec ce silence, et entame une conversation à laquelle tu participes à ta manière, laconique. Pas que tu refuses le dialogue, simplement que tu ne sais vraiment pas y faire. Et puis… Il faut bien admettre que tu marches sur des oeufs, refusant de révéler tout un pan de ta vie de ces deux dernières années. Ton ressentiment envers vos parents pour ton exil transparaît cependant probablement dans tes propos, quoi que ton ton de voix reste neutre. Tu n’as eu le choix ni de ton départ, ni des modalités de ton retour. Et si quelque part, tu es heureux de retrouver les tiens, la façon dont les choses se déroulent ne te convient, à l’évidence, pas le moins du monde, faute de pouvoir en contrôler la majorité.
- Je dois dire que je ne trouve pas ça surprenant venant d’eux.
-
Quelque part, tu ne fais que confirmer ses dires. Pourtant, ta rancoeur transparaît peut-être plus que tu ne devrais te l’autoriser. Tu as beau te plier encore aux désirs parentaux, et, soyons honnêtes, espérer encore un peu parvenir à retrouver leurs bonnes grâces, une part de toi hurle à la rébellion, que tu muselles encore. Tu détestes tellement ne pas avoir le moindre contrôle sur quoi que ce soit, et tout t’échappe tellement ces derniers temps.
- Pas l’impression que ça t’enchante pourtant…
Ca t’agace d’avoir été si transparent. Evidemment, sa question est légitime. Elle sait comme toi le mal-être de ton départ, et si tu n’as pas trop détaillé ton état psychologique à l’époque, rien que te savoir loin de Quarta, tout le monde devait bien se douter que tu en souffrirais. Tu n’expliques clairement pas à quel point ils sont loin du compte, à quel point tu as vacillé, au bord du gouffre, pendant des mois entiers.
-
Ce point, tout au moins, est parfaitement sincère.
-
Le Manoir, et ses occupants surtout. Ses jeunes occupants, plus précisément. Car clairement, tu ne peux pas vraiment dire que tu sois ravi de retrouver la poigne et l’autoritarisme de vos parents, bien loin de là. Toi qui as goûté à un semblant de liberté auprès de l’artiste, tu as bien du mal à retrouver tes chaînes. Et pour ne pas trop t’étendre sur tes états d’âmes, tu préfères embrayer sur sa situation à elle. Et ce qui vous unit à cet instant, à savoir cette potion tue-loup.
- Tu sais que les loup-garous sont des humains avant tout ?
L’agacement est perceptible. Tu n’en es pas vraiment surpris cependant, et à vrai dire, probablement que c’était un peu cherché. Tu ne quittes pourtant pas davantage la potion des yeux pour répondre tout aussi neutre que d’ordinaire.
-
Probablement que ta question - qui au fond n’en est pas vraiment une - prend des airs de dénigrement sang-pur habituels. Probablement que ton ton de voix plus que neutre et la froideur sur tes traits y contribue. Pourtant… Pourtant, en réalité, cette question, elle tourne véritablement en boucle dans ton esprit depuis des mois. Toi qui a toujours vu les non-sorciers comme des êtres inférieurs, quantité négligeable dont tu n’avais que faire, tu en aimes un… Et tu ne parviens pas à comprendre complètement comment cet homme a pu prendre une telle place dans ton coeur. Certes, son art vous a indéniablement lié. Mais pourquoi lui et pas un artiste sorcier, par exemple ? Pourquoi ? Tu n’as jamais réussi à répondre à cette question. Tout ce que tu sais, c’est que malgré la distance et les semaines passées, tu n’es pas capable de l’oublier.
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Re: fuck.. i mean... shit.. i mean... pv. James (terminé)
Sam 19 Nov 2022 - 20:20
James avait toujours été le plus secret de tous. Nullus venait en second peut-être. Elle avait beau avoir été très proche de son frère, enfant, elle se souvient toujours de ces minutes de réflexion qu’elle devait prendre pour essayer de le comprendre. Il n’y avait qu’avec lui que ce n’était pas instinctif, elle s’était toujours demandée pourquoi. Pourquoi c’était si compliqué ? A cause de ce silence ? De cet air égal ?
Elle n’apprécie guère le silence. Elle le trouve lourd. Elle le trouve dérangeant. Et a y bien penser, elle le déteste. Tout comme elle déteste cette distance que son propre grand frère impose. Il se comporte comme s’ils étaient des étrangers et elle trouve ça… frustrant. Voila des années que c’était ainsi. Elle ne l’avait jamais vraiment exprimé mais… elle lui en voulait. Tout comme elle en voulait à Quarta. Tout comme elle en voulait à ses parents. " Je n’aime pas ne pas avoir de contrôle. Mais le Manoir m’a manqué."
- Toi aussi, tu m’as manqué.
Elle lève les yeux et croise le regard clair de son frère, un doux sourire aux lèvres. Elle a très bien compris ce qu’il voulait dire cette fois. Le Manoir n’était ni plus ni moins que la personnification de la fratrie dont ils faisaient partie. Personne ne pouvait réellement regretter ces vieille pierres et l’air lugubre de cet endroit.
Il fuit leur discussion et Juliet se promet d’y revenir plus tard. Elle le laisse donc embrayer sur autre chose mais note dans un coin de sa tête que le voyage et le retour sont des sujets sensibles pour son frère. Le voyage, elle comprend. Le retour, moins. Ils n’avaient jamais vraiment eu le contrôle de quoi que ce soit. Pourquoi ne s’en plaindre que maintenant ?
Il réussit l’exploit de l’agacer de nouveau en quelques secondes. Mais ça l’arrange quelque part parce que sa vie est loin d’être aussi glorieuse à raconter. Elle imagine d’ailleurs que @Cataleya Blackthorn a pu lui dresser un tableau particulièrement commenté de paroles acides. Elle préfère le reprendre sur ses préjugés racistes et il ne manque pas d’en rajouter une couche.
- Tu supposes ?
Tout comme sa question, celle de Juliet n’en est pas vraiment une. Le ton de la blonde est excédé.
- Et les sorcier né-moldus ? Et les sang-mêlés ?
A quel point l’intolérance de son frère pouvait elle être intolérable aux oreilles de sa cadette ?
Elle n’apprécie guère le silence. Elle le trouve lourd. Elle le trouve dérangeant. Et a y bien penser, elle le déteste. Tout comme elle déteste cette distance que son propre grand frère impose. Il se comporte comme s’ils étaient des étrangers et elle trouve ça… frustrant. Voila des années que c’était ainsi. Elle ne l’avait jamais vraiment exprimé mais… elle lui en voulait. Tout comme elle en voulait à Quarta. Tout comme elle en voulait à ses parents. " Je n’aime pas ne pas avoir de contrôle. Mais le Manoir m’a manqué."
- Toi aussi, tu m’as manqué.
Elle lève les yeux et croise le regard clair de son frère, un doux sourire aux lèvres. Elle a très bien compris ce qu’il voulait dire cette fois. Le Manoir n’était ni plus ni moins que la personnification de la fratrie dont ils faisaient partie. Personne ne pouvait réellement regretter ces vieille pierres et l’air lugubre de cet endroit.
Il fuit leur discussion et Juliet se promet d’y revenir plus tard. Elle le laisse donc embrayer sur autre chose mais note dans un coin de sa tête que le voyage et le retour sont des sujets sensibles pour son frère. Le voyage, elle comprend. Le retour, moins. Ils n’avaient jamais vraiment eu le contrôle de quoi que ce soit. Pourquoi ne s’en plaindre que maintenant ?
Il réussit l’exploit de l’agacer de nouveau en quelques secondes. Mais ça l’arrange quelque part parce que sa vie est loin d’être aussi glorieuse à raconter. Elle imagine d’ailleurs que @Cataleya Blackthorn a pu lui dresser un tableau particulièrement commenté de paroles acides. Elle préfère le reprendre sur ses préjugés racistes et il ne manque pas d’en rajouter une couche.
- Tu supposes ?
Tout comme sa question, celle de Juliet n’en est pas vraiment une. Le ton de la blonde est excédé.
- Et les sorcier né-moldus ? Et les sang-mêlés ?
A quel point l’intolérance de son frère pouvait elle être intolérable aux oreilles de sa cadette ?
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Re: fuck.. i mean... shit.. i mean... pv. James (terminé)
Sam 26 Nov 2022 - 11:39
T'as toujours tout caché, enfoui au plus profond de toi, et tu t'efforces encore de le faire. Mais tu le sais bien, tu le sais que ce mur de glace que t'as passé tant d'années à ériger, bloc après bloc, est en train de s'effondrer. T'as beau prétendre avoir un coeur gelé, tu le sais, qu'il brûle bien plus fort que tu n'acceptes de le montrer. Et contre toute attente, ton exil forcé en Egypte n'a fait qu'en décupler la force. Peut-être aurais-tu pu maintenir le masque plus facilement, si tu n'étais jamais parti. Peut-être serais-tu plus facilement resté le parfait petit soldat à la solde de vos parents. Tu ne t'en rends pas encore pleinement compte, mais ta méfiance à leur égard prend chaque jours plus d'ampleur. Tu cherches pourtant encore à rester dans leurs bonnes grâces, ou plutôt à les retrouver. T'as tellement besoin de retrouver un semblant de contrôle, que tu te raccroches à ce que tu peux. Quand bien même tu te voiles clairement la face.
Au moins pour le moment.
T'as jamais été très doué avec les mots, ni avec l'expression des sentiments en général. On t'a trop bien appris qu'il ne fallait jamais rien montrer. Tu sais pas trop dire aux gens que t'aimes à quel point tu tiens à eux, combien tu crèves loin d'eux. T'as ces dessins dans ta malle, ces symboles pour chacun des tiens, que tu gardes bien cachés, mais qui révèlent pourtant ton attachement. Ta soeur y est bien évidemment représentée. Petit rayon de soleil, fleur de tournesol ou de chrysanthème, lumineuse, solaire. Tout ce que tu ne sais pas être. Mais elle lit tout de même entre les lignes, malgré ton incapacité à lui exprimer ton affection.
- Toi aussi, tu m’as manqué.
Ton regard croise le sien, et tu ne sais pas si tu parviens à exprimer le bonheur que ces quelques mots te procurent. Sans doute que non. Son sourire réchauffe ton coeur glacé, et peut-être en esquisses-tu un à ton tour, bien pâle en comparaison. Mais tu ne sais guère faire plus, et tu fuis les effusions comme la peste. Sans doute de peur de trop ouvrir les vannes. Le souvenir de ta crise de larmes incontrôlée dans les bras de l'artiste reste encore bien trop vif dans ton esprit, et tu n'es clairement pas prêt à renouveler cette expérience. Sans doute est-ce plus simple d'embrayer à nouveau sur un sujet qui semble plus ordinaire. Quand bien même il agace profondément ta cadette dans l'instant. Tu n'en es pas vraiment surpris, tu connais globalement les idées progressistes de ta petite soeur. Pourtant, au fond, tu cherches réellement à comprendre, mais comment pourrait-elle le savoir ?
- Tu supposes ? Et les sorcier né-moldus ? Et les sang-mêlés ?
Son ton acide ne t"échappe pas, bien que tu restes concentré sur la potion et garde ton éternel air impassible. Tu te mures aussitôt dans ta froideur habituelle, gardant ce détachement qui te sert d'armure depuis toujours.
-Je n'en sais rien. Et à vrai dire, cela m'importe peu. Cela ne me concerne en rien. Et ça ne devrait pas te concerner non plus.
Mensonge, terrible mensonge. Mais qui soupçonnerait ton attachement pour l'artiste, ici ? Fort heureusement pour toi personne, n'est-ce pas ? Et pour lui aussi, d'ailleurs. Tu crains tellement les représailles dont il ne manquerait pas de faire les frais si ça venait à se savoir... Tu l'as déjà si souvent imaginé subir le plus terrible des sortilèges impardonnables, par ta faute, lui qui ignore encore tout de ton monde ! Et si tu lui lances cette dernière phrase comme un avertissement déguisé, en réalité tu ne lui souhaites aucun mal, bien au contraire. Tu connais la sensibilité de ta cadette, et redoutes les conséquences qu'un amour inacceptable pour les vôtres pourraient avoir sur elle. Alors tu te focalises entièrement sur la potion, à présent, lui laissant moins de marge de manoeuvre, occupant tes mains pour palier au trouble qui te gagne imperceptiblement.
-Ta potion est prête.
Tu rabaisses tes manches une fois que tout est terminé, l'air de rien. Comme si rien de tout ça n'avait plus d'importance que de ne pas tâcher ta chemise. Si elle savait... Mais tu refuses de lui faire porter le poids de tes errements et tu te détournes, comme si mettre cette distance pouvait la protéger un tant soit peu.
-Fais attention à toi, Sunshine.
Est-ce que ça sonne comme un avertissement ? Avec ton ton de voix si froid, peut-être... Pourtant, c'est tout le contraire : c'est ton affection pour elle et tes craintes qui parlent. Tu redoutes qu'il lui arrive quoi que ce soit, et la savoir en contact avec un lycan n'aide en rien à te rassurer. Tu imagines tellement de menaces rodant autour de sa si frêle silhouette, prenant la forme de cette créature maudite autant que de vos géniteurs... Et le plus insupportable dans tout ça, c'est que tu ne vois aucune façon de la protéger pour l'heure.
Au moins pour le moment.
T'as jamais été très doué avec les mots, ni avec l'expression des sentiments en général. On t'a trop bien appris qu'il ne fallait jamais rien montrer. Tu sais pas trop dire aux gens que t'aimes à quel point tu tiens à eux, combien tu crèves loin d'eux. T'as ces dessins dans ta malle, ces symboles pour chacun des tiens, que tu gardes bien cachés, mais qui révèlent pourtant ton attachement. Ta soeur y est bien évidemment représentée. Petit rayon de soleil, fleur de tournesol ou de chrysanthème, lumineuse, solaire. Tout ce que tu ne sais pas être. Mais elle lit tout de même entre les lignes, malgré ton incapacité à lui exprimer ton affection.
- Toi aussi, tu m’as manqué.
Ton regard croise le sien, et tu ne sais pas si tu parviens à exprimer le bonheur que ces quelques mots te procurent. Sans doute que non. Son sourire réchauffe ton coeur glacé, et peut-être en esquisses-tu un à ton tour, bien pâle en comparaison. Mais tu ne sais guère faire plus, et tu fuis les effusions comme la peste. Sans doute de peur de trop ouvrir les vannes. Le souvenir de ta crise de larmes incontrôlée dans les bras de l'artiste reste encore bien trop vif dans ton esprit, et tu n'es clairement pas prêt à renouveler cette expérience. Sans doute est-ce plus simple d'embrayer à nouveau sur un sujet qui semble plus ordinaire. Quand bien même il agace profondément ta cadette dans l'instant. Tu n'en es pas vraiment surpris, tu connais globalement les idées progressistes de ta petite soeur. Pourtant, au fond, tu cherches réellement à comprendre, mais comment pourrait-elle le savoir ?
- Tu supposes ? Et les sorcier né-moldus ? Et les sang-mêlés ?
Son ton acide ne t"échappe pas, bien que tu restes concentré sur la potion et garde ton éternel air impassible. Tu te mures aussitôt dans ta froideur habituelle, gardant ce détachement qui te sert d'armure depuis toujours.
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Mensonge, terrible mensonge. Mais qui soupçonnerait ton attachement pour l'artiste, ici ? Fort heureusement pour toi personne, n'est-ce pas ? Et pour lui aussi, d'ailleurs. Tu crains tellement les représailles dont il ne manquerait pas de faire les frais si ça venait à se savoir... Tu l'as déjà si souvent imaginé subir le plus terrible des sortilèges impardonnables, par ta faute, lui qui ignore encore tout de ton monde ! Et si tu lui lances cette dernière phrase comme un avertissement déguisé, en réalité tu ne lui souhaites aucun mal, bien au contraire. Tu connais la sensibilité de ta cadette, et redoutes les conséquences qu'un amour inacceptable pour les vôtres pourraient avoir sur elle. Alors tu te focalises entièrement sur la potion, à présent, lui laissant moins de marge de manoeuvre, occupant tes mains pour palier au trouble qui te gagne imperceptiblement.
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Tu rabaisses tes manches une fois que tout est terminé, l'air de rien. Comme si rien de tout ça n'avait plus d'importance que de ne pas tâcher ta chemise. Si elle savait... Mais tu refuses de lui faire porter le poids de tes errements et tu te détournes, comme si mettre cette distance pouvait la protéger un tant soit peu.
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Est-ce que ça sonne comme un avertissement ? Avec ton ton de voix si froid, peut-être... Pourtant, c'est tout le contraire : c'est ton affection pour elle et tes craintes qui parlent. Tu redoutes qu'il lui arrive quoi que ce soit, et la savoir en contact avec un lycan n'aide en rien à te rassurer. Tu imagines tellement de menaces rodant autour de sa si frêle silhouette, prenant la forme de cette créature maudite autant que de vos géniteurs... Et le plus insupportable dans tout ça, c'est que tu ne vois aucune façon de la protéger pour l'heure.
– the best –
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1972
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4258
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: fuck.. i mean... shit.. i mean... pv. James (terminé)
Dim 4 Déc 2022 - 11:39
* On est tous handicapés des sentiments. Mais James, tu es vraiment le pire d’entre nous…Tu es mille fois plus beau quand tu souries, quand la glace fond…*
Juliet fronce les sourcils alors qu’il prétend ne pas être concerné par la cause des non sang-purs.
- Tu as tord.
* Ca ne devrait pas me concerner mais je crève d’amour pour un sang-mêlé et pour un lycantrope *
- Merci.
* D’être revenu. Pour la potion. Pour ton inquiétude sincère pour moi *
Ma potion en main, elle quitte la pièce.
Juliet fronce les sourcils alors qu’il prétend ne pas être concerné par la cause des non sang-purs.
- Tu as tord.
* Ca ne devrait pas me concerner mais je crève d’amour pour un sang-mêlé et pour un lycantrope *
- Merci.
* D’être revenu. Pour la potion. Pour ton inquiétude sincère pour moi *
Ma potion en main, elle quitte la pièce.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride: