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Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Sam 18 Mar 2023 - 2:12
Le temps est clair. Le soleil ne brille pas, il est caché derrière d'épais nuages cotonneux en cet après-midi de fin d'hiver. Rafael n'a pas le moral très ensoleillé non plus. Hier avait lieu leur match de quidditch contre les Grymm, et ils ont perdu. L'abeille a la rage au fond de lui car il s'est donné comme rarement dans ce match. Il s’est battu comme un beau diable, défendant les poursuiveurs de son équipe en renvoyant les cognards d’où ils venaient, il était même parvenu à faire perdre le souaffle à deux des poursuiveurs des Grymm, Verena Lacroix et Miguel Pajares. Mais malgré cela, ça n’avait pas suffi, et c’était leur attrapeur qui avait attrapé le vif d’or, clôturant le match. Pour se défouler Rafael avait passé la nuit au Rainbow à danser avec des sorciers du coin, mais plutôt que d’en emmener un chez lui, il lui avait fait son affaire dans les toilettes du bar. Puis il était rentré se coucher. Nouvelle journée, nouvelle humeur ? Et bien non, Rafael était encore en train de ruminer sur le match de la veille alors qu’il mangeait un donut pour le petit déjeuner. Au moment de prendre sa douche, il s’aperçut qu’il avait oublié sa trousse de toilettes dans les vestiaires des Summerbee. Il était tellement dépité après le match qu’il s’était douché en vitesse avant de partir, y oubliant ses affaires. Il ne serait pas étonné d’ailleurs d’y retrouver également son tee-shirt du match, y trainant à côté de son casier, roulé en boule.
Ce n’est qu’en début d’après-midi, après le déjeuner, que Rafael put se libérer pour aller récupérer ses affaires dans les vestiaires. Le temps était comme son humeur, pourtant, il était toujours très joyeux d’ordinaire. Il lui faudrait quelques jours pour penser à autre chose. En arrivant au stade de quidditch, il vit qu’un joueur était en train de s’y entraîner. Mais un Grymm, il s’agissait de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Rafael était surpris, au point qu’il s’était arrêté quelques instants en arrivant. Ce type était fou, ils avaient joué la veille, il aurait dû se reposer, la fatigue était présente et son corps avait subi une belle épreuve, il devrait faire attention de ne pas se blesser. Mais c’était sa vie, pas celle de Rafael qui reprit la direction des vestiaires. Ce n’est qu’en entendant un bruit sourd qu’il se retourna en direction de la pelouse. Que venait-il de se passer ?
Ce n’est qu’en début d’après-midi, après le déjeuner, que Rafael put se libérer pour aller récupérer ses affaires dans les vestiaires. Le temps était comme son humeur, pourtant, il était toujours très joyeux d’ordinaire. Il lui faudrait quelques jours pour penser à autre chose. En arrivant au stade de quidditch, il vit qu’un joueur était en train de s’y entraîner. Mais un Grymm, il s’agissait de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Rafael était surpris, au point qu’il s’était arrêté quelques instants en arrivant. Ce type était fou, ils avaient joué la veille, il aurait dû se reposer, la fatigue était présente et son corps avait subi une belle épreuve, il devrait faire attention de ne pas se blesser. Mais c’était sa vie, pas celle de Rafael qui reprit la direction des vestiaires. Ce n’est qu’en entendant un bruit sourd qu’il se retourna en direction de la pelouse. Que venait-il de se passer ?
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Mar 21 Mar 2023 - 22:26
Il aurait du être satisfait. Heureux. Soulagé. Jovial. Il pensait vraiment qu’une fois qu’ils auraient écrasé les Summerbee, il retrouverait le sourire en coin qu’il arborait depuis qu’il était gamin et qu’il était ravi de la bêtise qu’il venait d’inventer. Et pourtant, ce n’était pas vraiment ce que ressentait le madrilène alors qu’il retrouvait le terrain de Quidditch en ce lendemain de victoire.
Ils avaient bien gagné pourtant. Et même que le Pajares avait fait un match dont il pouvait être relativement fier. Bon ce n’était pas sa plus grande performance mais c’était parfaitement acceptable et il n’avait pas à rougir quand on le félicitait. Les abeilles s’étaient bien battu mais la poursuiveuse des Grymm avait enterré le match d’un coup de génie.
Des semaines qu’il bossait comme un dingue à l’entrainement, faisait des séances supplémentaires, parce qu’il se mettait une pression folle… Il aurait pu penser qu’après cette victoire, il se sentirait plus léger. Et bien ce n’était absolument pas le cas. Même si la soirée avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avait été géniale, il avait finit par rejoindre son vestiaire a quatorze heures pétantes.
Et il bossait dur. Seul. Mais dur. Deux cognards d’entrainement, un souaffle et le voila qui depuis plus d’une demi-heure enchaîne les esquives et les buts marqués contre un adversaire imaginaire. Il n’y avait que lui pour être surprit que la fatigue prenne le dessus… Des reflexes amoindris. Un cognard qui le désarçonne en passant trop prêt. Le deuxième qui l’éjecte de son balai. Mais le plus douloureux, c’est encore l’épaule qui s’écrase lourdement et surtout douloureusement au sol.
- Put… de bordel de m..
Ils avaient bien gagné pourtant. Et même que le Pajares avait fait un match dont il pouvait être relativement fier. Bon ce n’était pas sa plus grande performance mais c’était parfaitement acceptable et il n’avait pas à rougir quand on le félicitait. Les abeilles s’étaient bien battu mais la poursuiveuse des Grymm avait enterré le match d’un coup de génie.
Des semaines qu’il bossait comme un dingue à l’entrainement, faisait des séances supplémentaires, parce qu’il se mettait une pression folle… Il aurait pu penser qu’après cette victoire, il se sentirait plus léger. Et bien ce n’était absolument pas le cas. Même si la soirée avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avait été géniale, il avait finit par rejoindre son vestiaire a quatorze heures pétantes.
Et il bossait dur. Seul. Mais dur. Deux cognards d’entrainement, un souaffle et le voila qui depuis plus d’une demi-heure enchaîne les esquives et les buts marqués contre un adversaire imaginaire. Il n’y avait que lui pour être surprit que la fatigue prenne le dessus… Des reflexes amoindris. Un cognard qui le désarçonne en passant trop prêt. Le deuxième qui l’éjecte de son balai. Mais le plus douloureux, c’est encore l’épaule qui s’écrase lourdement et surtout douloureusement au sol.
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Mer 26 Avr 2023 - 16:36
Le bruit est sourd, pourtant Rafael le sait, ce n’est pas normal. Il n’était même pas arrivé aux vestiaires qu’il se retourne pour voir d’où vient le bruit. Il ne le voit pas immédiatement, n’étant pas attrapeur mais seulement batteur, pourtant il remarque tout de suite quelque chose de différent : Miguel n’est plus dans les airs, ni lui ni son balai d’ailleurs. Alors Rafael cherche où peut être le jeune homme, et il finit par l’apercevoir, une tâche sombre à l’autre extrémité du stade de quidditch. Malgré l’humeur généralement légère de Rafael, il sait prendre ce genre de cas au sérieux, surtout au vu de sa spécialisation en traumatologie orthopédique : autrement dit, les accidents de quidditch, c’est ce qu’il va le plus soigner ces prochaines années. Ni une ni deux, il se précipite donc à vive allure vers le coin du stade où est Miguel. Il est encore allongé, et même s’il est conscient, il ne bouge pas. Première étape : établir les douleurs ressentis. Rafael n’a pas la prétention de guérir seul le jeune homme, pas tant qu’il n’a pas son diplôme, mais il a suffisamment de connaissances pour palier au plus urgent avant d’emmener Miguel soit à l’infirmerie soit à l’hôpital si la blessure est plus sérieuse. Arrivé à son niveau, Rafael laisse tomber son sac sur l’herbe et s’accroupit près de Miguel. Il ne le touche pas, de peur de faire pire que mieux.
- Miguel tu vas bien ? Est-ce que tu as des vertiges ou la nausée ?
Avant de comprendre comment il a chuté et les blessures éventuelles, il faut penser au plus urgent : les traumatismes crâniens et toute atteinte au rachis et à la colonne vertébrale. Si un poignet ou une cheville est cassée, c’est secondaire, il faut d’abord penser à la tête, aux organes et enfin aux articulations des membres. A quoi cela servirait de soigner une fracture du poignet si la victime fait une hémorragie cérébrale ?
- Miguel tu vas bien ? Est-ce que tu as des vertiges ou la nausée ?
Avant de comprendre comment il a chuté et les blessures éventuelles, il faut penser au plus urgent : les traumatismes crâniens et toute atteinte au rachis et à la colonne vertébrale. Si un poignet ou une cheville est cassée, c’est secondaire, il faut d’abord penser à la tête, aux organes et enfin aux articulations des membres. A quoi cela servirait de soigner une fracture du poignet si la victime fait une hémorragie cérébrale ?
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Dim 7 Mai 2023 - 10:45
Ejecté de son balai presque proprement, le Pajares ne ressent la douleur qu’une fois parfaitement écrasé au sol. Le souffle coupé par la rencontre avec le planché des Eruptif, il sent tout son système nerveux se contracter et le message de douleur qui atteint son encéphale est presque libératrice puisqu’elle annihile toutes les pensées parasites qu’il traine depuis des semaines.
L’odeur de l’herbe mal coupée emplit ses narines. Sa jambe fait un angle étrange et il n’a pas besoin de se redresser pour le constater. Il le sent. La douleur irradie un peu partout mais c’est de loin son genou qui était le plus lancinant dans cette histoire.
Il pourrait se lever. Il pourrait remettre vaguement sa jambe en place et claudiquer jusqu’à l’infirmerie. Mais légèrement drama-queen dans l’âme, le madrilène soupire et ferme les yeux. Aucune larme. Même la grimace consécutive au choc l’a quitté. Il accueille la douleur presque avec soulagement.
Merlin seul sait combien de temps il aurait pu rester là avant de se décider à se prendre en main si une voix ne l’avait pas tiré de sa torpeur quasi-méditative. Est ce qu’il allait bien ? Pas depuis des semaines. Est-ce qu’il avait des vertiges ? Difficile de le dire en étant allongé. Est ce qu’il avait la nausée ? C’était quoi déjà, la nausée… ?
- J’ai mal.
Voila qui était vaguement utile comme information. Plus surprit que réellement agacé par la présence de celui qui a reconnu comme étant le batteur des abeilles, il déplace déjà ses coudes pour s’appuyer dessus et se redresser.
L’odeur de l’herbe mal coupée emplit ses narines. Sa jambe fait un angle étrange et il n’a pas besoin de se redresser pour le constater. Il le sent. La douleur irradie un peu partout mais c’est de loin son genou qui était le plus lancinant dans cette histoire.
Il pourrait se lever. Il pourrait remettre vaguement sa jambe en place et claudiquer jusqu’à l’infirmerie. Mais légèrement drama-queen dans l’âme, le madrilène soupire et ferme les yeux. Aucune larme. Même la grimace consécutive au choc l’a quitté. Il accueille la douleur presque avec soulagement.
Merlin seul sait combien de temps il aurait pu rester là avant de se décider à se prendre en main si une voix ne l’avait pas tiré de sa torpeur quasi-méditative. Est ce qu’il allait bien ? Pas depuis des semaines. Est-ce qu’il avait des vertiges ? Difficile de le dire en étant allongé. Est ce qu’il avait la nausée ? C’était quoi déjà, la nausée… ?
- J’ai mal.
Voila qui était vaguement utile comme information. Plus surprit que réellement agacé par la présence de celui qui a reconnu comme étant le batteur des abeilles, il déplace déjà ses coudes pour s’appuyer dessus et se redresser.
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Mer 24 Mai 2023 - 23:47
L’urgence. Rafael est formé pour agir en circonstances, et cela tombe bien pour Miguel, il est spécialisé en traumatologique orthopédique. Alors il réagit. Vite. Il est déjà proche de Miguel, alors que celui-ci est encore au sol. Le californien observe rapidement le jeune homme tandis qu’il lui pose certaines questions basiques. Sa jambe faisait un angle étrange, et ce n’était pas rassurant, mais rien d’alarmant, ce n’était pas comme dans la médecine moldue, avec la magie, on pouvait presque tous réparer, surtout dans les accidents de chute comme celui-ci. Miguel ouvrit les yeux, et au bout d’un moment qui semblait une éternité, répondit enfin au summerbee. Il a mal, rien d’étonnant, Rafael reste sérieux, mais vient tout de suite aider Miguel quand il essaie de se redresser. Première bonne nouvelle : il est conscient, et en plus il parvient à parler. Mais il va falloir faire quelques tests rapides pour être sûr que la tête n’a pas été touché.
- Où as-tu mal ? La tête, le genou, le thorax ? Décris moi ce que tu ressens.
Rafael est accroupi, professionnel. Il est loin le petit étudiant qui se trémousse sur de la musique gay en boîte, il est presque méconnaissable. Rapidement, il sort sa baguette, pas question de remettre en place sa jambe ainsi, il n’est pas encore diplômé, il est préférable de l’emmener à l’infirmerie, quitte à assister l’infirmière une fois là-bas. Non, il ne fera que les premiers secours, l’immobilisation de la jambe et l’accompagner à l’infirmerie. Rien de plus sur le terrain de quidditch en tout cas. Une douce lumière dorée illumine l’extrémité de sa baguette, qu’il pose sur le poignet intérieur de Miguel, de quoi lui donner certaines informations : rythme cardiaque, tension et température. Rien d’anormal, une tension un peu basse, sûrement à cause de la douleur, mais rien d’alarmant. Pas de traumatisme crânien à première vue. Lumos Rafael agite la lumière devant le visage du grymm, de quoi vérifier ses yeux. Normal également. Il est à l’écoute du jeune homme, avant de lui poser d’autres questions tandis qu’il lui bandera la jambe.
- Où as-tu mal ? La tête, le genou, le thorax ? Décris moi ce que tu ressens.
Rafael est accroupi, professionnel. Il est loin le petit étudiant qui se trémousse sur de la musique gay en boîte, il est presque méconnaissable. Rapidement, il sort sa baguette, pas question de remettre en place sa jambe ainsi, il n’est pas encore diplômé, il est préférable de l’emmener à l’infirmerie, quitte à assister l’infirmière une fois là-bas. Non, il ne fera que les premiers secours, l’immobilisation de la jambe et l’accompagner à l’infirmerie. Rien de plus sur le terrain de quidditch en tout cas. Une douce lumière dorée illumine l’extrémité de sa baguette, qu’il pose sur le poignet intérieur de Miguel, de quoi lui donner certaines informations : rythme cardiaque, tension et température. Rien d’anormal, une tension un peu basse, sûrement à cause de la douleur, mais rien d’alarmant. Pas de traumatisme crânien à première vue. Lumos Rafael agite la lumière devant le visage du grymm, de quoi vérifier ses yeux. Normal également. Il est à l’écoute du jeune homme, avant de lui poser d’autres questions tandis qu’il lui bandera la jambe.
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Mar 30 Mai 2023 - 22:11
Il avait mal. Constat implacable. Mal au corps et mal à l’âme. Si un jour il avait su qu’une prétendue rupture d’une relation qui n’existait pas vraiment avec une fille qui n’avait rien à faire avec lui le contrarierait autant, alors peut-être… Peut-être quoi ? Il était pas le genre à entrer dans les ordres, n’est ce pas ? Peut-être n’aurait il pas essayé de la cotoyer ? Baliverne. Ce genre de plan merdique, c’était plus fort que lui.
Ca aurait été cool de faire de drama-king si seulement la personne venu le sauver voulait bien jouer le jeu. Pas une ride d’angoisse sur le front de Goldstein. Même pas une petite note aigue due à l’anxiété. Rien du tout. Cataleya l’aurait sûrement fait, elle. Mais voila, ce n’était pas Cataleya. Ce n’était même pas une jolie fille. Le gardiens des Bee était sûrement très apprécié pour sa plastique, mais le Pajares ne voyait qu’un adolescent qui jouait au Docteur.
- Non mais ça va, ça va passer.
Ses coudes deviennent de solides appuis (non) pour se redresser un peu dans l’herbe trop humide pour un milieu de journée. La voix de Miguel est rauque, un grommellement d’ours mal léché qu’il devient lors de ses rares phases de chouinades viriles.
Comme pour démentir, la douleur irradie de plus belle alors qu’il s’assoit complètement. Il n’a pas besoin d’être médicomage pour se rendre compte que sa jambe fait un angle improbable. Son genou est complètement retourné et c’est autant la vue de son membre disloqué que le message nociceptif qui lui fait serrer les dents au point de grimacer. Machinalement, son regard suit la lumière que le Goldstein agite sous son nez.
- J’suis pas médicomage mais si j’peux m’permettre ça se voit quand même que le problème il est là et pas là.
Il pointe l’un après l’autre sa jambe et sa tête comme pour lui signifier que c’était p’tète lui qui c’était cogné la tête trop fort s’il était pas capable de se rendre compte de ça après plusieurs années de médicomagie..
Ca aurait été cool de faire de drama-king si seulement la personne venu le sauver voulait bien jouer le jeu. Pas une ride d’angoisse sur le front de Goldstein. Même pas une petite note aigue due à l’anxiété. Rien du tout. Cataleya l’aurait sûrement fait, elle. Mais voila, ce n’était pas Cataleya. Ce n’était même pas une jolie fille. Le gardiens des Bee était sûrement très apprécié pour sa plastique, mais le Pajares ne voyait qu’un adolescent qui jouait au Docteur.
- Non mais ça va, ça va passer.
Ses coudes deviennent de solides appuis (non) pour se redresser un peu dans l’herbe trop humide pour un milieu de journée. La voix de Miguel est rauque, un grommellement d’ours mal léché qu’il devient lors de ses rares phases de chouinades viriles.
Comme pour démentir, la douleur irradie de plus belle alors qu’il s’assoit complètement. Il n’a pas besoin d’être médicomage pour se rendre compte que sa jambe fait un angle improbable. Son genou est complètement retourné et c’est autant la vue de son membre disloqué que le message nociceptif qui lui fait serrer les dents au point de grimacer. Machinalement, son regard suit la lumière que le Goldstein agite sous son nez.
- J’suis pas médicomage mais si j’peux m’permettre ça se voit quand même que le problème il est là et pas là.
Il pointe l’un après l’autre sa jambe et sa tête comme pour lui signifier que c’était p’tète lui qui c’était cogné la tête trop fort s’il était pas capable de se rendre compte de ça après plusieurs années de médicomagie..
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Jeu 6 Juil 2023 - 0:09
Rafael était un garçon qui aimait rire et qui ne se prenait pas au sérieux, mais aussi un garçon pour qui le stress ou l’anxiété n’était pas vraiment un problème. Peut-être était-ce dû à son éducation par ses tantines adeptes du yoga, d’un mode de vie babacool et de la tentacula qu’il fumait régulièrement pour se détendre ? Et puis, en urgence traumatologique, il ne faut pas paniquer, il faut juste savoir se concentrer tout en gardant son calme, ce que faisait Rafael à la perfection. Mais bien entendu, d’un point de vue extérieur, on pouvait le regarder d’un œil interloqué. Mais il fallait plus pour troubler son chi.
Miguel tente de se débarrasser du californien, en s’appuyant sur ses avant-bras, mais ses grimaces montrent qu’il souffre. Rafael ne peut pas le laisser comme ça. Il envoie balader Rafael qui tente de faire des examens de base avant de s’occuper de sa jambe.
- Mec, je connais mon boulot, tu as eu un choc, et je dois vérifier en priorité si tu n’as aucun dommage au niveau crânien ou vertébral avant de m’occuper de ta jambe. Pouvoir marcher ne te servira à rien si tu fais une hémorragie cérébrale. Donc laisse moi faire.
Mais au vu du ton du grymm, il ne devait pas avoir de dommage au cerveau, ce devait être son comportement habituel. Léger soupir de Rafael qui reprend l’auscultation. Rien à signaler sur la colonne vertébrale apparemment, donc il passe au nœud du problème, cette jambe à l’angle bizarre. Il n’a malheureusement pas de potions sur lui, il va devoir se contenter de sa baguette.
- Ecoute, je ne vais pas guérir ça ici, je vais t’emmener à l’infirmerie, ça sera plus simple pour soigner ta jambe. Ce que je vais faire va consister en trois étapes : anesthésie, je redresse ta jambe et je te pose une attelle, et nous verrons à l’infirmerie pour stabiliser la jambe et te donner du poussos pour reconstituer l’os comme il faut.
Première étape donc, Rafael sort sa baguette, et il lance un Curatum Volubis, pile sur la jambe de Miguel. Une lumière bleue s’échappe du bout de sa baguette, et se répand comme un gel sur le reste du corps de l’étudiant.
- Alors, comment tu te sens ? Tu as moins mal ?
Oui, ce serait bête de replacer la jambe s’il a encore mal… Rafael est un apprenti médicomage, pas tortionnaire.
Miguel tente de se débarrasser du californien, en s’appuyant sur ses avant-bras, mais ses grimaces montrent qu’il souffre. Rafael ne peut pas le laisser comme ça. Il envoie balader Rafael qui tente de faire des examens de base avant de s’occuper de sa jambe.
- Mec, je connais mon boulot, tu as eu un choc, et je dois vérifier en priorité si tu n’as aucun dommage au niveau crânien ou vertébral avant de m’occuper de ta jambe. Pouvoir marcher ne te servira à rien si tu fais une hémorragie cérébrale. Donc laisse moi faire.
Mais au vu du ton du grymm, il ne devait pas avoir de dommage au cerveau, ce devait être son comportement habituel. Léger soupir de Rafael qui reprend l’auscultation. Rien à signaler sur la colonne vertébrale apparemment, donc il passe au nœud du problème, cette jambe à l’angle bizarre. Il n’a malheureusement pas de potions sur lui, il va devoir se contenter de sa baguette.
- Ecoute, je ne vais pas guérir ça ici, je vais t’emmener à l’infirmerie, ça sera plus simple pour soigner ta jambe. Ce que je vais faire va consister en trois étapes : anesthésie, je redresse ta jambe et je te pose une attelle, et nous verrons à l’infirmerie pour stabiliser la jambe et te donner du poussos pour reconstituer l’os comme il faut.
Première étape donc, Rafael sort sa baguette, et il lance un Curatum Volubis, pile sur la jambe de Miguel. Une lumière bleue s’échappe du bout de sa baguette, et se répand comme un gel sur le reste du corps de l’étudiant.
- Alors, comment tu te sens ? Tu as moins mal ?
Oui, ce serait bête de replacer la jambe s’il a encore mal… Rafael est un apprenti médicomage, pas tortionnaire.
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Sam 22 Juil 2023 - 10:48
« Pouvoir marcher ne te servira à rien si tu fais une hémorragie cérébrale ». Pas con. Très pas con. Assez en tout cas pour rabattre, temporairement, le caquet du madrilène. Une hémorragie cérébrale, ça ça serait quand même vachement bien, dans le mood drama-king non ? Est ce qu’on arrêtait de se torturer les méninges avec des peines de coeur débile, quand on avait une hémorragie cérébrale ? Il était pas médicomage, mais il avait envie de parier que non. Et au moins la rouquine lui sortirait définitivement de la tête.
L’abeille continue ses examens et Miguel se laisse faire. Il ne se plaint pas d’avantage de son dos qui le fait affreusement souffrir. C’est marrant quand même… Parce qu’il a une jambe tordue quand même. On pourrait penser que la douleur y serait la plus forte non ? Donc dans l’ordre on avait le coeur, le dos, la jambe…
- Ok…
Le Goldstein avait expliqué son plan d’action et il lui demandait pas vraiment son avis. Le Pajares aurait aimé hocher la tête mais il devine que ça tirerait au niveau de ses omoplates s’il faisait ça. Le jeune capitaine des Abeilles lance un sortilège et …
- Woh… Incroyable…
Il ne sent plus rien. Absolument plus rien. Il s’amuse même a appuyer un peu sur son genou malchanceux. A secouer sa tête. Et à se pincer le bras. Aucune douleur. Il ressent le contact mais pas la douleur. C’est fou.
- Eh pourquoi on fait pas ça avant nos match de Quidditch ? On sentirait même pas les cognard ça serait fou.
L’abeille continue ses examens et Miguel se laisse faire. Il ne se plaint pas d’avantage de son dos qui le fait affreusement souffrir. C’est marrant quand même… Parce qu’il a une jambe tordue quand même. On pourrait penser que la douleur y serait la plus forte non ? Donc dans l’ordre on avait le coeur, le dos, la jambe…
- Ok…
Le Goldstein avait expliqué son plan d’action et il lui demandait pas vraiment son avis. Le Pajares aurait aimé hocher la tête mais il devine que ça tirerait au niveau de ses omoplates s’il faisait ça. Le jeune capitaine des Abeilles lance un sortilège et …
- Woh… Incroyable…
Il ne sent plus rien. Absolument plus rien. Il s’amuse même a appuyer un peu sur son genou malchanceux. A secouer sa tête. Et à se pincer le bras. Aucune douleur. Il ressent le contact mais pas la douleur. C’est fou.
- Eh pourquoi on fait pas ça avant nos match de Quidditch ? On sentirait même pas les cognard ça serait fou.
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Jeu 14 Sep 2023 - 17:03
Rafael est un gentil garçon, simple, souriant, joyeux à tout instant, et aimant profiter de la vie. Un peu comme Miguel en définitive, sauf qu’il sait aussi devenir sérieux et faire preuve de professionnalisme. Et en l’occurrence, là c’était vraiment nécessaire. Alors il procède par étape, peut-être qu’il y passe un peu trop de temps, mais il n’est encore qu’étudiant, il est loin d’être titulaire à Ste-Marie au service des urgences. Rafael essaie donc d’apporter les premiers secours à son camarade, même s’il ne s’estime pas compétent pour le guérir seul. Enfin… il pourrait, mais s’il faisait la moindre erreur, si par exemple il faisait disparaitre les os de sa jambe plutôt que de les réparer, il doutait que Miguel le prenne avec le sourire. A moins qu’il ne trouve ça cool d’avoir deux choses au lieu d’une qui pendouille en dessous du bassin ? Pour le coup, l’abeille se montre assez directrice, et ne laisse pas le choix au grymm. Il va devoir l’écouter, il était quand même celui des deux qui en sait le plus en médicomagie. Petit sortilège anesthésique, et l’effet est immédiat, ce qui tire un sourire à Rafael, le déstressant un peu.
- Oui je sais, ça fait un choc la première fois qu’on reçoit ce sortilège …Par contre je te déconseille de trop te toucher, certes tu ne ressens plus la douleur, mais ça ne veut pas dire que tu n’aggraves pas tes blessures…
Rafael ne range pas sa baguette immédiatement et lance un Ferula pour immobiliser la jambe.
- On n’utilise pas ce sortilège avant les matchs de quidditch pour une bonne raison. Un cognard pourrait t’arracher un bras que tu ne sentirais absolument rien. Imagine, tu te prends des cognards pendant tout le match, et quand l’anesthésiant cesse de produire son effet, tu t’écroules de douleurs à cause des fractures que tu pourrais avoir aux côtes, aux bras ou ailleurs ? Beaucoup trop dangereux. Ce n’est pas une solution d’invisibilité, tout au plus c’est une espèce de curare.
Rafael marque une pause pour choisir l’option la plus à même de fonctionner pour la suite : marcher ou le transporter sur un brancard volant.
- Dis-moi, tu sentais tes extrémités avant que je n’applique le sortilège ?
- Oui je sais, ça fait un choc la première fois qu’on reçoit ce sortilège …Par contre je te déconseille de trop te toucher, certes tu ne ressens plus la douleur, mais ça ne veut pas dire que tu n’aggraves pas tes blessures…
Rafael ne range pas sa baguette immédiatement et lance un Ferula pour immobiliser la jambe.
- On n’utilise pas ce sortilège avant les matchs de quidditch pour une bonne raison. Un cognard pourrait t’arracher un bras que tu ne sentirais absolument rien. Imagine, tu te prends des cognards pendant tout le match, et quand l’anesthésiant cesse de produire son effet, tu t’écroules de douleurs à cause des fractures que tu pourrais avoir aux côtes, aux bras ou ailleurs ? Beaucoup trop dangereux. Ce n’est pas une solution d’invisibilité, tout au plus c’est une espèce de curare.
Rafael marque une pause pour choisir l’option la plus à même de fonctionner pour la suite : marcher ou le transporter sur un brancard volant.
- Dis-moi, tu sentais tes extrémités avant que je n’applique le sortilège ?
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
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» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Ven 22 Sep 2023 - 14:07
C’était un choc, mais pas autant que la surprise que de se prendre un cognard qu’on attend pas. Il s’était blessé plus d’une fois mais c’était pourtant la première fois qu’on lui jetait ce genre de sortilège et y’avait de quoi être éblouit. Il en aurait presque oublié sa peine de coeur, le petit madrilène. « Par contre je te déconseille de trop te toucher, certes tu ne ressens plus la douleur, mais ça ne veut pas dire que tu n’aggraves pas tes blessures… »
- Mhm…
Il cesse donc de toucher à ce genou qu’il ne sent plus du tout. Pour une fois qu’il est discipliné… Il faut dire aussi que l’abeille a lancé un nouveau sortilège et qu’une gigantesque attele est venue immobiliser sa jambe qui retrouve alors un angle des plus normal. Il hausse les épaules tandis que le futur médicomage répond sa la question rhétorique qu’il avait posé tout haut alors qu’elle n’aurait du que trainer dans son esprit. Ca serait quand même pas mal de pouvoir remonter sur un balai pour finir son match après s’être prit un vilain cognard.
- Non mais j’rigolais hein.
C’était pas très marrant, même le Pajares pouvait en convenir. Il se doutait bien que si c’était pas déjà utilisé c’est que c’était pas l’idée du siècle. La question de Rafael le prend de court. Il ne souvient pas très bien.
- Uhhhh… Bah si j’avais mal c’est que j’imagine que ouais.
Il s’entend parler, il a l’impression d’avoir la diction pâteuse et son cerveau lui est comme flottant dans une bulle très agréable.
- J’ai l’impression d’être défoncé…
- Mhm…
Il cesse donc de toucher à ce genou qu’il ne sent plus du tout. Pour une fois qu’il est discipliné… Il faut dire aussi que l’abeille a lancé un nouveau sortilège et qu’une gigantesque attele est venue immobiliser sa jambe qui retrouve alors un angle des plus normal. Il hausse les épaules tandis que le futur médicomage répond sa la question rhétorique qu’il avait posé tout haut alors qu’elle n’aurait du que trainer dans son esprit. Ca serait quand même pas mal de pouvoir remonter sur un balai pour finir son match après s’être prit un vilain cognard.
- Non mais j’rigolais hein.
C’était pas très marrant, même le Pajares pouvait en convenir. Il se doutait bien que si c’était pas déjà utilisé c’est que c’était pas l’idée du siècle. La question de Rafael le prend de court. Il ne souvient pas très bien.
- Uhhhh… Bah si j’avais mal c’est que j’imagine que ouais.
Il s’entend parler, il a l’impression d’avoir la diction pâteuse et son cerveau lui est comme flottant dans une bulle très agréable.
- J’ai l’impression d’être défoncé…
- Rafael GoldsteinOldieㄨ experimented wizard
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Mer 25 Oct 2023 - 17:09
Fort heureusement, le grymm finit par l’écouter après avoir fini de râler et arrête de se tripoter là où la blessure semble située. Il ne faut pas perdre de temps, et pour une fois, Rafael se montre efficace et peu bavard, il aurait pu détourner l’attention du garçon en le draguant, en général avec les petits hétéros dans son genre ça marche plutôt bien, ça les déconcentre suffisamment pour les surprendre, mais pour le moment, l’abeille est trop concentrée pour penser à s’amuser avec Miguel. Pourtant, il devait bien l’avouer, il était plutôt mignon dans son genre. L’attelle vient redresser légèrement la jambe du madrilène. Mais il ne faut pas traîner, non pas que l’on soit en situation d’urgence vitale, mais s’il veut guérir rapidement, ça serait mieux. La question suivante est pourtant plus importante.
- Tu imagines … Mais tu sais si tu sentais le bout des doigts ou tes orteils ? Je ne te demande pas l’autre extrémité, ça ne sert à rien.
Dans le doute, il faudrait peut-être que Rafael sorte le brancard, quitte à attirer l’attention le temps d’aller à l’infirmerie. Défoncé ? Le californien fronce les yeux.
- Défoncé ? Tu te sens partir ? Tu vois des étoiles ou des lumières ?
Faites qu’il ne s’évanouisse pas, ça n’est pas le bon moment, et là par contre ça rendrait les choses plus urgentes. Rafael se tient prêt à n’importe quelle éventualité. L’évanouissement pourrait être dû à plusieurs choses : la douleur, le contre-coup, ou pire, une atteinte cérébrale.
- Tu imagines … Mais tu sais si tu sentais le bout des doigts ou tes orteils ? Je ne te demande pas l’autre extrémité, ça ne sert à rien.
Dans le doute, il faudrait peut-être que Rafael sorte le brancard, quitte à attirer l’attention le temps d’aller à l’infirmerie. Défoncé ? Le californien fronce les yeux.
- Défoncé ? Tu te sens partir ? Tu vois des étoiles ou des lumières ?
Faites qu’il ne s’évanouisse pas, ça n’est pas le bon moment, et là par contre ça rendrait les choses plus urgentes. Rafael se tient prêt à n’importe quelle éventualité. L’évanouissement pourrait être dû à plusieurs choses : la douleur, le contre-coup, ou pire, une atteinte cérébrale.
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Lun 6 Nov 2023 - 20:56
« Mais tu sais si tu sentais le bout des doigts ou tes orteils ? Je ne te demande pas l’autre extrémité, ça ne sert à rien. » En temps normal, le madrilène aurait sauté sur l’accroche graveleuse mais aujourd’hui il n’en fit rien. Etait-ce du à ce petit état dépressif passager ou à ce sortilège qui semblait lui ramollir les neurones ? Personne n’en saurait jamais rien… Pas même lui. Il fronce les sourcils, essayant de se souvenir s’il sentait ses orteils ou ses doigts tantôt.
- J’en sais rien moi, t’aurais p’têtre pu penser à me le demander avant …
Le ton est clairement bougon. Il est absolument incapable de se souvenir… Il se souvenait du souffle coupé en heurtant le sol. Il se souvient de la douleur lancinante dans le dos et son genou. Mais il est incapable de plus. Il aurait peut-être du éviter de dire qu’il se sentait défoncé par contre parce que l’abeille s’inquiète aussitôt « Défoncé ? Tu te sens partir ? Tu vois des étoiles ou des lumières ? »
- Mais nooooon, ça vaaaa ! Soit pas si dramaqueen. T’as jamais fumé de la tentacula ou quoi ?
Il soupire avant d’essayer de s’expliquer.
- Tu vois quand t’as l’impression que ton cerveau rapetisse un peu ? Et qu’il flotte dans ta tête dans une sorte de nuage tout doux. Ou alors peut-être que c’est plutôt avoir l’impression que la tête a grossit… Tu vois ?
De ses mains, il mime ce cerveau atrophié par la tentacula qui flotte dans une boite cranienne devenue un peu trop grande…
- Bon, sinon, on bouge ou quoi ?
Et le voila qui essaye de se relever malgré l’attelle.
- J’en sais rien moi, t’aurais p’têtre pu penser à me le demander avant …
Le ton est clairement bougon. Il est absolument incapable de se souvenir… Il se souvenait du souffle coupé en heurtant le sol. Il se souvient de la douleur lancinante dans le dos et son genou. Mais il est incapable de plus. Il aurait peut-être du éviter de dire qu’il se sentait défoncé par contre parce que l’abeille s’inquiète aussitôt « Défoncé ? Tu te sens partir ? Tu vois des étoiles ou des lumières ? »
- Mais nooooon, ça vaaaa ! Soit pas si dramaqueen. T’as jamais fumé de la tentacula ou quoi ?
Il soupire avant d’essayer de s’expliquer.
- Tu vois quand t’as l’impression que ton cerveau rapetisse un peu ? Et qu’il flotte dans ta tête dans une sorte de nuage tout doux. Ou alors peut-être que c’est plutôt avoir l’impression que la tête a grossit… Tu vois ?
De ses mains, il mime ce cerveau atrophié par la tentacula qui flotte dans une boite cranienne devenue un peu trop grande…
- Bon, sinon, on bouge ou quoi ?
Et le voila qui essaye de se relever malgré l’attelle.
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Jeu 18 Jan 2024 - 16:35
Ok. Rafael a l’habitude, après un choc comme vient de le subir Miguel, l’esprit est souvent hagard et l’amabilité n’est pas la première des réactions qu’a le patient, mais il ne s’en formalise pas, bien au contraire. Et puis dans un sens, si le patient râle, c’est qu’il est encore en vie n’est-ce pas ? Bougon, mais ce n’est pas grave, Rafael reste professionnel et sert un sourire rassurant à l’autre garçon. Mais le sourire disparait rapidement quand le garçon décrit qu’il se sent comme défoncé. S’ensuivent des propos un peu incohérents, mais rassurants. Apparemment, c’est plutôt une sensation proche de l’euphorie, comme certains gaz anesthésiants que Rafael a déjà pu utiliser pour calmer une douleur chez un patient et éviter qu’il n’ait de gestes inconsidérés.
- Bon je comprends mieux ce que tu veux dire, tu te sens flotter en quelques sortes. C’est l’effet du sortilège mais aussi des endorphines qui sont en train d’arriver en masse dans ton cerveau pour justement lutter contre la douleur. Sauf qu’elle n’est plus là à cause du sortilège, du coup tu as une surcharge de ces hormones, d’où l’euphorie temporaire.
Par contre, la suite, il n’était pas prêt. Il se précipite pour empêcher Miguel de se lever tout seul. Il ne sent plus aucune douleur, alors il pourrait aggraver ses blessures sans s’en rendre compte, et ce n’était pas le but.
- Non attends, oui on va bouger mais il est hors de question que tu bouges. Reste allongé, je m’en occupe.
Sortilège de base en médicomagie d’urgence, Rafael fit apparaître un brancard de fortune, de sorte à ce que Miguel lévite à un mètre de hauteur, en position allongée. Un dérivé du sortilège de lévitation en somme, mais en conservant une position allongée et bien raide.
- Allez on y va. On va aller directement à l’infirmerie, et l’infirmière nous dira si on te garde ici ou si on t’envoie à Ste-Marie par sécurité. Tu es ok, toujours pas de vertige ? Tu ne veux pas une pâte de fruit pour émerger un peu ?
- Bon je comprends mieux ce que tu veux dire, tu te sens flotter en quelques sortes. C’est l’effet du sortilège mais aussi des endorphines qui sont en train d’arriver en masse dans ton cerveau pour justement lutter contre la douleur. Sauf qu’elle n’est plus là à cause du sortilège, du coup tu as une surcharge de ces hormones, d’où l’euphorie temporaire.
Par contre, la suite, il n’était pas prêt. Il se précipite pour empêcher Miguel de se lever tout seul. Il ne sent plus aucune douleur, alors il pourrait aggraver ses blessures sans s’en rendre compte, et ce n’était pas le but.
- Non attends, oui on va bouger mais il est hors de question que tu bouges. Reste allongé, je m’en occupe.
Sortilège de base en médicomagie d’urgence, Rafael fit apparaître un brancard de fortune, de sorte à ce que Miguel lévite à un mètre de hauteur, en position allongée. Un dérivé du sortilège de lévitation en somme, mais en conservant une position allongée et bien raide.
- Allez on y va. On va aller directement à l’infirmerie, et l’infirmière nous dira si on te garde ici ou si on t’envoie à Ste-Marie par sécurité. Tu es ok, toujours pas de vertige ? Tu ne veux pas une pâte de fruit pour émerger un peu ?
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
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» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
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Re: Un homme à terre [Miguel Pajares](terminé)
Sam 24 Fév 2024 - 10:50
« Bon je comprends mieux ce que tu veux dire, tu te sens flotter en quelques sortes. » Le madrilène ouvre la bouche pour le contredire mais… finalement la flemme. Il ne se sentait pas du tout flotter. C’était son cerveau qui flottait. Pas son corps. Il se contente de soupirer intensément.
La petite explication scientifique était assurément passionnante. Pour quelqu’un qui en avait quelque-chose à faire. Miguel se contenta de rouler des yeux de façon un peu hébété. Il avait sûrement pas tort sur cette histoire d’endorphine, d’hormones et d’euphorie…
Ca ne l’empêche pas d’essayer de se relever. C’est que l’herbe humide commençait à transperçait son pantalon et bientôt tout le monde à l’infirmerie finirait par penser qu’il s’était fait dessus. Il ne faut pas plus d’un sortilège pour que l’apprenti médicomage ne l’immobilise, flottant, allongé à quelques centimètres du col. Direction l’infirmerie. « Tu es ok, toujours pas de vertige ? Tu ne veux pas une pâte de fruit pour émerger un peu ? »
- Une pâte de fruit ? Sérieux Goldstein ? T’as 80 ans ou quoi ?
Il soupire.
- T’façon j’ai pas faim.
Comme depuis les cinq dernières jours.
La petite explication scientifique était assurément passionnante. Pour quelqu’un qui en avait quelque-chose à faire. Miguel se contenta de rouler des yeux de façon un peu hébété. Il avait sûrement pas tort sur cette histoire d’endorphine, d’hormones et d’euphorie…
Ca ne l’empêche pas d’essayer de se relever. C’est que l’herbe humide commençait à transperçait son pantalon et bientôt tout le monde à l’infirmerie finirait par penser qu’il s’était fait dessus. Il ne faut pas plus d’un sortilège pour que l’apprenti médicomage ne l’immobilise, flottant, allongé à quelques centimètres du col. Direction l’infirmerie. « Tu es ok, toujours pas de vertige ? Tu ne veux pas une pâte de fruit pour émerger un peu ? »
- Une pâte de fruit ? Sérieux Goldstein ? T’as 80 ans ou quoi ?
Il soupire.
- T’façon j’ai pas faim.
Comme depuis les cinq dernières jours.
Terminé
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