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La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Dim 17 Sep 2023 - 0:18
Premier cours de cette nouvelle année scolaire. Comme à chaque fois, c’est un duel qui commence entre les étudiants et moi, à celui qui baissera le premier les yeux. Et bonne nouvelle, je n’ai jamais baissé les yeux. Jamais. Alors aujourd’hui encore je soutiens le regard des plus rebelles, des première année qui ne me connaissent pas encore et qui pourraient penser que je suis gentille. Qu’ils se détrompent. Dans mon cours, il y aura des pleurs et du sang. Du sel et une odeur de fer. Mais certainement pas de joie de vivre, de rires extatiques d’étudiants puérils ou d’envolées lyriques de pseudo-révolutionnaires venant d’un quelconque syndicat. Pourtant, je m’apprête à entamer cette année scolaire sur un sujet peu étudié en sciences politiques. Mais qui me tenait à cœur. J’attendais néanmoins que les derniers retardataires s’installent. Je les observe tous, avec leur teint hâlé. Ils parlent. Trop. Et trop fort. Ca m’épuise déjà et je sens la migraine venir, il faut dire que ce début du mois de septembre est particulièrement chaud, et cela malgré l’immense éventail bleu que j’utilise pour me faire de l’air. Il fait vraiment chaud, je sens la sueur coulait dans ma nuque de mes dernières mèches de cheveux roux pour glisser dans mon dos, sous le chemisier blanc que je porte, pour glisser jusqu’à mes reins.
Les coups de cloche finissent par sonner. Je me lève, et peu à peu, sans même avoir besoin de parler, le silence se fait dans l’amphithéâtre. Un regard ciblé pour les derniers bavards, et quand j’estime que le silence est suffisant, j’entame le premier cours de l’année.
Bonjour à tous. (oui, je marque comme à mon habitude mon conservatisme culturel en refusant l’inclusivité même à l’oral. Nous les femmes n’avons pas besoin d’un tous et toutes pour avancer…) Je ne vous ferai pas de mystère, pour ceux qui ne me connaissent pas, ces cours seront durs, et vos neurones vont devoir fonctionner à plein régime. Après avoir aborder l’année dernière le sujet central de la légitimité en politique, nous allons étudier cette année un autre grand thème : l’égalité entre les sorciers et les sorcières. Selon vous, et d’après vos connaissances, les sorciers et les sorcières sont-ils égaux ?
La question semble évidente, mais la réponse ne l’est pas tant … Certes, la magie et la compétence magique surtout a toujours agi dans notre communauté comme un vecteur d’égalité et de considération non pas en fonction du genre mais des capacités magiques, pour autant, l’idéologie sang-pur a bien longtemps maintenu une pression sociale identique à celle que l’on observe chez les moldus : la femme est là pour tenir la maison et donner des héritiers… Mais cette génération d’étudiants a beaucoup plus évolué sur le sujet. Pas comme à mon époque. J’avais dû batailler à l’époque pour avoir un poste au département de la coopération magique internationale, et l’idée qu’une femme ait ce poste a toujours dérangé certains hommes… Même dans ma famille, ce n’était pas chose évidente, il n’y avait qu’à voir la soumission de ma sœur ou de ma mère face à leurs maris… Une question qui en soi ne ferait pas débat, j’ose espérer que tous ici sont en faveur d’une égalité sorcier/sorcière, mais il va falloir argumenter en quoi elle est atteinte ou non, et pourquoi. Vaste sujet, plus théorique que polémique.
- résumé:
Premier cours de septembre 2023. Thème du cours : l'égalité entre les sorciers et les sorcières. Cours ouvert aux étudiants inscrits mais aussi aux auditeurs libres. Prochaine réponse : mi-octobre
Etudiants inscrits : @Charlie Keir @Inès Saouli @Verena Lacroix-Muller @Joaquin Villanueva @Maximilien Leroy @Nathan Tremblay
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Dim 24 Sep 2023 - 17:03
Dernière année. C’est ce que Maximilien se répète en s’installant dans l’amphithéâtre. Dernière année. S’il réussit, s’il passe l’épreuve de la thèse et qu’il parvient à la défendre comme il se doit, il n’aurait plus jamais à assister à ce cours. Le Français a beaucoup de respect pour la profession de la Miss Rosebury, bien évidemment, mais leur entente ne sera jamais au beau fixe et ce cours est, de loin, celui qu’il a le plus de mal à aborder au quotidien. Comme elle l’indique elle-même, il est difficile, intransigeant et demande une longue réflexion. Réfléchir ne le dérange pas mais certaines idées évoquées lui font plus de mal que de bien. C’est la vie, dira-t-on…
Comme à son habitude, la professeure exige le silence absolu et, la connaissant par cœur à ce sujet-là, il ne pipe mot dès que ses fesses touchent le bois des bancs. Le départ ne tarde pas à arriver et ils rentrent rapidement dans le vif du sujet. Elle ne perd jamais de temps, de toute façon, les nouveaux le comprendront bien vite. Chahuter, papoter, parler avec la prof avec aisance… ne sont pas des comportements acceptés dans cette classe. Ils l’apprendront bien vite et probablement à leurs dépens.
L’égalité entre sorcières et sorciers… Voilà un sujet des plus intéressants et il meurt d’envie de connaître le point de vue de la Rosebury à ce sujet. Se souhaite-t-elle l’égale du genre masculin ou accepte-t-elle de n’être que leur “inférieure” ? La réponse à la question posée semble évidente mais Maximilien n’y répond pas trop vite. Il y a forcément un piège. Il y en a toujours un. Tout ne peut pas être aussi simple que oui/non, noir/blanc.
« Selon mon opinion, il existe encore de nombreuses inégalités entre les sexes dans le monde. Certaines sociétés tendent vers une égalité sorcier/sorcière, c’est un idéal qui n’est pas encore atteint mais vers lequel beaucoup travaillent. » C’est la réponse la plus simple et générale qu’il puisse donner sans être trop catégorique et pointer du doigt.
Résumé : Maximilien est content que ce soit sa dernière année en SPM. Il répond sommairement à la thématique du cours.
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Dim 24 Sep 2023 - 17:15
En tant que redoublant, Keir n’a pas fière allure. Ses notes l’année précédente en cours de SPM ont été désastreuses. Plus que ça, même. Une vraie catastrophe. Difficile de se concentrer dans un cours si difficile lorsqu’approche la pleine lune ! Heureusement, la prochaine n’est pas avant une bonne dizaine de jours donc il a l’esprit un peu plus clair et une meilleure concentration. Confiant, il essaye de l’être alors qu’il s’installe à sa table. Ses mains tremblent un peu mais uniquement parce que, l’espace d’une seconde, l’œil de la dragonne s’est posé sur lui et qu’il en aurait fait dans son pantalon tant elle lui fait peur. On dirait la version évoluée +++ de Cataleya, à la réflexion…
Elle confirme tout ce qu’il sait déjà : cette année sera difficile et il n’est même pas certain de réussir à avoir ne serait qu’un Acceptable… Allez, ne partons pas défaitiste ! Il suffit de se concentrer et de répondre. Il se fait couper l’herbe sous le pied par un dernière année qui formule la réponse qu’il voulait dire, quoique de manière plus élaborée probablement. Alors, il hoche la tête pour accompagner ses propos, comme si cela pouvait leur donner de la légitimité et se pince les lèvres.
« En tout cas, la Grande-Bretagne évolue au mieux dans ce sens depuis quelques décennies » ose-t-il rajouter, quoique d’une voix un peu faiblarde.
Résumé : Keir a de l'appréhension sur ce cours mais fait au mieux pour participer, même s'il manque d'assurance.
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Mar 26 Sep 2023 - 14:24
“La Magie Est Féminine”
Ft. @Margaret Rosebury et Participants
C'était le retour des vacances. Après trois mois d'absence, il faisait bon de fouler à nouveau les couloirs de l'université. Le retour au quotidien se fit rapidement et voilà que déjà, Nathan se retrouvait le cul sur un banc pour assister au premier cours de SPM. A peine le cul posé sur son banc qu'il savait qu'il devait se taire. La quarantenaire imposait le silence avant de commencer son cours et il ne fallait pas se risquer à ouvrir son caquet sous peine de recevoir une remarque cinglante ainsi qu'un regard assassin de la part de la rousse. Ils l'avaient tous appris lors de leur premier cours avec elle et elle n'hésitait pas à faire quelques piqûres de rappel lorsque ça ne lui convenait pas.
Il ne fallut pas attendre trop de temps pour que le cours ne commençasse. Un léger sourire se dessina sur le visage de Nathan lorsque la professeur annonça la difficulté du cours, rien de bien exceptionnel par rapport à l'année précédente où elle avait déjà tenu le même discours. Ca ne rendait pas la matière plus facile ou plus compliquée. Elle était exigeante et demandait beaucoup à ses élèves, ce qui, du point de vue de Nathan, était justifié. La première question tomba, au premier abord simple mais terriblement complexe. Curieux de voir qui allait répondre, le Grymm laissa ses camarades participer, écoutant avec attention. Il leva ensuite la main pour avoir la parole et lorsque Madame Rosebury lui fit un signe de la tête, il commença.- Je pense qu'il faut nuancer la réponse car cela a beaucoup à voir avec le milieu dans lequel on se trouve, aujourd'hui plus que jamais. Si l'on regarde chez les employeurs par exemple, certains pratiquent déjà une parité des sexes alors que d'autres ne sont pas encore prêt à imaginer un changement. Dit-il d'un ton assuré.
Une chose était sûre, le Tremblay avait hâte de voir comment la professeur allait approfondir son court sur cette matière qui était plus actuelle que jamais.
code by solosands
Résumé : Nathan participe au cours et prend la parole d'un ton assuré pour répondre à la question d'introduction de Mme Rosebury.
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Jeu 12 Oct 2023 - 0:43
L’année des DUCs, ce n’était pas évident, mais Joaquin était content d’avoir persisté avec cette matière, même si elle était à mille lieues des sujets qui l’intéressait vraiment, la matière l’aidait à développer son sens critique, à travailler sa langue et tout simplement à faire plaisir à sa mère, ce qui était peut-être la raison principale de sa présence dans ce cours. La seule qui valait même en réalité, il aurait pu détester ce cours qu’il aurait tout de même dû y assister, il n’aurait pas eu le choix. Joaquin en tout cas est motivé par cette rentrée, il a pu passer un mois entier avec sa famille au Brésil pour se ressourcer, et le retour sur les bancs de l’université se fait doucement. Les autres étudiants sont en train de se raconter leurs vacances, et Joaquin, toujours discret malgré tout, est en train de lire son horoscope dans la gazette des sorciers. Mais très rapidement, les sons de la cloche finissent par sonner, et le silence s’installe petit à petit dans la salle. Il range donc son papier pour se concentrer sur le discours de rentrée du professeur. Elle avait beau être sa directrice de maison, il la craignait toujours un peu tant ses mots pouvaient être acerbes et durs. Pourtant, il n’en était jamais la cible, mai il admirait et craignait cette femme, il émanait d’elle une certaine aura particulière. Le menu est vite annoncé : l’année sera dure. Comme à chaque fois. Joaquin note attentivement en haut de sa feuille le sujet du cours, même s’il a depuis longtemps abandonné la prise de notes trop concrètes, il fait en général une carte mentale de ce qu’il entend et ça lui suffit pour réviser les thèmes principaux de l’année. Il se souvient encore de sa note aux examens de l’année précédente et souhaite réitérer cette performance. L’égalité entre les sorciers et les sorcières, un sujet intéressant même si aux yeux du garçon, ce n’était même pas un sujet de débat.
Attentif, Joaquin note ce que disent ses camarades : idéal à atteindre, évolution positive de la Grande-Bretagne et question de l’égalité au travail. Peu sûr de lui, le bleu lève pourtant la main pour prendre la parole.
« - Je pense que l’égalité existe ou en tout cas le cadre législatif évolue pour permettre la réalité de cette égalité, mais le mode de vivre des foyers sorciers reflète encore des traces de tradition où la sorcière est inférieure au sorcier. Et puis, dans l’histoire, l’inquisition moldue a toujours persécuté les sorcières, et non les sorciers, ce qui a peut-être aidé à amélioration plus rapide de l’égalité dans la communauté des sorciers. »
L’accent est toujours hésitant, la syntaxe imparfaite, mais le brésilien pense avoir correctement exprimé sa pensée. Les Villanueva étaient d’origine espagnole, et tout le monde savait que l’inquisition espagnole s’était acharné sur les sorcières, alors que les sorciers étaient plus discrets… peut-être était-ce une preuve d’un sexisme intrinsèque aux sociétés ? Même si sa mère avait l’autorité dans leur famille, Joaquin avait conscience que sans son oncle, les choses auraient été plus compliquées. Une sorte de sexisme invisible qui subsistait malgré tout.
Résumé : Joaquin prend des notes et apporte des éléments sur les traditions et l'histoire
Attentif, Joaquin note ce que disent ses camarades : idéal à atteindre, évolution positive de la Grande-Bretagne et question de l’égalité au travail. Peu sûr de lui, le bleu lève pourtant la main pour prendre la parole.
« - Je pense que l’égalité existe ou en tout cas le cadre législatif évolue pour permettre la réalité de cette égalité, mais le mode de vivre des foyers sorciers reflète encore des traces de tradition où la sorcière est inférieure au sorcier. Et puis, dans l’histoire, l’inquisition moldue a toujours persécuté les sorcières, et non les sorciers, ce qui a peut-être aidé à amélioration plus rapide de l’égalité dans la communauté des sorciers. »
L’accent est toujours hésitant, la syntaxe imparfaite, mais le brésilien pense avoir correctement exprimé sa pensée. Les Villanueva étaient d’origine espagnole, et tout le monde savait que l’inquisition espagnole s’était acharné sur les sorcières, alors que les sorciers étaient plus discrets… peut-être était-ce une preuve d’un sexisme intrinsèque aux sociétés ? Même si sa mère avait l’autorité dans leur famille, Joaquin avait conscience que sans son oncle, les choses auraient été plus compliquées. Une sorte de sexisme invisible qui subsistait malgré tout.
Résumé : Joaquin prend des notes et apporte des éléments sur les traditions et l'histoire
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Lun 6 Nov 2023 - 12:26
Nous sommes en septembre et pourtant le fond de l’air est encore chaud. C’est une excuse tout à fait valable pour enfiler une dernière fois une robe légère pour aller en cours, astucieusement cintré au niveau de la taille pour mettre en valeur mes courbes, et à la robe échancré pour dévoiler mes jambes quand je marche, sans pour autant perdre quoique ce soit en élégance. Je suis une femme récemment mariée désormais, et je me dois d’être respectable pour ne pas faire honte à mon époux, même si j’ai toujours su gérer les faux semblants pour donner l’illusion nécessaire. Ma grand-mère ne m’aurait jamais permis de ternir le nom de notre famille, et même si elle vivait à plus d’un millier de kilomètres, je savais ses yeux partout, alors je fais attention, toujours. Aujourd’hui, nous reprenons avec le cours de sciences politiques magiques, alors je ne peux qu’être de bonne humeur, le professeure Rosebury faisant partie de ces enseignants intransigeants mais au savoir réel, pas comme son collègue en sortilèges avec qui, malgré son physique avenant, chaque minute passée ressemble à une blague. De plus, le cours de la journée semble particulièrement intéressant, si tant est que je me penche légèrement en avant, de sorte à poser un coude sur mon bureau, tandis que les premiers étudiants commencent à participer à la question posée par l’enseignante. La place de la femme dans la société sorcière, c’est un vaste sujet et moi-même j’aurais beaucoup à y redire vu les événements de l’été. La tradition, il est vrai, a un poids incommensurable sur les épaules des femmes, et j’en suis la première victime. Si je ne connais aucun époux à notre enseignante, je n’ai pas eu le choix de mon côté que d’obéir à la pression familiale pour me marier. Mais peut-on dire pour autant qu’il s’agisse d’une pression faite à l’encontre de mon sexe ? Je ne sais pas trop, après tout, Hélios non plus n’a pas eu le choix que d’accepter ce mariage, à croire que le poids des traditions est lourd pour les deux sexes. Je suis pensive, mais je ne manque pas pour autant de finir par lever la main pour participer à mon tour.
Comme l’ont dit mes camarades, le droit ne marque pas réellement de différences entre les sorcières et les sorciers. Je pense que c’est davantage une question de mentalité, et d’une sorte de misogynie intériorisée chez certains sorciers, volontaire ou non. Un exemple très simple : je me rappelle qu’à votre époque, quand vous avez pris la tête du département de la coopération magique internationale, dans un gouvernement conservateur, cela a beaucoup fait jaser, preuve que les sorciers ont beau dire ce qu’ils veulent, ils ne sont pas prêts à voir une sorcière à leur niveau. De la même façon, dans les familles traditionnelles, les femmes n’ont souvent pas d’emploi même si cela tend à changer aujourd’hui. Enfin un dernier exemple : si un homme a de nombreuses conquêtes féminines, on le décrit souvent comme un tombeur ou un don juan. Si c’est une femme qui multiplie les aventures, le terme choisi est beaucoup moins élogieux.
Et j’en sais quelque chose, certaines personnes mal intentionnées jugeant ma façon de séduire les hommes quand j’ai … faim. Le sujet me passionne plus que je ne le pensais, et je sens que la séance va être intéressante.
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Lun 6 Nov 2023 - 12:28
Bien que je puisse en douter, les étudiants finissent par se réveiller et chacun donne son opinion sur la question. On pourrait penser le sujet classé, car pour tout le monde aujourd’hui, en tout cas dans la génération actuelle qui est devant moi, l’égalité entre les sorcières et les sorciers ne fait aucun doute, et la question ressemble même à une farce tant la réponse est évidente, pourtant, il faut les confronter à une certaine réalité, et la science politique, en ce qu’elle analyse les enjeux de pouvoir et les conflits de pouvoir, peut être une bonne discipline pour les sortir de leur idéalisme juvénile et les confronter à la réalité sans qu’ils ne deviennent des jeunes militants révolutionnaires pensant tout mieux savoir que tout le monde, ce qui est excessivement épuisant, je dois bien l’avouer. Ce cours sonne différent par rapport à mes cours habituels, peut-être parce que je deviens moins dure avec le temps, ou alors est-ce à cause de la chaleur, ou tout simplement parce que le sujet est important à mes yeux, mais ce cours s’oriente davantage en un débat ouvert qu’à une véritable leçon. Enfin sauf pour les misogynes se cachant dans la salle et n’ayant pas encore de chaînes aux poignets avant d’être emmenés aux cachots pour qu’on leur remette les idées en place à coup de fouet mordant et brûlant. Blague à part, les interventions des étudiants sont intéressantes, et je rebondis dessus avec aisance.
En effet, l’égalité entre les sorcières et les sorciers est un idéal à atteindre, et la Grande-Bretagne a beaucoup évolué là-dessus. Vous avez la chance d’appartenir à une génération pour qui cette égalité est logique, ce qui n’est pas le cas d’une grande partie des sorciers malheureusement. Vous l’avez ciblé avec succès, tout dépend du milieu, et en effet, certains milieux sont plus rétrogrades que d’autres sur cette question. D’un point de vue du droit, heureusement, l’égalité est presque atteinte, mais les différences sont dans les esprits.
M. Leroy, quelles sont ces inégalités qui subsistent d’après vos propos ? Les autres, n’hésitez pas à intervenir et à donner d’autres exemples, comme l’a d’ailleurs excellement fait Mlle Lacroix à l’instant.
Malheureusement, un constat est terrible. Une seule jeune femme participe activement à l’oral, montrant que malgré tout ce que l’on veut bien dire, certaines filières sont encore boudées par la gente féminine, soit du fait de traditions ancestrales ou d’a-priori. Pourtant, le monde du droit et de la politique aurait bien besoin de davantage de femmes pour équilibrer avec tous ces messieurs.
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Réponse aux premières interventions et surtout une question ouverte : quelles inégalités substistent aujourd'hui entre sorcières et sorciers ?
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Mar 5 Déc 2023 - 19:44
Keir est presque “rassuré” que son intervention n’ait pas alerté plus que cela la professeure Rosebury. Ce n’est pas à lui qu’elle pose de plus amples questions, signe qu’il a réussi ce qu’il voulait faire : participer sans trop attirer l’attention. Cette discipline n’est pas son fort et il peine bien souvent à en comprendre le contenu. Pour une fois, il ne se sent pas complètement à côté de la plaque, même s’il pourrait probablement faire un peu plus d’effort de participation. Intéressé pourtant, il attend patiemment que ses camarades répondent afin de prendre de nouvelles notes. Rater un prochain examen lui filera sûrement de l’urticaire et vu comme c’est parti, il ne va sûrement pas briller cette année non plus…
Résumé : Soulagé de ne pas être interrogé, Keir prend des notes sur les interventions des uns et des autres.
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Mar 5 Déc 2023 - 19:59
Il est bien étrange de voir la satisfaction sur le visage de leur professeure. En règle générale, leurs réponses amènent toujours des contre-arguments solides, qu’il est difficile de contrer tant son charisme en impose. Pourtant, cette fois-ci, ces mêmes arguments vont dans la même direction, ce qui renforce la suspicion de Maximilien. Il ne se souvient pas avoir déjà réussi à se mettre entièrement d’accord avec elle, quelque chose cloche… D’autant plus qu’il est supposé développer ses idées.
« Ma camarade en a fait une liste plutôt éloquente, mais je rajouterai qu’en plus de ne pas toute travailler pour s’occuper du foyer au lieu d’avoir un partage des tâches équitable et d’avoir elles aussi un travail, quand c’est finalement le cas, leur revenus sont inférieurs pour les mêmes postes, parfois même des responsabilités équivalentes. Je sors encore du cadre du droit sûrement en mentionnant la discrimination dont elles peuvent être victimes lors d’un entretien professionnel, jugées sur leur physique ou leurs valeurs maritales plutôt que sur leurs aptitudes et leur savoir. » Il aimerait bien ajouter qu’en cela, ils s’éloignent peu des méthodes moldues qui, elles aussi, témoignent d’une certaine misogynie. La comparaison ne lui plaira peut-être pas ou sera complètement hors-sujet. Déjà, là, ils s’écartent du concept du droit mais au fond, il est persuadé qu’il existe encore de vieilles lois en défaveur du sexe féminin. Il suffirait juste de fouiner un peu, pas trop profond, pour les retrouver et se rendre compte que quelqu’un pourrait s’amuser à les faire appliquer demain.
Résumé : Maximilien approfondit sa pensée en s'appuyant sur les propos de Verena, qu'il trouve justes.
« Ma camarade en a fait une liste plutôt éloquente, mais je rajouterai qu’en plus de ne pas toute travailler pour s’occuper du foyer au lieu d’avoir un partage des tâches équitable et d’avoir elles aussi un travail, quand c’est finalement le cas, leur revenus sont inférieurs pour les mêmes postes, parfois même des responsabilités équivalentes. Je sors encore du cadre du droit sûrement en mentionnant la discrimination dont elles peuvent être victimes lors d’un entretien professionnel, jugées sur leur physique ou leurs valeurs maritales plutôt que sur leurs aptitudes et leur savoir. » Il aimerait bien ajouter qu’en cela, ils s’éloignent peu des méthodes moldues qui, elles aussi, témoignent d’une certaine misogynie. La comparaison ne lui plaira peut-être pas ou sera complètement hors-sujet. Déjà, là, ils s’écartent du concept du droit mais au fond, il est persuadé qu’il existe encore de vieilles lois en défaveur du sexe féminin. Il suffirait juste de fouiner un peu, pas trop profond, pour les retrouver et se rendre compte que quelqu’un pourrait s’amuser à les faire appliquer demain.
Résumé : Maximilien approfondit sa pensée en s'appuyant sur les propos de Verena, qu'il trouve justes.
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Mer 27 Déc 2023 - 5:38
“La Magie Est Féminine”
Ft. @Margaret Rosebury et Participants
Le féminisme était plus que jamais d'actualité, que ce soit dans le milieu moldu ou sorcier. Les femmes se battaient pour leurs droits et l'équité, ce que Nathan trouvait justifié, malgré son éducation conservative. Sa mère n'était clairement pas de la même trempe que Madame Rosebury : la première était soumise et femme au foyer, la deuxième était une vraie business woman, forte et imposante, que ce soit par son caractère ou son charisme. Impossible pour le jeune Québecois de penser son père et la belle Professeure ensemble, ils se boufferaient bien trop à cause de leur force de caractère. De plus, le paternel Tremblay avait un faible pour les joli minois qui ne donnaient par leur avis, ce en quoi, sa mère fut parfaite.
L'enseignante échangea directement avec l'ancien meilleur ami de Nathan, que ce dernier évitait toujours. Il n'avait rien à lui dire et de toute façon, qu'est-ce qu'il pourrait lui apporter maintenant qu'il se montrait en public au côté de son insupportable Drummond ? Comme s'il pouvait y avoir de la fierté à ça. Il n'y avait pas grand chose à dire de plus pour le jeune Tremblay si bien que ce dernier se tut à la place de prendre la parole : il savait très bien que ça ne servait à rien de répéter ou de paraphraser ce qui venait d'être dit
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Résumé : Nathan participe au cours.
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Jeu 4 Jan 2024 - 1:33
Joaquin ne comprend pas tout pendant ces cours, ils sont très compliqués, mais il essaie de suivre un maximum. Pourtant, exceptionnellement, le cours d’aujourd’hui lui paraît plus simple car moins porté sur des systèmes juridiques que sur des valeurs humaines. Et les valeurs, notamment le respect et la dignité, il les a apprises avec sa famille. Fort de son héritage espagnol, il a ainsi abordé le sujet de l’inquisition, montrant ainsi que dans l’histoire, les femmes avaient toujours été persécutées parce qu’elles étaient des femmes. Sa voix chantante résonne dans la salle, et aucune objection de la part de l’enseignante, qui pourtant les avait habitué à être davantage dans la confrontation. Joaquin prend confiance et écoute ses camarades avec attention. Notamment Maximilien, qui est interrogé directement par l’enseignante. Pourtant, Joaquin n’est pas totalement d’accord avec lui, à moins que ce soit des erreurs de compréhension de langue avec le garçon, ce qui est fort possible. Le brésilien pose ainsi sa plume quelques instants pour lever la main et prendre la parole à son tour.
« - J’ai l’impression contrairement à Maximilien que les inégalités ne sont plus véritablement juridiques mais uniquement dans la tradition. Poudlard a été fondée à égalité par des hommes et des femmes. Et aujourd’hui, à part si je me trompe, sorciers et sorcières sont traitées à égalité, en fonction de leurs compétences et non de leur genre.
Dans ma famille, ma mère a autant de responsabilités que mon oncle pour diriger l’affaire familiale. Je pense que s’il y a des différences, elles sont davantage entretenues par les traditions que par des textes de loi si telle était la question professeure. Les inégalités existent encore, mais elles ne sont plus juridiques. Elles sont comme immatérielles ? Je ne sais pas si c'est le bon mot. »
Résumé : Partiellement en désaccord avec Maximilien, Joaquin tente de préciser sa pensée : l’inégalité existe encore mais elle n’est pas juridique, elle est immatérielle.
« - J’ai l’impression contrairement à Maximilien que les inégalités ne sont plus véritablement juridiques mais uniquement dans la tradition. Poudlard a été fondée à égalité par des hommes et des femmes. Et aujourd’hui, à part si je me trompe, sorciers et sorcières sont traitées à égalité, en fonction de leurs compétences et non de leur genre.
Dans ma famille, ma mère a autant de responsabilités que mon oncle pour diriger l’affaire familiale. Je pense que s’il y a des différences, elles sont davantage entretenues par les traditions que par des textes de loi si telle était la question professeure. Les inégalités existent encore, mais elles ne sont plus juridiques. Elles sont comme immatérielles ? Je ne sais pas si c'est le bon mot. »
Résumé : Partiellement en désaccord avec Maximilien, Joaquin tente de préciser sa pensée : l’inégalité existe encore mais elle n’est pas juridique, elle est immatérielle.
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Lun 8 Jan 2024 - 17:33
Je suis la seule femme à vraiment participer au cours, et en soi, même si je ne suis pas une féministe radicale comme peuvent l’être certaines de mes camarades chez les Nymphes – enfin auto-proclamées féministes radicales, parce que le pouvoir ne se conquiert pas en lançant des bombabouses roses sur les portes du ministère de la magie – je n’en suis pas moins pour la défense des droits des femmes. Alors, certes, pas de façon outrageuse, mais je pense que les femmes devraient être vraiment libres, et surtout ne plus avoir honte que leur comportement ou caractère les amène à être définis d’hystérique ou de nymphomane. Il faut dépasser ces préjugés, une femme qui a de nombreux partenaires sexuels est juste une femme qui sait se faire plaisir, et je ne comprends pas que la société sorcière soit encore’ si rétrograde à ce sujet.
Sur les autres sujets par contre, je suis beaucoup plus circonspecte, et sur ce point je me rapproche surtout du féminisme de notre enseignante, le professeure Rosebury. Elle a su montrer qu’être une femme n’était pas un frein pour devenir directrice du département de la coopération magique internationale, alors même qu’elle n’a jamais eu d’époux. Je rêvais de pouvoir en dire de même, mais dans ma famille les traditions sont les plus fortes, et aucune femme ne peut rester non mariée arrivée à un certain âge, d’où cette union forcée avec Hélios Muller. C’est d’ailleurs sur ces différents points que j’ai basé ma réponse, et je suis satisfaite de voir que l’enseignante valorise mon travail, ce que je ne cache pas avec un sourire de satisfaction. Maximilien aussi participe beaucoup, mais je trouve sa réponse … ennuyante, j’ai l’impression d’entendre une féministe rabougrie moldue. Pourtant, je ne peux que le rejoindre sur ses propos, il a raison. J’ajoute néanmoins mon grain de sel, je ne peux pas m’en empêcher.
Pourtant, je trouve que dans la communauté sorcière, on a dépassé justement cet état des faits et depuis longtemps : ce qui fait le sorcier c’est sa baguette, et non pas son sexe. Je rejoins ce que dit Joaquin à ce sujet, en termes de droit l’égalité est présente, mais les traditions sont lourdes. Je pense qu’il voulait parler de la coutume.
Et puis soyons honnêtes, dans notre génération, je doute que l’on perpétue ces discriminations dont parlait Maximilien… Je ne rebondis pas forcément sur la différence de salaire, n’étant pas assez informés sur le sujet, mais j’ai pu constater que dans le monde des sorciers, on estime tout autant une femme qu’un homme tant qu’elle sait manier la baguette. Peut-être que c’est ce qui explique nous ayons évolué plus rapidement que les moldus sur ce point ? Après tout, c’est eux qui ont toujours eu un soucis avec les femmes, les traitant de sorcières pour mieux les brûler.
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Mar 9 Jan 2024 - 20:14
Qu'est-ce qu'il fichait là ? Ah oui. Maximilien avait eu l'idée fabuleuse de le trainer avec lui pour assister au cours du professeur Rosebury. L'aspirant auror avait beau entamé sa toute dernière année, il allait avoir l'opportunité de découvrir les Sciences Politiques et Magiques. Si suivre un cours de plus lui fit froncer les sourcils de bon matin, la douceur saisonnière et la présence de son ami à ses côtés eut tôt fait de le dérider. Il ne risquait pas grand chose à s'essayer à cette matière après tout, si ce n'est un mal de tête. Qui plus est, il avait beau être particulièrement grinçant lorsqu'il s'avérait de fournir des efforts non-nécessaires, il ne rechignait jamais à apprendre de nouvelles choses. Scientia potentia est, etc.
Son humeur ne put aller qu'en s'améliorant puisqu'il se trouvait entouré de deux personnes qu'il chérissait plus que tout au monde. Son français préféré sur sa gauche, son louveteau adoré à sa droite, il n'avait aucune raison de faire marche arrière. Ou si. Le discours d'introduction eut tôt fait de donner la dynamique du cours et de donner vie aux rumeurs qui circulaient. A défaut de se sentir effrayé, il fut plutôt intrigué. Il tira une feuille de son sac et un crayon et s'apprêta à prendre des notes. Sait-on jamais.
Quelques élèves tentèrent de répondre à la question du professeur, dont Maximilien et Charlie. Il ne manqua pas d'encourager ce dernier d'un léger coup de coude lorsqu'il se fit hésitant et pinça fort les lèvres en le voyant se recroqueviller sur sa chaise. Comment quelqu'un d'aussi grand pouvait réussir à paraitre aussi petit ? Ca restait un mystère pour lui. Il écouta attentivement les réponses des uns et des autres et griffonna à la va vite quelques pistes de réponses. Finalement, il se décida à prendre la parole à son tour. Au moins, il mettait le temps où il était coincé ici à profit, n'est-ce pas ?
" Comme ça a pu l'être mentionné plus tôt, des inégalités subsistes entre sorcières et sorciers dans de nombreux domaines. Si la justice tend à gommer ces différences, elle n'en reste pas moins administrée par des hommes -au sens large, j'entends. Elle s'adapte aux meurs, aux coutumes et diffère selon la société dans laquelle elle est établie. Ce qui se vaut dans une culture n'est pas innée dans une autre. Notre société actuelle s'est construite sur les luttes sociales passées, opposant les normes instaurées aux valeurs de différentes sphères sociales. Il reste encore beaucoup de batailles à mener, notamment dans le cadre de l'emploi, mais il me parait important de rappeler qu'un pas a tout de même été fait. Les compétences de chacun comptent plus qu'auparavant et les opportunités professionnelles sont plus larges. Il suffit de détailler les grandes promesses des mouvements politiques majeurs pour voir que les inégalités entre sorciers et sorcières sont toujours d'actualité. En y regardant de plus prêt, on peut voir que la thématique est identique mais que les points à travailler diffèrent. Les normes acquises et validées par notre société actuelle ont permis de corriger certaines problématiques, mais pas toutes. "
Et voilà, avec sa chance, il avait encore ouvert sa grande bouche pour finir hors sujet.
mentions : @Charlie Keir @Maximilien Leroy
Son humeur ne put aller qu'en s'améliorant puisqu'il se trouvait entouré de deux personnes qu'il chérissait plus que tout au monde. Son français préféré sur sa gauche, son louveteau adoré à sa droite, il n'avait aucune raison de faire marche arrière. Ou si. Le discours d'introduction eut tôt fait de donner la dynamique du cours et de donner vie aux rumeurs qui circulaient. A défaut de se sentir effrayé, il fut plutôt intrigué. Il tira une feuille de son sac et un crayon et s'apprêta à prendre des notes. Sait-on jamais.
Quelques élèves tentèrent de répondre à la question du professeur, dont Maximilien et Charlie. Il ne manqua pas d'encourager ce dernier d'un léger coup de coude lorsqu'il se fit hésitant et pinça fort les lèvres en le voyant se recroqueviller sur sa chaise. Comment quelqu'un d'aussi grand pouvait réussir à paraitre aussi petit ? Ca restait un mystère pour lui. Il écouta attentivement les réponses des uns et des autres et griffonna à la va vite quelques pistes de réponses. Finalement, il se décida à prendre la parole à son tour. Au moins, il mettait le temps où il était coincé ici à profit, n'est-ce pas ?
" Comme ça a pu l'être mentionné plus tôt, des inégalités subsistes entre sorcières et sorciers dans de nombreux domaines. Si la justice tend à gommer ces différences, elle n'en reste pas moins administrée par des hommes -au sens large, j'entends. Elle s'adapte aux meurs, aux coutumes et diffère selon la société dans laquelle elle est établie. Ce qui se vaut dans une culture n'est pas innée dans une autre. Notre société actuelle s'est construite sur les luttes sociales passées, opposant les normes instaurées aux valeurs de différentes sphères sociales. Il reste encore beaucoup de batailles à mener, notamment dans le cadre de l'emploi, mais il me parait important de rappeler qu'un pas a tout de même été fait. Les compétences de chacun comptent plus qu'auparavant et les opportunités professionnelles sont plus larges. Il suffit de détailler les grandes promesses des mouvements politiques majeurs pour voir que les inégalités entre sorciers et sorcières sont toujours d'actualité. En y regardant de plus prêt, on peut voir que la thématique est identique mais que les points à travailler diffèrent. Les normes acquises et validées par notre société actuelle ont permis de corriger certaines problématiques, mais pas toutes. "
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Jeu 1 Fév 2024 - 17:21
Pour une fois, le sujet du débat n’avait pas été à l’origine d’un conflit avec mes étudiants, j’étais certaine en effet que personne n’oserait s’attaquer aux droits des femmes, et plus particulièrement des sorcières. Certes, les étudiants avaient en général bien des défauts, je ne pouvais le cacher : rebelles, indisciplinés, flemmards, incultes, et pervertis par l’idéologie woke de l’extrême-gauche, mais ils avaient au moins ce mérite : ils avaient tous intégrer la dignité de la femme, et c’était appréciable. Enfin… officiellement, car bien que tous se disaient en faveur des droits des sorcières, en réalité c’est par leur comportement que beaucoup étaient encore dans une mentalité qui méritait des heures aux cachots, pendus au plafond par des chaînes aux chevilles. Chacun y va donc de son petit commentaire, et je les écoute, avant de répondre à l’un ou à l’autre.
En effet M. Leroy, vous touchez là un point intéressant : ce n’est pas le droit mais la coutume, la tradition ou encore l’usage, le préjugé, qui entretient certaines discriminations envers les femmes dans notre société. Ce sont des règles non écrites que certains hommes semblent avoir à cœur de partager et protéger…
Et j’en étais un témoin direct, ayant dû me battre pour réussir à accéder à l’échelon le plus haut du département de la coopération magique internationale, et encore, cela avait été accepté parce qu’en le faisant, le parti conservateur Toad faisait ainsi preuve «d’ « ouverture ». Si cela avait été une gauchiste à ma place, les noms d’oiseaux ou de gallinacées auraient été bien plus virulents.
C’est ce qu’a dit votre camarade M. Villanueva : le droit est égalitaire, mais la tradition ne l’est pas encore. On peut dire en effet qu’elles sont immatérielles, ou en tout cas on peut parler de coutumes, car beaucoup y prêtent encore aujourd’hui une valeur légale bien que ça ne soit pas le cas. Mais Mlle Lacroix a également raison, notre grande différence avec les moldus tient à nos capacités magiques. Le fait qu’homme comme femme peut être un sorcier et possédait une baguette a toujours été une évidence dans notre communauté, et jamais un gouvernement n’a interdit aux femmes de pratiquer la magie comme les moldus ont pu le faire en interdisant aux femmes de conduire ou de posséder un compte en banque. C’est la grande différence entre nos deux communautés et la preuve que nous sommes bien plus avancés que les moldus sur ce sujet.
Je tique. Voilà un élève inconnu et qui pourtant se met à parler un long moment. Ecoutons-le…
Tiens c’est intéressant même si je pense qu’en faisant cette digression vous vous enterrez tout seul jeune homme… Vous dites que les promesses des mouvements politiques majeurs sont l’exemple de la perpétuation des inégalités homme/femme. Vous avez des exemples ? Dans le programme de PURE ? TOAD ? CURSE ? WAND ? Si certains peuvent aider votre camarade, pour éviter qu’il ne se noie tout seul…
- résumé:
Digression sur le lien entre inégalités homme/femme et programme des partis politiques majeurs : lien vers le descriptif des programmes de chaque parti
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Dim 4 Fév 2024 - 17:06
Si quelqu’un dans cet amphithéâtre n’entend pas Charlie pousser un soupir de soulagement lorsque Lewis s’installe à côté de lui, c’est qu’il est sourd. Ou en passe de l’être. Sa présence est réconfortante et il le trouve magistral dans sa façon de faire un long discours à l’attention du dragon qu’est leur professeure. Mais à dire vrai, l’Ethelred n’est pas sûr d’avoir compris le tiers de ce qu’il essaye de dire… La politique a toujours été son point faible. Charlie est bien plus scientifique et ces mouvements ne l’intéressent pas. Les discours pompeux préécrits et remplis de promesses qui ne seront jamais tenues – ou même pas au tiers – lui paraissent interminables et profondément ennuyants. D’ailleurs, il ne comprend même pas comment on peut leur trouver de l’intérêt.
« Peut-être pas dans les programmes en eux-mêmes mais faut bien admettre Professeur que le parti PURE est très traditionnaliste et comme on vient d’le dire, la tradition est pas encore totalement au fait de l’égalité homme/femme. Donc les interrogations sont légitimes. »
Voilà, il se recroqueville encore. Car il les sent, les regards. Il en a peur. Les têtes qui sont présentes sont fortes, elles peuvent l’écraser et le savent. En plus, il n’est même pas certain d’avoir réussi à exprimer son idée. Sa main vient trouver celle de Lewis et il la sert fort. Peut-être n'aurait-il pas dû mentionner un parti en particulier ?
Résumé : Charlie participe mais s'emmêle un peu les pinceaux. Il est surtout rassuré que Lewis soit là.
« Peut-être pas dans les programmes en eux-mêmes mais faut bien admettre Professeur que le parti PURE est très traditionnaliste et comme on vient d’le dire, la tradition est pas encore totalement au fait de l’égalité homme/femme. Donc les interrogations sont légitimes. »
Voilà, il se recroqueville encore. Car il les sent, les regards. Il en a peur. Les têtes qui sont présentes sont fortes, elles peuvent l’écraser et le savent. En plus, il n’est même pas certain d’avoir réussi à exprimer son idée. Sa main vient trouver celle de Lewis et il la sert fort. Peut-être n'aurait-il pas dû mentionner un parti en particulier ?
Résumé : Charlie participe mais s'emmêle un peu les pinceaux. Il est surtout rassuré que Lewis soit là.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Dim 4 Fév 2024 - 17:07
Ce n’est pas la première fois que son avis ne colle pas à ceux des autres et ce ne sera sûrement pas la dernière. Si Maximilien s’en souciait par le passé, désormais les choses sont un peu différentes. Comme d’habitude, ses désaccords sont avec Joaquin et Verena, des purs. Quelle surprise. Il hausse juste les épaules. Il vit sa dernière année et il a enfin compris qu’il n’a aucun compte à rendre à personne. Il écoute les options, décide de les intégrer ou non. La sienne peut en être altérée ou rester la même, ce n’est pas très grave. Surtout que son message n’était pas si différent, ils l’ont juste mal compris.
Par contre, pour Lewis, c’est une autre paire de manche. Il a du mal à croire qu’il a réussi à le faire venir à ce cours qui n’est même pas dans son cursus, ni même dans ses affinités. En le voyant s’installer entre lui et Charlie, son sourire s’élargit et il note la « vraie » raison de sa venue. Un peu niais parfois certes, mais pas complètement con le Leroy ! D’ailleurs, l’Ethelred semble enfin trouver un peu de courage dans la présence de son ami pour émettre une opinion et son désarroi le saisit aussitôt, si bien qu’il décide de lui montrer du soutien.
« Je pense que ce qu’il veut dire, c’est : comment interpréter le programme et les promesses de partis, au pluriel, dont les valeurs traditionnelles vont parfois à l’encontre de cette égalité ? »
C’est comme se mettre une cible sur la poitrine. Maximilien ne mentionne pas PURE mais c’est tout comme. Il préfère ne pas pointer du doigt, car c’est risquer l’avalanche vu les présences dans cette salle. Il sait d’avance qu’il y en a une qui va réagir au quart de tour, faire sa princesse en haut de son château d’ivoire et prôner les valeurs de celui en qui elle croit dur comme fer. Elle sera même sûrement épaulée. Mais ce n’est pas grave. Ils sont là, tous les trois, ils se soutiennent dans leur opinion. Côte à côte, Maximilien ne compte pas ces opinions contraires assombrir leurs pensées.
Résumé : Maximilien essaye de sauver la mise à Charlie, avec grand peine. Dans l'ensemble, il sait que les avis seront contraires et pour une fois, s'en moque un peu.
Par contre, pour Lewis, c’est une autre paire de manche. Il a du mal à croire qu’il a réussi à le faire venir à ce cours qui n’est même pas dans son cursus, ni même dans ses affinités. En le voyant s’installer entre lui et Charlie, son sourire s’élargit et il note la « vraie » raison de sa venue. Un peu niais parfois certes, mais pas complètement con le Leroy ! D’ailleurs, l’Ethelred semble enfin trouver un peu de courage dans la présence de son ami pour émettre une opinion et son désarroi le saisit aussitôt, si bien qu’il décide de lui montrer du soutien.
« Je pense que ce qu’il veut dire, c’est : comment interpréter le programme et les promesses de partis, au pluriel, dont les valeurs traditionnelles vont parfois à l’encontre de cette égalité ? »
C’est comme se mettre une cible sur la poitrine. Maximilien ne mentionne pas PURE mais c’est tout comme. Il préfère ne pas pointer du doigt, car c’est risquer l’avalanche vu les présences dans cette salle. Il sait d’avance qu’il y en a une qui va réagir au quart de tour, faire sa princesse en haut de son château d’ivoire et prôner les valeurs de celui en qui elle croit dur comme fer. Elle sera même sûrement épaulée. Mais ce n’est pas grave. Ils sont là, tous les trois, ils se soutiennent dans leur opinion. Côte à côte, Maximilien ne compte pas ces opinions contraires assombrir leurs pensées.
Résumé : Maximilien essaye de sauver la mise à Charlie, avec grand peine. Dans l'ensemble, il sait que les avis seront contraires et pour une fois, s'en moque un peu.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Mer 3 Avr 2024 - 14:55
Toujours les mêmes poncifs, j’ai l’impression d’entendre des perroquets réciter le chapelet habituel des pseudo-progressistes woke de chez WAND. J’en baillerai presque, mais ce serait impoli pour le cours du professeur Rosebury alors je m’abstiens. J’ai presque de la peine pour des pensées aussi simplistes de la part de mes camarades, même si je veux bien les rejoindre sur un point : nous vivons encore aujourd’hui dans un monde d’hommes, mais ce n’est pas que du fait des hommes, les femmes sont également responsables. Je ne peux que citer ma situation à ce sujet : j’ai été obligé de me marier selon les vœux de ma grand-mère, car c’est elle la matriarche de la famille, ça n’a jamais été un homme, même feu mon grand-père n’avait pas son mot à dire face à la Comtesse. Mais je suis persuadée qu’une chose : aujourd’hui, le rapport de forces est inversé, et il ne faudrait pas non plus aller vers un système de discrimination positive, je reste persuadée que le pouvoir des femmes peut s’opérer différemment qu’en détruisant tout le pseudo-système patriarcal qui régit encore notre société. C’est bien connu, derrière chaque grand homme il y a une femme, et beaucoup des hommes les plus importants de la société sont en réalité guidés par leurs fidèles lieutenants : leurs épouses. Bon, à part Grindewald, mais c’est un cas particulier. J’interviens à la suite de Charlie et Maximilien, non pas pour essayer de nier leurs propos mais pour compléter.
Je ne sais pas s’il faut catégoriser aussi drastiquement les traditions comme étant contre l’égalité homme/femme comme le supposent mes deux camarades. Après tout, c’est juste une répartition du pouvoir différemment, les femmes traditionnellement ont toujours été les maitresses du foyer, là où l’homme était plutôt le protecteur de la famille. Et je ne pense pas que s’occuper d’un foyer soit plus avilissant ou dégradant que ramener un salaire. Et puis, on a de nombreux exemples de femmes qui montrent qu’elles peuvent faire les deux. C’est peut-être ce soft power qui apportera une vraie égalité.
Pour faire une analogie, c’est un peu le principe wiccan de la complétude entre le principe mâle et femelle, mais tout est une question de représentation, la femme a toujours été vue comme maîtresse du foyer, mais avant cela avait plus de valeur que le travail. Après tout, c’est nous qui donnons la vie.
J’espère n’avoir pas trop heurté Maximilien et Charlie, et je ne les ai pas affrontés directement, j’ai juste voulu prouvé que tradition et égalité ne sont pas forcément antinomiques. Les femmes sont libres, et même PURE ne dit pas le contraire. Tout ce que conteste le parti traditionnaliste c’est la place des impurs, donc des moldus et des sang-de-bourbe.
Résumé : Verena prend la parole à son tour, arguant que la tradition n'est pas antinomique avec l'égalité homme-femme.
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Mer 3 Avr 2024 - 15:09
Les hommes sont tous les mêmes. Ils parlent, beaucoup, mais ne font pas grand-chose. Comme disait une grande femme politique, si vous souhaitez des paroles, demandez à un homme, mais si vous voulez des actes, adressez-vous à une femme. Après tout c’est la poule qui pond l’œuf et non le coq ! Et malgré ma question qui lui était directement adressée, Lewis n’y répond pas, préférant se faire secourir par Charlie et Maximilien. La solidarité masculine, comme c’est mignon. Comme à mon habitude, plutôt que de répondre immédiatement, je laisse les étudiants interagir entre eux, et j’observe la jeune Lacroix répondre à son tour. Je ne suis pas totalement d’accord avec ce qu’elle vient de dire, mais elle a le mérite de développer des arguments intéressants, et illustrés d’ailleurs, ce qui est plaisant. Le jeune Charlie a sans doute oublié sous quelle étiquette politique j’ai fait campagne il y a peu, car il n’hésite pas à cibler et charger PURE. C’est suicidaire. Même l’intervention de Maximilien n’aura pas suffi à l’aider.
En effet, le parti PURE est très traditionnaliste. Et la tradition peut encourager un système à ne pas évoluer, mais de là à dire que PURE serait un parti contre l’égalité homme/femme ce sont de graves allégations jeune homme. A la limite, ce que vous auriez pu dire, c’est que la cause des femmes ne semble pas être un des points programmatiques prioritaires des partis traditionnalistes, ce qui est bien vrai, même si comme le dit Mme Lacroix-Muller, l’incarnation suffit parfois à forcer la tradition à évoluer. Il ne faut pas oublier que la première femme à devenir Ministre de la magie fut Artemisia Lufkin, en 1798, soit bien longtemps avant qu’une moldue n’accède à ce poste au 10 Downing Street, presque deux siècles d’écart. Comme quoi, les sorciers sont en avance.
Je me tourne alors vers Maximilien, dont la tentative, louable, de sauver son camarade, fut un échec.
Eh bien dites-moi monsieur Leroy, quels sont selon vous les valeurs traditionnelles qui vont à l’encontre de cette égalité dans ces partis ? Et plus généralement, je ne reviendrai pas sur les propos de Mme Lacroix-Muller qui sont intéressants, quelles mesures sont ou pourraient être aujourd’hui portées par les partis politiques en faveur de l’égalité entre les sorcières et les sorciers ? Soyez créatifs !
- résumé:
Après avoir répondu aux réponses des étudiants, Margaret leur demande quelles mesures sont ou pourraient être défendues pour arriver à l'égalité entre les sorcières et les sorciers.
Etudiants inscrits : @Charlie Keir @Verena Lacroix-Muller @Joaquin Villanueva @Maximilien Leroy @Nathan Tremblay @Lewis Barghest
“Si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme.” ▵ endlesslove.
La Dame ne fait pas demi-tour. ▵
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Sam 20 Avr 2024 - 15:36
Charlie s’est un peu emmêlé dans son argumentaire et n’est même pas certain d’avoir compris ce qu’il cherchait à dire. La professeure le terrifie, c’est un fait qu’il ne cache même pas et cela l’empêche d’avoir une réflexion plus poussée. Son envie de fuir est saisissante. La seule présence de Barghest à ses côtés suffit à garder ses fesses posées sur le siège sous lui, sinon il serait déjà dehors en mode fuite. Qu’il reste ou pas, cela ne changera rien au respect qu’il recevra.
Content que @Maximilien Leroy prenne la balle pour lui, il y voit une opportunité de se faire tout petit et la saisit au vol. Même si la dernière question est pour l’assemblée et qu’il est invité à y répondre, Charlie s’en abstient grandement. Autant parce qu’il n’a pas compris que parce que même si tel était le cas, il ne saurait quoi répondre. Mieux vaut donc s’enfoncer dans son siège et faire quelques gribouillis sur la feuille devant lui, ce sera plus productif que ses pensées flasques et transparentes. Il tourne la tête vers @Lewis Barghest pour lui assurer que tout va bien, même s’il doit être bien livide.
Résumé : Charlie laisse Max prendre la balle pour lui et choisit de rester silencieux cette fois-ci, ne sachant que répondre pour étayer le sujet.
Content que @Maximilien Leroy prenne la balle pour lui, il y voit une opportunité de se faire tout petit et la saisit au vol. Même si la dernière question est pour l’assemblée et qu’il est invité à y répondre, Charlie s’en abstient grandement. Autant parce qu’il n’a pas compris que parce que même si tel était le cas, il ne saurait quoi répondre. Mieux vaut donc s’enfoncer dans son siège et faire quelques gribouillis sur la feuille devant lui, ce sera plus productif que ses pensées flasques et transparentes. Il tourne la tête vers @Lewis Barghest pour lui assurer que tout va bien, même s’il doit être bien livide.
Résumé : Charlie laisse Max prendre la balle pour lui et choisit de rester silencieux cette fois-ci, ne sachant que répondre pour étayer le sujet.
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Sam 20 Avr 2024 - 15:51
Maximilien grimace légèrement. Il aurait préféré ne pas avoir à se mettre sur le devant de la scène de cette façon mais le mal est fait. S’il entend les propos de Verena, ils lui semblent malheureusement teintés par son éducation pure, ce qui ne le surprend pas. Lui-même se fait alpaguer pour avoir des idéaux un peu plus poussés et surtout, contraire au parti auquel ces deux femmes appartiennent. On ne peut pas parler de représentation équitable dans cette salle de cours, c’est certain... Le Français se tourne vers son meilleur ami, l’air de dire “un peu de soutien ne serait pas de refus, bro” mais se refuse à laisser le sujet en plan. S’il n’est pas certain de ne pas faire de nouveau un hors-sujet, il tente quand même une réponse.
« Eh bien, là comme ça, je pense à... par exemple, les partis peuvent soutenir des programmes éducatifs visant à sensibiliser et à éliminer les stéréotypes de genre dès le plus jeune âge. Egalement des campagnes de sensibilisation pour promouvoir une représentation égalitaire dans les médias et la culture populaire. Au sein même des partis politiques, instaurer des quotas ou des mesures incitatives pour assurer une représentation équitable des hommes et des femmes dans les comités exécutifs ou les conseils administratifs. Et pour rebondir sur ce que disait @Verena Lacroix-Muller , il serait intéressant de mettre en place des congés parentaux équitables, des horaires de travail flexibles et des services de garde abordables pour aider à équilibrer les responsabilités familiales et professionnelles. »
Résumé : Max cherche un peu d'aide du côté de @Lewis Barghest puis tente d'apporter ses réflexions au débat.
« Eh bien, là comme ça, je pense à... par exemple, les partis peuvent soutenir des programmes éducatifs visant à sensibiliser et à éliminer les stéréotypes de genre dès le plus jeune âge. Egalement des campagnes de sensibilisation pour promouvoir une représentation égalitaire dans les médias et la culture populaire. Au sein même des partis politiques, instaurer des quotas ou des mesures incitatives pour assurer une représentation équitable des hommes et des femmes dans les comités exécutifs ou les conseils administratifs. Et pour rebondir sur ce que disait @Verena Lacroix-Muller , il serait intéressant de mettre en place des congés parentaux équitables, des horaires de travail flexibles et des services de garde abordables pour aider à équilibrer les responsabilités familiales et professionnelles. »
Résumé : Max cherche un peu d'aide du côté de @Lewis Barghest puis tente d'apporter ses réflexions au débat.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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- merci :
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Re: La magie est féminine [cours SPM sept 2023]
Ven 3 Mai 2024 - 19:34
@Maximilien Leroy avait mentionné plus d'une fois l'intensité particulière des cours de sciences politiques et magiques et souvent, Lewis avait cru à une exagération de la part de son ami. Là, il comprenait. L'oeil chocolat se posa sur lui, histoire de dire "dude, I'm fucking sorry" puisqu'il ne comptait pas le lui verbaliser clairement. Il se cala un peu mieux dans son siège et commença à griffonner quelques informations sur son parchemin. Mine de rien, c'était plutôt intéressant. Ca avait le mérite de pousser à la réflexion et c'était grâce à ça, entre autre, que les choses pouvaient être amenées à changer. Peut-être (surement) leva-t-il les yeux au ciel une fois ou deux mais, miracle, sa bouche resta close. Il cogitait, donc.
Il tourna la tête vers @Charlie Keir en l'entendant prendre la parole, et lui offrit un doux sourire le plus naturellement du monde. En quelques secondes à peine, il avait réussi à se couler si facilement dans sa chaise qu'il crut qu'il disparaitrait tout entier sous le bureau. Rosebury n'était pas si effrayante que ça, aller. Impresionante oui, à n'en pas douter, mais ils avaient vu pire lors de leurs escapades noctures avec les chauffes-plats. Il fit de même avec le bondinet, bien que la mine patibulaire soit revenue à l'ordre. Manufacture Barghest.
Le regard croisa de nouveau celui de son ami et il leva si fort les yeux qu'il crut bien les avoir coincé pour de bon. Après tout, il pouvait bien retenter sa chance. Il n'avait rien à perdre après tout.
"Pour permettre cette égalité, il serait aussi intéressant d'imposer aux employeurs une transparence nette sur les salaires pour éviter les discriminations ciblant le sexe de l'employé, au lieu de mettre en lumière ses compétences intellectuelles, physiques ou magiques."
Il se cala un peu plus au fond de son siège, moins assuré qu'au début du cours.
Résumé : Lewis participe à son tour en mentionnant la transparence de salaire qui pourrait être imposée.
Il tourna la tête vers @Charlie Keir en l'entendant prendre la parole, et lui offrit un doux sourire le plus naturellement du monde. En quelques secondes à peine, il avait réussi à se couler si facilement dans sa chaise qu'il crut qu'il disparaitrait tout entier sous le bureau. Rosebury n'était pas si effrayante que ça, aller. Impresionante oui, à n'en pas douter, mais ils avaient vu pire lors de leurs escapades noctures avec les chauffes-plats. Il fit de même avec le bondinet, bien que la mine patibulaire soit revenue à l'ordre. Manufacture Barghest.
Le regard croisa de nouveau celui de son ami et il leva si fort les yeux qu'il crut bien les avoir coincé pour de bon. Après tout, il pouvait bien retenter sa chance. Il n'avait rien à perdre après tout.
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Il se cala un peu plus au fond de son siège, moins assuré qu'au début du cours.
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Valentine ValentineValentine, my decline
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