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- Alexander McCandlessMODO - Modérateur
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» miroir du riséd : David Corenswet
» crédits : Maleficent
» multinick : Elio Cooper/Emmy Robinson
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Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Lun 16 Oct 2023 - 9:45
McCandless fume sa cigarette, assis sur une chaise en fer forgé placée non loin de l'entrée du manoir. Il a passé son après-midi avec Cataleya à tenter de canaliser son anxiété pour ce soir. Il n'arrive pas à croire que Claudia ait réussi à passer tous les maléfices posés par sa fille. Pourtant, Cat' est la plus douée des quatre pour ça. Le Grymm comprend l'inquiétude de la rouquine et il a été convenu qu'elle passerait quelques nuits sur le BlueSky, tant qu'elle ne tente pas de préparer un petit déjeuner.
Mais cette nuit, ils la passeraient encore au manoir, avec Charlie, du moins avec le loup de Charlie.
La Bête, il ne l'a jamais rencontré encore et il n'a pas envie de la croiser.
Il ne peut y échapper plus longtemps. Il va devoir y faire face et cela le rend nerveux, même s'il ne l'exprime pas. Il fume juste un peu plus que d'habitude.
Les explications de Cataleya ont été laborieuses, utilisant son carnet pour s'exprimer. Une ou deux fois, McCandless manqua de patience et ils firent des batailles de regard à défaut de paroles. Et Cataleya ne se priva pas pour souffler ou lever les yeux au ciel.
Finalement, ils réussirent à travailler ensemble tant bien que mal pour préparer la venue de Keir.
D'ailleurs, il ne devait plus tarder. Propre comme un sous neuf, McCandless a prit soin de bien nettoyer le sang qui s'était accroché à sa peau et à ses vêtements.
Il porte encore le tee-shirt de la base nautique où il travaille, n'ayant plus de change au manoir. Il faudra qu'il pense à en ramener car cela peut toujours servir.
Encore faut-il que la Blackthorn ne craque pas et ne réponde à l'appel de mère Claudia.
La fine silhouette de Keir fait son apparition dans le jardin. Il a une sale tête.
"Salut Keir."
Alex se lève et écrase sa cigarette dans le cendrier.
Il voit l'interrogation dans son regard alors avant même qu'il ne lui pose la question :
"Barghest ne peut être là ce soir, donc je le remplace. T'inquiète Cat' m'a briefé. Oh et ne sois pas surpris si tu n'entends pas la douce voix de notre complice, elle n'en a plus depuis que sa mère est passée lui lancer un maléfice. Longue histoire."
Allez mec, ça va bien se passer.
Mais cette nuit, ils la passeraient encore au manoir, avec Charlie, du moins avec le loup de Charlie.
La Bête, il ne l'a jamais rencontré encore et il n'a pas envie de la croiser.
Il ne peut y échapper plus longtemps. Il va devoir y faire face et cela le rend nerveux, même s'il ne l'exprime pas. Il fume juste un peu plus que d'habitude.
Les explications de Cataleya ont été laborieuses, utilisant son carnet pour s'exprimer. Une ou deux fois, McCandless manqua de patience et ils firent des batailles de regard à défaut de paroles. Et Cataleya ne se priva pas pour souffler ou lever les yeux au ciel.
Finalement, ils réussirent à travailler ensemble tant bien que mal pour préparer la venue de Keir.
D'ailleurs, il ne devait plus tarder. Propre comme un sous neuf, McCandless a prit soin de bien nettoyer le sang qui s'était accroché à sa peau et à ses vêtements.
Il porte encore le tee-shirt de la base nautique où il travaille, n'ayant plus de change au manoir. Il faudra qu'il pense à en ramener car cela peut toujours servir.
Encore faut-il que la Blackthorn ne craque pas et ne réponde à l'appel de mère Claudia.
La fine silhouette de Keir fait son apparition dans le jardin. Il a une sale tête.
"Salut Keir."
Alex se lève et écrase sa cigarette dans le cendrier.
Il voit l'interrogation dans son regard alors avant même qu'il ne lui pose la question :
"Barghest ne peut être là ce soir, donc je le remplace. T'inquiète Cat' m'a briefé. Oh et ne sois pas surpris si tu n'entends pas la douce voix de notre complice, elle n'en a plus depuis que sa mère est passée lui lancer un maléfice. Longue histoire."
Allez mec, ça va bien se passer.
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- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Dim 5 Nov 2023 - 15:12
La fatigue est là. Celle de devoir se composer une tête correcte tous les jours, ne pas laisser deviner ce qu’il est, ce contre quoi il se bat tous les jours et un peu plus durement les veilles de pleine lune. Les nausées, l’irritation, l’impression d’être… ailleurs, souvent. La plupart du temps. Il lui arrive de s’installer sur sa chaise lors de la première heure de cours du matin et, en un claquement de doigt, de se “réveiller” à la dernière heure de la matinée, la joue collée contre son parchemin. Quatre heures de perdues dont il ne se souviendra jamais. Quatre heures d’informations qu’il n’aura pas intégrées et qui lui vaudront de se planter au prochain examen. Encore. Mais il fait avec. Les milieux de mois sont un peu meilleurs alors il essaye de rattraper ces retards comme il le peut.
La voix d’Alex le sort de sa transe, alors qu’il grimpe le chemin en direction du manoir, parmi les tombes aussi mornes que son état d’esprit actuel. La surprise, oui, c’est bien le sentiment qui l’envahit à cet instant. Le Grymm ne s’est jamais soucié de son sort lors des pleines lunes, Cataleya et Barghest s’en sont toujours occupés à sa place. Un grand leader, dira-t-on. Keir n’a jamais cherché à le forcer de toute évidence… Qu’il se trouve ici n’a rien de normal et il s’inquiète aussitôt de cette nouveauté.
Barghest absent, qu’est-ce qui peut le tenir si éloigné, lui qui n’a jamais failli à sa tâche ces derniers mois ? L’anxiété écrase sa poitrine et ça ne va pas en s’arrangeant lorsqu’il apprend la nouvelle condition de Cataleya.
« Mais… ça va bien quand même ? » Il la cherche du regard, peu à l’aise avec la présence d’Alex. La réponse la plus évidente est : dans le manoir, à s’occuper des derniers préparatifs, comme d’habitude. Keir se retourne et voit le soleil rejoindre peu à peu les sommets des montagnes. Sa course va bientôt prendre fin et pour lui commencera le calvaire. Il est trop tard pour faire appel à quelqu’un d’autre maintenant, il va devoir s’imposer à Cataleya qui est apparemment aussi mal en point que lui. La culpabilité se lit sur son visage mais à part son regard, le reste de son corps ne lâche rien de ces inquiétudes. Il est trop occupé à se préparer à la transformation à venir.
« Allons la rejoindre. » Il entre le premier sans un regard pour le Grymm. Il ne sait pas quoi lui dire. « Cat ? » appelle-t-il une fois dans l’entrée, les membres frissonnant.
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La voix d’Alex le sort de sa transe, alors qu’il grimpe le chemin en direction du manoir, parmi les tombes aussi mornes que son état d’esprit actuel. La surprise, oui, c’est bien le sentiment qui l’envahit à cet instant. Le Grymm ne s’est jamais soucié de son sort lors des pleines lunes, Cataleya et Barghest s’en sont toujours occupés à sa place. Un grand leader, dira-t-on. Keir n’a jamais cherché à le forcer de toute évidence… Qu’il se trouve ici n’a rien de normal et il s’inquiète aussitôt de cette nouveauté.
Barghest absent, qu’est-ce qui peut le tenir si éloigné, lui qui n’a jamais failli à sa tâche ces derniers mois ? L’anxiété écrase sa poitrine et ça ne va pas en s’arrangeant lorsqu’il apprend la nouvelle condition de Cataleya.
« Mais… ça va bien quand même ? » Il la cherche du regard, peu à l’aise avec la présence d’Alex. La réponse la plus évidente est : dans le manoir, à s’occuper des derniers préparatifs, comme d’habitude. Keir se retourne et voit le soleil rejoindre peu à peu les sommets des montagnes. Sa course va bientôt prendre fin et pour lui commencera le calvaire. Il est trop tard pour faire appel à quelqu’un d’autre maintenant, il va devoir s’imposer à Cataleya qui est apparemment aussi mal en point que lui. La culpabilité se lit sur son visage mais à part son regard, le reste de son corps ne lâche rien de ces inquiétudes. Il est trop occupé à se préparer à la transformation à venir.
« Allons la rejoindre. » Il entre le premier sans un regard pour le Grymm. Il ne sait pas quoi lui dire. « Cat ? » appelle-t-il une fois dans l’entrée, les membres frissonnant.
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- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Ven 10 Nov 2023 - 9:45
Tenue infiniment droite dans l’encadrement de sa cuisine, Cataleya observe ses chaudrons buller visqueusement autour d’elle. Ses mains se sont sagement rangées dans son dos comme toute ces fois où, terriblement docile, elle campait sa position à la gauche de son père et n’en sortait qu’une fois que son seul regard l’y autorisait. Oui, l’espace d’un instant elle semblait reprendre ses airs de poupées mollement agités par une main divine, pas tout à fait maîtresse de son corps, un plastique sourire collé aux lèvres et l'œil mort. Elle semble quelque peu coincée dans sa trop longue robe noire, prisonnière d’un corset qui remonte jusqu’à la gorge pour venir l’étrangler lorsque le geste se relâche sous les coups de la fatigue. Pourtant, le parfum quelque peu altéré de Charlie lui arrache finalement un sursaut de vivacité et l’invite à tourner la tête, se détacher des préparatifs pour pleinement l’observer. Il a le visage dur, son petit soleil, prêt à mener une guerre véritable contre le monstre qui grattait sournoisement sous son épiderme.
“ Hey “ Si les lèvres n’ont pas bougé, un dérangeant murmure s’impose pourtant dans la cuisine et glisse sur le dos de Charlie à la manière d’une brise d’octobre. Cataleya ne s’en formalise pas et offre une main avenante au gris pour l’inviter à s’asseoir sur la chaise prévue à cet effet, devant une large table où l’attendent déjà potion tue loup et algues étranges. C’est qu’elle s’obstine encore à masser les muscles avant et après transformation pour préparer le corps à la métamorphose, viscéralement traumatisée par les premières lunes de Charlie. Elle s’était acharnée à trouver de quoi atténuer la douleur d’un corps malmené, contorsionné dans tous les sens, mais difficile de trouver une potion capable d'apaiser le mal sans altérer la Tue-loup alors, un peu trop têtue sans doute, elle s’était obstinée à relire ses notes de stage en kinésithérapie et ostéopathie.
“ Pas trop fatigué ? “ La voix se voudrait douce, mais les sonorités qui s’arrachent aux murs déraillent une nouvelle fois, piquant sur le visage de la Blackthorn une expression singulièrement peiné. Elle avait reprit ce sortilège mainte et mainte fois pour lui accorder un semblant de viabilité, mais elle se trouvait dans l’incapacité véritable de tirer à l’énorme peluche licorne, affalé là, sur un plan de travail en arrière fond, une quelconque constance. La voix jonglait entre aigue et grave sans grande cohérence et il n’était pas rare qu’une pensée, pourtant secrètement planqué entre les neurones de la sorcière, ne vienne à lui échapper. (Oui, c’était arrivé à la sortie de douche d’Alexander quand, rouge pivoine, Cataleya s'efforçait de ne pas regarder).
“ Moros me prête main forte ce soir, mais on conserve les mêmes habitudes. Au menu.. Tue-loup., et de super algues aux propriétés analgésique pour préparer le corps à la transformation. “
Reprend la peluche lorsque que Cataleya joint les mains pour feindre l'enthousiasme. Allez ! Mission : ne pas crever.
“ Hey “ Si les lèvres n’ont pas bougé, un dérangeant murmure s’impose pourtant dans la cuisine et glisse sur le dos de Charlie à la manière d’une brise d’octobre. Cataleya ne s’en formalise pas et offre une main avenante au gris pour l’inviter à s’asseoir sur la chaise prévue à cet effet, devant une large table où l’attendent déjà potion tue loup et algues étranges. C’est qu’elle s’obstine encore à masser les muscles avant et après transformation pour préparer le corps à la métamorphose, viscéralement traumatisée par les premières lunes de Charlie. Elle s’était acharnée à trouver de quoi atténuer la douleur d’un corps malmené, contorsionné dans tous les sens, mais difficile de trouver une potion capable d'apaiser le mal sans altérer la Tue-loup alors, un peu trop têtue sans doute, elle s’était obstinée à relire ses notes de stage en kinésithérapie et ostéopathie.
“ Pas trop fatigué ? “ La voix se voudrait douce, mais les sonorités qui s’arrachent aux murs déraillent une nouvelle fois, piquant sur le visage de la Blackthorn une expression singulièrement peiné. Elle avait reprit ce sortilège mainte et mainte fois pour lui accorder un semblant de viabilité, mais elle se trouvait dans l’incapacité véritable de tirer à l’énorme peluche licorne, affalé là, sur un plan de travail en arrière fond, une quelconque constance. La voix jonglait entre aigue et grave sans grande cohérence et il n’était pas rare qu’une pensée, pourtant secrètement planqué entre les neurones de la sorcière, ne vienne à lui échapper. (Oui, c’était arrivé à la sortie de douche d’Alexander quand, rouge pivoine, Cataleya s'efforçait de ne pas regarder).
“ Moros me prête main forte ce soir, mais on conserve les mêmes habitudes. Au menu.. Tue-loup., et de super algues aux propriétés analgésique pour préparer le corps à la transformation. “
Reprend la peluche lorsque que Cataleya joint les mains pour feindre l'enthousiasme. Allez ! Mission : ne pas crever.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Ven 17 Nov 2023 - 9:43
Keir est inquiet, cela se voit. Il est tellement expressif, même s'il ne souhaite certainement pas trop le montrer face à McCandless.
En même temps, il y a quelques changements de dernières minutes, il y a de quoi le déstabiliser.
"Oui oui t'inquiète. Elle est opérationnelle."
Il a envie d'ajouter "c'est une Blackthorn après tout" mais se ravise. D'une part, il n'aime pas forcément utiliser le nom de famille de sang-pur en gage de force de la nature, d'autre part vu ce qu'il venait de se passer, ce n'était pas une valeur sûre que d'être Blackthorn.
Charlie décide d'entrer dans le manoir, sans tenir plus longtemps la conversation avec le Grymm. Et c'est exactement ce que souhaitait ce dernier.
Le louveteau va se raccrocher au seul repère fiable : Cataleya. Cependant cette idée de fiabilité risque de flancher en entendant la voix très étrange émanant de cette licorne affalée sur le plan de travail.
Alex lui avait bien dit que cela était ridicule, surtout avec ce genre de peluche ! Elle l'avait regardé en mode "t'as une meilleure idée Morose ?"
Non. Il n'avait pas eu de meilleure idée et il l'avait aidé à préparer ce substitut vocal, non sans éclater de rire en entendant les premiers essais.
La voix n'est pas aussi agréable que celle de la Blackthorn mais au moins c'est compréhensible. Cela leur évitera de communiquer par signes. Et cela devrait rassurer Séléné.
Alexander se pose s'adosse contre le plan de travail, les mains dans les poches et fait tomber une cuillère en bois. Il sent déjà le regard de Cat' sur lui quand il la ramasse et la remet à sa place.
"Il n'y a pas les mains de Barghest pour te masser, mais celles de Cataleya sont très douces."
Du moins quand elle range ses griffes...
Le ton est léger. Il tente de détendre l'atmosphère qui est beaucoup trop tendue.
"Et puis, il y a les miennes aussi. J'te promet pas la douceur par contre."
Il souhaite montrer à Charlie qu'il n'est pas là seulement pour observer. C'est sa façon à lui de lui dire qu'il est prêt à s'impliquer.
En même temps, il y a quelques changements de dernières minutes, il y a de quoi le déstabiliser.
"Oui oui t'inquiète. Elle est opérationnelle."
Il a envie d'ajouter "c'est une Blackthorn après tout" mais se ravise. D'une part, il n'aime pas forcément utiliser le nom de famille de sang-pur en gage de force de la nature, d'autre part vu ce qu'il venait de se passer, ce n'était pas une valeur sûre que d'être Blackthorn.
Charlie décide d'entrer dans le manoir, sans tenir plus longtemps la conversation avec le Grymm. Et c'est exactement ce que souhaitait ce dernier.
Le louveteau va se raccrocher au seul repère fiable : Cataleya. Cependant cette idée de fiabilité risque de flancher en entendant la voix très étrange émanant de cette licorne affalée sur le plan de travail.
Alex lui avait bien dit que cela était ridicule, surtout avec ce genre de peluche ! Elle l'avait regardé en mode "t'as une meilleure idée Morose ?"
Non. Il n'avait pas eu de meilleure idée et il l'avait aidé à préparer ce substitut vocal, non sans éclater de rire en entendant les premiers essais.
La voix n'est pas aussi agréable que celle de la Blackthorn mais au moins c'est compréhensible. Cela leur évitera de communiquer par signes. Et cela devrait rassurer Séléné.
Alexander se pose s'adosse contre le plan de travail, les mains dans les poches et fait tomber une cuillère en bois. Il sent déjà le regard de Cat' sur lui quand il la ramasse et la remet à sa place.
"Il n'y a pas les mains de Barghest pour te masser, mais celles de Cataleya sont très douces."
Du moins quand elle range ses griffes...
Le ton est léger. Il tente de détendre l'atmosphère qui est beaucoup trop tendue.
"Et puis, il y a les miennes aussi. J'te promet pas la douceur par contre."
Il souhaite montrer à Charlie qu'il n'est pas là seulement pour observer. C'est sa façon à lui de lui dire qu'il est prêt à s'impliquer.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Mer 22 Nov 2023 - 17:15
C’est ça qu’il appelle “être opérationnel” ? Parler à travers une peluche licorne ? Elle a raison, il est fatigué et dans ces circonstances, ne sait pas quelle décision prendre. Il est trop tard pour trouver un autre abri pour la nuit vu l’heure, même si ça le tue de faire les choses de cette façon, avec une Cataleya encore plus blessée que lui et un Alex qui n’a jamais assisté à une seule Pleine Lune et qui, franchement, n’inspire pas confiance à son loup pour le moment. Plus le moment approche et plus il le sent bouger et vivre en lui, altérant ses instincts, usant ses nerfs. Il a envie de s’énerver, de leur en vouloir, de franchir la porte en leur hurlant qu’ils sont complètement tarés. Mais bon… sa nature parvient à reprendre le dessus lorsqu’il se répète inlassablement que c’est ça ou mordre quelqu’un à son tour. Il ne peut vivre avec cette culpabilité.
Il s’assied sur la chaise et la cuillère qui tombe au sol derrière lui fait un vacarme tonitruant à ses oreilles sensibles, si bien qu’il sursaute. Son air de lutin fatigué par les préparatifs de Noël juge le sorcier. Si son seul but est de faire tapisserie, pourquoi s’embêter à être là ? Son énervement est momentanément chassé par le rouge qui monte à ses joues en mentionnant les massages de Barghest. Malgré leur évidente fraternité et le caractère nécessaire de l’acte, il a toujours trouvé cela étrange. S’il avait pu ressentir du désir, il en aurait peut-être été noyé dans ces moments-là.
Keir ne rit pas, cependant. « Ça va aller » dit-il en essayant de ne pas froisser Alex. Il risquerait de se casser très vite et les laisser dans la mouise. « je peux me passer de massages pour cette fois de toute façon. » Même s’il sait que si tel est le cas, il souffrira trois fois plus que s’il en avait reçu un. Cataleya le sait et elle ne le laissera probablement pas prendre cette décision.
Le soir se met à tomber de plus en plus vite et la fatigue sur son visage creuse ses traits. Pourtant, il répète la même phrase qu’à chaque Pleine Lune, inlassablement.
« Si la potion n’agit pas bien, si je n’y suis plus réceptif, si quelque chose tourne mal… Vous savez ce que vous avez à faire hein ? » C’est une conversation qu’ils n’aiment pas avoir. Barghest le premier. Pourtant, avec le temps, il a appris à se contenter d’hocher la tête. Il sait que Keir ne saurait pas vivre avec le sang d’un.e autre dans la bouche, sa nouvelle condition dans la tête. Ou son corps, dénué de vie, dans l’esprit. Il faut que ça s’arrête avant et seuls eux peuvent agir là-dessus à temps. Mais Barghest n’est pas là alors il se tourne vers Alex.
« Ne la laisse pas se mettre entre toi et cette décision, compris ? »
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Il s’assied sur la chaise et la cuillère qui tombe au sol derrière lui fait un vacarme tonitruant à ses oreilles sensibles, si bien qu’il sursaute. Son air de lutin fatigué par les préparatifs de Noël juge le sorcier. Si son seul but est de faire tapisserie, pourquoi s’embêter à être là ? Son énervement est momentanément chassé par le rouge qui monte à ses joues en mentionnant les massages de Barghest. Malgré leur évidente fraternité et le caractère nécessaire de l’acte, il a toujours trouvé cela étrange. S’il avait pu ressentir du désir, il en aurait peut-être été noyé dans ces moments-là.
Keir ne rit pas, cependant. « Ça va aller » dit-il en essayant de ne pas froisser Alex. Il risquerait de se casser très vite et les laisser dans la mouise. « je peux me passer de massages pour cette fois de toute façon. » Même s’il sait que si tel est le cas, il souffrira trois fois plus que s’il en avait reçu un. Cataleya le sait et elle ne le laissera probablement pas prendre cette décision.
Le soir se met à tomber de plus en plus vite et la fatigue sur son visage creuse ses traits. Pourtant, il répète la même phrase qu’à chaque Pleine Lune, inlassablement.
« Si la potion n’agit pas bien, si je n’y suis plus réceptif, si quelque chose tourne mal… Vous savez ce que vous avez à faire hein ? » C’est une conversation qu’ils n’aiment pas avoir. Barghest le premier. Pourtant, avec le temps, il a appris à se contenter d’hocher la tête. Il sait que Keir ne saurait pas vivre avec le sang d’un.e autre dans la bouche, sa nouvelle condition dans la tête. Ou son corps, dénué de vie, dans l’esprit. Il faut que ça s’arrête avant et seuls eux peuvent agir là-dessus à temps. Mais Barghest n’est pas là alors il se tourne vers Alex.
« Ne la laisse pas se mettre entre toi et cette décision, compris ? »
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- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Sam 25 Nov 2023 - 0:18
L’allure se veut calme mais Cataleya n’est pas dupe ; tout ici empeste la peur. La sienne, celle de Keir, et plus encore celle de McCandless. Etait-ce une bonne idée que de le garder ici alors même qu’il ignorait tout de leurs habitudes ? Le gouffre entre théorie et pratique semblait infranchissable et l’espace d’une seconde, la sorcière vient à craindre que la présence de Moros ne vienne saboter le bon déroulé de l'opération. Hélas, la dernière fois qu’elle s’était essayé à pratiquer ça seule c’était un cadavre qu’elle avait dû cacher, et un loup supplémentaire qu’elle avait dû gérer. Si jamais elle n’avait soufflé mot de tout ça à McCandless et Barghest, force était d’admettre que depuis les nerfs s’écorchaient vifs.
“Ca va aller” Les mots à destinations d’Alexander aurait pu la rassurer, pourtant c’est un sourire qui s’étire sous les canines de la Blackthorn. Elle ricanait presque devant le ridicule de la décision qui tentait de s’imposer sous ses grands yeux bleus : il était hors de question que Charlie échappe à la préparation pré-transformation. Qu’importe si elle devait faire fit du consentement et l’attacher sur cette maudite table : plus jamais elle ne souhaitait voir son corps se contorsionner de douleur, déformé par une transformation qui, déjà accompagné, lui révulsait le cœur et l’âme. Les cris.. Ces foutus cris… Et l’infâme son des os qui craquent… Si les mois avaient forgé sa carapace et qu’elle ne pleurait depuis plus, toujours elle en ressortait blême. Incapable de supporter la torture de cet ami. De ce presque frère à l’agonie. La main se pose alors sur l’épaule du gris et, sans un mot, le geste se fait ordre incontestable. Pas bouger. Intransigeante, elle ne craint ni les sautes d’humeur, ni même les soudaines révoltes du journaliste puisque s’entasse derrière elle sédatif et chaîne gobeline. Tu n’y échapperas pas.
La potion se pose devant Charlie, versé dans une tasse aux motifs de fraise - comme si ce contenant grossièrement dessinés pouvait faire passer l’infâme gout de l’aconit -, mais avant qu’il ne se décide à boire c’est le plus tendrement du monde que la médicomage appose ses lèvres sur la tempe du loup-garou. Maladroit soutient dans une épreuve qu’elle ne peut partager. Le pas s’éloigne pourtant bien vite, pressé par cette nuit noyant les derniers rayons du jour. Méthodiquement elle applique les baumes sur les muscles tendus du jeune homme, trace au charbon de prunellier des runes pour tenter d’accompagner la transformation, mais faute de Barghest, manque de temps pour appliquer les algues. Il la tuerait si elle favorisait leur pose à celle des chaînes qui bientôt étranglait la Bête au bas des escaliers.
« Tout se passera au mieux Charlie. » Interompt-elle abruptement, sans un regard pour les deux hommes puisque les mains s’affairent à inlassablement vérifier les chaînes. Pourtant, elle a déjà envoyé les messages à destination de ses frères, et un trop long pavé en direction de Miguel. Désastreusement mielleux pour compenser l’enfer de la journée. « Rien ne peut sortir du manoir si je ne l’ai pas décidé. » Rien n’aurait dû pouvoir y rentrer, Cataleya, et pourtant… « Et si tu n’es plus réceptif, alors je trouverai autre chose. Je trouve toujours. »
Elle paraît hautement confiante petite Blackthorn, mais la vérité est que cette dernière hypothèse la fait trembler jusqu’au plus profond de ses artères.
“Ca va aller” Les mots à destinations d’Alexander aurait pu la rassurer, pourtant c’est un sourire qui s’étire sous les canines de la Blackthorn. Elle ricanait presque devant le ridicule de la décision qui tentait de s’imposer sous ses grands yeux bleus : il était hors de question que Charlie échappe à la préparation pré-transformation. Qu’importe si elle devait faire fit du consentement et l’attacher sur cette maudite table : plus jamais elle ne souhaitait voir son corps se contorsionner de douleur, déformé par une transformation qui, déjà accompagné, lui révulsait le cœur et l’âme. Les cris.. Ces foutus cris… Et l’infâme son des os qui craquent… Si les mois avaient forgé sa carapace et qu’elle ne pleurait depuis plus, toujours elle en ressortait blême. Incapable de supporter la torture de cet ami. De ce presque frère à l’agonie. La main se pose alors sur l’épaule du gris et, sans un mot, le geste se fait ordre incontestable. Pas bouger. Intransigeante, elle ne craint ni les sautes d’humeur, ni même les soudaines révoltes du journaliste puisque s’entasse derrière elle sédatif et chaîne gobeline. Tu n’y échapperas pas.
La potion se pose devant Charlie, versé dans une tasse aux motifs de fraise - comme si ce contenant grossièrement dessinés pouvait faire passer l’infâme gout de l’aconit -, mais avant qu’il ne se décide à boire c’est le plus tendrement du monde que la médicomage appose ses lèvres sur la tempe du loup-garou. Maladroit soutient dans une épreuve qu’elle ne peut partager. Le pas s’éloigne pourtant bien vite, pressé par cette nuit noyant les derniers rayons du jour. Méthodiquement elle applique les baumes sur les muscles tendus du jeune homme, trace au charbon de prunellier des runes pour tenter d’accompagner la transformation, mais faute de Barghest, manque de temps pour appliquer les algues. Il la tuerait si elle favorisait leur pose à celle des chaînes qui bientôt étranglait la Bête au bas des escaliers.
« Tout se passera au mieux Charlie. » Interompt-elle abruptement, sans un regard pour les deux hommes puisque les mains s’affairent à inlassablement vérifier les chaînes. Pourtant, elle a déjà envoyé les messages à destination de ses frères, et un trop long pavé en direction de Miguel. Désastreusement mielleux pour compenser l’enfer de la journée. « Rien ne peut sortir du manoir si je ne l’ai pas décidé. » Rien n’aurait dû pouvoir y rentrer, Cataleya, et pourtant… « Et si tu n’es plus réceptif, alors je trouverai autre chose. Je trouve toujours. »
Elle paraît hautement confiante petite Blackthorn, mais la vérité est que cette dernière hypothèse la fait trembler jusqu’au plus profond de ses artères.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Mer 6 Déc 2023 - 14:05
Charlie décline la proposition de Moros. De toute façon le contraire l'aurait étonné. Cataleya commence la préparation du corps pour la future transformation tandis qu'Alex va s'asseoir sur un tabouret. Il a la désagréable sensation d'être inutile. La Blackthorn lui avait pourtant expliqué le processus, mais il ne veut pas faire n'importe quoi. Alors il patiente jusqu'à ce qu'elle lui demande de l'aide. Pour une fois, ce n'est pas lui qui a le lead dans ce groupe, et c'est assez étrange à vivre. Il n'a pourtant pas choisi cette place de leader, elle s'est imposée à lui. Néanmoins, il s'y est fait, et ne pas avoir cette place ce soir créé en lui un sentiment de vide. Mais finalement, c'est aussi de sa faute, lui qui a fui cet instant depuis le début.
Keir demande une faveur à McCandless. Non pas une faveur, plutôt une promesse...
Il lui demande l'insoutenable : mettre fin à ses jours si cela tourne mal, s'il y a le moindre risque qu'il puisse mordre une autre personne.
Le regard azuré du Grymm ne se détache pas de l'homme qui se tient en face de lui.
Est-ce donc la responsabilité de Barghest lorsqu'il est présent ?
Cataleya les interrompt rapidement. Elle se veut rassurante, mais aujourd'hui elle a eu la preuve que ses sortilèges de protection ne sont pas infaillibles.
"Tu peux compter sur moi Charlie."
Et il ne plaisante pas. Il sait très bien de toute façon que s'il venait à mordre quelqu'un, il ne le supporterait pas, et s'ôterait la vie de lui-même.
Si cela peut lui permettre de lui ôter un poids pour ce soir...
"Mais on fera tout pour ne pas en arriver là."
Parce que clairement, il n'a pas envie d'en arriver là. Mais s'il faut prendre cette responsabilité, il la prendra, par respect et amitié envers Séléné.
Keir demande une faveur à McCandless. Non pas une faveur, plutôt une promesse...
Il lui demande l'insoutenable : mettre fin à ses jours si cela tourne mal, s'il y a le moindre risque qu'il puisse mordre une autre personne.
Le regard azuré du Grymm ne se détache pas de l'homme qui se tient en face de lui.
Est-ce donc la responsabilité de Barghest lorsqu'il est présent ?
Cataleya les interrompt rapidement. Elle se veut rassurante, mais aujourd'hui elle a eu la preuve que ses sortilèges de protection ne sont pas infaillibles.
"Tu peux compter sur moi Charlie."
Et il ne plaisante pas. Il sait très bien de toute façon que s'il venait à mordre quelqu'un, il ne le supporterait pas, et s'ôterait la vie de lui-même.
Si cela peut lui permettre de lui ôter un poids pour ce soir...
"Mais on fera tout pour ne pas en arriver là."
Parce que clairement, il n'a pas envie d'en arriver là. Mais s'il faut prendre cette responsabilité, il la prendra, par respect et amitié envers Séléné.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Jeu 7 Déc 2023 - 21:26
Elle ne promet jamais, Cat. Pas ça, en tout cas. Pourtant, parfois, Keir aurait besoin de l’entendre de sa bouche. Ces mots qui le rassureraient tant… Barghest ne les dit pas non plus ou s’il le fait, Charlie se doute qu’il ne les pense pas une seule seconde. Que jamais il ne le ferait, même s’il le suppliait. La situation s’est déjà présentée et ils ont préféré l’épargner plutôt que de faire le nécessaire. Leurs points de vue sur la situation diffèrent énormément si bien que, pour ne pas créer de tensions supplémentaires, Keir n’aborde jamais la question. Pas même le souvenir de cette nuit fatidique qui, pourtant, hante son quotidien.
Alors, il est étonné d’entendre Alexander lui assurer avec tant de force qu’il fera ce qu’il faut en tant voulu. Il lève les yeux vers lui, puis lui offre un regard entendu et de remerciement, presque. Il sait qu’il aura le bras pour, mais en aura-t-il la volonté ? Charlie n’en serait sûrement pas capable, à sa place… Il ne peut donc guère les juger sur leur incapacité à lui faire cette promesse. Dans son dos, il entend les chaînes émettre ce son significatif, qu’il déteste du plus profond de son être. Bientôt, il y sera enchaîné pour de longues heures interminables, un vrai enfer. Mais il ne dit rien. Le baume l’apaise, Cataleya a bien fait d’insister. Malgré cela, le stress est présent. Cette nouvelle configuration d’équipe cloche…
« Il est bientôt l’heure. » Par la fenêtre, ils peuvent voir le soleil terminer sa course et la lumière décliner dans le Manoir déjà bien sombre et flippant. Sa tension augmente. Il se lève de la chaise, étire ses membres une dernière fois. Sa nuque le lance déjà, c’est plutôt mauvais signe pour la suite. Ce soir, il aura mal… Keir essaye de ne pas y penser car bien souvent, l’anticipation n’arrange rien. C’est de la souffrance pour de la souffrance. Il se tourne vers Alex.
« T’as prévu un seau où vomir au cas où ? » ricane-t-il sombrement.
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Alors, il est étonné d’entendre Alexander lui assurer avec tant de force qu’il fera ce qu’il faut en tant voulu. Il lève les yeux vers lui, puis lui offre un regard entendu et de remerciement, presque. Il sait qu’il aura le bras pour, mais en aura-t-il la volonté ? Charlie n’en serait sûrement pas capable, à sa place… Il ne peut donc guère les juger sur leur incapacité à lui faire cette promesse. Dans son dos, il entend les chaînes émettre ce son significatif, qu’il déteste du plus profond de son être. Bientôt, il y sera enchaîné pour de longues heures interminables, un vrai enfer. Mais il ne dit rien. Le baume l’apaise, Cataleya a bien fait d’insister. Malgré cela, le stress est présent. Cette nouvelle configuration d’équipe cloche…
« Il est bientôt l’heure. » Par la fenêtre, ils peuvent voir le soleil terminer sa course et la lumière décliner dans le Manoir déjà bien sombre et flippant. Sa tension augmente. Il se lève de la chaise, étire ses membres une dernière fois. Sa nuque le lance déjà, c’est plutôt mauvais signe pour la suite. Ce soir, il aura mal… Keir essaye de ne pas y penser car bien souvent, l’anticipation n’arrange rien. C’est de la souffrance pour de la souffrance. Il se tourne vers Alex.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Jeu 7 Déc 2023 - 22:31
“Tu peux compter sur moi Charlie." Planquée près de ses chaudrons, Cataleya vacille. L’espace d’un instant, son geste se fige et le regard se reporte sur Alexander dont l'aplomb leur avait tant fait défaut ces derniers mois. S’il est étrange de le voir ainsi prostré sur un vulgaire tabouret, ou tout bonnement là au final, sa voix rassure la lufkin et lui ôte le poids contre lequel elle s’étranglait à tout vouloir gérer seule. Et s’il y avait bien une chose qu’elle se savait incapable de réitérer, c’était bien ces pensées là. Celles qui l’avait gelée au-dessus du corps à moitié mort de Charlie, puisqu’en un sens, elle était responsable de sa condamnation à ces nuits de calvaire. Cette nuit-là, elle avait été en mesure de le prémunir de la souffrance. D’accompagner le plus tendrement du monde son déclin pour ainsi lui éviter une vie entière de torture sous le ventre rond de la lune, mais elle en avait été incapable et regrettait amèrement avoir seulement pu y penser. S'ils ne se disputaient plus, elle savait que Barhest lui en voulait encore cruellement, mais d’un autre côté était-ce moins cruel que de condamner Charlie à tout ça ? Par pur égoïsme, parce qu'aucun ne voulait le voir partir ?
L’inspiration de la Blackthorn se veut assurée mais sa main finit par doucement se perdre dans le dos d’Alexander, traçant sous la caresse une forme de reconnaissance puisqu’elle n’aurait pu supporter une nouvelle lune solitaire. Une seule lui avait suffit.
Les propos de Charlie, pourtant, lui tire un rire sur lequel s’étrangle une effroyable toux. Il était vrai que si aujourd’hui Barghest et elle supportait plus ou moins cette vision horrifique, la Blackthorn pourrait charrier Moros lorsqu’il viendrait à renverser le contenu de son estomac dans le sceau qui docilement, l’attendait dans les escaliers. Sans doute oserait-elle une blague douteuse pour chasser le stress, tout en lui massant le dos pour s’assurer que la nausée passe.
« Ne l’effraie pas Charlie… Je compte bien le réquisitionner pour les prochaines lunes : ces chaînes pèsent une tonne. » Ses doigts blancs vérifient une dernière fois qu’aucune aspérité ne fragilise le métal et enfin, après une nouvelle inspiration décidée, la rousse réquisitionne son bazar. « Direction la cave. Alex, tu prends les sédatifs et la peluche. Charlie, tu connais le chemin. »
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L’inspiration de la Blackthorn se veut assurée mais sa main finit par doucement se perdre dans le dos d’Alexander, traçant sous la caresse une forme de reconnaissance puisqu’elle n’aurait pu supporter une nouvelle lune solitaire. Une seule lui avait suffit.
Les propos de Charlie, pourtant, lui tire un rire sur lequel s’étrangle une effroyable toux. Il était vrai que si aujourd’hui Barghest et elle supportait plus ou moins cette vision horrifique, la Blackthorn pourrait charrier Moros lorsqu’il viendrait à renverser le contenu de son estomac dans le sceau qui docilement, l’attendait dans les escaliers. Sans doute oserait-elle une blague douteuse pour chasser le stress, tout en lui massant le dos pour s’assurer que la nausée passe.
« Ne l’effraie pas Charlie… Je compte bien le réquisitionner pour les prochaines lunes : ces chaînes pèsent une tonne. » Ses doigts blancs vérifient une dernière fois qu’aucune aspérité ne fragilise le métal et enfin, après une nouvelle inspiration décidée, la rousse réquisitionne son bazar. « Direction la cave. Alex, tu prends les sédatifs et la peluche. Charlie, tu connais le chemin. »
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Ven 8 Déc 2023 - 22:51
Charlie se lève et Alex en fait autant. Il a la désagréable impression d’accompagner un condamné. Mais n’est-ce pas le cas pour Keir ? Evidemment, il n’est pas un condamné à mort, mais il est condamné à vivre à chaque pleine lune la malédiction. Il y a presque quelque chose de solennel dans toute cette préparation, si ce n’est le stress de Cataleya qui, pourtant, tente de le cacher.
« T’inquiète pas pour moi, j’ai le coeur bien accroché. »
Et il le sait bien. Combien de fois ils ont échangé sur des histoires de crimes ? Combien de fois Alex a déjà vu des photographies de corps mutilés par la magie ? Mais il n’a jamais été le témoin d’une transformation en loup-garou. Il a déjà lu des témoignages là-dessus (oui à défaut d’être présent, il s’est quand même renseigné) et c’est aussi pour cela qu’il a fuit jusqu’ici. Est-ce qu’il serait capable de le supporter ? Voir un corps mutilé d’une personne lambda est une chose, être témoin de la souffrance d’un être cher en est une autre.
Direction la cave. Séléné emboîte le pas aux autres. Alex attrape la peluche et la coince sous son bras, tandis qu’il prend dans une main le reste. Il suit de près Cataleya et avant qu’ils ne descendent, entoure d’une main bienveillante la nuque de la rouquine, avant de laisser glisser sa main sur son épaule. Caresse éphémère qui traduit son soutien. Il est là. Il ne flanchera pas.
« T’inquiète pas pour moi, j’ai le coeur bien accroché. »
Et il le sait bien. Combien de fois ils ont échangé sur des histoires de crimes ? Combien de fois Alex a déjà vu des photographies de corps mutilés par la magie ? Mais il n’a jamais été le témoin d’une transformation en loup-garou. Il a déjà lu des témoignages là-dessus (oui à défaut d’être présent, il s’est quand même renseigné) et c’est aussi pour cela qu’il a fuit jusqu’ici. Est-ce qu’il serait capable de le supporter ? Voir un corps mutilé d’une personne lambda est une chose, être témoin de la souffrance d’un être cher en est une autre.
Direction la cave. Séléné emboîte le pas aux autres. Alex attrape la peluche et la coince sous son bras, tandis qu’il prend dans une main le reste. Il suit de près Cataleya et avant qu’ils ne descendent, entoure d’une main bienveillante la nuque de la rouquine, avant de laisser glisser sa main sur son épaule. Caresse éphémère qui traduit son soutien. Il est là. Il ne flanchera pas.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Sam 9 Déc 2023 - 0:27
« Suivez le guide ! » Un humour à en grincer des dents. Charlie ne peut pas faire autrement. Que gagnerait-il à pleurer sur son sort maintenant ? À part voir le visage de ses amis se décomposer, tordus par la peine, la pitié et la culpabilité ? Aucun intérêt à ses yeux. Maintenant qu’il a fait part de ses exigences, il tente de détendre l’atmosphère comme il le peut mais cela rate. Toujours, immanquablement. Le temps n’est pas au rire quand on sait ce qu’il va endurer - au début sans broncher puis, à force, plié par la douleur. Derrière lui, il entend les cliquetis des chaînes qui s’entrechoquent autant qu’il en sent l’odeur ferrailleuse et elle l’écœure. C’est ainsi qu’on l’attache toujours : comme un animal dangereux. “Au cas où”. Il y tient probablement bien plus que les autres mais cela n’empêche pas le coup à l’âme lorsque le contact froid sur sa peau lui tire des frissons. L’anticipation est la pire des traîtresses, dans ce type de situation. Quand on sait ce qui va arriver, on ne peut qu’y penser, inlassablement, obsédé par cette image, ces sensations déchirantes et le goût de l’aconit dans sa bouche, brûlant sa gorge.
Il souffle arrivé en bas mais se tait. Son regard parcourt cette cave que, tristement, il connaît comme le fond de sa poche de manteau maintenant. Keir se tourne vers Cataleya en repensant à cette soirée étrange et chaotique où elle avait fait débarquer un homme dans cette cave - en plus d’un autre loup - et avait fait mine de le sédater parce que, bien sûr, cet étranger n’avait aucune confiance en lui. Il se demande toujours depuis si elle en était réellement capable… Si, un jour, elle mènera le geste jusqu’au bout par manque de choix.
« Home sweet home… bienvenue dans mon humble demeure, Moros ! Ne t’attarde pas sur la déco, c’est pas facile de peindre avec des griffes à la place des doigts ! » Son humour ricoche contre la pierre et revient jusqu’à lui, aussi sombre que l’éclairage de cette pièce. Elle respire la douleur et l’abnégation. Il se dirige vers son coin, son spot et montre au Grymm où attacher les chaînes au mur pour qu’elles puissent le retenir en cas de souci avec la potion Tue-Loup.
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Il souffle arrivé en bas mais se tait. Son regard parcourt cette cave que, tristement, il connaît comme le fond de sa poche de manteau maintenant. Keir se tourne vers Cataleya en repensant à cette soirée étrange et chaotique où elle avait fait débarquer un homme dans cette cave - en plus d’un autre loup - et avait fait mine de le sédater parce que, bien sûr, cet étranger n’avait aucune confiance en lui. Il se demande toujours depuis si elle en était réellement capable… Si, un jour, elle mènera le geste jusqu’au bout par manque de choix.
« Home sweet home… bienvenue dans mon humble demeure, Moros ! Ne t’attarde pas sur la déco, c’est pas facile de peindre avec des griffes à la place des doigts ! » Son humour ricoche contre la pierre et revient jusqu’à lui, aussi sombre que l’éclairage de cette pièce. Elle respire la douleur et l’abnégation. Il se dirige vers son coin, son spot et montre au Grymm où attacher les chaînes au mur pour qu’elles puissent le retenir en cas de souci avec la potion Tue-Loup.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Sam 9 Déc 2023 - 20:44
Si le pas se stoppe devant la porte de la cave, ce n’est pas par peur. Cela fait des mois que la lufkin a passé l'appréhension d’y retourner après la fracassante capture de Jolan, et des mois que l’odeur du sang a été gommée puisque -purement obsédée- elle avait gratté la pierre jusqu’à s’en péter les ongles. Non, si le pas se stoppe c’est parce qu’une main se pose sur sa nuque et que le contact la trouble tant il se fait cathartique. Alors, l’espace d’une seconde la tête de la lufkin se révulse en arrière pour croiser le regard d’Alexander, et si le sourire peine à trouver son chemin, c’est du bout des lèvres qu’elle mime un remerciement silencieux en direction du grymm. Sans doute s'enhardit t’elle sur sa respiration puisque le pas retrouve une certaine impériosité lorsque s’ouvre sur eux la porte de merisier et que Charlie s'improvise agent immobilier. Elle n’oublie tout de même pas le seau et le claque avant de refermer la porte derrière eux.
L’humour est noir sous les froides pierres du Yard Manor, mais aurait-il pu prendre d’autre contour puisque reposait dans un coin une table d’autopsie ? Autour s’érigeait des étagères où dormait potions et bocaux dont le contenu blobesque implorait presque l’euthanasie ; se mouvant à la manière d’anguille trop grasse contre leurs étroites paroies quand à côté, des brumes étranges se déformait en traits horrifiés. Rien de bien chaleureux si ce n’était peut-être ce vieux plaid aux motifs de cygne qui avait été nonchalamment jeté sur une harpe à une dizaine de mètres du point d’attache.
Alex, tu peux poser les sédatifs avec le reste sur la table.
L’infame raclement du métal contre la pierre brise le silence et si Cataleya semble tirer deux ou trois fois pour s’assurer une ultime fois que les murs tiendrons, son oeil accroche inexorablement le trou à quelques mètres d’eux puisqu’elle n’avait pas eu le temps de le réparer. Bon sang. Jamais plus elle n’espérait croiser un monstre de la trempe de @Jolan. La chaîne solidement accrochée et le collier vide, la médicomage pose genoux à terre et s’assure une ultime fois que les runes gravés au sols ne souffrent d’aucune imperfection -sait-on jamais- avant d’envoyer de lever ses grands yeux bleu en direction de ses équipiers.
Tout est bon pour moi. Te faire attacher par Alex sera un poil moins tendancieux mais... Je vais me taire ici.
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Alex, tu peux poser les sédatifs avec le reste sur la table.
L’infame raclement du métal contre la pierre brise le silence et si Cataleya semble tirer deux ou trois fois pour s’assurer une ultime fois que les murs tiendrons, son oeil accroche inexorablement le trou à quelques mètres d’eux puisqu’elle n’avait pas eu le temps de le réparer. Bon sang. Jamais plus elle n’espérait croiser un monstre de la trempe de @Jolan. La chaîne solidement accrochée et le collier vide, la médicomage pose genoux à terre et s’assure une ultime fois que les runes gravés au sols ne souffrent d’aucune imperfection -sait-on jamais- avant d’envoyer de lever ses grands yeux bleu en direction de ses équipiers.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Jeu 14 Déc 2023 - 13:17
La cave, Moros la connaît. Combien de fois la médicomage l'a soigné ici-même ? Il est plutôt habitué à cette pièce sombre, qui paraît inhospitalière mais à laquelle il s'y est fait.
Il est vrai que les murs n'avaient pas encore les traces du passage de Charlie la dernière fois qu'il était venu ici.
"Ne te dévalorise pas...Un vrai artiste !"
Autant dire que cela ce genre de déco colle parfaitement au lieu.
Alex se rapproche de la table froide pour y déposer le nécessaire et la peluche. Il ne va pas non plus la porter pour rien.
Il se demande bien d'ailleurs où elle a eu cette licorne. Elle n'aurait pas pu trouver autre chose ? Genre un dragon ? Cela collerait plus avec le personnage.
Enfin bref, il est appelé pour faire sa tâche.
McCandless s'avance vers Charlie et attache chacun de ses membres à une chaîne. Cela ne lui plaît pas. Qui aimerait voir son ami ainsi (mis à part les sadiques) ? Mais il le fait le plus sérieusement du monde, avec sang-froid. Le bruit des chaînes n'aide en rien à détendre l'atmosphère. Mais il se répète que c'est pour son bien, même si cela n'en a pas l'air.
"J'suis certain que depuis elle en profite pour faire des soirées spéciales sado-masochistes. C'est qu'elle serait capable de jouer la dominatrice..."
Il parle à Keir mais il sait très bien qu'elle entend tout. Au moins, il tente aussi d'utiliser l'humour pour dédramatiser la situation. Et puis, une Cataleya en latex, ce serait quelque chose à voir au moins une fois ! Il sait déjà ce qu'il va lui offrir à son prochain anniversaire.
Blague à part, il sort sa baguette et scelle par magie les chaînes. On n'est jamais trop prudent avec ces bestioles là.
"Ça vous va madame ?"
Il se retourne vers la Blackthorn, en sachant pertinemment qu'elle aura besoin de vérifier.
Il est vrai que les murs n'avaient pas encore les traces du passage de Charlie la dernière fois qu'il était venu ici.
"Ne te dévalorise pas...Un vrai artiste !"
Autant dire que cela ce genre de déco colle parfaitement au lieu.
Alex se rapproche de la table froide pour y déposer le nécessaire et la peluche. Il ne va pas non plus la porter pour rien.
Il se demande bien d'ailleurs où elle a eu cette licorne. Elle n'aurait pas pu trouver autre chose ? Genre un dragon ? Cela collerait plus avec le personnage.
Enfin bref, il est appelé pour faire sa tâche.
McCandless s'avance vers Charlie et attache chacun de ses membres à une chaîne. Cela ne lui plaît pas. Qui aimerait voir son ami ainsi (mis à part les sadiques) ? Mais il le fait le plus sérieusement du monde, avec sang-froid. Le bruit des chaînes n'aide en rien à détendre l'atmosphère. Mais il se répète que c'est pour son bien, même si cela n'en a pas l'air.
"J'suis certain que depuis elle en profite pour faire des soirées spéciales sado-masochistes. C'est qu'elle serait capable de jouer la dominatrice..."
Il parle à Keir mais il sait très bien qu'elle entend tout. Au moins, il tente aussi d'utiliser l'humour pour dédramatiser la situation. Et puis, une Cataleya en latex, ce serait quelque chose à voir au moins une fois ! Il sait déjà ce qu'il va lui offrir à son prochain anniversaire.
Blague à part, il sort sa baguette et scelle par magie les chaînes. On n'est jamais trop prudent avec ces bestioles là.
"Ça vous va madame ?"
Il se retourne vers la Blackthorn, en sachant pertinemment qu'elle aura besoin de vérifier.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Ven 15 Déc 2023 - 14:51
Oh oui, il aurait bien envie de rire aux éclats. Dans d’autres circonstances, il l’aurait probablement fait. Pas là. Avec le plus grand effort du monde, il ne peut qu’échapper un rictus. Alexander essaye, c’est déjà ça… Il ne peut pas lui en vouloir complètement d’être mal à l’aise, tout comme il ne peut pas oublier que c’est lui qui a souhaité être un étranger à ces nuits.
L’Ethelred rougit fortement aux propos de Cataleya et en même temps, il n’est pas sûr de saisir ce qu’elle veut dire. Beaucoup s’amusent avec ce genre de sous-entendu les concernant et il n’a jamais compris pourquoi… Des amitiés comme celle qu’il a avec Lewis, il y en a à tous les coins de rue non ? Ou est-ce si improbable ?
Le bruit des chaînes s’entrechoquant le fait revenir au présent et il frissonne en sentant le métal froid caresser sa peau, lui promettant une nuit terrible. Il inspire profondément lorsqu’elles s’enroulent autour de son buste. C’est toujours comme ça et il sait que le temps n’y changera rien. Il pourrait devenir dangereux ! Bientôt, chacun de ses membres est maintenu. Keir ne cherche même pas à tirer dessus pour s’épargner le son atroce de l’enchaînement. Il nie la position dans laquelle il est, c’est la meilleure façon qu’il a trouvé de s’y soumettre. Mais lorsqu’il lève le regard vers Alex, il se sent clairement diminué. Fragile. C’est un sentiment qu’il a toujours éprouvé envers le leader des Chauffe-Plats mais jusqu’à janvier dernier, il trouvait ça “normal”. C’était une forme d’admiration de sa part. Désormais, il se sent en danger, affaibli, amoindri. En fin de compte, qu’il l’enchaîne n’était peut-être pas une bonne idée… Là encore, la blague du Grymm ne lui arrache qu’un rictus. Les minutes sont perceptibles dans son corps, il ressent chacune d'elles.
Ils sont deux à se tourner vers Cataleya. Keir, lui, veut juste en finir au plus vite et rentrer chez lui demain, une fois le soleil de retour. Il compte silencieusement les secondes dans sa tête jusqu’au lever de la lune. Sa mâchoire lui fait déjà mal, il entend ses cheveux pousser et il doit cligner plusieurs fois des yeux pour garder un semblant de vision humaine.
« Si on pouvait s’éviter la parade amoureuse hein… » siffle-t-il tout à coup, avant d’écarquiller les yeux. Cette voix rauque et perfide, était-ce vraiment la sienne ? Il déglutit. « Pardon… » La Blackthorn sait ô combien il peut devenir irritable plus la nuit avance. C’est l’anticipation de la douleur, ses nerfs en pâtissent. Son calme aussi. Alexander n’a jamais vu cet aspect de lui puisqu’avant le loup, il n’existait pas…
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L’Ethelred rougit fortement aux propos de Cataleya et en même temps, il n’est pas sûr de saisir ce qu’elle veut dire. Beaucoup s’amusent avec ce genre de sous-entendu les concernant et il n’a jamais compris pourquoi… Des amitiés comme celle qu’il a avec Lewis, il y en a à tous les coins de rue non ? Ou est-ce si improbable ?
Le bruit des chaînes s’entrechoquant le fait revenir au présent et il frissonne en sentant le métal froid caresser sa peau, lui promettant une nuit terrible. Il inspire profondément lorsqu’elles s’enroulent autour de son buste. C’est toujours comme ça et il sait que le temps n’y changera rien. Il pourrait devenir dangereux ! Bientôt, chacun de ses membres est maintenu. Keir ne cherche même pas à tirer dessus pour s’épargner le son atroce de l’enchaînement. Il nie la position dans laquelle il est, c’est la meilleure façon qu’il a trouvé de s’y soumettre. Mais lorsqu’il lève le regard vers Alex, il se sent clairement diminué. Fragile. C’est un sentiment qu’il a toujours éprouvé envers le leader des Chauffe-Plats mais jusqu’à janvier dernier, il trouvait ça “normal”. C’était une forme d’admiration de sa part. Désormais, il se sent en danger, affaibli, amoindri. En fin de compte, qu’il l’enchaîne n’était peut-être pas une bonne idée… Là encore, la blague du Grymm ne lui arrache qu’un rictus. Les minutes sont perceptibles dans son corps, il ressent chacune d'elles.
Ils sont deux à se tourner vers Cataleya. Keir, lui, veut juste en finir au plus vite et rentrer chez lui demain, une fois le soleil de retour. Il compte silencieusement les secondes dans sa tête jusqu’au lever de la lune. Sa mâchoire lui fait déjà mal, il entend ses cheveux pousser et il doit cligner plusieurs fois des yeux pour garder un semblant de vision humaine.
« Si on pouvait s’éviter la parade amoureuse hein… » siffle-t-il tout à coup, avant d’écarquiller les yeux. Cette voix rauque et perfide, était-ce vraiment la sienne ? Il déglutit. « Pardon… » La Blackthorn sait ô combien il peut devenir irritable plus la nuit avance. C’est l’anticipation de la douleur, ses nerfs en pâtissent. Son calme aussi. Alexander n’a jamais vu cet aspect de lui puisqu’avant le loup, il n’existait pas…
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Ven 15 Déc 2023 - 17:25
“Alex, laisse mon amour des entraves et du cuir en dehors de cette dis-” coupé par Charlie, la Blackthorn acquiesce devant l’excuse mais presse le pas pour inspecter une dernière fois les chaînes. D’une main douce elle fait reculer Moros et lui désigne du regard la harpe qui cache deux vulgaires tabourets. Cela faisait des mois qu’elle promettait à Lewis des fauteuils plus confortables, mais force était d'admettre qu’une fois la nuit avancée, plus personne n’avait grand chose de la désagréable sensation du bois ou de la pierre sous les fesses. Seul le plaid abandonné à côté s’était fait nécessaire puisque la cave était effroyablement froide et inhospitalière, et que le contact du tissus doux pouvait parfois prendre des accents réconfortants. Aussi réconfortant que le permettait la vision d’un ami souffrant le martyr et jurant de vous éclater les artère en cas de mauvaise nuit mais.. Un peu du moins. Parfois.
"Promis, je ne lui sauterai pas dessus durant ta transformation. Je connais ta pudeur Charlie." Une sourire au coin des lèvres, le regard se fait purement malicieux lorsqu’il se reporte sur le visage crispé du gris. Elle pousse un peu la plaisanterie, autant parce qu’elle a besoin de décharger les propres tensions accumulé dans son corps que détendre Alexander, et faire comprendre à Charlie qu’elle ne lui en veut pas. Jamais. Jamais il n’avait entendu les horreurs qu’elle crachait aux visages des elfes de ses parents lorsque, déjà étranglée sur des corsets, sa mère ordonnait qu’on resserre plus encore. Et être vêtu par la grande Claudia Blackthorn n’étaient rien en comparaison d’une transformation.
" On est d'accord que tu n'as raté aucune de tes prises de potion, pas d'ajout de sucre ou miel, et que j'ai ton consentement pour te garder enfermé jusqu'à ta dé-transformation en échange d'un petit déjeuner gracieusement offert et d'une nuit passé ici." Machinalement elle récite le même discourt en se saisissant du carnet de note logé non loin du point d'attache, avant de le jeter à Alex dans l'espoir qu'il le rattrape. " Je demanderai à Lewis de rapporter le petit déjeuner : on a vu ce que ça donnait quand j'essayais de faire ça sans lui... Tout va bien se passer Charlie. "
Si elle ne trouve pas la force de le jurer, elle applique quelques goutte de décontractant musculaire sur des points d'acuponcture soigneusement choisis avant de se hisser sur la table d'autopsie et se draper dans son plaid. Plus qu'à attendre.
"Promis, je ne lui sauterai pas dessus durant ta transformation. Je connais ta pudeur Charlie." Une sourire au coin des lèvres, le regard se fait purement malicieux lorsqu’il se reporte sur le visage crispé du gris. Elle pousse un peu la plaisanterie, autant parce qu’elle a besoin de décharger les propres tensions accumulé dans son corps que détendre Alexander, et faire comprendre à Charlie qu’elle ne lui en veut pas. Jamais. Jamais il n’avait entendu les horreurs qu’elle crachait aux visages des elfes de ses parents lorsque, déjà étranglée sur des corsets, sa mère ordonnait qu’on resserre plus encore. Et être vêtu par la grande Claudia Blackthorn n’étaient rien en comparaison d’une transformation.
" On est d'accord que tu n'as raté aucune de tes prises de potion, pas d'ajout de sucre ou miel, et que j'ai ton consentement pour te garder enfermé jusqu'à ta dé-transformation en échange d'un petit déjeuner gracieusement offert et d'une nuit passé ici." Machinalement elle récite le même discourt en se saisissant du carnet de note logé non loin du point d'attache, avant de le jeter à Alex dans l'espoir qu'il le rattrape. " Je demanderai à Lewis de rapporter le petit déjeuner : on a vu ce que ça donnait quand j'essayais de faire ça sans lui... Tout va bien se passer Charlie. "
Si elle ne trouve pas la force de le jurer, elle applique quelques goutte de décontractant musculaire sur des points d'acuponcture soigneusement choisis avant de se hisser sur la table d'autopsie et se draper dans son plaid. Plus qu'à attendre.
- Alexander McCandlessMODO - Modérateur
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Mer 27 Déc 2023 - 13:49
Un frisson parcourt l’échine du gaillard lorsqu’il entend une voix rauque, sèche, inhabituelle. Son regard se pose sur Charlie. Cette voix venait-elle vraiment de sortir de ce corps tout frêle ? Il ne relève pas concernant les propos de Keir. Il se tait, chose rare, surtout quand on le cherche. Il laisse Cataleya gérer cela, puisqu’elle a plus l’habitude que lui. Elle avait prévenu McCandless que Charlie pourrait avoir des propos déplacés, dures, voir vulgaires.
Il recule Moros, ayant la sensation désagréable d’être qu’une simple marionnette sous les doigts de la Blackthorn. Grâce à un accio il ramène les tabourets près de la table. Pourquoi est-il là déjà ? Il a envie de courir. De courir pendant longtemps, jusqu’à en perdre haleine, très loin, jusqu’à l’épuisement. Mais il va devoir faire face. Allez McCandless, tu lui dois bien ça non ?! Arrête de te voiler la face !
Cataleya prend place sur la table. Alex l’observe. Il échange avec elle un regard : et maintenant ? Maintenant, on attend. Il n’y a rien d’autre à faire. Le Grymm est tendu comme une corde de violon. Il a envie de fumer un clope. Il a l’impression d’attendre la mise à mort de son ami. C’est horrible. Et pourtant, il n’y a pas de mort d’homme de prévue. Du moins, pas si tout se passe bien. Les mains dans les poches, Alex s’adosse à la table, posant un pied sur un tabouret. Elle aurait pu au moins prévoir un peu de musique non ? Histoire de détendre l’atmosphère, de casser ce silence oppressant.
Et Charlie croit vraiment que dans ces conditions, McCandless va tenter une approche avec Cat’ ? Il n’a même pas envie de plaisanter. Pourtant il aurait de quoi vanner la Blackthorn sur ses talents culinaires. Au lieu de cela, son air est grave. Il est inquiet. Il ne sait pas à quoi s’attendre.
Il recule Moros, ayant la sensation désagréable d’être qu’une simple marionnette sous les doigts de la Blackthorn. Grâce à un accio il ramène les tabourets près de la table. Pourquoi est-il là déjà ? Il a envie de courir. De courir pendant longtemps, jusqu’à en perdre haleine, très loin, jusqu’à l’épuisement. Mais il va devoir faire face. Allez McCandless, tu lui dois bien ça non ?! Arrête de te voiler la face !
Cataleya prend place sur la table. Alex l’observe. Il échange avec elle un regard : et maintenant ? Maintenant, on attend. Il n’y a rien d’autre à faire. Le Grymm est tendu comme une corde de violon. Il a envie de fumer un clope. Il a l’impression d’attendre la mise à mort de son ami. C’est horrible. Et pourtant, il n’y a pas de mort d’homme de prévue. Du moins, pas si tout se passe bien. Les mains dans les poches, Alex s’adosse à la table, posant un pied sur un tabouret. Elle aurait pu au moins prévoir un peu de musique non ? Histoire de détendre l’atmosphère, de casser ce silence oppressant.
Et Charlie croit vraiment que dans ces conditions, McCandless va tenter une approche avec Cat’ ? Il n’a même pas envie de plaisanter. Pourtant il aurait de quoi vanner la Blackthorn sur ses talents culinaires. Au lieu de cela, son air est grave. Il est inquiet. Il ne sait pas à quoi s’attendre.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Jeu 28 Déc 2023 - 11:59
Il essaye de rire, le pauvre Charlie, mais ne parvient qu’à offrir un rictus étrangement défformé. Il a comme un mauvais pressentiment ce soir mais sûrement n’est-ce dû qu’à l’absence de Lewis. La dernière fois qu’ils s’y sont essayés, on ne peut pas dire que ça se soit bien passé… Et il sait que Cataleya a la même pensée. Alexander est fort, compétent, bon sorcier en bien des points et il l’a toujours admiré secrètement (ou presque) ; est-ce que toutes ces qualités seront suffisantes si tout vient à capoter ?
« Je confirme et consens. » A-t-il un autre choix ? Les nuits sont déjà bien assez redoutables comme ça donc s’il s’amuse à être indiscipliné au niveau de ses prises de potions, il ne se le pardonnera jamais. De toute façon, le combo de son alarme de smartphone et la présence de Barghest suffisent à le lui rappeler. Et si cela ne devient plus suffisant, il lui suffit de penser à la nuit de sa première transformation… Elle est assez traumatisante pour qu’il fasse l’effort de n’imposer cela à personne d’autre.
Charlie relève la tête vers la sorcière. Ses encouragements ne l’atteignent jamais vraiment à cette heure de la nuit. Même ceux de Lewis, d’ailleurs. C’est la pensée de le revoir au petit matin qui le fera tenir… Pourtant, la perspective de manger ne l’enchante pas. Il est rare qu’il puisse avaler quelque chose après des nuits pareilles et ce, peu importe la faim du loup ou la sienne. Le moral n’y est jamais. Le plus souvent, il se force pour faire plaisir car il redoute plus que tout d’inquiéter ses amis. Déjà qu’il n’est naturellement pas très épais comme garçon… Il hoche lentement de la tête et ajuste sa position assise au sol. Ils n’ont aucun visuel sur le ciel mais il sent au plus profond de ses os que la Lune pleine et ronde suit son chemin et sera bientôt à son apogée, signant un calvaire de plusieurs heures.
Le silence est pesant mais c’est préférable à ce qui se profile. Charlie en dévore chaque seconde jusqu’à ce que le premier gémissement résonne dans la cave. Par habitude, il quitte sa position assise pour s’allonger au sol en position foetale. Cela n’arrange en rien la douleur, c’est même complètement inutile mais au moins son regard est loin de celui des autres. Sa respiration se fait de plus en plus courte. Keir halète et geint à la fois. Les paupières closes avec une telle pression qu’il en voit presque des étoiles, il plante ses ongles dans sa propre peau de paume de main.
Il sue déjà beaucoup lorsque le premier craquement se fait entendre, suivi d’un cri déchirant. Et comme à chaque fois qu’il franchit cette première étape de la transformation, Charlie pleure. Charlie supplie. Que ça s’arrête, qu’on le délivre, qu’on le tue. Même s’il sait que ce n’est pas possible de le faire pendant le processus et que le loup, même avec sa conscience endormie, ne saurait le laisser faire une telle chose. Pas une nuit de pleine lune en tout cas. Deuxième craquement. Suivi de nombreux. Chaque brisement d’os se répercute contre les murs de la cave, s’amplifie et rend l’atmosphère terrifiante. Les cinq premières minutes ne sont que bruits secs étouffés par des cris et des pleurs. Ce n’est pourtant que le début.
Le temps semble interminable et plus il souffre, plus Charlie lui résiste. Il ne veut pas de cette condition, de cette forme qui le hante. Alors, chaque seconde le plonge dans un calvaire encore plus dur. Retenu par les chaînes, son corps tout entier se tord, se contorsionne, se plie. Bientôt, ses tendons s’étirent, se reforment avec son lot de peine et de douleur. Chacun de ses muscles brûle, il se sent prendre feu. Encore dix minutes du même enfer où ses canines poussent, lui donnant l’impression qu’on les lui arrache de la bouche. Le plus dur, c’est le visage. Les os, les muscles, chaque parcelle de son identité humaine se détruit pour laisser place à l’Autre, à l’animal. Visualisez un nez cassé ; imaginez un visage en mille petits morceaux. C’est ce qu’il ressent, c’est la source de ses cris les plus horribles. Il ne se soucie même plus des deux sorciers, de leurs regards et de leur peine car la sienne supplante tout.
Encore cinq minutes où la douleur se fait un peu moins forte sans jamais vraiment partir. Des poils partout, une ouïe plus fine jusqu’à entendre les rats couiner dans le cimetière, un odorat si sensible qu’il permet aussitôt au loup de sentir que quelqu’un d’inhabituel est là. La Bête noire se redresse après plusieurs essais et aussitôt, les chaînes la retiennent. Charlie est là, mais Charlie sait très vite que ce soir, la lutte contre l’Autre sera plus ardue que jamais.
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« Je confirme et consens. » A-t-il un autre choix ? Les nuits sont déjà bien assez redoutables comme ça donc s’il s’amuse à être indiscipliné au niveau de ses prises de potions, il ne se le pardonnera jamais. De toute façon, le combo de son alarme de smartphone et la présence de Barghest suffisent à le lui rappeler. Et si cela ne devient plus suffisant, il lui suffit de penser à la nuit de sa première transformation… Elle est assez traumatisante pour qu’il fasse l’effort de n’imposer cela à personne d’autre.
Charlie relève la tête vers la sorcière. Ses encouragements ne l’atteignent jamais vraiment à cette heure de la nuit. Même ceux de Lewis, d’ailleurs. C’est la pensée de le revoir au petit matin qui le fera tenir… Pourtant, la perspective de manger ne l’enchante pas. Il est rare qu’il puisse avaler quelque chose après des nuits pareilles et ce, peu importe la faim du loup ou la sienne. Le moral n’y est jamais. Le plus souvent, il se force pour faire plaisir car il redoute plus que tout d’inquiéter ses amis. Déjà qu’il n’est naturellement pas très épais comme garçon… Il hoche lentement de la tête et ajuste sa position assise au sol. Ils n’ont aucun visuel sur le ciel mais il sent au plus profond de ses os que la Lune pleine et ronde suit son chemin et sera bientôt à son apogée, signant un calvaire de plusieurs heures.
Le silence est pesant mais c’est préférable à ce qui se profile. Charlie en dévore chaque seconde jusqu’à ce que le premier gémissement résonne dans la cave. Par habitude, il quitte sa position assise pour s’allonger au sol en position foetale. Cela n’arrange en rien la douleur, c’est même complètement inutile mais au moins son regard est loin de celui des autres. Sa respiration se fait de plus en plus courte. Keir halète et geint à la fois. Les paupières closes avec une telle pression qu’il en voit presque des étoiles, il plante ses ongles dans sa propre peau de paume de main.
Il sue déjà beaucoup lorsque le premier craquement se fait entendre, suivi d’un cri déchirant. Et comme à chaque fois qu’il franchit cette première étape de la transformation, Charlie pleure. Charlie supplie. Que ça s’arrête, qu’on le délivre, qu’on le tue. Même s’il sait que ce n’est pas possible de le faire pendant le processus et que le loup, même avec sa conscience endormie, ne saurait le laisser faire une telle chose. Pas une nuit de pleine lune en tout cas. Deuxième craquement. Suivi de nombreux. Chaque brisement d’os se répercute contre les murs de la cave, s’amplifie et rend l’atmosphère terrifiante. Les cinq premières minutes ne sont que bruits secs étouffés par des cris et des pleurs. Ce n’est pourtant que le début.
Le temps semble interminable et plus il souffre, plus Charlie lui résiste. Il ne veut pas de cette condition, de cette forme qui le hante. Alors, chaque seconde le plonge dans un calvaire encore plus dur. Retenu par les chaînes, son corps tout entier se tord, se contorsionne, se plie. Bientôt, ses tendons s’étirent, se reforment avec son lot de peine et de douleur. Chacun de ses muscles brûle, il se sent prendre feu. Encore dix minutes du même enfer où ses canines poussent, lui donnant l’impression qu’on les lui arrache de la bouche. Le plus dur, c’est le visage. Les os, les muscles, chaque parcelle de son identité humaine se détruit pour laisser place à l’Autre, à l’animal. Visualisez un nez cassé ; imaginez un visage en mille petits morceaux. C’est ce qu’il ressent, c’est la source de ses cris les plus horribles. Il ne se soucie même plus des deux sorciers, de leurs regards et de leur peine car la sienne supplante tout.
Encore cinq minutes où la douleur se fait un peu moins forte sans jamais vraiment partir. Des poils partout, une ouïe plus fine jusqu’à entendre les rats couiner dans le cimetière, un odorat si sensible qu’il permet aussitôt au loup de sentir que quelqu’un d’inhabituel est là. La Bête noire se redresse après plusieurs essais et aussitôt, les chaînes la retiennent. Charlie est là, mais Charlie sait très vite que ce soir, la lutte contre l’Autre sera plus ardue que jamais.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Jeu 28 Déc 2023 - 16:37
Assise sur la table d’autopsie, le regard braqué sur son carnet pour scrupuleusement noter les soins prodigués pré-transformation et durant la semaine passé, Cataleya ne dit mot quand bien même l’appréhension d’Alexander lui prend déjà aux tripes. Quelques part sans doute réajuste t’elle son port de tête pour feindre une assurance à laquelle il pourrait se raccrocher, prendre le lead, puisqu’elle a désespérément conscience que cette nuit s’inscrira dans ses veines à jamais. Ce genre de scène venait nécessairement vous hanter lorsque l’esprit s’égarait. Tapis cruellement dans un coin de l’esprit, prêt à surgir lorsqu’on baissait un peu la garde. Alors le regard se coule vers Alexander, pèse un peu sur ses épaules pour jauger son état, mais la Blackthorn se sait pourtant incapable de le rassurer puisqu’elle s’est d’ors et déjà drapé d’une froide noblesse pour se préserver d’une vision qu’elle sait effroyable. Elle s’était forgée son armure au fil des mois : il lui faudrait, à son tour, apprendre à ajuster la sienne. Ca ne l’empêche pourtant pas d’approcher de lui un sceau vieillit, comme pour se prémunir de toute nausée lorsque sonne le premier gémissement.
Les angoisses se lissent effroyablement sur la douleur de Charlie, filent se cacher pour ne laisser sur cette froide table d’autopsie qu’une animagus au regard implacable. Si elle s’est penchée en avant, presque pour réduire la distance entre elle et ce frère d’âme et arme, ce n’est que pour humer l’air. S’imprégner des liaisons chimiques que trace ce corps supplicié pour s’assurer du bon déroulé de la transformation. Le regard accroches les muscles déchirés, suit les courbes révulsé anormalement sans ciller, quand bien même le nez finit inexorablement par se plisser devant l’odeur de chair qui tente inlassablement de lui renverser l'estomac. Non. Elle ne pliera pas. Ni devant les torsions de la chaire, ni devant la symphonie des os brisés. Elle ne pliera pas parce qu’à l’instant même où elle l’avait sauvé, elle savait à quoi s’attendre. Si elle avait voulu jouer sur la corde de la pitié, alors elle l’aurait achevé, parce qu’il était inhumain que de laisser quelqu’un verser dans pareille souffrance. Un nouveau cri perce la nuit -glaçant- mais c’est une main autoritaire que Cataleya offre devant le duelliste pour le dissuader d’approcher, comme inflexible devant les larmes et supplique que lui offre son si doux Charlie. La vérité c’est quelle ne sait que trop bien qu’il est dangereux d’approcher, et plus encore de laisser parler le coeur devant les canines dissimulés de cette Bête sur le point de surgir. Si la tue-loup la soumettait, aucun des chauffes-plats ne pouvait se permettre une erreur futile. Cataleya ne l’avait appris que trop brutalement. Aussi s’efforce t’elle de ne pas détourner le regard, de demeurer à l’affut, guettant -presque obsessionnelle- chaque sursaut de ce corps qu’elle ne reconnaît déjà plus. L’explosion du visage, pourtant, la fragilise encore trop. Ou du moins est-ce les cris qui en résulte ? Infime petit couteau fiché dans le cœur et l’âme.
“Tu ne quittes ta baguette sous aucun prétexte, et tu approches encore moins.” Souffle finalement la peluche abandonnée derrière la lufkin, sans que celle-ci ne se détourne pourtant du loup qu’il lui fait face. “Et tu te retiens de pisser jusqu’à l’aurore ; on doit toujours être deux. Qu’importe l’efficacité de mes potions où l’attitude présumé du loup. ”
Si elle savait Charlie fort et ses transformations tempérées, il était inutile de prendre des risques inconsidérés. Ils ne pouvaient pas compter sur le pouvoir de l'amitié.
Les angoisses se lissent effroyablement sur la douleur de Charlie, filent se cacher pour ne laisser sur cette froide table d’autopsie qu’une animagus au regard implacable. Si elle s’est penchée en avant, presque pour réduire la distance entre elle et ce frère d’âme et arme, ce n’est que pour humer l’air. S’imprégner des liaisons chimiques que trace ce corps supplicié pour s’assurer du bon déroulé de la transformation. Le regard accroches les muscles déchirés, suit les courbes révulsé anormalement sans ciller, quand bien même le nez finit inexorablement par se plisser devant l’odeur de chair qui tente inlassablement de lui renverser l'estomac. Non. Elle ne pliera pas. Ni devant les torsions de la chaire, ni devant la symphonie des os brisés. Elle ne pliera pas parce qu’à l’instant même où elle l’avait sauvé, elle savait à quoi s’attendre. Si elle avait voulu jouer sur la corde de la pitié, alors elle l’aurait achevé, parce qu’il était inhumain que de laisser quelqu’un verser dans pareille souffrance. Un nouveau cri perce la nuit -glaçant- mais c’est une main autoritaire que Cataleya offre devant le duelliste pour le dissuader d’approcher, comme inflexible devant les larmes et supplique que lui offre son si doux Charlie. La vérité c’est quelle ne sait que trop bien qu’il est dangereux d’approcher, et plus encore de laisser parler le coeur devant les canines dissimulés de cette Bête sur le point de surgir. Si la tue-loup la soumettait, aucun des chauffes-plats ne pouvait se permettre une erreur futile. Cataleya ne l’avait appris que trop brutalement. Aussi s’efforce t’elle de ne pas détourner le regard, de demeurer à l’affut, guettant -presque obsessionnelle- chaque sursaut de ce corps qu’elle ne reconnaît déjà plus. L’explosion du visage, pourtant, la fragilise encore trop. Ou du moins est-ce les cris qui en résulte ? Infime petit couteau fiché dans le cœur et l’âme.
“Tu ne quittes ta baguette sous aucun prétexte, et tu approches encore moins.” Souffle finalement la peluche abandonnée derrière la lufkin, sans que celle-ci ne se détourne pourtant du loup qu’il lui fait face. “Et tu te retiens de pisser jusqu’à l’aurore ; on doit toujours être deux. Qu’importe l’efficacité de mes potions où l’attitude présumé du loup. ”
Si elle savait Charlie fort et ses transformations tempérées, il était inutile de prendre des risques inconsidérés. Ils ne pouvaient pas compter sur le pouvoir de l'amitié.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Sam 30 Déc 2023 - 20:59
Keir s’allonge accompagné du bruit des chaînes. Ce corps frêle, pâle, en position fœtale, accroché à des chaînes, la vision n’est en rien plaisante. Elle est dérangeante. Alex trouve qu’il y a même un côté malsain à regarder stoïquement une telle scène. Les premiers gémissements arrivent, la respiration de Charlie s’accélère. Ok, ça commence. McCandless repose son pied par terre, histoire d’être bien ancré. Ses mains sont moites, il est en stress. Le rythme cardiaque du Grymm s’accélère davantage en entendant le premier craquement d’os suivi du cri déchirant de Charlie.
Alex ne peut rester en place. Ce n’est pas possible. Il ne peut tout simplement pas rester à regarder impassiblement cette transformation.
Deuxième craquement, puis cela en devient une symphonie ponctué des cris de souffrance, et des cliquetis des chaînes. Et la Blackthorn qui ne bronche pas. Putain, mais comment elle fait ?
Alex passe derrière la table et fait les cent pas, se pinçant l’arrête du nez. D’autres bruits s’ajoutent et pendant un instant il n’ose regarder, mais il finit par le faire. Un haut le coeur l’envahit mais il le maîtrise.
Il souffle, fort, pour faire passer la nausée qui s’annonce. Keir est devenu difforme.
Il avait lu bon nombre de témoignages mais cela ne préparait pas à ce qu’il est en train de voir.
Les mains posées sur la table, toujours derrière Cataleya, il regarde le seau. Non il ne vomira pas ! Il tape du plat de sa main le mur derrière lui. Puis McCandless a le malheur de regarder de nouveau et voit le visage de son ami s’éclater, devenir un monstre. C’est trop. Il attrape le seau et renvoie ce qu’il avait dans l’estomac. Il en a déjà vu des choses dégueulasses dans sa vie...Mais là, ce n’est pas soutenable. Certainement parce qu’il s’agit de Charlie.
Il n’y a plus de craquement. De petits gémissements plaintifs, Alex repasse devant la table et une main blanche l’empêche d’avancer davantage. Cat’ n’a pas bougé. Cette femme est incroyable, ou complètement fêlée…Pas le moment de se pencher sur la question.
Les poils ont poussé. Il n’y a plus rien de Charlie, du moins pas en apparence. Alex reprend sa baguette, en sueur. Il aurait tant aimé entendre la voix de Cataleya, même avec son ton autoritaire. Au moins entendre quelque chose de normal, de réconfortant. Il se reprend rapidement car ce n’est rien à côté de ce que vit Charlie.
« Est-ce que Charlie se souvient de ces nuits ? Je veux dire, est-ce qu’il est présent et dans ce cas, il a des souvenirs de ce qu’il a vu, senti, entendu ? »
Alex croise le regard du loup qui se tient devant lui. Il tente de voir s’il retrouve une petite lueur de Keir.
Alex ne peut rester en place. Ce n’est pas possible. Il ne peut tout simplement pas rester à regarder impassiblement cette transformation.
Deuxième craquement, puis cela en devient une symphonie ponctué des cris de souffrance, et des cliquetis des chaînes. Et la Blackthorn qui ne bronche pas. Putain, mais comment elle fait ?
Alex passe derrière la table et fait les cent pas, se pinçant l’arrête du nez. D’autres bruits s’ajoutent et pendant un instant il n’ose regarder, mais il finit par le faire. Un haut le coeur l’envahit mais il le maîtrise.
Il souffle, fort, pour faire passer la nausée qui s’annonce. Keir est devenu difforme.
Il avait lu bon nombre de témoignages mais cela ne préparait pas à ce qu’il est en train de voir.
Les mains posées sur la table, toujours derrière Cataleya, il regarde le seau. Non il ne vomira pas ! Il tape du plat de sa main le mur derrière lui. Puis McCandless a le malheur de regarder de nouveau et voit le visage de son ami s’éclater, devenir un monstre. C’est trop. Il attrape le seau et renvoie ce qu’il avait dans l’estomac. Il en a déjà vu des choses dégueulasses dans sa vie...Mais là, ce n’est pas soutenable. Certainement parce qu’il s’agit de Charlie.
Il n’y a plus de craquement. De petits gémissements plaintifs, Alex repasse devant la table et une main blanche l’empêche d’avancer davantage. Cat’ n’a pas bougé. Cette femme est incroyable, ou complètement fêlée…Pas le moment de se pencher sur la question.
Les poils ont poussé. Il n’y a plus rien de Charlie, du moins pas en apparence. Alex reprend sa baguette, en sueur. Il aurait tant aimé entendre la voix de Cataleya, même avec son ton autoritaire. Au moins entendre quelque chose de normal, de réconfortant. Il se reprend rapidement car ce n’est rien à côté de ce que vit Charlie.
« Est-ce que Charlie se souvient de ces nuits ? Je veux dire, est-ce qu’il est présent et dans ce cas, il a des souvenirs de ce qu’il a vu, senti, entendu ? »
Alex croise le regard du loup qui se tient devant lui. Il tente de voir s’il retrouve une petite lueur de Keir.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Sam 30 Déc 2023 - 21:46
Charlie n’est pas en mesure de percevoir ce qui l’entoure pour le moment, concentré malgré lui sur son corps qui se décompose pour mieux se reformer en une bête de haute stature, aux dents capables déchirer une tête par leur simple volonté. Celle d’Alexander rentrerait aisément dans sa gueule et il ne faut pas s’étonner que la marque à sa jambe soit aussi profonde et large, compte tenu de la bestiole qui l’a marqué à vie.
Le loup-garou finit tôt ou tard par se relever sur ses hautes pattes musclées, bien plus que ne le seront jamais les jambes de Charlie. Son premier réflexe est de sentir tout ce qui l’entoure. Il reconnaît aisément le parfum de Cataleya mais le Grymm, lui, a une drôle d’odeur dont il n’a pas l’habitude. Faute à lui de ne pas être venu auparavant. Quelque chose de perturbant émane de cette fragrance et son oreille se baisse en entendant les deux sorciers parler entre eux. Il n’entend que son prénom mais comme toujours, peine à comprendre quoi que ce soit. C’est toujours le plus frustrant lors de ces nuits. Il se sent à l’écart de tout, dans un corps qu’il n’a pas demandé, avec une colocation terriblement difficile à assumer. D’ordinaire, il s’apaise avec le visage et la présence de Lewis mais celui-ci est aux abonnés absents. Il ne sait pas comment Alex va se comporter, ce qu’il va faire. Et les pupilles animales se dirigent vers la baguette qui se balance de gauche à droite, d’un côté et de l’autre. Tout ce que son instinct sait et lui dit, c’est que cet objet peut lui faire mal.
Il ne se concentre que sur ça les minutes qui suivent et ne parvient pas à s’allonger, comme il le fait d’habitude. Ce soir, quelque chose cloche. Charlie ne se sent pas apaisé. Il tourne en rond, les chaînes claquant contre le sol avec lui. Pendant un long moment, il se montre agité. Ses oreilles bougent dans tous les sens, il surveille, inspecte, attend quelque chose. Et puis, le trou noir.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] L’immense bête noire grogne, sa tête s’abaisse et la voilà qui fonce droit sur les deux humains sans un regard en arrière. Les chaînes l’étranglent, la retiennent et encore heureux car elle n’en aurait fait qu’une bouchée de cette petite dégaine aux cheveux carotte. La bave coule le long de sa gueule, la faim tiraille le loup affamé qui sent et voit sans le voir le sang qui coule tranquillement le long des veines. Cette petite pulsation dans la nuque qui l’appelle… Le Manoir vibre sous les tentatives de l’animal de s’arrâcher aux chaînes ensorcelées. Ses griffes gravent à tout jamais sa rage dans le sol de la cave.
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Le loup-garou finit tôt ou tard par se relever sur ses hautes pattes musclées, bien plus que ne le seront jamais les jambes de Charlie. Son premier réflexe est de sentir tout ce qui l’entoure. Il reconnaît aisément le parfum de Cataleya mais le Grymm, lui, a une drôle d’odeur dont il n’a pas l’habitude. Faute à lui de ne pas être venu auparavant. Quelque chose de perturbant émane de cette fragrance et son oreille se baisse en entendant les deux sorciers parler entre eux. Il n’entend que son prénom mais comme toujours, peine à comprendre quoi que ce soit. C’est toujours le plus frustrant lors de ces nuits. Il se sent à l’écart de tout, dans un corps qu’il n’a pas demandé, avec une colocation terriblement difficile à assumer. D’ordinaire, il s’apaise avec le visage et la présence de Lewis mais celui-ci est aux abonnés absents. Il ne sait pas comment Alex va se comporter, ce qu’il va faire. Et les pupilles animales se dirigent vers la baguette qui se balance de gauche à droite, d’un côté et de l’autre. Tout ce que son instinct sait et lui dit, c’est que cet objet peut lui faire mal.
Il ne se concentre que sur ça les minutes qui suivent et ne parvient pas à s’allonger, comme il le fait d’habitude. Ce soir, quelque chose cloche. Charlie ne se sent pas apaisé. Il tourne en rond, les chaînes claquant contre le sol avec lui. Pendant un long moment, il se montre agité. Ses oreilles bougent dans tous les sens, il surveille, inspecte, attend quelque chose. Et puis, le trou noir.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Dim 31 Déc 2023 - 7:24
Si la souffrance de Charlie s’insinue dans chacune des pierres du Yard manor et grave insidieusement ses cris sous l’esprit de ses geôliers, le malaise d’Alexander n’échappe pas à la sorcière qui, si elle ne se tourne en rien vers lui, se laisse brièvement distraire par ses pas pressés. Les mains plaquées sur la table d’autopsie, juste derrière elle, il empeste la crispation et la nervosité mais parvient à exorciser une partie de son mal dans le seau mis à disposition sans que la lufkin ne puisse chercher à le rassurer : elle demeure effroyable et inflexible Cataleya. le dos droit et l’oeil agrippé aux muscles tordus et déchirés qui se reforment devant elle en une odeur de mort.
“ Tout dépend des nuits. ” S’élevant comme un spectre parmi le clair obscure de la salle, la peluche abandonné derrière la rousse répond aux questions du grymm. “Il ne comprend pas nos mots mais devine l’intention derrière les tons et gestes. Derrière nos odeurs. Quant aux souvenirs… Ca dépend de son état de conscience, de sa réaction à la tue-loup, de mes dosages ; quand bien même je trouverai une potion parfaitement équilibrée à son lui du moment, il y a bien trop de variables à prendre en compte pour espérer une nuit pareille à une autre ; Un manque de sommeil plus marqué ou un changement brutal dans son environnement peut l’affecter de manière imprévisible et viscérale.
La transformation accomplie, Cataleya appose le menton sur les contours de sa harpe pour détailler plus encore l’imposante créature qui lui fait face. Si elle reconnaît le loup et pourrait se laisser berner par les habitudes, c’est doucement qu’elle resserre le plaid autour des épaules et s’efforce d’humer à son tour l’air. Sans doute espère t’elle que le mimétisme vienne à la conduire aux portes d’une quelconque compréhension. Qu’elle puisse entrevoir, au travers de l’infime fenêtre d’humanité que maintient la tue-loup, quelques clefs de compréhensions pour permettre à Charlie de passer une nuit moins effroyable. Il lui fallait toujours s’adapter à la Bête, trouver des parades pour la tranquilliser et évidemment, le jeu changeait ses règles à chaque nouvelle lune. Pourtant l’agitation qui secoue le monstre aux mâchoires de jais est suffisamment inhabituelle pour redresser de nouveau le dos de Cataleya. Elle se laisse pourtant surprendre lorsque, effroyables et brusques, les chaînes se tendent derrière Charlie pour approcher sa gueule écumante de son gracile minois. Si le grondement se fait terrible, c’est le lourd son des chaines qui glace certainement le plus la jeune femme : elle connait leurs poids et devine sans mal que, si elles venaient à céder, le monstre qui les tractait de la sorte n’aurait aucun mal à lui briser les os. D’un geste un peu brusque, la Blackthorn abat soudainement sa main sur la table d’autopsie pour ne pas perdre son équilibre lorsque le plus intuitivement du monde, son corps penche en arrière pour gagner un peu d'espace. Elle s’efforce pourtant de ne pas fuir ; non pas par égo, mais bien parce que la fuite excitait les sens des prédateurs et que perdre en calme éveillerait nécessairement la panique chez un Alexander plus inexpérimenté.
“ D’où l’importance de chaîne de facture gobeline. ” Marque la peluche, presque pour rassurer le Grymm tenue derrière elle lorsque la lufkin pose pied à terre et révèle de sa bottine noire l’imposant Heaume de la terreur qui cercle largement leur point de sauvegarde. Là, gravé à même les grises pierres de la cave prennent racines une larges séries de rune invoquant force et protection. Le même motif qu’elle avait gravé à même sa chaire, sur sa cuisse, après que la second doloris l’ait faite plier. “Et de préférer maîtriser Aegishjalmur plutôt que cette foutue rune de Wunjo.” Ca ne l'empêche pourtant pas de resserrer les doigts sur sa baguette de saule, méthodiquement gardée basse, autant pour chercher son réconfort que se tenir prête à embrasser tout imprévu.
“ Tout dépend des nuits. ” S’élevant comme un spectre parmi le clair obscure de la salle, la peluche abandonné derrière la rousse répond aux questions du grymm. “Il ne comprend pas nos mots mais devine l’intention derrière les tons et gestes. Derrière nos odeurs. Quant aux souvenirs… Ca dépend de son état de conscience, de sa réaction à la tue-loup, de mes dosages ; quand bien même je trouverai une potion parfaitement équilibrée à son lui du moment, il y a bien trop de variables à prendre en compte pour espérer une nuit pareille à une autre ; Un manque de sommeil plus marqué ou un changement brutal dans son environnement peut l’affecter de manière imprévisible et viscérale.
La transformation accomplie, Cataleya appose le menton sur les contours de sa harpe pour détailler plus encore l’imposante créature qui lui fait face. Si elle reconnaît le loup et pourrait se laisser berner par les habitudes, c’est doucement qu’elle resserre le plaid autour des épaules et s’efforce d’humer à son tour l’air. Sans doute espère t’elle que le mimétisme vienne à la conduire aux portes d’une quelconque compréhension. Qu’elle puisse entrevoir, au travers de l’infime fenêtre d’humanité que maintient la tue-loup, quelques clefs de compréhensions pour permettre à Charlie de passer une nuit moins effroyable. Il lui fallait toujours s’adapter à la Bête, trouver des parades pour la tranquilliser et évidemment, le jeu changeait ses règles à chaque nouvelle lune. Pourtant l’agitation qui secoue le monstre aux mâchoires de jais est suffisamment inhabituelle pour redresser de nouveau le dos de Cataleya. Elle se laisse pourtant surprendre lorsque, effroyables et brusques, les chaînes se tendent derrière Charlie pour approcher sa gueule écumante de son gracile minois. Si le grondement se fait terrible, c’est le lourd son des chaines qui glace certainement le plus la jeune femme : elle connait leurs poids et devine sans mal que, si elles venaient à céder, le monstre qui les tractait de la sorte n’aurait aucun mal à lui briser les os. D’un geste un peu brusque, la Blackthorn abat soudainement sa main sur la table d’autopsie pour ne pas perdre son équilibre lorsque le plus intuitivement du monde, son corps penche en arrière pour gagner un peu d'espace. Elle s’efforce pourtant de ne pas fuir ; non pas par égo, mais bien parce que la fuite excitait les sens des prédateurs et que perdre en calme éveillerait nécessairement la panique chez un Alexander plus inexpérimenté.
“ D’où l’importance de chaîne de facture gobeline. ” Marque la peluche, presque pour rassurer le Grymm tenue derrière elle lorsque la lufkin pose pied à terre et révèle de sa bottine noire l’imposant Heaume de la terreur qui cercle largement leur point de sauvegarde. Là, gravé à même les grises pierres de la cave prennent racines une larges séries de rune invoquant force et protection. Le même motif qu’elle avait gravé à même sa chaire, sur sa cuisse, après que la second doloris l’ait faite plier. “Et de préférer maîtriser Aegishjalmur plutôt que cette foutue rune de Wunjo.” Ca ne l'empêche pourtant pas de resserrer les doigts sur sa baguette de saule, méthodiquement gardée basse, autant pour chercher son réconfort que se tenir prête à embrasser tout imprévu.
- Alexander McCandlessMODO - Modérateur
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Dim 31 Déc 2023 - 14:03
Il n’aurait jamais cru que cela pouvait être aussi éprouvant, autant pour Charlie, que pour lui-même. Cataleya avait vu juste en amenant le seau. Est-ce qu’il étaient tous passés par ce stade ? Parce qu’elle, la Blackthorn, n’avait pas bronché. Elle avait semblé distante par rapport à cette scène effroyable. Serait-ce un avantage des suites d’une éducation froide et dure ?
Alex l’observe un instant lorsqu’elle lui répond, le dos droit, le regard rivé vers la bête. Elle s’est forgée une telle carapace en grandissant dans cette famille de pourriture qu’elle est capable de la retrouver, pour se protéger. Une vraie guerrière. Ce n’est pas pour rien si elle ne cherche pas à croiser le regard du Grymm. Elle souhaite garder ce contrôle.
Et McCandless reprend du poil de la bête (si je puis dire), les couleurs reviennent peu à peu sur son visage.
Il prend conscience de la complexité du travail de Cat’. Charlie a de la chance de l’avoir comme potionniste car elle fera tout en son pouvoir pour donner le meilleur d’elle-même, pour lui.
Le loup-garou est agité. Pour Alexander, cela ne lui semble pas surprenant. Quelle bête aimerait être enchaînée ? Il n’a pas de moyen de comparaison pour se rendre compte que cela peut être inhabituel. Elle grogne, monte les crocs. Alex relève légèrement sa baguette. Fait pas le con Charlie. Mais Charlie n’est plus là. Le loup fonce vers eux et par réflexe, Alex lance un protego qui enveloppe la Lufkin et lui-même.
La facture Gobeline, il n’en doute pas. Quoiqu’il faut que les chaînes réussissent à tenir au mur… Quant aux motifs runiques, ce n’est pas pour mettre en doute Cat’, mais il est beaucoup plus à l’aise avec sa baguette et a plus confiance en elle qu’aux motifs abstraits, aussi puissants soient-ils.
La bête est énervée, ses griffes lacèrent le sol lorsqu’elle tente de se rapprocher de ses proies. Ce loup est plus petit que le gris, mais n’en est pas pour autant moins dangereux. Sa gueule ne ferait qu’une bouchée d’Alex ou de Cat’. Ses griffes pourraient les éviscérer d’un coup de patte.
« Bordel Charlie ! Stop ! »
Mélange d’autorité et de supplication. Il espère tant que l’homme à l’intérieur entendra cet ordre.
Alex l’observe un instant lorsqu’elle lui répond, le dos droit, le regard rivé vers la bête. Elle s’est forgée une telle carapace en grandissant dans cette famille de pourriture qu’elle est capable de la retrouver, pour se protéger. Une vraie guerrière. Ce n’est pas pour rien si elle ne cherche pas à croiser le regard du Grymm. Elle souhaite garder ce contrôle.
Et McCandless reprend du poil de la bête (si je puis dire), les couleurs reviennent peu à peu sur son visage.
Il prend conscience de la complexité du travail de Cat’. Charlie a de la chance de l’avoir comme potionniste car elle fera tout en son pouvoir pour donner le meilleur d’elle-même, pour lui.
Le loup-garou est agité. Pour Alexander, cela ne lui semble pas surprenant. Quelle bête aimerait être enchaînée ? Il n’a pas de moyen de comparaison pour se rendre compte que cela peut être inhabituel. Elle grogne, monte les crocs. Alex relève légèrement sa baguette. Fait pas le con Charlie. Mais Charlie n’est plus là. Le loup fonce vers eux et par réflexe, Alex lance un protego qui enveloppe la Lufkin et lui-même.
La facture Gobeline, il n’en doute pas. Quoiqu’il faut que les chaînes réussissent à tenir au mur… Quant aux motifs runiques, ce n’est pas pour mettre en doute Cat’, mais il est beaucoup plus à l’aise avec sa baguette et a plus confiance en elle qu’aux motifs abstraits, aussi puissants soient-ils.
La bête est énervée, ses griffes lacèrent le sol lorsqu’elle tente de se rapprocher de ses proies. Ce loup est plus petit que le gris, mais n’en est pas pour autant moins dangereux. Sa gueule ne ferait qu’une bouchée d’Alex ou de Cat’. Ses griffes pourraient les éviscérer d’un coup de patte.
« Bordel Charlie ! Stop ! »
Mélange d’autorité et de supplication. Il espère tant que l’homme à l’intérieur entendra cet ordre.
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Lun 1 Jan 2024 - 18:42
« Putain de bordel de merde fait chier ! » Pour la centième fois depuis… les cinq dernières minutes environs, Barghest laissa échapper une floppée de juron. Entre les raclements de chaises sur le carrelage de son appartement, les livres qu’il jetait rageusement au sol ou les aller retours qu’il faisait sur le toit pour décompresser, ses voisins avaient tout pour lui discerner la médaille du plus gros fouteur de merde. En temps normal, il évacuait ses frustrations par le sport ou la nicotine mais là, rien ne fonctionnait. Il fallait le comprendre aussi. Il avait eu la grande, la merveilleuse idée, de s’enfermer chez lui un soir de pleine lune. Lui, Lewis River Barghest, avait décidé de ne pas se tenir au côté de Charlie lors de sa transformation. Et ça, ça le bouffait d’une force ! Tout ça à cause de leur éclairé. Cette fouine ne cessait plus de les fixer et de froncer les sourcils à chacune de ses actions envers l’Ethelred. Il se doutait de quelque chose… Mais jusqu’où son raisonnement était-il allé ? Se doutait-il réellement du secret qu’ils cachaient ? Il n’en savait foutrement rien et pour brouiller les pistes, il avait choisi de se tenir loin. Juste pour cette fois.
Le Rouge mourrait d’envie de le rejoindre. Il n’était pas assez naïf pour croire que sa présence allait changer l’attitude du loup lorsqu’il émergerait mais il aimait à croire que ça avait du sens. Ça en avait pour lui, en tout cas. Il n’avait jamais raté une seule pleine lune depuis cette maudite nuit. Jamais. Là, il se sentait comme la plus sombre des merdes et avait l’impression de trahir l’être qu’il aimait le plus au monde. L’amitié qui le liait à Charlie comptait plus que tout à ses yeux et faillir à la tache le rendait malade. Et s’il se passait quelque chose en son absence ? Il ne pourrait plus jamais se regarder en face. Et si Cataleya était obligée de tenir leur funeste promesse ?
Non. Cette possibilité était tout simplement inacceptable. Agacé. Peiné. Torturé. Le sorcier finit par mettre sa bonne résolution de côté et claqua violement la porte de son appartement. Il avait conscience que c’était mal, qu’il aurait dû attendre bien sagement les nouvelles du petit matin… Mais c’était trop lui demander et, en toute honnêteté, il n’en avait rien à carrer du bien et du mal. Il ne pouvait pas, c’était aussi simple que ça.
Il était arrivé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire mais trop tard pour soutenir le brun. Le grognement de la bête le frappa de plein fouet, tout comme ce terrible constat. Il avait failli. ‘Chier ! Il descendit les marches quatre à quatre et assista à une scène d’horreur terriblement habituelle. Le loup, privé de sa liberté, se déchainait avec fureur. Charlie… Une haine profonde se mit à bouillir en lui, comme lors de chacune de ces nuits, envers le monstre qui était à l’origine de ces souffrances. Là, s’il apparaissait devant lui, il ne donnait pas cher de sa peau. Il doutait même pourquoi être plus délicat que la bête qui cherchait à déchiqueter ses amis. Il le voulait mort. Pire que mort. Il voulait imprimer la peur et la douleur dans chacune de ses cellules. Il voulait entendre le lycanthrope supplier pour un pardon qu’il n’aura jamais de sa part.
Drapé dans une aura aussi noire que le pelage de la bête qui lui faisait face, le sorcier s’avança au côté de la rouquine. Son visage fermé ne laissait deviner ni la colère viscérale qui souillait ses pensées, ni son cœur qui tombait en mille morceau en croisant le regard de l’animal. Pardon Charlie. Si seulement tu savais… Un regard en coin vers son frère d’arme -ou celui qui l’était un jour, et il revint vers la créature. Finalement, il était venu. Pas trop tôt.
« Gardes ton calme, McCandless. »
Plus facile à dire qu’à faire. Cataleya et lui avait l’habitude, maintenant. Il l’aurait eu aussi, s’il n’avait pas joué la carte de l’abstention.
« Tu perds ton temps. C'est la mort que le loup cherche. »
Comme lui. Les sourcils froncés, il cherchait en vain la lumière qu’il aimait tant retrouver dans le regard de Charlie. Comme à chaque fois. Foutu espoir. Il croise les bras, dissimulant la baguette qu’il sert dans ses mains depuis son arrivée.
« J’ai pas pu Cat. »
Il ne lui fit pas l'affront de s'excuser, ne regrettant absolument pas d'être venu. Il avait essayé, vraiment. Il s’installa à ses côtés, à distance ridicule des dents acérées, comme il le faisait chaque fois. Elle était là, sa place. A ses côtés.
Le Rouge mourrait d’envie de le rejoindre. Il n’était pas assez naïf pour croire que sa présence allait changer l’attitude du loup lorsqu’il émergerait mais il aimait à croire que ça avait du sens. Ça en avait pour lui, en tout cas. Il n’avait jamais raté une seule pleine lune depuis cette maudite nuit. Jamais. Là, il se sentait comme la plus sombre des merdes et avait l’impression de trahir l’être qu’il aimait le plus au monde. L’amitié qui le liait à Charlie comptait plus que tout à ses yeux et faillir à la tache le rendait malade. Et s’il se passait quelque chose en son absence ? Il ne pourrait plus jamais se regarder en face. Et si Cataleya était obligée de tenir leur funeste promesse ?
Non. Cette possibilité était tout simplement inacceptable. Agacé. Peiné. Torturé. Le sorcier finit par mettre sa bonne résolution de côté et claqua violement la porte de son appartement. Il avait conscience que c’était mal, qu’il aurait dû attendre bien sagement les nouvelles du petit matin… Mais c’était trop lui demander et, en toute honnêteté, il n’en avait rien à carrer du bien et du mal. Il ne pouvait pas, c’était aussi simple que ça.
Il était arrivé en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire mais trop tard pour soutenir le brun. Le grognement de la bête le frappa de plein fouet, tout comme ce terrible constat. Il avait failli. ‘Chier ! Il descendit les marches quatre à quatre et assista à une scène d’horreur terriblement habituelle. Le loup, privé de sa liberté, se déchainait avec fureur. Charlie… Une haine profonde se mit à bouillir en lui, comme lors de chacune de ces nuits, envers le monstre qui était à l’origine de ces souffrances. Là, s’il apparaissait devant lui, il ne donnait pas cher de sa peau. Il doutait même pourquoi être plus délicat que la bête qui cherchait à déchiqueter ses amis. Il le voulait mort. Pire que mort. Il voulait imprimer la peur et la douleur dans chacune de ses cellules. Il voulait entendre le lycanthrope supplier pour un pardon qu’il n’aura jamais de sa part.
Drapé dans une aura aussi noire que le pelage de la bête qui lui faisait face, le sorcier s’avança au côté de la rouquine. Son visage fermé ne laissait deviner ni la colère viscérale qui souillait ses pensées, ni son cœur qui tombait en mille morceau en croisant le regard de l’animal. Pardon Charlie. Si seulement tu savais… Un regard en coin vers son frère d’arme -ou celui qui l’était un jour, et il revint vers la créature. Finalement, il était venu. Pas trop tôt.
« Gardes ton calme, McCandless. »
Plus facile à dire qu’à faire. Cataleya et lui avait l’habitude, maintenant. Il l’aurait eu aussi, s’il n’avait pas joué la carte de l’abstention.
« Tu perds ton temps. C'est la mort que le loup cherche. »
Comme lui. Les sourcils froncés, il cherchait en vain la lumière qu’il aimait tant retrouver dans le regard de Charlie. Comme à chaque fois. Foutu espoir. Il croise les bras, dissimulant la baguette qu’il sert dans ses mains depuis son arrivée.
« J’ai pas pu Cat. »
Il ne lui fit pas l'affront de s'excuser, ne regrettant absolument pas d'être venu. Il avait essayé, vraiment. Il s’installa à ses côtés, à distance ridicule des dents acérées, comme il le faisait chaque fois. Elle était là, sa place. A ses côtés.
Alexander McCandless et Cataleya Blackthorn sont fans
- Charlie KeirMODO - Modérateur
- » parchemins postés : 349
» miroir du riséd : jack wolfe
» crédits : myriadegraphique (ava)
» multinick : maximus / wywy / arty / ofe
» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
» année d'études : 6ème année
» options obligatoires & facultatives : ~ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ~ options facultatives : botanique, étude des runes.
» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
» particularité : lycanthrope
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 2944
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Mar 2 Jan 2024 - 18:17
Le museau s’abat contre la barrière magique et la rage du loup-garou redouble d’intensité. Il n’y a rien de plus frustrant que d’avoir un plat délicieux à portée de dents et se le voir refuser… Pas avec cette faim qui tiraille ses entrailles ! Le regard fou toujours posé sur la baguette menaçante, il essaye plusieurs fois d’attraper le bras de l’humain sans jamais y parvenir. Les chaînes font un bruit épouvantable contre le sol quand il recule pour mieux prendre de l’élan, espérant ainsi les arracher du mur. Complètement dominée et affaiblie, la conscience de Charlie n’entend pas la supplication d’Alexander et quand bien même ce serait le cas, parviendrait-il vraiment à tenir tête à cette Bête ? Alors que Lewis avait préféré ne pas venir sans donner plus d’explication ? Il ne peut pas lui en vouloir, c’est sûr, mais on ne peut pas dire que la surprise ait été bonne. Cela n’a servi qu’à lui faire réaliser le poids qu’il représente. Même s’il n’en a jamais douté.
Il entend les pas de l’autre côté du mur et s’arrête, les muscles bandés, prêt à bondir dès que l’occasion se montrera bonne. La porte est trop loin pour qu’il ne puisse l’atteindre avec ces entraves mais la Bête n’est pas mécontente de voir un nouveau dîner faire son entrée. Elle a trop faim et attend depuis trop longtemps de la satisfaire. Les mots sont des sons inconnus à ses oreilles mais il guette la moindre intention, la moindre petite faiblesse… la plus fine crevasse où il pourra s’engouffrer.
Et soudain, elle est là. Si frêle, si infime qu’il serait facile de passer à côté - mais pas pour un animal de cette envergure, à la faim dévorante, à la rage décuplée. Les muscles bandés se contractent un peu plus et puis d’un coup, se relâche dans une violente poussée. Le loup déploie son corps, sait que bientôt les chaînes étrangleront son cou et couperont sa respiration - mais il ne peut pas passer à côté de cette occasion. Sa patte avant gauche se tend, immense et épaisse, fournie de griffes aussi longues que ses canines qui cherchent à se planter dans la cuisse de l’homme à la baguette. Comme prévu, le fer le stoppe et il ne parvient qu’à bousculer le sorcier qui tombe sur la femme flamboyante dans un grand fracas. L’odeur de sang qui enivre ses narines l’excite davantage et il ne tarde pas à réitérer l’essai. Cette fois, ses griffes font mouche, accrochent le pantalon du dernier venu et raflent la peau qui se trouve en-dessous. Le bas du jean se déchire, révélant la griffure suintante qui laisse quelques gouttes sur le sol, affolant la Bête. Elle tire, tire encore sur les chaînes au mur et la cave tremble de sa rage.
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Il entend les pas de l’autre côté du mur et s’arrête, les muscles bandés, prêt à bondir dès que l’occasion se montrera bonne. La porte est trop loin pour qu’il ne puisse l’atteindre avec ces entraves mais la Bête n’est pas mécontente de voir un nouveau dîner faire son entrée. Elle a trop faim et attend depuis trop longtemps de la satisfaire. Les mots sont des sons inconnus à ses oreilles mais il guette la moindre intention, la moindre petite faiblesse… la plus fine crevasse où il pourra s’engouffrer.
Et soudain, elle est là. Si frêle, si infime qu’il serait facile de passer à côté - mais pas pour un animal de cette envergure, à la faim dévorante, à la rage décuplée. Les muscles bandés se contractent un peu plus et puis d’un coup, se relâche dans une violente poussée. Le loup déploie son corps, sait que bientôt les chaînes étrangleront son cou et couperont sa respiration - mais il ne peut pas passer à côté de cette occasion. Sa patte avant gauche se tend, immense et épaisse, fournie de griffes aussi longues que ses canines qui cherchent à se planter dans la cuisse de l’homme à la baguette. Comme prévu, le fer le stoppe et il ne parvient qu’à bousculer le sorcier qui tombe sur la femme flamboyante dans un grand fracas. L’odeur de sang qui enivre ses narines l’excite davantage et il ne tarde pas à réitérer l’essai. Cette fois, ses griffes font mouche, accrochent le pantalon du dernier venu et raflent la peau qui se trouve en-dessous. Le bas du jean se déchire, révélant la griffure suintante qui laisse quelques gouttes sur le sol, affolant la Bête. Elle tire, tire encore sur les chaînes au mur et la cave tremble de sa rage.
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- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Au clair de la lune.... feat Chauffe plats (terminé)
Sam 20 Jan 2024 - 11:45
« Bordel Charlie ! Stop ! »
« Gardes ton calme, McCandless. »
« Gardes ton calme, McCandless. »
Accueillant sans un sursaut la présence de Lewis puisque avertit par l’ouie de son animagus, Cataleya ne lui accorde aucun regard. Profondément concentrée sur les mouvements du loup. Si elle ne s’offusque pas de sa venue puisqu’elle était au finale prévisible -aurait-il pu délaisser Charlie une nuit durant ?-, la lufkin aurait sans doute préféré que celle-ci se fasse plus tardive : lorsque l’effervescence de la transformation serait retombée, ou lorsque Alexander aurait trouvé un semblant de calme. « J’ai pas pu Cat. » Elle le sait, puisque depuis décembre elle observait chaque nouvelle lune le torturer d’une façon tout aussi cruelle que Charlie. Si les lèvres s'entrouvrent pour vainement lui promettre que ce n’était pas grave, c’est fermement que la Blackthorn se ravise. Consciente que si elle venait à verbaliser un mot, là maintenant, c’est Lewis qu’elle déconcentrerait puisqu’il n’avait pas encore été mis au courant du maléfice qui pesait sur sa langue, et l’heure n’était définitivement pas aux explications.
Dans une inspiration toute contrôlée, le port de tête s'anoblit devant les assauts répétés de la bête pour se donner du courage, ou du moins en insuffler un peu chez un Alexander qu’elle sentait effroyablement fébrile, là, baguette en main et le tir facile. Les mâchoires de la bête lui semble plus effroyable à chaque nouvelle lune, mais peut être parce que la médicomage gagne en luxe d’observation quand les premières nuits tenaient de la supplique et survie. Qu’elle a définitivement oubliée de croire en le pouvoir de l’amitié, après cette nuit fatidique où Arthur était venu la sauver. Si Charlie était bien tapis quelque part sous cette effroyable peau, engloutit et parfois capable de l’entendre, la lufkin avait prit conscience que ce qu’ils avaient à affronter n’avait rien du journaliste doux qu’elle s’était jurée de veiller. Non. Et les erreurs commise au nom du “C’est Séléné, rien ne peut m’arriver” n’avait définitivement plus leurs places. Intuitivement, la main se porte pourtant sur les mains d’Alexander pour l’inciter à abaisser son arme, consciente que menacer une bête capable de se leur broyer les os n’exciterait qu’un peu plus son fiel et augmenterait le stress de leur bande d’apprentis chasseurs de loup irresponsables.
Et s’ils apprends de leurs erreurs, téméraires chauffes-plats, la Bête en face semble se faire plus pernicieuse. Une seconde d'inattention lui suffit à décontenancer le trio qui fait face. Si Cataleya ignore comment elle se retrouve bousculée à terre, c’est le bruit du verre qui plaque sur sa rétine le sentiment de frayeur. Maladroitement réceptionnée sur ses fioles, le sang coule sur l’infime stigmate laissé par sa capture de Jolan, et si cette simple réminiscence suffit à terrifier son palpitant nerveux, le regard tourne aussitôt vers Lewis qu’elle sent lui aussi blessé. Fuck. Pas sûre qu'elle soit capable de jeter un episkey dans son état pour aussitôt refermer les plaies. Fuck ! Rapidement, les mains cherchent parmi le chaos environnant de quoi désinfecter et panser son bras orné de verre mais s'efforçant une nouvelle fois au calme, une voix s'élève parmi la cave. Froide, impersonnelle, mais surtout arrachée à la ridicule licorne posé plus loin sur la table d'autopsie :
« C'est superficiel. Gardez le en joug et on ne panique pas » Vague tentative de rassurer les deux hommes nichés avec elle devant les mâchoires écumante d'un loup sur le point de les bouffer. Son regard s'attarde pourtant quelques secondes sur la jambe de Lewis, comme pour s'assurer que ce n'est bien "que" un coup de griffe et en aucun cas un risque de contamination, mais se serre devant le sang qui coule sur le jean du Wright. « Je vais chercher des sédatifs et de quoi nous soigner : Ca l’apaisera. [/b]» Cette fois, le regard coule par deux fois en direction d'Alex, et si les lèvres étrangle avec douleur des mots qu'elle ne peut verbaliser, on pourrait presque l'entendre jeter des "ne panique pas" en pluie de paillette au dessus de lui. Oui.
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