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- Charlie KeirMODO - Modérateur
- » parchemins postés : 349
» miroir du riséd : jack wolfe
» crédits : myriadegraphique (ava)
» multinick : maximus / wywy / arty / ofe
» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
» année d'études : 6ème année
» options obligatoires & facultatives : ~ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ~ options facultatives : botanique, étude des runes.
» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
» particularité : lycanthrope
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 2944
Inventaire Sorcier
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[Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Dim 17 Déc 2023 - 15:16
Vendredi 27 octobre 2023 - 19h56
Keir monte difficilement les escaliers menant à l’appartement de Lewis. Il le fait pourtant de gaieté de cœur car l’approche de la pleine lune le lendemain le met littéralement dans tous ses états. Sans compagnie, il ne pourrait pas dormir et il a besoin de sommeil pour aborder au mieux ce changement radical de procédure. Plus de manoir, plus de Cataleya, plus de Barghest pour l’épauler. Il devra remettre toute sa confiance à Andrew, ce qui est une première. Un choix, certes, mais qu’il redoute.
Il s’arrête sur le palier pour fouiller dans la poche de son veston. Avec soulagement, il constate que la fiole y est bien, la dernière de la semaine. Il la boira demain matin, au petit-déjeuner… ce qui le fait doucement ricaner. Hors de question de saboter la soirée avec Lewis alors il secoue la tête plusieurs fois pour chasser les mauvaises pensées - comme s’il ne suffisait que de ça - et entre après avoir frappé quelques coups au bois de la porte. Chez quelqu’un d’autre, il aurait patiemment attendu qu’on vienne le chercher mais il s’agit de Barghest. Il trouverait bizarre de faire autrement. Chacun s’invite chez l’autre quand bon lui semble, ou presque…
Son premier geste est de déposer son manteau dans l’entrée tout en cherchant Lewis du regard. Ce qu’il ne parvient pas à faire avec succès, malheureusement. Il se rassure en se disant qu’il ne serait pas parti de chez lui sans fermer la porte à clef auparavant - ce serait mal connaître le bonhomme - alors il se trouve forcément quelque part dans l’appartement.
« Lewis ? Tu pionces encore ? » Qui sait ? Une petite sieste ne serait pas improbable. Mais le comptoir de la cuisine regorge d’ingrédients prêts à être utilisés et la lumière du salon est allumée. « Lewis ? » Appelle-t-il encore, ses nerfs déjà trop éraflés imaginant les pires scénarii possibles. Pas de traces de lutte pour justifier son imagination trop fertile. Keir est pourtant tendu et sursaute avec violence lorsque le Wright apparaît dans l’embrasure d’une porte.
« Bordel, tu m’as fait peur… » Il voudrait bien mettre ça sur le compte de son caractère mais tous deux savent très bien que s’il est aussi à fleur de peau, ce n’est dû qu’à une seule chose…
@Lewis Barghest
Lewis Barghest est fan
- Lewis BarghestOldieㄨ experimented wizard
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Lun 18 Déc 2023 - 21:52
Les volutes de fumée s’échappaient de ses lèvres entrouvertes, dessinant tantôt des cercles parfaits, tantôt un nuage difforme. Ses jambes se balançaient dans le vide, battant au rythme d’une musique dont il est incapable de se souvenir du nom. Là-haut, il laissait son esprit s’évader et son imaginaire se jouer de lui. La tête dans les étoiles, il réécrivait l’histoire. Sans cesse. En boucle. Rien ne semblait pouvoir arrêter la folle machine. Il soufflait, Lewis. Ou était-ce plutôt un soupire ? Il était las, si las de ne pas trouver de solution à ses préoccupations. Pourquoi personne n’avait encore inventé de touche Reset. Incorrigible joueur, il rêvait d’un monde où il pourrait revenir à la dernière sauvegarde et jouer de nouveau, avec toutes les cartes en main. Il changerait tant de choses, s’il le pouvait.
Charlie. Charlie occupait toutes ses pensées, à cet instant précis. Comme souvent, d’ailleurs. Des fois, il se demandait si ce n’était pas un poil malsain. Ce serait si facile de se simplifier l’existence. Il n’avait qu’à accepter le fait qu’il n’y pouvait rien, mettre sa culpabilité de côté et confier la vie du louveteau à leur éclairé puisque telle était sa décision. Oui, il n’y avait rien de plus simple. Pourtant, il s’y refusait farouchement. Il refusait de le laisser tomber, de se cantonner à un rôle de second plan. Il ne savait plus quel rôle occupé d’ailleurs et ça aussi, ça le rongeait. Comment venir en aide à une personne qui ne la sollicite plus. Était-ce parce qu’il avait perdu sa confiance en lui ? Une part de lui refusait de le croire et si tel était le cas, il ferait tout pour lui prouver qu’il était tout à fait digne de la mériter. Il avait failli une fois et il s’en voudrait toute sa vie pour ça. Il ne le fera pas une deuxième fois. Oui. Il ne le laissera pas tomber et sera là pour lui, à toute heure du jour et de la nuit.
« Lewis ? »
Cette voix. Keir venait d’arriver et il n’en fallait pas plus pour que ses lèvres s’étirent en un large sourire. C’était immédiat, allez savoir pourquoi. La cigarette tout juste consumée rejoignit les cadavres de ses sœurs, toujours trop nombreux malgré ses efforts. Cette nuit, au moins, il ne touchera pas au paquet qui survivait à qui mieux mieux dans la poche arrière de son jean. Il n’en aura pas besoin pour calmer son anxiété. Plus maintenant qu’il était là. Barghest passa par le velux entrebâillé et atterrit dans sa chambre, comme s’il n’y avait rien de plus normal au monde. Il avait fait l’effort de la rangée, ayant prévu de passer la soirée en sa compagnie. Un film ou deux. Une soirée chill, rien qu’entre eux. Il jeta sur son lit l’épais mentaux dans lequel il s’était emmitouflé et regagna le rez-de-chaussée à pas de loup. Silencieux, il se glissa derrière la fine silhouette et attendit le moment le plus opportun pour lui saisir les hanches.
« Présent ! » dit-il d’un ton tonitruant.
Le Wright était on-ne-peut plus fier de sa farce et ne s’en cachait pas le moins du monde. Un rictus taquin tordait ses lèvres, ne se métamorphosant qu’au bout d’une longue minute où il avait laissé ses yeux bruns couler sur lui. Il était heureux de le voir et là aussi, il l’affichait sans une hésitation.
« Oups ? » articula-t-il silencieusement avant de glisser un bras derrière son cou et de l’entrainer avec lui, dans la cuisine. Là, sur le plan de travail, trônait les ingrédients nécessaires à la réalisation du meilleur plat pour la soirée film qu’ils avaient prévu. Ce soir, c’était…
« Pizza, ça te chauffe ? »
Il quitta le sorcier pour attraper un livre de recette aux pages affreusement jaune et bourré d'annotations -héritage familial, et le tendre au chauffe-plat.
« T’as quoi en tête pour ce soir ? »
Lui avait bien pensé à cette série sur le meurtrier américain mais ils avaient dit soirée film, alors peut-être qu’il ne serait pas partant. Au pire, ils fouineraient dans le catalogue et mettraient quinze ans à se mettre d’accord, comme à chaque fois.
@Charlie Keir
Charlie. Charlie occupait toutes ses pensées, à cet instant précis. Comme souvent, d’ailleurs. Des fois, il se demandait si ce n’était pas un poil malsain. Ce serait si facile de se simplifier l’existence. Il n’avait qu’à accepter le fait qu’il n’y pouvait rien, mettre sa culpabilité de côté et confier la vie du louveteau à leur éclairé puisque telle était sa décision. Oui, il n’y avait rien de plus simple. Pourtant, il s’y refusait farouchement. Il refusait de le laisser tomber, de se cantonner à un rôle de second plan. Il ne savait plus quel rôle occupé d’ailleurs et ça aussi, ça le rongeait. Comment venir en aide à une personne qui ne la sollicite plus. Était-ce parce qu’il avait perdu sa confiance en lui ? Une part de lui refusait de le croire et si tel était le cas, il ferait tout pour lui prouver qu’il était tout à fait digne de la mériter. Il avait failli une fois et il s’en voudrait toute sa vie pour ça. Il ne le fera pas une deuxième fois. Oui. Il ne le laissera pas tomber et sera là pour lui, à toute heure du jour et de la nuit.
« Lewis ? »
Cette voix. Keir venait d’arriver et il n’en fallait pas plus pour que ses lèvres s’étirent en un large sourire. C’était immédiat, allez savoir pourquoi. La cigarette tout juste consumée rejoignit les cadavres de ses sœurs, toujours trop nombreux malgré ses efforts. Cette nuit, au moins, il ne touchera pas au paquet qui survivait à qui mieux mieux dans la poche arrière de son jean. Il n’en aura pas besoin pour calmer son anxiété. Plus maintenant qu’il était là. Barghest passa par le velux entrebâillé et atterrit dans sa chambre, comme s’il n’y avait rien de plus normal au monde. Il avait fait l’effort de la rangée, ayant prévu de passer la soirée en sa compagnie. Un film ou deux. Une soirée chill, rien qu’entre eux. Il jeta sur son lit l’épais mentaux dans lequel il s’était emmitouflé et regagna le rez-de-chaussée à pas de loup. Silencieux, il se glissa derrière la fine silhouette et attendit le moment le plus opportun pour lui saisir les hanches.
« Présent ! » dit-il d’un ton tonitruant.
Le Wright était on-ne-peut plus fier de sa farce et ne s’en cachait pas le moins du monde. Un rictus taquin tordait ses lèvres, ne se métamorphosant qu’au bout d’une longue minute où il avait laissé ses yeux bruns couler sur lui. Il était heureux de le voir et là aussi, il l’affichait sans une hésitation.
« Oups ? » articula-t-il silencieusement avant de glisser un bras derrière son cou et de l’entrainer avec lui, dans la cuisine. Là, sur le plan de travail, trônait les ingrédients nécessaires à la réalisation du meilleur plat pour la soirée film qu’ils avaient prévu. Ce soir, c’était…
« Pizza, ça te chauffe ? »
Il quitta le sorcier pour attraper un livre de recette aux pages affreusement jaune et bourré d'annotations -héritage familial, et le tendre au chauffe-plat.
« T’as quoi en tête pour ce soir ? »
Lui avait bien pensé à cette série sur le meurtrier américain mais ils avaient dit soirée film, alors peut-être qu’il ne serait pas partant. Au pire, ils fouineraient dans le catalogue et mettraient quinze ans à se mettre d’accord, comme à chaque fois.
@Charlie Keir
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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» crédits : myriadegraphique (ava)
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» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
» année d'études : 6ème année
» options obligatoires & facultatives : ~ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ~ options facultatives : botanique, étude des runes.
» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Lun 18 Déc 2023 - 22:42
Le sourire est contagieux. Terriblement contagieux si bien qu’il oublie vite l’affront fait par Barghest. Il sait à quel point il sursaute vite, en plus ! Mais il suffit qu’il passe son bras autour de son cou pour que Keir se sente emporté et oublie tous ses griefs. Il le suit dans cette cuisine qu’il doit connaître par cœur à présent tant il y a fouillé après des couverts, de la vaissellerie ou de la nourriture. Sur le plan de travail trône désormais de quoi faire une soirée pizza, l’informe-t-il. Ce simple mot suffit à élargir le sourire illuminant la bonne bouille du loup fatigué et stressé. Quelle bonne idée de passer la soirée chez Lewis… Il sent déjà la tension s’apaiser et lui laisser un peu de répit, ne serait-ce que quelques heures. Il faut dire que son contact a toujours eu cet effet sur lui.
« Carrément ! Surtout si c’est toi qui les fait. Pas d’anchois pour moi ! » précise-t-il, même s’il est persuadé que, depuis le temps, Barghest doit connaître ses goûts et ses allergies par cœur… surtout en matière de pizza, leur plat favori sur cette planète. Andrew lui a bien fait savoir qu’une alimentation saine était nécessaire pour garder une certaine forme, même à l’approche de la pleine lune mais il faudra beaucoup plus qu’un avertissement pour que Charlie oublie ses mauvaises habitudes. Il feuillette le livre de recettes et s’arrête sur l’une d’elles.
« Mmmh… celle-là, avec des bouts de viande hachée ! Tu verras, elle ira très bien avec la nouvelle série moldue que j’ai trouvé en ligne ! Dexter, tu connais ? Bon, ça date un peu mais le mec a l’air vraiment génial et y’a plein de scènes de tuerie ! J’ai bien envie de faire un podcast dessus. » Il repose le livre de recettes et vient brusquement faire un immense câlin au Wright. C’est qu’il attend ça depuis des heures, Charlie ! Et là, tout de suite, il en a vraiment, mais alors vraiment besoin. Il enfouit son nez dans le t-shirt de Barghest, qui sent bon son parfum habituel - et naturel, presque - et reste là une minute ou deux, ses mains accrochées l’une à l’autre dans le dos du duelliste. Il les serre si fort que ses phalanges blanchissent.
Puis, il s’écarte, pas gêné pour un sou. Il sait qu’il n’a pas à l’être en présence de Lewis. Ils sont si proches l’un de l’autre que ce serait futile d’avoir une quelconque honte face à un contact si simple. « Je peux t’aider pour quelque chose ? Genre… euh… tenir le livre ? » Il fait un grand sourire, encore une fois, bien que celui-ci ne cache pas ses cernes et ses traits tirés. Il est probablement aussi adroit avec un couteau qu’il l’est avec une baguette, donc autant ne pas s’y risquer… « Promis, cette fois je ne m’amuserai pas à tourner les pages pour que tu mélanges plusieurs recettes… Quoique ta pizza aux boulettes de viande et chèvre miel n'était pas siiiii mal ! »
@Lewis Barghest
« Carrément ! Surtout si c’est toi qui les fait. Pas d’anchois pour moi ! » précise-t-il, même s’il est persuadé que, depuis le temps, Barghest doit connaître ses goûts et ses allergies par cœur… surtout en matière de pizza, leur plat favori sur cette planète. Andrew lui a bien fait savoir qu’une alimentation saine était nécessaire pour garder une certaine forme, même à l’approche de la pleine lune mais il faudra beaucoup plus qu’un avertissement pour que Charlie oublie ses mauvaises habitudes. Il feuillette le livre de recettes et s’arrête sur l’une d’elles.
« Mmmh… celle-là, avec des bouts de viande hachée ! Tu verras, elle ira très bien avec la nouvelle série moldue que j’ai trouvé en ligne ! Dexter, tu connais ? Bon, ça date un peu mais le mec a l’air vraiment génial et y’a plein de scènes de tuerie ! J’ai bien envie de faire un podcast dessus. » Il repose le livre de recettes et vient brusquement faire un immense câlin au Wright. C’est qu’il attend ça depuis des heures, Charlie ! Et là, tout de suite, il en a vraiment, mais alors vraiment besoin. Il enfouit son nez dans le t-shirt de Barghest, qui sent bon son parfum habituel - et naturel, presque - et reste là une minute ou deux, ses mains accrochées l’une à l’autre dans le dos du duelliste. Il les serre si fort que ses phalanges blanchissent.
Puis, il s’écarte, pas gêné pour un sou. Il sait qu’il n’a pas à l’être en présence de Lewis. Ils sont si proches l’un de l’autre que ce serait futile d’avoir une quelconque honte face à un contact si simple. « Je peux t’aider pour quelque chose ? Genre… euh… tenir le livre ? » Il fait un grand sourire, encore une fois, bien que celui-ci ne cache pas ses cernes et ses traits tirés. Il est probablement aussi adroit avec un couteau qu’il l’est avec une baguette, donc autant ne pas s’y risquer… « Promis, cette fois je ne m’amuserai pas à tourner les pages pour que tu mélanges plusieurs recettes… Quoique ta pizza aux boulettes de viande et chèvre miel n'était pas siiiii mal ! »
@Lewis Barghest
- Lewis BarghestOldieㄨ experimented wizard
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Mer 20 Déc 2023 - 14:11
Lewis laissait ses prunelles noisette courir le long de son visage et s’arrêter, ci et là, comme pour imprimer une nouvelle fois le moindre de ses traits. Ce n’était pourtant pas faute de les connaitre par cœur. Ils étaient amis depuis des années maintenant et étaient pour ainsi dire devenus inséparables. L’un n’était jamais bien loin de l’autre, en réel ou en pensée, et ça rendait le lien qui les unissait si… Spécial. Oui, Charlie était particulièrement spécial pour lui et avait une place toute dédiée dans son cœur. Ceci expliquait surement pourquoi il ne pouvait s’empêcher de sourire comme un benêt en sa présence, ne pouvait se retenir de le toucher ou tiquait dès qu’il lui paraissait être fatigué ou dans un sale état -comme il l’était maintenant, quoi. Cette soirée allait être l’occasion parfaite pour tendre la perche au loup et l’aider à vider son sac. Les choses avaient changé depuis que Mom avait pris les choses en main mais il espérait que ce ne serait pas un obstacle, que Charlie le voyait toujours comme… Quoi ? Un confident ? Un…
« Donc des anchois. J’en ai acheté justement y’a quelques années. La date doit être passé mais… Attends »
Comme s’il pouvait manger quelque chose d’aussi ignoble que ça ! Barghest entrouvrit malgré tout le placard où il avait l’habitude de ranger les conserves et pris soin de maintenir la porte en bois entre eux, pour éviter toutes représailles. Moqueur, il fit mine d’y farfouiller pour en trouver le divin ingrédient.
« Pas ça… Non plus… Oh, on peut toujours y mettre des sardines en plus. Je dois en avoir aussi… »
Son rire guttural s’étouffa dans les méandres du placard, dont il décida d’en sortir un paquet de Doritos et un bol de chips. Il adopta alors une bouille d’ange, celle dont il use et abuse clairement en sa présence, et feignit l’innocence même.
« Je ne serais pas aussi salop pour te faire manger ces trucs-là. Tu le sais bien ! »
Taquin, il lui offrit un clin d’œil avant de poser de nouveaux ses mains sur ses hanches. Décidemment. Le contact fut bref, puisqu’il ne le fit que pour se faufiler derrière son invité et atteindre le réfrigérateur. Il en sortit la viande hachée qui avait déjà commencé à décongeler. Quoi ? Ils ne connaissaient par cœur, ça n’avait rien d’étonnant.
« Dexter ? J’en ai entendu parlé. Pas mal d’ados regardaient ça chez mes parents. »
Phrase curieuse pour ceux qui ne connaissent pas la drôle de vie du Wright et l’éducation dans laquelle il avait été baigné. Ce brin de nostalgie lui fit penser qu’il devrait peut-être rentrer les voir après les fêtes. Ca ferait sans doute du bien, une petite pause. Est-ce qu’il serait d’accord pour l’accompagner s’il lui proposait ?
« Au fait, tu serais partant pour -non, laisses tomber. »
Pris dans la boucle, il entrouvrit la boucle et amorça sa question et s’arrêta aussitôt. Non, il avait surement besoin de voir autre chose que sa tronche. Surtout en ce moment. C’était peut-être pas la meilleure des choses que de l’accaparer, même si cette idée le ravissait au plus haut point.
« Tu vas avoir matière à faire. Y’a plein de séries sur les tueurs en série, en ce moment dont certaines vraiment pas mal. Je sais pas pourquoi d’ailleurs. Oh. Ouai. Tiens moi le livre mais je te préviens, je t’ai à l’œil cette fois.»
L’image de cette pizza improbable lui revint en mémoire et il leva les yeux au ciel, un sourire amusé scotché à ses lèvres. Il se glissa de nouveau derrière l’Ethelred tout en lui murmurant à l’oreille «Not on my watch » avec un ton extrêmement sérieux -trop, peut-être, pour que l’impact soit efficace. Une fois la pâte à pizza maison en fait, il refit le chemin inverse et commença à l’étirer. Oui, bon, il aurait clairement maudit haut et fort le peu d’espace s’il avait été avec quelqu’un d’autre. Il aurait aussi aboyé quelques ordres pour éviter que cette même personne lui reste dans les pattes. Là, c’était différent. C’était Keir et voler ce genre de contact l’apaisait. Il était juste trop con pour l’envisager.
« Comment tu vas, au fait ? »
Question anodine, jetée en même temps qu’une pincée de farine. C’est qu’il avait l’air tout consciencieux, le Wright, pourtant ses sens étaient tous dirigés vers le brun. Il lui laissa là une première chance pour s’ouvrir à lui et ne tolérerait aucun mensonge du type très bien, et toi ou il finirait avec de la farine sur la tête. AU MIEUX.
@Charlie Keir
« Donc des anchois. J’en ai acheté justement y’a quelques années. La date doit être passé mais… Attends »
Comme s’il pouvait manger quelque chose d’aussi ignoble que ça ! Barghest entrouvrit malgré tout le placard où il avait l’habitude de ranger les conserves et pris soin de maintenir la porte en bois entre eux, pour éviter toutes représailles. Moqueur, il fit mine d’y farfouiller pour en trouver le divin ingrédient.
« Pas ça… Non plus… Oh, on peut toujours y mettre des sardines en plus. Je dois en avoir aussi… »
Son rire guttural s’étouffa dans les méandres du placard, dont il décida d’en sortir un paquet de Doritos et un bol de chips. Il adopta alors une bouille d’ange, celle dont il use et abuse clairement en sa présence, et feignit l’innocence même.
« Je ne serais pas aussi salop pour te faire manger ces trucs-là. Tu le sais bien ! »
Taquin, il lui offrit un clin d’œil avant de poser de nouveaux ses mains sur ses hanches. Décidemment. Le contact fut bref, puisqu’il ne le fit que pour se faufiler derrière son invité et atteindre le réfrigérateur. Il en sortit la viande hachée qui avait déjà commencé à décongeler. Quoi ? Ils ne connaissaient par cœur, ça n’avait rien d’étonnant.
« Dexter ? J’en ai entendu parlé. Pas mal d’ados regardaient ça chez mes parents. »
Phrase curieuse pour ceux qui ne connaissent pas la drôle de vie du Wright et l’éducation dans laquelle il avait été baigné. Ce brin de nostalgie lui fit penser qu’il devrait peut-être rentrer les voir après les fêtes. Ca ferait sans doute du bien, une petite pause. Est-ce qu’il serait d’accord pour l’accompagner s’il lui proposait ?
« Au fait, tu serais partant pour -non, laisses tomber. »
Pris dans la boucle, il entrouvrit la boucle et amorça sa question et s’arrêta aussitôt. Non, il avait surement besoin de voir autre chose que sa tronche. Surtout en ce moment. C’était peut-être pas la meilleure des choses que de l’accaparer, même si cette idée le ravissait au plus haut point.
« Tu vas avoir matière à faire. Y’a plein de séries sur les tueurs en série, en ce moment dont certaines vraiment pas mal. Je sais pas pourquoi d’ailleurs. Oh. Ouai. Tiens moi le livre mais je te préviens, je t’ai à l’œil cette fois.»
L’image de cette pizza improbable lui revint en mémoire et il leva les yeux au ciel, un sourire amusé scotché à ses lèvres. Il se glissa de nouveau derrière l’Ethelred tout en lui murmurant à l’oreille «Not on my watch » avec un ton extrêmement sérieux -trop, peut-être, pour que l’impact soit efficace. Une fois la pâte à pizza maison en fait, il refit le chemin inverse et commença à l’étirer. Oui, bon, il aurait clairement maudit haut et fort le peu d’espace s’il avait été avec quelqu’un d’autre. Il aurait aussi aboyé quelques ordres pour éviter que cette même personne lui reste dans les pattes. Là, c’était différent. C’était Keir et voler ce genre de contact l’apaisait. Il était juste trop con pour l’envisager.
« Comment tu vas, au fait ? »
Question anodine, jetée en même temps qu’une pincée de farine. C’est qu’il avait l’air tout consciencieux, le Wright, pourtant ses sens étaient tous dirigés vers le brun. Il lui laissa là une première chance pour s’ouvrir à lui et ne tolérerait aucun mensonge du type très bien, et toi ou il finirait avec de la farine sur la tête. AU MIEUX.
@Charlie Keir
Charlie Keir est fan
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» crédits : myriadegraphique (ava)
» multinick : maximus / wywy / arty / ofe
» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
» année d'études : 6ème année
» options obligatoires & facultatives : ~ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ~ options facultatives : botanique, étude des runes.
» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
» particularité : lycanthrope
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Mer 20 Déc 2023 - 16:49
Il aurait dû s’attendre à ce qu’il cherche à le faire tourner en bourrique et ne devrait plus y réagir, c’est pourtant tout l’inverse qui se produit. Plutôt que de râler, Keir sourit, amusé. Pour quelques minutes, il oubliera ce qui le tourmente sans qu’il ne pipe mot et remercie la porte en bois d’être entre eux deux pour qu’il ait une bonne raison de ne pas se venger de Lewis.
« Des sardines, ew… » Il y a de ces ingrédients qu’on n’imagine pas du tout sur une pizza et pour Charlie, certains produits de la mer sont à écarter de la liste. Du saumon d’accord, de la truite ou des crevettes bien sûr… des sardines ? Des huîtres ? Non merci. Il lève les yeux au ciel dans un sourire enfantin face à la bouille beaucoup trop innocente de Barghest, un visage qu’il est l’un des seuls à pouvoir apprécier au quotidien. Bien sûr, l’Ethelred se sent et se sait chanceux.
Les voilà partis dans l’exploration du programme de la soirée et pour ça, Charlie a toujours quelques idées bien pensées. Son choix se tourne forcément vers des séries pouvant alimenter son occupation de podcaster et que Lewis accepte souvent de regarder en sa compagnie. Vrai intérêt ou simple volonté de le laisser choisir, il n’en sait fichtre rien.
« Hein ? » Il n’est pas sûr d’avoir entendu la fin de sa phrase. Partant pour quoi ? C’est bien la première fois que le Wright ne va pas au fond de sa pensée. Comme s’il lui cachait quelque chose ? Allons bon, n’est pas Keir que de s’embarquer dans ce genre de pensée vis-à-vis de son frère d’armes. Il a simplement dû changer d’avis en cours de route, ça arrive à tout le monde. Bien qu’avec un reste de curiosité profonde, il laisse passer cette information manquée.
L’étudiant affiche un grand sourire en tenant le livre ouvert devant lui, son air de lutin s’imposant dans ce tableau. Il est plutôt fier d’être utile, même si ce n’est pas grand-chose. La proximité dont fait preuve Lewis envers lui n’est pas inhabituelle et aucun ne semble embêté de devoir progresser dans un espace si restreint, sans véritable bulle d’espace personnel. En réalité, il lui paraît souvent qu’en présence l’un de l’autre, leurs espaces vitaux se fondent l’un dans l’autre pour ne créer qu’une bulle géante autour d’eux. Il défierait quiconque de rentrer dans cette minuscule cuisine quand ils y sont déjà tous les deux !
Le regard se baisse sur le livre qu’il replace comme il faut contre son torse, comme si cela allait lui donner la réponse. Et puis, au final, c’est l’automatisme qui revient au galop, celui qui consiste à n’inquiéter personne.
« Un peu fatigué mais bien ! Je m’inquiète un peu pour Cat quand même. Elle t’a parlé récemment ? » Keir ou comment noyer le poisson… Même si ses sentiments concernant la Blackthorn sont bel et bien réels, il sait que cette technique plutôt simple lui permettra de passer par-dessus l’étalage de son propre mal-être. De toute façon, qu’irait-il dire ? Qu’il a peur de passer cette nuit sans eux ? Sans lui ? Qu’il se sent mal parce qu’il a constamment l’impression de les trahir ? Non, pas pendant une soirée pizza & chill.
@Lewis Barghest
« Des sardines, ew… » Il y a de ces ingrédients qu’on n’imagine pas du tout sur une pizza et pour Charlie, certains produits de la mer sont à écarter de la liste. Du saumon d’accord, de la truite ou des crevettes bien sûr… des sardines ? Des huîtres ? Non merci. Il lève les yeux au ciel dans un sourire enfantin face à la bouille beaucoup trop innocente de Barghest, un visage qu’il est l’un des seuls à pouvoir apprécier au quotidien. Bien sûr, l’Ethelred se sent et se sait chanceux.
Les voilà partis dans l’exploration du programme de la soirée et pour ça, Charlie a toujours quelques idées bien pensées. Son choix se tourne forcément vers des séries pouvant alimenter son occupation de podcaster et que Lewis accepte souvent de regarder en sa compagnie. Vrai intérêt ou simple volonté de le laisser choisir, il n’en sait fichtre rien.
« Hein ? » Il n’est pas sûr d’avoir entendu la fin de sa phrase. Partant pour quoi ? C’est bien la première fois que le Wright ne va pas au fond de sa pensée. Comme s’il lui cachait quelque chose ? Allons bon, n’est pas Keir que de s’embarquer dans ce genre de pensée vis-à-vis de son frère d’armes. Il a simplement dû changer d’avis en cours de route, ça arrive à tout le monde. Bien qu’avec un reste de curiosité profonde, il laisse passer cette information manquée.
L’étudiant affiche un grand sourire en tenant le livre ouvert devant lui, son air de lutin s’imposant dans ce tableau. Il est plutôt fier d’être utile, même si ce n’est pas grand-chose. La proximité dont fait preuve Lewis envers lui n’est pas inhabituelle et aucun ne semble embêté de devoir progresser dans un espace si restreint, sans véritable bulle d’espace personnel. En réalité, il lui paraît souvent qu’en présence l’un de l’autre, leurs espaces vitaux se fondent l’un dans l’autre pour ne créer qu’une bulle géante autour d’eux. Il défierait quiconque de rentrer dans cette minuscule cuisine quand ils y sont déjà tous les deux !
Le regard se baisse sur le livre qu’il replace comme il faut contre son torse, comme si cela allait lui donner la réponse. Et puis, au final, c’est l’automatisme qui revient au galop, celui qui consiste à n’inquiéter personne.
« Un peu fatigué mais bien ! Je m’inquiète un peu pour Cat quand même. Elle t’a parlé récemment ? » Keir ou comment noyer le poisson… Même si ses sentiments concernant la Blackthorn sont bel et bien réels, il sait que cette technique plutôt simple lui permettra de passer par-dessus l’étalage de son propre mal-être. De toute façon, qu’irait-il dire ? Qu’il a peur de passer cette nuit sans eux ? Sans lui ? Qu’il se sent mal parce qu’il a constamment l’impression de les trahir ? Non, pas pendant une soirée pizza & chill.
@Lewis Barghest
- Lewis BarghestOldieㄨ experimented wizard
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» âge : 28 (13/02/1996)
» situation : celibataire
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» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Sortilèges, Métamorphoseㅡ options facultatives :▣ Droit Magique, Étude des Runes et Potions (abandonnée après validation de sa troisième année).
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Lun 25 Déc 2023 - 21:08
Croyez-le ou non mais Barghest n’étaient pas de ceux qui perdaient le contrôle de leurs émotions facilement. Il ne les ignorait pas, jamais, mais réussissait à les distiller suffisamment pour garder la maitrise de ses actions. Ces dernières étaient très souvent discutables et frôlait quelque fois les codes moraux mais il n’en était pas moins aux commandes. Il n’ignorait jamais sa part de responsabilité et agissait dans l’espoir de n’avoir aucun regret. Oui, il était passer maître dans cet art -enfin ça, c’était avant que l’ethelred ne déboule dans sa vie. Comme une boule de flipper, il avait mis toutes ses belles convictions sans dessus-dessous et fragilisé son flegme en un claquement de doigt.
Là, par exemple, il aurait très bien pu choisir de prendre son mal en patience. Il aurait pu, selon toute logique, choisir l’option la plus raisonnable et le cuisiner doucement, attendant que la réponse qu’il jugeait véritable sorte de ses lèvres fines. Non. Au lieu de ça, il décida purement et simplement de claquer le sac de farine contre le plan de travail. Une seconde. Deux. Trois. Il ne lui fallut pas plus de temps que ça pour se ressaisir et dompter, non sans mal, l’émotion qui lui tordait maintenant l’estomac. S’il comprenait l’usage du mensonge lorsque s’en était nécessaire, il ne pouvait supporter l’idée que Charlie utilise cette arme contre lui. Pourquoi ? Ils pouvaient tout se dire pourtant. Il en avait la plus profonde conviction… Mais peut-être que ça avait changé ? Peut-être que Keir avait fini par se détacher de lui ? La douleur quitta son ventre pour venir écraser sa poitrine. Il avait beau déployer sa cage thoracique, l’air ne semblait pas réussir à y pénétrer. C’était fou de se dire comment une vague hypothèse pouvait le mettre dans un tel état. Il était si vulnérable en sa présence… Il le savait et pourtant, il n’avait toujours pas réussi à mettre le doigt sur le nœud du problème. Sa culpabilité devait sans doute y être pour beaucoup.
Les sourcils froncés, Lewis se redressa de toute sa hauteur et s’avança vers son plus précieux ami. Il pinça ses lèvres en sentant des mots qu’il pourrait regretter tenter de sortir et préféra, pour un temps, ravaler ce qu’il avait à lui dire. Il avait tellement peur de le perdre depuis qu’il avait pris la décision de gérer ses transformations sans lui -sans eux, qu’il pataugeait carrément. Il ne savait plus sur quel pied danser et détourna le regard. La farine avait recouvert une bonne partie de l’espace de travail et ruiner ses vêtements. Génial. Keir, lui, avait été épargné par la poudreuse… Ce qui était le summum de l’injustice. Il en prit alors une grosse poignée et lui balança le tout en pleine figure, un étrange sourire aux lèvres. Il était un poil tordu mais montrait la terrible réalité : il était incapable de rester fâcher contre lui. C’était hors de contrôle.
« Charlie Keir, tu ne t’en sortiras pas comme ça. Je te donne une dernière chance de me répondre et pas de mensonge, cette fois-ci. Sinon… »
Le brun s’approcha d’avantage et saisi son menton entre son pouce et son index. De son autre main, la libre, il empoigna une bonne quantité de farine et se teint prêt. Ses prunelles noisette détaillèrent avec attention chacun de ses traits, prêt à déceler le moindre signe de mensonge. Il ne connaissait que trop bien ses mimiques pour espérer pouvoir le rouler dans la farine. L’inverse, par contre… Séléné allait devoir faire un choix : tenter de l'amadouer et risquer de se retrouver blanc comme neige, ou jouer cartes sur table.
Là, par exemple, il aurait très bien pu choisir de prendre son mal en patience. Il aurait pu, selon toute logique, choisir l’option la plus raisonnable et le cuisiner doucement, attendant que la réponse qu’il jugeait véritable sorte de ses lèvres fines. Non. Au lieu de ça, il décida purement et simplement de claquer le sac de farine contre le plan de travail. Une seconde. Deux. Trois. Il ne lui fallut pas plus de temps que ça pour se ressaisir et dompter, non sans mal, l’émotion qui lui tordait maintenant l’estomac. S’il comprenait l’usage du mensonge lorsque s’en était nécessaire, il ne pouvait supporter l’idée que Charlie utilise cette arme contre lui. Pourquoi ? Ils pouvaient tout se dire pourtant. Il en avait la plus profonde conviction… Mais peut-être que ça avait changé ? Peut-être que Keir avait fini par se détacher de lui ? La douleur quitta son ventre pour venir écraser sa poitrine. Il avait beau déployer sa cage thoracique, l’air ne semblait pas réussir à y pénétrer. C’était fou de se dire comment une vague hypothèse pouvait le mettre dans un tel état. Il était si vulnérable en sa présence… Il le savait et pourtant, il n’avait toujours pas réussi à mettre le doigt sur le nœud du problème. Sa culpabilité devait sans doute y être pour beaucoup.
Les sourcils froncés, Lewis se redressa de toute sa hauteur et s’avança vers son plus précieux ami. Il pinça ses lèvres en sentant des mots qu’il pourrait regretter tenter de sortir et préféra, pour un temps, ravaler ce qu’il avait à lui dire. Il avait tellement peur de le perdre depuis qu’il avait pris la décision de gérer ses transformations sans lui -sans eux, qu’il pataugeait carrément. Il ne savait plus sur quel pied danser et détourna le regard. La farine avait recouvert une bonne partie de l’espace de travail et ruiner ses vêtements. Génial. Keir, lui, avait été épargné par la poudreuse… Ce qui était le summum de l’injustice. Il en prit alors une grosse poignée et lui balança le tout en pleine figure, un étrange sourire aux lèvres. Il était un poil tordu mais montrait la terrible réalité : il était incapable de rester fâcher contre lui. C’était hors de contrôle.
« Charlie Keir, tu ne t’en sortiras pas comme ça. Je te donne une dernière chance de me répondre et pas de mensonge, cette fois-ci. Sinon… »
Le brun s’approcha d’avantage et saisi son menton entre son pouce et son index. De son autre main, la libre, il empoigna une bonne quantité de farine et se teint prêt. Ses prunelles noisette détaillèrent avec attention chacun de ses traits, prêt à déceler le moindre signe de mensonge. Il ne connaissait que trop bien ses mimiques pour espérer pouvoir le rouler dans la farine. L’inverse, par contre… Séléné allait devoir faire un choix : tenter de l'amadouer et risquer de se retrouver blanc comme neige, ou jouer cartes sur table.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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» situation : célibataire
» année d'études : 6ème année
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» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Lun 25 Déc 2023 - 21:56
Ses iris se perdent sur la surface devenue blanche qui s’étend jusqu’aux vêtements de Lewis. Son mensonge l’a fâché, c’est une évidence qu’il a du mal à assumer. Il voulait éviter ça justement… Charlie déglutit d’autant plus en n’entend pas de réponse de la part de Barghest. Ce serait tellement plus simple s’il acceptait de tourner la conversation sur leur amie commune !
Un jet de farine soudain le fait sursauter et il secoue sa touffe de cheveux pour en faire disparaître la poudre. Il en a jusqu’aux épaules et plus encore, digne d’un bonhomme de neige ! En voyant le sourire de Lewis, Charlie se met à rire à son tour même s’il sait bien que cela ne pardonne rien. N’explique rien. D’ailleurs, la sentence ne tarde pas à tomber. Plus d’entourloupe possible ou cette fois, il risquerait vraiment de le blesser. Sinon quoi ? Que pourrait-il faire de pire ? Lui en vouloir bien sûr. Annuler la soirée… Mon dieu, il ne l’imagine même pas ! Devoir quitter cet appartement pour retourner dans le sien, seul avant une journée et une nuit désastreuse… trop peu pour lui. C’est probablement très égoïste de sa part de penser ainsi…
Le menton coincé entre les doigts du Wright, il se sent obligé de le regarder dans les yeux et ce simple acte l’empêche d’émettre le moindre mensonge. C’est toujours ainsi avec lui. Lui mentir fait mal au corps, au cœur, à l’âme. Il déglutit encore. Charlie ne craint pas la farine dans les narines, les oreilles ou les yeux. Tout ce qu’il voit, c’est la déception dans les iris sombres de Barghest.
« Très fatigué » répond-il enfin d’une voix tremblante, bouleversé par ses propres émotions. « La nausée. Je ne sais pas si j’ai envie de crier, de pleurer ou de me rouler en boule dans un coin et ne plus bouger - peut-être les trois en même temps. J’ai mal aux muscles. À la tête. Partout. » Ses yeux s’embuent déjà et il fait tout ce qui est en son pouvoir pour retenir le torrent qui menace de s’écouler. Parce qu’il sait qu’en présence de Lewis, il est si facile de se laisser aller. D’ouvrir la porte aux tourments pour qu’ils s’expriment puis s’évanouissent, comme magiquement guéris. Mais Keir sait que tout cela a un poids et que le poser sur les épaules du Wright n’est pas juste. Ce n’est rien qu’il ait demandé à vivre. Ni l’un ni l’autre d’ailleurs.
« Mais tout ça c’est… c’est insignifiant à côté de la sensation de dégoût que j’ai envers moi-même quand je pense à la façon dont je vous ai laissé tomber pour aller voir Andrew. T’as bien le droit de m’en vouloir, tu sais ? Je peux l’entendre et il serait probablement plus sain que tu le dises. » Il prend sa main dans la sienne et la retire de son menton sans pour autant le quitter des yeux. Ses doigts serrent fortement les siens, anxieux.
@Lewis Barghest
Un jet de farine soudain le fait sursauter et il secoue sa touffe de cheveux pour en faire disparaître la poudre. Il en a jusqu’aux épaules et plus encore, digne d’un bonhomme de neige ! En voyant le sourire de Lewis, Charlie se met à rire à son tour même s’il sait bien que cela ne pardonne rien. N’explique rien. D’ailleurs, la sentence ne tarde pas à tomber. Plus d’entourloupe possible ou cette fois, il risquerait vraiment de le blesser. Sinon quoi ? Que pourrait-il faire de pire ? Lui en vouloir bien sûr. Annuler la soirée… Mon dieu, il ne l’imagine même pas ! Devoir quitter cet appartement pour retourner dans le sien, seul avant une journée et une nuit désastreuse… trop peu pour lui. C’est probablement très égoïste de sa part de penser ainsi…
Le menton coincé entre les doigts du Wright, il se sent obligé de le regarder dans les yeux et ce simple acte l’empêche d’émettre le moindre mensonge. C’est toujours ainsi avec lui. Lui mentir fait mal au corps, au cœur, à l’âme. Il déglutit encore. Charlie ne craint pas la farine dans les narines, les oreilles ou les yeux. Tout ce qu’il voit, c’est la déception dans les iris sombres de Barghest.
« Très fatigué » répond-il enfin d’une voix tremblante, bouleversé par ses propres émotions. « La nausée. Je ne sais pas si j’ai envie de crier, de pleurer ou de me rouler en boule dans un coin et ne plus bouger - peut-être les trois en même temps. J’ai mal aux muscles. À la tête. Partout. » Ses yeux s’embuent déjà et il fait tout ce qui est en son pouvoir pour retenir le torrent qui menace de s’écouler. Parce qu’il sait qu’en présence de Lewis, il est si facile de se laisser aller. D’ouvrir la porte aux tourments pour qu’ils s’expriment puis s’évanouissent, comme magiquement guéris. Mais Keir sait que tout cela a un poids et que le poser sur les épaules du Wright n’est pas juste. Ce n’est rien qu’il ait demandé à vivre. Ni l’un ni l’autre d’ailleurs.
« Mais tout ça c’est… c’est insignifiant à côté de la sensation de dégoût que j’ai envers moi-même quand je pense à la façon dont je vous ai laissé tomber pour aller voir Andrew. T’as bien le droit de m’en vouloir, tu sais ? Je peux l’entendre et il serait probablement plus sain que tu le dises. » Il prend sa main dans la sienne et la retire de son menton sans pour autant le quitter des yeux. Ses doigts serrent fortement les siens, anxieux.
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Mer 27 Déc 2023 - 15:35
Qu’il était bon d’entendre son rire. C’était une véritable mélodie à ses oreilles et si seulement il s’y autorisait, il se laisserait aller à ronronner. Piqué en plein cœur, il n’avait plus qu’une envie : s’excuser, pour la farine, pour son comportement irascible. Pour tout. Non. Lewis ne comptait pas le laisser filer entre ses doigts, littéralement. Là, le menton a peine maintenue entre son pouce et son index, il cherchait à le garder près de lui. Oserait-il faire comme si de rien était, alors qu’ils étaient si proches l’un de l’autre ? Oserait-il de nouveau lui mentir alors que ses yeux bruns plongeaient dans les siens ? Pas avec moi, Charlie. Je t’en supplie.
Le soulagement le gagna alors que les premiers mots vinrent briser le silence. Un long soupire s’échappa de son nez et ses épaules s’affaissèrent d’un bloc. Il avait vraiment tout de l’imbécile heureux, en cet instant précis… Mais il reprit ses esprits, chassant d’un revers de la main le sourire béat qui tentait de poindre sur son visage. Leur discussion n’avait rien de banale et il ne tenait pas à gâcher cette preuve de confiance. Il tenait à lui montrer qu’il était tout à son écoute et là pour lui. Comme avant. Pour toujours.
Barghest lutta férocement contre son instinct, s’empêchant par on-ne-sait quel miracle de laisser ses doigts divaguer sur le doux visage. Son cœur se serrait à mesure que le lycanthrope énumérait ses tourments. Il aurait voulu chasser au loin les larmes qui mouillaient ses yeux sombres, redonner de la force dans cette voix brisée… Mais il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il devait faire et ça le tuait. S’il le pouvait, il s’accaparerait sa peine et souffrirait à sa place, si seulement ça pouvait lui permettre de se sentir mieux.
La mention du dégout qu’il éprouvait fut l’ultime coup de couteau. Le déclencheur. Merde. Est-ce qu’il ressentait ça part sa faute ? T’es qu’un con, Barghest. S’il y a bien une chose qu’il souhaitait de tout son cœur, c’était prendre soin de lui et qu’est-ce qu’il faisait à la place ? Il l’inquiétait. Crétin. S’il ne bronche pas en sentant sa main s’enrouler autour de la sienne, il peine à en accepter son retrait. A défaut, il noua lui aussi ses doigts aux siens et laissa, une fois encore, l’instinct guider ses choix. Il porta leurs mains à ses lèvres et déposa un baiser au dos de sa main.
« Tu as fait ce que tu pensais être le mieux pour toi Charlie. Pour ça, je suis terriblement fier de toi. »
Lewis laissa son bras retomber sans que sa main n’essaie de se défaire de sa jumelle. A aucun moment il ne le quitta des yeux. Il en était bien incapable. Il espérait puiser en sa présence, en son regard, la force dont il manquait pour confesser à son tour ses pensées. S’il avait la fâcheuse tendance à dire haut et fort ce qu’il pensait, c’était bien différent avec Charlie. Il avait une telle peur de le perdre qu’il pesait chacun de ses mots, ce qui l’emmêlait plus que ne l’aidait. Aller. Lance-toi. Un… Deux…
« Je m’en veux de pas être celui vers qui tu puisses te tourner. J’aurai dû faire plus pour te prouver que… Argh. Je ne sais pas comment dire ! »
Il avait l’impression d’avancer comme un éléphant dans une boutique de porcelaine et ça l’agaçait terriblement. Comment ce qu’il ressentait au fond de lui pouvait être aussi difficilement traduisible ? Il planta sa canine au coin de sa lèvre inférieure et retint une floppée de jurons. Inspire. Expire.
« Ce que je veux dire…Enfin ce que j’essaie de dire c’est que c’est ta décision Charlie. Je la respecte. Je regrette juste de ne pas avoir été assez fort pour être la bonne solution. Je m’en veux de ne pas être à la hauteur et ça me tue de ne plus être avec toi. »
Cette nouvelle dynamique l’effrayait. Il ne savait pas ce qui allait se passer pour Charlie et s’il s’était convaincu de pouvoir intervenir face à Cataleya si la situation s’envenimait, il n’était pas assez idiot pour croire qu’il était de taille face à leur Eclairé. Il aurait voulu continuer de vivre ça à ses côtés au lieu d’en être écarté, pour une raison un poil plus égoïste. Ça, par contre, il ne pouvait pas s’amuser à le lui dire. Il ne pouvait déjà pas se l’expliquer lui-même…
« Tu me laisses prendre soin de toi ce soir, dis ? »
Cette phrase, dites par d’autres, auraient tellement de connotations et de détournements possible. Pourtant, dans la bouche de Lewis, il n’y avait rien de plus pure. C’était la simplicité même. Il avait ce besoin viscéral de prendre soin de lui, de s’assurer qu’il allait bien. Il avait besoin de se sentir utile.
« A commencer par te nourrir comme il se doit. »
Il appuya sa phrase d’un clin d’œil et se pencha au-dessus de lui pour lui déposer un autre baiser, à la naissance de ses cheveux. Puis il reprit sa pâte à pizza et continua la recette, sans même jeter un œil au livre plein de farine qui trainait non loin.
@Charlie Keir
Le soulagement le gagna alors que les premiers mots vinrent briser le silence. Un long soupire s’échappa de son nez et ses épaules s’affaissèrent d’un bloc. Il avait vraiment tout de l’imbécile heureux, en cet instant précis… Mais il reprit ses esprits, chassant d’un revers de la main le sourire béat qui tentait de poindre sur son visage. Leur discussion n’avait rien de banale et il ne tenait pas à gâcher cette preuve de confiance. Il tenait à lui montrer qu’il était tout à son écoute et là pour lui. Comme avant. Pour toujours.
Barghest lutta férocement contre son instinct, s’empêchant par on-ne-sait quel miracle de laisser ses doigts divaguer sur le doux visage. Son cœur se serrait à mesure que le lycanthrope énumérait ses tourments. Il aurait voulu chasser au loin les larmes qui mouillaient ses yeux sombres, redonner de la force dans cette voix brisée… Mais il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il devait faire et ça le tuait. S’il le pouvait, il s’accaparerait sa peine et souffrirait à sa place, si seulement ça pouvait lui permettre de se sentir mieux.
La mention du dégout qu’il éprouvait fut l’ultime coup de couteau. Le déclencheur. Merde. Est-ce qu’il ressentait ça part sa faute ? T’es qu’un con, Barghest. S’il y a bien une chose qu’il souhaitait de tout son cœur, c’était prendre soin de lui et qu’est-ce qu’il faisait à la place ? Il l’inquiétait. Crétin. S’il ne bronche pas en sentant sa main s’enrouler autour de la sienne, il peine à en accepter son retrait. A défaut, il noua lui aussi ses doigts aux siens et laissa, une fois encore, l’instinct guider ses choix. Il porta leurs mains à ses lèvres et déposa un baiser au dos de sa main.
« Tu as fait ce que tu pensais être le mieux pour toi Charlie. Pour ça, je suis terriblement fier de toi. »
Lewis laissa son bras retomber sans que sa main n’essaie de se défaire de sa jumelle. A aucun moment il ne le quitta des yeux. Il en était bien incapable. Il espérait puiser en sa présence, en son regard, la force dont il manquait pour confesser à son tour ses pensées. S’il avait la fâcheuse tendance à dire haut et fort ce qu’il pensait, c’était bien différent avec Charlie. Il avait une telle peur de le perdre qu’il pesait chacun de ses mots, ce qui l’emmêlait plus que ne l’aidait. Aller. Lance-toi. Un… Deux…
« Je m’en veux de pas être celui vers qui tu puisses te tourner. J’aurai dû faire plus pour te prouver que… Argh. Je ne sais pas comment dire ! »
Il avait l’impression d’avancer comme un éléphant dans une boutique de porcelaine et ça l’agaçait terriblement. Comment ce qu’il ressentait au fond de lui pouvait être aussi difficilement traduisible ? Il planta sa canine au coin de sa lèvre inférieure et retint une floppée de jurons. Inspire. Expire.
« Ce que je veux dire…Enfin ce que j’essaie de dire c’est que c’est ta décision Charlie. Je la respecte. Je regrette juste de ne pas avoir été assez fort pour être la bonne solution. Je m’en veux de ne pas être à la hauteur et ça me tue de ne plus être avec toi. »
Cette nouvelle dynamique l’effrayait. Il ne savait pas ce qui allait se passer pour Charlie et s’il s’était convaincu de pouvoir intervenir face à Cataleya si la situation s’envenimait, il n’était pas assez idiot pour croire qu’il était de taille face à leur Eclairé. Il aurait voulu continuer de vivre ça à ses côtés au lieu d’en être écarté, pour une raison un poil plus égoïste. Ça, par contre, il ne pouvait pas s’amuser à le lui dire. Il ne pouvait déjà pas se l’expliquer lui-même…
« Tu me laisses prendre soin de toi ce soir, dis ? »
Cette phrase, dites par d’autres, auraient tellement de connotations et de détournements possible. Pourtant, dans la bouche de Lewis, il n’y avait rien de plus pure. C’était la simplicité même. Il avait ce besoin viscéral de prendre soin de lui, de s’assurer qu’il allait bien. Il avait besoin de se sentir utile.
« A commencer par te nourrir comme il se doit. »
Il appuya sa phrase d’un clin d’œil et se pencha au-dessus de lui pour lui déposer un autre baiser, à la naissance de ses cheveux. Puis il reprit sa pâte à pizza et continua la recette, sans même jeter un œil au livre plein de farine qui trainait non loin.
@Charlie Keir
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Mer 27 Déc 2023 - 16:51
Il est surpris de le voir déposer un baiser sur sa main mais il ne le devrait pas. C’est Lewis, après tout. Ils ont toujours eu ce genre d’attention l’un envers l’autre et il sait qu’il a pour unique but de le réconforter. Rien de plus. Et ça marche. Face à tant de douceur, il arrive à se calmer, à oublier ce qui se passe en lui. Charlie éprouve même un certain soulagement à entendre la fierté de Barghest à son égard, même s’il n’est pas persuadé que ce soit justifié. Il n’arrive pas à s’enlever de la tête qu’il leur fait du mal en les rejetant de la sorte alors que c’est la dernière chose qu’il souhaite. Il a le choix et il a fait le sien en connaissance de cause.
Cela le blesse d’entendre à quel point Lewis s’en veut de ne pas être plus quand, à ses yeux, il en fait déjà trop pour son propre bien. Tout comme Cataleya, qui s’échine et se fatigue à tout faire pour qu’il se sente bien, oubliant ses besoins. Ils ont déjà tant fait pour lui, n’est-il pas normal qu’il cherche à les soulager de cette peine ? Charlie ne s’est jamais dit que ça pouvait ne pas en être une pour eux et qu’en leur retirant ce “privilège”, il leur causait du tort. C’est pourtant ce qu’il apprend aux côtés du Wright et s’étonne lui-même de ne pas y avoir pensé plus tôt.
« Ne dis pas ça s’il-te-plaît… Andrew n’est pas la “bonne” solution, il est la plus… facile. La plus logique. Si je m’écoutais, je resterais avec vous !J’ai foi en vous, en vos capacités mais je ne peux plus supporter de voir la peur sur votre visage lorsque la nuit tombe et que vous savez ce qui va se passer. Ne doute jamais que tu as toujours été à la hauteur, Lewis. J’ai encore besoin de ta force les autres jours, hein ? » Il est d’ailleurs très égoïste de sa part de la lui soutirer de cette façon, comme s’il n’en avait pas besoin pour lui-même au quotidien. Keir sait pourtant que sans lui, il n’y arriverait pas. Que les jours seraient trop longs, trop durs et insupportables pour qu’il ne veuille pas tout terminer sur l’instant. Barghest lui apporte bien plus qu’il ne le pense sauf qu’il ne le lui dit pas toujours, pour ne pas lui donner l’impression de n’être qu’une béquille plutôt qu’un ami véritable.
« Tous les soirs que tu veux. » Un sourire s’invite sur ses lèvres. Charlie se sent rassuré. Il est si facile de se laisser porter par Lewis, de lui confier sa nuit parce qu’il sait que tout se passera bien. Qu’il arrivera enfin à dormir au moins deux petites heures, ce qui est déjà énorme pour le sorcier stressé qu’il est par la pleine lune à venir. Alors oui, peut-être qu’il lui vole des soirées qu’il pourrait passer à sociabiliser avec ses potes ou trouver quelqu’un avec qui partager sa vie de façon plus intime… et peut-être qu’il a du mal à ne pas se trouver égoïste d’agir de la sorte, mais c’est comme ça. De toute évidence, Lewis est suffisamment honnête pour lui faire savoir s’il est de trop, non ? Keir ferme les yeux le temps d’un baiser qui fait office de pansement sur ses douleurs et reste près de lui à le regarder préparer la pizza.
« Pour ça, t’assures toujours ! » Il le taquine et espère qu’il n’y verra aucun sous-entendu, car ce n’est pas le genre de l’Ethelred d’en faire. Content d’avoir repris une activité normale, Charlie se montre participatif jusqu’à ce que les pizzas soient mises au four. Il va ensuite retirer le reste de farine qu’il a sur le dos et dans les cheveux puis rejoint Lewis au salon.
« On lance la série en attendant que ça cuise ? » demande-t-il en se dirigeant déjà vers l’escalier menant à la chambre du Wright, où il a l’habitude de mettre les pieds depuis le temps. Il se laisse tomber sur le lit et tend le bras pour s’emparer de la télécommande, les jambes repliées en l’air derrière lui.
« J’aime bien tes nouveaux draps, ne me dis pas que tu les as changés juste pour moi ? » plaisante-t-il en direction de Barghest. « À moins qu’une demoiselle ne soit passée par là pour changer ta déco… »
@Lewis Barghest
Cela le blesse d’entendre à quel point Lewis s’en veut de ne pas être plus quand, à ses yeux, il en fait déjà trop pour son propre bien. Tout comme Cataleya, qui s’échine et se fatigue à tout faire pour qu’il se sente bien, oubliant ses besoins. Ils ont déjà tant fait pour lui, n’est-il pas normal qu’il cherche à les soulager de cette peine ? Charlie ne s’est jamais dit que ça pouvait ne pas en être une pour eux et qu’en leur retirant ce “privilège”, il leur causait du tort. C’est pourtant ce qu’il apprend aux côtés du Wright et s’étonne lui-même de ne pas y avoir pensé plus tôt.
« Ne dis pas ça s’il-te-plaît… Andrew n’est pas la “bonne” solution, il est la plus… facile. La plus logique. Si je m’écoutais, je resterais avec vous !J’ai foi en vous, en vos capacités mais je ne peux plus supporter de voir la peur sur votre visage lorsque la nuit tombe et que vous savez ce qui va se passer. Ne doute jamais que tu as toujours été à la hauteur, Lewis. J’ai encore besoin de ta force les autres jours, hein ? » Il est d’ailleurs très égoïste de sa part de la lui soutirer de cette façon, comme s’il n’en avait pas besoin pour lui-même au quotidien. Keir sait pourtant que sans lui, il n’y arriverait pas. Que les jours seraient trop longs, trop durs et insupportables pour qu’il ne veuille pas tout terminer sur l’instant. Barghest lui apporte bien plus qu’il ne le pense sauf qu’il ne le lui dit pas toujours, pour ne pas lui donner l’impression de n’être qu’une béquille plutôt qu’un ami véritable.
« Tous les soirs que tu veux. » Un sourire s’invite sur ses lèvres. Charlie se sent rassuré. Il est si facile de se laisser porter par Lewis, de lui confier sa nuit parce qu’il sait que tout se passera bien. Qu’il arrivera enfin à dormir au moins deux petites heures, ce qui est déjà énorme pour le sorcier stressé qu’il est par la pleine lune à venir. Alors oui, peut-être qu’il lui vole des soirées qu’il pourrait passer à sociabiliser avec ses potes ou trouver quelqu’un avec qui partager sa vie de façon plus intime… et peut-être qu’il a du mal à ne pas se trouver égoïste d’agir de la sorte, mais c’est comme ça. De toute évidence, Lewis est suffisamment honnête pour lui faire savoir s’il est de trop, non ? Keir ferme les yeux le temps d’un baiser qui fait office de pansement sur ses douleurs et reste près de lui à le regarder préparer la pizza.
« Pour ça, t’assures toujours ! » Il le taquine et espère qu’il n’y verra aucun sous-entendu, car ce n’est pas le genre de l’Ethelred d’en faire. Content d’avoir repris une activité normale, Charlie se montre participatif jusqu’à ce que les pizzas soient mises au four. Il va ensuite retirer le reste de farine qu’il a sur le dos et dans les cheveux puis rejoint Lewis au salon.
« On lance la série en attendant que ça cuise ? » demande-t-il en se dirigeant déjà vers l’escalier menant à la chambre du Wright, où il a l’habitude de mettre les pieds depuis le temps. Il se laisse tomber sur le lit et tend le bras pour s’emparer de la télécommande, les jambes repliées en l’air derrière lui.
« J’aime bien tes nouveaux draps, ne me dis pas que tu les as changés juste pour moi ? » plaisante-t-il en direction de Barghest. « À moins qu’une demoiselle ne soit passée par là pour changer ta déco… »
@Lewis Barghest
Peter Drummond est fan
- Lewis BarghestOldieㄨ experimented wizard
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» âge : 28 (13/02/1996)
» situation : celibataire
» année d'études : 10ème
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Sortilèges, Métamorphoseㅡ options facultatives :▣ Droit Magique, Étude des Runes et Potions (abandonnée après validation de sa troisième année).
» nature du sang : sang-mêlé
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Mer 27 Déc 2023 - 19:23
Charlie ne devait pas avoir la moindre idée de l’onde de joie qui venait de traverser son corps, à l’instant même où il lui confia avoir encore besoin de sa force. Comme il le lui avait expliqué plus tôt, il comprenait son choix et ne l’empêcherait pas d’aller au bout de son idée mais ceci ne rendait pas la chose plus facilement acceptable à ses yeux. Le voir ainsi dépossédé de cette gestion illusoire l’avait ramené à sa condition de… De quoi ? Aller savoir. Il ne se cassait jamais autant la tête à essayer de définir et trier ses sentiments. D’habitude, ça lui sortait de la bouche une seconde après lui être passé par la tête et tout se passait toujours très bien. Enfin, généralement. Là, tout était si compliqué. Il marchait sur des œufs et avait horreur de ça. Il avait l’impression de ne pas être lui-même et pourtant, il ne s’était jamais autant approché de la vérité. Il voulait être utile pour lui. Non. Il voulait représenter quelque chose pour lui. Il se sentirait mourir à petit feu si jamais il décidait de l’évincer complètement de sa vie.
« Hm… » ponctua-t-il simplement la demande de l’Ethelred, trop bouleversé en son âme et conscience pour réussir à articuler quoique ce soit d’intelligible.
Une étincelle toute particulière s’invita dans son regard, alors qu’il suivait doucement le chemin de ses lèvres. Il aimait voir ce sourire, certainement plus qu’aucun autre. Tous les soirs… Et s’il était sérieux ? Et s’ils passaient chaque soir ensemble, rien que tous les deux ? L’éclat s’intensifia et son imagination fertile se mit en marche. Il entendit des éclats de rire, huma des odeurs alléchantes, goûta à un contact terriblement familier. C’était un doux rêve qu’il ne pouvait pas se permettre. Il n’avait pas le droit d’empêcher Charlie de vivre pleinement sa vie. Il devait la reconstruire, penser à des projets futurs, s’amuser. Il n’avancerait pas s’il était coincé à ses côtés. Dieu sait qu’il aimerait tant être impliqué dans la vie du sorcier, bien plus qu’il n’oserait se l’avouer.
« Méfie-toi, je pourrais te prendre au mot. » c’était sortie tout seul, sans qu’il ne s’en rende compte. Ses prunelles s’arrondirent sous le coup de la surprise mais il décida de se rattraper aux branches grâce à son air malicieux. Tout ceci n’était qu’une vaste blague, qu’un doux rêve. Tout comme se baiser qu’il venait de déposer sur son front, gorgé d’un millier de promesses qu’il était bien incapable de formuler.
Le lycanthrope sauta sur la première occasion pour le taquiner, ce qui eut le mérite de chasser au loin ses doutes et idées saugrenues. Moqueur au possible, il tapota gentiment sa tête et retourna aux fourneaux.
« Il faut bien. Je ne voudrais pas mourir intoxiqué. »
Puis il le bouscula, ria, et sauva ce qu’il pouvait de la recette. Une fois le tout mis au four et le minuteur enclenché, il entreprit de suivre les pas de Charlie. Il n’y avait pas à dire, ça l’amusait toujours autant de le voir faire comme s’il était chez lui. Il y prenait même un certain plaisir et songeait d’ailleurs à lui offrir un jour le double de ses clefs. Juste au cas où, bien sûr.
« Vas-y, je suis déjà connecté sur la plateforme normalement. »
Du coin de l’œil, Barghest le vit s’échouer sur son matelas, ce qui lui tira un rire. Il ne le rejoignit pas tout de suite, préférant ôter le t-shirt qui était malheureusement recouvert de farine. Il secoua rapidement le jogging et passa une main dans ses cheveux, les ébouriffant d’autant plus. Barghest 1, charme 0. Heureusement, il n’était pas avec n’importe qui et pouvait largement se permettre d’avoir l’air de n’importe quoi.
« La seule demoiselle qui puisse être assez folle pour penser avoir droit au chapitre, ce serait Cat. Heureusement pour moi, elle est trop occupée à enquiquiner Alex pour refaire mon appart’. »
Moqueur, le brun attrapa l’un des deux oreillers et lui mit un coup savamment placé sur le dos -débordant peut-être un peu sur ses fesses aussi, mais ce n’était absolument pas parce qu’il les avait regardées plus tôt. Pas du tout.
« Désolée de te décevoir mais le défilée de ces messieurs-dames, ce serait plutôt dans le lit d’Alex. Enfin des dames, en l’occurrence. » Il rit avant de s’avachir à son tour, non loin de Keir. «Vu que tu te moques, j’accuserai le jour de lessive et non mon envie de faire les choses comme il faut pour que tu te sentes à ton aise. ».
Il ponctua sa phrase d’un rire rauque et lui mit un deuxième coup de coussin, l’humeur joueuse.
« Je ne te savais pas intéressé par mes conquêtes, Keir. »
Comme s’il avait la tête à ça, tiens.
@Charlie Keir
mentions : @Alexander McCandless @Cataleya Blackthorn
« Hm… » ponctua-t-il simplement la demande de l’Ethelred, trop bouleversé en son âme et conscience pour réussir à articuler quoique ce soit d’intelligible.
Une étincelle toute particulière s’invita dans son regard, alors qu’il suivait doucement le chemin de ses lèvres. Il aimait voir ce sourire, certainement plus qu’aucun autre. Tous les soirs… Et s’il était sérieux ? Et s’ils passaient chaque soir ensemble, rien que tous les deux ? L’éclat s’intensifia et son imagination fertile se mit en marche. Il entendit des éclats de rire, huma des odeurs alléchantes, goûta à un contact terriblement familier. C’était un doux rêve qu’il ne pouvait pas se permettre. Il n’avait pas le droit d’empêcher Charlie de vivre pleinement sa vie. Il devait la reconstruire, penser à des projets futurs, s’amuser. Il n’avancerait pas s’il était coincé à ses côtés. Dieu sait qu’il aimerait tant être impliqué dans la vie du sorcier, bien plus qu’il n’oserait se l’avouer.
« Méfie-toi, je pourrais te prendre au mot. » c’était sortie tout seul, sans qu’il ne s’en rende compte. Ses prunelles s’arrondirent sous le coup de la surprise mais il décida de se rattraper aux branches grâce à son air malicieux. Tout ceci n’était qu’une vaste blague, qu’un doux rêve. Tout comme se baiser qu’il venait de déposer sur son front, gorgé d’un millier de promesses qu’il était bien incapable de formuler.
Le lycanthrope sauta sur la première occasion pour le taquiner, ce qui eut le mérite de chasser au loin ses doutes et idées saugrenues. Moqueur au possible, il tapota gentiment sa tête et retourna aux fourneaux.
« Il faut bien. Je ne voudrais pas mourir intoxiqué. »
Puis il le bouscula, ria, et sauva ce qu’il pouvait de la recette. Une fois le tout mis au four et le minuteur enclenché, il entreprit de suivre les pas de Charlie. Il n’y avait pas à dire, ça l’amusait toujours autant de le voir faire comme s’il était chez lui. Il y prenait même un certain plaisir et songeait d’ailleurs à lui offrir un jour le double de ses clefs. Juste au cas où, bien sûr.
« Vas-y, je suis déjà connecté sur la plateforme normalement. »
Du coin de l’œil, Barghest le vit s’échouer sur son matelas, ce qui lui tira un rire. Il ne le rejoignit pas tout de suite, préférant ôter le t-shirt qui était malheureusement recouvert de farine. Il secoua rapidement le jogging et passa une main dans ses cheveux, les ébouriffant d’autant plus. Barghest 1, charme 0. Heureusement, il n’était pas avec n’importe qui et pouvait largement se permettre d’avoir l’air de n’importe quoi.
« La seule demoiselle qui puisse être assez folle pour penser avoir droit au chapitre, ce serait Cat. Heureusement pour moi, elle est trop occupée à enquiquiner Alex pour refaire mon appart’. »
Moqueur, le brun attrapa l’un des deux oreillers et lui mit un coup savamment placé sur le dos -débordant peut-être un peu sur ses fesses aussi, mais ce n’était absolument pas parce qu’il les avait regardées plus tôt. Pas du tout.
« Désolée de te décevoir mais le défilée de ces messieurs-dames, ce serait plutôt dans le lit d’Alex. Enfin des dames, en l’occurrence. » Il rit avant de s’avachir à son tour, non loin de Keir. «Vu que tu te moques, j’accuserai le jour de lessive et non mon envie de faire les choses comme il faut pour que tu te sentes à ton aise. ».
Il ponctua sa phrase d’un rire rauque et lui mit un deuxième coup de coussin, l’humeur joueuse.
« Je ne te savais pas intéressé par mes conquêtes, Keir. »
Comme s’il avait la tête à ça, tiens.
@Charlie Keir
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Mer 27 Déc 2023 - 20:37
Mais qu’il le prenne au mot ! Charlie ne voit pas de soirée plus heureuse que celles passées aux côtés de Lewis. En deuxième position vient, bien évidemment, leurs retrouvailles Chauffe-Plat. Celles d’avant en tout cas. Ils se taquinent toujours comme à cet instant où l’Ethelred ne peut rien faire d’autre que de rire et profiter à cent pour cent du moment, parce qu’il est possible qu’il ne se reproduise plus. Être aux côtés de Barghest, l’aider dans sa cuisine ou juste être présent, c’est beaucoup plus que ce qu’il demande et que ce qu’il mérite. Pourquoi cracherait-il dessus ?
Une fois dans la chambre, il est le premier à s’étaler, déjà libre de la farine. Quand Lewis retire son t-shirt, il le remarque à peine tant c’est habituel. C’est probablement étrange pour un ami de dire ou penser cela, mais il connaît son torse par cœur maintenant. Tout comme les Chauffe-Plats. Il a si souvent regardé ou touché sa peau qu’elle n’a plus de secret pour lui. Il refuse pourtant d’ouvrir les yeux sur ce que cela devrait indiquer sur leurs rapports. Ce n’est pas une question qu’il veut se poser car s’il ouvre la porte à celle-ci, qui sait quelles autres risquent de s’engouffrer dans l’interstice ? Tout plutôt que de mettre sa relation avec le duelliste en péril !
Il le trouve charmant ainsi fagotté mais il n’est pas difficile pour Lewis de l’être, de son point de vue. Il doute même pouvoir être la seule personne à en profiter… D’où sa question mal orientée et peu délicate. Il doit le voir venir gros comme une maison !
« Je vois très bien ce que tu veux dire… Maintenant qu’elle passe tant de temps dans mon appart’ pour voir Miguel, les choses ne sont plus les mêmes ! » Et ce n’est pas en mal. Charlie n’est pas très ordonné et n’y fait pas attention. Miguel n’est pas plus connu que lui pour sa discipline en la matière… Et leurs goûts à tous deux sont discutables. Il n’a jamais trouvé la présence de la Blackthorn dérangeante, tant qu’ils gardent tous deux leurs vêtements.
« Eh ! » proteste-t-il après avoir reçu un coup d’oreiller injuste en bas de son dos. Cela lui donne aussitôt l’envie de répliquer, les joues gonflées et les yeux brillants. Il s’empare d’un autre coussin tout en écoutant Barghest et s’arrête face à sa prévention bienveillante. Le cœur s’attendrit et le sourire s’installe alors qu’il le regarde à ses côtés avec une tendresse infinie. Lewis fait toujours son maximum pour qu’il se sente bien, on ne peut pas lui enlever cette qualité. Et au moment où il décide de ne pas lui envoyer de coussin dans la figure, il en reçoit un !
La réflexion le fait rougir sans qu’il ne le veuille et pour détourner son attention de ses joues piquées, il abat le coussin sur le visage du duelliste. « N-N’importe quoi ! Intéressé, tout de suite… » Il se redresse pour se mettre accroupie sur ses genoux et le regarde d’un air à la fois gêné et tendre. « Je veux juste que tu sois heureux dans ta vie, c’est tout. C’est mal de demander ? Attends… TES conquêtes ? T’en as tant que ça et tu me dis pas ? » Il gonfle à nouveau les joues, feignant la jalousie. Ou peut-être pas tant. Il ne sait plus trop comment identifier ses émotions quand Barghest est là et cela fait longtemps qu’il a arrêté d’essayer. Mais à l’idée qu’ils ou elles aient été plusieurs à passer à l’endroit même où il se tient lui fait tout drôle. C’est vrai qu’il profite de nombreuses de ses soirées, mais pas toutes. Qui est là quand il ne l’est pas ? Est-ce qu’il lea connaît ? Pourquoi n’est-il pas présenté en bonne et dûe forme ?
Le voilà qui vient se poser sur Lewis, leurs jambes emmêlées, ses bras repliés sur son torse nu et son menton délicatement posé sur ses poignets. Une proximité qui leur ressemble. Qui ferait jaser si on les voyait. Sauf qu’il n’y a qu’eux. Son regard rivé dans le sien, il ose enfin demander.
« Tu me le dirais si t’étais amoureux ? »
@Lewis Barghest
personnes mentionnées : @Cataleya Blackthorn @Alexander McCandless
Une fois dans la chambre, il est le premier à s’étaler, déjà libre de la farine. Quand Lewis retire son t-shirt, il le remarque à peine tant c’est habituel. C’est probablement étrange pour un ami de dire ou penser cela, mais il connaît son torse par cœur maintenant. Tout comme les Chauffe-Plats. Il a si souvent regardé ou touché sa peau qu’elle n’a plus de secret pour lui. Il refuse pourtant d’ouvrir les yeux sur ce que cela devrait indiquer sur leurs rapports. Ce n’est pas une question qu’il veut se poser car s’il ouvre la porte à celle-ci, qui sait quelles autres risquent de s’engouffrer dans l’interstice ? Tout plutôt que de mettre sa relation avec le duelliste en péril !
Il le trouve charmant ainsi fagotté mais il n’est pas difficile pour Lewis de l’être, de son point de vue. Il doute même pouvoir être la seule personne à en profiter… D’où sa question mal orientée et peu délicate. Il doit le voir venir gros comme une maison !
« Je vois très bien ce que tu veux dire… Maintenant qu’elle passe tant de temps dans mon appart’ pour voir Miguel, les choses ne sont plus les mêmes ! » Et ce n’est pas en mal. Charlie n’est pas très ordonné et n’y fait pas attention. Miguel n’est pas plus connu que lui pour sa discipline en la matière… Et leurs goûts à tous deux sont discutables. Il n’a jamais trouvé la présence de la Blackthorn dérangeante, tant qu’ils gardent tous deux leurs vêtements.
« Eh ! » proteste-t-il après avoir reçu un coup d’oreiller injuste en bas de son dos. Cela lui donne aussitôt l’envie de répliquer, les joues gonflées et les yeux brillants. Il s’empare d’un autre coussin tout en écoutant Barghest et s’arrête face à sa prévention bienveillante. Le cœur s’attendrit et le sourire s’installe alors qu’il le regarde à ses côtés avec une tendresse infinie. Lewis fait toujours son maximum pour qu’il se sente bien, on ne peut pas lui enlever cette qualité. Et au moment où il décide de ne pas lui envoyer de coussin dans la figure, il en reçoit un !
La réflexion le fait rougir sans qu’il ne le veuille et pour détourner son attention de ses joues piquées, il abat le coussin sur le visage du duelliste. « N-N’importe quoi ! Intéressé, tout de suite… » Il se redresse pour se mettre accroupie sur ses genoux et le regarde d’un air à la fois gêné et tendre. « Je veux juste que tu sois heureux dans ta vie, c’est tout. C’est mal de demander ? Attends… TES conquêtes ? T’en as tant que ça et tu me dis pas ? » Il gonfle à nouveau les joues, feignant la jalousie. Ou peut-être pas tant. Il ne sait plus trop comment identifier ses émotions quand Barghest est là et cela fait longtemps qu’il a arrêté d’essayer. Mais à l’idée qu’ils ou elles aient été plusieurs à passer à l’endroit même où il se tient lui fait tout drôle. C’est vrai qu’il profite de nombreuses de ses soirées, mais pas toutes. Qui est là quand il ne l’est pas ? Est-ce qu’il lea connaît ? Pourquoi n’est-il pas présenté en bonne et dûe forme ?
Le voilà qui vient se poser sur Lewis, leurs jambes emmêlées, ses bras repliés sur son torse nu et son menton délicatement posé sur ses poignets. Une proximité qui leur ressemble. Qui ferait jaser si on les voyait. Sauf qu’il n’y a qu’eux. Son regard rivé dans le sien, il ose enfin demander.
« Tu me le dirais si t’étais amoureux ? »
@Lewis Barghest
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Lun 1 Jan 2024 - 19:45
Lewis imaginait sans mal @Cataleya Blackthorn mettre un point d’honneur à trier, jeter et modifier le moindre petit détail de l’appartement de @Miguel Pajares et Charlie. Il la voyait sans mal s’agiter et dépenser toute son énergie à la tâche, telle la tornade névrosée qu’il avait appris à apprécier. Il devait vraiment être fou amoureux pour tolérer cette folie… Ou alors elle le tenait vraiment, vraiment bien par le service trois pièces. Un frisson de dégout lui remonta alors l’échine, réaction épidermique que son esprit lui suggérait que, oui, Cat était devenue une femme et avait appris à profiter de la vie. Il était loin d’être prude mais l’imaginer elle… Argh ! Il la considérait comme sa petite sœur et se passait plus que volontiers de ce genre d’information.
« Notre Blackthorn est comme un pitbull. Elle ne lâchera pas son os tant qu’il y aura quelque chose à grignoter dessus… Et t’sais quoi ? Ça m’arrange bien. Plus longtemps elle s’occupe de votre cas, mieux je me porte. Imagine un peu l’état de l’appart’ si elle s’y attaquait ? »
Le Rouge ricana de plus belle, avant de se saisir de son oreiller et de l’abattre sur sa cible. Cette dernière protesta, ce qui ne lui fit ni chaud ni froid. Enfin non. Ça le réchauffa tout entier, comme à chaque fois qu’il lui accordait toute son attention. Et cette tête qu’il lui offrait… Et ses yeux. Qu’est-ce qu’il aimait s’y perdre ! C’était vraiment dingue. Il n’avait jamais ressenti quelque chose d’aussi intense. C’était vraiment plaisant et il se foutait pas mal de ce qu’on pouvait en dire. Lui-même l’ignorait et, au fond de lui, il était convaincu que ce n’était pas plus mal. Charlie était sa boite de Pandore, en quelque sorte. Qui sait ce qui pourrait en sortir s’il osait se montrer plus curieux.
Le sorcier s’allongea à son tour et, plutôt que de ranger sagement son arme en le voyant abandonner toute trace de vengeur, il décida de le lui jeter. Une lueur de défi brillait dans ses yeux sombres et il attendait, non sans impatience, de voir jusqu’où son impatience pouvait aller. Il adorait leurs joutes, tout style confondu, et aimait à croire qu’il en avait l’exclusivité. En tout cas, c’était ce qu’il désirait sans jamais avoir osé le lui confier. Ce serait vraiment bizarre non ?
« Meh ! »
L’arroseur arrosé. Il s’était fait avoir comme un bleu, le con. Le voir rougir lui avait fait baisser sa garde. Comme ça. En un claquement de doigt. C’est que ça le rendait vraiment craquant, pour sa défense. Cette pensée, aussi fugace fut-elle, lui fit l’effet d’un électrochoc. Est-ce qu’il avait vraiment le droit de le trouver… Attirant ? Ça n’avait rien de mal, non ? Il trouvait bien Cat jolie, après tout. Peu convaincu par son raisonnement, il profita du coussin pour se cacher le visage et se composer un visage offusqué. Genre.
« T’es violent dis donc ! C’est scandaleux. »
Puis il cala l’oreiller derrière sa tête et s’installa un peu plus confortablement. Juste à temps, d’ailleurs, puisque le lycanthrope décida de bouger à son tour. Eh ! Pas touche à mon couss…Hein ? Il arqua un sourcil en le voyant s’avancer au-dessus de lui. Il accueillit avec bonheur cette proximité renouvelée et fit taire cette petite voix qui lui soufflait qu’il était surement dingue d’aimer autant ça.
« J’ai pas besoin de tirer un coup pour être heureux. J’ai tout ce qu’il me faut ici, p’tite tête. ».
L’attitude bienveillante de son ami à son égard le toucha en plein cœur et c’est tout naturellement qu’il fit courir ses doigts le long de ses cuisses, trouvant sans mal le chemin menant à sa taille. Jusqu’où pourrait-il aller, en se justifiant avec cette pseudo-normalité ? Il n’eut pas l’occasion de se pencher sur la question que le corps menu vint se blottir contre le sien, réchauffant à la fois son corps et son âme. En sentant la bonne odeur de la pizza venir lui chatouiller les narines, il eut une pointe de regret. Elle serait bientôt prête et l’un des deux allait devoir s’éloigner pour aller la récupérer. Aller… Encore une minute. Il l’entoura de ses bras, l’emprisonnant dans une étreinte qui ne le laissait pas si indifférant que ça. Ta gueule, répondit-il encore une fois à son horrible petite voix.
« A t’entendre, on pourrait croire que ça t’étonne ? Je vais me vexer. J’suis un super coup, pour ta gouverne… Et non, tu sais très bien que tu peux tout me demander. »
Il sourit doucement et pinça sa joue gonflée, puis profita de l’occasion pour glisser de dos de sa main contre celle-ci. Vol de caresse ? Non. Pas son genre voyons. C’était un brave type, plein de bonnes intentions. Rien de plus.
« Oui. »
Il se perdit un instant dans la contemplation de ses yeux sombres, de son nez, de ses joues, de sa bouche.
« ‘Puis t’es tellement malin que tu t’en apercevrais même avant moi. »
Lewis gigota un peu et détourna un instant le regard. Une seconde, tout au plus, avant de retourner détailler les lèvres de son ami.
« J’ai personne depuis un moment. » se justifie-t-il, sans trop comprendre pourquoi il se sentait obligé de le faire.
« Notre Blackthorn est comme un pitbull. Elle ne lâchera pas son os tant qu’il y aura quelque chose à grignoter dessus… Et t’sais quoi ? Ça m’arrange bien. Plus longtemps elle s’occupe de votre cas, mieux je me porte. Imagine un peu l’état de l’appart’ si elle s’y attaquait ? »
Le Rouge ricana de plus belle, avant de se saisir de son oreiller et de l’abattre sur sa cible. Cette dernière protesta, ce qui ne lui fit ni chaud ni froid. Enfin non. Ça le réchauffa tout entier, comme à chaque fois qu’il lui accordait toute son attention. Et cette tête qu’il lui offrait… Et ses yeux. Qu’est-ce qu’il aimait s’y perdre ! C’était vraiment dingue. Il n’avait jamais ressenti quelque chose d’aussi intense. C’était vraiment plaisant et il se foutait pas mal de ce qu’on pouvait en dire. Lui-même l’ignorait et, au fond de lui, il était convaincu que ce n’était pas plus mal. Charlie était sa boite de Pandore, en quelque sorte. Qui sait ce qui pourrait en sortir s’il osait se montrer plus curieux.
Le sorcier s’allongea à son tour et, plutôt que de ranger sagement son arme en le voyant abandonner toute trace de vengeur, il décida de le lui jeter. Une lueur de défi brillait dans ses yeux sombres et il attendait, non sans impatience, de voir jusqu’où son impatience pouvait aller. Il adorait leurs joutes, tout style confondu, et aimait à croire qu’il en avait l’exclusivité. En tout cas, c’était ce qu’il désirait sans jamais avoir osé le lui confier. Ce serait vraiment bizarre non ?
« Meh ! »
L’arroseur arrosé. Il s’était fait avoir comme un bleu, le con. Le voir rougir lui avait fait baisser sa garde. Comme ça. En un claquement de doigt. C’est que ça le rendait vraiment craquant, pour sa défense. Cette pensée, aussi fugace fut-elle, lui fit l’effet d’un électrochoc. Est-ce qu’il avait vraiment le droit de le trouver… Attirant ? Ça n’avait rien de mal, non ? Il trouvait bien Cat jolie, après tout. Peu convaincu par son raisonnement, il profita du coussin pour se cacher le visage et se composer un visage offusqué. Genre.
« T’es violent dis donc ! C’est scandaleux. »
Puis il cala l’oreiller derrière sa tête et s’installa un peu plus confortablement. Juste à temps, d’ailleurs, puisque le lycanthrope décida de bouger à son tour. Eh ! Pas touche à mon couss…Hein ? Il arqua un sourcil en le voyant s’avancer au-dessus de lui. Il accueillit avec bonheur cette proximité renouvelée et fit taire cette petite voix qui lui soufflait qu’il était surement dingue d’aimer autant ça.
« J’ai pas besoin de tirer un coup pour être heureux. J’ai tout ce qu’il me faut ici, p’tite tête. ».
L’attitude bienveillante de son ami à son égard le toucha en plein cœur et c’est tout naturellement qu’il fit courir ses doigts le long de ses cuisses, trouvant sans mal le chemin menant à sa taille. Jusqu’où pourrait-il aller, en se justifiant avec cette pseudo-normalité ? Il n’eut pas l’occasion de se pencher sur la question que le corps menu vint se blottir contre le sien, réchauffant à la fois son corps et son âme. En sentant la bonne odeur de la pizza venir lui chatouiller les narines, il eut une pointe de regret. Elle serait bientôt prête et l’un des deux allait devoir s’éloigner pour aller la récupérer. Aller… Encore une minute. Il l’entoura de ses bras, l’emprisonnant dans une étreinte qui ne le laissait pas si indifférant que ça. Ta gueule, répondit-il encore une fois à son horrible petite voix.
« A t’entendre, on pourrait croire que ça t’étonne ? Je vais me vexer. J’suis un super coup, pour ta gouverne… Et non, tu sais très bien que tu peux tout me demander. »
Il sourit doucement et pinça sa joue gonflée, puis profita de l’occasion pour glisser de dos de sa main contre celle-ci. Vol de caresse ? Non. Pas son genre voyons. C’était un brave type, plein de bonnes intentions. Rien de plus.
« Oui. »
Il se perdit un instant dans la contemplation de ses yeux sombres, de son nez, de ses joues, de sa bouche.
« ‘Puis t’es tellement malin que tu t’en apercevrais même avant moi. »
Lewis gigota un peu et détourna un instant le regard. Une seconde, tout au plus, avant de retourner détailler les lèvres de son ami.
« J’ai personne depuis un moment. » se justifie-t-il, sans trop comprendre pourquoi il se sentait obligé de le faire.
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» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
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» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Lun 1 Jan 2024 - 20:22
Keir ne parle jamais vraiment de sexualité parce qu’il sait que ses envies ne sont pas comme celles des autres. Mais avec Lewis, c’est toujours plus simple. Il n’a pas l’air plus intéressé par ça que lui et si c’est le cas, il n’en fait jamais étalage auprès du lycanthrope. Charlie se demande souvent s’il lui cache des choses pour ne pas avoir à répondre à certaines questions, loin d’imaginer que cela soit dans l’unique but de préserver ses sentiments. Ce serait idiot, non ? Il a un sourire long comme la muraille de Chine à l’idée que leur amitié et celle des Chauffe-Plats suffisent à contenter cet étrange bonhomme qu’est Barghest. On l’imaginerait avec mille conquêtes à l’année, comme Alexander, mais Keir le connaît assez pour voir qu’il y a un monde entre les deux hommes à ce niveau-là. Il ne sait pas comment il réagirait s’il devait constamment voir quelqu’un d’autre que lui au bras de Lewis… et il chasse cette pensée dès lors qu’elle se présente.
Profitant de la chaleur qui émane de tout son être et apaise son cœur agité, Charlie pose une question dont il redoute la réponse. Dans les bras du duelliste, il oublie parfois qu’ils ne sont pas tous seuls et que d’autres pourraient vouloir s’installer là où il se love si fréquemment. Respirer cette odeur réconfortante, poser la joue contre cette peau douce, se perdre dans ce sourire accueillant. La caresse lui fait tant de bien qu’il choisit de ne pas se poser de questions. Perspicace, certes, mais jamais quand il s’agit d’eux.
Charlie ferme les paupières quelques secondes à cette unique syllabe, qui a tant d’importance pour lui. Pas de mensonge alors, c’est rassurant. « C’est vrai que je suis plus malin que toi. » Un petit sourire taquin s’invite sur son visage et creuse les rides au coin de ses yeux rieurs. Il cherche son regard, détaille son grain de peau et les grains de beauté qui la parsèment. Charlie a déjà essayé de les compter quelques fois mais n’est jamais parvenu au même compte. Très frustrant et ce n’est pas faute pourtant de s’être concentré !
« Ah oui ? Moi non plus. » Il se rapproche un peu, le petit loup. Cette révélation est plus forte qu’il ne le pensait et il n’en comprend pas la signification. Charlie a toujours cru qu’il était célibataire parce qu’il ne parvenait pas à trouver quelqu’un comme lui, trop anxieux de devoir remplir des attentes d’ordre intime qu’il sait ne pas pouvoir atteindre. Et puis, depuis janvier dernier, il est évident qu’il ne veut imposer ce fardeau à personne. Comment justifier qu’à chaque pleine lune, il soit indisponible ? Comment expliquer ses fatigues, ses rêveries de plus en plus intenses, ses moments où il est coupé de tout ? On pourrait le croire infidèle et il sait bien, pour l'avoir entendu de nombreuses fois, qu’on prête à sa relation avec Lewis un faux caractère. Il se sent épuisé à l’avance de devoir justifier une amitié qu’on ne cherche pas à comprendre.
« Mais bon faut dire que moi, personne m’a demandé. En plus j’ai pas des tablettes comme toi et Alex ! Tout de suite, ça fait moins rêver. » Presque machinalement, il parcourt et tapote presque du bout des doigts - telles les touches d’un piano - les abdominaux du Wright sans réaliser la portée de son acte. C’est innocent, venant de Charlie. Ce faisant, il s’arrête et se redresse sur le sorcier pour scruter son torse.
« Eh mais attends, t’as pas un nouveau grain de beauté là ? » Forcément, il le touche, se penche dessus, l’observe. Le connaît-il trop ? Peut-être.
@Lewis Barghest
personnes mentionnées : @Alexander McCandless
Profitant de la chaleur qui émane de tout son être et apaise son cœur agité, Charlie pose une question dont il redoute la réponse. Dans les bras du duelliste, il oublie parfois qu’ils ne sont pas tous seuls et que d’autres pourraient vouloir s’installer là où il se love si fréquemment. Respirer cette odeur réconfortante, poser la joue contre cette peau douce, se perdre dans ce sourire accueillant. La caresse lui fait tant de bien qu’il choisit de ne pas se poser de questions. Perspicace, certes, mais jamais quand il s’agit d’eux.
Charlie ferme les paupières quelques secondes à cette unique syllabe, qui a tant d’importance pour lui. Pas de mensonge alors, c’est rassurant. « C’est vrai que je suis plus malin que toi. » Un petit sourire taquin s’invite sur son visage et creuse les rides au coin de ses yeux rieurs. Il cherche son regard, détaille son grain de peau et les grains de beauté qui la parsèment. Charlie a déjà essayé de les compter quelques fois mais n’est jamais parvenu au même compte. Très frustrant et ce n’est pas faute pourtant de s’être concentré !
« Ah oui ? Moi non plus. » Il se rapproche un peu, le petit loup. Cette révélation est plus forte qu’il ne le pensait et il n’en comprend pas la signification. Charlie a toujours cru qu’il était célibataire parce qu’il ne parvenait pas à trouver quelqu’un comme lui, trop anxieux de devoir remplir des attentes d’ordre intime qu’il sait ne pas pouvoir atteindre. Et puis, depuis janvier dernier, il est évident qu’il ne veut imposer ce fardeau à personne. Comment justifier qu’à chaque pleine lune, il soit indisponible ? Comment expliquer ses fatigues, ses rêveries de plus en plus intenses, ses moments où il est coupé de tout ? On pourrait le croire infidèle et il sait bien, pour l'avoir entendu de nombreuses fois, qu’on prête à sa relation avec Lewis un faux caractère. Il se sent épuisé à l’avance de devoir justifier une amitié qu’on ne cherche pas à comprendre.
« Mais bon faut dire que moi, personne m’a demandé. En plus j’ai pas des tablettes comme toi et Alex ! Tout de suite, ça fait moins rêver. » Presque machinalement, il parcourt et tapote presque du bout des doigts - telles les touches d’un piano - les abdominaux du Wright sans réaliser la portée de son acte. C’est innocent, venant de Charlie. Ce faisant, il s’arrête et se redresse sur le sorcier pour scruter son torse.
« Eh mais attends, t’as pas un nouveau grain de beauté là ? » Forcément, il le touche, se penche dessus, l’observe. Le connaît-il trop ? Peut-être.
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Mar 2 Jan 2024 - 20:31
Lewis avait beau y mettre du sien il avait un mal fou à rabattre le caquet de cette petite voix qui, inlassablement, l'incitait à rêver à des choses impensable. Lui qui ne pouvait s’empêcher de lever les yeux au ciel chaque fois que Cataleya s'amusait à lui conter combien elle était heureuse au bras de son Don Juan, venait à se demander s'il pourrait un jour vivre la même chose. Non. Vraisemblablement pas. Il ferait un minimum d'effort auprès de ses relations s'il tenait vraiment à ce que quelque chose de concret en ressorte. Il tiendrait compte des on dit sur sa drôle de relation avec Keir, se montrerait plus présent, plus tactile… Plus intéressé aussi. Mais rien y faisait, c’était toujours le même schéma qui se reproduisait . Un beau jour, un être différent des autres apparaissait sous ses yeux et l’intriguant tant et si bien qu’une attirance particulière finissait par se créer. Il désirait la personne toute entière, son cœur, son esprit, son corps aussi. Il prenait le tout, sans jamais réussir à s’offrir à son tour. Il n’était pas fondamentalement égoïste. Il ne savait juste pas comment s’y prendre et n’avait jamais trouver la raison qui lui donnait envie de passer ce cap. Là, tout de suite, il se dit qu’il était très bien comme il l’était. Ses amitiés connaissaient des hauts et des bas, de gros bas d’ailleurs, mais il les appréciait toutes, montrant son affection à sa drôle de façon. Pourquoi voudrait-il que tout change ? Pourquoi voudrait -il courir un tel risque ? Il était déjà au paradis, avec ce corps menu blotti contre lui.
« Eh. Tu pourrais gonfler mon ego un peu. Je suis un être sensible. »
Bien sûr que non. Sa moue boudeuse ne réussirait jamais à le convaincre d’une telle absurdité, mais il tenta. A défaut de fonctionner, elle allait lui assurer d’être au centre de l’attention. La sienne. La seule qui comptait vraiment.
Ça marche. Comme souvent. Ses prunelles noisette scrute son visage et il sourit, ses lèvres se mouvant en synergie avec les siennes. Chut ! Foutue voix. Avec sa chance, ce n’était rien d’autre qu’un effet indésirable des potions de Cat. Voilà. Satisfait de ce raisonnement en tout point risible, le Wright pu reprendre sa contemplation. Il adorait voir ses rides d’expressions apparaître, témoignant de l’effet que ses bêtises avaient sur lui. Il aimait le voir comme ça, détendu, avec lui. Il aimait l’avoir à lui. Avec. Enfin vous avez compris.
« J’ai quelque chose sur la tronche ? Il me reste de la farine ou quoi ? » Se demande-t-il en voyant le brun le fixer avec une intensité nouvelle. Si le ton était humoristique, c’était surtout pour cacher le fait qu’il le déstabilisait. C’était toujours le cas, quand il commençait à faire ça. Leur proximité ne l’avait jamais dérangé. Au contraire, il ne désirait qu’elle. A croire que tout son capital sympathie lui était réservé et que les grognements qu’il distribuait aux autres n’était que le signe d’un manque de batterie sociale. Oui, il n’y avait rien de plus normal entre les deux hommes.
Au fil des mois des années, le Rouge s’était tellement répété que leur amitié était aussi belle parce qu’unique qu’il avait fini par s’en convaincre. Il croyait comme un fou chacun des mensonges qu’il formulant, chaque parole visant à normaliser des actions ou des pensées qu’il ne devrait pas s’autoriser à avoir. Oui, il désirait tant maintenir ce qu’il avait qu’il avait fini par se berner lui-même. Pourtant, malgré tout ça, il ne pouvait empêcher certains couacs de se produire. Il ne sentait son pouls s’accélérer au contact de ses doigts sur les muscles de son ventre, sa peau frissonner sous ses attentions.
« J’savais pas que tu t’intéressais aux abdominaux d’Alex. Tu m’caches des choses ? » Il ricane, histoire de se convaincre que ce n’était rien de plus qu’une vanne. Charlie pouvait bien regarder qui il voulait. Dieu lui avait donné de yeux pour ça, non ? Et cette petite voix qui arrêtait pas de lui dire qu'il se bercail d’illusions. N’importe quoi !
« Les gens sont cons. Ils sont pas foutus de voir ce qui se trouve juste sous leurs yeux. »
Il avait tout pour plaire, le lycanthrope. Certes, sa vie avait pris une tournure terrible mais il n’en restait pas moins un être unique, d’une bonté hors norme et extrêmement attirant. Il le pensait en toute honnêteté et pas seulement parce que c’était son ami. En le voyant là, au dessus de lui, sa conscience avait un mal fou à garder sous clefs ses instincts inhibés. Sa main partait d’elle-même vers ses boucles folles, les entortillant à douceur autour de son index. L’autre, aventureuse, avait gagné sa cuisse qu’il empoigna, de peur de céder à plus de folie. Heureusement, il cesse.
Petit à petit, le rythme de ses pulsations ralentit et les frissons disparaissent. Attendez une minute ? Il crevait vraiment de chaud et tout ça, mis bout à bout… Est-ce que.. Mais oui ! Quel con. Il venait de comprendre, de reconstruire le puzzle. A force de passer son temps sur le toit, il avait du choper froid.
Putain de merde, Charlie ! Le brun avec peine, plongeant son regard dans le sien. S’il continuait de le toucher comme ça, d’être aussi proche, de le regarder sous la moindre couture… Il écarquilla les yeux et sentit ses joues flamber. Il… Son corps… Sous Charlie. Bordel de ! Pas avec Charlie. Pas ça.
« L-La pizza ! Elle va cramer !» et sans crier gare, l’aspirant auror attrapa d’une main les poignets de son ami et l’éjecta du lit, en veillant à ce que ses fesses ne souffrent pas de la chute. De son autre main, il tâtonna dans le lit et attrapa la première chose qu’il put pou cacher cette bosse qui s’était invitée. Chier ! La cachette de fortune -l’oreiller de Charlie- fut plaquée sur son bassin.
« T’attends quoi ? J’ai faim. »
Clairement. C’était définitivement la preuve qu’il était malade. Son corps ne pouvait pas faire ce genre de choses sans raison valable. Est-ce qu’il s’en était rendu compte ! Il espérait que non… Mais pour être honnête, côté discrétion, on repassera.
@Charlie Keir
« Eh. Tu pourrais gonfler mon ego un peu. Je suis un être sensible. »
Bien sûr que non. Sa moue boudeuse ne réussirait jamais à le convaincre d’une telle absurdité, mais il tenta. A défaut de fonctionner, elle allait lui assurer d’être au centre de l’attention. La sienne. La seule qui comptait vraiment.
Ça marche. Comme souvent. Ses prunelles noisette scrute son visage et il sourit, ses lèvres se mouvant en synergie avec les siennes. Chut ! Foutue voix. Avec sa chance, ce n’était rien d’autre qu’un effet indésirable des potions de Cat. Voilà. Satisfait de ce raisonnement en tout point risible, le Wright pu reprendre sa contemplation. Il adorait voir ses rides d’expressions apparaître, témoignant de l’effet que ses bêtises avaient sur lui. Il aimait le voir comme ça, détendu, avec lui. Il aimait l’avoir à lui. Avec. Enfin vous avez compris.
« J’ai quelque chose sur la tronche ? Il me reste de la farine ou quoi ? » Se demande-t-il en voyant le brun le fixer avec une intensité nouvelle. Si le ton était humoristique, c’était surtout pour cacher le fait qu’il le déstabilisait. C’était toujours le cas, quand il commençait à faire ça. Leur proximité ne l’avait jamais dérangé. Au contraire, il ne désirait qu’elle. A croire que tout son capital sympathie lui était réservé et que les grognements qu’il distribuait aux autres n’était que le signe d’un manque de batterie sociale. Oui, il n’y avait rien de plus normal entre les deux hommes.
Au fil des mois des années, le Rouge s’était tellement répété que leur amitié était aussi belle parce qu’unique qu’il avait fini par s’en convaincre. Il croyait comme un fou chacun des mensonges qu’il formulant, chaque parole visant à normaliser des actions ou des pensées qu’il ne devrait pas s’autoriser à avoir. Oui, il désirait tant maintenir ce qu’il avait qu’il avait fini par se berner lui-même. Pourtant, malgré tout ça, il ne pouvait empêcher certains couacs de se produire. Il ne sentait son pouls s’accélérer au contact de ses doigts sur les muscles de son ventre, sa peau frissonner sous ses attentions.
« J’savais pas que tu t’intéressais aux abdominaux d’Alex. Tu m’caches des choses ? » Il ricane, histoire de se convaincre que ce n’était rien de plus qu’une vanne. Charlie pouvait bien regarder qui il voulait. Dieu lui avait donné de yeux pour ça, non ? Et cette petite voix qui arrêtait pas de lui dire qu'il se bercail d’illusions. N’importe quoi !
« Les gens sont cons. Ils sont pas foutus de voir ce qui se trouve juste sous leurs yeux. »
Il avait tout pour plaire, le lycanthrope. Certes, sa vie avait pris une tournure terrible mais il n’en restait pas moins un être unique, d’une bonté hors norme et extrêmement attirant. Il le pensait en toute honnêteté et pas seulement parce que c’était son ami. En le voyant là, au dessus de lui, sa conscience avait un mal fou à garder sous clefs ses instincts inhibés. Sa main partait d’elle-même vers ses boucles folles, les entortillant à douceur autour de son index. L’autre, aventureuse, avait gagné sa cuisse qu’il empoigna, de peur de céder à plus de folie. Heureusement, il cesse.
Petit à petit, le rythme de ses pulsations ralentit et les frissons disparaissent. Attendez une minute ? Il crevait vraiment de chaud et tout ça, mis bout à bout… Est-ce que.. Mais oui ! Quel con. Il venait de comprendre, de reconstruire le puzzle. A force de passer son temps sur le toit, il avait du choper froid.
Putain de merde, Charlie ! Le brun avec peine, plongeant son regard dans le sien. S’il continuait de le toucher comme ça, d’être aussi proche, de le regarder sous la moindre couture… Il écarquilla les yeux et sentit ses joues flamber. Il… Son corps… Sous Charlie. Bordel de ! Pas avec Charlie. Pas ça.
« L-La pizza ! Elle va cramer !» et sans crier gare, l’aspirant auror attrapa d’une main les poignets de son ami et l’éjecta du lit, en veillant à ce que ses fesses ne souffrent pas de la chute. De son autre main, il tâtonna dans le lit et attrapa la première chose qu’il put pou cacher cette bosse qui s’était invitée. Chier ! La cachette de fortune -l’oreiller de Charlie- fut plaquée sur son bassin.
« T’attends quoi ? J’ai faim. »
Clairement. C’était définitivement la preuve qu’il était malade. Son corps ne pouvait pas faire ce genre de choses sans raison valable. Est-ce qu’il s’en était rendu compte ! Il espérait que non… Mais pour être honnête, côté discrétion, on repassera.
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Mar 2 Jan 2024 - 22:41
« Me dis pas que t’es jaloux… Et puis qui n’est pas intéressé par les abdos d’Alex ? » Pas comme ça. Jamais comme ça. Ou en tout cas, pas de la même façon dont il regarde ceux de Lewis, même s’il ne l’admettra jamais. C’est qu’il est un peu jaloux de l’attrait qu’il engendre à cause de son physique. On fait toujours plus attention à lui et étant donné qu’il aime bien retirer le haut, il est facile de remarquer sa plastique. Bien sûr, à ses yeux, ça ne fait pas tout mais allez dire ça à celles et ceux qui lorgnent dessus dès que l’opportunité se présente ? Oui, il les admire et les envie car jamais il ne saura susciter le même engouement. Non pas qu’il le veuille vraiment mais il s’est toujours demandé ce que ça ferait d’être regardé de cette façon.
« Meh, de toute façon j’ai pas le temps pour ça. » Je t’ai toi a-t-il failli dire avant de se rendre compte que c’est mettre beaucoup de poids sur les épaules d’un ami. Il n’y a pourtant qu’à ses côtés qu’il se sent vraiment bien, où son côté tactile se réveille et se révèle. Il le laisse le toucher là où d’autres n’auraient même pas le droit de s’approcher. Mais quand il empoigne sa cuisse, Keir se tend. Lewis sait pourtant qu’il est trop près et que, malgré toute l’affection qu’il lui porte, il ne peut le laisser toucher cette partie blessée de son corps. Il ne dit rien mais se doute que le Wright l’a senti. Cette morsure, il la cache comme il le peut, symbole de sa honte et de ce qu’il est devenu : une bête qu’il ne maîtrise pas, à qui il en veut énormément. Qui le change malgré lui des soirs où il aimerait juste être lui-même en compagnie de ceux qu’il aime. Une présence qui empoisonne l’existence de ses proches, ainsi que la sienne. Alors, il va se concentrer sur autre chose. Sur lui. Sur ses grains de beauté qu’il connaît par cœur sans pouvoir les dénombrer. Il en voit un nouveau, y met toute son attention car sans ça, il pensera à cette main trop proche de cette immonde cicatrice qu’il n’a jamais réussi à faire disparaître, qui ne partira jamais. Elle est magique, elle est ancrée… c’est une malédiction à jamais gravée. Son souffle caresse la peau du sorcier sans qu’il ne s’en rende compte, habitué de cette proximité, cherchant un divertissement pour ne pas céder à la panique.
Et puis, la bousculade. Charlie se retrouve propulsé hors du lit en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, abasourdi. Au sol, dos à Lewis, il cherche à se remettre de ses émotions et surtout au sentiment atroce qui l’envahit. Il n’est pas naturel pour Barghest de le chasser aussi vite. Il ne comprend pas. A-t-il fait quelque chose qui le justifie ? Keir n’a pas réfléchi et là encore, il a du mal à remettre ses idées en place. Il se relève, s’appuyant sur le lit pour se mettre sur ses jambes un peu flageolantes il est vrai et regarde Lewis sans comprendre.
« Euh… bah je vais la chercher. » C’est vrai que ça sent très bon dans l’appartement, il ne s’en est même pas rendu compte malgré son odorat transformé par son côté lycanthrope. Mais même en sachant cela, il trouve le Wright vraiment étrange. Comme s’il était pressé de le voir… partir ? La pensée pique son cœur et il descend vite les escaliers en se concentrant pour ne pas tomber, la chassant ainsi aussi vite que possible. S’il se répète cette phrase, il va pleurer c’est certain. Il ne contrôle pas ses émotions les veilles de pleine lune, c’est plus fort que lui. Et de réaliser que son plus proche ami le trouve trop collant est… difficile, oui. Non, le mot n’est pas assez fort. Sortir la pizza, ne pas se brûler. Penser à autre chose. Ne pas pleurer. Ce serait con de pleurer pour ça, non ? Chacun a droit à son espace vital, qui est-il pour l’en priver ? Personne. Juste… personne. Charlie frotte ses yeux, ses joues. Bizarrement, sa manche se tâche, il ne sait pas trop pourquoi. La vapeur dégagée par le four assèche sa peau et il sort la pizza, qu’il dépose puis coupe sur le plan de travail en parts plus ou moins égales. Quand il a terminé, c’est décidé : il va laisser Lewis respirer un peu. Ce doit être éprouvant de l’avoir constamment sur le dos, sur le torse, sur les jambes… Il imagine le poids que cela doit être pour lui. Là encore, il s’est invité… Prendre de la distance, c’est ce qu’il va faire oui. Ce ne doit pas être très compliqué ?
Il tend l’oreille. Tout est bien calme. Le lycanthrope attrape le plat d’une main, des verres de l’autre et cale une bouteille de coca sous un bras, prêt à braver les escaliers menant à la chambre.
@Lewis Barghest
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« Meh, de toute façon j’ai pas le temps pour ça. » Je t’ai toi a-t-il failli dire avant de se rendre compte que c’est mettre beaucoup de poids sur les épaules d’un ami. Il n’y a pourtant qu’à ses côtés qu’il se sent vraiment bien, où son côté tactile se réveille et se révèle. Il le laisse le toucher là où d’autres n’auraient même pas le droit de s’approcher. Mais quand il empoigne sa cuisse, Keir se tend. Lewis sait pourtant qu’il est trop près et que, malgré toute l’affection qu’il lui porte, il ne peut le laisser toucher cette partie blessée de son corps. Il ne dit rien mais se doute que le Wright l’a senti. Cette morsure, il la cache comme il le peut, symbole de sa honte et de ce qu’il est devenu : une bête qu’il ne maîtrise pas, à qui il en veut énormément. Qui le change malgré lui des soirs où il aimerait juste être lui-même en compagnie de ceux qu’il aime. Une présence qui empoisonne l’existence de ses proches, ainsi que la sienne. Alors, il va se concentrer sur autre chose. Sur lui. Sur ses grains de beauté qu’il connaît par cœur sans pouvoir les dénombrer. Il en voit un nouveau, y met toute son attention car sans ça, il pensera à cette main trop proche de cette immonde cicatrice qu’il n’a jamais réussi à faire disparaître, qui ne partira jamais. Elle est magique, elle est ancrée… c’est une malédiction à jamais gravée. Son souffle caresse la peau du sorcier sans qu’il ne s’en rende compte, habitué de cette proximité, cherchant un divertissement pour ne pas céder à la panique.
Et puis, la bousculade. Charlie se retrouve propulsé hors du lit en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, abasourdi. Au sol, dos à Lewis, il cherche à se remettre de ses émotions et surtout au sentiment atroce qui l’envahit. Il n’est pas naturel pour Barghest de le chasser aussi vite. Il ne comprend pas. A-t-il fait quelque chose qui le justifie ? Keir n’a pas réfléchi et là encore, il a du mal à remettre ses idées en place. Il se relève, s’appuyant sur le lit pour se mettre sur ses jambes un peu flageolantes il est vrai et regarde Lewis sans comprendre.
« Euh… bah je vais la chercher. » C’est vrai que ça sent très bon dans l’appartement, il ne s’en est même pas rendu compte malgré son odorat transformé par son côté lycanthrope. Mais même en sachant cela, il trouve le Wright vraiment étrange. Comme s’il était pressé de le voir… partir ? La pensée pique son cœur et il descend vite les escaliers en se concentrant pour ne pas tomber, la chassant ainsi aussi vite que possible. S’il se répète cette phrase, il va pleurer c’est certain. Il ne contrôle pas ses émotions les veilles de pleine lune, c’est plus fort que lui. Et de réaliser que son plus proche ami le trouve trop collant est… difficile, oui. Non, le mot n’est pas assez fort. Sortir la pizza, ne pas se brûler. Penser à autre chose. Ne pas pleurer. Ce serait con de pleurer pour ça, non ? Chacun a droit à son espace vital, qui est-il pour l’en priver ? Personne. Juste… personne. Charlie frotte ses yeux, ses joues. Bizarrement, sa manche se tâche, il ne sait pas trop pourquoi. La vapeur dégagée par le four assèche sa peau et il sort la pizza, qu’il dépose puis coupe sur le plan de travail en parts plus ou moins égales. Quand il a terminé, c’est décidé : il va laisser Lewis respirer un peu. Ce doit être éprouvant de l’avoir constamment sur le dos, sur le torse, sur les jambes… Il imagine le poids que cela doit être pour lui. Là encore, il s’est invité… Prendre de la distance, c’est ce qu’il va faire oui. Ce ne doit pas être très compliqué ?
Il tend l’oreille. Tout est bien calme. Le lycanthrope attrape le plat d’une main, des verres de l’autre et cale une bouteille de coca sous un bras, prêt à braver les escaliers menant à la chambre.
@Lewis Barghest
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Sam 13 Jan 2024 - 14:17
Lui ? Jaloux ? Et puis quoi encore ? Il n’y avait absolument rien qui pourrait le justifier. Il ne l’avait jamais été lorsqu’il était en couple, ça n’allait pas commencer maintenant. Ok, si vraiment il prenait deux minutes de son temps pour se poser sur la situation et essayer de trouver comment défaire la pelote pleine de nœud qui lui servait de gestion des émotions, peut-être -je dis bien peut-être- qu’il pourrait concevoir l’idée qu’il est effectivement jaloux d’Alex. Juste un peu, histoire de. On ressentait parfois des choses sans que ça ne réponde à une logique absolue. C’était sans doute uniquement une question de fierté masculine mal placée. Voilà. Rien de plus.
« Moi ? Ça fait au moins une personne. Ça compte non ? »
Alors oui, @Alexander McCandless était extrêmement bien foutu. Il avait des yeux et avait eu plus d’une fois l’occasion de valider cet état de fait. Ils se connaissaient depuis… Quoi ? Bientôt dix ans. Ils avaient fait leur scolarité ensemble, à Poudlard puis à Hungcalf, et bien plus que quatre cents coups. Les hormones avaient eu le temps de passer par là et de travailler suffisamment Lewis pour qu’il se demande si, hypothétiquement, un jour, il pourrait être amené à faire autre chose que de loucher sur son corps. La réponse était on-ne-peut plus clair : non. Never. Impossible. Il pourrait dire qu’il n’était pas du tout intéressé par les silhouettes musclées mais sa relation avec @Ian McCavish prouvait le contraire. La réalité avec Lewis, c’est qu’il n’en avait rien à foutre du physique. Du sexe non plus, d’ailleurs. Fallait juste qu’il y ait ce petit truc. Un peu comme avec Charlie. Non carrément comme avec lui. Il lui fallait une étincelle similaire. Le grymm en était totalement dépourvu et puis, c’était Alex quoi. C’était aussi dérageant que d’imaginer faire quoique ce soit avec Cataleya. Quelle horreur !
« Tu pourrais te l’accorder ce temps, si t’en avais envie. T’aimerais pas ? Avoir quelqu’un qui te dorlote, te prépares de bon petit plat, te fait des massages jusqu’à ce que tu t’endormes…Oh attends. C’est moi. Je suis un homme à marier en fait ! »
Il se marre, le Wright mais cesse bien vite ses enfantillages en sentant le louveteau se tendre sous sa main. Est-ce qu’il avait dit quelque chose de mal ? Merde. Ce n’était vraiment pas l’objectif. Décidemment, il faisait vraiment tout de travers en ce moment. Il planta sa canine au coin de sa lèvre et s’abstint, tout juste, de grogner. Qu’est-ce qu’il pouvait être con, bon sang !
Puis tout s’accéléra sans qu’il ne puisse le voir venir. Sa respiration. Son pouls. Même sa température sembla augmenter. Il avait les joues en feu et la peau brûlante. Là. Juste au passage de ses doigts. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Et… Putain de bordel de merde. Il était vraiment entrain d’avoir une… Une… Ses joues venaient de prendre une teinte de plus et il avait une profonde et intense envie de disparaitre. Lui, la grande gueule, était entrain de mourir de honte. Et si Charlie le sentait ? Il était quand même assis juste au-dessus de sa… Non ! Pas ça ! Se réveiller avec, passes encore. C’était "naturel" et absolument pas en lien avec l’éthelred qui dormait blottit contre lui. Là, c’était totalement différent même si entièrement indépendant de sa volonté. De peur que Charlie ne lui en veuille pour de bon, il l’attrapa et l’éjecta du lit. C’est là qu’il croise son regard. Merde. MERDE ! Il avait compris. Y’avait qu’à voir sa tête.
« E-euh. Cool. Ouai s’il-te-plait. » fut tout ce qu’il arriva à bredouiller, ne sachant s’il devait s’excuser pour ce qui se cachait sous l’oreiller ou le vol plané qu’il venait de lui faire faire. Charlie ne lui laissa pas plus de temps pour se pencher sur la question qu’il disparaissait déjà dans l’escalier à toute vitesse. Ok. Il était vraiment pressé de s’éloigner de lit. Il lui en veut. Fait chier. Si seulement il pouvait lui expliquer que c’était seulement les conséquences d’une crève. Ouai Rien de plus. La fièvre soudaine, tout ça… Ca avait fini par bousiller le fonctionnement normal de son corps.
Lewis tendit l’oreille et fut rassuré de l’entendre farfouiller dans la cuisine. Au moins, il n’était pas définitivement parti. Ni une, ni deux, il se jeta sur son téléphone et envoya le pire vocal de sa vie -sobre, cela va sans dire.
« Cat. Faut qu’tu m’aides. J’suis dans la merde. »
« CAT ! La crève peut faire bander ? J’ai chaud. Je bande et j’suis pas dans le bon contexte. PAS DU TOUT. »
« Comment je soigne ça ? Faut pas qu’il le voit !»
« A moins que tu souffres d’un priapisme, là comme ça je ne vois pas, mais c’est tout de même peu probable au vu de ton âge. Tu as mal ? Ca dure depuis combien de t-... On est vraiment en train de parler de tes érections là ?! Bon ! Ta température est de combien ? » Un grondement étouffé résonne au travers du combiné, signe que la Blackthorn habilement lové dans quelques couvertures se redressait. « Mais si tu es avec quelqu’un, que tu n’as pas mal et que rien ne semble inhabituel, je miserai plus sur l‘excitation. Le Loch d’Inès fait de superbe capote à l’amortentia, si jamais. »
« Sauf si tu as accepté des chocolats aphrodisiaques, bu une potion louche, ou que tu as es soumis à un enchantement bdsm. Tu veux que je t’ausculte ? »
« Non, non j’ai pas mal. Pas du tout même. J’ai juste eu un coup d’chaud t’sais. C’est juste… Pas le moment quoi ! » Il renacle, avant de s’asseoir au bord du lit, le malheureux coussin toujours sur son bassin. « J’ai rien pris et j’peux pas être excité Cat ! J’suis avec Charlie, pas avec quelqu’un. Enfin c’est quelqu’un mais pas n’importe qui quoi… AH ! Laisses tomber. C’est passé. Il va pas tarder à revenir en plus. »
Il verrouilla son téléphone et le glissa sous la couverture, ni vu ni connu.
@Charlie Keir
Co-ecrit avec @Cataleya Blackthorn
« Moi ? Ça fait au moins une personne. Ça compte non ? »
Alors oui, @Alexander McCandless était extrêmement bien foutu. Il avait des yeux et avait eu plus d’une fois l’occasion de valider cet état de fait. Ils se connaissaient depuis… Quoi ? Bientôt dix ans. Ils avaient fait leur scolarité ensemble, à Poudlard puis à Hungcalf, et bien plus que quatre cents coups. Les hormones avaient eu le temps de passer par là et de travailler suffisamment Lewis pour qu’il se demande si, hypothétiquement, un jour, il pourrait être amené à faire autre chose que de loucher sur son corps. La réponse était on-ne-peut plus clair : non. Never. Impossible. Il pourrait dire qu’il n’était pas du tout intéressé par les silhouettes musclées mais sa relation avec @Ian McCavish prouvait le contraire. La réalité avec Lewis, c’est qu’il n’en avait rien à foutre du physique. Du sexe non plus, d’ailleurs. Fallait juste qu’il y ait ce petit truc. Un peu comme avec Charlie. Non carrément comme avec lui. Il lui fallait une étincelle similaire. Le grymm en était totalement dépourvu et puis, c’était Alex quoi. C’était aussi dérageant que d’imaginer faire quoique ce soit avec Cataleya. Quelle horreur !
« Tu pourrais te l’accorder ce temps, si t’en avais envie. T’aimerais pas ? Avoir quelqu’un qui te dorlote, te prépares de bon petit plat, te fait des massages jusqu’à ce que tu t’endormes…Oh attends. C’est moi. Je suis un homme à marier en fait ! »
Il se marre, le Wright mais cesse bien vite ses enfantillages en sentant le louveteau se tendre sous sa main. Est-ce qu’il avait dit quelque chose de mal ? Merde. Ce n’était vraiment pas l’objectif. Décidemment, il faisait vraiment tout de travers en ce moment. Il planta sa canine au coin de sa lèvre et s’abstint, tout juste, de grogner. Qu’est-ce qu’il pouvait être con, bon sang !
Puis tout s’accéléra sans qu’il ne puisse le voir venir. Sa respiration. Son pouls. Même sa température sembla augmenter. Il avait les joues en feu et la peau brûlante. Là. Juste au passage de ses doigts. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Et… Putain de bordel de merde. Il était vraiment entrain d’avoir une… Une… Ses joues venaient de prendre une teinte de plus et il avait une profonde et intense envie de disparaitre. Lui, la grande gueule, était entrain de mourir de honte. Et si Charlie le sentait ? Il était quand même assis juste au-dessus de sa… Non ! Pas ça ! Se réveiller avec, passes encore. C’était "naturel" et absolument pas en lien avec l’éthelred qui dormait blottit contre lui. Là, c’était totalement différent même si entièrement indépendant de sa volonté. De peur que Charlie ne lui en veuille pour de bon, il l’attrapa et l’éjecta du lit. C’est là qu’il croise son regard. Merde. MERDE ! Il avait compris. Y’avait qu’à voir sa tête.
« E-euh. Cool. Ouai s’il-te-plait. » fut tout ce qu’il arriva à bredouiller, ne sachant s’il devait s’excuser pour ce qui se cachait sous l’oreiller ou le vol plané qu’il venait de lui faire faire. Charlie ne lui laissa pas plus de temps pour se pencher sur la question qu’il disparaissait déjà dans l’escalier à toute vitesse. Ok. Il était vraiment pressé de s’éloigner de lit. Il lui en veut. Fait chier. Si seulement il pouvait lui expliquer que c’était seulement les conséquences d’une crève. Ouai Rien de plus. La fièvre soudaine, tout ça… Ca avait fini par bousiller le fonctionnement normal de son corps.
Lewis tendit l’oreille et fut rassuré de l’entendre farfouiller dans la cuisine. Au moins, il n’était pas définitivement parti. Ni une, ni deux, il se jeta sur son téléphone et envoya le pire vocal de sa vie -sobre, cela va sans dire.
« Cat. Faut qu’tu m’aides. J’suis dans la merde. »
« CAT ! La crève peut faire bander ? J’ai chaud. Je bande et j’suis pas dans le bon contexte. PAS DU TOUT. »
« Comment je soigne ça ? Faut pas qu’il le voit !»
« A moins que tu souffres d’un priapisme, là comme ça je ne vois pas, mais c’est tout de même peu probable au vu de ton âge. Tu as mal ? Ca dure depuis combien de t-... On est vraiment en train de parler de tes érections là ?! Bon ! Ta température est de combien ? » Un grondement étouffé résonne au travers du combiné, signe que la Blackthorn habilement lové dans quelques couvertures se redressait. « Mais si tu es avec quelqu’un, que tu n’as pas mal et que rien ne semble inhabituel, je miserai plus sur l‘excitation. Le Loch d’Inès fait de superbe capote à l’amortentia, si jamais. »
« Sauf si tu as accepté des chocolats aphrodisiaques, bu une potion louche, ou que tu as es soumis à un enchantement bdsm. Tu veux que je t’ausculte ? »
« Non, non j’ai pas mal. Pas du tout même. J’ai juste eu un coup d’chaud t’sais. C’est juste… Pas le moment quoi ! » Il renacle, avant de s’asseoir au bord du lit, le malheureux coussin toujours sur son bassin. « J’ai rien pris et j’peux pas être excité Cat ! J’suis avec Charlie, pas avec quelqu’un. Enfin c’est quelqu’un mais pas n’importe qui quoi… AH ! Laisses tomber. C’est passé. Il va pas tarder à revenir en plus. »
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@Charlie Keir
Co-ecrit avec @Cataleya Blackthorn
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» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
» année d'études : 6ème année
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» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Sam 13 Jan 2024 - 22:04
Le rejet imprimé sur le cœur, c’est dans un esprit mitigé que Keir se tient devant les marches de l’escalier menant à la chambre de Lewis. Quel accueil recevra-t-il, lui qui s’est habitué à n’avoir que chaleur et bienveillance à ses côtés ? Cette soirée est bien étrange et devant lui, les marches s’allongent, deviennent interminables. Il se dit que c’est de sa faute, qu’il a exigé plus que ce qu’il devrait recevoir et qu’il en paye aujourd’hui les conséquences. Charlie se sent las, las de vivre et de s’accrocher. Jamais il n’a souhaité donner à Lewis la responsabilité de le maintenir en vie mais il faut bien admettre que c’est parce qu’il les sait tous à ses côtés qu’il ravale ses envies de disparaître et qu’il grimpe une nouvelle marche. Elles sont pourtant chaque jour plus hautes, plus dures sous ses pieds martyrisés, sans protection quelconque. Il serait si simple pourtant de s’asseoir sur l’une d’elle et ne plus bouger…
Le sorcier secoue la tête, se reprend. Ces pensées ne sont là qu’à cause du stress qu’il sait devoir endurer le lendemain et son état habituel les veilles de pleine lune. Des heures longues et fastidieuses où la lumière a du mal à se frayer un chemin jusqu’à son âme. Il tremble un peu, ajuste la bouteille sous son bras et manque déjà de trébucher. Plus de peur que de mal. Son ascension est lente, mesurée. Presque craintive face à l’inconnu qui l’attend tout là-haut et qu’il redoute. Et puis, arrivé à la moitié, il s’arrête. C’est la voix de Lewis qu’il entend, les mots ne lui sont pas destinés.
« J’suis avec Charlie, pas avec quelqu’un. » Son corps tout entier se met en pause, si bien qu’il n’entend pas les quelques mots suivants. Ou s’il les entend, son cerveau ne les assimile pas. Il ressent l’urgence dans la voix du Wright quand celui-ci met en garde son interlocuteur - ou interlocutrice - de son retour prochain. Comme s’il le redoutait. Depuis quand lui cache-t-il des choses ? Fait-il des appels dans son dos ? Craint-il de parler devant lui à quelqu’un d’autre ? Qui est à l’autre bout ? Les questions se bousculent, trébuchent, se heurtent. Il attend sur les marches quelques secondes, hésite à redescendre. Et puis, finalement, il reprend son ascension périlleuse.
À son arrivée, Lewis est toujours sur le lit. Naturellement, il cherche du regard son téléphone car il sait, il n’est pas bête, que cette conversation a un destinataire autre que lui et que cette personne ne se trouve pas dans la chambre. Il l’aurait senti, surtout à moins de trente heures de sa transformation. L’objet moldu n’est pas visible à l’œil alors, il comprend. Dissimulé, voilà ce qu’il est. Caché, comme un mensonge, une tromperie.
« Fais gaffe, c’est hyper chaud » dit-il en posant le plat sur le bureau qui traîne là. Il hésite un instant à s’asseoir sur la chaise qui l’accompagne, avant de se rabattre sur le lit - mais pas trop près, pour ne rien obliger.
« À qui tu parlais ? » ose-t-il enfin demander, cherchant un brin de sincérité dans son regard. Lewis n’a d’ordinaire pas de secret pour lui, et vice-versa. Le mensonge, il le verra.
@Lewis Barghest
Le sorcier secoue la tête, se reprend. Ces pensées ne sont là qu’à cause du stress qu’il sait devoir endurer le lendemain et son état habituel les veilles de pleine lune. Des heures longues et fastidieuses où la lumière a du mal à se frayer un chemin jusqu’à son âme. Il tremble un peu, ajuste la bouteille sous son bras et manque déjà de trébucher. Plus de peur que de mal. Son ascension est lente, mesurée. Presque craintive face à l’inconnu qui l’attend tout là-haut et qu’il redoute. Et puis, arrivé à la moitié, il s’arrête. C’est la voix de Lewis qu’il entend, les mots ne lui sont pas destinés.
« J’suis avec Charlie, pas avec quelqu’un. » Son corps tout entier se met en pause, si bien qu’il n’entend pas les quelques mots suivants. Ou s’il les entend, son cerveau ne les assimile pas. Il ressent l’urgence dans la voix du Wright quand celui-ci met en garde son interlocuteur - ou interlocutrice - de son retour prochain. Comme s’il le redoutait. Depuis quand lui cache-t-il des choses ? Fait-il des appels dans son dos ? Craint-il de parler devant lui à quelqu’un d’autre ? Qui est à l’autre bout ? Les questions se bousculent, trébuchent, se heurtent. Il attend sur les marches quelques secondes, hésite à redescendre. Et puis, finalement, il reprend son ascension périlleuse.
À son arrivée, Lewis est toujours sur le lit. Naturellement, il cherche du regard son téléphone car il sait, il n’est pas bête, que cette conversation a un destinataire autre que lui et que cette personne ne se trouve pas dans la chambre. Il l’aurait senti, surtout à moins de trente heures de sa transformation. L’objet moldu n’est pas visible à l’œil alors, il comprend. Dissimulé, voilà ce qu’il est. Caché, comme un mensonge, une tromperie.
« Fais gaffe, c’est hyper chaud » dit-il en posant le plat sur le bureau qui traîne là. Il hésite un instant à s’asseoir sur la chaise qui l’accompagne, avant de se rabattre sur le lit - mais pas trop près, pour ne rien obliger.
« À qui tu parlais ? » ose-t-il enfin demander, cherchant un brin de sincérité dans son regard. Lewis n’a d’ordinaire pas de secret pour lui, et vice-versa. Le mensonge, il le verra.
@Lewis Barghest
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Mer 17 Jan 2024 - 15:54
C’est d’abord le sommet de la tête brune qu’il aperçut en haut des marches. Bam. Son regard accrocha les boucles indisciplinées, caressa les courbes de son visage. Bam. Bam. Il s’arrêta sur son nez si fin, sur sa bouche effroyablement pincée et se réfugia dans la profondeur de ses yeux sombres. Il s’y engouffra, désirant plus que tout se noyer dans cet abîme qu’il aimait tant. Ba-Bam. Ba-Bam. Son cœur battait si fort qu’il se demanda par quel miracle l’Ethelred ne l’entendait pas, à défaut de se questionner sur le facteur déclencheur de ce trouble. Tant que ça tapait dans sa poitrine, c’est qu’tout allait bien. Non ? C’était une logique implacable, bien qu’extrêmement simpliste, et ça lui suffisait amplement. Pourquoi creuser si on n’était pas prêt à chérir le trésor une fois trouvé ?
Tiens. Voilà qu’il venait de rater un battement. Qu’est-ce que ça faisait mal ça, putain. Comment une distance aussi ridicule pouvait avoir autant d’effet sur lui ? Qu’est-ce qui pouvait bien se passer dans sa foutue caboche pour qu’il souffre d’une telle emprise ? Charlie était là, quoi ! Il n’avait qu’à tendre le bras pour le toucher et s’en assurer. Ça n’avait rien d’insurmontable, bon sang. Oui. D’accord. Sauf que là, il était présent sans l’être réellement. Là, il avait l’impression qu’un rien suffirait à le faire disparaitre. Non. Ça, c’était impossible. Inimaginable. Intolérable. Putain de bordel de merde, chier !
Barghest poussa sur ses bras rageusement et se traina -non, sauta droit sur Charlie. Il réduisit à néant la distance qu’il avait eu la folie de leur imposer. A quoi est-ce qu’il jouait, sérieux ?
« À qui tu parlais ? »
Ses prunelles s’écarquillèrent comme deux soucoupes et il put, enfin, se repasser le film. Il revit de quelle horrible façon il l’avait éjecté du lit, comment il l’avait repoussé et eu terriblement honte en se rappelant de la raison de tout ce foutoir. Son visage flamba aussitôt et même les innombrables taches qui le constellait n’aurait pu cacher ça. Est-ce qu’il devait lui dire ? Est-ce qu’il le croirait seulement ? Et s’il perdait sa confiance, à cause de ça ? Et s’il s’éloignait définitivement ? Non. Tout mais pas ça. Gêné au possible, il dissimula sa tête en l’enfouissant dans le cou du louveteau.
« Argh ! La plaie… »
D’habitude, il riait sous les chatouilles de ses mèches indisciplinées et jouait même avec certaines d’entre-elles. Là, rien de tout ça. Il était bien trop inquiet à l’idée de faire face aux conséquences de ses actions pour en savourer le contact. Même son parfum qui avait toujours réussi à l’apaiser fut sans effet.
« J’ai merdé, Cha’. » réussit-il à finalement exprimer, à l’issu d’interminable marmonnement.
Timidement, Lewis redressa sa tête et frôla sa gorge du bout du nez. Bordel mec, lève les yeux !
« A Cat. » lâcha-t-il avant de parvenir, enfin, à affronter son regard. Ses bras se mobilisèrent sans qu’il n’en ait conscience, appelés à bouger par une habitude -non, une envie viscérale. Le bras gauche était passé derrière son dos et retenait le poids de son corps, alors que le bras droit était passé devant son buste, sa main reposant sur son genou. Plus de distance. Plus de fuite. Assume !
« J’sais pas c’qui c’est passé. Enfin si. Je sais, mais j’comprends pas pourquoi. J’ai eu peur et j’ai mal agi. J’te demande pardon. »
Aller ! Ah. Non. Où était passée sa grande gueule, quand il en avait besoin ? Lance toi ! Pour une fois, il prit le temps de compter jusqu’à trois et balança le fond de sa pensée, son regard s’accrochant tantôt au sien, tantôt au loin.
« J’ai eu une érection. Fallait que j’comprenne c’qui dysfonctionnait. Je… On… Tu m’en veux ? J’te jure que c’était pas fait exprès. J’suis foutu, s’il faut. J'veux pas que tu... Restes ok ? J'veux pas qu'ça change quoique ce soit. »
Et un énième grognement ponctua sa phrase avant qu’il ne soupire, la tête plus rouge que le logo netflix qui s’affichait devant eux.
@Charlie Keir
Tiens. Voilà qu’il venait de rater un battement. Qu’est-ce que ça faisait mal ça, putain. Comment une distance aussi ridicule pouvait avoir autant d’effet sur lui ? Qu’est-ce qui pouvait bien se passer dans sa foutue caboche pour qu’il souffre d’une telle emprise ? Charlie était là, quoi ! Il n’avait qu’à tendre le bras pour le toucher et s’en assurer. Ça n’avait rien d’insurmontable, bon sang. Oui. D’accord. Sauf que là, il était présent sans l’être réellement. Là, il avait l’impression qu’un rien suffirait à le faire disparaitre. Non. Ça, c’était impossible. Inimaginable. Intolérable. Putain de bordel de merde, chier !
Barghest poussa sur ses bras rageusement et se traina -non, sauta droit sur Charlie. Il réduisit à néant la distance qu’il avait eu la folie de leur imposer. A quoi est-ce qu’il jouait, sérieux ?
« À qui tu parlais ? »
Ses prunelles s’écarquillèrent comme deux soucoupes et il put, enfin, se repasser le film. Il revit de quelle horrible façon il l’avait éjecté du lit, comment il l’avait repoussé et eu terriblement honte en se rappelant de la raison de tout ce foutoir. Son visage flamba aussitôt et même les innombrables taches qui le constellait n’aurait pu cacher ça. Est-ce qu’il devait lui dire ? Est-ce qu’il le croirait seulement ? Et s’il perdait sa confiance, à cause de ça ? Et s’il s’éloignait définitivement ? Non. Tout mais pas ça. Gêné au possible, il dissimula sa tête en l’enfouissant dans le cou du louveteau.
« Argh ! La plaie… »
D’habitude, il riait sous les chatouilles de ses mèches indisciplinées et jouait même avec certaines d’entre-elles. Là, rien de tout ça. Il était bien trop inquiet à l’idée de faire face aux conséquences de ses actions pour en savourer le contact. Même son parfum qui avait toujours réussi à l’apaiser fut sans effet.
« J’ai merdé, Cha’. » réussit-il à finalement exprimer, à l’issu d’interminable marmonnement.
Timidement, Lewis redressa sa tête et frôla sa gorge du bout du nez. Bordel mec, lève les yeux !
« A Cat. » lâcha-t-il avant de parvenir, enfin, à affronter son regard. Ses bras se mobilisèrent sans qu’il n’en ait conscience, appelés à bouger par une habitude -non, une envie viscérale. Le bras gauche était passé derrière son dos et retenait le poids de son corps, alors que le bras droit était passé devant son buste, sa main reposant sur son genou. Plus de distance. Plus de fuite. Assume !
« J’sais pas c’qui c’est passé. Enfin si. Je sais, mais j’comprends pas pourquoi. J’ai eu peur et j’ai mal agi. J’te demande pardon. »
Aller ! Ah. Non. Où était passée sa grande gueule, quand il en avait besoin ? Lance toi ! Pour une fois, il prit le temps de compter jusqu’à trois et balança le fond de sa pensée, son regard s’accrochant tantôt au sien, tantôt au loin.
« J’ai eu une érection. Fallait que j’comprenne c’qui dysfonctionnait. Je… On… Tu m’en veux ? J’te jure que c’était pas fait exprès. J’suis foutu, s’il faut. J'veux pas que tu... Restes ok ? J'veux pas qu'ça change quoique ce soit. »
Et un énième grognement ponctua sa phrase avant qu’il ne soupire, la tête plus rouge que le logo netflix qui s’affichait devant eux.
@Charlie Keir
Valentine ValentineValentine, my decline
Is so much better with you
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I'm always running to you
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» particularité : lycanthrope
» nature du sang : sang-mêlé
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Mer 17 Jan 2024 - 20:08
L’attente est longue, si longue qu’il croit perdre la vie plusieurs fois. Une partie de lui est pourtant soulagée d’avoir Barghest contre son corps, ce contact qu’il désire tant, dont il a besoin pour fonctionner au quotidien. Un contact qu’il a remis en question en vue des derniers événements. Tout concorde, pourtant. Ce rejet, ce besoin de l’écarter, ce coup de fil caché, cette incapacité à lui dire la vérité plus vite, plus franchement. Ce n’est pas le Lewis qu’il connaît, celui qui ne mâche pas ses mots, qui dit les choses droit dans les yeux, sans crainte des répercussions. Il ne comprend pas, ne sait plus ce qu’il est supposé croire. Alors il ne bouge pas, le louveteau, incapable de lui accorder le contact tant voulu parce que ses boyaux se tordent à l’idée qu’ils ne soient pas ce qu’il recherche. La plaie, qu’est-ce ? Lui ? Le fait qu’il ait entendu, qu’il ait osé poser la question ? Merdé, merdé de quoi ? Envers qui ? Envers cette personne au bout du fil à qui il a fait du tort en lui refusant sa présence ce soir au profit de son égoïsme ? Les questions tournent, s’entrechoquent, le paralysent. Il a peur d’entendre. Il voudrait s’arracher les oreilles et se percer les tympans rien que pour continuer à nier ce que Lewis s’apprête à lui dire. J’ai quelqu’un et j’ai besoin de passer du temps avec ellui. Ne plus être le numéro un, la priorité… il ne s’était pas rendu compte avant cet instant que c’était si important pour lui. Égoïstement.
« Cat ? » Quoi ? Eux deux ? Qui l’aurait cru ? Pas lui. Il a toujours pensé que si sa sœur de cœur devait s’acoquiner avec l’un des Chauffe-Plats, ce serait Alex. Il a le profil parfait et leur connexion est évidente. Ils se chagrinent, se taquinent, se regardent comme d’autres ne le font pas. Mais Cat et Lewis ? Une boule se forme dans sa gorge. Non. Elle était déjà là. Elle ne fait que grossir un peu plus. Il n’a rien vu, rien senti. Son odeur sur ses vêtements, elle a toujours été là parce qu’ils sont toujours fourrés ensemble, tous les quatre. Du moins, avant qu’il ne leur impose tout ça. L’épreuve aura poussé les deux amis dans les bras de l’autre, rien de plus normal. Et lui, il n’a rien vu. C’est comme ça. Il ne se passe qu’un temps infime entre les paroles de Lewis, mais bien suffisamment pour que l’esprit de Charlie ait le temps d’inventer une réalité qui n’existe pas. Il faut dire que son insécurité est plutôt créative.
Les mots s’élèvent, s’embrouillent, ne forment qu’un amas sans sens et Charlie écoute, ne comprend pas. Lewis n’est pas clair. N’est pas… lui. Son regard se pose et fuit presque aussi vite. Présageant des mots qui le blesseront. Alors Keir prend une grande inspiration lorsque les lèvres s’entrouvrent. Il la bloque, se disant que s’il mime d’être mort, la vérité n’existera pas. Que, pendant un court instant, des secondes tout au plus, ils seront encore Barghest et Keir, des inséparables pas encore séparés.
Il lâche son expiration dans un rire maladroit, tendu et tordu. Et ça continue pendant un court laps de temps pendant lequel son cerveau remet à l’endroit le salon bouleversé de son esprit.
« Une érection ? Tu sors pas avec Cat alors ? » Il se rend compte de l’absurdité de ses propos, de ces deux questions collées l’un à l’autre sans aucun port d’attache. Charlie se sent bête. En même temps, comment aurait-il pu deviner que Lewis avait un problème médical ? Vu le ton qu’il a pris, le sérieux dans sa voix, le désespoir dans son regard, il a cru… Le sorcier fronce les sourcils, papillonne des paupières.
« Je… Je ne sais pas quoi dire. Enfin si. J’vois pas ce qui changerait et j’sais bien que tu fais pas exprès. J’suis pas né de la dernière pluie, tout le monde n’est pas aussi frigide que moi et parfois bah, ces choses ne se contrôlent pas. Apparemment. C’est parce que j’ai eu des gestes déplacés, tu penses ? J’me rends pas bien compte. » C’est toujours le gros problème. On le trouve pas assez intéressé, tactile certes mais jamais « comme il faut ». « Quand il faut. » Et même là, il ne parvient pas réellement à croire que ses gestes aient pu provoquer une telle réaction chez Lewis et que cela n’est dû qu’à un concours de circonstances. Il ne lui dit peut-être pas à QUI il pensait à ce moment-là non plus…
@Lewis Barghest
mentionnés : @Cataleya Blackthorn @Alexander McCandless
« Cat ? » Quoi ? Eux deux ? Qui l’aurait cru ? Pas lui. Il a toujours pensé que si sa sœur de cœur devait s’acoquiner avec l’un des Chauffe-Plats, ce serait Alex. Il a le profil parfait et leur connexion est évidente. Ils se chagrinent, se taquinent, se regardent comme d’autres ne le font pas. Mais Cat et Lewis ? Une boule se forme dans sa gorge. Non. Elle était déjà là. Elle ne fait que grossir un peu plus. Il n’a rien vu, rien senti. Son odeur sur ses vêtements, elle a toujours été là parce qu’ils sont toujours fourrés ensemble, tous les quatre. Du moins, avant qu’il ne leur impose tout ça. L’épreuve aura poussé les deux amis dans les bras de l’autre, rien de plus normal. Et lui, il n’a rien vu. C’est comme ça. Il ne se passe qu’un temps infime entre les paroles de Lewis, mais bien suffisamment pour que l’esprit de Charlie ait le temps d’inventer une réalité qui n’existe pas. Il faut dire que son insécurité est plutôt créative.
Les mots s’élèvent, s’embrouillent, ne forment qu’un amas sans sens et Charlie écoute, ne comprend pas. Lewis n’est pas clair. N’est pas… lui. Son regard se pose et fuit presque aussi vite. Présageant des mots qui le blesseront. Alors Keir prend une grande inspiration lorsque les lèvres s’entrouvrent. Il la bloque, se disant que s’il mime d’être mort, la vérité n’existera pas. Que, pendant un court instant, des secondes tout au plus, ils seront encore Barghest et Keir, des inséparables pas encore séparés.
Il lâche son expiration dans un rire maladroit, tendu et tordu. Et ça continue pendant un court laps de temps pendant lequel son cerveau remet à l’endroit le salon bouleversé de son esprit.
« Une érection ? Tu sors pas avec Cat alors ? » Il se rend compte de l’absurdité de ses propos, de ces deux questions collées l’un à l’autre sans aucun port d’attache. Charlie se sent bête. En même temps, comment aurait-il pu deviner que Lewis avait un problème médical ? Vu le ton qu’il a pris, le sérieux dans sa voix, le désespoir dans son regard, il a cru… Le sorcier fronce les sourcils, papillonne des paupières.
« Je… Je ne sais pas quoi dire. Enfin si. J’vois pas ce qui changerait et j’sais bien que tu fais pas exprès. J’suis pas né de la dernière pluie, tout le monde n’est pas aussi frigide que moi et parfois bah, ces choses ne se contrôlent pas. Apparemment. C’est parce que j’ai eu des gestes déplacés, tu penses ? J’me rends pas bien compte. » C’est toujours le gros problème. On le trouve pas assez intéressé, tactile certes mais jamais « comme il faut ». « Quand il faut. » Et même là, il ne parvient pas réellement à croire que ses gestes aient pu provoquer une telle réaction chez Lewis et que cela n’est dû qu’à un concours de circonstances. Il ne lui dit peut-être pas à QUI il pensait à ce moment-là non plus…
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Jeu 18 Jan 2024 - 14:52
Barghest et Keir. C’était un duo qui n’avait aucune raison d’être. Ils étaient comme le feu et l’eau, l’ombre et la lumière. Il existait tellement de raisons pour qu’ils ne s’entendent pas, pour qu’ils se repoussent. Le destin devait bien se foutre d’eux, à jouer ainsi à leur dépend. Si rejoindre les Capes Noires lui avaient semblés être la meilleure alternative pour satisfaire ses projets personnels, force est de constaté qu’une raison supplémentaire le motivait à y rester. Si les désillusions s’enchainaient depuis ces dernières années, Charlie avait réussi à le maintenir à flot. Tel un phare, il le guidait par sa lumière. Le groupe lui devait sa fidélité, puisqu’il était tout bonnement terrifié à l’idée de tout quitter et de l’oublier. Il se sentait tellement chanceux d’avoir pu l’approcher qu’il n’osait croire à un énième coup du sort. S’il était oublietté, son cœur le mènerait-il de nouveau jusqu’à lui ? C’était dingue, comme il l’avait dans la peau. Il le rendait dingue ! Il désespérait de ces moments volés, où le temps n’appartenait plus qu’à eux. Il avait ce besoin de le savoir auprès de lui, de le toucher, de le sentir. Sa dévotion pour lui était si puissante qu’elle devait être gravé dans chacune de ses cellules. Jusque dans son âme, s’il avait la chance d’en avoir une. Oui, il ne se voyait tout simplement plus fonctionner sans lui.
Là, réfugié au creux de son cou, Lewis se sentait le plus heureux du monde. Il y savourait les notes uniques de son parfum, se surprenant à redécouvrir ce qu’il reconnaitrait entre mille autres. Il y puisa de la force, une dose de courage et se lança. Ses bras l’entouraient. Son corps l’encadrait. Il mourrait d’envie de l’enlacer, de gommer cette distance qu’il devinait encore dans son attitude. Il voulait se montrer égoïste et l’attirer à lui pour que plus jamais, il ne puisse s’éloigner. Il frôlait sa mâchoire du bout de son nez, caressait son genou de son pouce. Il rodait, quémandant auprès de l’Ethelred une malheureuse miette d’attention.
Ses yeux s’écarquillèrent, alors que son rire résonnait contre les murs de la chambre. Il n’avait rien de celui qui le grisait. Il était… Etrange. En tout point de vue. Au moins, c’était déjà ça. Non ? A ça se rajouta une phrase d’une absurdité sans nom. Lui ? Et Cat ? Quelle horreur ! Il considérait la diablesse comme sa petite sœur. L’entendre chanter les exploits de son pote (@Miguel Pajares ) lui donnait déjà l’envie de vomir alors l’imaginer elle et lui ? Non. Hors de question. Il dormait déjà suffisamment mal, pas besoin de rajouter de la matière à ses cauchemars. A cette simple idée, le brun se mit à glousser. Ses épaules se mirent à trembler et l’inévitable se produisit. Il éclata tout simplement de rire. C’étant franc. Simple. Plaisant. Comme ça devait l’être lorsqu’ils étaient ensemble, en fin de compte.
« T’es malade. J’suis pas suicidaire à c’point ! Et puis… C’est Cat quoi ! Jamais de l’a vie j’pourrais. »
Son rire eut du mal à s’arrêter, repartant plus d’une fois malgré ses durs efforts. Non. Vraiment. Il n’y avait rien dans ce monde qui puisse le jeter dans les griffes de son amie. Barghest pris une profonde respiration et tenta de retrouver un semblant de calme. Le louveteau l’y aida malgré lui en relançant le sujet de son… Problème ? Oui. C’était mieux, dit comme ça.
« Merci. J’veux dire, d’pas m’en vouloir. J’men serais voulu toute ma vie sinon. »
Terriblement soulagé, le Wright bascula en arrière en prenant soin d’entrainer son ami dans sa chute. Il profita de l’occasion pour répondre enfin aux suppliques des cellules qui composaient son épiderme. Ses bras se refermèrent sur son dos tandis que ses mains se nichaient au creux de ses reins. Il redressa un instant la tête pour donner un coup de nez contre le sien, puis la reposa. Dire qu’il souriait jusqu’aux oreilles était un euphémisme. Il était la joie incarnée, n’en déplaise à tout ceux qui le traitaient de grognon. A raison certes, mais quand même.
« Pourquoi tu dis que t’es frigide ? Et non, c’était pas déplacés. C’est juste… Je sais pas. Mon corps a dysfonctionné. Le problème vient pas d’toi. »
S’il prenait la distance nécessaire (un mètre, à peine), il s’apercevrait peut-être que si, ils l’étaient. Que la relation qu’ils entretenaient n’avait rien d’une amitié conventionnelle. Mais s’il le faisait et que cette idée s’insinuait dans son esprit, allez savoir où ça les conduirait ? Il ne voulait pas que ça s’arrête.
@Charlie Keir mention : @Cataleya Blackthorn
Là, réfugié au creux de son cou, Lewis se sentait le plus heureux du monde. Il y savourait les notes uniques de son parfum, se surprenant à redécouvrir ce qu’il reconnaitrait entre mille autres. Il y puisa de la force, une dose de courage et se lança. Ses bras l’entouraient. Son corps l’encadrait. Il mourrait d’envie de l’enlacer, de gommer cette distance qu’il devinait encore dans son attitude. Il voulait se montrer égoïste et l’attirer à lui pour que plus jamais, il ne puisse s’éloigner. Il frôlait sa mâchoire du bout de son nez, caressait son genou de son pouce. Il rodait, quémandant auprès de l’Ethelred une malheureuse miette d’attention.
Ses yeux s’écarquillèrent, alors que son rire résonnait contre les murs de la chambre. Il n’avait rien de celui qui le grisait. Il était… Etrange. En tout point de vue. Au moins, c’était déjà ça. Non ? A ça se rajouta une phrase d’une absurdité sans nom. Lui ? Et Cat ? Quelle horreur ! Il considérait la diablesse comme sa petite sœur. L’entendre chanter les exploits de son pote (@Miguel Pajares ) lui donnait déjà l’envie de vomir alors l’imaginer elle et lui ? Non. Hors de question. Il dormait déjà suffisamment mal, pas besoin de rajouter de la matière à ses cauchemars. A cette simple idée, le brun se mit à glousser. Ses épaules se mirent à trembler et l’inévitable se produisit. Il éclata tout simplement de rire. C’étant franc. Simple. Plaisant. Comme ça devait l’être lorsqu’ils étaient ensemble, en fin de compte.
« T’es malade. J’suis pas suicidaire à c’point ! Et puis… C’est Cat quoi ! Jamais de l’a vie j’pourrais. »
Son rire eut du mal à s’arrêter, repartant plus d’une fois malgré ses durs efforts. Non. Vraiment. Il n’y avait rien dans ce monde qui puisse le jeter dans les griffes de son amie. Barghest pris une profonde respiration et tenta de retrouver un semblant de calme. Le louveteau l’y aida malgré lui en relançant le sujet de son… Problème ? Oui. C’était mieux, dit comme ça.
« Merci. J’veux dire, d’pas m’en vouloir. J’men serais voulu toute ma vie sinon. »
Terriblement soulagé, le Wright bascula en arrière en prenant soin d’entrainer son ami dans sa chute. Il profita de l’occasion pour répondre enfin aux suppliques des cellules qui composaient son épiderme. Ses bras se refermèrent sur son dos tandis que ses mains se nichaient au creux de ses reins. Il redressa un instant la tête pour donner un coup de nez contre le sien, puis la reposa. Dire qu’il souriait jusqu’aux oreilles était un euphémisme. Il était la joie incarnée, n’en déplaise à tout ceux qui le traitaient de grognon. A raison certes, mais quand même.
« Pourquoi tu dis que t’es frigide ? Et non, c’était pas déplacés. C’est juste… Je sais pas. Mon corps a dysfonctionné. Le problème vient pas d’toi. »
S’il prenait la distance nécessaire (un mètre, à peine), il s’apercevrait peut-être que si, ils l’étaient. Que la relation qu’ils entretenaient n’avait rien d’une amitié conventionnelle. Mais s’il le faisait et que cette idée s’insinuait dans son esprit, allez savoir où ça les conduirait ? Il ne voulait pas que ça s’arrête.
@Charlie Keir mention : @Cataleya Blackthorn
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Jeu 18 Jan 2024 - 17:54
Le soulagement l’envahit de la tête aux pieds. Charlie sait bien qu’il ne devrait pas être aussi rassuré par cette nouvelle, mais c’est plus fort que lui. Il pense à cette vie où il lui aurait fallu regarder Lewis et Cataleya se faire des baisers et se tenir par la main devant ses yeux, et un frisson de mal-être soulève son épiderme. Il essaye de se convaincre que ce n’est que son fanatisme pour le couple que pourrait former la Blackthorn et le McCandless qui le pousse à ressentir ça. La raison ne peut être autre, ou elle n’en serait point raisonnable.
« Comme si j’étais capable de t’en vouloir de quoi que ce soit… » Il n’imagine même pas ce sentiment le contrôler lorsqu’il voit ce visage. La colère, peut-être. La peur et l’anxiété, sûrement. Mais lui en vouloir ? Non jamais ! Perdu dans ses pensées, il se laisse embarquer et même s’il avait eu tous ses esprits, le résultat aurait été le même. Lui l’angoissé à l’idée d’être un boulet pour le Barghest retrouve une intimité qui apaise ses maux et guérit ses blessures. Sous son oreille, son cœur bat fort, vigoureux, puissant. Un cœur d’athlète, de justicier. Un cœur qu’il se plaît à écouter, rassuré de l’entendre battre parce que, si ce n’était plus le cas, il ne saurait quoi faire ni comment réagir. Et il a peur, Charlie, que ce cœur disparaisse sous sa carcasse et qu’il n’y ait plus que du vide.
Puis, ses yeux rencontrent le sourire de Lewis et ses angoisses s’échappent. En fait, ça ne manque jamais. Même les veilles de pleine lune, il est l’un des rares êtres sur Terre à pouvoir redonner du baume à son cœur en un instant. Un jour, il faudra qu’il lui demande comment il fait ! Il n’y a pas plus sorcellerie que l’effet que le Barghest a sur lui.
« Bah tu sais bien… » Il repose la joue sur son torse, choisit de ne pas le regarder pour ne pas qu’il lise dans ses yeux la peur de se savoir différent et de ne pas l’accepter. « C’est pas à moi que ça arriverait, tu vois. Des fois j’me demande si j’suis pas détraqué. J’aimerais tellement avoir cette fougue… avoir envie de parler de sexe… de faire l’amour… Tu vois de quoi j’veux parler, non ? » Cette fois, il se redresse sur ses bras et le regarde en face. Lewis est loin d’être un Alexander bien sûr, mais sa relation avec Ian lui prouve qu’il peut ressentir ces choses qui tardent à se manifester chez lui. Il suffit de voir l’homme… Lui, le seul qu’il a envie d’avoir contre sa peau, c’est Lewis. Et il doute franchement d’être le prochain Ian. Il devrait profiter de la présence de Barghest pour essayer de comprendre ce que ça fait de vivre cette passion. De se précipiter dans les baisers, dans le contact… À chaque fois qu’il y pense, il se dit que le seul à avoir une telle présence dans sa vie, c’est Lewis.
« J’suis même pas sûr de pouvoir te dire de quand date la dernière… mienne… d’érection. J’te dis, j’suis cassé. Remarque, c’est pas plus mal… Je préfère être avec toi que de devoir tenter de séduire quelqu'un ! »
@Lewis Barghest
« Comme si j’étais capable de t’en vouloir de quoi que ce soit… » Il n’imagine même pas ce sentiment le contrôler lorsqu’il voit ce visage. La colère, peut-être. La peur et l’anxiété, sûrement. Mais lui en vouloir ? Non jamais ! Perdu dans ses pensées, il se laisse embarquer et même s’il avait eu tous ses esprits, le résultat aurait été le même. Lui l’angoissé à l’idée d’être un boulet pour le Barghest retrouve une intimité qui apaise ses maux et guérit ses blessures. Sous son oreille, son cœur bat fort, vigoureux, puissant. Un cœur d’athlète, de justicier. Un cœur qu’il se plaît à écouter, rassuré de l’entendre battre parce que, si ce n’était plus le cas, il ne saurait quoi faire ni comment réagir. Et il a peur, Charlie, que ce cœur disparaisse sous sa carcasse et qu’il n’y ait plus que du vide.
Puis, ses yeux rencontrent le sourire de Lewis et ses angoisses s’échappent. En fait, ça ne manque jamais. Même les veilles de pleine lune, il est l’un des rares êtres sur Terre à pouvoir redonner du baume à son cœur en un instant. Un jour, il faudra qu’il lui demande comment il fait ! Il n’y a pas plus sorcellerie que l’effet que le Barghest a sur lui.
« Bah tu sais bien… » Il repose la joue sur son torse, choisit de ne pas le regarder pour ne pas qu’il lise dans ses yeux la peur de se savoir différent et de ne pas l’accepter. « C’est pas à moi que ça arriverait, tu vois. Des fois j’me demande si j’suis pas détraqué. J’aimerais tellement avoir cette fougue… avoir envie de parler de sexe… de faire l’amour… Tu vois de quoi j’veux parler, non ? » Cette fois, il se redresse sur ses bras et le regarde en face. Lewis est loin d’être un Alexander bien sûr, mais sa relation avec Ian lui prouve qu’il peut ressentir ces choses qui tardent à se manifester chez lui. Il suffit de voir l’homme… Lui, le seul qu’il a envie d’avoir contre sa peau, c’est Lewis. Et il doute franchement d’être le prochain Ian. Il devrait profiter de la présence de Barghest pour essayer de comprendre ce que ça fait de vivre cette passion. De se précipiter dans les baisers, dans le contact… À chaque fois qu’il y pense, il se dit que le seul à avoir une telle présence dans sa vie, c’est Lewis.
« J’suis même pas sûr de pouvoir te dire de quand date la dernière… mienne… d’érection. J’te dis, j’suis cassé. Remarque, c’est pas plus mal… Je préfère être avec toi que de devoir tenter de séduire quelqu'un ! »
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Mer 24 Jan 2024 - 9:41
Lewis ne s’accrochait pas aux certitudes, qu’importe combien celles-ci peuvent lui sembler être solides. Ce n’était rien de plus que des illusions persistant sur la durée à ses yeux. Il ne s’agissait que d’une énième machination du cerveau pour tenter de se rassurer, de suggérer un semblant de contrôle sur des éléments qui n’étaient pas de notre fait. Il s’était persuadé que son amitié avec @Alexander McCandless durerait toujours et que, malgré les rebondissements, elle garderait toujours le même cap. Il s’était complètement planté, pour le coup. Il s’était convaincu que Charlie ne s’éloignerait jamais de lui non plus, mais… Qui sait ? Personne n’était à l’abri de faire une erreur et pour Lewis avait l’impression de les cumuler dès qu’il était question du sorcier. Lui qui n’avait aucun mal à cracher ses pensées au visage de son interlocuteur se retrouvait à tourner sept fois sa langue dans sa bouche pour éviter le mot de trop, le ton inadapté… Et il se foirait malgré tout. Autant dire qu’il se trouvait au summum de l’euphorie lorsqu’il le rassure. Si l’envie de déposer un baiser sur ce nez mutin le prit aux tripes, il n’en fit rien. Au lieu de ça, il referma ses bras autour de lui et l’entraina dans sa chute. Peut-être qu’avec un peu de chance, ils pourraient rester comme ça pour toujours encore un peu ? Ou jusqu’à sa prochaine connerie.
« J’suis doué pour contrarier les gens, tu t’souviens ? J’voudrais pas que t’en pâtisse. »
Et changer le regard que tu m’portes. Elle était là, sa plus grande addiction. Elle dépassait de loin son besoin supposé de tourner aux potions revitalisantes de Cat et surclassait son envie de nicotine. Si demain, il venait à accorder cette même attention à quelqu’un d’autre, il ne savait pas comment il réagirait. En fait, si. Il en avait une vague idée et ça ne serait pas beau à voir. Il ferait de la merde, taperait du pieds, du poing, jusqu’à ce qu’il puisse se saisir de quelques miettes. Oui, il dépasserait surement les limites s’il venait à subir un sevrage. Il n’imaginait même pas ce qu’il pourrait ressentir s’il venait à lui tourner le dos.
Doutes à la con ! Keir s’était laisser-aller dans ses bras et il s’il y avait bien une chose à laquelle il souhaitait s’accrocher de toutes ses forces, c’était ça. Ça et ses putains de billes noires qui lui faisaient face. Les mots s’échappent de sa bouche, sans contrôle. Putain. Est-ce qu’il avait merdé, encore ? Un doux sourire se glisse sur ses traits alors qu’il le regarde se reposer sur son torse. Un instant, il croit bien que son interrogation restera sans réponse mais la voix du brin finit par se faire entendre. Sa main se glisse alors sur sa tête et il se plait à enrouler certaines mèches ondulées autour de ses doigts. Il était prêt à se mordre la langue pour lui laisser le temps de s’exprimer, de s’épancher sur un sujet qu’ils n’avaient encore jamais abordés. Il voulait lui montrer qu’il était là, envers et contre tout.
Sa main quitta son terrain de jeu et il crut un instant que le louveteau le fuyait. C’était quand même dingue qu’une idée si ridicule puisse lui couper le souffle de la sorte. Comme toujours, il se rattrapa in extrémis à la douceur de son regard et s’y perdit, sa main se posant le plus naturellement du monde à la base de son cou. Cinq… Six… Est-ce qu’il pouvait lui dire ce qu’il avait au fond du cœur ? Lui dire qu’il ne supporterait pas l’idée de devoir le partager ? Qu’il voulait le garder auprès de lui le plus égoïstement du monde ? Non. Ce n’était pas normal. Pas sain. Qui empêcherait son ami de vivre une vie heureuse ? Pas lui. Il ne voulait que son bonheur après tout.
« T’es pas détraqué. Loin de là. Tu fonctionnes différemment des autres sur ce sujet mais ça ne fait pas de toi quelqu’un de cassé. Certaines personnes sautent sur tout c’qui bouge sans jamais réussir à aimer. D’autres aiment sans ressentir d’attrait pour le sexe. Puis y’a les millions de possibilités entre ces deux cas de figure. Y’a autant de façon de montrer son attrait pour quelqu’un que de couleur dans l’arc-en-ciel. Tu t’souviens ce qui t’avait donné une érection ? Ça pourrait être une piste, si ça te gène tant. »
Le Rouge commença à dessiner des cercles sur sa peau de la pulpe de ses doigts, le regard perdu au loin.
« J’pense pas que séduire quelqu’un doit être un devoir. Tu l’fais parce que t’en as envie. Si tu t’sens obligé, ça se finira forcement mal. Ou ça n’commencera pas du tout. J’en suis l’parfait exemple. Le peu de fois où j’ai essayé, ça a toujours foiré. J’suis pas fait pour ça et… C’est pas grave. C’est comme ça que j’suis. Ca passe ou ça casse et des fois, ça s’réveille. Les hormones doivent pas toujours être en adéquation avec c’qui se passe dans ma tête. » ou comment justifier son déni pathologique et sa fichue tendance à vouloir raisonner des sentiments.
« Les envies, ça s’contrôle pas. Ca s’prévoit pas non plus. Demain, tu pourrais très bien trouver quelqu’un qui te donnerait envie de dispenser ton temps autrement. Peut-être même que t’auras envie de la découvrir plus intimement. Tu ne sais pas c’que l’avenir te réserves. Un jour, tu trouveras plus important qu’moi et ça sera normal. » Non. Pas du tout. Cette idée le révoltait et il détourna les yeux pour éviter qu’il ne s’en aperçoive. S’il avait l’impression d’avoir répondu comme un véritable ami aurait dû le faire, sa foutue conscience n’en était pas d’accord. Lui ? Avec quelqu’un d’autre ? Impensable. Intolérable.
@Charlie Keir
« J’suis doué pour contrarier les gens, tu t’souviens ? J’voudrais pas que t’en pâtisse. »
Et changer le regard que tu m’portes. Elle était là, sa plus grande addiction. Elle dépassait de loin son besoin supposé de tourner aux potions revitalisantes de Cat et surclassait son envie de nicotine. Si demain, il venait à accorder cette même attention à quelqu’un d’autre, il ne savait pas comment il réagirait. En fait, si. Il en avait une vague idée et ça ne serait pas beau à voir. Il ferait de la merde, taperait du pieds, du poing, jusqu’à ce qu’il puisse se saisir de quelques miettes. Oui, il dépasserait surement les limites s’il venait à subir un sevrage. Il n’imaginait même pas ce qu’il pourrait ressentir s’il venait à lui tourner le dos.
Doutes à la con ! Keir s’était laisser-aller dans ses bras et il s’il y avait bien une chose à laquelle il souhaitait s’accrocher de toutes ses forces, c’était ça. Ça et ses putains de billes noires qui lui faisaient face. Les mots s’échappent de sa bouche, sans contrôle. Putain. Est-ce qu’il avait merdé, encore ? Un doux sourire se glisse sur ses traits alors qu’il le regarde se reposer sur son torse. Un instant, il croit bien que son interrogation restera sans réponse mais la voix du brin finit par se faire entendre. Sa main se glisse alors sur sa tête et il se plait à enrouler certaines mèches ondulées autour de ses doigts. Il était prêt à se mordre la langue pour lui laisser le temps de s’exprimer, de s’épancher sur un sujet qu’ils n’avaient encore jamais abordés. Il voulait lui montrer qu’il était là, envers et contre tout.
Sa main quitta son terrain de jeu et il crut un instant que le louveteau le fuyait. C’était quand même dingue qu’une idée si ridicule puisse lui couper le souffle de la sorte. Comme toujours, il se rattrapa in extrémis à la douceur de son regard et s’y perdit, sa main se posant le plus naturellement du monde à la base de son cou. Cinq… Six… Est-ce qu’il pouvait lui dire ce qu’il avait au fond du cœur ? Lui dire qu’il ne supporterait pas l’idée de devoir le partager ? Qu’il voulait le garder auprès de lui le plus égoïstement du monde ? Non. Ce n’était pas normal. Pas sain. Qui empêcherait son ami de vivre une vie heureuse ? Pas lui. Il ne voulait que son bonheur après tout.
« T’es pas détraqué. Loin de là. Tu fonctionnes différemment des autres sur ce sujet mais ça ne fait pas de toi quelqu’un de cassé. Certaines personnes sautent sur tout c’qui bouge sans jamais réussir à aimer. D’autres aiment sans ressentir d’attrait pour le sexe. Puis y’a les millions de possibilités entre ces deux cas de figure. Y’a autant de façon de montrer son attrait pour quelqu’un que de couleur dans l’arc-en-ciel. Tu t’souviens ce qui t’avait donné une érection ? Ça pourrait être une piste, si ça te gène tant. »
Le Rouge commença à dessiner des cercles sur sa peau de la pulpe de ses doigts, le regard perdu au loin.
« J’pense pas que séduire quelqu’un doit être un devoir. Tu l’fais parce que t’en as envie. Si tu t’sens obligé, ça se finira forcement mal. Ou ça n’commencera pas du tout. J’en suis l’parfait exemple. Le peu de fois où j’ai essayé, ça a toujours foiré. J’suis pas fait pour ça et… C’est pas grave. C’est comme ça que j’suis. Ca passe ou ça casse et des fois, ça s’réveille. Les hormones doivent pas toujours être en adéquation avec c’qui se passe dans ma tête. » ou comment justifier son déni pathologique et sa fichue tendance à vouloir raisonner des sentiments.
« Les envies, ça s’contrôle pas. Ca s’prévoit pas non plus. Demain, tu pourrais très bien trouver quelqu’un qui te donnerait envie de dispenser ton temps autrement. Peut-être même que t’auras envie de la découvrir plus intimement. Tu ne sais pas c’que l’avenir te réserves. Un jour, tu trouveras plus important qu’moi et ça sera normal. » Non. Pas du tout. Cette idée le révoltait et il détourna les yeux pour éviter qu’il ne s’en aperçoive. S’il avait l’impression d’avoir répondu comme un véritable ami aurait dû le faire, sa foutue conscience n’en était pas d’accord. Lui ? Avec quelqu’un d’autre ? Impensable. Intolérable.
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Mer 24 Jan 2024 - 21:51
Forcément, il y pense. Il lui suffit de voir les autres évoluer, se rencontrer, s’aimer pour se rendre compte que son quotidien est différent. Il se sait capable d’aimer mais tout le monde lui dit que ça ne suffit pas. Sa mère, sexologue réputée, n’oublie jamais de lui rappeler que dans un couple, l’intimité est presque aussi importante que les sentiments amoureux. Mais Keir, lui, n’arrive pas vivre ça. Il essaye. Rencontre des gens. Les regarde et se questionne. Cherche, sous sa peau, le frémissement. L’excitation. La passion supposée exister. Elle n’est pas là. Alors peut-être qu’il fait en sorte de ne pas aimer, pour ne pas avoir à être sous le feu des projecteurs et qu’on lui reproche de ne pas être assez attentif. Il faut dire que sa nouvelle nature est une bonne excuse pour repousser toute personne intéressée.
« J’me souviens pas. » Et c’est vrai. Il a beau chercher, ce souvenir s’est envolé, comme s’il n’avait jamais existé, pas même dans son corps. Il ne sait plus ce que ça fait, si bien qu’il se dit qu’à la réflexion, il ne saura le déceler même s’il devait le ressentir un jour. La seule chose qui l’empêche de se faire manger par l’angoisse, c’est la caresse douce du Wright sur sa peau. Elle l’apaise. Les battements de son cœur suivent son rythme régulier.
Les sourcils se froncent légèrement, la moue se forme sur ses lèvres. Il n’est pas certain de comprendre la logique de Lewis. Cette dissociation de l’esprit et du corps, est-ce une réalité ? On dirait surtout un gros bordel… Charlie réfléchit. S’il ne ressort qu’une seule chose de ses relations passées, c’est l’absence d’investissement intime qui a forcément poussé l’amourette au bord du gouffre. Aimer ne sera jamais suffisant et il se le répète assez souvent pour le croire. L’amitié ne demandant pas de proximité d’ordre sexuel, il est pour lui plus facile d’y accorder toute son énergie. Au moins, ça, ça vaut le coup non ? Il ne risque pas de perdre Cataleya ou Lewis juste parce qu’il n’a pas envie de faire l’amour. Le contraire l’étonnerait beaucoup, mais encore… Si seulement il ne se leurrait pas à ce point !
« Arrête, dis pas ça. » Les sourcils se froncent davantage, une petite ride se creuse sur son front. Peut-être a-t-il les yeux légèrement larmoyant, on ne sait pas. Il ne l’avouera pas. Mais quand il pense à la possibilité de lâcher son ami comme un malpropre… il a envie de vomir. Il ne veut pas être cet homme-là ! Il se redresse un peu, pose ses mains sur ses joues pour forcer son regard à croiser le sien. Il ne comprend pas d’où vient cette étrange pensée qui est la sienne. Lui a-t-il seulement donné une seule bonne raison de douter de son amitié ?
« Tu me fais mal quand tu dis ça. J’connais personne de plus important que toi et même si je devais avoir des sentiments pour une autre personne, tu passerais toujours en premier. Je te le promets. » Et pour sceller cette promesse, il déposa un baiser sur sa joue avant de rouler sur le côté. Il se relève aussitôt et saute du lit, presque sans émettre le moindre bruit lorsque ses pieds touchent le sol.
« On s’la mange cette pizza ? J’ai faim. » Pas tant, le nœud d’angoisse dans son ventre est toujours là et empêchera sûrement une bonne partie de la pizza de passer, mais il veut faire belle figure devant Lewis. « On la mange sur le toit ? »
@Lewis Barghest
« J’me souviens pas. » Et c’est vrai. Il a beau chercher, ce souvenir s’est envolé, comme s’il n’avait jamais existé, pas même dans son corps. Il ne sait plus ce que ça fait, si bien qu’il se dit qu’à la réflexion, il ne saura le déceler même s’il devait le ressentir un jour. La seule chose qui l’empêche de se faire manger par l’angoisse, c’est la caresse douce du Wright sur sa peau. Elle l’apaise. Les battements de son cœur suivent son rythme régulier.
Les sourcils se froncent légèrement, la moue se forme sur ses lèvres. Il n’est pas certain de comprendre la logique de Lewis. Cette dissociation de l’esprit et du corps, est-ce une réalité ? On dirait surtout un gros bordel… Charlie réfléchit. S’il ne ressort qu’une seule chose de ses relations passées, c’est l’absence d’investissement intime qui a forcément poussé l’amourette au bord du gouffre. Aimer ne sera jamais suffisant et il se le répète assez souvent pour le croire. L’amitié ne demandant pas de proximité d’ordre sexuel, il est pour lui plus facile d’y accorder toute son énergie. Au moins, ça, ça vaut le coup non ? Il ne risque pas de perdre Cataleya ou Lewis juste parce qu’il n’a pas envie de faire l’amour. Le contraire l’étonnerait beaucoup, mais encore… Si seulement il ne se leurrait pas à ce point !
« Arrête, dis pas ça. » Les sourcils se froncent davantage, une petite ride se creuse sur son front. Peut-être a-t-il les yeux légèrement larmoyant, on ne sait pas. Il ne l’avouera pas. Mais quand il pense à la possibilité de lâcher son ami comme un malpropre… il a envie de vomir. Il ne veut pas être cet homme-là ! Il se redresse un peu, pose ses mains sur ses joues pour forcer son regard à croiser le sien. Il ne comprend pas d’où vient cette étrange pensée qui est la sienne. Lui a-t-il seulement donné une seule bonne raison de douter de son amitié ?
« Tu me fais mal quand tu dis ça. J’connais personne de plus important que toi et même si je devais avoir des sentiments pour une autre personne, tu passerais toujours en premier. Je te le promets. » Et pour sceller cette promesse, il déposa un baiser sur sa joue avant de rouler sur le côté. Il se relève aussitôt et saute du lit, presque sans émettre le moindre bruit lorsque ses pieds touchent le sol.
« On s’la mange cette pizza ? J’ai faim. » Pas tant, le nœud d’angoisse dans son ventre est toujours là et empêchera sûrement une bonne partie de la pizza de passer, mais il veut faire belle figure devant Lewis. « On la mange sur le toit ? »
@Lewis Barghest
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Jeu 25 Jan 2024 - 15:47
Barghest sentait la présence de nœuds sous ses doigts. Il y en avait tant qu’il doutait pouvoir réussir à les faire disparaitre. Ses efforts étaient sûrement inutiles mais il les poursuivit. Il mentirait s’il disait que ses gestes n’étaient pas guidés par sa volonté propre. Il avait besoin de le toucher. Constamment. C’était une façon étrange de se rassurer de sa présence à ses côtés, de rendre réel chaque petite seconde passée à ses côtés. Il se trouvait tellement bourru qu’il craignait que ça ne pousse Charlie à le fuir. Tant qu’il pouvait le serrer dans ses bras, il pensait pouvoir l’empêcher de déployer ses ailes. C’était égoïste et foutrement dégueulasse de sa part, mais c’était plus fort que lui. Il était un boulet à ses pieds et l’empêchait d’avancer en le retenant à ses côtés, mais un mot et il le libérerait. Il était prêt à tous les sacrifices pour lui. Il était prêt à déposer le monde à ses pieds s’il le lui demandait. Son bonheur passait au-dessus de tout, mais Dieu sait qu’il tolèrerait mal de réduire leur proximité à néant. Il ne pensait pas être suffisamment bon accepter de laisser sa place sans faire d’histoire, même si ça n’avait rien de raisonnable.
Ses caresses se firent moins timides. Déjà que ce n’était pas dans sa nature, il n’allait pas l’être en sa présence. Keir le connaissait mieux que n’importe qui, en plus. Lewis alternait entre une douce pression et une plus profonde, entre la pulpe rugueuse et la paume. Sa nuque n’était plus la seule source de ses attentions. Il descendait sur ses épaules, remontait jusqu’à la naissance de ses cheveux avant s’y égarer par mégarde. Pour rien au monde il ne voudrait changer leur relation. Bien sûr, ses propos traduisaient l’inverse de ses pensées mais c’était ce qu’il fallait faire non ? S’il voulait les préserver, continuer de se voiler la face ?
L’homme eut un sursaut en sentant la silhouette remuer. Se défendre, peut-être. De ses attentions ? De ses propos ? Il avait encore merdé, putain. Ce n’était pourtant pas faute d’essayer d’être à la hauteur de son amitié. Ses gestes s’interrompirent et si la raison lui criait de le lâcher, il n’en fit rien. C’était trop dur. Ses mains au contact de ses joues n’arrangeaient pas l’histoire. Il avait chaud. Ça n’était pas désagréable, irritant ou brûlant comme lorsqu’une personne trop en confiance s’avisait de le toucher. Au contraire. C’était confortable. Attendrissant. Addictif. Il dût se faire violence pour accepter d’accrocher son regard, la peur d’y lire la déception étant plus forte que jamais. Il lui avait fais mal. Ça n’aurait été que justice.
« J’suis désolé » articula-t-il sans qu’aucun son ne sorte de sa gorge. C’est que le louveteau avait toujours eu ce don de le saisir, en un battement de cil. Il connaissait par cœur la beauté de ses yeux. La couleur était unique, la profondeur abyssale. Il lui coupait le souffle à chaque fois, et au fond il adorait ça.
Tout s’enchaina. Le Gris enchaina, martelant son âme et son cœur de mot qu’il rêvait d’entendre un peu plus chaque jour… Et lui ? Il restait là, comme figé dans le temps. Tout ce qu’il trouva à faire en réponse, c’était d’hocher la tête comme le crétin fini qu’il était et de passer sa langue le long de ses lèvres. Il avait la désagréable impression qu’elles étaient asséchées, comme si le choc de cette promesse n’était pas la raison de son mutisme. Il sentit le baiser et le poids sur son corps s’alléger. Un frisson parcourut son échine, s’évanouit dans le creux de ses reins. Il avait froid, bien sûr. Ce n’était que ça. Pourtant, il était là à sourire comme un idiot, sa main posée contre la joue chanceuse qui avait accueilli la bouche du brun.
« Hm ! Qu-Ouai. Carrément. Attends une seconde » que je reprenne mes esprits.
Le lit grinça et en deux temps trois mouvements, l’aspirant auror se trouvait à ses côtés. Il farfouilla dans l’armorie la plus proche avant de poser un épais gilet en laine sur ses épaules et d’enfiler un sweat à son tour. Il chercha une seconde sa baguette et usa du sortilège de lévitation sur la pizza. Pas de risque d’en foutre partout comme ça.
« Après toi ! »
Ils passèrent à travers le vasistas, comme ils purent le faire un nombre incalculable de fois par le passé. Comme à chaque fois, Lewis resta derrière et s’assura que rien n’arrive. S’il y voyait là une démonstration de son instinct protecteur, il oublia de se rappeler qu’il n’en faisait rien quand il s’agissait d’Alexander et ce, même avant que ce dernier n’endosse le titre de roi des cons.
« Putain Charlie, t’as vu ça ? C’était une étoile filante non ? »
Fin octobre, en Ecosse… Quelle était la probabilité qu’ils puissent la voir ? Aucune idée. Les yeux tournés vers le ciel, un sourire de gosse scotché au visage, Lewis s’assit à sa place habituelle. Ses jambes battaient doucement dans le vide et ses mains ne tardèrent pas à réceptionner une part de pizza qui voletait par-là. Naturellement, il ouvrit son bras libre -invitation à peine subtile pour que le Séléné le rejoigne.
« Faudrait pas que t’attrapes froid. »
Mauvaise foi. Déni. On change pas une équipe qui gagne.
@Charlie Keir
Ses caresses se firent moins timides. Déjà que ce n’était pas dans sa nature, il n’allait pas l’être en sa présence. Keir le connaissait mieux que n’importe qui, en plus. Lewis alternait entre une douce pression et une plus profonde, entre la pulpe rugueuse et la paume. Sa nuque n’était plus la seule source de ses attentions. Il descendait sur ses épaules, remontait jusqu’à la naissance de ses cheveux avant s’y égarer par mégarde. Pour rien au monde il ne voudrait changer leur relation. Bien sûr, ses propos traduisaient l’inverse de ses pensées mais c’était ce qu’il fallait faire non ? S’il voulait les préserver, continuer de se voiler la face ?
L’homme eut un sursaut en sentant la silhouette remuer. Se défendre, peut-être. De ses attentions ? De ses propos ? Il avait encore merdé, putain. Ce n’était pourtant pas faute d’essayer d’être à la hauteur de son amitié. Ses gestes s’interrompirent et si la raison lui criait de le lâcher, il n’en fit rien. C’était trop dur. Ses mains au contact de ses joues n’arrangeaient pas l’histoire. Il avait chaud. Ça n’était pas désagréable, irritant ou brûlant comme lorsqu’une personne trop en confiance s’avisait de le toucher. Au contraire. C’était confortable. Attendrissant. Addictif. Il dût se faire violence pour accepter d’accrocher son regard, la peur d’y lire la déception étant plus forte que jamais. Il lui avait fais mal. Ça n’aurait été que justice.
« J’suis désolé » articula-t-il sans qu’aucun son ne sorte de sa gorge. C’est que le louveteau avait toujours eu ce don de le saisir, en un battement de cil. Il connaissait par cœur la beauté de ses yeux. La couleur était unique, la profondeur abyssale. Il lui coupait le souffle à chaque fois, et au fond il adorait ça.
Tout s’enchaina. Le Gris enchaina, martelant son âme et son cœur de mot qu’il rêvait d’entendre un peu plus chaque jour… Et lui ? Il restait là, comme figé dans le temps. Tout ce qu’il trouva à faire en réponse, c’était d’hocher la tête comme le crétin fini qu’il était et de passer sa langue le long de ses lèvres. Il avait la désagréable impression qu’elles étaient asséchées, comme si le choc de cette promesse n’était pas la raison de son mutisme. Il sentit le baiser et le poids sur son corps s’alléger. Un frisson parcourut son échine, s’évanouit dans le creux de ses reins. Il avait froid, bien sûr. Ce n’était que ça. Pourtant, il était là à sourire comme un idiot, sa main posée contre la joue chanceuse qui avait accueilli la bouche du brun.
« Hm ! Qu-Ouai. Carrément. Attends une seconde » que je reprenne mes esprits.
Le lit grinça et en deux temps trois mouvements, l’aspirant auror se trouvait à ses côtés. Il farfouilla dans l’armorie la plus proche avant de poser un épais gilet en laine sur ses épaules et d’enfiler un sweat à son tour. Il chercha une seconde sa baguette et usa du sortilège de lévitation sur la pizza. Pas de risque d’en foutre partout comme ça.
« Après toi ! »
Ils passèrent à travers le vasistas, comme ils purent le faire un nombre incalculable de fois par le passé. Comme à chaque fois, Lewis resta derrière et s’assura que rien n’arrive. S’il y voyait là une démonstration de son instinct protecteur, il oublia de se rappeler qu’il n’en faisait rien quand il s’agissait d’Alexander et ce, même avant que ce dernier n’endosse le titre de roi des cons.
« Putain Charlie, t’as vu ça ? C’était une étoile filante non ? »
Fin octobre, en Ecosse… Quelle était la probabilité qu’ils puissent la voir ? Aucune idée. Les yeux tournés vers le ciel, un sourire de gosse scotché au visage, Lewis s’assit à sa place habituelle. Ses jambes battaient doucement dans le vide et ses mains ne tardèrent pas à réceptionner une part de pizza qui voletait par-là. Naturellement, il ouvrit son bras libre -invitation à peine subtile pour que le Séléné le rejoigne.
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Re: [Terminé] Under the shooting stars (ft. Lewis)
Jeu 25 Jan 2024 - 22:40
« T’es tout pardonné va » sont des mots qui sonnent comme une évidence. Il est vrai qu’il n’ose même pas imaginer un quotidien sans la présence de Lewis à ses côtés parce qu’il sait que cela lui ferait du mal. Il sait pourtant qu’arrivera le jour où Barghest fera sa vie ailleurs. La fin de son cursus universitaire arrive, il partira mener ses missions d’Auror… Qu’adviendra-t-il de lui ? D’eux ? De leurs soirées jusqu’à tard la nuit, sans penser aux conséquences sur le lendemain ? Autant en profiter avant qu’il ne soit trop tard. Alors il promet, Charlie. Il promet de l’avoir toujours en ligne de mire, peu importe ce qui se passera. Et c’est une promesse qu’il ne lui est étrangement pas difficile de faire contrairement à d’autres qui lui demandent parfois beaucoup d’effort.
Les pieds bien ancrés au sol, Keir se tourne vers Lewis pour lui sourire, caressant du bout des doigts le gilet nouvellement posé sur ses frêles épaules. Attentif, attentionné… des facettes de Lewis que beaucoup mourraient d’envie de voir et dont il dispose plus souvent que n’importe qui. Quel chanceux il est ! Il ne l’a jamais vu faire ça avec @Alexander McCandless, à bien y réfléchir… Il faut dire que le Grymm est moins tête en l’air que lui, qu’il sait fort bien se protéger et qu’avec sa stature, il doit être moins sujet au froid.
Il est le premier à grimper sur le toit et, comme toujours, laisse ses jambes danser dans le vide une fois son cul posé sur la surface fraîche d’octobre. Les jours finissent de plus en plus tôt, les degrés tombent les uns après les autres sans se relever… Son souffle laisse échapper quelques volutes blanches et il s’en amuse une ou deux secondes, rêveur.
« HEIN ? Où ? » Il regarde partout, lève son nez en l’air, ne voit rien. La grimace ne tarde pas, boudeuse. Il l’a manqué, c’est bien sa veine… À rêvasser comme un idiot, le voilà mal récompensé ! Il aurait tant aimé faire un vœu. Enfin plusieurs, mais comment choisir ? Que la prochaine pleine lune se passe bien ? Que les Chauffe-Plats s’en sortent ? Que Lewis ne le quitte jamais ? Non, ce n’est clairement pas quelque chose qu’il a le droit d’exiger… Pour se réconforter, il vient se lover contre le bras du Wright et prend à son tour une part de pizza volante. Naturellement, après sa première bouchée, sa tête vient se poser lentement sur l’épaule proposée. À chaque coup de dent sur la pâte, il compte une étoile. Le nez toujours levé en l’air, il toise la lune qui le nargue par sa forme voluptueuse. Il lui en veut à cette lune qu’il adorait tant contempler auparavant. Son pseudo chez les Chauffe-Plats lui fait honneur et comment le lui a-t-elle rendu hein ?
« Entre ça et ton gilet, j’risque rien ! » Petite nature, certes, mais pas cassable si aisément désormais. Est-ce le loup-garou tapis en lui qui n’attend que son heure du mois qui insuffle de la force à son corps autrefois plus sujet aux maladies, aux coups de froid… Allez savoir. Il ne veut pas savoir.
« Elle est bonne ta pizza. » Il n’en est encore qu’à sa première part, sa première bouchée qu’il mastique sans cesse jusqu’à ce qu’il ne reste que de la bouille sur sa langue qu’il avale plus aisément. Il pense à un bout de viande bien saignant, le sang coulant dans sa gorge et au coin de ses lèvres… secoue la tête, à deux doigts de se foutre une baffe. Il déteste penser comme ça. Voir une proie en chaque animal qu’il croise. Penser à la tendresse de leur chair, leur saveur sous ses dents… quelle horreur ! Il en perd l’appétit. Changer de sujet.
« Tu t’es jamais demandé ce qui se passerait si on tombait du toit ? » Okay, pas meilleur sujet en fin de compte. Avouer de but en blanc qu’il a ce type de pensées, que sa propre mort ne lui fait pas si peur que ça. Qu’il y songe bien plus que de raison au plus la Lune s’arrondit. Il serait si facile de se laisser glisser. Après tout, la moitié de son corps est déjà dans le vide…
@Lewis Barghest
Les pieds bien ancrés au sol, Keir se tourne vers Lewis pour lui sourire, caressant du bout des doigts le gilet nouvellement posé sur ses frêles épaules. Attentif, attentionné… des facettes de Lewis que beaucoup mourraient d’envie de voir et dont il dispose plus souvent que n’importe qui. Quel chanceux il est ! Il ne l’a jamais vu faire ça avec @Alexander McCandless, à bien y réfléchir… Il faut dire que le Grymm est moins tête en l’air que lui, qu’il sait fort bien se protéger et qu’avec sa stature, il doit être moins sujet au froid.
Il est le premier à grimper sur le toit et, comme toujours, laisse ses jambes danser dans le vide une fois son cul posé sur la surface fraîche d’octobre. Les jours finissent de plus en plus tôt, les degrés tombent les uns après les autres sans se relever… Son souffle laisse échapper quelques volutes blanches et il s’en amuse une ou deux secondes, rêveur.
« HEIN ? Où ? » Il regarde partout, lève son nez en l’air, ne voit rien. La grimace ne tarde pas, boudeuse. Il l’a manqué, c’est bien sa veine… À rêvasser comme un idiot, le voilà mal récompensé ! Il aurait tant aimé faire un vœu. Enfin plusieurs, mais comment choisir ? Que la prochaine pleine lune se passe bien ? Que les Chauffe-Plats s’en sortent ? Que Lewis ne le quitte jamais ? Non, ce n’est clairement pas quelque chose qu’il a le droit d’exiger… Pour se réconforter, il vient se lover contre le bras du Wright et prend à son tour une part de pizza volante. Naturellement, après sa première bouchée, sa tête vient se poser lentement sur l’épaule proposée. À chaque coup de dent sur la pâte, il compte une étoile. Le nez toujours levé en l’air, il toise la lune qui le nargue par sa forme voluptueuse. Il lui en veut à cette lune qu’il adorait tant contempler auparavant. Son pseudo chez les Chauffe-Plats lui fait honneur et comment le lui a-t-elle rendu hein ?
« Entre ça et ton gilet, j’risque rien ! » Petite nature, certes, mais pas cassable si aisément désormais. Est-ce le loup-garou tapis en lui qui n’attend que son heure du mois qui insuffle de la force à son corps autrefois plus sujet aux maladies, aux coups de froid… Allez savoir. Il ne veut pas savoir.
« Elle est bonne ta pizza. » Il n’en est encore qu’à sa première part, sa première bouchée qu’il mastique sans cesse jusqu’à ce qu’il ne reste que de la bouille sur sa langue qu’il avale plus aisément. Il pense à un bout de viande bien saignant, le sang coulant dans sa gorge et au coin de ses lèvres… secoue la tête, à deux doigts de se foutre une baffe. Il déteste penser comme ça. Voir une proie en chaque animal qu’il croise. Penser à la tendresse de leur chair, leur saveur sous ses dents… quelle horreur ! Il en perd l’appétit. Changer de sujet.
« Tu t’es jamais demandé ce qui se passerait si on tombait du toit ? » Okay, pas meilleur sujet en fin de compte. Avouer de but en blanc qu’il a ce type de pensées, que sa propre mort ne lui fait pas si peur que ça. Qu’il y songe bien plus que de raison au plus la Lune s’arrondit. Il serait si facile de se laisser glisser. Après tout, la moitié de son corps est déjà dans le vide…
@Lewis Barghest
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