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Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Sam 27 Jan 2024 - 20:59
17 février 2024 - 21h48
Ofelia lève les yeux au ciel. Pour la centième fois. Que dis-je, la trois-centième fois ! C’est l’effet Miguelito ça, elle en est certaine. Elle ne roule jamais autant ses yeux que lorsqu’il est dans les parages. Un condensé de tout ce qui la fait soupirer sur Terre. Un super-pouvoir qu’elle ne voudrait pas posséder… sauf pour le faire chier, lui. Voilà, un soupir de plus alors qu’elle jette un coup d’œil dans la cuisine où la folie est de mise. La pauvre cuisine du Manoir, si petite, devant laquelle sa abuela ne fait que soupirer à son tour en crachant quelques mots en espagnol pour manifester son désabusement. Elle ne peut pas lui en vouloir. À côté de la cuisine qu’elle possède elle-même – rustique mais bien équipée – celle du Yard Manor ressemble à une vieille cave abandonnée. Ce n’est pas comme si elle pouvait y faire quelque chose. C’est la propriété de la Reine de la soirée. D’ailleurs, où est-elle celle-là ?
Perchée sur des talons de quinze centimètres aussi sombres que les iris de ses yeux et la couleur de ses cheveux, Ofelia continue son chemin dans le couloir normalement sombre du manoir mais désormais illuminé de guirlandes enchantées et de ballons gonflés à la va-vite. Certains portent le prénom de la Princesse Blackthorn, d’autres son âge et certains, plus déglingués encore, son visage. Ce qui, avec l’hélium, ne donne rien de très glamour. Elle sait qu’en voyant ça, elle a dû lever les yeux au ciel encore plus haut qu’elle ! Mais Ofelia serait hypocrite en disant que ça ne la fait pas rire… Elle n’a pas validé ce choix avec Miguel pour rien ! Elle préfère se foutre de la gueule de la sorcière plutôt de l’encenser.
Au passage, elle vérifie que la porte de sa chambre est bien fermée à clef, peu désireuse de voir des couples dépravés en franchir le pas pour s’étaler sur son lit et traumatiser son pauvre Cornelius. Ou pire encore, toucher à son cher violoncelle… Quelle horreur ! Elle imagine déjà les doigts graissés de chips frôler les cordes et un brusque haut le cœur la saisit. Sa marche continue. Elle se faufile entre les cordes, salue quelques têtes qu’elle reconnaît, fait la bise à de vraies connaissances qui la connaissent autrement que comme la « fille chelou ». De retour au salon d’ordinaire plein des potions et autres mixtures de Cataleya mais débarrassé et enjolivé pour l’occasion, ce n’est pas sur cette dernière qu’elle tombe mais une jolie blonde qui lui fait de l’œil depuis un moment.
« Juliet ! Tu as pu venir, ça fait plaisir. » Perchée sur ses échasses, elles font quasiment la même taille et elle lui claque sans ménagement une bise sur la joue, en profitant pour sentir son parfum enivrant. Un large sourire éclaire désormais son visage. « Cat sera vraiment contente de te savoir ici. Tu l’as vu par hasard ? »
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- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 11:55
L'invitation l'avait surprise mais reconnaissant le patronus de Miguel, elle comprit un peu mieux pourquoi elle avait été invitée à l'anniversaire de Cataleya. Ses relations avec la rouquin restaient indéfiniment compliquées mais puisque c'était Miguel qui s'était chargé de l'organisation...
D'ailleurs... autant les invitations de dernière minute c'était du Pajares tout craché, autant la décoration intensive de Yard Manor c'était pas vraiment son style. Il ne devait pas être seul derrière l'évenement mais qu'importe, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avait été ravie en passant les portes de sa propre demeure et en entendant Wyatt scander "SUR-PRISE".
A peine arrivée sur place, le madrilène avait claqué un baiser sur son front et un verre dans sa main. Un cocktail à base de tequila parce qui la connaissait, savait. Elle avait passé le début de la soirée auprès d' [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] mais elle n'est pas mécontente de se trouver face à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] soudainement :
- Salut ! J'imagine que tu es aussi derrière tout ça ? On sait toutes les deux que Miguel est incapable d'assortir deux couleurs pour faire une décoration à base de ballons.
Une sourire amusé sur les lèvres, son regard se perd justement sur le Pajares qui embrassait presque indécemment sa cousine. Elle essaye d'omettre qu'elle a faillit elle-même embrasser la mexicaine quelques semaines auparavant...
- Juste là ! Avec sa langue dans la bouche de Pajares, justement.
La grimace amusée qui déforme son visage se perd alors qu'elle boit une gorgée de son deuxième verre.
- Ca va bien toi ?
D'ailleurs... autant les invitations de dernière minute c'était du Pajares tout craché, autant la décoration intensive de Yard Manor c'était pas vraiment son style. Il ne devait pas être seul derrière l'évenement mais qu'importe, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avait été ravie en passant les portes de sa propre demeure et en entendant Wyatt scander "SUR-PRISE".
A peine arrivée sur place, le madrilène avait claqué un baiser sur son front et un verre dans sa main. Un cocktail à base de tequila parce qui la connaissait, savait. Elle avait passé le début de la soirée auprès d' [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] mais elle n'est pas mécontente de se trouver face à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] soudainement :
- Salut ! J'imagine que tu es aussi derrière tout ça ? On sait toutes les deux que Miguel est incapable d'assortir deux couleurs pour faire une décoration à base de ballons.
Une sourire amusé sur les lèvres, son regard se perd justement sur le Pajares qui embrassait presque indécemment sa cousine. Elle essaye d'omettre qu'elle a faillit elle-même embrasser la mexicaine quelques semaines auparavant...
- Juste là ! Avec sa langue dans la bouche de Pajares, justement.
La grimace amusée qui déforme son visage se perd alors qu'elle boit une gorgée de son deuxième verre.
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Dim 28 Jan 2024 - 14:01
« Bien vu ! Je savais que tu saurais reconnaître mon potentiel balloonesque. » Il faut dire qu’une fête dirigée par Pajares revient à empiler des bières dans un coin, de la tentacula dans l’autre et… voilà. Pas au goût d’Ofelia, qui souhaite faire les choses correctement. Et en parlant de la reine de la soirée, elle se tourne pour voir le spectacle désolant qui se trouve sous leurs yeux. Il aurait mieux valu qu’elle ne tombe jamais dessus… Elle n’a jamais cherché à empêcher ce couple et ne fera rien pour les écarter l’un de l’autre, mais cela ne veut pas dire qu’elle le cautionne. À vrai dire, elle n’est même pas sûre qu’il fasse sens…
« C’est d’un classe. » Elle lève encore les yeux au ciel. Il n’y a rien à faire, autant laisser les choses telles quelles. Elle aura bien d’autres occasions de discuter avec Cataleya au cours de la soirée, n’imaginant pas faire faux bond à la belle blonde, si résistante. Ofelia ne compte plus le nombre de fois où elle lui a fait comprendre qu’elle lui plaisait, sans réel retour. La Mexicaine a cherché à se résigner, sans y parvenir.
« Je pète la forme ! Et cette soirée promet d’être intéressante. » Pour elle, pour quelqu’un d’autre… Pour tous, elle l’espère. Pas vraiment connue pour ses talents d’hôte, elle aime surtout procurer de l’amusement, quand ce n’est pas de la peur.
« Et toi ? Tu t’amuses un peu au moins ? » C’est loin du bal de Yule, loin des soirées auxquelles elle doit être habituée. Pas de tenue obligatoire, pas d’étiquette à respecter, personne ne se soucie du regard des autres et ce sera encore moins le cas d’ici une heure ou deux, quand les bouteilles se seront un peu plus vidées et que les esprits perdront de leur éveil. Ofelia zieute le verre de la Blackthorn et, sans gêne, se penche pour tremper ses lèvres dedans.
« Mmh, bon choix. Je devrais m’en prendre un tiens… Tu viens avec moi ? » Mais elle n’attend pas réellement de réponse. Sa main vient s’emparer de celle de Juliet et elle l’incite à la suivre, se jurant de ne briser ce contact que si grande nécessité. Il ne lui faut qu’une main pour tenir son verre tout juste servi après tout, dans un gobelet rouge des plus classiques. Une trouvaille de Miguelito.
« Et Jolan, comment il va ? »
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« C’est d’un classe. » Elle lève encore les yeux au ciel. Il n’y a rien à faire, autant laisser les choses telles quelles. Elle aura bien d’autres occasions de discuter avec Cataleya au cours de la soirée, n’imaginant pas faire faux bond à la belle blonde, si résistante. Ofelia ne compte plus le nombre de fois où elle lui a fait comprendre qu’elle lui plaisait, sans réel retour. La Mexicaine a cherché à se résigner, sans y parvenir.
« Je pète la forme ! Et cette soirée promet d’être intéressante. » Pour elle, pour quelqu’un d’autre… Pour tous, elle l’espère. Pas vraiment connue pour ses talents d’hôte, elle aime surtout procurer de l’amusement, quand ce n’est pas de la peur.
« Et toi ? Tu t’amuses un peu au moins ? » C’est loin du bal de Yule, loin des soirées auxquelles elle doit être habituée. Pas de tenue obligatoire, pas d’étiquette à respecter, personne ne se soucie du regard des autres et ce sera encore moins le cas d’ici une heure ou deux, quand les bouteilles se seront un peu plus vidées et que les esprits perdront de leur éveil. Ofelia zieute le verre de la Blackthorn et, sans gêne, se penche pour tremper ses lèvres dedans.
« Mmh, bon choix. Je devrais m’en prendre un tiens… Tu viens avec moi ? » Mais elle n’attend pas réellement de réponse. Sa main vient s’emparer de celle de Juliet et elle l’incite à la suivre, se jurant de ne briser ce contact que si grande nécessité. Il ne lui faut qu’une main pour tenir son verre tout juste servi après tout, dans un gobelet rouge des plus classiques. Une trouvaille de Miguelito.
« Et Jolan, comment il va ? »
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Juliet Blackthorn est fan
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Lun 29 Jan 2024 - 21:13
Un éclat de rire lui échappe tandis que la Madrigal plaide coupable avec une formulation des plus amusantes. Mais leurs regards tombent rapidement sur le couple de la soirée, trop occupés à se visiter le fond de la gorge pour s’interesser à leur modeste présente.
Le commentaire, tout comme le regard, d’Ofélia en dit long… Juliet ignore si c’est le madrilène ou si c’est le couple qu’elle n’apprécie pas mais il y a visiblement quelque-chose qui la chiffonne. Jouant machinalement avec le pendentif mi flocon mi soleil, elle se retient de faire un commentaire même si la curiosité se lit sur son visage.
Son interlocutrice affirme être en forme et ça se voit. La mexicaine est magnifique, comme a chaque fois qu’elle a pu la croiser. Toute de noire vêtue, elle fait contraste avec la Blackthorn qui porte un pull blanc et une jupe dorée. « Et toi ? Tu t’amuses un peu au moins ? »
- Mais oui ! J’ai même dit à Alexander qu’on allait tous finir par danser !
Il faudrait sûrement attendre que quelques verres soient ingurgités avant que les invités ne se trémoussent dans le salon mais elle voulait bien parier quelques mornilles.
La Madrigal se penche pour boire une gorgée du cocktail et Juliet lui aurait bien offert son verre mais la jeune femme l’emmène pour se servir elle même près du bar. Il ne leur faut que quelques secondes pour traverser le manoir jusqu’au coin de la cuisine qui sert de bar. Le contact prolongé avec la main d’Ofélia n’est plus si surprenant comparé à la question qu’elle lui pose soudainement. « Et Jolan, comment il va ? »
- Ca va bien. Il a arrêté de travailler au Styx et il a reprit sa place au sein de la crèche de son amie. Tu ne l’as pas vu récemment ?
Point de jalousie dans sa voix mais une certaine curiosité, peut-être mal placée. Avec Jolan, ils avaient convenu de ne pas parler de ses conquêtes. Un règle qu’elle regrettait un tout petit peu d’avoir imposé quand ils avaient décidé de s’essayer dans cette aventure.
Le commentaire, tout comme le regard, d’Ofélia en dit long… Juliet ignore si c’est le madrilène ou si c’est le couple qu’elle n’apprécie pas mais il y a visiblement quelque-chose qui la chiffonne. Jouant machinalement avec le pendentif mi flocon mi soleil, elle se retient de faire un commentaire même si la curiosité se lit sur son visage.
Son interlocutrice affirme être en forme et ça se voit. La mexicaine est magnifique, comme a chaque fois qu’elle a pu la croiser. Toute de noire vêtue, elle fait contraste avec la Blackthorn qui porte un pull blanc et une jupe dorée. « Et toi ? Tu t’amuses un peu au moins ? »
- Mais oui ! J’ai même dit à Alexander qu’on allait tous finir par danser !
Il faudrait sûrement attendre que quelques verres soient ingurgités avant que les invités ne se trémoussent dans le salon mais elle voulait bien parier quelques mornilles.
La Madrigal se penche pour boire une gorgée du cocktail et Juliet lui aurait bien offert son verre mais la jeune femme l’emmène pour se servir elle même près du bar. Il ne leur faut que quelques secondes pour traverser le manoir jusqu’au coin de la cuisine qui sert de bar. Le contact prolongé avec la main d’Ofélia n’est plus si surprenant comparé à la question qu’elle lui pose soudainement. « Et Jolan, comment il va ? »
- Ca va bien. Il a arrêté de travailler au Styx et il a reprit sa place au sein de la crèche de son amie. Tu ne l’as pas vu récemment ?
Point de jalousie dans sa voix mais une certaine curiosité, peut-être mal placée. Avec Jolan, ils avaient convenu de ne pas parler de ses conquêtes. Un règle qu’elle regrettait un tout petit peu d’avoir imposé quand ils avaient décidé de s’essayer dans cette aventure.
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Mer 31 Jan 2024 - 17:50
« Alexander hein… » Ofelia a un petit sourire taquin car elle n’ignore pas l’intérêt du Superman pour la belle blonde, un intérêt partagé. Elle ne sait pas lequel des deux a le plus de chances avec Juliet – peut-être aucun – mais chacun joue avec les pions qu’il a. Le résultat ne dépendra que de la volonté de la Blackthorn.
La traversée faite et le regard rivé sur les options présentes devant elle, la Mexicaine pose une question à laquelle on pourrait ne pas s’attendre. Même si Juliet ne doit pas ignorer sa courte expérience avec Jolan, même si Ofelia est loin d’en faire tout un plat. C’était un truc comme ça, pour s’amuser. Elle n’y accorde que peu d’importance, bien consciente néanmoins que ce n’est sûrement pas le cas d’autres personnes. Peut-être devrait-elle faire plus attention à l’avenir, afin de ne blesser aucun sentiment. Pour le moment, elle apprécie le contact de la peau de Juliet contre la sienne, aussi douce que les traits de son visage.
« Attends attends… une CRECHE. Genre… comme une crèche moldue ? Avec des enfants tout-petits et tout ? Une crèche. Jolan. Dans une crèche. Au moins t’es sûr que là, il ira pas draguer grand-monde… » Elle s’en amuse sans cacher sa grande surprise. Les apparences trompeuses, blablabla… Elle y est sujette comme n’importe qui d’autres. Jolan a un type, un schéma. Il drague, il est fonceur, c’est comme ça qu’elle le connaît et comme ça qu’elle aime le qualifier. Elle n’a pas vraiment eu le temps de se faire un avis sur son potentiel paternité… Mais si cela fait bouillir la marmite, qui est-elle pour faire une remarque ? Cela l’amuse plus que ça ne l’indigne.
« Non, pas particulièrement eu l’envie et lui non plus je crois. » Elle la regarde longuement avant de sourire. « Tu es soulagée ou déçue ? Ou jalouse ? Allez dis-moi, je te promets de ne pas juger. J’suis pas comme ça normalement et je comprends très bien que tu lui sois attachée. » Elle aussi s’imprègne d’un autre être de temps à autres. Quand elle parvient à tomber amoureuse, elle peut être collante, présente, un peu culcul. Elle veut faire des activités de couple, se tenir la main… À la seule différence qu’elle accepte qu’il y ait quelqu’un d’autre, tant qu’elle reste numéro un quand iels sont ensemble ! C’est comme ça qu’elle aime son amour : plus libre, moins rigide, plus permissif, moins contraignant… Les adjectifs ne manquent jamais.
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La traversée faite et le regard rivé sur les options présentes devant elle, la Mexicaine pose une question à laquelle on pourrait ne pas s’attendre. Même si Juliet ne doit pas ignorer sa courte expérience avec Jolan, même si Ofelia est loin d’en faire tout un plat. C’était un truc comme ça, pour s’amuser. Elle n’y accorde que peu d’importance, bien consciente néanmoins que ce n’est sûrement pas le cas d’autres personnes. Peut-être devrait-elle faire plus attention à l’avenir, afin de ne blesser aucun sentiment. Pour le moment, elle apprécie le contact de la peau de Juliet contre la sienne, aussi douce que les traits de son visage.
« Attends attends… une CRECHE. Genre… comme une crèche moldue ? Avec des enfants tout-petits et tout ? Une crèche. Jolan. Dans une crèche. Au moins t’es sûr que là, il ira pas draguer grand-monde… » Elle s’en amuse sans cacher sa grande surprise. Les apparences trompeuses, blablabla… Elle y est sujette comme n’importe qui d’autres. Jolan a un type, un schéma. Il drague, il est fonceur, c’est comme ça qu’elle le connaît et comme ça qu’elle aime le qualifier. Elle n’a pas vraiment eu le temps de se faire un avis sur son potentiel paternité… Mais si cela fait bouillir la marmite, qui est-elle pour faire une remarque ? Cela l’amuse plus que ça ne l’indigne.
« Non, pas particulièrement eu l’envie et lui non plus je crois. » Elle la regarde longuement avant de sourire. « Tu es soulagée ou déçue ? Ou jalouse ? Allez dis-moi, je te promets de ne pas juger. J’suis pas comme ça normalement et je comprends très bien que tu lui sois attachée. » Elle aussi s’imprègne d’un autre être de temps à autres. Quand elle parvient à tomber amoureuse, elle peut être collante, présente, un peu culcul. Elle veut faire des activités de couple, se tenir la main… À la seule différence qu’elle accepte qu’il y ait quelqu’un d’autre, tant qu’elle reste numéro un quand iels sont ensemble ! C’est comme ça qu’elle aime son amour : plus libre, moins rigide, plus permissif, moins contraignant… Les adjectifs ne manquent jamais.
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- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Dim 4 Fév 2024 - 21:50
« Alexander hein… ». L’air malicieux de la mexicaine ne saurait passer aperçu même auprès de celui qui aurait perdu la vu. Juliet ne pourrait prétendre ignorer l’allusion qu’il y avait dans ces deux petits mots tant les prunelles ébènes brillent dans la semi obscurité qu’impose la soirée.
- Ne me lance pas sur le sujet !
Qu’elle supplie en riant, la petite blonde aux yeux clairs, buvant une gorgée de son cocktail. Elle s’est évidemment rendu compte qu’elle plaisait à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Et même s’il était vraiment, vraiment très beau, en plus d’être drôle et charismatique, la blondinette avait toujours gentiment repoussé ses avances. Après tout, elle avait déjà un amérindien beau comme un dieu et plus amusant que quiconque…
C’est d’ailleurs de lui dont il est question. Le nez de Juliet se presse dans une expression amusée à la réaction d’Ofélia. Elle est a peu près sûre avoir eut la même tête que la Pokeby le jour où elle même avait apprit ou travaillait Jolan. « Au moins t’es sûr que là, il ira pas draguer grand-monde… » Juliet éclate même de rire.
- Non, c’est plutôt lui qui se fait charmer là bas.
Cette petite chipie de Lexie lui avait toujours fait les yeux doux, du haut de ses dix-huit mois.
- C’est surprenant hein ! Passer de barman à … ça. Il y travaillait déjà avant… avant. C’est une de ses amies qui est gérante de l’endroit. Et ça s’est toujours bien passé pour lui là bas.
Pas comme au Styx… Le Styx c’était trop. Trop pour elle, surtout. Accepter de vivre une relation libre c’était quelque-chose mais sortir avec quelqu’un qui se prostitue c’était… c’était trop. « Non, pas particulièrement eu l’envie et lui non plus je crois. Tu es soulagée ou déçue ? Ou jalouse ? » Si la Blackthorn avait su jusque la contenir la teinte de ses joues, elle pique un fard terrible, espérant que les lumières des guirlandes en atténuent la couleur.
- Je- euh.
Outre le fait que c’était un peu indiscret, la Blackthorn ne sait pas vraiment répondre à la question.
- Je ne sais pas ?
Elle plisse le nez avec un petit sourire désolé avant de se cacher une seconde derrière son gobelet pour boire une gorgée, comme pour se donner le temps de se trouver quelque-chose à répondre.
- Pas jalouse non. Ca va mieux de ce côté là même si c’était pas facile au début. Ni déçue, ni soulagée. J’étais juste curieuse enfaite… Je sais qu’il voit d’autres filles mais je ne sais pas qui. Et c’est sûrement mieux ainsi…
- Ne me lance pas sur le sujet !
Qu’elle supplie en riant, la petite blonde aux yeux clairs, buvant une gorgée de son cocktail. Elle s’est évidemment rendu compte qu’elle plaisait à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Et même s’il était vraiment, vraiment très beau, en plus d’être drôle et charismatique, la blondinette avait toujours gentiment repoussé ses avances. Après tout, elle avait déjà un amérindien beau comme un dieu et plus amusant que quiconque…
C’est d’ailleurs de lui dont il est question. Le nez de Juliet se presse dans une expression amusée à la réaction d’Ofélia. Elle est a peu près sûre avoir eut la même tête que la Pokeby le jour où elle même avait apprit ou travaillait Jolan. « Au moins t’es sûr que là, il ira pas draguer grand-monde… » Juliet éclate même de rire.
- Non, c’est plutôt lui qui se fait charmer là bas.
Cette petite chipie de Lexie lui avait toujours fait les yeux doux, du haut de ses dix-huit mois.
- C’est surprenant hein ! Passer de barman à … ça. Il y travaillait déjà avant… avant. C’est une de ses amies qui est gérante de l’endroit. Et ça s’est toujours bien passé pour lui là bas.
Pas comme au Styx… Le Styx c’était trop. Trop pour elle, surtout. Accepter de vivre une relation libre c’était quelque-chose mais sortir avec quelqu’un qui se prostitue c’était… c’était trop. « Non, pas particulièrement eu l’envie et lui non plus je crois. Tu es soulagée ou déçue ? Ou jalouse ? » Si la Blackthorn avait su jusque la contenir la teinte de ses joues, elle pique un fard terrible, espérant que les lumières des guirlandes en atténuent la couleur.
- Je- euh.
Outre le fait que c’était un peu indiscret, la Blackthorn ne sait pas vraiment répondre à la question.
- Je ne sais pas ?
Elle plisse le nez avec un petit sourire désolé avant de se cacher une seconde derrière son gobelet pour boire une gorgée, comme pour se donner le temps de se trouver quelque-chose à répondre.
- Pas jalouse non. Ca va mieux de ce côté là même si c’était pas facile au début. Ni déçue, ni soulagée. J’étais juste curieuse enfaite… Je sais qu’il voit d’autres filles mais je ne sais pas qui. Et c’est sûrement mieux ainsi…
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Lun 5 Fév 2024 - 10:53
« Ah mais oui c’est vrai, en plus avec les mamans… Redoutables ! »
Et ça ne l’étonne même pas. Jolan a son charme, on l’aime ou on ne l’aime pas. Mais sur beaucoup, cela fonctionne. Ça a été le cas pour elle et elle ne s’en cache pas. Quel mal y a-t-il à se faire plaisir de temps à autres ? Ofelia hoche plusieurs fois de la tête en trempant ses lèvres dans le liquide sucré. Elle n’est pas surprise que Jolan ait tant d’amis et par connexion, autant d’opportunités de rebondir. C’est son point fort. Elle l’imagine avec des bébés dans les bras et doit bien admettre que cette image a un fort potentiel séduction pour elles, pauvres femmes mortelles. Même si elle n’a aucun mal à visualiser certains papas craquer aussi pour ce tableau d’un autre genre.
Ofelia fait mouche, enfin. Le sourire s’étend, la peau se pique d’un beau rouge, les yeux étincelants la fuient. Mission accomplie. C’est qu’elle aime bien faire cet effet et qu’à l’image d’Alexander, elle a souvent du mal à passer les barrières érigées par la Blackthorn. Ce simple et banal rougissement est une douce victoire.
« Tu ne sais pas ? » répète-t-elle, de plus en plus intriguée par la réaction de Juliet.
Elle l’observe, ne dit rien de plus. Car si elle parle, la belle blonde s’en servira sûrement pour trouver un autre sujet de conversation et éluder cet étrange petit moment entre elles. Ofelia, elle, veut en savoir plus sur ce qui se trouve dans sa sublime tête de princesse. Ce n’est pas un non catégorique et elle y voit une porte légèrement entrouverte par laquelle se glisser. Par chance, elle est toute menue !
« Hum, je vois… »
Ofelia prend le temps de tourner son verre entre ses doigts. Les mots se forment dans son esprit et elle les réagence pour qu’ils ne soient ni trop brutaux, ni insensibles. Juliet est encore nouvelle dans cette dynamique et se sent probablement dépassée par la façon de vivre de Jolan. De ce qu’elle entend, il se permet d’aller voir d’autres personnes – ce qu’elle respecte plus que tout – tandis que Juliet, elle… Eh bien, elle ne l’a jamais vu au bras d’un autre depuis qu’elle sait qu’ils sont ensemble.
« Tu sais que… comment dire ça sans t’offusquer… Tu sais que t’as le droit de faire pareil hein ? D’être libre de voir quelqu’un d’autre, toi aussi. Le privilège ne lui est pas exclusivement réservé. Au contraire, profites-en. Explore. T’as pas idée comme c’est grisant de recevoir encore plus d’amour. Ou de désir. Le décupler, le tripler. Le vivre… différemment ? Selon la personne avec qui t’est. Est-ce que t’en as peur ? »
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Et ça ne l’étonne même pas. Jolan a son charme, on l’aime ou on ne l’aime pas. Mais sur beaucoup, cela fonctionne. Ça a été le cas pour elle et elle ne s’en cache pas. Quel mal y a-t-il à se faire plaisir de temps à autres ? Ofelia hoche plusieurs fois de la tête en trempant ses lèvres dans le liquide sucré. Elle n’est pas surprise que Jolan ait tant d’amis et par connexion, autant d’opportunités de rebondir. C’est son point fort. Elle l’imagine avec des bébés dans les bras et doit bien admettre que cette image a un fort potentiel séduction pour elles, pauvres femmes mortelles. Même si elle n’a aucun mal à visualiser certains papas craquer aussi pour ce tableau d’un autre genre.
Ofelia fait mouche, enfin. Le sourire s’étend, la peau se pique d’un beau rouge, les yeux étincelants la fuient. Mission accomplie. C’est qu’elle aime bien faire cet effet et qu’à l’image d’Alexander, elle a souvent du mal à passer les barrières érigées par la Blackthorn. Ce simple et banal rougissement est une douce victoire.
« Tu ne sais pas ? » répète-t-elle, de plus en plus intriguée par la réaction de Juliet.
Elle l’observe, ne dit rien de plus. Car si elle parle, la belle blonde s’en servira sûrement pour trouver un autre sujet de conversation et éluder cet étrange petit moment entre elles. Ofelia, elle, veut en savoir plus sur ce qui se trouve dans sa sublime tête de princesse. Ce n’est pas un non catégorique et elle y voit une porte légèrement entrouverte par laquelle se glisser. Par chance, elle est toute menue !
« Hum, je vois… »
Ofelia prend le temps de tourner son verre entre ses doigts. Les mots se forment dans son esprit et elle les réagence pour qu’ils ne soient ni trop brutaux, ni insensibles. Juliet est encore nouvelle dans cette dynamique et se sent probablement dépassée par la façon de vivre de Jolan. De ce qu’elle entend, il se permet d’aller voir d’autres personnes – ce qu’elle respecte plus que tout – tandis que Juliet, elle… Eh bien, elle ne l’a jamais vu au bras d’un autre depuis qu’elle sait qu’ils sont ensemble.
« Tu sais que… comment dire ça sans t’offusquer… Tu sais que t’as le droit de faire pareil hein ? D’être libre de voir quelqu’un d’autre, toi aussi. Le privilège ne lui est pas exclusivement réservé. Au contraire, profites-en. Explore. T’as pas idée comme c’est grisant de recevoir encore plus d’amour. Ou de désir. Le décupler, le tripler. Le vivre… différemment ? Selon la personne avec qui t’est. Est-ce que t’en as peur ? »
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Ven 9 Fév 2024 - 16:34
Était-ce réellement la situation sur laquelle elle était interrogée qui la faisait réagir ainsi, ou était-ce parce que c’était la Madrigal qui posait les questions ? Ofélia avait toujours été un peu intimidante aux yeux de la Blackthorn. Elle s’était toujours sentie étrangement attirée par elle alors qu’elles étaient radicalement différentes. Etait-ce cette polarité contraire qui expliquait son intérêt ?
Juliet se perd en explications plus ou moins censées. Elle a du mal à se comprendre elle-même alors imaginez… expliquer ce qu’elle pouvait ressentir c’était encore plus difficile. Et ce n’était pas en le disant à voix haute qu’elle vit plus de lumières face à cette situation. Au contraire. Elle avait l’impression de s’emmêler les pinceaux plus encore…
Elle n’est pas jalouse. Elle a compris que Jolan l’aimait plus que quiconque. Que personne ne la remplacerait dans son coeur et c’était là là plus grande inquiétude qui s’était calmée. Elle savait qu’il avait couché avec d’autres filles mais elle ne savait pas qui et elle ne pouvait s’empêcher d’avoir… mille questions. Ce genre de questions quasi obsessionnelles qui la tiennent éveillée la nuit sans qu’elle ose seulement les avouer.
« Tu sais que… comment dire ça sans t’offusquer…» Juliet ayant grandi dans un milieu où on ne s'embarrassait pas de ce genre d’avertissement sentit sa gorge se serrer. Qu’est ce qu’elle craignait exactement ? Qu’Ofélia ne juge cette curiosité mal placée ? Qu’elle lui fasse une leçon ? Juliet en était au point où elle était prête à écouter tous les conseils, considérant la Mexicaine comme une sorte de référence en la matière.
Mais ce n’est absolument pas ce qu’il se passa. « Tu sais que t’as le droit de faire pareil hein ? D’être libre de voir quelqu’un d’autre, toi aussi. » Juliet ne s’attendait absolument pas à ce genre de remarque si bien qu’elle dû avoir l’air d’un poisson sorti trop vite de l’eau pendant quelques secondes à fixer la Pokeby sans savoir répondre. Au moins n'avait-elle pas essayé de parler trop vite pour se perdre en balbutiement.
- Et bien…
Elle semble réfléchir quelques secondes avant de finalement avouer.
- Je n’y ai pas vraiment pensé.
Et se rendant compte du ridicule de la situation, elle pose ses doigts sous son nez pour dissimuler vainement un petit rire nerveux.
- Ne te moque pas, je t’en prie. Je me rends bien compte à quel point c’est ridicule. Pourquoi je n’ai même pas pensé à moi ?
Juliet se perd en explications plus ou moins censées. Elle a du mal à se comprendre elle-même alors imaginez… expliquer ce qu’elle pouvait ressentir c’était encore plus difficile. Et ce n’était pas en le disant à voix haute qu’elle vit plus de lumières face à cette situation. Au contraire. Elle avait l’impression de s’emmêler les pinceaux plus encore…
Elle n’est pas jalouse. Elle a compris que Jolan l’aimait plus que quiconque. Que personne ne la remplacerait dans son coeur et c’était là là plus grande inquiétude qui s’était calmée. Elle savait qu’il avait couché avec d’autres filles mais elle ne savait pas qui et elle ne pouvait s’empêcher d’avoir… mille questions. Ce genre de questions quasi obsessionnelles qui la tiennent éveillée la nuit sans qu’elle ose seulement les avouer.
« Tu sais que… comment dire ça sans t’offusquer…» Juliet ayant grandi dans un milieu où on ne s'embarrassait pas de ce genre d’avertissement sentit sa gorge se serrer. Qu’est ce qu’elle craignait exactement ? Qu’Ofélia ne juge cette curiosité mal placée ? Qu’elle lui fasse une leçon ? Juliet en était au point où elle était prête à écouter tous les conseils, considérant la Mexicaine comme une sorte de référence en la matière.
Mais ce n’est absolument pas ce qu’il se passa. « Tu sais que t’as le droit de faire pareil hein ? D’être libre de voir quelqu’un d’autre, toi aussi. » Juliet ne s’attendait absolument pas à ce genre de remarque si bien qu’elle dû avoir l’air d’un poisson sorti trop vite de l’eau pendant quelques secondes à fixer la Pokeby sans savoir répondre. Au moins n'avait-elle pas essayé de parler trop vite pour se perdre en balbutiement.
- Et bien…
Elle semble réfléchir quelques secondes avant de finalement avouer.
- Je n’y ai pas vraiment pensé.
Et se rendant compte du ridicule de la situation, elle pose ses doigts sous son nez pour dissimuler vainement un petit rire nerveux.
- Ne te moque pas, je t’en prie. Je me rends bien compte à quel point c’est ridicule. Pourquoi je n’ai même pas pensé à moi ?
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Dim 11 Fév 2024 - 17:43
À l’expression qu’affiche la Blackthorn, elle comprend vite que l’idée ne lui a même pas traversé l’esprit. Dans un sens, Ofelia n’est pas surprise. C’est une jeune femme plutôt traditionnelle – sans connotation péjorative – et cette dynamique est encore nouvelle dans la société sorcière. Chez les sang-purs d’autant plus. Similaire à la royauté de l’époque, il était « normal » pour les hommes mariés de se faire plaisir ailleurs tandis que les femmes devaient cacher le moindre amant. Juliet pensait sûrement qu’il en était de même pour sa relation libre avec Jolan, que ce mot n’était dévoué qu’à lui et non à elle. Cela la rend triste. Elle a un tel charme que, forcément, on trouve vite dommage de la voir le gaspiller pour une seule personne. Si c’est son choix, elle ne peut que le respecter mais si elle se restreint par ignorance… là c’est autre chose ! C’est ce que Juliet lui confirme quelques secondes plus tard. Elle n’a pas pensé à ELLE. Ofelia lui offre un sourire compatissant, nullement dans le jugement. Au fond, elle comprend d’où elle vient et pourquoi ces barrières sont là.
« Parce que tu es amoureuse ? Et que quand on aime, on pense logiquement au bonheur de l’autre avant le sien. Du moins, je le crois. Mais écoute, comme on dit, mieux vaut tard que jamais pas vrai ? Maintenant que tu t’en rends compte, que tu peux enfin penser à toi, qu’est-ce que t’en penses ? Est-ce que tu te verrais partager un peu de temps avec un ou une autre ? »
Elle est peut-être un peu sournoise la Mexicaine et choisit de ne pas exclure la féminité de cette hypothèse. Elle espère encore être une option dans les multiples choix s’offrant à Juliet, une option valable et intéressante. Elle fait beaucoup d’efforts pour le devenir, même si cela ne paraît pas. Des petites œillades par-ci, un sourire par-là… Ofelia n’a sûrement jamais autant travaillé pour plaire à quelqu’un. Perdre si près du but lui foutrait un gros coup au moral et en même temps… elle sait que ce n’est pas la bonne façon de penser, que Juliet n’est pas un trophée. Qu’elle devrait juste s’estimer heureuse d’être dans son entourage. C’est plus fort qu’elle. L’intérêt est trop grand pour être ignoré.
« Peut-être même que tu as déjà une petite idée de qui… »
Elle pense encore à Alexander, évoqué plus tôt. Ou à Miguel, qui a forcément dû tenter quelque chose avec elle, apparemment sans succès ? Un buffet s’offre à elle, la Blackthorn n’a plus qu’à choisir sans se sentir coupable. Jolan, lui, ne s’embarrasse probablement pas de tels sentiments. Surtout s’ils se sont mis d’accord au préalable. Ce faisant, la Mexicaine fait un petit pas en avant pour se rapproche subtilement de Juliet, feignant de trouver une position plus confortable. La faute à ses talons, dira-t-elle si on lui pose la question. La blonde n’est sûrement pas aveugle au point de ne pas voir ce qui se trame sous ses yeux, n’est-ce pas ?
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« Parce que tu es amoureuse ? Et que quand on aime, on pense logiquement au bonheur de l’autre avant le sien. Du moins, je le crois. Mais écoute, comme on dit, mieux vaut tard que jamais pas vrai ? Maintenant que tu t’en rends compte, que tu peux enfin penser à toi, qu’est-ce que t’en penses ? Est-ce que tu te verrais partager un peu de temps avec un ou une autre ? »
Elle est peut-être un peu sournoise la Mexicaine et choisit de ne pas exclure la féminité de cette hypothèse. Elle espère encore être une option dans les multiples choix s’offrant à Juliet, une option valable et intéressante. Elle fait beaucoup d’efforts pour le devenir, même si cela ne paraît pas. Des petites œillades par-ci, un sourire par-là… Ofelia n’a sûrement jamais autant travaillé pour plaire à quelqu’un. Perdre si près du but lui foutrait un gros coup au moral et en même temps… elle sait que ce n’est pas la bonne façon de penser, que Juliet n’est pas un trophée. Qu’elle devrait juste s’estimer heureuse d’être dans son entourage. C’est plus fort qu’elle. L’intérêt est trop grand pour être ignoré.
« Peut-être même que tu as déjà une petite idée de qui… »
Elle pense encore à Alexander, évoqué plus tôt. Ou à Miguel, qui a forcément dû tenter quelque chose avec elle, apparemment sans succès ? Un buffet s’offre à elle, la Blackthorn n’a plus qu’à choisir sans se sentir coupable. Jolan, lui, ne s’embarrasse probablement pas de tels sentiments. Surtout s’ils se sont mis d’accord au préalable. Ce faisant, la Mexicaine fait un petit pas en avant pour se rapproche subtilement de Juliet, feignant de trouver une position plus confortable. La faute à ses talons, dira-t-elle si on lui pose la question. La blonde n’est sûrement pas aveugle au point de ne pas voir ce qui se trame sous ses yeux, n’est-ce pas ?
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Sam 17 Fév 2024 - 13:53
La poitrine se soulevait frénétiquement, presque silencieusement, essayant vainement de dissimuler un rire nerveux qui reflétait bien sa réaction face au ridicule de la situation. Si Juliet craignait que la mexicaine ne se moque de sa curiosité, elle aurait bien comprit qu’Ofélia ne se mette à rire elle aussi. Mais loin de cela, c’est un sourire doux qu’elle lui offre.
Est ce que c’était l’amour qui était la raison de cet oubli ? L’introspection se fait rapidement et elle secoue la tête négativement. L’amour, c’était ce qui avait fait qu’elle avait accepté d’essayer cette nouvelle façon d’être en couple. Accepter que Jolan couche avec d’autre. Mais si elle n’avait pas pensé à elle même dans cette configuration, c’était tout simplement parce qu’elle avait la sensation que Jolan lui suffisait.
« Maintenant que tu t’en rends compte, que tu peux enfin penser à toi, qu’est-ce que t’en penses ? Est-ce que tu te verrais partager un peu de temps avec un ou une autre ? » C’était exactement la question qu’elle était entrain de se poser en elle-même. Elle ne se rendit même pas compte qu’Ofélia avait inclus la possibilité d’avoir une relation intime avec une femme car, comme par réflexe, ses pensées s’étaient portée vers [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Mais il n’y avait pas la petite étincelle…
« Peut-être même que tu as déjà une petite idée de qui… » … qu’il pouvait y avoir avec la Pokeby. Elle s’était rapprochée si bien que Juliet avait du légèrement relever le menton pour continuer de la regarder dans les yeux. Et comprenant soudainement la proposition sous-jacente, elle pique un nouveau fard.
- Peut-être, oui…
Le coeur qui s’emballe légèrement, comme le soir où Ofelia lui avait laisse entendre qu’elle voulait l’embrasser. Elle avait faillit le faire, ce soir là. Elle n’avait pas regretté de ne pas l’avoir fait, pourtant. Elle n’était pas prête à l’époque. Mais à la lumière de cette discussion, après ce verre que Juliet expédia comme pour s’armer un peu de courage, elle se sentait un peu plus audacieuse.
- Je n’ai presque pas bu, cette fois, et j’ai toujours très envie de t’embrasser.
Est ce que c’était l’amour qui était la raison de cet oubli ? L’introspection se fait rapidement et elle secoue la tête négativement. L’amour, c’était ce qui avait fait qu’elle avait accepté d’essayer cette nouvelle façon d’être en couple. Accepter que Jolan couche avec d’autre. Mais si elle n’avait pas pensé à elle même dans cette configuration, c’était tout simplement parce qu’elle avait la sensation que Jolan lui suffisait.
« Maintenant que tu t’en rends compte, que tu peux enfin penser à toi, qu’est-ce que t’en penses ? Est-ce que tu te verrais partager un peu de temps avec un ou une autre ? » C’était exactement la question qu’elle était entrain de se poser en elle-même. Elle ne se rendit même pas compte qu’Ofélia avait inclus la possibilité d’avoir une relation intime avec une femme car, comme par réflexe, ses pensées s’étaient portée vers [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Mais il n’y avait pas la petite étincelle…
« Peut-être même que tu as déjà une petite idée de qui… » … qu’il pouvait y avoir avec la Pokeby. Elle s’était rapprochée si bien que Juliet avait du légèrement relever le menton pour continuer de la regarder dans les yeux. Et comprenant soudainement la proposition sous-jacente, elle pique un nouveau fard.
- Peut-être, oui…
Le coeur qui s’emballe légèrement, comme le soir où Ofelia lui avait laisse entendre qu’elle voulait l’embrasser. Elle avait faillit le faire, ce soir là. Elle n’avait pas regretté de ne pas l’avoir fait, pourtant. Elle n’était pas prête à l’époque. Mais à la lumière de cette discussion, après ce verre que Juliet expédia comme pour s’armer un peu de courage, elle se sentait un peu plus audacieuse.
- Je n’ai presque pas bu, cette fois, et j’ai toujours très envie de t’embrasser.
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Dim 18 Fév 2024 - 16:14
Petite langue qui passe sur ses lèvres. Soi-disant, pour récolter les dernières gouttes de son breuvage alcoolisé. Ou simple réaction à sa proposition ? Elle s’imagine peut-être déjà l’embrasser, c’est vrai. Ce n’est pas comme si elle en mourrait d’envie depuis des mois. Et pour la première fois depuis sa tentative numéro 1, Juliet n’oppose pas un non catégorique. Elle semble même ouverte à la possibilité. Peut-être pas pour la Mexicaine, ceci dit. Passer l’étape du couple libre est déjà une chose monumentale, elle n’en doute pas. Elle essaye, pourtant, pas du tout essoufflée par la course. Ofelia a bien compris qu’il s’agissait d’un marathon et non d’un sprint. Hors de question de froisser la fleur délicate qu’elle tient dans la paume de sa main. Juliet est bien trop précieuse pour qu’elle songe à la brusquer. La patience sera sa force, jusqu’à ce qu’elle lâche l’affaire.
Pas maintenant. La sorcière regarde le verre descendre à une vitesse pharamineuse et le liquide disparaître dans la gorge de la séduisante blonde. Si tel est l’effet qu’elle lui fait, Ofelia n’en est pas mécontente. Elle espère simplement que ce n’est pas de la gêne ou de l’inconfort.
« Presque pas » reprend-elle en riant légèrement, le regard passant du verre vidé bien vite aux joues rouges de la Blackthorn. « Je ne sais pas quel mot me fait le plus plaisir. Toujours, très, ou embrasser. Peut-être les trois ensemble… »
C’est une déclaration qu’elle attendait. La Fontaine avait peut-être raison, tout vient à point à qui sait attendre. Juliet est enfin prête à s’ouvrir à elle d’une autre façon et le rejet enduré au bar disparaît de sa mémoire en entendant cette affirmation pure et dure. Elle a très envie de l’embrasser, en a toujours eu envie. Mais ne se le permettait tout simplement pas. Ofelia n’a même pas envie de savoir pourquoi, même si elle le devinerait aisément.
« Voyons si tu le penses vraiment alors. »
Elle finit son verre pour ne pas le renverser par mégarde, passe une nouvelle fois sa langue sur ses lèvres avant de venir goûter celles de la sorcière. C'est une toute autre magie que celle d’un baiser. Elle peut ne pas prendre tout de suite, voire jamais. N’étant pas devin, Ofelia ne savait pas à quoi s’attendre. Son baiser est donc prudent, mesuré, attendant la validation de Juliet et prête à s’écarter si tel est son désir. Néanmoins, sa main libre vient se nicher dans son cou et caresser tendrement sa peau pendant l’échange.
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« Presque pas » reprend-elle en riant légèrement, le regard passant du verre vidé bien vite aux joues rouges de la Blackthorn. « Je ne sais pas quel mot me fait le plus plaisir. Toujours, très, ou embrasser. Peut-être les trois ensemble… »
C’est une déclaration qu’elle attendait. La Fontaine avait peut-être raison, tout vient à point à qui sait attendre. Juliet est enfin prête à s’ouvrir à elle d’une autre façon et le rejet enduré au bar disparaît de sa mémoire en entendant cette affirmation pure et dure. Elle a très envie de l’embrasser, en a toujours eu envie. Mais ne se le permettait tout simplement pas. Ofelia n’a même pas envie de savoir pourquoi, même si elle le devinerait aisément.
« Voyons si tu le penses vraiment alors. »
Elle finit son verre pour ne pas le renverser par mégarde, passe une nouvelle fois sa langue sur ses lèvres avant de venir goûter celles de la sorcière. C'est une toute autre magie que celle d’un baiser. Elle peut ne pas prendre tout de suite, voire jamais. N’étant pas devin, Ofelia ne savait pas à quoi s’attendre. Son baiser est donc prudent, mesuré, attendant la validation de Juliet et prête à s’écarter si tel est son désir. Néanmoins, sa main libre vient se nicher dans son cou et caresser tendrement sa peau pendant l’échange.
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Jeu 22 Fév 2024 - 22:09
L’aveu s’entend d’une voix qu’elle voudrait plus assurée. Mais rien ni fait, l’appréhension est là. Serait elle la même si c’était un homme qui était face à elle ? Rien n’était plus certain. C’était la toute première fois que Juliet se reconnaissait ce genre d’attirance pour une femme. Elle n’avait jamais eut de mal à reconnaître le charme ou la beauté d’une de ses congénère mais il y avait un monde entre le simple constat et le fait d’y être aussi… réceptive.
« Je ne sais pas quel mot me fait le plus plaisir. Toujours, très, ou embrasser. Peut-être les trois ensemble… » Cette fois encore, le sourire se fait plus timide qu’il ne l’aurait fallut. Transférant son poids d’un pied sur l’autre comme pour s’empêcher tout geste brusque, elle se surprend à se mordre l’intérieur de la joue. « Voyons si tu le penses vraiment alors. »
Elle manque presque de défaillir alors que la Madrigal termine son verre à son tour et le pose. Campée sur ses pieds, elle se refuse de fuir encore une fois. Pourtant ce n’est pas l’envie qui manque. Mais le désir de connaître le goût des lèvres d’Ofélia semble prendre le dessus.
C’est un baiser doux, parcimonieux, qui a tôt fait de rassurer la Blackthorn et en même temps de secouer une multitude de papillons dans son ventre. Elle n’est pas tellement surprise de se rendre compte que c’est très agréable. Vraiment très agréable. Et finalement bien moins différent que d’embrasser un homme, comparé à ce qu’elle avait pu s’imaginer. Ca n’a rien d’étrange, en réalité.
C’est même naturellement que la Blackthorn vient poser une main dans le dos de la jeune femme, appréciant le contact de sa peau contre sa paume, l’attirant un peu plus à elle pour prolonger ce baiser. Baiser qui se prolonge quelques secondes jusqu’à ce que la Blackthorn ne se souvienne qu’ils sont dans une cuisine pleine à craquer de gens qu’elle connait. De nouveau, le rouge lui monte aux joues alors qu’elle s’écarte, rompant leur baiser presque à contre coeur.
- Eh ben…
Les mots lui manquent.
« Je ne sais pas quel mot me fait le plus plaisir. Toujours, très, ou embrasser. Peut-être les trois ensemble… » Cette fois encore, le sourire se fait plus timide qu’il ne l’aurait fallut. Transférant son poids d’un pied sur l’autre comme pour s’empêcher tout geste brusque, elle se surprend à se mordre l’intérieur de la joue. « Voyons si tu le penses vraiment alors. »
Elle manque presque de défaillir alors que la Madrigal termine son verre à son tour et le pose. Campée sur ses pieds, elle se refuse de fuir encore une fois. Pourtant ce n’est pas l’envie qui manque. Mais le désir de connaître le goût des lèvres d’Ofélia semble prendre le dessus.
C’est un baiser doux, parcimonieux, qui a tôt fait de rassurer la Blackthorn et en même temps de secouer une multitude de papillons dans son ventre. Elle n’est pas tellement surprise de se rendre compte que c’est très agréable. Vraiment très agréable. Et finalement bien moins différent que d’embrasser un homme, comparé à ce qu’elle avait pu s’imaginer. Ca n’a rien d’étrange, en réalité.
C’est même naturellement que la Blackthorn vient poser une main dans le dos de la jeune femme, appréciant le contact de sa peau contre sa paume, l’attirant un peu plus à elle pour prolonger ce baiser. Baiser qui se prolonge quelques secondes jusqu’à ce que la Blackthorn ne se souvienne qu’ils sont dans une cuisine pleine à craquer de gens qu’elle connait. De nouveau, le rouge lui monte aux joues alors qu’elle s’écarte, rompant leur baiser presque à contre coeur.
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Sam 24 Fév 2024 - 23:44
Juliet ne recule pas. Pour Ofelia, c’est déjà un grand pas en avant pour l’une comme pour l’autre. Surtout pour la Blackthorn, il faut dire les choses telles qu’elles sont. Elle est même surprise qu’elle se laisse autant aller face à tant de monde, jusqu’à poser une main sur elle pour affirmer sa prise. Un consentement que la jeune femme prend au mot. Elle se rapproche un peu plus, marque une pression sur sa peau du bout de ses doigts. Le contact est doux, si doux qu’Ofelia se laisse engloutir par cette sensation. Elle n'est pas nouvelle, même déjà connue mais chaque personne a sa propre petite touche personnelle. Elle aime bien les relever sans les comparer.
C’est Juliet qui s’écarte la première. Elle ne voyait pas les choses autrement. Pas de peur dans son regard, cependant. Elle y lit plutôt une surprise et un certain… contentement ? Elle espère avoir raison. Son commentaire en dit long sur son état, ce qui la fait sourire. Satisfaite d’avoir su lui retirer les mots de la bouche, la Mexicaine lie ses doigts aux siens avec douceur sans la quitter des yeux.
« Eh ben… » répète-t-elle, un air complice sur le visage. « C’était intéressant. »
Comme elle se l’imaginait en fin de compte. Elle la sait pourtant bien plus folle et audacieuse que cela et veut lui donner l’occasion de le lui montrer. Sa main tire sur la sienne pour qu’elle la suive, lui laissant aussi l’opportunité de refuser si elle le souhaite. Il suffirait de garder ses pieds plantés dans le sol, créant une résistance suffisante pour qu’elle la lâche. Ofelia n’a pas envie que cela se produise mais ne sait pas encore ce que pense Juliet. Elle pourrait déjà regretter son choix. Chercher une issue. Se sentir piégée. Non, ce n’est pas ce qu’elle veut.
« Tu me fais confiance ? » lui demande-t-elle simplement d’une voix douce et bienveillante.
Il n’est nulle question ici de la forcer à emprunter un chemin qui l’effraie. Il faut la comprendre : la Pokeby attend cette opportunité depuis plusieurs mois maintenant alors laisser le destin choisir pour elle ? Certainement pas ! Toujours avec la même énergie, elle l’invite à quitter l’endroit bondé pour rejoindre le couloir menant à sa chambre. Elle ne promet rien de scabreux, juste un endroit à part où discuter de ce qui vient de se passer. Elle le sait, elle le sent : il peut se produire quelque chose de beau pour elles deux. Déjà, le bruit s’amenuise une fois dans l’étroit couloir menant aux chambres. La plus grosse partie de la fête se trouve dans le salon et l’extérieur, sur le chemin du cimetière. Drôle d’ambiance qui, pourtant, ravi les deux locataires des lieux.
« Ce sera plus calme comme ça. Et moins voyeur » dit-elle dans un léger rire. Elle s’arrête et lui fait face. « Est-ce que ça va ? Tu as l’air un peu… je ne sais pas, choquée ? Je fais vraiment cet effet ? »
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C’est Juliet qui s’écarte la première. Elle ne voyait pas les choses autrement. Pas de peur dans son regard, cependant. Elle y lit plutôt une surprise et un certain… contentement ? Elle espère avoir raison. Son commentaire en dit long sur son état, ce qui la fait sourire. Satisfaite d’avoir su lui retirer les mots de la bouche, la Mexicaine lie ses doigts aux siens avec douceur sans la quitter des yeux.
« Eh ben… » répète-t-elle, un air complice sur le visage. « C’était intéressant. »
Comme elle se l’imaginait en fin de compte. Elle la sait pourtant bien plus folle et audacieuse que cela et veut lui donner l’occasion de le lui montrer. Sa main tire sur la sienne pour qu’elle la suive, lui laissant aussi l’opportunité de refuser si elle le souhaite. Il suffirait de garder ses pieds plantés dans le sol, créant une résistance suffisante pour qu’elle la lâche. Ofelia n’a pas envie que cela se produise mais ne sait pas encore ce que pense Juliet. Elle pourrait déjà regretter son choix. Chercher une issue. Se sentir piégée. Non, ce n’est pas ce qu’elle veut.
« Tu me fais confiance ? » lui demande-t-elle simplement d’une voix douce et bienveillante.
Il n’est nulle question ici de la forcer à emprunter un chemin qui l’effraie. Il faut la comprendre : la Pokeby attend cette opportunité depuis plusieurs mois maintenant alors laisser le destin choisir pour elle ? Certainement pas ! Toujours avec la même énergie, elle l’invite à quitter l’endroit bondé pour rejoindre le couloir menant à sa chambre. Elle ne promet rien de scabreux, juste un endroit à part où discuter de ce qui vient de se passer. Elle le sait, elle le sent : il peut se produire quelque chose de beau pour elles deux. Déjà, le bruit s’amenuise une fois dans l’étroit couloir menant aux chambres. La plus grosse partie de la fête se trouve dans le salon et l’extérieur, sur le chemin du cimetière. Drôle d’ambiance qui, pourtant, ravi les deux locataires des lieux.
« Ce sera plus calme comme ça. Et moins voyeur » dit-elle dans un léger rire. Elle s’arrête et lui fait face. « Est-ce que ça va ? Tu as l’air un peu… je ne sais pas, choquée ? Je fais vraiment cet effet ? »
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- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Mer 28 Fév 2024 - 14:49
Presque frénétiquement, le regard de la Blackthorn sonde les visages autour d’elle. A la recherche d’un air surprit posé sur elles. Ou choqué. Ou peu importe. Il se trouve qu’elle est inquiète qu’on ait pu la voir embrasser quelqu’un. Embrasser une fille. Ca ne dure qu’une seconde, peut-être deux. Le temps de se rendre compte que tout le monde ici se fiche de qui embrasse qui, ce qui rassure la douce Blackthorn.
« Eh ben… C’était intéressant. » Les prunelles azurées retrouvent celles de la Madrigal, ainsi que son sourire malicieux qui lui donne cet air si irrésistiblement charmant. Elle comprend pourquoi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a pu craquer pour elle et l’espace d’une seconde elle se demande ce qu’il en est de leur histoire avant de repousser presque violemment cette interrogation dans les tréfonds de son esprit.
- Oui.
Ca l’était. Que dire de plus ? Elle aurait bien d’autres commentaires à faire mais elle craint de déplaire à Ofelia en lui disant que c’était aussi air »able de l’embrasser que d’embrasser un homme. De toute manière, Ofelia ne lui laisse pas le temps d’exprimer ses inepties puisqu’elle tire doucement sur sa main pour l’emmêner… ailleurs. « Tu me fais confiance ? » La réponse de la Blackthorn ne se fait pas attendre tandis qu’elle suit les pas de la Pokeby.
- Oui.
Elles serpentent entre les invités jusqu’à rejoindre l’un des nombreux escaliers, puis un couloir désert où les sons des festivités sont réduits à peau de chagrin.
- Il faut croire oui. Après c’est la toute première fois que j’embrasse une fille. Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais. Je pensais peut-être que ça serait bizarre mais… ça ne l’était pas. Et puis… c’est la première fois aussi… par rapport à Jolan, tout ça. Tu vois ?
Se rendant compte qu’elles se sont arrêtées face à une porte en particulier, Juliet se retient de jeter un oeil dans l’entrebaillement de celle-ci avant de demander.
- C’est ta chambre ?
« Eh ben… C’était intéressant. » Les prunelles azurées retrouvent celles de la Madrigal, ainsi que son sourire malicieux qui lui donne cet air si irrésistiblement charmant. Elle comprend pourquoi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a pu craquer pour elle et l’espace d’une seconde elle se demande ce qu’il en est de leur histoire avant de repousser presque violemment cette interrogation dans les tréfonds de son esprit.
- Oui.
Ca l’était. Que dire de plus ? Elle aurait bien d’autres commentaires à faire mais elle craint de déplaire à Ofelia en lui disant que c’était aussi air »able de l’embrasser que d’embrasser un homme. De toute manière, Ofelia ne lui laisse pas le temps d’exprimer ses inepties puisqu’elle tire doucement sur sa main pour l’emmêner… ailleurs. « Tu me fais confiance ? » La réponse de la Blackthorn ne se fait pas attendre tandis qu’elle suit les pas de la Pokeby.
- Oui.
Elles serpentent entre les invités jusqu’à rejoindre l’un des nombreux escaliers, puis un couloir désert où les sons des festivités sont réduits à peau de chagrin.
- Il faut croire oui. Après c’est la toute première fois que j’embrasse une fille. Je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais. Je pensais peut-être que ça serait bizarre mais… ça ne l’était pas. Et puis… c’est la première fois aussi… par rapport à Jolan, tout ça. Tu vois ?
Se rendant compte qu’elles se sont arrêtées face à une porte en particulier, Juliet se retient de jeter un oeil dans l’entrebaillement de celle-ci avant de demander.
- C’est ta chambre ?
- Joeïa YoonMODO - Modératrice
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Mer 28 Fév 2024 - 18:27
Peut-être devrait-elle jouer au loto ce soir car elle a beaucoup de chance ! C’est ce qu’elle se dit en emmenant Juliet avec elle. Premièrement, elle l’a embrassé en retour et deuxièmement, elle lui affirme sa confiance. N’est-ce pas signe de bonne fortune ? Ofelia attend d’être dans un lieu un peu plus calme pour lui faire face et s’enquérir de son état. Loin de la furie des festivités, la Mexicaine se sent plus disposée à apporter à Juliet l’attention qu’elle mérite. Moins de risque d’interruption, une plus grande intimité… Là, devant sa porte, la Blackthorn lui avoue sa première fois avec une membre de son propre sexe et elle peut entendre en quoi cela la perturbe. Un sourire se lève, le sourire s’étire. Pas bizarre ? C’est ce qu’elle espérait.
« Je vois très bien. Beaucoup de premières fois d’un coup. »
Forcément, ça l’affecte. Ofelia sait pourtant qu’aucune d’elles n’est en tort dans cette histoire. L’une comme l’autre est libre de faire ce qu’elle veut sans craindre les représailles d’une « moitié ». Pour ce qui est des Blackthorn, elle préfère ne pas les mentionner si vite. L’atmosphère est particulière, la simple présence de la sorcière dans ce couloir change toute l’ambiance du Manoir.
Ofelia se tourne vers la pièce désignée par Juliet et en pousse la porte, qui grince atrocement. Vieux bâtiment, vieille histoire. Elle les aime comme ça.
« Vas-y, entre. »
Elle l’invite tout en douceur à la suivre, sachant pertinemment ce qu’elle trouvera de l’autre côté de la porte. Pas la chambre d’une popstar, ça c’est sûr. Des livres étalés un peu partout, une collection de films d’horreur, des vêtements mal rangés voir laissés en boule sur une chaise dans un coin de la pièce, une forte présence de la couleur noire. Seul le violoncelle, immaculé et parfaitement posé sur son support, semble appartenir à un autre monde. Ça et la collection de pin’s alignés dans leur écrin. Une petite lubie de sa jeunesse qu’elle a gardé depuis.
« Je te demanderais bien d’excuser le désordre mais ce serait chercher à me tromper moi-même en te faisant croire que normalement, tout est rangé. J’suis bordélique, c’est un fait ! »
Elle a un léger rire et s’installe sur le rebord de son lit aux draps froissés par des nuits parfois agitées et une immense flemme de refaire ce qui sera forcément défait le soir-même. La fenêtre donnant sur le cimetière est entrouverte malgré les températures écossaises, la faute à une claustrophobie qui ne la quittera probablement jamais.
« Tu t’imaginais ça comment ? »
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« Je vois très bien. Beaucoup de premières fois d’un coup. »
Forcément, ça l’affecte. Ofelia sait pourtant qu’aucune d’elles n’est en tort dans cette histoire. L’une comme l’autre est libre de faire ce qu’elle veut sans craindre les représailles d’une « moitié ». Pour ce qui est des Blackthorn, elle préfère ne pas les mentionner si vite. L’atmosphère est particulière, la simple présence de la sorcière dans ce couloir change toute l’ambiance du Manoir.
Ofelia se tourne vers la pièce désignée par Juliet et en pousse la porte, qui grince atrocement. Vieux bâtiment, vieille histoire. Elle les aime comme ça.
« Vas-y, entre. »
Elle l’invite tout en douceur à la suivre, sachant pertinemment ce qu’elle trouvera de l’autre côté de la porte. Pas la chambre d’une popstar, ça c’est sûr. Des livres étalés un peu partout, une collection de films d’horreur, des vêtements mal rangés voir laissés en boule sur une chaise dans un coin de la pièce, une forte présence de la couleur noire. Seul le violoncelle, immaculé et parfaitement posé sur son support, semble appartenir à un autre monde. Ça et la collection de pin’s alignés dans leur écrin. Une petite lubie de sa jeunesse qu’elle a gardé depuis.
« Je te demanderais bien d’excuser le désordre mais ce serait chercher à me tromper moi-même en te faisant croire que normalement, tout est rangé. J’suis bordélique, c’est un fait ! »
Elle a un léger rire et s’installe sur le rebord de son lit aux draps froissés par des nuits parfois agitées et une immense flemme de refaire ce qui sera forcément défait le soir-même. La fenêtre donnant sur le cimetière est entrouverte malgré les températures écossaises, la faute à une claustrophobie qui ne la quittera probablement jamais.
« Tu t’imaginais ça comment ? »
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Jeu 7 Mar 2024 - 20:48
« Beaucoup de premières fois d’un coup. » Le menton qui s’affirme. Un léger sourire sur les lèvres. C’est que la Madrigal a parfaitement résumé la situation. Posé des mots sur la sensation de bourdonnement qui habite la Blackthorn. Cette sensation de trop-plein. Celle d’être légèrement dépassé. Mais juste un petit peu. Pas de quoi la tétaniser… juste ce qu’il faut pour lui donner envie de lâcher prise.
Elle pousse la porte qui grince comme si elle annonçait la fin du monde. Le regard de Juliet se perd un instant dans la pièce avant d’y entrer, puisqu’elle y est invitée. Si la chambre de Juliet est douceur et harmonie de jaune et de beige, de bougies et cadres représentant des tournesols… celle d’Ofélia est l’exacte opposée. Du noir. Du chaos. « Je te demanderais bien d’excuser le désordre mais ce serait chercher à me tromper moi-même en te faisant croire que normalement, tout est rangé. J’suis bordélique, c’est un fait ! » Le rire de la Blackthorn se fait entendre alors qu’elle passe enfin le pas de la porte. Elle reconnait le haut que la mexicaine portait le soir où elles avaient fêté le doctorat d’ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , accroché sur un des coins du lit.
« Tu t’imaginais ça comment ? » Si la Pokeby s’installe sur le lit, Juliet s’approche de la fenêtre et jette un coup d’oeil vers le cimetière, contrastant avec la rue commerçante et illuminée qui se laisse apercevoir depuis la chambre de la Blackthorn.
- Exactement comme ça.
Un sourire s’entend dans la voix de Juliet avant qu’elle n’avoue.
- A l’exception du violoncelle. Tu en joues ? J’ai toujours été très admirative des musiciens à archets.
Les Blackthorn sont tous plus ou moins musiciens, aussi c’est un objet qu’elle connait bien. Pianiste, la Blackthorn ne peut s’empêcher de laisser ses doigts glisser sur les cordes lisses en silence. L’image de Baby lui revient quelques secondes, avant qu’elle ne retire sa main.
- Je ne vais pas te demander de jouer. J’imagine que ce n’est pas pour ça que tu m’as invitée ici.
Tentative presque réussie d’être fantasque, mais dans le regard de Juliet on devine qu’elle n’est sûre de rien.
Elle pousse la porte qui grince comme si elle annonçait la fin du monde. Le regard de Juliet se perd un instant dans la pièce avant d’y entrer, puisqu’elle y est invitée. Si la chambre de Juliet est douceur et harmonie de jaune et de beige, de bougies et cadres représentant des tournesols… celle d’Ofélia est l’exacte opposée. Du noir. Du chaos. « Je te demanderais bien d’excuser le désordre mais ce serait chercher à me tromper moi-même en te faisant croire que normalement, tout est rangé. J’suis bordélique, c’est un fait ! » Le rire de la Blackthorn se fait entendre alors qu’elle passe enfin le pas de la porte. Elle reconnait le haut que la mexicaine portait le soir où elles avaient fêté le doctorat d’ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , accroché sur un des coins du lit.
« Tu t’imaginais ça comment ? » Si la Pokeby s’installe sur le lit, Juliet s’approche de la fenêtre et jette un coup d’oeil vers le cimetière, contrastant avec la rue commerçante et illuminée qui se laisse apercevoir depuis la chambre de la Blackthorn.
- Exactement comme ça.
Un sourire s’entend dans la voix de Juliet avant qu’elle n’avoue.
- A l’exception du violoncelle. Tu en joues ? J’ai toujours été très admirative des musiciens à archets.
Les Blackthorn sont tous plus ou moins musiciens, aussi c’est un objet qu’elle connait bien. Pianiste, la Blackthorn ne peut s’empêcher de laisser ses doigts glisser sur les cordes lisses en silence. L’image de Baby lui revient quelques secondes, avant qu’elle ne retire sa main.
- Je ne vais pas te demander de jouer. J’imagine que ce n’est pas pour ça que tu m’as invitée ici.
Tentative presque réussie d’être fantasque, mais dans le regard de Juliet on devine qu’elle n’est sûre de rien.
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Ven 8 Mar 2024 - 14:35
Il n’est pas toujours aisé de se dire que très peu de personnes nous connaissent vraiment. Ofelia sait qu’on lui prêt de nombreux traits de caractères qu’elle ne possède pas. Elle a parfois envie de hurler qu’elle n’est pas une petite poupée menue dont la joie est le seul moteur dans la vie. Elle aime l’obscurité, la peur, la douleur. Cette chambre le crie mieux qu’elle ne saurait le faire elle-même. Que Juliet n’en soit pas surprise la conforte dans son opinion d’elle et de façon presqu’imperceptible, la tension dans ses épaules se relâche, son être tout entier se détend. Peu sont celles et ceux qui sont entrés ici et dont elle n’a pas craint le jugement. Là, c’est différent. Certes, elle est pendue à ses lèvres à la recherche de la moindre surprise ou désapprobation, mais ce n’est pas sans s’y être préparée à l’avance. La porte est toujours ouverte, Juliet est encore libre de partir.
Son regard dévie vers le violoncelle mentionné, une petite fierté qu’elle garde pour elle, bien au chaud dans son cœur.
« Ah oui ? Admirative ? » Elle a un petit sourire entendu. « J’en joue en effet. Ça me détend et m’inspire. Souvent, c’est un moment rien qu’à moi, tu vois ce que je veux dire ? Quand je joue, je me sens seule concernée et ça fait du bien de temps en temps de penser à soi avant les autres. »
Trait que certains qualifient d’égoïsme mais Ofelia appelle ceci de la survie. Avant de faire des efforts pour les autres, il faut savoir en faire pour soi-même non ? Et elle n’ignore pas avoir beaucoup de progrès à faire dans ce domaine. Seulement, hors de question de laisser la conversation dériver vers un sujet aussi sérieux. Juliet lui donne une opportunité en or de passer à autre chose et la malice s’invite sur le visage de la Mexicaine.
« Non, en effet. Mais si ça peut me permettre d’arriver à mes fins, il est possible que je frôle quelques cordes pour toi. »
Elle n’a pas besoin de lui demander de jouer pour qu’Ofelia ait envie de le faire. C’est une volonté qui vient et repart parfois presqu’aussitôt. Avec les bonnes personnes, la sorcière n’hésite pas à faire une petite démonstration même si elle n’en attend ni ovation ni glorification.
« Tu as l’air d’avoir saisi où je voulais en venir et le fait que tu m’aies suivi me pousse forcément à me poser des questions sur ce que, toi, tu veux. Est-ce que j’ai tort de penser que tu es intéressée et que tu n’as pas envie de partir de cette chambre tout de suite ? »
À ces mots, elle tapote la couverture à côté d’elle, invitant de ce simple geste la Blackthorn à s’installer à ses côtés pour une conversation plus intimiste. Et un début de quelque chose, peut-être. Elle sent Juliet encore hésitante, ou n’est-ce que le reflet de sa propre prudence ? Avec une autre personne, elle se serait sûrement montrée plus directe de bien des manières. Il y en a même avec qui tout ce cinéma n’aurait pas eu lieu. À chaque conquête sa subtilité. Ofelia n’est pas mécontente de changer ses habitudes. Après tout, elle-même prend un sacré risque en ce moment.
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Son regard dévie vers le violoncelle mentionné, une petite fierté qu’elle garde pour elle, bien au chaud dans son cœur.
« Ah oui ? Admirative ? » Elle a un petit sourire entendu. « J’en joue en effet. Ça me détend et m’inspire. Souvent, c’est un moment rien qu’à moi, tu vois ce que je veux dire ? Quand je joue, je me sens seule concernée et ça fait du bien de temps en temps de penser à soi avant les autres. »
Trait que certains qualifient d’égoïsme mais Ofelia appelle ceci de la survie. Avant de faire des efforts pour les autres, il faut savoir en faire pour soi-même non ? Et elle n’ignore pas avoir beaucoup de progrès à faire dans ce domaine. Seulement, hors de question de laisser la conversation dériver vers un sujet aussi sérieux. Juliet lui donne une opportunité en or de passer à autre chose et la malice s’invite sur le visage de la Mexicaine.
« Non, en effet. Mais si ça peut me permettre d’arriver à mes fins, il est possible que je frôle quelques cordes pour toi. »
Elle n’a pas besoin de lui demander de jouer pour qu’Ofelia ait envie de le faire. C’est une volonté qui vient et repart parfois presqu’aussitôt. Avec les bonnes personnes, la sorcière n’hésite pas à faire une petite démonstration même si elle n’en attend ni ovation ni glorification.
« Tu as l’air d’avoir saisi où je voulais en venir et le fait que tu m’aies suivi me pousse forcément à me poser des questions sur ce que, toi, tu veux. Est-ce que j’ai tort de penser que tu es intéressée et que tu n’as pas envie de partir de cette chambre tout de suite ? »
À ces mots, elle tapote la couverture à côté d’elle, invitant de ce simple geste la Blackthorn à s’installer à ses côtés pour une conversation plus intimiste. Et un début de quelque chose, peut-être. Elle sent Juliet encore hésitante, ou n’est-ce que le reflet de sa propre prudence ? Avec une autre personne, elle se serait sûrement montrée plus directe de bien des manières. Il y en a même avec qui tout ce cinéma n’aurait pas eu lieu. À chaque conquête sa subtilité. Ofelia n’est pas mécontente de changer ses habitudes. Après tout, elle-même prend un sacré risque en ce moment.
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Mar 19 Mar 2024 - 21:20
« Ah oui ? Admirative ? » Juliet hoche la tête, pas certaine d’entendre ou non une adorable moquerie ou un sous-entendu dissimulé dans la question. C’est qu’elle avait une soeur violoncelliste et qu’elle avait partagé les douloureuses années où l’arc crissait contre les cordes. Elle s’y était essayée une fois, persuadée que ce ne devait pas être si compliqué. Elle avait vite retrouvé les touches d’ivoire du piano familial « J’en joue en effet. Ça me détend et m’inspire. Souvent, c’est un moment rien qu’à moi, tu vois ce que je veux dire ? Quand je joue, je me sens seule concernée et ça fait du bien de temps en temps de penser à soi avant les autres. » Cette fois, Juliet entend et comprend la référence à leur discussion quelques minutes plus tôt. Elle hoche la tête avec un sourire en coin, le message était bien passé.
« Non, en effet. Mais si ça peut me permettre d’arriver à mes fins, il est possible que je frôle quelques cordes pour toi. » Le rougissement s’invite de nouveau sur les joues. Même si elle est très curieuse de voir la danseuse oeuvrer en tant que musicienne, la Blackthorn n’en a pas moins oublié le baiser échanger quelques minutes plus tôt, quelques mètres plus bas. Juliet se fait taiseuse, ne sachant qu’elle répartie offrir à Joe. Heureusement que celle-ci était capable de tenir une grande partie de la conversation par elle-même…« Est-ce que j’ai tort de penser que tu es intéressée et que tu n’as pas envie de partir de cette chambre tout de suite ? »
Elle ne répond pas tout de suite la Blackthorn, se contentant d’abandonner les côtés de l’instrument pour s’installer tout près de la Yoon, sur le lit. Elle repli un genou pour lui faire face. Elle se perd un instant dans la contemplation de ses traits fins, reconnaissant désormais sans mal toute l’attirance qu’elle avait pour ces lèvres. Mais pour le reste ?
- Je n’ai pas envie de partir de cette chambre tout de suite, c’est vrai.
Avoue-t-elle sans quitter Joeïa du regard.
- J’ai beaucoup aimé ce baiser et je te trouve vraiment très très attirante mais je ne sais pas à quel point je…
Elle se racle la gorge comme pour dissimuler le fait qu’elle cherche ses mots.
- Disons que je ne sais pas à quel point tu m’attires parce que je n’ai jamais été attirée par une fille et que je n’ai jamais rien… fait. Avec une fille.
« Non, en effet. Mais si ça peut me permettre d’arriver à mes fins, il est possible que je frôle quelques cordes pour toi. » Le rougissement s’invite de nouveau sur les joues. Même si elle est très curieuse de voir la danseuse oeuvrer en tant que musicienne, la Blackthorn n’en a pas moins oublié le baiser échanger quelques minutes plus tôt, quelques mètres plus bas. Juliet se fait taiseuse, ne sachant qu’elle répartie offrir à Joe. Heureusement que celle-ci était capable de tenir une grande partie de la conversation par elle-même…« Est-ce que j’ai tort de penser que tu es intéressée et que tu n’as pas envie de partir de cette chambre tout de suite ? »
Elle ne répond pas tout de suite la Blackthorn, se contentant d’abandonner les côtés de l’instrument pour s’installer tout près de la Yoon, sur le lit. Elle repli un genou pour lui faire face. Elle se perd un instant dans la contemplation de ses traits fins, reconnaissant désormais sans mal toute l’attirance qu’elle avait pour ces lèvres. Mais pour le reste ?
- Je n’ai pas envie de partir de cette chambre tout de suite, c’est vrai.
Avoue-t-elle sans quitter Joeïa du regard.
- J’ai beaucoup aimé ce baiser et je te trouve vraiment très très attirante mais je ne sais pas à quel point je…
Elle se racle la gorge comme pour dissimuler le fait qu’elle cherche ses mots.
- Disons que je ne sais pas à quel point tu m’attires parce que je n’ai jamais été attirée par une fille et que je n’ai jamais rien… fait. Avec une fille.
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Mar 19 Mar 2024 - 21:43
Elle la regarde s’installer, toujours si gracieuse. Il y a quelque chose de différent chez Juliet. Pas tout à fait intouchable, mais qu’on n’ose pas toucher quand même de peur de salir. Toute douce, toute sage… elle lui devine un piquant qu’elle cache bien enfermé au fond d’un tiroir de la grande chambre qu’est sa personnalité. Elle veut tous les ouvrir. Regard franc, paroles sincères. Elle apprécie son profil élégant et s’amuse de son hésitation.
« À quel point tu… ? »
Râclement de gorge qui veut tout dire. Joe pince ses lèvres pour ne pas trop sourire. Il ne faut pas que Juliet pense qu’elle se moque de son inexpérience car il n’en est rien. Au contraire, c’est touchant et profondément honnête. La Blackthorn s’avoue des vérités qu’elle ne pensait peut-être jamais avoir à se dire. C’est effrayant. Brutalement inspirant. Passionnant aux oreilles de l’orpheline, qui les tend un peu plus à la recherche des mots de Juliet.
« J’apprécie ta franchise, alors je vais l’être aussi. J’ai beaucoup aimé t’embrasser, c’est une évidence. Je n’ai pas peur que tu n’aies jamais expérimenté ça avec une femme. Je te trouverai même très courageuse d’oser. Mais en fin de compte, la décision ne revient qu’à toi. Je serais contente de t’offrir plus si tu le veux. »
À ces mots, elle remet en place une des mèches blondes et en profite pour caresser sa joue de son index. Elle sent beaucoup d’incertitude dans la voix de Juliet et plutôt que de la nier, la rend légitime. Joe se souvient parfaitement de la première fois qu’elle s’est posée ces questions et contrairement à la Blackthorn, elle n’a pas osé sauter le pas. La faute à l’adolescence, dira-t-on.
« Bon, disons que… le plus simple, si tu ne sais pas, c’est d’essayer. Ce n’est pas en te posant mille questions que tu vas trouver des réponses. Faut le faire, c’est tout. Là, tu sauras si t’aimes bien ça ou si c’était juste un peu de curiosité mêlée à de l’alcool – ce qui est tout à fait possible ! J’le prendrais pas mal, rassure-toi, j’suis pas comme ça. » Elle la regarde en souriant avant d’ajouter. « Je pourrais même être carrément cash et te demander si ça t’a un peu réchauffé de m’embrasser… déjà, là, t’aurais un début de quelque chose. »
Trop franche ?
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« À quel point tu… ? »
Râclement de gorge qui veut tout dire. Joe pince ses lèvres pour ne pas trop sourire. Il ne faut pas que Juliet pense qu’elle se moque de son inexpérience car il n’en est rien. Au contraire, c’est touchant et profondément honnête. La Blackthorn s’avoue des vérités qu’elle ne pensait peut-être jamais avoir à se dire. C’est effrayant. Brutalement inspirant. Passionnant aux oreilles de l’orpheline, qui les tend un peu plus à la recherche des mots de Juliet.
« J’apprécie ta franchise, alors je vais l’être aussi. J’ai beaucoup aimé t’embrasser, c’est une évidence. Je n’ai pas peur que tu n’aies jamais expérimenté ça avec une femme. Je te trouverai même très courageuse d’oser. Mais en fin de compte, la décision ne revient qu’à toi. Je serais contente de t’offrir plus si tu le veux. »
À ces mots, elle remet en place une des mèches blondes et en profite pour caresser sa joue de son index. Elle sent beaucoup d’incertitude dans la voix de Juliet et plutôt que de la nier, la rend légitime. Joe se souvient parfaitement de la première fois qu’elle s’est posée ces questions et contrairement à la Blackthorn, elle n’a pas osé sauter le pas. La faute à l’adolescence, dira-t-on.
« Bon, disons que… le plus simple, si tu ne sais pas, c’est d’essayer. Ce n’est pas en te posant mille questions que tu vas trouver des réponses. Faut le faire, c’est tout. Là, tu sauras si t’aimes bien ça ou si c’était juste un peu de curiosité mêlée à de l’alcool – ce qui est tout à fait possible ! J’le prendrais pas mal, rassure-toi, j’suis pas comme ça. » Elle la regarde en souriant avant d’ajouter. « Je pourrais même être carrément cash et te demander si ça t’a un peu réchauffé de m’embrasser… déjà, là, t’aurais un début de quelque chose. »
Trop franche ?
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- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1972
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Mar 26 Mar 2024 - 20:27
« À quel point tu… ? » Juliet se mord l’intérieur des joues avant de se lancer dans des aveux sincères bien que maladroits. C’est justement parce qu’elle a peur d’être maladroite qu’elle est si hésitante. Si c’est un homme qui avait été face à elle, à cet instant, elle ne serait pas entrain d’avoir cette discussion. Elle aurait sûrement déjà perdu sa culotte.
« Je n’ai pas peur que tu n’aies jamais expérimenté ça avec une femme. ». Même si ces quelques mots sont rassurants, la réalité c’est ce que n’est pas tout à fait ce qui inquiète Juliet. Elle sourit doucement alors que les doigts fins de la Yoon caresse sa joue. Elle rit, même, alors que la danseuse prononce « Faut le faire, c’est tout. ». Elle n’avait peut-être pas tort. Elle hoche doucement la tête, rassurée à l’idée que Joeïna ne lui en veuille pas si tout d’un coup, elle se rendait compte que ce n’était pas pour elle..
- Tu as sûrement raison.
« Je pourrais même être carrément cash et te demander si ça t’a un peu réchauffé de m’embrasser… déjà, là, t’aurais un début de quelque chose. » Un petit sourire en coin, la Blackthorn fait mine de réfléchir, posant un doigt replié sous sa lèvre inférieure.
- Je crois que j’ai oublié.
Mensonge. Les doigts viennent délicatement sous le menton de la danseuse pour l’embrasser de nouveau. Aussitôt, la prudence et la retenue qui l’avaient étreint dans le salon semble s’envoler. Elle ne s’arrêter que pour souffler contre ses lèvres.
- Oui, ça réchauffe… Je confirme…
« Je n’ai pas peur que tu n’aies jamais expérimenté ça avec une femme. ». Même si ces quelques mots sont rassurants, la réalité c’est ce que n’est pas tout à fait ce qui inquiète Juliet. Elle sourit doucement alors que les doigts fins de la Yoon caresse sa joue. Elle rit, même, alors que la danseuse prononce « Faut le faire, c’est tout. ». Elle n’avait peut-être pas tort. Elle hoche doucement la tête, rassurée à l’idée que Joeïna ne lui en veuille pas si tout d’un coup, elle se rendait compte que ce n’était pas pour elle..
- Tu as sûrement raison.
« Je pourrais même être carrément cash et te demander si ça t’a un peu réchauffé de m’embrasser… déjà, là, t’aurais un début de quelque chose. » Un petit sourire en coin, la Blackthorn fait mine de réfléchir, posant un doigt replié sous sa lèvre inférieure.
- Je crois que j’ai oublié.
Mensonge. Les doigts viennent délicatement sous le menton de la danseuse pour l’embrasser de nouveau. Aussitôt, la prudence et la retenue qui l’avaient étreint dans le salon semble s’envoler. Elle ne s’arrêter que pour souffler contre ses lèvres.
- Oui, ça réchauffe… Je confirme…
- Joeïa YoonMODO - Modératrice
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Dim 31 Mar 2024 - 16:51
Joeïa a envie de répondre « j’ai toujours raison » mais de une, ça ne fera pas avancer le schmilblick ; de deux, ce n’est pas vrai ; de trois, elle entend déjà [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] souffler fort de là où il est à cette idée. Puis, elle n’est pas certaine que montrer ce pan de sa personnalité soit émoustillant pour Juliet. N’importe qui connaissant Joe le dira : la voir fermer sa gueule est un exploit et un signe de respect évident. Dans le cas présent, elle cherche surtout à ne pas brusquer le petit oiseau perché sur son index. Elle a parfois l’impression qu’un simple coup de vent le pousserait à s’en aller.
Nouveau sourire devant ces yeux malicieux qui répondent aux siens. Elle a bien fait d’emmener Juliet à l’écart dans l’intimité de sa chambre car le baiser qu’elles échangent désormais surpasse le premier. Il est plus facile de mettre cela sur le compte du lieu plutôt que sur sa personne, au risque de prendre la grosse tête. Joeïa, elle, n’a pas oublié en attendant. Elle se délecte de ce contact et en redemandera encore une fois séparées. Le souffle de la Blackthorn contre sa peau est grisant. Cette approche a définitivement switché la sorcière sur le mode on.
« Voyons voir si on peut faire encore mieux. »
C’est de nouveau elle qui prend les devants mais cette fois, son baiser se fait plus empressé. Quémandeur. Elle recherche les mêmes sensations mais avec un petit piquant supplémentaire. Sa main se pose sur la taille de la sorcière, exécute une petite pression pour la maintenir près d’elle puis descend sur sa cuisse avec délicatesse. Joeïa peut paraître brute et elle l’est ; sauf dans certaines situations. Et quand il faut séduire ou danser, elle peut faire preuve d’une grande subtilité. De grâce, même.
Elle quitte les lèvres de Juliet pour descendre dans son cou, picorer sa peau. Elle sent son parfum sur la pointe de sa langue, ce n’est pas désagréable. La fragrance est à l’image de sa porteuse. Puis, elle s’écarte légèrement sans pour autant retirer sa main.
« Alors, qu’est-ce que t’en dis… ? »
Joe n’attend que son aval final. Le graal.
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Nouveau sourire devant ces yeux malicieux qui répondent aux siens. Elle a bien fait d’emmener Juliet à l’écart dans l’intimité de sa chambre car le baiser qu’elles échangent désormais surpasse le premier. Il est plus facile de mettre cela sur le compte du lieu plutôt que sur sa personne, au risque de prendre la grosse tête. Joeïa, elle, n’a pas oublié en attendant. Elle se délecte de ce contact et en redemandera encore une fois séparées. Le souffle de la Blackthorn contre sa peau est grisant. Cette approche a définitivement switché la sorcière sur le mode on.
« Voyons voir si on peut faire encore mieux. »
C’est de nouveau elle qui prend les devants mais cette fois, son baiser se fait plus empressé. Quémandeur. Elle recherche les mêmes sensations mais avec un petit piquant supplémentaire. Sa main se pose sur la taille de la sorcière, exécute une petite pression pour la maintenir près d’elle puis descend sur sa cuisse avec délicatesse. Joeïa peut paraître brute et elle l’est ; sauf dans certaines situations. Et quand il faut séduire ou danser, elle peut faire preuve d’une grande subtilité. De grâce, même.
Elle quitte les lèvres de Juliet pour descendre dans son cou, picorer sa peau. Elle sent son parfum sur la pointe de sa langue, ce n’est pas désagréable. La fragrance est à l’image de sa porteuse. Puis, elle s’écarte légèrement sans pour autant retirer sa main.
« Alors, qu’est-ce que t’en dis… ? »
Joe n’attend que son aval final. Le graal.
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- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Dim 7 Avr 2024 - 12:21
Ca réchauffait à n’en point douter. Et le rose qui était monté aux joues de la douce Blackthorn n’avait rien à voir avec un témoignage de timidité. Elle n’en doutait pas vraiment, en embrassant de nouveau la danseuse, mais il y avait définitivement quelque-chose entre elles… Et le fait que Joe soit une fille rendait la chose aussi excitante qu’intimidante.
Elle était si belle, avec ce petit air mi hautain mi-satisfait sur le visage. « Voyons voir si on peut faire encore mieux. » Juliet ne demandait que ça. Alors évidemment, elle accueille le baiser avec autant d’envie que d’impatience. Ce n’est plus seulement leurs visages qui s’épousent mais tout leur corps car au contact de la main sur sa cuisse, la Blackthorn s’est sensiblement rapprochée de la coréenne.
« Alors, qu’est-ce que t’en dis… ? » Elle ne répond pas tout de suite la Blackthorn, trop occupée à savourer les baisers que la danseuse parsème dans son cou et à l’orée de son décolleté.
- N’arrête pas.
Supplie-t-elle du bout des lèvres tandis que ses mains se glissent délicatement sous le haut de Joeïna, oubliant la fête qui se déroulait un étage en dessous. Car même si elle appréhende la suite, elle ne peut nier l’évidence.. elle aime ça.
- On se dit quand… si… c’est... trop ?
Une manière détournée de se garder la possibilité de tout arrêter. Car elle s’interroge encore la douce Blackthorn. Si ces échanges sont plus que plaisants, elle se demande encore ce qu’il se passera quand elles en seront sous la ceinture. La crainte de ne plus avoir envie… La peur d’être maladroite… Ce sentiment qui nous envahit à chaque première fois n’a jamais été aussi grisant pourtant.
Elle était si belle, avec ce petit air mi hautain mi-satisfait sur le visage. « Voyons voir si on peut faire encore mieux. » Juliet ne demandait que ça. Alors évidemment, elle accueille le baiser avec autant d’envie que d’impatience. Ce n’est plus seulement leurs visages qui s’épousent mais tout leur corps car au contact de la main sur sa cuisse, la Blackthorn s’est sensiblement rapprochée de la coréenne.
« Alors, qu’est-ce que t’en dis… ? » Elle ne répond pas tout de suite la Blackthorn, trop occupée à savourer les baisers que la danseuse parsème dans son cou et à l’orée de son décolleté.
- N’arrête pas.
Supplie-t-elle du bout des lèvres tandis que ses mains se glissent délicatement sous le haut de Joeïna, oubliant la fête qui se déroulait un étage en dessous. Car même si elle appréhende la suite, elle ne peut nier l’évidence.. elle aime ça.
- On se dit quand… si… c’est... trop ?
Une manière détournée de se garder la possibilité de tout arrêter. Car elle s’interroge encore la douce Blackthorn. Si ces échanges sont plus que plaisants, elle se demande encore ce qu’il se passera quand elles en seront sous la ceinture. La crainte de ne plus avoir envie… La peur d’être maladroite… Ce sentiment qui nous envahit à chaque première fois n’a jamais été aussi grisant pourtant.
- Joeïa YoonMODO - Modératrice
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Jeu 11 Avr 2024 - 15:05
Joeïa est joie. Son excitation n’est pas encore à son comble mais n’en est pas loin. Elle vit cet instant comme si Juliet lui faisait un grand honneur, qu’elle ne peut bien sûr pas refuser. C’est Juliet enfin. Elle est intelligente, travailleuse, sexy… et blonde ! Un fantasme. Pour les hommes, pour les femmes, pour tous les genres confondus. Elle s’en fait peut-être toute une montagne mais c’est dire depuis combien de temps elle attend cela.
La sorcière frissonne en sentant les mains de la Blackthorn sur sa peau. C’est un contact qu’elle aime, pas tant parce qu’il vient d’elle que parce qu’il la rassure. Que ce soit Cameron, Joshua ou même n’importe qui d’autre qu’elle apprécie, que ses intentions soient amicales ou sulfureuses, elle a besoin de sentir une main dans son dos, sur son bras, contre sa poitrine ou encore ses cuisses. Elle sait que c’est parfois égoïste d’attendre de ces gens-là qu’ils la fassent se sentir aimée quand elle n’y parvient pas toujours elle-même. Alors oui. Qu’une femme comme Juliet la regarde et la désire, ça nourrit son égoïsme.
Puis, elle lui rappelle son hésitation. Son besoin d’assurance. Joe n’est pas la seule dans cette histoire, elle va devoir faire attention aux signes. Aux mots. Aux gestes. Juliet découvre, c’est normal qu’elle soit prudente. Alors, elle hoche plusieurs fois de la tête, accompagnant son accord d’un doux sourire.
« Bien sûr. N’hésite pas surtout. »
Elle n’a jamais envisagé que cela puisse être trop pour elle. Ce n’est pas sa première relation, ce ne sera sûrement pas la dernière. Et pourtant, dans cette équation, elle s’est oubliée. Elle n’a pas pensé au fait qu’elle puisse, elle aussi, être blessée. Que quelque chose soit « de trop », qu’elle ne le supporte pas. Que ce Chankimha ait eu sur elle une plus grande ascendance qu’elle ne le croyait, au point que cela la touche encore aujourd’hui dans ses contacts avec les autres. Elle y a pourtant déjà pensé lorsqu’elle a retrouvé le contact de Cameron à même son lit. Qu’est-ce qu’un homme serait prêt à faire pour vous avoir ? Pour ne plus vous avoir ?
« Est-ce que tu veux t’allonger ? T’installer ? »
D’un geste gracieux de la main, elle lui désigne le lit qui s’offre à elles. Tout doit être parfait, sécurisant. Si elles s’embrassent comme ça sans y penser et qu’elles s’allongent ensuite sur le rebord du lit, elles voudront se reculer pour avoir plus de confort. Se tireront peut-être les cheveux en essayant. Ça casse un peu le mood de devoir faire tant d’efforts. Son anxiété la pousse à croire qu’une simple petite poussière est susceptible d’éloigner Juliet d’elle et qu’elle se rende compte que ça ne vaut pas le coup.
Joeïa en profite pour retirer ses chaussures à haute plateforme et se met à genoux dans le lit, le sourire engageant.
« Promis, le matelas est super confortable ! »
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La sorcière frissonne en sentant les mains de la Blackthorn sur sa peau. C’est un contact qu’elle aime, pas tant parce qu’il vient d’elle que parce qu’il la rassure. Que ce soit Cameron, Joshua ou même n’importe qui d’autre qu’elle apprécie, que ses intentions soient amicales ou sulfureuses, elle a besoin de sentir une main dans son dos, sur son bras, contre sa poitrine ou encore ses cuisses. Elle sait que c’est parfois égoïste d’attendre de ces gens-là qu’ils la fassent se sentir aimée quand elle n’y parvient pas toujours elle-même. Alors oui. Qu’une femme comme Juliet la regarde et la désire, ça nourrit son égoïsme.
Puis, elle lui rappelle son hésitation. Son besoin d’assurance. Joe n’est pas la seule dans cette histoire, elle va devoir faire attention aux signes. Aux mots. Aux gestes. Juliet découvre, c’est normal qu’elle soit prudente. Alors, elle hoche plusieurs fois de la tête, accompagnant son accord d’un doux sourire.
« Bien sûr. N’hésite pas surtout. »
Elle n’a jamais envisagé que cela puisse être trop pour elle. Ce n’est pas sa première relation, ce ne sera sûrement pas la dernière. Et pourtant, dans cette équation, elle s’est oubliée. Elle n’a pas pensé au fait qu’elle puisse, elle aussi, être blessée. Que quelque chose soit « de trop », qu’elle ne le supporte pas. Que ce Chankimha ait eu sur elle une plus grande ascendance qu’elle ne le croyait, au point que cela la touche encore aujourd’hui dans ses contacts avec les autres. Elle y a pourtant déjà pensé lorsqu’elle a retrouvé le contact de Cameron à même son lit. Qu’est-ce qu’un homme serait prêt à faire pour vous avoir ? Pour ne plus vous avoir ?
« Est-ce que tu veux t’allonger ? T’installer ? »
D’un geste gracieux de la main, elle lui désigne le lit qui s’offre à elles. Tout doit être parfait, sécurisant. Si elles s’embrassent comme ça sans y penser et qu’elles s’allongent ensuite sur le rebord du lit, elles voudront se reculer pour avoir plus de confort. Se tireront peut-être les cheveux en essayant. Ça casse un peu le mood de devoir faire tant d’efforts. Son anxiété la pousse à croire qu’une simple petite poussière est susceptible d’éloigner Juliet d’elle et qu’elle se rende compte que ça ne vaut pas le coup.
Joeïa en profite pour retirer ses chaussures à haute plateforme et se met à genoux dans le lit, le sourire engageant.
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Re: Girlz like you... (ft. Juliet)(terminé)
Mar 23 Avr 2024 - 20:37
La douceur du baiser de la danseuse n’a d’égale que celle de sa peau sous les doigts encore hésitants de la Blackthorn. L’envie est là, grandissante, mais teinte d’une retenue qui caractérise les premières fois. Elle se souvient de la première fois, celle avec un garçon. Si Dimitri avait prit les commandes et que sa personnalité n’avait rien de comparable avec celle de Joeïa, il avait néanmoins été particulièrement prévenant et avait su mettre la jeune vierge parfaitement à l’aise alors que ne se posait absolument pas la question de son orientation sexuelle.
Si elle avait déjà à moult reprise trouvé certaines femmes belles, c’était la première fois qu’elle se trouvait attirée comme elle pourrait l’être par un homme. Elle ne s’interroge pas sur ce que ça fait d’elle, trop tiraillée par la peur de changer d’avis d’ici quelques minutes et de froisser au passage la sirène.
Mais celle-ci se fait éminement rassurante pour Juliet. « Bien sûr. N’hésite pas surtout. »Un doux sourire nait sur les lèvres de l’héritière de l’épine noire, touchée par la sollicitude de sa comparse. « Est-ce que tu veux t’allonger ? T’installer ? » Elle n’hésite pas mais déjà la jeune femme retirer ses chaussures et se mets à genou sur le lit. « Promis, le matelas est super confortable ! » Elle rit, la Blackthorn, avant d’abandonner au parquet ses escarpins dorés et de s’allonger sur le lit, attirant Joeïa à elle.
Oubliant le contexte qui les avait réunis, oubliant que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] devait souffler ses bougies, elles s’offrirent l’une à l’autre dans un instant qui mélange subtilement douceur et excitation. Aucune des appréhensions de Juliet ne se manifesta comme elle avait pu l’imaginer. Il n’y avait qu’elle, la danseuse, et bien des minutes suspendues avant de finir parfaitement enlacée sous les draps.
Si elle avait déjà à moult reprise trouvé certaines femmes belles, c’était la première fois qu’elle se trouvait attirée comme elle pourrait l’être par un homme. Elle ne s’interroge pas sur ce que ça fait d’elle, trop tiraillée par la peur de changer d’avis d’ici quelques minutes et de froisser au passage la sirène.
Mais celle-ci se fait éminement rassurante pour Juliet. « Bien sûr. N’hésite pas surtout. »Un doux sourire nait sur les lèvres de l’héritière de l’épine noire, touchée par la sollicitude de sa comparse. « Est-ce que tu veux t’allonger ? T’installer ? » Elle n’hésite pas mais déjà la jeune femme retirer ses chaussures et se mets à genou sur le lit. « Promis, le matelas est super confortable ! » Elle rit, la Blackthorn, avant d’abandonner au parquet ses escarpins dorés et de s’allonger sur le lit, attirant Joeïa à elle.
Oubliant le contexte qui les avait réunis, oubliant que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] devait souffler ses bougies, elles s’offrirent l’une à l’autre dans un instant qui mélange subtilement douceur et excitation. Aucune des appréhensions de Juliet ne se manifesta comme elle avait pu l’imaginer. Il n’y avait qu’elle, la danseuse, et bien des minutes suspendues avant de finir parfaitement enlacée sous les draps.
Joeïa Yoon est fan
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