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The weirdest tea time ever (ft. Lewis, Jenny & Holly)
Lun 5 Fév 2024 - 10:23
14 février 2024 - heure du thé
La Moufette Enchantée est bondée mais on ne peut s’attendre à moins la semaine de la St Valentin. Une célébration qui n’a jamais vraiment compté dans sa vie et de toute façon, ce n’est certainement pas dans ce but qu’il a invité Lewis. D’ailleurs, pourquoi est-il arrivé le premier déjà ? Choisir une table, calculer sa distance de la porte d’entrée – seul échappatoire – et des toilettes. Sélectionner la meilleure, se laisser un point de fuite si jamais. Il s’en veut de penser comme ça. Seulement, difficile de savoir à quoi s’attendre avec tout ce monde. Charlie n’est pas très foule. Si, en plus, il doit partager une table avec la copine de Lewis et Jenny, qu’il ne connaît pas encore très bien et envers qui il se sent fautif, ça va être la joie… L’angoisse.
Il aurait peut-être dû arriver en même temps qu’elle, au moins pour faire bonne figure non ? Car il aura l’air de quoi si le couple arrive ensemble ? Il est même surpris que Lewis ait accepté de faire son rendez-vous romantique en leur compagnie. C’est Holly qui doit être verte de partager son amoureux avec d’autres personnes en cette journée soi-disant spéciale. Elle doit forcément être une romantique non ? Elle en a la tête.
Pour calmer ses angoisses, Charlie sort de ses poches un petit gadget sur lequel il travaille depuis quelques heures maintenant. Parsemées ici et là, entre cours et siestes, elles portent peu à peu leurs fruits. Ses doigts sont minutieux, ses gestes habiles – étrange quand on connaît la maladresse du loustic. Plus il avance dans ses réglages et plus son visage s’abaisse sur son prototype. Il en oublie le monde qui l’entoure, la serveuse qui lui demande s’il sera seul ou accompagné parce que, vous comprenez, c’est une journée où chaque table doit être utilisée sciemment et il prend quatre places à lui tout seul, ce n’est pas juste envers les autres. Charlie n’écoute pas. Dans sa bulle, ces remarques ne l’atteignent pas et le temps s’écoule différemment.
C’est une odeur familière qui lui fait relever la tête. Elle compose son quotidien, apaise ses cauchemars et se teinte parfois d’une douce odeur de pizza. Lewis est là, il l’a su avant même de redresser son petit minois de lutin. Et forcément lorsqu’il le voit, Charlie sourit d’un bout à l’autre de son visage, les petites rides familières se creusant au coin de ses yeux, son petit nez se retroussant.
C'est là qu'il la voit. Blonde, attendant patiemment face à lui, assise dans le même box. Depuis quand ?
@Holly De Launay @Jenny Carlton @Lewis Barghest
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Re: The weirdest tea time ever (ft. Lewis, Jenny & Holly)
Mer 7 Fév 2024 - 13:53
Saint-Valentin vs. Blue Love's Day.
Teatime à la Moufette Enchantée vs. Lewis Barghest.
Autant dire que je me retrouve quelque peu ennuyée quant à la tenue que je souhaite arborer. Pas trop sophistiquée d'un côté car je sais le Wright décontracté, mais pas trop décontractée non plus pour rester cohérente avec l'endroit... Mmmh... Je passe un long moment à tergiverser, sous l'oeil amusé de Faolán qui joue avec les vêtements mis à l'écart. Et peut-être que l'incident de ce début de journée n'aide pas vraiment non plus à me garder sereine... Douce Viviane, pourquoi a-t-il fallu qu'on me demande de participer à un atelier cuisine ? Je secoue la tête, chassant cette pensée négative.
A la base, pourtant, j'étais plutôt enthousiaste. Le Blue Love's day fait partie de mon calendrier depuis plusieurs années maintenant, autant dire que je trouve toujours un moyen de participer à quelque chose. Et si une part de moi est ravie de voir l'influence moldue fleurir aussi dans les quartiers sorciers, avec ces coeurs rouges et roses et la mention de la Saint-Valentin sur nombre de devantures, je regrette un peu la part que la fête non-sorcière grignote sur la célébration de l'amour d'une sirène et d'un sorcier. Et puis le souvenir de l'an dernier génère également un sourire sur mon visage. Après tout, s'il n'y avait pas eu ce speed-dating, je ne me serais probablement pas rapprochée ainsi de Fergus - merci @Inès Saouli ! C'était donc avec cet état d'esprit positif que je m'étais rendue à la Plume en Sucre, leur ayant promis de donner un coup de main tôt dans la matinée pour la préparation de cette journée particulière.
Manque de pot, si j'espérais aider uniquement sur l'organisation ou la décoration, dès que les participants sont arrivés pour l'atelier prévu, c'est avec précipitation qu'on est venu me chercher pour oeuvrer à la confection de pralines et chocolats. Manque une personne, atelier en binôme, nombre impair, tout ça, tout ça. Sauf que la cuisine et moi... Hum... Je ne pouvais pas refuser en bloc, mais en même temps, faut dire ce qui est, je n'étais pas du tout à l'aise dans ce rôle-là. Et évidemment, ce qui devait arriver arriva. Quelle idée aussi, de me laisser faire chauffer quoi que ce soit ! J'ai eu beau user de tout ce que je pouvais de concentration, minimiser autant qu'il me semblait possible les flammes, ça n'a pas loupé, le chocolat dans notre mini-chaudron a quand même fini par bouillonner et voler sur la robe de @Jenny Carlton à qui j'avais été assignée. Si d'ordinaire je suis plutôt du genre à garder mon calme, à cet instant, j'ai clairement cédé à la panique, et avec un
Dans notre malheur, il faut tout de même noter que j'ai tellement l'habitude d'être catastrophique en cuisine, et par la force des choses, acquis certains réflexes. Des aguamenti et recurvit ont fusé, éteignant les flammes et tentant de réparer les dégâts. Nos chocolats ne verront clairement pas le jour, et sa robe magnifique à l'origine n'a aimé ni la sucrerie brune ni la flammèche qui en a roussi un pan, mais fort heureusement, aucun dommage grave n'aura été à déplorer. Et je me suis confondue en excuses un milliard de fois je crois.
Soupir.
Ce soir, au moins, nous ne risquons rien. Si douceurs il y aura, ce seront celles de Mrs De Booij, autrement plus safe ! Et après le fiasco de ce matin, autant dire que j'aimerais grandement faire en sorte que ce rendez-vous-là se passe bien.
-
- T'es trop belle maman !
Bon, évidemment, je ne m'attends pas vraiment à ce qu'il soit très objectif, mais ça fait toujours du bien à entendre.
-
- Ouiiiiii !
Grand sourire alors que je le laisse avec ma mère pour filer vers le salon de thé que je connais un peu par coeur. J'ai fini par opter pour une robe fluide à manches longues rayée bleu layette et beige ondulant au rythme de mes pas sous un épais caban camel, et des babies assorties pour tenter un compromis entre ma compagnie et l'endroit où je me rends. Dans l'idée de faire relativement simple, j'ai laissé mes cheveux libres, et opté pour un make-up assez sobre quoi qu'assorti à ma tenue. Bon, j'ai quand même posé quelques couleurs sur mes ongles, bleu, blanc et or, jonglant entre aplats, petits coeurs et dégradé rappelant - vaguement - un bord de plage. Peu de bijoux, seulement la chaîne d'où pendent le médaillon offert par @Grace Robinson et la perle adressée par @James Blackthorn, et deux puces d'or figurant une étoile de mer et un coquillage à mes oreilles.
J'inspire profondément en approchant de la devanture du salon de thé. Si je ne suis pas trop nerveuse à l'idée de retrouver @Lewis Barghest, je suis un peu moins à l'aise de nous savoir en compagnie de @Charlie Keir et Jenny, et pour cause...
Quand je pénètre dans l'établissement, j'offre un sourire charmant comme à l'accoutumée aux personnes présentes, et fait le tour de l'endroit du regard. Pas de trace de Lewis encore, mais son ami est là, à une table de quatre, et visiblement très concentré sur... j'ignore parfaitement quoi.
-
La tête un instant penchée sur le côté, je l'observe. Dis donc, c'est que ça a l'air captivant... On vient me demander si nous attendons encore du monde, et je confirme que nous serons quatre, avant de commander un thé à la rose pour moi, le temps de patienter, et une carafe d'eau - toujours utile, n'est-ce pas ? J'ajoute un assortiment de macarons à partager, en attendant de me pencher davantage sur le menu du jour. Me délestant de mon manteau, je prends ensuite place face au jeune homme qui ne semble pas avoir remarqué ma présence. Il faut un moment encore avant que mon date ne nous rejoigne, et je lève la tête en souriant à son approche.
-
Je me relève pour saluer le brun, avant de le laisser prendre place tandis que je fais signe pour qu'on nous amène des cartes - journée spéciale oblige, je ne doute pas une seconde qu'il y ait des boissons et douceurs inédites. Enfin je m'installe à nouveau, souriant aimablement au plus discret d'entre nous.
-
Nulle animosité, plutôt de l'amusement. Qui s'amenuise quelque peu quand Jenny nous rejoint, comme je reste assez mal à l'aise du fiasco de ce matin...
- ça remonte...:
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Re: The weirdest tea time ever (ft. Lewis, Jenny & Holly)
Mer 7 Fév 2024 - 16:47
The weirdest tea time ever@Holly De Launay @Charlie Keir @Jenny Carlton
Outfit. Toutes les fibres de son corps lui hurlaient de faire machine arrière. Ce rendez-vous était sans nulle doute la pire idée du siècle et le simple fait d’avoir accepté de s’y rendre faisait de lui l’un des plus grands crétins que le monde ait connu. Non. Rectification. Le fait d’avoir trouvé judicieux de convier Holly à boire un thé pour éviter qu’il ne tienne la chandelle était ce qui lui octroyait ce titre. Non, même cette phrase n’avait aucun sens. Passer du temps avec Holly ? Rien de bien aberrant là dedans. Il appréciait sa compagnie et ne faisait pas de mystère à ce sujet. Boire un thé ? Vous l’avez bien regardé ? Son régime alimentaire est principalement composé de houblon et d’orge, pas de feuilles supposément aromatiques. Qu’on n’attende pas de lui qu’il garde le petit doigt en l’air ! Ce serait au-dessus de ses forces. Et cette histoire de chandelle ? C’était ridicule. Charlie lui avait assuré qu’il n’y avait rien entre lui et Janice, qu’il ne faisait que rattraper son manquement au bal. OK. Alexander lui avait monté la tête pour rien mais un date reste un date, même s’il est décalé. Non ? Déjà que partager son pote lui crevait le cœur, si en plus il devait faire l’effort d’entretenir une conversation… Hm. Autant creuser sa tombe directement. Au moins, il était sûr d’y avoir une paix royale.
A cette heure-là, Barghest devrait être vautré dans son canapé avec une manette coincée entre les mains. Il pourrait aussi être en train de potasser au Blackwood Manor ou une clope au bec, perché sur le toît de son appart (si sa clope n'avait pas pris l'eau au challenge). La logique voudrait qu’il soit n’importe où, plutôt que dans la rue à presser le pas. Oui, il avait pris tellement de temps à pester qu’il avait fini par être en retard. C’était toujours mieux qu’absent, cela dit. Il ne prêta aucune attention aux vitrines roses bonbons, aux cœurs scintillants et aux couples amourachés. Il ne l’aurait pas fait habituellement mais s’il y avait bien un jour où ses yeux devaient fixer le pavé, c’était aujourd’hui. La Saint-Valentin. Quelle connerie ! Et une fois arrivé dans le quartier sorcier, il savait qu’il risquait de voir double. Il avait toute cette mièvrerie en horreur et fuyait cette pseudo célébration de l’amour comme la peste. D’une part, parce qu’il considérait que c’était par les actes du quotidien qu’on montrait réellement son affection et pas en allant dîner une fois dans l’année. D’autre part, parce qu’il faisait partie de ces célibataires endurcis mis au ban de la société et pointés du doigt comme de parfaits exemples à ne pas suivre. Et puis, au fond de lui, très très loin de la surface, il y avait sans doute un fond de jalousie non assumée. Sa casquette vissée sur des cheveux méritant encore et toujours un bon coup de peigne, il maugréait, pestait et râlait. Rien de nouveau sous le soleil, vous me direz.
Un soupir -Non! Un râle profond, signe de son âme agonisante, s’échappa de ses lèvres une fois face arrivé devant l’entrée de la bâtisse. Ses baskets semblaient collées au sol par un maléfice de la glue tant il n’arrivait ni à prendre la poudre d’escampette, ni à passer la porte. Pour son excuse, une guirlande affreuse tanguait sous le vent et menaçait de le toucher. Elle était pleine d’angelots à peine habillés prêts à souffler des baisers au premier glandu qui passe. Quelle horreur ! Et on osait dire qu’il n’avait aucun goût ? Sa canine mordilla légèrement le verre de sa cigarette électronique, puisant dans les bouffées de nicotine et de fruits rouges la force dont il avait besoin pour franchir l’obstacle. Un. Deux. Trois.
Le Wright s’octroya mentalement une tape sur l’épaule pour se féliciter d’avoir passé l’épreuve avec brio, puis se mit à scruter les environs. Inévitablement, ses yeux couleur chocolat rencontrèrent une tête ébouriffée qu’il reconnaîtrait entre mille. Ça faisait toujours ça, avec lui. Qu’importe la taille de la foule, il était toujours attiré vers lui. Comme un aimant. Un sourire adoucit ses traits à mesure qu’il s’en approchait. Lorsqu’il s’occupait de ses inventions, rien ne pouvait le perturber. C’était… Mignon. Agaçant aussi, lorsqu’il était plus concentré dessus que sur lui, mais ça ne durait jamais bien longtemps. "Heureusement", hurla sa petite voix intérieure. Son attention se déporta vers la jolie blonde assise en face, et sa bouche se tordit en une grimace maladroite. Il était content de la revoir, mais se demandait encore une fois comment quelqu’un comme elle pouvait se montrer au côté de quelqu’un comme lui. Il n’y avait qu’à comparer leurs tenues pour s’en rendre compte. Elle était la grâce incarnée et lui… Il était incarné. On se contentera de ça. Il se rassura en disant que sa simplicité se reflétait dans le choix vestimentaire de son plus proche ami à la différence prêt que tout lui allait. L’Ethelred brillait toujours, qu’importe ce qu’il choisissait de porter.
“Salut les gars.” Il avisa la boisson fumante placée devant la sorcière et se pinça les lèvres. “Désolée pour le retard.” Il s'approcha de sa joue et y déposa une bise.
Ne pouvant décemment satisfaire son besoin de toucher le brun à cause d’une foutue table les séparant, il se contenta de s’asseoir et de faire craquer sa nuque. On se détend Lewis ! Tout va bien se passer. Le positif attire le positif.
“T’as fait dans l’détail dis donc.” commentaire extrêmement maladroit adressé à la blonde à ses côtés. Il n’aurait jamais la patience nécessaire pour prendre ainsi soin de son image. “Ça te va bien.” Euphémisme.
Inspire. Expire. Est-ce que ça se voyait gros comme une maison qu’il n’était pas à son aise dans un tel endroit ? Le tintement de la cloche annonçant l’arrivée de la quatrième personne n’allait pas l’aider à s’apaiser. Alex est un crétin. Alex a tort. Alex est le Mal. Il se répéta ça comme un mantra avant de se relever pour accueillir Janice. Jenny. Il pouvait bien faire un effort pour Charlie non ? Il avait déjà suffisamment merdé.
“‘Jour.” Aller. Peut mieux faire. Il avait pris un an la veille, il pouvait bien se montrer un peu plus mature. “T’es ravissante.” C’était vrai et ce fut un miracle que personne ne l’entende grincer des dents en l’avouant. C’est qu’il avait comme qui dirait l’idée en tête qu’elle était particulièrement belle pour Charlie, alors que ça n’avait rien d’un date officiel… Pas vrai ?
Le mieux étant l'ennemie du bien, Barghest s’adossa et fit pendre ses bras de part et d’autre du dossier. Les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer. Il attrapa la carte que lui tendait une serveuse et la scruta de long en large et en travers, ne sachant même pas différencier un thé et une infusion. Et c'était quoi d'abord, du rooibos ?
A cette heure-là, Barghest devrait être vautré dans son canapé avec une manette coincée entre les mains. Il pourrait aussi être en train de potasser au Blackwood Manor ou une clope au bec, perché sur le toît de son appart (si sa clope n'avait pas pris l'eau au challenge). La logique voudrait qu’il soit n’importe où, plutôt que dans la rue à presser le pas. Oui, il avait pris tellement de temps à pester qu’il avait fini par être en retard. C’était toujours mieux qu’absent, cela dit. Il ne prêta aucune attention aux vitrines roses bonbons, aux cœurs scintillants et aux couples amourachés. Il ne l’aurait pas fait habituellement mais s’il y avait bien un jour où ses yeux devaient fixer le pavé, c’était aujourd’hui. La Saint-Valentin. Quelle connerie ! Et une fois arrivé dans le quartier sorcier, il savait qu’il risquait de voir double. Il avait toute cette mièvrerie en horreur et fuyait cette pseudo célébration de l’amour comme la peste. D’une part, parce qu’il considérait que c’était par les actes du quotidien qu’on montrait réellement son affection et pas en allant dîner une fois dans l’année. D’autre part, parce qu’il faisait partie de ces célibataires endurcis mis au ban de la société et pointés du doigt comme de parfaits exemples à ne pas suivre. Et puis, au fond de lui, très très loin de la surface, il y avait sans doute un fond de jalousie non assumée. Sa casquette vissée sur des cheveux méritant encore et toujours un bon coup de peigne, il maugréait, pestait et râlait. Rien de nouveau sous le soleil, vous me direz.
Un soupir -Non! Un râle profond, signe de son âme agonisante, s’échappa de ses lèvres une fois face arrivé devant l’entrée de la bâtisse. Ses baskets semblaient collées au sol par un maléfice de la glue tant il n’arrivait ni à prendre la poudre d’escampette, ni à passer la porte. Pour son excuse, une guirlande affreuse tanguait sous le vent et menaçait de le toucher. Elle était pleine d’angelots à peine habillés prêts à souffler des baisers au premier glandu qui passe. Quelle horreur ! Et on osait dire qu’il n’avait aucun goût ? Sa canine mordilla légèrement le verre de sa cigarette électronique, puisant dans les bouffées de nicotine et de fruits rouges la force dont il avait besoin pour franchir l’obstacle. Un. Deux. Trois.
Le Wright s’octroya mentalement une tape sur l’épaule pour se féliciter d’avoir passé l’épreuve avec brio, puis se mit à scruter les environs. Inévitablement, ses yeux couleur chocolat rencontrèrent une tête ébouriffée qu’il reconnaîtrait entre mille. Ça faisait toujours ça, avec lui. Qu’importe la taille de la foule, il était toujours attiré vers lui. Comme un aimant. Un sourire adoucit ses traits à mesure qu’il s’en approchait. Lorsqu’il s’occupait de ses inventions, rien ne pouvait le perturber. C’était… Mignon. Agaçant aussi, lorsqu’il était plus concentré dessus que sur lui, mais ça ne durait jamais bien longtemps. "Heureusement", hurla sa petite voix intérieure. Son attention se déporta vers la jolie blonde assise en face, et sa bouche se tordit en une grimace maladroite. Il était content de la revoir, mais se demandait encore une fois comment quelqu’un comme elle pouvait se montrer au côté de quelqu’un comme lui. Il n’y avait qu’à comparer leurs tenues pour s’en rendre compte. Elle était la grâce incarnée et lui… Il était incarné. On se contentera de ça. Il se rassura en disant que sa simplicité se reflétait dans le choix vestimentaire de son plus proche ami à la différence prêt que tout lui allait. L’Ethelred brillait toujours, qu’importe ce qu’il choisissait de porter.
“Salut les gars.” Il avisa la boisson fumante placée devant la sorcière et se pinça les lèvres. “Désolée pour le retard.” Il s'approcha de sa joue et y déposa une bise.
Ne pouvant décemment satisfaire son besoin de toucher le brun à cause d’une foutue table les séparant, il se contenta de s’asseoir et de faire craquer sa nuque. On se détend Lewis ! Tout va bien se passer. Le positif attire le positif.
“T’as fait dans l’détail dis donc.” commentaire extrêmement maladroit adressé à la blonde à ses côtés. Il n’aurait jamais la patience nécessaire pour prendre ainsi soin de son image. “Ça te va bien.” Euphémisme.
Inspire. Expire. Est-ce que ça se voyait gros comme une maison qu’il n’était pas à son aise dans un tel endroit ? Le tintement de la cloche annonçant l’arrivée de la quatrième personne n’allait pas l’aider à s’apaiser. Alex est un crétin. Alex a tort. Alex est le Mal. Il se répéta ça comme un mantra avant de se relever pour accueillir Janice. Jenny. Il pouvait bien faire un effort pour Charlie non ? Il avait déjà suffisamment merdé.
“‘Jour.” Aller. Peut mieux faire. Il avait pris un an la veille, il pouvait bien se montrer un peu plus mature. “T’es ravissante.” C’était vrai et ce fut un miracle que personne ne l’entende grincer des dents en l’avouant. C’est qu’il avait comme qui dirait l’idée en tête qu’elle était particulièrement belle pour Charlie, alors que ça n’avait rien d’un date officiel… Pas vrai ?
Le mieux étant l'ennemie du bien, Barghest s’adossa et fit pendre ses bras de part et d’autre du dossier. Les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer. Il attrapa la carte que lui tendait une serveuse et la scruta de long en large et en travers, ne sachant même pas différencier un thé et une infusion. Et c'était quoi d'abord, du rooibos ?
©eck
Valentine ValentineValentine, my decline
Is so much better with you
Valentine, my decline
I'm always running to you
Is so much better with you
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Re: The weirdest tea time ever (ft. Lewis, Jenny & Holly)
Sam 10 Fév 2024 - 18:22
Outfit
Le Blue Love's Day s'annonçait bien pour Jenny, mais les désillusions arrivèrent bien vite. En premier, le date en tête-à-tête prévu avec Charlie avait tourné en une rencontre à quatre avec Lewis. La première rencontre entre la demi-sirène et le Barghest avait été froide, mais pour Charlie, Jenny était prête à essayer de s'entendre avec son meilleur ami. En plus, elle ne savait pas trop les intentions de Charlie depuis qu'elle avait vu embrasser Lewis au Bal de Yule.
Ensuite, le jour même, elle avait participé à un atelier pour faire des pralines et des chocolats pour rencontrer d'autres célibataires et parce qu'elle adore le chocolat. Elle s'était faite belle et avait enfilé une robe qu'elle avait conçue spécialement pour l'événement. Sauf que lors de l'événement, elle s'était retrouvée seule, de quoi se sentir bien et en confiance lors d'une activité dating. Finalement, c'est un organisateur qui vint combler le trou. La très charmante blonde qui allait lui tenir compagnie ne lui était pas inconnue puisqu'elle l'avait rencontré au bal, Lewis flirtant avec elle. C'était inattendu, mais Jenny s'était dit que c'était l'occasion pour elles de faire connaissance loin des garçons, jusqu'à la catastrophe.
Jenny s'occupait de nettoyer les moules tandis que Holly faisait fondre leur chocolat. La demi-sirène en voyant le contenu du chaudron bouillir voulut prévenir sa camarade qu'il était inutile de chauffer aussi fort le chocolat, mais elle n'en eut pas le temps qu'une gerbe de chocolat bouillant fut projeté sur Jenny.
"Aah !"
Le cri de douleur de Jenny se mêla au cri de surprise d'Holly qui dans la panique réussit à créer une gerbe de flammes qui brûla une partie de la robe de Jenny en prime. La crise fut vite passée grâce aux sortilèges d'Holly, mais Jenny était dévastée. Elle avait mal, sa tenue était ruinée et en prime elle n'a pas peu fabriquer les chocolats. Du coup, elle s'éclipsa rapidement pour rentrer chez elle se soigner et préparer une autre tenue pour leur rendez-vous de ce soir.
Le choix fut difficile, car Jenny aimait les tenues sexy et provocantes, mais elle se doutait que cela pouvait mettre mal à l'aise Charlie. Elle trouva une tenue qu'elle jugea être un compromis acceptable tout en réfléchissant à la sortie qui ne s'annonçait pas top. Elle devait trouver un moyen de détendre l'ambiance rapidement et faire comprendre à Holly qu'elle ne lui en voulait pas au final et à Lewis qu'elle était prête à le connaître. En passant devant sa robe abîmée, elle eut une idée.
Elle se présenta à la Moufette Enchantée, découvrant l'endroit en souriant à cause de ce drôle de nom, ses talons aiguilles claquant sur le carrelage. Elle n'eut pas de mal à remarquer ceux qu'elles cherchaient.
"Bonjour !"
Elle déposa plusieurs sac décorés à l'effigie de la Plume en Sucre sur la table le temps de faire la bise à tout le monde. Lewis lui fit un compliment ce qui la surprit, mais lui plut aussi, la faisant sourire.
"J'espère que vous allez bien ? J'ai ammené des chocolats."
Elle distribua un sac à chacun, bien que pour celui de Holly, la boite en forme de cœur était visiblement plus grande, car elle dépassait du sac alors que les autres non. Jenny se tourna vers Holly en lui souriant malicieusement.
"Je te rassure, le goût "robe brûlée" n'était pas disponible et j'ai prévu plus grand pour que tu puisses partager avec ton fils."
Elle s'installa à côté de Charlie en lui glissant un doux sourire puis on lui donna la carte. Elle choisit rapidement avant de se tourner vers ses camarades.
"Vous allez prendre quoi ? Je suis attirée par le thé qui change de couleur avec un éclair chocolat-fève de tonka."
Le Blue Love's Day s'annonçait bien pour Jenny, mais les désillusions arrivèrent bien vite. En premier, le date en tête-à-tête prévu avec Charlie avait tourné en une rencontre à quatre avec Lewis. La première rencontre entre la demi-sirène et le Barghest avait été froide, mais pour Charlie, Jenny était prête à essayer de s'entendre avec son meilleur ami. En plus, elle ne savait pas trop les intentions de Charlie depuis qu'elle avait vu embrasser Lewis au Bal de Yule.
Ensuite, le jour même, elle avait participé à un atelier pour faire des pralines et des chocolats pour rencontrer d'autres célibataires et parce qu'elle adore le chocolat. Elle s'était faite belle et avait enfilé une robe qu'elle avait conçue spécialement pour l'événement. Sauf que lors de l'événement, elle s'était retrouvée seule, de quoi se sentir bien et en confiance lors d'une activité dating. Finalement, c'est un organisateur qui vint combler le trou. La très charmante blonde qui allait lui tenir compagnie ne lui était pas inconnue puisqu'elle l'avait rencontré au bal, Lewis flirtant avec elle. C'était inattendu, mais Jenny s'était dit que c'était l'occasion pour elles de faire connaissance loin des garçons, jusqu'à la catastrophe.
Jenny s'occupait de nettoyer les moules tandis que Holly faisait fondre leur chocolat. La demi-sirène en voyant le contenu du chaudron bouillir voulut prévenir sa camarade qu'il était inutile de chauffer aussi fort le chocolat, mais elle n'en eut pas le temps qu'une gerbe de chocolat bouillant fut projeté sur Jenny.
"Aah !"
Le cri de douleur de Jenny se mêla au cri de surprise d'Holly qui dans la panique réussit à créer une gerbe de flammes qui brûla une partie de la robe de Jenny en prime. La crise fut vite passée grâce aux sortilèges d'Holly, mais Jenny était dévastée. Elle avait mal, sa tenue était ruinée et en prime elle n'a pas peu fabriquer les chocolats. Du coup, elle s'éclipsa rapidement pour rentrer chez elle se soigner et préparer une autre tenue pour leur rendez-vous de ce soir.
Le choix fut difficile, car Jenny aimait les tenues sexy et provocantes, mais elle se doutait que cela pouvait mettre mal à l'aise Charlie. Elle trouva une tenue qu'elle jugea être un compromis acceptable tout en réfléchissant à la sortie qui ne s'annonçait pas top. Elle devait trouver un moyen de détendre l'ambiance rapidement et faire comprendre à Holly qu'elle ne lui en voulait pas au final et à Lewis qu'elle était prête à le connaître. En passant devant sa robe abîmée, elle eut une idée.
Elle se présenta à la Moufette Enchantée, découvrant l'endroit en souriant à cause de ce drôle de nom, ses talons aiguilles claquant sur le carrelage. Elle n'eut pas de mal à remarquer ceux qu'elles cherchaient.
"Bonjour !"
Elle déposa plusieurs sac décorés à l'effigie de la Plume en Sucre sur la table le temps de faire la bise à tout le monde. Lewis lui fit un compliment ce qui la surprit, mais lui plut aussi, la faisant sourire.
"J'espère que vous allez bien ? J'ai ammené des chocolats."
Elle distribua un sac à chacun, bien que pour celui de Holly, la boite en forme de cœur était visiblement plus grande, car elle dépassait du sac alors que les autres non. Jenny se tourna vers Holly en lui souriant malicieusement.
"Je te rassure, le goût "robe brûlée" n'était pas disponible et j'ai prévu plus grand pour que tu puisses partager avec ton fils."
Elle s'installa à côté de Charlie en lui glissant un doux sourire puis on lui donna la carte. Elle choisit rapidement avant de se tourner vers ses camarades.
"Vous allez prendre quoi ? Je suis attirée par le thé qui change de couleur avec un éclair chocolat-fève de tonka."
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Re: The weirdest tea time ever (ft. Lewis, Jenny & Holly)
Sam 10 Fév 2024 - 22:50
« Oh, pardon… salut. »
Il ne l’a pas vu. Soit elle s’est faite très discrète, soit c’est lui qui s’est encore fait bouffer par sa concentration. Sûrement un peu des deux. Il ne peut pas dire qu’il regrette car, pauvre Charlie, n’aurait pas su quelle discussion mener avec cette femme qu’il connaît à peine et à qui il ne sait pas quoi dire. Tout ce qu’il sait, c’est qu’elle plaît à Lewis. Ce devrait pourtant être suffisant… En parlant du loup, le voilà qu’il dépose ses lèvres sur la joue fraîche et rosée de sa douce, provoquant la fuite de Charlie. Il baisse les yeux sur son engin, incapable de regarder cela plus longtemps. Trop de souvenirs, d’incompréhension et d’angoisse. Manquerait plus qu’ils se tiennent la main comme des amoureux tiens… Ah non, pire ! Il la complimente. Rien pour lui, pas un baiser ni une main tendue ; normal, il n’est que l’ami. Keir reprend son tournevis et serre son dernier boulon dans le silence, évitant soigneusement de les regarder. Ils le mettent mal à l’aise.
Quand il ose enfin relever les prunelles, c’est pour accueillir Jenny. Avec autant de grâce qu’un rhinocéros, il range son matériel et se décale pour la laisser s’asseoir, se retrouvant face à Barghest. Ses mains disparaissent sous la table, se posent sur ses genoux. Sa seule façon de cacher qu’il tremble un peu car tout cela, bien que de son fait, le dépasse un peu. Il faut dire que Jenny, tout comme Holly, s’est apprêtée et rayonne par sa beauté. Autant que par son sourire. Un drôle de contraste avec l’air constipé des garçons d’ailleurs !
« Bonjour Jenny ! Oh, des chocolats ! »
Voilà qui a de quoi lui redonner du baume au cœur. Il prend son sac et fout aussitôt son nez dedans, en sortant la petite boîte qu’il ouvre comme un enfant déballerait un cadeau. Les gourmandises sont belles, ont l’air succulentes. Il a hâte de les faire fondre sur sa langue et se retient d’en dévorer une sur l’instant.
« Son fils ? » Le mot l’interpelle et il revient sur Terre, les regarde un à un. Aucun n’est surpris, sauf lui. Premier arrivé, dernier au courant. « Pardon je… je savais pas. »
Lewis ne lui a rien dit. Lewis ne lui dit rien quand ça concerne Holly, ce n’est pas la première fois qu’il s’en fait la réflexion. Désir de préserver son jardin intime ? Il est bien trop étrange de penser cela quand on sait qu’ils ont toujours tout partagé. Ou presque. Qu’il y a moins de dix jours, il se passait encore autre chose entre eux, une nouveauté. Comme une évolution. Mais ils n’en parlent pas non plus, de ça. Par choix ou obligation… ? Ou respect envers Holly. Il n’ose pas croiser son regard. Ne comprend pas la private joke de Jenny. Se sent un peu perdu dans ce bordel mais fait comme si ce n’était pas le cas. Un sourire poli habille son visage.
« Mmmh moi je vais prendre un Chocolate Gourmet. Ça devrait bien aller avec tes chocolats. Encore merci Jenny. »
Cela le démange de demander quelque chose de plus fort. Un Cuba Libre par exemple mais doute franchement que la Moufette Enchantée en propose. Va pour le chocolat alors ! Il sort l’une de ses mains de sous la table et vient la gratter de l’ongle de son index. Il cherche une blague à dire, un sujet à lancer. En vain.
« Il y a du monde. » Constatation ridicule. Allez, une petite blague pour détendre l’atmosphère ! « C’est deux hommes qui discutent dans un café. L’un dit : J’ai lu dans le journal qu’un homme a tué sa femme le lendemain de sa nuit de noces. L’autre répond alors : Parfois, la nuit porte conseil. »
Tout le monde ne rit pas à ses blagues. Certains les qualifient de glauque. Lewis ne s’en ait jamais plaint alors il tente quelque chose.
@Jenny Carlton @Holly De Launay @Lewis Barghest
Il ne l’a pas vu. Soit elle s’est faite très discrète, soit c’est lui qui s’est encore fait bouffer par sa concentration. Sûrement un peu des deux. Il ne peut pas dire qu’il regrette car, pauvre Charlie, n’aurait pas su quelle discussion mener avec cette femme qu’il connaît à peine et à qui il ne sait pas quoi dire. Tout ce qu’il sait, c’est qu’elle plaît à Lewis. Ce devrait pourtant être suffisant… En parlant du loup, le voilà qu’il dépose ses lèvres sur la joue fraîche et rosée de sa douce, provoquant la fuite de Charlie. Il baisse les yeux sur son engin, incapable de regarder cela plus longtemps. Trop de souvenirs, d’incompréhension et d’angoisse. Manquerait plus qu’ils se tiennent la main comme des amoureux tiens… Ah non, pire ! Il la complimente. Rien pour lui, pas un baiser ni une main tendue ; normal, il n’est que l’ami. Keir reprend son tournevis et serre son dernier boulon dans le silence, évitant soigneusement de les regarder. Ils le mettent mal à l’aise.
Quand il ose enfin relever les prunelles, c’est pour accueillir Jenny. Avec autant de grâce qu’un rhinocéros, il range son matériel et se décale pour la laisser s’asseoir, se retrouvant face à Barghest. Ses mains disparaissent sous la table, se posent sur ses genoux. Sa seule façon de cacher qu’il tremble un peu car tout cela, bien que de son fait, le dépasse un peu. Il faut dire que Jenny, tout comme Holly, s’est apprêtée et rayonne par sa beauté. Autant que par son sourire. Un drôle de contraste avec l’air constipé des garçons d’ailleurs !
« Bonjour Jenny ! Oh, des chocolats ! »
Voilà qui a de quoi lui redonner du baume au cœur. Il prend son sac et fout aussitôt son nez dedans, en sortant la petite boîte qu’il ouvre comme un enfant déballerait un cadeau. Les gourmandises sont belles, ont l’air succulentes. Il a hâte de les faire fondre sur sa langue et se retient d’en dévorer une sur l’instant.
« Son fils ? » Le mot l’interpelle et il revient sur Terre, les regarde un à un. Aucun n’est surpris, sauf lui. Premier arrivé, dernier au courant. « Pardon je… je savais pas. »
Lewis ne lui a rien dit. Lewis ne lui dit rien quand ça concerne Holly, ce n’est pas la première fois qu’il s’en fait la réflexion. Désir de préserver son jardin intime ? Il est bien trop étrange de penser cela quand on sait qu’ils ont toujours tout partagé. Ou presque. Qu’il y a moins de dix jours, il se passait encore autre chose entre eux, une nouveauté. Comme une évolution. Mais ils n’en parlent pas non plus, de ça. Par choix ou obligation… ? Ou respect envers Holly. Il n’ose pas croiser son regard. Ne comprend pas la private joke de Jenny. Se sent un peu perdu dans ce bordel mais fait comme si ce n’était pas le cas. Un sourire poli habille son visage.
« Mmmh moi je vais prendre un Chocolate Gourmet. Ça devrait bien aller avec tes chocolats. Encore merci Jenny. »
Cela le démange de demander quelque chose de plus fort. Un Cuba Libre par exemple mais doute franchement que la Moufette Enchantée en propose. Va pour le chocolat alors ! Il sort l’une de ses mains de sous la table et vient la gratter de l’ongle de son index. Il cherche une blague à dire, un sujet à lancer. En vain.
« Il y a du monde. » Constatation ridicule. Allez, une petite blague pour détendre l’atmosphère ! « C’est deux hommes qui discutent dans un café. L’un dit : J’ai lu dans le journal qu’un homme a tué sa femme le lendemain de sa nuit de noces. L’autre répond alors : Parfois, la nuit porte conseil. »
Tout le monde ne rit pas à ses blagues. Certains les qualifient de glauque. Lewis ne s’en ait jamais plaint alors il tente quelque chose.
@Jenny Carlton @Holly De Launay @Lewis Barghest
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Re: The weirdest tea time ever (ft. Lewis, Jenny & Holly)
Lun 12 Fév 2024 - 11:41
« Oh, pardon… salut. »
L'arrivée de Lewis ne passe pas inaperçue, et pour cause. Tenue aux antipodes de celles de l'assemblée, et réaction instantanée du jeune homme face à moi. Je souris aimablement au jeune homme face à moi, espérant indiquer ainsi que je ne lui tiens pas rigueur de sa concentration. Et puis les regards des deux hommes témoignent de l'affection qu'ils ont l'un pour l'autre, quoi que je n'identifie pas parfaitement la nature de leur relation. Ils sont proches en tous les cas, ça, c'est indéniable, et je trouve ça touchant.
“Salut les gars. Désolée pour le retard.”
Je rends naturellement - trop peut-être - la bise à Lewis avant de me décaler pour le laisser s'installer, souriant au compliment formulé.
“T’as fait dans l’détail dis donc. Ça te va bien.”
-Merci, c'est gentil.
Si le malaise de @Lewis Barghest est palpable dès son arrivée, le mien s'y rajoute quand @Jenny Carlton nous rejoint. La faute au fiasco matinal dont je ne me remets décidément pas. Je ne peux m'empêcher de songer à cette robe que j'ai ruinée, et j'en suis dévastée, beaucoup trop consciente de l'impact qu'une telle mésaventure aurait sur moi si la situation avait été inversée.
"Bonjour !"
“‘Jour. T’es ravissante.”
D'ordinaire, je suis clairement plus difficilement déstabilisée que ça, mais le sujet ici est particulièrement sensible pour moi, ce qui joue considérablement. Quand l'autre blonde me salue aimablement d'une bise, je lui rends tout aussi poliment, quelque peu soulagée quoi que pas tout à fait complètement encore.
"J'espère que vous allez bien ? J'ai amené des chocolats. Je te rassure, le goût "robe brûlée" n'était pas disponible et j'ai prévu plus grand pour que tu puisses partager avec ton fils."
« Bonjour Jenny ! Oh, des chocolats ! »
Si la première seconde s'écoule sous le signe de la surprise, à peine tranchée par l'exclamation presque enfantine de @Charlie Keir, la suivante fait place à un certain amusement. Au moins, ma camarade d'infortune fait preuve d'humour.
-Je crains que cette saveur n'obtienne que peu d'adhésion, en effet. C'était pas l'innovation du siècle...
Me voilà donc face à Jenny, Charlie face à Lewis mais le nez dans ses chocolats. Un Charlie qui n'a relevé la tête qu'à la mention de Fao et qui semble tomber des nues.
« Son fils ? Pardon je… je savais pas. »
-Tu n'as pas à t'excuser, tu n'étais pas obligé de savoir. J'ai un petit garçon de six ans, Faolán. Merci pour les chocolats, Jenny, il va être ravi. Et ceux-là seront autrement plus comestibles que si j'essaie quoi que ce soit.
Auto-dérision, bonjour. On ne peut pas être bon partout, et ce n'est pas comme si je ne savais pas que j'étais une catastrophe en cuisine. Je me rends compte cependant que les deux garçons auprès de nous ne risquent pas de comprendre ces allusions et leur explique, me tournant quelque peu vers Lewis qui semble plongé dans une étude approfondie de la carte.
-J'ai accepté de donner un coup de main à la Plume en Sucre ce matin pour l'organisation de leur animation... Mais j'étais là pour la déco, j'avais pas prévu qu'on m'utiliserait pour compléter un binôme manquant. Et je suis une vraie catastrophe dès lors que je suis devant un chaudron ou une casserole. Jenny a eu la malchance de se retrouver avec moi pour la confection de chocolats... Autant dire que ça ne s'est pas très bien terminé...
Euphémisme, quand tu nous tiens...
-Encore une fois, je suis vraiment désolée pour ta robe. Je crois que je l'ai dit un milliard de fois ce matin, mais enfin... Si tu veux on pourra regarder ensemble pour réparer ça ? Ca au moins, c'est dans mes cordes...
A défaut d'être douée en cuisine, je suis douée en couture, tout comme elle : nous sommes dans le même cursus après tout. Ce sujet est mis de côté, quand la serveuse de tout à l'heure s'approche à nouveau, et Jenny lance les hostilités.
"Vous allez prendre quoi ? Je suis attirée par le thé qui change de couleur avec un éclair chocolat-fève de tonka."
« Mmmh moi je vais prendre un Chocolate Gourmet. Ça devrait bien aller avec tes chocolats. Encore merci Jenny. »
Mon thé à la rose étant déjà présent, je ne juge pas bon de rajouter quoi que ce soit à ce sujet, cependant l'indécision de mon voisin étant assez évidente - et il n'a effectivement pas l'air d'être du genre à boire du thé -, je souligne un point de la carte :
-Outre les spécialités de thés de la maison, tu peux prendre un café, espresso ou latte, voire un irish coffee... Ils sont approvisionnés par la distillerie Drummond's pour certaines de leurs créations comme... celle-ci.
Je désigne le très typique cranachan écossais du bout du doigt. Est-ce que ça se voit que je suis une habituée des lieux ? Si peu...
« Il y a du monde. »
La voix de Charlie attire à nouveau mon regard et je hoche la tête. Son malaise semble flotter tout autour de lui, autour de notre table, et je cherche désespérément comment dédramatiser la situation. Mais je n'en ai pas vraiment le temps qu'il lance une blague... disons discutable. Pourtant, l'incongruité du moment m'arrache un rire, quelque peu nerveux.
« C’est deux hommes qui discutent dans un café. L’un dit : J’ai lu dans le journal qu’un homme a tué sa femme le lendemain de sa nuit de noces. L’autre répond alors : Parfois, la nuit porte conseil. »
Je ne m'y attendais tellement pas !
-En tant que Nymphe, je ne devrais vraiment pas rire à ça, mais tu m'as eue par surprise ! me récrié-je, quelque prise en faute.
Moui bon, ça me dédouane moyen, mais ça ne m'empêche pas de rester sur le sens de la dérision. Ce n'est qu'une blague un peu douteuse, là où un faits divers susciterait autrement mon indignation. Je secoue légèrement la tête, m'emparant de ma tasse de thé pour en siroter quelque peu le contenu, le temps que tout le monde ait commandé et puisse être servi.
-Il y a un assortiment de macarons, si vous voulez, en plus des chocolats de Jenny.
Ils sont visibles au milieu de la table, mais je souligne ainsi qu'ils sont là pour nous tous.
L'arrivée de Lewis ne passe pas inaperçue, et pour cause. Tenue aux antipodes de celles de l'assemblée, et réaction instantanée du jeune homme face à moi. Je souris aimablement au jeune homme face à moi, espérant indiquer ainsi que je ne lui tiens pas rigueur de sa concentration. Et puis les regards des deux hommes témoignent de l'affection qu'ils ont l'un pour l'autre, quoi que je n'identifie pas parfaitement la nature de leur relation. Ils sont proches en tous les cas, ça, c'est indéniable, et je trouve ça touchant.
“Salut les gars. Désolée pour le retard.”
Je rends naturellement - trop peut-être - la bise à Lewis avant de me décaler pour le laisser s'installer, souriant au compliment formulé.
“T’as fait dans l’détail dis donc. Ça te va bien.”
-
Si le malaise de @Lewis Barghest est palpable dès son arrivée, le mien s'y rajoute quand @Jenny Carlton nous rejoint. La faute au fiasco matinal dont je ne me remets décidément pas. Je ne peux m'empêcher de songer à cette robe que j'ai ruinée, et j'en suis dévastée, beaucoup trop consciente de l'impact qu'une telle mésaventure aurait sur moi si la situation avait été inversée.
"Bonjour !"
“‘Jour. T’es ravissante.”
D'ordinaire, je suis clairement plus difficilement déstabilisée que ça, mais le sujet ici est particulièrement sensible pour moi, ce qui joue considérablement. Quand l'autre blonde me salue aimablement d'une bise, je lui rends tout aussi poliment, quelque peu soulagée quoi que pas tout à fait complètement encore.
"J'espère que vous allez bien ? J'ai amené des chocolats. Je te rassure, le goût "robe brûlée" n'était pas disponible et j'ai prévu plus grand pour que tu puisses partager avec ton fils."
« Bonjour Jenny ! Oh, des chocolats ! »
Si la première seconde s'écoule sous le signe de la surprise, à peine tranchée par l'exclamation presque enfantine de @Charlie Keir, la suivante fait place à un certain amusement. Au moins, ma camarade d'infortune fait preuve d'humour.
-
Me voilà donc face à Jenny, Charlie face à Lewis mais le nez dans ses chocolats. Un Charlie qui n'a relevé la tête qu'à la mention de Fao et qui semble tomber des nues.
« Son fils ? Pardon je… je savais pas. »
-
Auto-dérision, bonjour. On ne peut pas être bon partout, et ce n'est pas comme si je ne savais pas que j'étais une catastrophe en cuisine. Je me rends compte cependant que les deux garçons auprès de nous ne risquent pas de comprendre ces allusions et leur explique, me tournant quelque peu vers Lewis qui semble plongé dans une étude approfondie de la carte.
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Euphémisme, quand tu nous tiens...
-
A défaut d'être douée en cuisine, je suis douée en couture, tout comme elle : nous sommes dans le même cursus après tout. Ce sujet est mis de côté, quand la serveuse de tout à l'heure s'approche à nouveau, et Jenny lance les hostilités.
"Vous allez prendre quoi ? Je suis attirée par le thé qui change de couleur avec un éclair chocolat-fève de tonka."
« Mmmh moi je vais prendre un Chocolate Gourmet. Ça devrait bien aller avec tes chocolats. Encore merci Jenny. »
Mon thé à la rose étant déjà présent, je ne juge pas bon de rajouter quoi que ce soit à ce sujet, cependant l'indécision de mon voisin étant assez évidente - et il n'a effectivement pas l'air d'être du genre à boire du thé -, je souligne un point de la carte :
-
Je désigne le très typique cranachan écossais du bout du doigt. Est-ce que ça se voit que je suis une habituée des lieux ? Si peu...
« Il y a du monde. »
La voix de Charlie attire à nouveau mon regard et je hoche la tête. Son malaise semble flotter tout autour de lui, autour de notre table, et je cherche désespérément comment dédramatiser la situation. Mais je n'en ai pas vraiment le temps qu'il lance une blague... disons discutable. Pourtant, l'incongruité du moment m'arrache un rire, quelque peu nerveux.
« C’est deux hommes qui discutent dans un café. L’un dit : J’ai lu dans le journal qu’un homme a tué sa femme le lendemain de sa nuit de noces. L’autre répond alors : Parfois, la nuit porte conseil. »
Je ne m'y attendais tellement pas !
-
Moui bon, ça me dédouane moyen, mais ça ne m'empêche pas de rester sur le sens de la dérision. Ce n'est qu'une blague un peu douteuse, là où un faits divers susciterait autrement mon indignation. Je secoue légèrement la tête, m'emparant de ma tasse de thé pour en siroter quelque peu le contenu, le temps que tout le monde ait commandé et puisse être servi.
-
Ils sont visibles au milieu de la table, mais je souligne ainsi qu'ils sont là pour nous tous.
- ça remonte...:
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Re: The weirdest tea time ever (ft. Lewis, Jenny & Holly)
Ven 16 Fév 2024 - 18:15
The weirdest tea time ever@Holly De Launay @Charlie Keir @Jenny Carlton
Outfit.Le sourire de la semi-vélane se posa sur lui comme une douce caresse. Il l’accueillit avec gratitude et s’y accrocha de façon naïve, comme une moule à son rocher. Elle ne s’en doutait probablement pas mais se faisant, elle venait de lui jeter une bouée au visage et il n’avait pu que s’en saisir, là où tout autour de lui semblait hurler : non, tu n’as pas ta place ici. S’il doutait de se montrer singulièrement différent, un rien le lui rappelait : la décoration dégoulinant de cœurs, les mets qui défilaient présentés dans des plateaux d’argents, les tenues exagérément distingués de la grande majorité des clients. Même Charlie. S’il avait répondu à son instinct primal, peut-être aurait-il pu voir que si, ce dernier avait levé la tête et sourit à son approche. Peut-être aurait-il pu s’accrocher désespérément à cette vision plutôt que de se dire qu’il était davantage préoccupé par son invention que par lui. Il n’en avait pas levé le nez ou s’il l’avait fait, ce fut trop bref pour qu’il ait l’occasion de s’en rendre compte. Que pouvait-il espérer de plus qu’une forme polie de rejet, sachant cette nuit étrange qu’ils avaient passés ensemble ? Ça n’avait rien de plus normal. C’était peut-être même mieux au fond, même s’il dû se forcer à déglutir pour faire redescendre cette chose qui venait de se coincer dans sa gorge.
C’est armé d’une désinvolture de façade qu’il se jette à sa place, ne retirant sa casquette que pour passer une main nerveuse à travers ses cheveux. Il aurait préféré affronter un cognard détraqué ou un pseudo groupuscule de mages noires plutôt que… Ca ! Il n’avait pas les codes pour passer l’épreuve et sentait qu’il allait devoir marcher à tâtons s’il voulait éviter de faire la moindre bourde. Encore, lui susurra la petite voix qui savait toujours où appuyer pour faire mal. La chaise que tira Holly attira son attention et il se rappela aussitôt le message qu’elle lui avait envoyé plus tôt dans la journée. Il n’avait qu’à être lui-même ? Putain ouai. Il n’était pas foutu de faire autrement, de toute façon. Il se délesta de son t-shirt à manche longue – ce salon de thé étant plus chauffé que sa salle de bain après que Cataleya ait pris soin d’épuiser sa réserve d’eau chaude. Il termina les bras nus exception faite des tatouages qui en recouvraient une partie, et remit aussitôt sa casquette. Il la fit coulisser, de façon à ce que la visière pointe vers l’arrière et s’avachit délibérément, la seconde suivant le choc d’une bise échangée avec Jenny. Avec Max, c’était devenu quelque chose de totalement naturel. Avec Holly, ça tendrait à le devenir. Avec Charlie, ça aurait pu l’être mais maintenant… Enfin ! Il avait fait l’effort de ne pas afficher une gueule de six pieds de longs et de dire que tout contact non désiré lui démangeait la peau au point de vouloir s’essuyer du revers de la main, se contentant de se figer. Non, ce n’était pas uniquement parce qu’il s’agissait de Janice. Jenny. Putain ! Chasser le naturel, il revient au galop. Ta gueule, Barghest.
La voix de Charlie chatouilla enfin ses oreilles. L’esquisse d’un sourire apparut sur son visage fraichement rasé (de la veille, fallait pas abuser), il s’évanouit aussi vite. Il n’avait pas levé les yeux ou cesser de trifouiller son invention pour lui, mais pour elle. Il se passa la langue sur la pointe de sa canine, histoire de retenir un feulement inapproprié et attrapa la carte non loin. La vérité venait de le frapper encore une fois en pleine gueule : La soirée passée ensemble ne signifiait rien pour lui. Ils n’étaient qu’amis et le resteraient, du moins s’il tenait sa langue. Dans tous les sens du terme. Quand bien même, il n’aimait pas la façon qu’elle avait de lui sourire. Il détourne alors les yeux, à défaut de les révulser. Sois gentil merde. Une petite chose brillante attira son attention sous la table. Que ? Un tournevis ?
« J’crois que t’as perdu un truc Cha » il se mordit la langue aussitôt, ne sachant si le brun apprécierait d’entendre un surnom si affectueux alors qu’ils étaient… Ou n’étaient pas… Enfin ! Argh. Il abandonna bien vite sa réflexion et se contorsionna pour glisser sous la table. Le naturel, on a dit ? Voilà qui promettait. Le brun avait un retard de machine et s’était contenté d’enfiler son jean sans rien en dessous. Les plus fins noteront qu’au moins, il portait quelque chose. Les coups de savate de la Blackthorn avaient peut-être réussi à le rendre un temps soit peu distingué. Un tout petit mini peu ? Oups. Le cruciforme en main, il fit marche arrière et s’excusa -appréciez le geste, de son remue-ménage. Il le tendit à son propriétaire, espéra un contact et s’autoflagella dans la seconde. Comment tendre le baton pour s’faire battre.
« ‘Erci Jenny. C’est gentil. T’étais pas obligée. » Clairement pas. Ils étaient dans un salon de thé après tout. M’enfin, ça restait appréciable comme intention. Il farfouilla dans le sac, sa curiosité piquée au vif malgré toute sa mauvaise foi.
« Le goût robe brûlée ? » Lewis arqua un sourcil, sentant la pique sans la comprendre. Clairement, elle en avait trop dit ou pas assez. Il s’abstint toutefois de relancer puisqu’il s’était mis en tête de gouter à l’un des chocolats apportés. Quand je vous dis qu’il est distingué ! Il fait l’effort de ne pas parler la bouche pleine. Pour une fois. Son regard passa de Charlie aux sorcières, des sorcières à Charlie, sans qu’il n’arrive à se poser. Rien ne justifiait qu’il détaille un visage qu’il connait pourtant par cœur et qu’il désespérait de pouvoir approcher de nouveau. Un visage définitivement ami qu’il avait pourtant l’impression de découvrir sous un nouveau jour. Il s’étonna de la question de Charlie mais préféra rebondir sur le sujet.
« T’as pas eu trop d’mal à le faire garder d’ailleurs ? T’as encore mis ta sœur ou ta mère au babysitting ? » Il lui offrit un sourire taquin, avant de planter ses yeux sur la carte. Misère, il n’y comprenait rien.
Son sourire s’agrandit davantage lorsqu’il entendit parler de ses désastreuses compétences en cuisine. Il bouffa, s’adossa un peu mieux et passa un bras derrière le dossier d’Holly pour impulser un balancement à sa chaise. Sa nervosité ne l’avait pas quitté, ni l’envie d’aller se réfugier dans la première taverne qu’il trouverait sur son chemin, alors autant mettre son énergie où il le pouvait.
« J’suis une brèle en couture. J’pense que tout le monde te le confirmera. Par contre, j’me débrouille pas mal aux fourneaux. J’ai même la chance d’avoir un superbe assistant pour tourner les pages du livre de recette et… Enfin… J’me suis pas mauvais quoi. » La carte était remontée sur son visage, comme pour le protéger du regard que pourrait lui lancer Charlie face à cet aveu. Et s’il ne voulait plus partager ce genre de moment avec lui ? Putain de merde Lewis. Il a pourtant été suffisamment clair en te tournant le dos.
Que prendre ? Bonne question. Chaque boisson avait un nom étrange et lui soufflait de se méfier. Il avait tant lu et relu les lignes qu’elles commençaient à se morceler dans son esprit. Tout le monde semblait déjà savoir quoi prendre et l’attendait. Ce constat le fit accélérer l’allure de son balancement. Comme si la réponse allait lui tomber du ciel ! Ben. Oui ? Presque. Sa voisine se montra de nouveau attentionnée à son encontre et lui pointa du doigt différentes boissons.
« Oh ! Il faut que je goute un irish alors. Le Drummond’s est une tuerie. Ça doit pas être mauvais dans du café. »
Puis Charlie lâcha une blague sans prévenir. La situation, la formulation, la blague elle-même arracha sans mal un rire rauque de l’aspirant auror. Ses épaules se secouaient encore quand le serveur, outré au possible, vint prendre leur commande. Un éléphant dans un magasin de porcelaine, on rappelle. Il passa commande, avant de tirer gentiment sur l’une des mèches blondes d’Holly.
« Détends toi, prez’ ! D’où est-ce que tu la sors ta blague ? J’te la pique pour une prochaine, si tu m’permets. Elle est excellente. » Il sourit largement et délaissa sa chevelure qu’il s’était amusé à entortiller autour de son index pour regagner sa place (presque) correctement. Il croisa une jambe d’une façon improbable et tendit sa main sur les macarons.
« Prem’s sur le rouge. C’est toi qui les as faits ? » Wright oblige.
Il attrapa la pâtisserie et offrit un sourire hautement malicieux à Holly, avant de se tourner vers Charlie. Cette blague lui avait rappelé quelque chose…
« Oh ! On m’a filé un bouquin sur Dahmer et Gacy. Je l’ai fini en une soirée. »
logique, puisqu’il n’arrivait pas à fermer l’œil suite à leurs échanges sms. « J’me suis dit que ça pourrait peut-être t’intéresser ? » Rectification. Il s’était battu pour l’arracher des mains d’un inconnu et l’avait acheté comptant, sans prêter attention aux prix. Il voulait lui en faire cadeau mais vu les circonstances…
C’est armé d’une désinvolture de façade qu’il se jette à sa place, ne retirant sa casquette que pour passer une main nerveuse à travers ses cheveux. Il aurait préféré affronter un cognard détraqué ou un pseudo groupuscule de mages noires plutôt que… Ca ! Il n’avait pas les codes pour passer l’épreuve et sentait qu’il allait devoir marcher à tâtons s’il voulait éviter de faire la moindre bourde. Encore, lui susurra la petite voix qui savait toujours où appuyer pour faire mal. La chaise que tira Holly attira son attention et il se rappela aussitôt le message qu’elle lui avait envoyé plus tôt dans la journée. Il n’avait qu’à être lui-même ? Putain ouai. Il n’était pas foutu de faire autrement, de toute façon. Il se délesta de son t-shirt à manche longue – ce salon de thé étant plus chauffé que sa salle de bain après que Cataleya ait pris soin d’épuiser sa réserve d’eau chaude. Il termina les bras nus exception faite des tatouages qui en recouvraient une partie, et remit aussitôt sa casquette. Il la fit coulisser, de façon à ce que la visière pointe vers l’arrière et s’avachit délibérément, la seconde suivant le choc d’une bise échangée avec Jenny. Avec Max, c’était devenu quelque chose de totalement naturel. Avec Holly, ça tendrait à le devenir. Avec Charlie, ça aurait pu l’être mais maintenant… Enfin ! Il avait fait l’effort de ne pas afficher une gueule de six pieds de longs et de dire que tout contact non désiré lui démangeait la peau au point de vouloir s’essuyer du revers de la main, se contentant de se figer. Non, ce n’était pas uniquement parce qu’il s’agissait de Janice. Jenny. Putain ! Chasser le naturel, il revient au galop. Ta gueule, Barghest.
La voix de Charlie chatouilla enfin ses oreilles. L’esquisse d’un sourire apparut sur son visage fraichement rasé (de la veille, fallait pas abuser), il s’évanouit aussi vite. Il n’avait pas levé les yeux ou cesser de trifouiller son invention pour lui, mais pour elle. Il se passa la langue sur la pointe de sa canine, histoire de retenir un feulement inapproprié et attrapa la carte non loin. La vérité venait de le frapper encore une fois en pleine gueule : La soirée passée ensemble ne signifiait rien pour lui. Ils n’étaient qu’amis et le resteraient, du moins s’il tenait sa langue. Dans tous les sens du terme. Quand bien même, il n’aimait pas la façon qu’elle avait de lui sourire. Il détourne alors les yeux, à défaut de les révulser. Sois gentil merde. Une petite chose brillante attira son attention sous la table. Que ? Un tournevis ?
« J’crois que t’as perdu un truc Cha » il se mordit la langue aussitôt, ne sachant si le brun apprécierait d’entendre un surnom si affectueux alors qu’ils étaient… Ou n’étaient pas… Enfin ! Argh. Il abandonna bien vite sa réflexion et se contorsionna pour glisser sous la table. Le naturel, on a dit ? Voilà qui promettait. Le brun avait un retard de machine et s’était contenté d’enfiler son jean sans rien en dessous. Les plus fins noteront qu’au moins, il portait quelque chose. Les coups de savate de la Blackthorn avaient peut-être réussi à le rendre un temps soit peu distingué. Un tout petit mini peu ? Oups. Le cruciforme en main, il fit marche arrière et s’excusa -appréciez le geste, de son remue-ménage. Il le tendit à son propriétaire, espéra un contact et s’autoflagella dans la seconde. Comment tendre le baton pour s’faire battre.
« ‘Erci Jenny. C’est gentil. T’étais pas obligée. » Clairement pas. Ils étaient dans un salon de thé après tout. M’enfin, ça restait appréciable comme intention. Il farfouilla dans le sac, sa curiosité piquée au vif malgré toute sa mauvaise foi.
« Le goût robe brûlée ? » Lewis arqua un sourcil, sentant la pique sans la comprendre. Clairement, elle en avait trop dit ou pas assez. Il s’abstint toutefois de relancer puisqu’il s’était mis en tête de gouter à l’un des chocolats apportés. Quand je vous dis qu’il est distingué ! Il fait l’effort de ne pas parler la bouche pleine. Pour une fois. Son regard passa de Charlie aux sorcières, des sorcières à Charlie, sans qu’il n’arrive à se poser. Rien ne justifiait qu’il détaille un visage qu’il connait pourtant par cœur et qu’il désespérait de pouvoir approcher de nouveau. Un visage définitivement ami qu’il avait pourtant l’impression de découvrir sous un nouveau jour. Il s’étonna de la question de Charlie mais préféra rebondir sur le sujet.
« T’as pas eu trop d’mal à le faire garder d’ailleurs ? T’as encore mis ta sœur ou ta mère au babysitting ? » Il lui offrit un sourire taquin, avant de planter ses yeux sur la carte. Misère, il n’y comprenait rien.
Son sourire s’agrandit davantage lorsqu’il entendit parler de ses désastreuses compétences en cuisine. Il bouffa, s’adossa un peu mieux et passa un bras derrière le dossier d’Holly pour impulser un balancement à sa chaise. Sa nervosité ne l’avait pas quitté, ni l’envie d’aller se réfugier dans la première taverne qu’il trouverait sur son chemin, alors autant mettre son énergie où il le pouvait.
« J’suis une brèle en couture. J’pense que tout le monde te le confirmera. Par contre, j’me débrouille pas mal aux fourneaux. J’ai même la chance d’avoir un superbe assistant pour tourner les pages du livre de recette et… Enfin… J’me suis pas mauvais quoi. » La carte était remontée sur son visage, comme pour le protéger du regard que pourrait lui lancer Charlie face à cet aveu. Et s’il ne voulait plus partager ce genre de moment avec lui ? Putain de merde Lewis. Il a pourtant été suffisamment clair en te tournant le dos.
Que prendre ? Bonne question. Chaque boisson avait un nom étrange et lui soufflait de se méfier. Il avait tant lu et relu les lignes qu’elles commençaient à se morceler dans son esprit. Tout le monde semblait déjà savoir quoi prendre et l’attendait. Ce constat le fit accélérer l’allure de son balancement. Comme si la réponse allait lui tomber du ciel ! Ben. Oui ? Presque. Sa voisine se montra de nouveau attentionnée à son encontre et lui pointa du doigt différentes boissons.
« Oh ! Il faut que je goute un irish alors. Le Drummond’s est une tuerie. Ça doit pas être mauvais dans du café. »
Puis Charlie lâcha une blague sans prévenir. La situation, la formulation, la blague elle-même arracha sans mal un rire rauque de l’aspirant auror. Ses épaules se secouaient encore quand le serveur, outré au possible, vint prendre leur commande. Un éléphant dans un magasin de porcelaine, on rappelle. Il passa commande, avant de tirer gentiment sur l’une des mèches blondes d’Holly.
« Détends toi, prez’ ! D’où est-ce que tu la sors ta blague ? J’te la pique pour une prochaine, si tu m’permets. Elle est excellente. » Il sourit largement et délaissa sa chevelure qu’il s’était amusé à entortiller autour de son index pour regagner sa place (presque) correctement. Il croisa une jambe d’une façon improbable et tendit sa main sur les macarons.
« Prem’s sur le rouge. C’est toi qui les as faits ? » Wright oblige.
Il attrapa la pâtisserie et offrit un sourire hautement malicieux à Holly, avant de se tourner vers Charlie. Cette blague lui avait rappelé quelque chose…
« Oh ! On m’a filé un bouquin sur Dahmer et Gacy. Je l’ai fini en une soirée. »
logique, puisqu’il n’arrivait pas à fermer l’œil suite à leurs échanges sms. « J’me suis dit que ça pourrait peut-être t’intéresser ? » Rectification. Il s’était battu pour l’arracher des mains d’un inconnu et l’avait acheté comptant, sans prêter attention aux prix. Il voulait lui en faire cadeau mais vu les circonstances…
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Re: The weirdest tea time ever (ft. Lewis, Jenny & Holly)
Lun 11 Mar 2024 - 17:19
Les chocolats font plaisir à ses camarades, ce qui rend heureuse Jenny. D'autant plus devant la réaction adorable de Charlie. Deuxième victoire, la sirène et la vélane arrivaient à plaisanter sur l'incident chocolaté. Devant l'incompréhension des garçons, Holly leur expliqua leur mésaventure sans rentrer dans le détail, avant de proposer son aide pour la réparer.
"Pourquoi pas ? Il va falloir changer la jupe en la décousant au niveau de la taille, car il y a une ceinture intérieure pour que la robe soit bien échancrée. C'est aussi pour que la transition entre le buste et la jupe garde la même continuité ... "
Elle était lancée, la passion éclairant son regard. Heureusement, elle fut rapidement stoppé par Charlie qui découvrait que Holly avait un fils, puis par les commandes ainsi que Lewis qui expliqua qu'il ne savait pas coudre, mais qu'il se débrouillait bien en cuisine.
Ce dernier ne tenait pas en place, s'agitant ou chipotant nerveusement. En-tout-cas, il confirmait son manque de classe aux yeux de la Carlton. Jenny avait remarqué que Lewis et Holly s'entendait bien à travers leurs regards, leurs sourires, mais le fait qu'il joue avec ses cheveux insoucieusement montrait un autre niveau de proximité. Jenny ne put s'empêcher dans les envier un peu, surtout qu'elle ne savait pas ce que Charlie espérait de leur relation.
Jenny était plongée dans ses pensées et interrogations, si bien qu'elle suivit la conversation avec un temps de retard. Elle se laissa surprendre par la blague de Charlie après que Lewis mentionne un livre étrange, brisant l'ambiance tendue. Jenny émit un magnifique son cristallin vibrant de magie qui attira l'attention des personnes autour d'elles qui s'étaient figés en fixant dans leurs directions, le regard nébuleux et la bouche-bée, sauf Holly. Elle n'avait pu retenir le pouvoir de sa voix un bref instant. Ils n'avaient plus aucune chance de passer inaperçu et pour des gens normaux.
"Pardon ..."
Elle s'excusa piteusement, car elle savait que c'était désagréable pour les autres de se trouver soudainement dépossédé de leur volonté et que Charlie n'aimait pas être au centre de l'attention. Elle guettait discrètement les réactions de ses camardes, en faisant mine que rien d'important s'était passée et que personne d'autres les regardaient intimement, prenant un macaron avant de s'enfoncer dans son siège. L'ambiance se déridait à peine qu'elle créait des problèmes.
Que faire ? Faisons comme Charlie !
"Ben quoi ? Il n'y a pas de quoi rester sans voix ..."
Dit-elle en prenant une posture non chalente pour appuyer sa blague.
"Pourquoi pas ? Il va falloir changer la jupe en la décousant au niveau de la taille, car il y a une ceinture intérieure pour que la robe soit bien échancrée. C'est aussi pour que la transition entre le buste et la jupe garde la même continuité ... "
Elle était lancée, la passion éclairant son regard. Heureusement, elle fut rapidement stoppé par Charlie qui découvrait que Holly avait un fils, puis par les commandes ainsi que Lewis qui expliqua qu'il ne savait pas coudre, mais qu'il se débrouillait bien en cuisine.
Ce dernier ne tenait pas en place, s'agitant ou chipotant nerveusement. En-tout-cas, il confirmait son manque de classe aux yeux de la Carlton. Jenny avait remarqué que Lewis et Holly s'entendait bien à travers leurs regards, leurs sourires, mais le fait qu'il joue avec ses cheveux insoucieusement montrait un autre niveau de proximité. Jenny ne put s'empêcher dans les envier un peu, surtout qu'elle ne savait pas ce que Charlie espérait de leur relation.
Jenny était plongée dans ses pensées et interrogations, si bien qu'elle suivit la conversation avec un temps de retard. Elle se laissa surprendre par la blague de Charlie après que Lewis mentionne un livre étrange, brisant l'ambiance tendue. Jenny émit un magnifique son cristallin vibrant de magie qui attira l'attention des personnes autour d'elles qui s'étaient figés en fixant dans leurs directions, le regard nébuleux et la bouche-bée, sauf Holly. Elle n'avait pu retenir le pouvoir de sa voix un bref instant. Ils n'avaient plus aucune chance de passer inaperçu et pour des gens normaux.
"Pardon ..."
Elle s'excusa piteusement, car elle savait que c'était désagréable pour les autres de se trouver soudainement dépossédé de leur volonté et que Charlie n'aimait pas être au centre de l'attention. Elle guettait discrètement les réactions de ses camardes, en faisant mine que rien d'important s'était passée et que personne d'autres les regardaient intimement, prenant un macaron avant de s'enfoncer dans son siège. L'ambiance se déridait à peine qu'elle créait des problèmes.
Que faire ? Faisons comme Charlie !
"Ben quoi ? Il n'y a pas de quoi rester sans voix ..."
Dit-elle en prenant une posture non chalente pour appuyer sa blague.
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Re: The weirdest tea time ever (ft. Lewis, Jenny & Holly)
Mer 13 Mar 2024 - 21:49
Le surnom fait un peu mal et en même temps, il est si naturel, si installé dans son quotidien qu’il ne se voit pas vivre sans l’entendre. Alors pourquoi cette étrange ambiance entre Lewis et lui ? Il le remercie d’un signe de tête et ouvre de grands yeux ronds lorsque Barghest se penche en avant, en révélant un peu trop. Il devrait être habitué pourtant, il a un goût poussé pour la nudité. Ce n’est clairement pas la première fois qu’il voit son corps de cette façon. Il n’explique donc pas la chaleur sur son visage et son besoin de détourner les yeux. Qui d’autre l’a vu ? Jenny ? Mon dieu, il n’ose imaginer ce qu’elle doit penser.
On leur explique le passif entre Jenny et Diane et il hoche plusieurs fois de la tête comme s’il y comprenait quelque chose alors que bon… on doit bien se douter que la cuisine n’est pas son domaine de prédilection vu la rareté de ses repas. En tout cas, ça eu l’air d’être une sacrée expérience ! Mais Jenny ne semble tenir aucun grief envers la Summerbee. Au contraire, il a l’impression que tout ça ne sera bientôt qu’une anecdote sympa à raconter à un dîner. À vrai dire, Charlie est surtout concentré sur le fait que Diane a un enfant et que ça n’a pas l’air de surprendre Lewis. Pire encore, il en parle comme s’il en savait plus qu’eux. Comme si lui et Diane en avaient déjà discuté. Sa mère ? Sa sœur ? Que sait-il de plus ? Il a déjà rencontré la famille, ça y est ? Et pourquoi ça lui fait quelque chose ? Grande inspiration. Il n’a qu’une seule envie en entendant ça : reprendre son bidule et se perdre dans sa construction.
« En réchauffage de pizza ouai » ajoute-t-il sans réfléchir.
Le regard de Lewis disparaît derrière la carte, sa petite pique s’évanouit dans les airs. Alors, il regarde Jenny, lui sourit. Tente quelque chose, même si ça doit faire un flop. La réaction de Diane est un peu plus crispée, celle de Lewis moins naturelle qu’à l’ordinaire notera-t-il et Jenny, elle, se met à rire. Une étrange chose se produit et Charlie lui-même semble absent pendant quelques secondes, le visage tourné vers la jeune femme. Lorsqu’elle s’excuse, il fronce les sourcils et ne comprend pas pourquoi tout le monde les regarde et ce qu’il est advenu de ces quelques dernières minutes. Lui aussi ricane à la blague de Jenny, prêt à pousser son épaule de la sienne… jusqu’à ce qu’il voie Lewis jouer avec les cheveux de sa copine. Donc, ils en sont là. Le rire disparaît de sa gorge, il fixe quelques secondes le geste, comme hypnotisé. Il ne comprend pas. Comment est-ce que ça a pu aller aussi vite ? Et pourquoi n’en sait-il rien ? Pourquoi le lui cacher ? Et pourquoi ça lui importe tant de le savoir ?
« Ah bon ? C’est cool, tu me le fileras à l’occaz si tu veux. »
Il aimerait dire beaucoup plus, se lancer sur le sujet en discuter pendant des heures mais de une, il y a les jeunes femmes qui n’ont certainement pas envie de l’entendre déblatérer sur des serial killer et de deux… de deux, Lewis ne lui appartient plus. Son attention, bien évidemment, pas sa personne. C’est à Diane qu’il doit parler en priorité, ils doivent s’y faire c’est ainsi. Mais il semble déjà s’y être accoutumé de toute façon alors pourquoi s’en inquiéter ? Trop de pourquoi, il en a mal à la tête. Charlie prend un macaron bleu et le fourre dans sa bouche, se recule contre le siège.
« Tu fais souvent cet effet-là aux gens Jenny ? »
@Diane de Cornouiller @Lewis Barghest @Jenny Carlton
On leur explique le passif entre Jenny et Diane et il hoche plusieurs fois de la tête comme s’il y comprenait quelque chose alors que bon… on doit bien se douter que la cuisine n’est pas son domaine de prédilection vu la rareté de ses repas. En tout cas, ça eu l’air d’être une sacrée expérience ! Mais Jenny ne semble tenir aucun grief envers la Summerbee. Au contraire, il a l’impression que tout ça ne sera bientôt qu’une anecdote sympa à raconter à un dîner. À vrai dire, Charlie est surtout concentré sur le fait que Diane a un enfant et que ça n’a pas l’air de surprendre Lewis. Pire encore, il en parle comme s’il en savait plus qu’eux. Comme si lui et Diane en avaient déjà discuté. Sa mère ? Sa sœur ? Que sait-il de plus ? Il a déjà rencontré la famille, ça y est ? Et pourquoi ça lui fait quelque chose ? Grande inspiration. Il n’a qu’une seule envie en entendant ça : reprendre son bidule et se perdre dans sa construction.
« En réchauffage de pizza ouai » ajoute-t-il sans réfléchir.
Le regard de Lewis disparaît derrière la carte, sa petite pique s’évanouit dans les airs. Alors, il regarde Jenny, lui sourit. Tente quelque chose, même si ça doit faire un flop. La réaction de Diane est un peu plus crispée, celle de Lewis moins naturelle qu’à l’ordinaire notera-t-il et Jenny, elle, se met à rire. Une étrange chose se produit et Charlie lui-même semble absent pendant quelques secondes, le visage tourné vers la jeune femme. Lorsqu’elle s’excuse, il fronce les sourcils et ne comprend pas pourquoi tout le monde les regarde et ce qu’il est advenu de ces quelques dernières minutes. Lui aussi ricane à la blague de Jenny, prêt à pousser son épaule de la sienne… jusqu’à ce qu’il voie Lewis jouer avec les cheveux de sa copine. Donc, ils en sont là. Le rire disparaît de sa gorge, il fixe quelques secondes le geste, comme hypnotisé. Il ne comprend pas. Comment est-ce que ça a pu aller aussi vite ? Et pourquoi n’en sait-il rien ? Pourquoi le lui cacher ? Et pourquoi ça lui importe tant de le savoir ?
« Ah bon ? C’est cool, tu me le fileras à l’occaz si tu veux. »
Il aimerait dire beaucoup plus, se lancer sur le sujet en discuter pendant des heures mais de une, il y a les jeunes femmes qui n’ont certainement pas envie de l’entendre déblatérer sur des serial killer et de deux… de deux, Lewis ne lui appartient plus. Son attention, bien évidemment, pas sa personne. C’est à Diane qu’il doit parler en priorité, ils doivent s’y faire c’est ainsi. Mais il semble déjà s’y être accoutumé de toute façon alors pourquoi s’en inquiéter ? Trop de pourquoi, il en a mal à la tête. Charlie prend un macaron bleu et le fourre dans sa bouche, se recule contre le siège.
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Re: The weirdest tea time ever (ft. Lewis, Jenny & Holly)
Sam 23 Mar 2024 - 10:14
La dynamique de notre quatuor est... particulière, si on peut dire. J'observe les uns et les autres par moments, et m'interroge toujours autant sur nos relations. La gêne est palpable, émanant de tous ou presque. Lewis et Charlie ne sont pas à l'aise dans cet environnement, c'est une évidence, et je ne leur jette absolument pas la pierre. Le premier, timide, semble s'être perdu dans une bulle protectrice, tandis que l'autre affiche son visage revêche. Les sourires sont faibles, fugaces. Quant à moi, c'est la catastrophe du matin qui me met dans l'embarras face à Jenny. Fort heureusement, celle-ci ne semble pas m'en tenir trop rigueur, et je dois bien avouer que son pardon me soulage grandement.
« J’crois que t’as perdu un truc Cha »
Un instant, Lewis disparaît sous la table, dévoilant quelque peu un détail qui n'échappe pas à mon regard tout à côté de lui - et à vrai dire, je ne me prive pas trop pour observer - avant de revenir tendre un petit objet à Charlie. "Cha". Un sourire attendri fleurit sur mes lèvres. La soirée de Yule avait déjà attesté de la proximité des deux hommes, le surnom affectueux en témoigne tout autant. Les chocolats de ma camarade obtiennent l'adhésion de tous, mais je me promets de les ouvrir avec Faolán puisqu'elle a eu la touchante attention de songer à lui. J'imagine déjà sa petite tête ravie, et rien que ça, ça a le don de me faire sourire.
« Le goût robe brûlée ? »
Un rire un peu gêné s'empare de moi, j'explique quelque peu la situation rocambolesque qui a bousculé notre matinée, avant de proposer mon aide à l'autre blonde pour réparer les dégâts.
"Pourquoi pas ? Il va falloir changer la jupe en la décousant au niveau de la taille, car il y a une ceinture intérieure pour que la robe soit bien échancrée. C'est aussi pour que la transition entre le buste et la jupe garde la même continuité ... "
-Je vois ! Il y a un peu de travail, mais rien d'insurmontable. Et puis on aura peut-être l'occasion de trouver des idées supplémentaires au passage, quoi qu'elle était déjà ravissante...
Hum... Ne nous lancez pas trop sur ce genre de sujet, on va vous perdre, messieurs... Comment ça, nous nous sommes lancées toutes seules ? Moui, bon, un peu. C'est que nous partageons la même passion de la couture...
« T’as pas eu trop d’mal à le faire garder d’ailleurs ? T’as encore mis ta sœur ou ta mère au babysitting ? »
-Exactement !
Nouveau sourire lumineux. C'est que c'est vraiment appréciable, ce relais que me permettent mes proches, je ne serais pas là aujourd'hui sans ça, et bien d'autres occasions auraient été manquées. Mon regard s'attarde sur le brun à côté de moi, la soirée à la taverne du troll revenant en mémoire. Oui, ça aurait été bien dommage, assurément.
« J’suis une brèle en couture. J’pense que tout le monde te le confirmera. Par contre, j’me débrouille pas mal aux fourneaux. J’ai même la chance d’avoir un superbe assistant pour tourner les pages du livre de recette et… Enfin… J’me suis pas mauvais quoi. »
« En réchauffage de pizza ouais »
Je ris, naturellement.
-Ca sera toujours mieux que ma tendance à les faire brûler !
Véridique. Mais on saura que la cuisson de quoi que ce soit et moi c'est un véritable calvaire. Lewis suit mon conseil et commande l'irish coffee et s'empare d'un macaron. Rouge wright. Contre rose Nymphe. Ou jaune Summerbee ? Sourire mutin sur les lèvres et regard en coin, je hisse mes doigts vers le rond pailleté d'or, ravivant la rivalité évoquée quelques semaines auparavant autour d'un billard.
« Prem’s sur le rouge. C’est toi qui les as faits ? »
Nouveau rire, réponse naturelle à cette pique volontaire du futur auror à mes côtés.
-Heureusement que non, le but n'est pas de vous empoisonner ! Ils sont d'ici, vous ne craignez rien, servez-vous comme vous voulez !
Autodérision bonjour.
« Oh ! On m’a filé un bouquin sur Dahmer et Gacy. Je l’ai fini en une soirée. J’me suis dit que ça pourrait peut-être t’intéresser ? »
« Ah bon ? C’est cool, tu me le fileras à l’occaz si tu veux. »
Aucune idée de ce que sont Dahmer et Gacy, ni d'où sort la blague improbable de Charlie, mais les rires s'enchaînent nerveux ou non, et l'ambiance semble changer. Je ne le réalise pas tout de suite, parfaitement imperméable au pouvoir de sa voix. C'est les visages tournés vers elle qui attirent mon attention. Et les excuses de l'autre blonde. Voilà qui est intéressant, songé-je, le regard étrangement posé sur ma camarade.
"Ben quoi ? Il n'y a pas de quoi rester sans voix ..."
« Tu fais souvent cet effet-là aux gens Jenny ? »
La question de Charlie m'intéresse particulièrement, et je hoche doucement la tête, gardant le regard fixé sur ma camarade, toute mon attention portée sur elle à cet instant...
« J’crois que t’as perdu un truc Cha »
Un instant, Lewis disparaît sous la table, dévoilant quelque peu un détail qui n'échappe pas à mon regard tout à côté de lui - et à vrai dire, je ne me prive pas trop pour observer - avant de revenir tendre un petit objet à Charlie. "Cha". Un sourire attendri fleurit sur mes lèvres. La soirée de Yule avait déjà attesté de la proximité des deux hommes, le surnom affectueux en témoigne tout autant. Les chocolats de ma camarade obtiennent l'adhésion de tous, mais je me promets de les ouvrir avec Faolán puisqu'elle a eu la touchante attention de songer à lui. J'imagine déjà sa petite tête ravie, et rien que ça, ça a le don de me faire sourire.
« Le goût robe brûlée ? »
Un rire un peu gêné s'empare de moi, j'explique quelque peu la situation rocambolesque qui a bousculé notre matinée, avant de proposer mon aide à l'autre blonde pour réparer les dégâts.
"Pourquoi pas ? Il va falloir changer la jupe en la décousant au niveau de la taille, car il y a une ceinture intérieure pour que la robe soit bien échancrée. C'est aussi pour que la transition entre le buste et la jupe garde la même continuité ... "
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Hum... Ne nous lancez pas trop sur ce genre de sujet, on va vous perdre, messieurs... Comment ça, nous nous sommes lancées toutes seules ? Moui, bon, un peu. C'est que nous partageons la même passion de la couture...
« T’as pas eu trop d’mal à le faire garder d’ailleurs ? T’as encore mis ta sœur ou ta mère au babysitting ? »
-
Nouveau sourire lumineux. C'est que c'est vraiment appréciable, ce relais que me permettent mes proches, je ne serais pas là aujourd'hui sans ça, et bien d'autres occasions auraient été manquées. Mon regard s'attarde sur le brun à côté de moi, la soirée à la taverne du troll revenant en mémoire. Oui, ça aurait été bien dommage, assurément.
« J’suis une brèle en couture. J’pense que tout le monde te le confirmera. Par contre, j’me débrouille pas mal aux fourneaux. J’ai même la chance d’avoir un superbe assistant pour tourner les pages du livre de recette et… Enfin… J’me suis pas mauvais quoi. »
« En réchauffage de pizza ouais »
Je ris, naturellement.
-
Véridique. Mais on saura que la cuisson de quoi que ce soit et moi c'est un véritable calvaire. Lewis suit mon conseil et commande l'irish coffee et s'empare d'un macaron. Rouge wright. Contre rose Nymphe. Ou jaune Summerbee ? Sourire mutin sur les lèvres et regard en coin, je hisse mes doigts vers le rond pailleté d'or, ravivant la rivalité évoquée quelques semaines auparavant autour d'un billard.
« Prem’s sur le rouge. C’est toi qui les as faits ? »
Nouveau rire, réponse naturelle à cette pique volontaire du futur auror à mes côtés.
-
Autodérision bonjour.
« Oh ! On m’a filé un bouquin sur Dahmer et Gacy. Je l’ai fini en une soirée. J’me suis dit que ça pourrait peut-être t’intéresser ? »
« Ah bon ? C’est cool, tu me le fileras à l’occaz si tu veux. »
Aucune idée de ce que sont Dahmer et Gacy, ni d'où sort la blague improbable de Charlie, mais les rires s'enchaînent nerveux ou non, et l'ambiance semble changer. Je ne le réalise pas tout de suite, parfaitement imperméable au pouvoir de sa voix. C'est les visages tournés vers elle qui attirent mon attention. Et les excuses de l'autre blonde. Voilà qui est intéressant, songé-je, le regard étrangement posé sur ma camarade.
"Ben quoi ? Il n'y a pas de quoi rester sans voix ..."
« Tu fais souvent cet effet-là aux gens Jenny ? »
La question de Charlie m'intéresse particulièrement, et je hoche doucement la tête, gardant le regard fixé sur ma camarade, toute mon attention portée sur elle à cet instant...
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» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Sortilèges, Métamorphoseㅡ options facultatives :▣ Droit Magique, Étude des Runes et Potions (abandonnée après validation de sa troisième année).
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 643
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: The weirdest tea time ever (ft. Lewis, Jenny & Holly)
Jeu 28 Mar 2024 - 22:08
The weirdest tea time ever@"Holly De Launay" @Charlie Keir @Jenny Carlton
Les deux sorcières prirent la peine de leur expliquer l’incident de la matinée et en profitèrent pour parler de leurs passions communes : le tissu. Barghest y était parfaitement hermétique et se contentait de suivre la discussion du regard, comme on suivrait un match dont on ignorait les règles. De temps en temps, il s’arrêtait sur la tête brune assise en face de lui mais repartait aussitôt. Il ne pouvait pas se le permettre, même s’il trouvait déjà toutes les raisons du monde pour y retourner. Okey. Il ne suivait plus du tout la discussion et se rattrapa in extrémis aux branches en mentionnant ses qualités de cuisinier. Les souvenirs des moments passés ensemble, avec Charlie, lui revinrent aussitôt en mémoire. Il n’y avait qu’avec lui qu’il pouvait être autant patient et rire de blague rendant catastrophique la moindre recette. Il ne partageait ce temps-là qu’avec lui, et se contentait de servir des assiettes pleines aux autres chauffe-plats si ces derniers se pointaient au même moment. C’était tout juste si Alexander avait le droit de toucher la porte du frigo. Quant à Cat… Non. Hors de question qu’il la laisse sans surveillance prêt de toutes sources de feu.
« En réchauffage de pizza ouai » L’œil chocolat disparut sur la carte, mais l’oreille resta attentive. Il ne comprenait pas pourquoi Charlie avait répondu une telle chose. Comme s’il le reléguait simplement à ce rôle… C’était vraiment étrange depuis -Non. Stop. Il ne devait pas y penser. Le louveteau ne lui devait rien, c’était à lui de revenir en arrière au risque d’être déçu.
« C’est une qualité recherchée chez les Nymphes ou est-ce que je ne côtoie que les plus dangereuse ? » Il ne parvenait toujours pas à savoir ce qui l’effrayait le plus : Cataleya, avec une poêle dans les mains ou armée d’un couteau. Vraiment. C’était comme choisir entre la peste et le choléra.
Dans l’attente de sa commande, Lewis commença à gesticuler. Il avait une envie terrible de nicotine et l’ambiance étrange lui pesait doucement sur les épaules. Les anges cul nu qui se balançaient au-dessus de leur tête n’aidaient en rien. Pourquoi n’étaient-ils pas allés à la Taverne ? Il aurait lancé une fléchette ou tapé une boule sur le billard, histoire de s’occuper. Là, il n’avait rien sous la main, si ce n’est une mèche blonde qui osait onduler sous ses yeux. Il l’attrapa, commença à jouer avec sans y faire attention. Toute sa concentration était dirigée vers Charlie et vers ce cadeau maquillé. Les sourcils se froncèrent légèrement en entendant la réponse et l’œil se détourna. Déçu ? A fond. Il avait vraiment espéré lui faire plaisir et ne s’attendait pas à ça. Crétin. A quoi est-ce qu’il pouvait s’attendre de plus ? Qu’il passe par-dessus la table et l’embrasse de joie ? Autant rêver.
« Bien sûr que je veux. » Plus douce la voix, du con. Il inspira profondément avant de relever le regard en sa direction. A peine. « Tu me diras quand tu voudras que je passe. ». Parce qu’il ne se voyait clairement pas débarquer sans prévenir. Pas aussi naturellement qu’avant. Et s’il n’était pas seul au moment où il s’invitait ? Il ne pensait ni à Mig, ni à Cat. A quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui, un jour, prendrait sa place. Et quelle place au juste ? Tais-toi, sombre crétin.
Charlie fit une blague qui surprit tout le monde, mais bien moins que l’effet étrange qui s’empara d’eux. Est-ce que Diane était certaine de ne pas avoir préparé de macaron ? Parce qu’il se sentait… Bizarre. Ses prunelles s’étaient vissées instantanément à celle de Janice et il n’avait pas pu s’empêcher de la trouver… Oserait-il le dire, même dans ses pensées ? Ouai. Il l’avait trouvé belle. Mais où était donc passé sa mauvaise foi, quand il en avait besoin ?
Charlie prit la parole et la questionna, ce qui eut le mérite de créer un sentiment autrement plus complexe chez lui. Un mélange de curiosité et d’acide. Qu’est-ce que ça voulait dire « cet effet-là ? ». Est-ce que ça voulait dire qu’il avait été contraint de penser la même chose que lui ? Est-ce qu’il l’avait trouvé attirante ? C’était surement déjà le cas. Il ne lui aurait pas proposé un nouveau rendez-vous sinon. Qui plus est, le jour de la fête des amoureux. Okey. Ca, c’était vraiment pas agréable.
Le serveur, bouche-bée au possible, marmonna le nom de sa commande et il s’empressa de la récupérer en marmonnant un vague remerciement. Qu’est-ce qu’il a, lui ? Il voulait leur photo ? Ca lui faisait penser à la réaction des joueurs de fléchette, lors de son rendez-vous avec Diane. Pathétique. La lèvre se releva, mais le grognement typiquement Barghest termina noyé dans l’Irish Coffee. On ne mord pas son prochain, lui avait un jour dit Cataleya sur le ton de la blague. Mon cul. Au moins, la boisson était bonne. La chaleur se diffusa doucement de sa gorge à son estomac et apaisa quelque peu son âme. La cuillère resta coincée entre son index et son majeur, reliquat d’une habitude dont il n’arrivait pas à se défaire. Il gesticula de nouveau, toucha du pied celui de Charlie et se redressa aussitôt.
« Mince. Excuse-moi. » Au moins, il avait lâché le pauvre couvert. A la place, il entreprit de tapoter du bout des doigts sur la table. Nerveux ? Ouai. En manque ? Définitivement. Sa jambe qui tressautait sous la table en était la preuve flagrante.
« En réchauffage de pizza ouai » L’œil chocolat disparut sur la carte, mais l’oreille resta attentive. Il ne comprenait pas pourquoi Charlie avait répondu une telle chose. Comme s’il le reléguait simplement à ce rôle… C’était vraiment étrange depuis -Non. Stop. Il ne devait pas y penser. Le louveteau ne lui devait rien, c’était à lui de revenir en arrière au risque d’être déçu.
« C’est une qualité recherchée chez les Nymphes ou est-ce que je ne côtoie que les plus dangereuse ? » Il ne parvenait toujours pas à savoir ce qui l’effrayait le plus : Cataleya, avec une poêle dans les mains ou armée d’un couteau. Vraiment. C’était comme choisir entre la peste et le choléra.
Dans l’attente de sa commande, Lewis commença à gesticuler. Il avait une envie terrible de nicotine et l’ambiance étrange lui pesait doucement sur les épaules. Les anges cul nu qui se balançaient au-dessus de leur tête n’aidaient en rien. Pourquoi n’étaient-ils pas allés à la Taverne ? Il aurait lancé une fléchette ou tapé une boule sur le billard, histoire de s’occuper. Là, il n’avait rien sous la main, si ce n’est une mèche blonde qui osait onduler sous ses yeux. Il l’attrapa, commença à jouer avec sans y faire attention. Toute sa concentration était dirigée vers Charlie et vers ce cadeau maquillé. Les sourcils se froncèrent légèrement en entendant la réponse et l’œil se détourna. Déçu ? A fond. Il avait vraiment espéré lui faire plaisir et ne s’attendait pas à ça. Crétin. A quoi est-ce qu’il pouvait s’attendre de plus ? Qu’il passe par-dessus la table et l’embrasse de joie ? Autant rêver.
« Bien sûr que je veux. » Plus douce la voix, du con. Il inspira profondément avant de relever le regard en sa direction. A peine. « Tu me diras quand tu voudras que je passe. ». Parce qu’il ne se voyait clairement pas débarquer sans prévenir. Pas aussi naturellement qu’avant. Et s’il n’était pas seul au moment où il s’invitait ? Il ne pensait ni à Mig, ni à Cat. A quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui, un jour, prendrait sa place. Et quelle place au juste ? Tais-toi, sombre crétin.
Charlie fit une blague qui surprit tout le monde, mais bien moins que l’effet étrange qui s’empara d’eux. Est-ce que Diane était certaine de ne pas avoir préparé de macaron ? Parce qu’il se sentait… Bizarre. Ses prunelles s’étaient vissées instantanément à celle de Janice et il n’avait pas pu s’empêcher de la trouver… Oserait-il le dire, même dans ses pensées ? Ouai. Il l’avait trouvé belle. Mais où était donc passé sa mauvaise foi, quand il en avait besoin ?
Charlie prit la parole et la questionna, ce qui eut le mérite de créer un sentiment autrement plus complexe chez lui. Un mélange de curiosité et d’acide. Qu’est-ce que ça voulait dire « cet effet-là ? ». Est-ce que ça voulait dire qu’il avait été contraint de penser la même chose que lui ? Est-ce qu’il l’avait trouvé attirante ? C’était surement déjà le cas. Il ne lui aurait pas proposé un nouveau rendez-vous sinon. Qui plus est, le jour de la fête des amoureux. Okey. Ca, c’était vraiment pas agréable.
Le serveur, bouche-bée au possible, marmonna le nom de sa commande et il s’empressa de la récupérer en marmonnant un vague remerciement. Qu’est-ce qu’il a, lui ? Il voulait leur photo ? Ca lui faisait penser à la réaction des joueurs de fléchette, lors de son rendez-vous avec Diane. Pathétique. La lèvre se releva, mais le grognement typiquement Barghest termina noyé dans l’Irish Coffee. On ne mord pas son prochain, lui avait un jour dit Cataleya sur le ton de la blague. Mon cul. Au moins, la boisson était bonne. La chaleur se diffusa doucement de sa gorge à son estomac et apaisa quelque peu son âme. La cuillère resta coincée entre son index et son majeur, reliquat d’une habitude dont il n’arrivait pas à se défaire. Il gesticula de nouveau, toucha du pied celui de Charlie et se redressa aussitôt.
« Mince. Excuse-moi. » Au moins, il avait lâché le pauvre couvert. A la place, il entreprit de tapoter du bout des doigts sur la table. Nerveux ? Ouai. En manque ? Définitivement. Sa jambe qui tressautait sous la table en était la preuve flagrante.
©eck
Valentine ValentineValentine, my decline
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