- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Two werewolves and a hunter (ft. Andrew & Ivan)
Sam 24 Fév 2024 - 17:58
24 octobre 2023
Andrew marche vite…, se met-il à penser en trottinant derrière lui. Bon, pas tout à fait mais presque ! Il se demande si cela est dû à sa nature de loup ou si ce n’est qu’une conséquence de ses grandes jambes et de sa gestion de son équilibre… Tout plutôt que de penser à ce qu’ils sont en train de faire.
Charlie n’était jamais entré au Ministère de la Magie Britannique avant ce jour-ci. Il s’est toujours demandé ce à quoi ça pouvait ressembler et les descriptions de Lewis et Alexander ne l’ont jamais aidé à se faire une idée précise de la décoration ou de la disposition du mobilier. Ni des employés. Charlie inspecte tout cela du regard avec attention. Chaque département est sensiblement différent mais à l’œil nu, on pourrait croire qu’ils ont tous été fait dans le même moule. L’atmosphère le met mal à l’aise, c’est une certitude. Personne ne les regarde, pourtant. Chacun s’affaire à ses dossiers, à ses conversations… sans même tourner les yeux vers eux. Il y a une atmosphère si rigide qu’il se sent aussitôt très tendu.
Ils se dirigent cahin-caha jusqu’au niveau quatre, là où se trouvent les bureaux du Département de Contrôle et de Régulation des Créatures Magiques. On se croirait dans un labyrinthe et il essaye de se repérer sur le chemin au cas où… Au cas où quoi ? Il doive s’enfuir en sens inverse ? C’est ridicule et en même temps… eh bien, il a peur. Andrew lui a plus ou moins expliqué ce qui allait se passer afin de le préparer au mieux mais Charlie se sent comme un nouveau-né face au Grand Méchant Loup. Sans défense. Avec sa culpabilité sur les épaules, ses décisions désastreuses et des cernes qui ne disparaissent pas. La faute à l’appréhension de cette journée qui a coupé tout sommeil de sa nuit. Ils passent devant différents services puis s’arrêtent devant l’un d’eux. Charlie s’écarte pour laisser passer un Auror à la mine peu fantasque. Aussitôt, il baisse les yeux pour ne pas croiser son regard. Ne pas se faire remarquer. Il va déjà bien assez en prendre dans la gueule pour avoir tant tardé à se manifester…
En regardant autour de lui, il s’arrête sur un bureau à proximité rempli de dossiers en tous genres. Un employé (@Vasile Velkan) s’y trouve, accaparé par son travail. Un bref instant, leurs regards se croisent, puis il se tourne vers Andrew et chuchote.
« Qui doit-on rencontrer exactement ? »
@Andrew Hill @"Ivan Melkov"
- Andrew HillADMIN - go wild ☽ for a while
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Re: Two werewolves and a hunter (ft. Andrew & Ivan)
Mer 28 Fév 2024 - 14:16
Si Andrew n’avait pas tardé a envoyer un hibou au Ministère, il avait été plus qu’étonné de recevoir une convocation pour Charlie aussi… vite. Peut-être trop vite, même. Il aurait aimé avoir plus de temps pour préparer le louveteau à ce qu’il allait devoir subir cette après-midi là mais ils n’avaient pas le choix que de se plier au calendrier de la brigade des loup-garous.
Niveau quatre. Andrew était vêtu d’une robe de sorcier lui donnant un aspect particulièrement digne et il avait enjoint Charlie à s’habiller correctement. Il n’était que trop conscient que la première impression était énimément déterminante dans ce genre d’entretien et il ne voulait rien laisser au hasard. Se déclarer plusieurs mois après avoir été mordu, c’était déjà partir avec bien des points en moins. « Qui doit-on rencontrer exactement ? » La voix de Charlie transpire son appréhension. Aussi, Andrew s’applique a être aussi détendu que possible.
- Ivan Melkov. Pas le type le plus sympathique du service.
Détendu mais sincère. Il s’était toujours promis de préparer au mieux le Keir à toutes les étapes qu’il lui faudrait traverser. Celle-ci en était une de taille et il ne fallait pas la prendre à la légère. Il aurait préféré que ce soit Alice qui avait été une de ses meilleures étudiantes mais elle était apparement en congés maternité, d’après un des membres de Capes Noires qui oeuvrait au Ministère. Il s’était donc plié au fait d’être reçu par Ivan dont il n’avait pas un chaleureux souvenir de leurs années universitaires. C’était toujours mieux de Garrett, paraissait-il.
- Excusez moi. Bonjour. Nous avons un rendez-vous avec Sir Melkov, au nom de Keir. Charlie Keir.
Le jeune homme qui les reçoit est éminemment charmant et malgré les quelques minutes d’avance qu’ils ont, leur demande de patienter le temps d’être appelés. Profitant d'être seul, il se tourne vers Charlie et, posant une main bienveillant sur son épaule, lui dit :
- Rappelle toi. Des phrases courtes. Affirmatives. Il va essayer de t'impressionner et de te mettre en porte à faux. Ne parle pas des Capes Noires. Fait en sorte de répondre à ses questions sans lui offrir la matière pour en poser de nouvelles. Ca va aller.
Niveau quatre. Andrew était vêtu d’une robe de sorcier lui donnant un aspect particulièrement digne et il avait enjoint Charlie à s’habiller correctement. Il n’était que trop conscient que la première impression était énimément déterminante dans ce genre d’entretien et il ne voulait rien laisser au hasard. Se déclarer plusieurs mois après avoir été mordu, c’était déjà partir avec bien des points en moins. « Qui doit-on rencontrer exactement ? » La voix de Charlie transpire son appréhension. Aussi, Andrew s’applique a être aussi détendu que possible.
- Ivan Melkov. Pas le type le plus sympathique du service.
Détendu mais sincère. Il s’était toujours promis de préparer au mieux le Keir à toutes les étapes qu’il lui faudrait traverser. Celle-ci en était une de taille et il ne fallait pas la prendre à la légère. Il aurait préféré que ce soit Alice qui avait été une de ses meilleures étudiantes mais elle était apparement en congés maternité, d’après un des membres de Capes Noires qui oeuvrait au Ministère. Il s’était donc plié au fait d’être reçu par Ivan dont il n’avait pas un chaleureux souvenir de leurs années universitaires. C’était toujours mieux de Garrett, paraissait-il.
- Excusez moi. Bonjour. Nous avons un rendez-vous avec Sir Melkov, au nom de Keir. Charlie Keir.
Le jeune homme qui les reçoit est éminemment charmant et malgré les quelques minutes d’avance qu’ils ont, leur demande de patienter le temps d’être appelés. Profitant d'être seul, il se tourne vers Charlie et, posant une main bienveillant sur son épaule, lui dit :
- Rappelle toi. Des phrases courtes. Affirmatives. Il va essayer de t'impressionner et de te mettre en porte à faux. Ne parle pas des Capes Noires. Fait en sorte de répondre à ses questions sans lui offrir la matière pour en poser de nouvelles. Ca va aller.
- Aldous langue fourchueOldieㄨ experimented wizard
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Re: Two werewolves and a hunter (ft. Andrew & Ivan)
Ven 1 Mar 2024 - 21:38
Two werwolves and a hunter
-Ivan Malkov
La mastication de chips croustillantes se fait entendre dans la salle d’entrevue ( ou d’interrogatoire, voir de réunion en fonction du besoin). Un homme à la gueule cassée, à la musculature indiscutable, l’air mauvais, patiente en mangeant ces pétales de pommes de terre dans une salle neutre, qui n’engage pas à la détente. Pas de déco, pas de coussins confortables. Une grande table, des chaises, une fontaine à eau et une armoire agrémentent cette pièce. Les stores de la fenêtre donnant sur la salle d’accueil sont fermés, mais l’agent de la brigade de régulation des loups-garous regarde à travers. Il guette l’arrivée de son rendez-vous.
Et il ne tarde pas à arriver. Un gamin accompagné d’une tête qu’il connaît déjà. Le jeune n’est clairement pas à l’aise, observant tout autour de lui, les épaules voûtées. Passant sa langue pour déloger un morceau de chips qui s’était logé entre deux dents, il se dit que c’est plutôt une bonne chose. Au moins, ce n’est pas le genre à faire le p’tit malin. Mine de rien, le comportement du jeune homme lui donne déjà pas mal d’indications sur comment il vit sa lycanthropie, et comment mener son entrevue.
“Malkov, pas Melkov putain.”
S’ils commencent à écorcher son nom, ça ne va pas le faire. Le professeur est déjà plus à l’aise. Il sait certainement à qui il va avoir à faire. Ivan renifle un coup, contrarié de le voir avec le gamin. Et il ne peut lui demander de rester patienter à l’accueil, Keir est dans son droit d’être accompagné. Bon, il va les faire poireauter un peu, histoire de faire monter un peu la pression au p’tit gars.
Il s’étire puis jette le paquet sur la table. De toute façon, il va quand même le cuisiner un peu, histoire qu’il n’oublie pas à qui il a à faire.
Il s’avance vers la fontaine à eau tout en frottant ses mains pour retirer le surplus de sel et se désaltère.
Enfin au bout de quinze minutes d’attente (ça va, il est dans un bon jour), il ouvre la porte.
“Keir, Charlie.”
Le ton employé est froid. Autant qu’il se mette dans le crâne que s’il fait un faux pas en tant que loup-garou, c’est un accueil beaucoup plus glacial qui l’attend à Azkaban.
En passant devant lui, il jauge le gamin, ne le lâchant pas du regard. Puis il incline légèrement sa tête pour saluer l’accompagnant.
“Hill.”
Il referme la porte derrière eux, et leur fait signe de prendre place sur les chaises. Un dossier est posé sur la table, fermé, portant le nom du jeune homme.
“Bien. Je me présente. Ivan Malkov, agent de la brigade de régulation des loups-garous.”
Malgré le fait qu’il vive en Angleterre depuis quelques années maintenant, son accent Russe trahit ses origines.
Il s’assoit à son tour en face des deux hommes, ouvre le dossier et commence à lire.
“Charlie Keir, né le 14 décembre 1997 à Newcastle, étudiant en sixième année à Hungcalf, vous venez pour un enregistrement de lycanthropie.”
Il relève le nez vers le jeune homme.
“Ok, commençons depuis le début. Quand, où et comment est-ce arrivé ?”
Et il ne tarde pas à arriver. Un gamin accompagné d’une tête qu’il connaît déjà. Le jeune n’est clairement pas à l’aise, observant tout autour de lui, les épaules voûtées. Passant sa langue pour déloger un morceau de chips qui s’était logé entre deux dents, il se dit que c’est plutôt une bonne chose. Au moins, ce n’est pas le genre à faire le p’tit malin. Mine de rien, le comportement du jeune homme lui donne déjà pas mal d’indications sur comment il vit sa lycanthropie, et comment mener son entrevue.
“Malkov, pas Melkov putain.”
S’ils commencent à écorcher son nom, ça ne va pas le faire. Le professeur est déjà plus à l’aise. Il sait certainement à qui il va avoir à faire. Ivan renifle un coup, contrarié de le voir avec le gamin. Et il ne peut lui demander de rester patienter à l’accueil, Keir est dans son droit d’être accompagné. Bon, il va les faire poireauter un peu, histoire de faire monter un peu la pression au p’tit gars.
Il s’étire puis jette le paquet sur la table. De toute façon, il va quand même le cuisiner un peu, histoire qu’il n’oublie pas à qui il a à faire.
Il s’avance vers la fontaine à eau tout en frottant ses mains pour retirer le surplus de sel et se désaltère.
Enfin au bout de quinze minutes d’attente (ça va, il est dans un bon jour), il ouvre la porte.
“Keir, Charlie.”
Le ton employé est froid. Autant qu’il se mette dans le crâne que s’il fait un faux pas en tant que loup-garou, c’est un accueil beaucoup plus glacial qui l’attend à Azkaban.
En passant devant lui, il jauge le gamin, ne le lâchant pas du regard. Puis il incline légèrement sa tête pour saluer l’accompagnant.
“Hill.”
Il referme la porte derrière eux, et leur fait signe de prendre place sur les chaises. Un dossier est posé sur la table, fermé, portant le nom du jeune homme.
“Bien. Je me présente. Ivan Malkov, agent de la brigade de régulation des loups-garous.”
Malgré le fait qu’il vive en Angleterre depuis quelques années maintenant, son accent Russe trahit ses origines.
Il s’assoit à son tour en face des deux hommes, ouvre le dossier et commence à lire.
“Charlie Keir, né le 14 décembre 1997 à Newcastle, étudiant en sixième année à Hungcalf, vous venez pour un enregistrement de lycanthropie.”
Il relève le nez vers le jeune homme.
“Ok, commençons depuis le début. Quand, où et comment est-ce arrivé ?”
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Re: Two werewolves and a hunter (ft. Andrew & Ivan)
Sam 2 Mar 2024 - 11:03
Pas le plus sympathique du service… Ne quoi donner quelques frissons au louveteau. Bien sûr, il n’aurait pas pu avoir quelqu’un de compréhensif, qui essaye de se mettre à sa place. Ce serait trop demander… Charlie commence à avoir l’habitude d’emmagasiner les merdes. Il ne devrait même pas être surpris en fin de compte… On les fait patienter un temps indéfiniment long pour l’esprit torturé du jeune sorcier. Il essaye de voir à travers les stores mais n’y aperçoit qu’une vague ombre et une odeur salée plutôt forte.
Charlie hoche plusieurs fois de la tête aux recommandations d’Andrew. Il a beau lui avoir déjà dit un bon nombre de fois, tout rentre et sort à la fois. C’est la panique. Phrases courtes, affirmatives, ne pas parler des Capes Noires. Ne pas mentir. C’est sûr qu’il se fera cramer s’il s’y essaye, il n’a jamais été bon pour le mensonge. Etonnamment, le « ça va aller » n’a pas l’effet escompté sur l’Ethelred. Il enfouit ses mains dans ses poches pour cacher une anxiété trahit par son visage.
Quand son nom est appelé de manière si formelle qu’elle rappelle une condamnation à mort, Charlie sursaute. Le frisson part de sa poitrine et se diffuse dans tout son corps. Il ne se voit pas avancer, saluer poliment Ivan, entrer dans la pièce lugubre et s’asseoir sur une des chaises. Ses gestes ne sont qu’automatisme et une fois assis, il prend bien soin de ne pas croiser le regard de l’agent. Il pourrait le dévorer tout cru. Ici, l’odeur de chips est encore plus vive. Il est la chips.
Qu’il est étrange de poser les yeux sur un dossier portant son propre nom. Charlie se sent comme un criminel portant le costume de la victime. Les questions qui lui seront posées seront-elles différentes de celles évoquées par Andrew lors de leur dernière entrevue pré-interrogatoire ? Sera-t-il pris de court ? Arrivera-t-il à ne pas paniquer ? Pourquoi font-ils cela si proches de la pleine lune ? La paranoïa commence à le saisir. On l’a voulu volontairement soumis aux irrégularités de la lune pour tirer de lui le plus d’informations possibles. Pour le mettre en porte-à-faux. Ils savent déjà tant de choses sur lui pourtant… Il s’attend même à ce qu’il lui renseigne son groupe sanguin ainsi que celui de ses parents.
Réponses courtes, affirmatives. Ne pas parler des Capes Noires. « Le 2 janvier 2023, près d’Inshes Wood en forêt. Je me promenais avec des amis quand j’ai été attaqué par un loup-garou. Il m’a mordu. »
Il est difficile pour Charlie de ne pas en dire plus et en même temps, il ne veut pas replonger dans ces souvenirs. Il espère que ces informations suffiront tout en sachant que ce ne sera pas le cas. Pourquoi lui et pas les autres ? Oh, il n’a pas la réponse à cette question. Pourquoi s’être promené une nuit de pleine lune en forêt ? Qui sont les amis en question ? Aurait-il même dû les mentionner ? Et s’il convoque les Chauffe-Plats ? Il aurait dû dire qu’il était seul mais dans ce cas-là, comment expliquer qu’il s’en soit sorti vu la morsure ? Ce serait mentir. Il ne peut pas mentir. Il ne sait pas mentir. Sur ses genoux sous la table, ses mains tremblent. Il a si peur d’en dire trop ! S’il pouvait au moins croiser le regard de l’agent et le soutenir, cela manifesterait une sincérité pure. Mais Charlie n’est pas sincère. Il ne dit pas ce qu’ils étaient allés faire là-bas. Il va falloir mentir et sa langue n’est pas prête pour ça, même s’il s’est entraîné un nombre de fois considérable devant la glace de la salle de bain.
@Andrew Hill @"Ivan Malkov"
Charlie hoche plusieurs fois de la tête aux recommandations d’Andrew. Il a beau lui avoir déjà dit un bon nombre de fois, tout rentre et sort à la fois. C’est la panique. Phrases courtes, affirmatives, ne pas parler des Capes Noires. Ne pas mentir. C’est sûr qu’il se fera cramer s’il s’y essaye, il n’a jamais été bon pour le mensonge. Etonnamment, le « ça va aller » n’a pas l’effet escompté sur l’Ethelred. Il enfouit ses mains dans ses poches pour cacher une anxiété trahit par son visage.
Quand son nom est appelé de manière si formelle qu’elle rappelle une condamnation à mort, Charlie sursaute. Le frisson part de sa poitrine et se diffuse dans tout son corps. Il ne se voit pas avancer, saluer poliment Ivan, entrer dans la pièce lugubre et s’asseoir sur une des chaises. Ses gestes ne sont qu’automatisme et une fois assis, il prend bien soin de ne pas croiser le regard de l’agent. Il pourrait le dévorer tout cru. Ici, l’odeur de chips est encore plus vive. Il est la chips.
Qu’il est étrange de poser les yeux sur un dossier portant son propre nom. Charlie se sent comme un criminel portant le costume de la victime. Les questions qui lui seront posées seront-elles différentes de celles évoquées par Andrew lors de leur dernière entrevue pré-interrogatoire ? Sera-t-il pris de court ? Arrivera-t-il à ne pas paniquer ? Pourquoi font-ils cela si proches de la pleine lune ? La paranoïa commence à le saisir. On l’a voulu volontairement soumis aux irrégularités de la lune pour tirer de lui le plus d’informations possibles. Pour le mettre en porte-à-faux. Ils savent déjà tant de choses sur lui pourtant… Il s’attend même à ce qu’il lui renseigne son groupe sanguin ainsi que celui de ses parents.
Réponses courtes, affirmatives. Ne pas parler des Capes Noires. « Le 2 janvier 2023, près d’Inshes Wood en forêt. Je me promenais avec des amis quand j’ai été attaqué par un loup-garou. Il m’a mordu. »
Il est difficile pour Charlie de ne pas en dire plus et en même temps, il ne veut pas replonger dans ces souvenirs. Il espère que ces informations suffiront tout en sachant que ce ne sera pas le cas. Pourquoi lui et pas les autres ? Oh, il n’a pas la réponse à cette question. Pourquoi s’être promené une nuit de pleine lune en forêt ? Qui sont les amis en question ? Aurait-il même dû les mentionner ? Et s’il convoque les Chauffe-Plats ? Il aurait dû dire qu’il était seul mais dans ce cas-là, comment expliquer qu’il s’en soit sorti vu la morsure ? Ce serait mentir. Il ne peut pas mentir. Il ne sait pas mentir. Sur ses genoux sous la table, ses mains tremblent. Il a si peur d’en dire trop ! S’il pouvait au moins croiser le regard de l’agent et le soutenir, cela manifesterait une sincérité pure. Mais Charlie n’est pas sincère. Il ne dit pas ce qu’ils étaient allés faire là-bas. Il va falloir mentir et sa langue n’est pas prête pour ça, même s’il s’est entraîné un nombre de fois considérable devant la glace de la salle de bain.
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Re: Two werewolves and a hunter (ft. Andrew & Ivan)
Mer 13 Mar 2024 - 18:11
L’on fustigeait trop souvent la nouvelle génération de jeunes adultes pour leur jemenfoutisme, pour leur manque de respect et leur incapacité à tenir une échéance ou a se faire ponctuel. Pourtant, Andrew avait plus souvent à se plaindre du manque de respect de ses pairs que de ses étudiants. Pas un mot pour excuser le retard du Melkov de la part de celui qui les avait accueilli, et encore moins de la bouche de Melkov lui même…
La pièce dans laquelle ils sont installée est aussi désagréable que tout ce qui la comporte. Le menton se fait franc pour saluer le brigadier en réponse à sa propre salutation mais le regard du Hill dévié rapidement sur le dossier installé sur le bureau autour duquel ils s’installent. Le dossier est extrêmement fin, ce qui peut être excellente chose, comme une particulièrement désagréable.
Essayant d’ignorer l’odeur de chips au poulet qui semble former une épaisse chape au dessus de sa tête, il se contente d’hocher doucement la tête et de poser un regard bienveillant sur le Keir qui répond en suivant ses instructions. Il savait d’avance que la locution « je me promenais » ferait tiquer le Malkov mais ne réagit guère pour l’instant.
La pièce dans laquelle ils sont installée est aussi désagréable que tout ce qui la comporte. Le menton se fait franc pour saluer le brigadier en réponse à sa propre salutation mais le regard du Hill dévié rapidement sur le dossier installé sur le bureau autour duquel ils s’installent. Le dossier est extrêmement fin, ce qui peut être excellente chose, comme une particulièrement désagréable.
Essayant d’ignorer l’odeur de chips au poulet qui semble former une épaisse chape au dessus de sa tête, il se contente d’hocher doucement la tête et de poser un regard bienveillant sur le Keir qui répond en suivant ses instructions. Il savait d’avance que la locution « je me promenais » ferait tiquer le Malkov mais ne réagit guère pour l’instant.
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Re: Two werewolves and a hunter (ft. Andrew & Ivan)
Dim 17 Mar 2024 - 17:32
Two werwolves and a hunter
-Ivan Malkov
Inutile d’avoir le flair d’un lycan pour savoir que le jeune homme est en stress. Tant mieux. Et malgré ce corps frêle et sa petite tête sympathique, Ivan sait parfaitement que lors des pleines lunes, il n’a plus rien à voir avec ce petit être humain fragile. Il ne faut se fier aux apparences. Un loup-garou reste imprévisible, et extrêmement dangereux. Et Ivan tique lorsqu’il lui révèle la date de la morsure. Neuf mois. Le temps d’une grossesse. Mais surtout le temps de faire de vivre dans la peau de l’animal et de faire des dégâts.
“Deux janvier deux mille vingt trois.”
Il prend note, tout en prenant soin de montrer au jeune qu’il est en retard. Il continue de noter tout en le verbalisant.
“Inshes wood.”
Tout près d’Inverness donc…Intéressant. A croire qu’il y a quelque chose là-bas qui attire les monstres. Et pourtant c’est une charmante petite ville, où il fait bon y vivre. Il le sait, il a vécu quelques années là-bas, lorsque sa fille était étudiante. Mais les soirs de pleines lunes, cela peut vite tourner au cauchemar.
Il repose son crayon et croise les bras sur la table.
“Tu ne vas pas me dire que tu n’as jamais été au courant des risques encourus à te “promener” avec tes copains dans les bois un soir de pleine lune…”
Tout le monde le sait. Du moins, tous les sorciers. Pour les moldus, c’est plus compliqué de les protéger. Mais ceux du monde magique savent très bien qu’il vaut mieux éviter de sortir les soirs des pleines lunes. Et pourtant, il y en a encore et toujours qui se font mordre, lorsqu’ils ne se font pas tuer.
“Vous faisiez quoi exactement en forêt ?”
Il reprend son crayon.
“Et donne moi les noms de tes amis.”
Et qu’il ne joue pas au mec qui souhaite les protéger, ou un truc dans ce genre. Qu’il ne cherche pas à jouer avec Ivan tout court.
“Deux janvier deux mille vingt trois.”
Il prend note, tout en prenant soin de montrer au jeune qu’il est en retard. Il continue de noter tout en le verbalisant.
“Inshes wood.”
Tout près d’Inverness donc…Intéressant. A croire qu’il y a quelque chose là-bas qui attire les monstres. Et pourtant c’est une charmante petite ville, où il fait bon y vivre. Il le sait, il a vécu quelques années là-bas, lorsque sa fille était étudiante. Mais les soirs de pleines lunes, cela peut vite tourner au cauchemar.
Il repose son crayon et croise les bras sur la table.
“Tu ne vas pas me dire que tu n’as jamais été au courant des risques encourus à te “promener” avec tes copains dans les bois un soir de pleine lune…”
Tout le monde le sait. Du moins, tous les sorciers. Pour les moldus, c’est plus compliqué de les protéger. Mais ceux du monde magique savent très bien qu’il vaut mieux éviter de sortir les soirs des pleines lunes. Et pourtant, il y en a encore et toujours qui se font mordre, lorsqu’ils ne se font pas tuer.
“Vous faisiez quoi exactement en forêt ?”
Il reprend son crayon.
“Et donne moi les noms de tes amis.”
Et qu’il ne joue pas au mec qui souhaite les protéger, ou un truc dans ce genre. Qu’il ne cherche pas à jouer avec Ivan tout court.
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Re: Two werewolves and a hunter (ft. Andrew & Ivan)
Dim 17 Mar 2024 - 18:20
Andrew ne dit rien. En même temps, il n’a pas à intervenir. À part, peut-être, pour lui signifier de fermer sa grande bouche. Ce n’est pas le cas. Charlie peine encore à regarder Ivan en face et le fait qu’il répète ses réponses ne le rend pas plus confortable. Comme s’il le jugeait pour chacune d’elle.
Oh, le voilà qui croise les bras. Son regard est impressionnant. Le louveteau déglutit difficilement. Il voit très bien ses bras lui briser la nuque d’un coup sec. L’homme est effrayant, parfait pour sa brigade en somme. Il ne faut pas avoir peur pour courir après des loup-garous ! Ivan n’a aucune hésitation en posant sa question et Charlie cache tant bien que mal le trouble que cela provoque chez lui. Il se doutait que ça le ferait tiquer mais comment expliquer qu’il était dehors sinon ? Il réfléchit très vite à ce qu’il va répondre et il ne lui faut que quelques secondes pour cela, laissant presque croire que ça peut être la vérité.
« Bien sûr qu’on l’était. On a juste bu ce soir-là, on n’a pas vraiment réfléchi aux conséquences que ça pouvait avoir de sortir… »
Mettre la faute sur l’alcool. Rien ne pouvait dire qu’il mentait. Personne n’avait eu à tester leur taux d’alcoolémie ou de substances illicites ce soir-là. Il pouvait tout aussi bien dire la vérité ! L’alcool trompe le jugement, fait faire des choses stupides. Comme se promener dans les bois une nuit de pleine lune, en se disant « nan mais on risque rien nous ». Qui ne s’est jamais senti invincible pour d’obscures raisons ?
Jamais il ne dira leurs prénoms. Il sait pourtant qu’une fois la question posée, il va difficilement pouvoir échapper à ce vœu-là. Mentir sera difficile. Quelle merde ! Il se tourne vers Andrew, l’air de demander « j’ai le droit ou pas ? » mais n’obtiendra aucune réponse verbale. C’est à lui de prendre la décision.
« J’sais plus trop, « l’avant » est un peu flou. J’crois qu’il y avait un délire du genre « prélever des échantillons en pleine nature ».» Ce qui n’est pas tout à fait faux… C’est le genre des Chauffe-Plats de faire ça. « Des champignons explosifs, je crois. C’est plus facile de les cueillir la nuit. »
Et il clôt ses lippes. Ne joue pas. Ne dis rien, c’est tout. Ce n’est pas un jeu pour lui, il s’agit de la vie et de la réputation de ses amis. Qui sait ce qui leur arrivera s’il ouvre sa bouche ? S’il dit leurs noms ? Et la carrière d’Alex et Lewis au Ministère hein ? Ils sont dans leur dernière année, ce serait stupide de tout foutre en l’air maintenant.
@Andrew Hill @"Ivan Malkov"
Oh, le voilà qui croise les bras. Son regard est impressionnant. Le louveteau déglutit difficilement. Il voit très bien ses bras lui briser la nuque d’un coup sec. L’homme est effrayant, parfait pour sa brigade en somme. Il ne faut pas avoir peur pour courir après des loup-garous ! Ivan n’a aucune hésitation en posant sa question et Charlie cache tant bien que mal le trouble que cela provoque chez lui. Il se doutait que ça le ferait tiquer mais comment expliquer qu’il était dehors sinon ? Il réfléchit très vite à ce qu’il va répondre et il ne lui faut que quelques secondes pour cela, laissant presque croire que ça peut être la vérité.
« Bien sûr qu’on l’était. On a juste bu ce soir-là, on n’a pas vraiment réfléchi aux conséquences que ça pouvait avoir de sortir… »
Mettre la faute sur l’alcool. Rien ne pouvait dire qu’il mentait. Personne n’avait eu à tester leur taux d’alcoolémie ou de substances illicites ce soir-là. Il pouvait tout aussi bien dire la vérité ! L’alcool trompe le jugement, fait faire des choses stupides. Comme se promener dans les bois une nuit de pleine lune, en se disant « nan mais on risque rien nous ». Qui ne s’est jamais senti invincible pour d’obscures raisons ?
Jamais il ne dira leurs prénoms. Il sait pourtant qu’une fois la question posée, il va difficilement pouvoir échapper à ce vœu-là. Mentir sera difficile. Quelle merde ! Il se tourne vers Andrew, l’air de demander « j’ai le droit ou pas ? » mais n’obtiendra aucune réponse verbale. C’est à lui de prendre la décision.
« J’sais plus trop, « l’avant » est un peu flou. J’crois qu’il y avait un délire du genre « prélever des échantillons en pleine nature ».» Ce qui n’est pas tout à fait faux… C’est le genre des Chauffe-Plats de faire ça. « Des champignons explosifs, je crois. C’est plus facile de les cueillir la nuit. »
Et il clôt ses lippes. Ne joue pas. Ne dis rien, c’est tout. Ce n’est pas un jeu pour lui, il s’agit de la vie et de la réputation de ses amis. Qui sait ce qui leur arrivera s’il ouvre sa bouche ? S’il dit leurs noms ? Et la carrière d’Alex et Lewis au Ministère hein ? Ils sont dans leur dernière année, ce serait stupide de tout foutre en l’air maintenant.
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Re: Two werewolves and a hunter (ft. Andrew & Ivan)
Dim 24 Mar 2024 - 21:46
Two werwolves and a hunter
-Ivan Malkov
L’agent de la brigade observe le jeune homme d’un regard sombre, le visage fermé. Il cherche à le sonder. Est-ce qu’il va tenter de le mener du bout du nez, lui, Ivan Malkov ? Pour le moment, il a toujours une position légèrement voûtée, le teint pâle. Il ne fait pas le fier. Pour le moment, le professeur reste sagement à sa place alors le Russe ne s’en occupe pas.
L’interrogatoire commence et Charlie Keir mentionne l’excuse de l’alcool. Il peut très bien le baratiner, comme lui dire la vérité. A cet âge-là, il sait bien que les étudiants se sentent pousser des aîles en ingurgitant de l'alcool, quand ce n’était pas d’autres substances plus illicites. Combien de cas ont été répertoriés avec l’excuse de l’alcool, ou de drogues diverses ? Beaucoup. Trop. Les cons. Il leur mettrait bien une paire de claques à chacun de ces abrutis d’étudiants à se croire invincibles avec si peu alors que c’est tout le contraire.
“Des champignons…” répète-t-il peu convaincu.
Il attend quelques secondes, savoir si le gamin va bredouiller deux trois petites choses en plus, mais il ne rajoute rien. Alors il note tout ce qui vient d’être mentionné.
Lorsqu'il arrête d'écrire, il retire son pull et le pose sur son dossier de chaise.
“Fait chaud non ?”
En t-shirt, révélant une musculature dessinée par une activité sportive intense, le Malkov se lève et sert deux verres d’eau à la fontaine, qu’il vient ensuite poser devant les “invités”.
“Ecoute mon gars…”
Il prend le temps de se rassoir.
“Toi comme moi, on ne veut pas y passer des heures. Le monsieur qui se tient à côté de toi, j’imagine que c’est pareil pour lui. Alors quand je te pose une question, tu y réponds.”
Il se penche de nouveau vers le jeune, posant ses avants bras sur la table.
“Tu cherches peut-être à protéger tes copains, mais c’est complètement con. Tu vois, pour trouver celui qui t’a mordu, il nous faut une description précise du loup-garou. Plus on a de témoins, plus la description sera précise. Et crois-moi cela peut faire pencher la balance lors d’un procès…”
Un jour ou l’autre, le lycan qui a mordu Charlie Keir serait attrapé et jugé pour ses actes. Et plus le dossier est gros, plus il y a de chance que justice soit faite.
“Donc les noms de tes amis…”
Il reprend le crayon, prêt à noter la suite. Keir peut s'estimer chanceux, pour le moment Malkov fait un effort et prend le temps de lui expliquer les choses. Il est sympa. Pourtant d'habitude Ivan n'est pas un bavard. Alors il vaut mieux qu'il ne joue pas avec sa patience.
L’interrogatoire commence et Charlie Keir mentionne l’excuse de l’alcool. Il peut très bien le baratiner, comme lui dire la vérité. A cet âge-là, il sait bien que les étudiants se sentent pousser des aîles en ingurgitant de l'alcool, quand ce n’était pas d’autres substances plus illicites. Combien de cas ont été répertoriés avec l’excuse de l’alcool, ou de drogues diverses ? Beaucoup. Trop. Les cons. Il leur mettrait bien une paire de claques à chacun de ces abrutis d’étudiants à se croire invincibles avec si peu alors que c’est tout le contraire.
“Des champignons…” répète-t-il peu convaincu.
Il attend quelques secondes, savoir si le gamin va bredouiller deux trois petites choses en plus, mais il ne rajoute rien. Alors il note tout ce qui vient d’être mentionné.
Lorsqu'il arrête d'écrire, il retire son pull et le pose sur son dossier de chaise.
“Fait chaud non ?”
En t-shirt, révélant une musculature dessinée par une activité sportive intense, le Malkov se lève et sert deux verres d’eau à la fontaine, qu’il vient ensuite poser devant les “invités”.
“Ecoute mon gars…”
Il prend le temps de se rassoir.
“Toi comme moi, on ne veut pas y passer des heures. Le monsieur qui se tient à côté de toi, j’imagine que c’est pareil pour lui. Alors quand je te pose une question, tu y réponds.”
Il se penche de nouveau vers le jeune, posant ses avants bras sur la table.
“Tu cherches peut-être à protéger tes copains, mais c’est complètement con. Tu vois, pour trouver celui qui t’a mordu, il nous faut une description précise du loup-garou. Plus on a de témoins, plus la description sera précise. Et crois-moi cela peut faire pencher la balance lors d’un procès…”
Un jour ou l’autre, le lycan qui a mordu Charlie Keir serait attrapé et jugé pour ses actes. Et plus le dossier est gros, plus il y a de chance que justice soit faite.
“Donc les noms de tes amis…”
Il reprend le crayon, prêt à noter la suite. Keir peut s'estimer chanceux, pour le moment Malkov fait un effort et prend le temps de lui expliquer les choses. Il est sympa. Pourtant d'habitude Ivan n'est pas un bavard. Alors il vaut mieux qu'il ne joue pas avec sa patience.
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Re: Two werewolves and a hunter (ft. Andrew & Ivan)
Ven 29 Mar 2024 - 19:56
Maître absolu du silence en ces lieux, le Hill observe sans mot dire les échanges entre le fonctionnaire et l’administré. Même s’il a conseillé à ce dernier de répondre aux questions sans tendre de perche au Malkov, il doit reconnaître que ce n’est pas l’exercice le plus facile qu’il eu proposé à l’étudiant… Même si Charlie essaye de contenir son stress, elle est trop visible pour qu’Ivan de l’ignore.
« On a juste bu ce soir-là, on n’a pas vraiment réfléchi aux conséquences que ça pouvait avoir de sortir… » dans son esprit, le britannique hoche la tête. La réponse préparée avait été parfaitement offerte au fonctionnaire. Il essaye même d’écarter la discussion de ses petits camarades, cherchant l’aide du Hill qui ne cille pas tout en laissant couler sur le jeune loup un regard encourageant. Le coup des pectoraux mis en avant par le Melkov laisse Andrew perplexe, arquant très légèrement un sourcil. « Toi comme moi, on ne veut pas y passer des heures. Le monsieur qui se tient à côté de toi, j’imagine que c’est pareil pour lui. Alors quand je te pose une question, tu y réponds. »
- J’ai tout mon temps, rassurez vous.
Affable, il le montre même en s’installant plus en arrière de son siège, croisant une jambe sous sa robe de sorcier. Il aurait voulu garder cette attitude plus longtemps mais le fonctionnaire semble vouloir passer la seconde.
- Il semblerait que l’état d’ébriété n’ait pas permis à notre jeune ami de se souvenir des personnes qui l’accompagnait.
Le ton est infiniment calme mais le regard demeure très sérieux.
« On a juste bu ce soir-là, on n’a pas vraiment réfléchi aux conséquences que ça pouvait avoir de sortir… » dans son esprit, le britannique hoche la tête. La réponse préparée avait été parfaitement offerte au fonctionnaire. Il essaye même d’écarter la discussion de ses petits camarades, cherchant l’aide du Hill qui ne cille pas tout en laissant couler sur le jeune loup un regard encourageant. Le coup des pectoraux mis en avant par le Melkov laisse Andrew perplexe, arquant très légèrement un sourcil. « Toi comme moi, on ne veut pas y passer des heures. Le monsieur qui se tient à côté de toi, j’imagine que c’est pareil pour lui. Alors quand je te pose une question, tu y réponds. »
- J’ai tout mon temps, rassurez vous.
Affable, il le montre même en s’installant plus en arrière de son siège, croisant une jambe sous sa robe de sorcier. Il aurait voulu garder cette attitude plus longtemps mais le fonctionnaire semble vouloir passer la seconde.
- Il semblerait que l’état d’ébriété n’ait pas permis à notre jeune ami de se souvenir des personnes qui l’accompagnait.
Le ton est infiniment calme mais le regard demeure très sérieux.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Two werewolves and a hunter (ft. Andrew & Ivan)
Dim 31 Mar 2024 - 16:38
Charlie fronce les sourcils. Si Lewis était à sa place, il lèverait très fort les yeux au ciel. Cataleya ferait sûrement une remarque. Alexander ferait exactement la même chose ; concours de musculature oblige. Charlie, lui, est complètement déboussolé par cette façon de faire. Il espère quoi, lui faire peur ? Pas besoin de retirer le haut pour ça, qu’il se rassure. Le louveteau sue déjà la frayeur. Ce n’est clairement pas lui qui affichera un corps pareil à cet âge-là. Il est même d’ailleurs probablement plus envieux qu’effrayé par cet étalage de biceps. Il n’essayerait quand même pas de… non, idée saugrenue. On ne fait pas s’attabler quelqu’un par la séduction. On n’aura jamais vu ça dans une telle brigade ! Et puis, Andrew est assis juste à côté de lui, ce serait vraiment étrange.
« J’ai répondu à vos questions, brigadier. »
Et c’est un fait. La seule chose sur laquelle il n’a pas rebondi, c’est l’ordre qu’il lui a donné. Or, un ordre n’est pas une question à proprement parler. Charlie n’a que pour lui la sémantique mais ne pourra pas en jouer bien longtemps. D’ailleurs, il sait très bien que cette remarque ne le mettra pas dans de bonnes dispositions auprès de Malkov. Il aura l’impression d’être pris pour un idiot et nul doute qu’il n’aime pas ça.
En soit, il n’a pas tort. Il veut les protéger. Doute qu’il y ait un procès un jour et que, si les brigadiers vont à la recherche de celui qui l’a mordu, ils le laissent s’en sortir indemne. Même Charlie n’est pas aussi aveuglé par un faux sentiment de justice. Il n’y croit pas. N’y arrive pas. Pour lui, on ne fait que le placarder à un mur et se sent plus bourreau que victime dans ce bureau. Il en a parlé avec les Chauffe-Plats, de ce loup-garou. Ils ont vu la même chose, ou presque.
La défense d’Andrew s’applique comme un baume sur son cœur affolé. Cela ne suffira pas. Pourtant, il hoche plusieurs fois de la tête pour valider ces propos mensongers. Tant que ce n’est pas de sa bouche qu’ils sortent, il peut vivre avec…
« Il était gris, massif. Il m’a attrapé par surprise à la jambe et m’a tiré dans la forêt. Le reste est… très confus. J’avais tellement mal et j’étais paralysé par la peur. Je n’ai pas vraiment essayé de me replonger dans ces souvenirs. C’est difficile, vous savez. »
Pour une fois, il le regarde droit dans les yeux, essayant de tirer un peu de compassion à l’armoire à glace devant lui. Un peu de pitié devrait améliorer cette discussion… si Ivan est capable d’en faire état. Sinon, il est foutu.
@Andrew Hill @"Ivan Malkov"
« J’ai répondu à vos questions, brigadier. »
Et c’est un fait. La seule chose sur laquelle il n’a pas rebondi, c’est l’ordre qu’il lui a donné. Or, un ordre n’est pas une question à proprement parler. Charlie n’a que pour lui la sémantique mais ne pourra pas en jouer bien longtemps. D’ailleurs, il sait très bien que cette remarque ne le mettra pas dans de bonnes dispositions auprès de Malkov. Il aura l’impression d’être pris pour un idiot et nul doute qu’il n’aime pas ça.
En soit, il n’a pas tort. Il veut les protéger. Doute qu’il y ait un procès un jour et que, si les brigadiers vont à la recherche de celui qui l’a mordu, ils le laissent s’en sortir indemne. Même Charlie n’est pas aussi aveuglé par un faux sentiment de justice. Il n’y croit pas. N’y arrive pas. Pour lui, on ne fait que le placarder à un mur et se sent plus bourreau que victime dans ce bureau. Il en a parlé avec les Chauffe-Plats, de ce loup-garou. Ils ont vu la même chose, ou presque.
La défense d’Andrew s’applique comme un baume sur son cœur affolé. Cela ne suffira pas. Pourtant, il hoche plusieurs fois de la tête pour valider ces propos mensongers. Tant que ce n’est pas de sa bouche qu’ils sortent, il peut vivre avec…
« Il était gris, massif. Il m’a attrapé par surprise à la jambe et m’a tiré dans la forêt. Le reste est… très confus. J’avais tellement mal et j’étais paralysé par la peur. Je n’ai pas vraiment essayé de me replonger dans ces souvenirs. C’est difficile, vous savez. »
Pour une fois, il le regarde droit dans les yeux, essayant de tirer un peu de compassion à l’armoire à glace devant lui. Un peu de pitié devrait améliorer cette discussion… si Ivan est capable d’en faire état. Sinon, il est foutu.
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Re: Two werewolves and a hunter (ft. Andrew & Ivan)
Sam 27 Avr 2024 - 14:07
Two werwolves and a hunter
-Ivan Malkov
« J’ai répondu à vos questions, brigadier. »
Malkov ne bronche pas. Il reste immobile à scruter le moindre mouvement de ce visage angélique. Est-ce qu’il tente de le mener en bourrique ? Est-ce qu’il essaye ne serait-ce qu’un peu ? Le jeune homme n’arrive pas à soutenir le regard du dit brigadier. Ok, très clairement, il ne veut pas balancer ses potes. Complètement stupide.
Tiens donc, et papa loup semble être de mèche. Pourquoi donc vouloir protéger à ce point l’identité des témoins ? Est-ce que Keir connaît le coupable ? Est-ce que c’est le prof le coupable ? Ce serait gonflé de sa part…Mais bon, il en aura vu des choses dans sa vie le Russe, et il sait que l’humain peut être profondément vicelard.
Le jeune homme enchaîne. Ça y est, il en a marre de cette entrevue, alors il balance les informations. Ivan prend note, puis relève la tête vers la victime, les rides du front se creusant un peu plus, un sourcil relevé. Il essaye de le faire pleurer ? Sérieux ? Il se passe de commentaires, mais laisse échapper un long soupir.
“Tu as vu le loup-garou de prêt. Pas de signe distinctif ? La couleur de ses yeux, une dent manquante, une tâche de couleur particulère, une oreille cassée, une cicatrice, la forme de sa queue ? Parce que gris et massif c’est maigre comme description. Allez, un p’tit effort.”
Ivan n’est pas sans cœur non plus. Il sait que cela peut être terrorisant de se retrouver face à une telle bête. Mais si le p’tit ne coopère pas, la brigade n’aura pas grand chose pour mener l’enquête. Et puis voir les autres geindre l’agace, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un mec. Il espère au moins qu’il ne va pas se mettre à chialer comme une mauviette.
“Et après l’attaque ? Tu te souviens de quoi ? Tu t’es retrouvé où ? Qui t’a pris en charge ?”
Ivan peut avoir accès aux registres des hôpitaux, alors qu’il ne lui raconte pas de salades.
Malkov ne bronche pas. Il reste immobile à scruter le moindre mouvement de ce visage angélique. Est-ce qu’il tente de le mener en bourrique ? Est-ce qu’il essaye ne serait-ce qu’un peu ? Le jeune homme n’arrive pas à soutenir le regard du dit brigadier. Ok, très clairement, il ne veut pas balancer ses potes. Complètement stupide.
Tiens donc, et papa loup semble être de mèche. Pourquoi donc vouloir protéger à ce point l’identité des témoins ? Est-ce que Keir connaît le coupable ? Est-ce que c’est le prof le coupable ? Ce serait gonflé de sa part…Mais bon, il en aura vu des choses dans sa vie le Russe, et il sait que l’humain peut être profondément vicelard.
Le jeune homme enchaîne. Ça y est, il en a marre de cette entrevue, alors il balance les informations. Ivan prend note, puis relève la tête vers la victime, les rides du front se creusant un peu plus, un sourcil relevé. Il essaye de le faire pleurer ? Sérieux ? Il se passe de commentaires, mais laisse échapper un long soupir.
“Tu as vu le loup-garou de prêt. Pas de signe distinctif ? La couleur de ses yeux, une dent manquante, une tâche de couleur particulère, une oreille cassée, une cicatrice, la forme de sa queue ? Parce que gris et massif c’est maigre comme description. Allez, un p’tit effort.”
Ivan n’est pas sans cœur non plus. Il sait que cela peut être terrorisant de se retrouver face à une telle bête. Mais si le p’tit ne coopère pas, la brigade n’aura pas grand chose pour mener l’enquête. Et puis voir les autres geindre l’agace, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un mec. Il espère au moins qu’il ne va pas se mettre à chialer comme une mauviette.
“Et après l’attaque ? Tu te souviens de quoi ? Tu t’es retrouvé où ? Qui t’a pris en charge ?”
Ivan peut avoir accès aux registres des hôpitaux, alors qu’il ne lui raconte pas de salades.
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Re: Two werewolves and a hunter (ft. Andrew & Ivan)
Mer 1 Mai 2024 - 18:07
Pour la pitié, on repassera. Charlie ne peut pas dire qu’il est déçu vu qu’il ne s’attendait à rien. Mais quand même. Est-ce si grave de montrer un peu d’humanité de temps en temps ? Est-il tellement à craindre ? Ivan lui pose de nombreuses questions les unes à la suite des autres. Sa gorge se serre. Charlie se sent démuni. Et nul. Ce n’est pas qu’il n’a pas fait attention, c’est simplement que son être tout entier bloque l’accès à ses souvenirs. Ils ne sont que brouillard et flou. Une masse grise, une douleur intense, la peur. La peur. La peur. Il ne saurait pas dire de quelle couleur étaient ses yeux - peut-être jaune ? - ou s’il avait un quelconque signe distinctif. Il cherche. Une queue cassée ? Une oreille fendue ? Une patte d’une couleur différente des autres ? Non. Quand il se concentre, il ne sent qu’elle. Il ne voit qu’elle.
La peur.
« J’fais ce que j’peux d’accord ? C’est pas... c’est pas si évident. J’ai essayé plus d’une fois mais j’arrive jamais à revoir la scène en entier. Je n’ai que des bribes difformes. »
C’est qu’il est sincère, Charlie. Cette fois, il n’essaye pas de se cacher derrière Andrew. Ivan pense-t-il vraiment que ce flou le rend heureux ? Qu’il se sent bien dans sa peau, devenue si différente ? Qu’il n’aimerait pas, lui aussi, mettre un terme à ce calvaire ? Ce n’est pas si simple, rien ne l’est jamais. Pour ce qui est des odeurs, des bruits, de la douleur - oui, tout est là. Mais l’image est caduque. On dirait un vieux film en noir et blanc mal tourné dans la forêt.
Merde. Il n’a pas pensé à cette partie. Qui l’a pris en charge ? Ses potes ? Ceux dont il doit taire le nom ? Ceux qui étaient supposés être aussi bourrés que lui ? Et pourquoi le loup-garou ne les aurait-il pas dévorés eux aussi vu qu’ils étaient si vulnérables, hein ? Comment expliquer qu’il n’ait pas fini à Ste Marie ? Charlie fait tout ce qu’il peut pour garder son sang-froid. La vérité, c’est qu’il ne voit aucune issue.
« C’est confus. Je ne sais pas qui m’a pris en charge mais je me suis retrouvé chez moi, dans mon lit. Je ne crois pas être passé par l’hôpital. On m’y a emmené et j’ai fait promettre aux témoins de ne rien dire. Le temps de gérer moi-même. Tout seul. De toute façon, ils étaient si défoncés qu’ils pensent peut-être que tout ça n’était qu’un trip comme un autre... que ça ne s’est pas passé. »
@Andrew Hill @"Ivan Malkov"
La peur.
« J’fais ce que j’peux d’accord ? C’est pas... c’est pas si évident. J’ai essayé plus d’une fois mais j’arrive jamais à revoir la scène en entier. Je n’ai que des bribes difformes. »
C’est qu’il est sincère, Charlie. Cette fois, il n’essaye pas de se cacher derrière Andrew. Ivan pense-t-il vraiment que ce flou le rend heureux ? Qu’il se sent bien dans sa peau, devenue si différente ? Qu’il n’aimerait pas, lui aussi, mettre un terme à ce calvaire ? Ce n’est pas si simple, rien ne l’est jamais. Pour ce qui est des odeurs, des bruits, de la douleur - oui, tout est là. Mais l’image est caduque. On dirait un vieux film en noir et blanc mal tourné dans la forêt.
Merde. Il n’a pas pensé à cette partie. Qui l’a pris en charge ? Ses potes ? Ceux dont il doit taire le nom ? Ceux qui étaient supposés être aussi bourrés que lui ? Et pourquoi le loup-garou ne les aurait-il pas dévorés eux aussi vu qu’ils étaient si vulnérables, hein ? Comment expliquer qu’il n’ait pas fini à Ste Marie ? Charlie fait tout ce qu’il peut pour garder son sang-froid. La vérité, c’est qu’il ne voit aucune issue.
« C’est confus. Je ne sais pas qui m’a pris en charge mais je me suis retrouvé chez moi, dans mon lit. Je ne crois pas être passé par l’hôpital. On m’y a emmené et j’ai fait promettre aux témoins de ne rien dire. Le temps de gérer moi-même. Tout seul. De toute façon, ils étaient si défoncés qu’ils pensent peut-être que tout ça n’était qu’un trip comme un autre... que ça ne s’est pas passé. »
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