- Azra AslanNew ㄨ sorcerer's apprentice
- » parchemins postés : 23
» miroir du riséd : cemre baysel
» crédits : (c) little widling pour les icons et caelestisart l'avatar.
» âge : 24 ans.
» situation : célibataire.
» année d'études : 6e année.
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :
▣ droit magique, histoire de la magie, sciences politiques et magiques.
ㅡ options facultatives :
▣ littérature magique, études des moldus.
» particularité : animagus jaguar.
» nature du sang : sang-mêlé.
» gallions sous la cape : 92
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
life is as inevitable as death — ft. marvin
Mar 5 Mar 2024 - 23:16
we feel too little
life is as inevitable as death
one of the things i love most about life is that there's no final goodbye.
we just say "i'll see you down the road" and we do. ft. @Marvin Moen
we just say "i'll see you down the road" and we do. ft. @Marvin Moen
Est-ce que la douleur s’allège avec le temps ? Non, elle ne devient pas moindre. Quand il est question de la vie, tu penses que tout peut causer du chagrin mais qu’au fil des années la perspective se meut et on apprend de nouveau à respirer avec. C’est ce que tu avais appris il y a plusieurs années de cela par le biais d’une amie hypersensible. Ta curiosité a tout de suite été suscitée par ces personnes dont on pense qu’ils ressentent trop. Être de raison, tu n’imagines pas tes pensées dictées par les émotions. Face à ton air concerné, elle s’est moquée de toi. Penses-tu que je suis malheureuse ? Tu te souviens encore de sa question. Elle a été la preuve pour toi qu’en émotion il n’était question que de perspectives, c’est ta clé du bonheur. La perte d’un être cher t’a détruite malgré ton fort caractère, tu es tombée sept fois, pensant que l’affliction était inarrêtable mais tu t’es également relevée huit fois, Azra.
Sur cette muraille, tes mains prennent appui sur le bord de celle-ci te permettant de te pencher un brin, de respirer à pleins poumons des odeurs que tu aurais aimé que ta sœur inhale. Ce n’est pas néfaste pour toi de vivre avec le souvenir d’une personne qui n’est plus. Au contraire, cela te rappelle la valeur de la vie. Celui qui aura sombré, connu les eaux sombres et profondes de la souffrance vivra mille fois plus que quiconque.
Tu n’es pas sur cette muraille pour profiter du beau temps, tu attends ton rendez-vous du jour, une personne qui a réussi à te distraire ces derniers jours. Par pur ennui, tu as laissé traîner un livre dans la bibliothèque, y laissant un défi qui allait sûrement être oublié pensais-tu. Ton visage s’est éclairé en voyant que quelqu’un avait découvert son mot, il faut dire que le rythme de travail assidu de ton cursus t’a fait oublier de prendre du temps pour t’amuser. Le défi donné par la mystérieuse personne ne te faisait que te questionner davantage à propos de son identité. Tu la penses déjà instruite, ce qui n’éveille en toi que de l’impatience. Tu le sais par la nature du défi qui était d’emprunter un livre dans un domaine qui t’est complètement inconnu. Toi qui es si sélective avec tes relations, tu te faisais déjà un avis sur les différents individus avant même de les saluer. Ce parfait inconnu avait réussi en quelques mots à se frayer un chemin dans ton estime et tu espères que ce dernier sera à la hauteur de tes attentes. C’est aujourd’hui que tu le sauras puisque la récompense est une information à partager à son propos. Ta main frêle rejoint ta large chevelure bouclée, cette rencontre allait déterminer si tu laisseras une place à cette personne dans ton cercle.
FICHE ET GIF PAR SWAN.Sur cette muraille, tes mains prennent appui sur le bord de celle-ci te permettant de te pencher un brin, de respirer à pleins poumons des odeurs que tu aurais aimé que ta sœur inhale. Ce n’est pas néfaste pour toi de vivre avec le souvenir d’une personne qui n’est plus. Au contraire, cela te rappelle la valeur de la vie. Celui qui aura sombré, connu les eaux sombres et profondes de la souffrance vivra mille fois plus que quiconque.
Tu n’es pas sur cette muraille pour profiter du beau temps, tu attends ton rendez-vous du jour, une personne qui a réussi à te distraire ces derniers jours. Par pur ennui, tu as laissé traîner un livre dans la bibliothèque, y laissant un défi qui allait sûrement être oublié pensais-tu. Ton visage s’est éclairé en voyant que quelqu’un avait découvert son mot, il faut dire que le rythme de travail assidu de ton cursus t’a fait oublier de prendre du temps pour t’amuser. Le défi donné par la mystérieuse personne ne te faisait que te questionner davantage à propos de son identité. Tu la penses déjà instruite, ce qui n’éveille en toi que de l’impatience. Tu le sais par la nature du défi qui était d’emprunter un livre dans un domaine qui t’est complètement inconnu. Toi qui es si sélective avec tes relations, tu te faisais déjà un avis sur les différents individus avant même de les saluer. Ce parfait inconnu avait réussi en quelques mots à se frayer un chemin dans ton estime et tu espères que ce dernier sera à la hauteur de tes attentes. C’est aujourd’hui que tu le sauras puisque la récompense est une information à partager à son propos. Ta main frêle rejoint ta large chevelure bouclée, cette rencontre allait déterminer si tu laisseras une place à cette personne dans ton cercle.
Marvin Moen est fan
- Marvin MoenNew ㄨ sorcerer's apprentice
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» miroir du riséd : gauge burek.
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» âge : 24 ans.
» situation : célibataire.
» année d'études : sixième.
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires : ▣ médicomagie appliquée, potions, sacm ㅡ options facultatives : ▣ dcfm, métamorphose
» profession : interne en médicomagie et vendeur à temps partiel chez lacorne & fils.
» particularité : fourchelang.
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Re: life is as inevitable as death — ft. marvin
Mar 5 Mar 2024 - 23:37
life is as inevitable as death THE WORLD WAS ON FIRE AND NO ONE COULD SAVE ME BUT YOU. IT'S STRANGE WHAT DESIRE WILL MAKE FOOLISH PEOPLE DO. |
Est-ce que le temps allège la douleur ? De prime abord, la question peut sembler philosophique, mais tout est une question de contexte. Dans le cadre scolaire, la réponse serait positive ; plus le temps passe et plus l'heure de sortir de la classe approche. Tapant du pied, le jeune homme jette des regards furtifs en direction de la porte en attendant l'heure où le professeur leur permettrait de partir. Pianotant sur la table, il prend une bonne inspiration, tentant de se calmer. Il avait toujours été du genre à se soucier de ses études, mais cette fois-ci, il avait hâte de sortir de classe et de voir celle qu'il avait surnommé Flower Girl.
Tout avait commencé d'une manière un peu étrange. Il était allé à la bibliothèque dans le but de chercher un livre pour un parchemin qu'il devait rendre dans un de ses cours sur l'interaction entre le droit et la médecine portant sur la notion de fin de vie consentie, pour savoir s'il était possible pour un patient de choisir de mettre un point final à l'histoire en cas de maladie. S'il n'avait pas encore choisi la thèse qu'il voulait soutenir, il se rendait compte qu'il n'avait pas vraiment besoin de réfléchir. Dans ce contexte, le temps n'allégeait pas la douleur, il la rendait encore plus pénible, insupportable, surtout compte tenu du fait que l'enveloppe corporelle se fragilisait et n'était plus capable de mener le combat. Au milieu des grimoires noirs, blancs, poussiéreux se trouvait pourtant une trace de vie, un livre blanc avec des fleurs bleues, oranges et rouges.
Le livre semblait sortir d'ailleurs, il avait beau être dans une section se concentrant sur le droit, les maladies, au milieu de toute cette mort, il ajoutait une étrange vie. Marvin se penche pour le prendre. Se redressant, il regarde la couverture un certain temps, se laissant aller à contempler les motifs, bien loin de son comportement habituel, mais tout ce qu'il trouve à dire. « Encore un guignol qui n'est pas foutu de ranger les livres au bon endroit. » Plus que le motif, c'est la tâche au milieu de la couverture qui attire son regard. « Même pas capable d'en prendre soin, en plus. » Il la frotte vigoureusement du bout du pouce et soudainement, les fleurs se redressent pour laisser passer un simple message : « Oserais-tu ? »
Marvin hausse un sourcil, sa première réaction n'est pas la panique, mais bien la fascination. Il était bien placé pour savoir qu'il fallait se méfier des journaux qui invitaient à communiquer avec eux, mais il y a quelque chose dans la pique, la provocation qui fait en sorte qu'il ne peut pas reposer le livre. L'ouvrant, il éclate de rire. Il reprend son souffle et s'arrête un instant.
Il n'avait pas entendu le son de son propre rire depuis si longtemps.
Le livre fleuri l'avait fait rire de bon cœur et l'avait mis au défi de complimenter un inconnu, il n'avait pas fait les deux actions depuis longtemps. Il ne se donnait pas le temps de plaisanter, malgré le fait qu'il travaillait dans un magasin de farces et attrapes, et n'adressait pratiquement jamais la parole à qui que ce soit à moins d'atteindre un stade où l'interaction sociale s'avérait nécessaire pour son propre bien. La personne avait mis une heure et un lieu pour la retrouver, lui demandant de relever le défi d'ici là et de lui en adresser un à son tour dans le journal. À chaque défi réalisé, ils auraient le droit de se poser une question pour apprendre à se connaître.
Alors, Marvin avait complimenté une fille de Beauxbâtons en lui disant que son anglais était moins pire qu'à l'habitude, ce qui n'était pas forcément les paroles les plus louangeuses qu'une personne ait adressé à une autre, mais qui était un premier pas, surtout compte tenu du fait que le jeune homme avait plus pour habitude d'insulter que de féliciter. Il avait rencontré la jeune femme aux fleurs et lui avait alors remis le journal dans lequel il avait inscrit un défi, bien simple, pour commencer, mais il se doutait qu'ils allaient devenir de plus en plus compliqués, et il avait hâte de voir où l'aventure allait les mener.
Une fois le cours terminé, le jeune homme passe son sac sur son épaule et sort en trombe. Bousculant des personnes dans le corridor, il se dirige en direction des murailles et cherche la jeune femme aux fleurs qu'il repère par son teint hâlé et sa chevelure bouclée, sur le bord du pont, semblant profiter de l'air du printemps. Il avance vers elle. « Alors Flower Girl ? Quel livre as-tu emprunté ? » Il ne sourit pas, mais le ton de sa voix est taquin, malicieux, dépourvu de méchanceté, pour une rare fois, Marvin Moen semble intéressé par une autre personne que lui-même ou un membre de sa famille.
Tout avait commencé d'une manière un peu étrange. Il était allé à la bibliothèque dans le but de chercher un livre pour un parchemin qu'il devait rendre dans un de ses cours sur l'interaction entre le droit et la médecine portant sur la notion de fin de vie consentie, pour savoir s'il était possible pour un patient de choisir de mettre un point final à l'histoire en cas de maladie. S'il n'avait pas encore choisi la thèse qu'il voulait soutenir, il se rendait compte qu'il n'avait pas vraiment besoin de réfléchir. Dans ce contexte, le temps n'allégeait pas la douleur, il la rendait encore plus pénible, insupportable, surtout compte tenu du fait que l'enveloppe corporelle se fragilisait et n'était plus capable de mener le combat. Au milieu des grimoires noirs, blancs, poussiéreux se trouvait pourtant une trace de vie, un livre blanc avec des fleurs bleues, oranges et rouges.
Le livre semblait sortir d'ailleurs, il avait beau être dans une section se concentrant sur le droit, les maladies, au milieu de toute cette mort, il ajoutait une étrange vie. Marvin se penche pour le prendre. Se redressant, il regarde la couverture un certain temps, se laissant aller à contempler les motifs, bien loin de son comportement habituel, mais tout ce qu'il trouve à dire. « Encore un guignol qui n'est pas foutu de ranger les livres au bon endroit. » Plus que le motif, c'est la tâche au milieu de la couverture qui attire son regard. « Même pas capable d'en prendre soin, en plus. » Il la frotte vigoureusement du bout du pouce et soudainement, les fleurs se redressent pour laisser passer un simple message : « Oserais-tu ? »
Marvin hausse un sourcil, sa première réaction n'est pas la panique, mais bien la fascination. Il était bien placé pour savoir qu'il fallait se méfier des journaux qui invitaient à communiquer avec eux, mais il y a quelque chose dans la pique, la provocation qui fait en sorte qu'il ne peut pas reposer le livre. L'ouvrant, il éclate de rire. Il reprend son souffle et s'arrête un instant.
Il n'avait pas entendu le son de son propre rire depuis si longtemps.
Le livre fleuri l'avait fait rire de bon cœur et l'avait mis au défi de complimenter un inconnu, il n'avait pas fait les deux actions depuis longtemps. Il ne se donnait pas le temps de plaisanter, malgré le fait qu'il travaillait dans un magasin de farces et attrapes, et n'adressait pratiquement jamais la parole à qui que ce soit à moins d'atteindre un stade où l'interaction sociale s'avérait nécessaire pour son propre bien. La personne avait mis une heure et un lieu pour la retrouver, lui demandant de relever le défi d'ici là et de lui en adresser un à son tour dans le journal. À chaque défi réalisé, ils auraient le droit de se poser une question pour apprendre à se connaître.
Alors, Marvin avait complimenté une fille de Beauxbâtons en lui disant que son anglais était moins pire qu'à l'habitude, ce qui n'était pas forcément les paroles les plus louangeuses qu'une personne ait adressé à une autre, mais qui était un premier pas, surtout compte tenu du fait que le jeune homme avait plus pour habitude d'insulter que de féliciter. Il avait rencontré la jeune femme aux fleurs et lui avait alors remis le journal dans lequel il avait inscrit un défi, bien simple, pour commencer, mais il se doutait qu'ils allaient devenir de plus en plus compliqués, et il avait hâte de voir où l'aventure allait les mener.
Une fois le cours terminé, le jeune homme passe son sac sur son épaule et sort en trombe. Bousculant des personnes dans le corridor, il se dirige en direction des murailles et cherche la jeune femme aux fleurs qu'il repère par son teint hâlé et sa chevelure bouclée, sur le bord du pont, semblant profiter de l'air du printemps. Il avance vers elle. « Alors Flower Girl ? Quel livre as-tu emprunté ? » Il ne sourit pas, mais le ton de sa voix est taquin, malicieux, dépourvu de méchanceté, pour une rare fois, Marvin Moen semble intéressé par une autre personne que lui-même ou un membre de sa famille.
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» âge : 24 ans.
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» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :
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Inventaire Sorcier
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Re: life is as inevitable as death — ft. marvin
Mer 6 Mar 2024 - 0:13
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life is as inevitable as death
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we just say "i'll see you down the road" and we do. ft. @Marvin Moen
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Une risette légère et enfantine peignait ses lèvres, la voix qu’elle attendait depuis plusieurs minutes déjà emplissait ses oreilles ce qui ne faisait qu’accentuer son sourire. Les premières impressions étaient déjà faites et si son interlocuteur lui avait attribué un surnom trouvant source dans la couverture du livre qui avait mené à leur rencontre, elle aura attendu quant à elle leur première rencontre pour décider de son surnom. Lorsque le regard émerillonné d’Azra s’était complété avec celui brûlé du mystérieux homme, l’évidence l’avait frappée et tous les autres termes qu’elle avait pensés pour lui semblaient soudainement bien ternes.
Elle appréciait ce jeu qui la tirait de son quotidien monotone. Malgré cet équilibre créé dans sa vie, elle restait une femme aimant les nouveautés et les tressaillements qui venaient inévitablement avec l’aventure. Pour elle, ce petit jeu signifiait bien plus qu’elle ne le laissait croire. Après tout, Azra ne perdait jamais son temps dans des choses futiles ce qui avait bien terni sa vie sociale, ironique pour une jeune femme mondaine. Se retrouver face à cet inconnu ne la paniquait guère, bien au contraire elle dégageait cette confiance en elle qui laissait sous-entendre qu’elle n’accordait pas son amicalité à n’importe qui, comme si ce fait était un trésor à choyer.
Lui faisant désormais face, son faciès au contraire était illuminé d’un sourire en coin et d’un crépitement espiègle au fond de ses prunelles. “Yakamoz, pas de bonjour, comment vas-tu ? Ou es-tu simplement si impatient de me voir que tu en oublies les politesses ?” rétorque-t-elle d’un ton taquin à son tour mais aussi pour le faire mariner un peu. Les sonorités de sa langue natale roulaient naturellement contre sa langue quand elle usait de son appellation. La muse n’était nulle autre que ses yeux, fenêtres de son monde et où Azra en trouvait une unicité qui la frappait. Si son regard semblait sombre aux premiers abords, elle adorait la façon dont il réfléchissait avec aisance les lumières qui se faisaient attraper par ce dernier. Yakamoz était un terme qui définit le scintillement des océans dans sa langue natale, lorsque la lune se réfléchit sur l’eau ou la lumière dégagée par les créatures marines.
Une main plonge dans sa bandoulière pour extirper un livre dont la couverture laissait clairement sous-entendre que c’était un livre de romance pour adulte. “Tu m’as demandé d’aller dans une section où je ne suis jamais allée, chose faite. J’ai.. redécouvert l’anatomie humaine.” Elle hocha vivement la tête, l’air grave. “Je l’ai fait pour la science, je le jure.” La lecture n’était pas mauvaise, bien au contraire, cela l’avait beaucoup diverti et amusé de lire ce bouquin. “Tu veux un résumé peut-être ? Spoiler alert, il n’y a pas beaucoup de dialogue.” dit-elle suggestivement pour le gêner. Bien qu’elle n’ait aucune expérience dans le domaine, elle était ouverte sur le sujet et s’amusait bien souvent des réactions d’autrui même si ce n’était pas un sujet qu’elle abordait souvent.
FICHE ET GIF PAR SWAN.Elle appréciait ce jeu qui la tirait de son quotidien monotone. Malgré cet équilibre créé dans sa vie, elle restait une femme aimant les nouveautés et les tressaillements qui venaient inévitablement avec l’aventure. Pour elle, ce petit jeu signifiait bien plus qu’elle ne le laissait croire. Après tout, Azra ne perdait jamais son temps dans des choses futiles ce qui avait bien terni sa vie sociale, ironique pour une jeune femme mondaine. Se retrouver face à cet inconnu ne la paniquait guère, bien au contraire elle dégageait cette confiance en elle qui laissait sous-entendre qu’elle n’accordait pas son amicalité à n’importe qui, comme si ce fait était un trésor à choyer.
Lui faisant désormais face, son faciès au contraire était illuminé d’un sourire en coin et d’un crépitement espiègle au fond de ses prunelles. “Yakamoz, pas de bonjour, comment vas-tu ? Ou es-tu simplement si impatient de me voir que tu en oublies les politesses ?” rétorque-t-elle d’un ton taquin à son tour mais aussi pour le faire mariner un peu. Les sonorités de sa langue natale roulaient naturellement contre sa langue quand elle usait de son appellation. La muse n’était nulle autre que ses yeux, fenêtres de son monde et où Azra en trouvait une unicité qui la frappait. Si son regard semblait sombre aux premiers abords, elle adorait la façon dont il réfléchissait avec aisance les lumières qui se faisaient attraper par ce dernier. Yakamoz était un terme qui définit le scintillement des océans dans sa langue natale, lorsque la lune se réfléchit sur l’eau ou la lumière dégagée par les créatures marines.
Une main plonge dans sa bandoulière pour extirper un livre dont la couverture laissait clairement sous-entendre que c’était un livre de romance pour adulte. “Tu m’as demandé d’aller dans une section où je ne suis jamais allée, chose faite. J’ai.. redécouvert l’anatomie humaine.” Elle hocha vivement la tête, l’air grave. “Je l’ai fait pour la science, je le jure.” La lecture n’était pas mauvaise, bien au contraire, cela l’avait beaucoup diverti et amusé de lire ce bouquin. “Tu veux un résumé peut-être ? Spoiler alert, il n’y a pas beaucoup de dialogue.” dit-elle suggestivement pour le gêner. Bien qu’elle n’ait aucune expérience dans le domaine, elle était ouverte sur le sujet et s’amusait bien souvent des réactions d’autrui même si ce n’était pas un sujet qu’elle abordait souvent.
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Re: life is as inevitable as death — ft. marvin
Mer 6 Mar 2024 - 0:27
life is as inevitable as death THE WORLD WAS ON FIRE AND NO ONE COULD SAVE ME BUT YOU. IT'S STRANGE WHAT DESIRE WILL MAKE FOOLISH PEOPLE DO. |
Il la regarde s'amuser de son enthousiasme, de son empressement, lui demandant s'il avait été impatient de la voir au point d'en oublier les politesses et pendant un moment, il garde la face, mais il se rend compte que tout a commencé au travers d'une farce, qu'ils ne se connaissent qu'au travers du papier et des défis qu'ils ont commencé à se lancer. Elle ne connait rien de sa personnalité, ne sait pas qu'il n'a pas l'habitude de parler à qui que ce soit, que ce sont habituellement les autres qui lui adressent la parole et qu'il n'est pas spécialement fait pour la vie en société. Si elle le connaissait, elle ne lui aurait probablement jamais adressé la parole.
Il l'avait vu au loin alors qu'il s'empressait de la rejoindre, il avait vu son expression changer, son sourire fin, comme si elle n'attendait que lui. Il l'imaginait confiante, sereine, comme si elle pouvait faire face à toutes les épreuves de la vie, elle avait laissé un journal et un défi en accueillant la première personne qui tentait de rentrer dans son monde, dans sa danse. Elle ne venait pas d'ici, elle venait d'ailleurs, elle lui avait donné un surnom dans une langue qu'il ne connaissait pas, mais qu'il se promettait de trouver, parce qu'il ne le lui demanderait pas, chaque information sur elle, il devait la gagner et il ne voulait pas faire les choses trop rapidement. Il se demandait comment son surnom sonnerait à elle, dans sa langue à lui, sifflée, susurrée à son oreille, mais il laisse aller rapidement la pensée.
Le surnom, c'était important, c'était la première chose qu'il voyait de l'autre, c'était aussi la première chose qu'ils laissaient transparaître à l'autre. Marvin s'était arrêté aux apparences, littéral et littéraire, il avait jugé un livre par sa couverture alors qu'Azra avait ouvert le livre et commencé le livre de la même manière qu'elle avait commencé le jeu.
Et il l'aimait, il aimait ce jeu qui le tirait de sa vie un peu trop occupée. Entre les études, le travail, les frères et sœurs qu'il devait gérer alors qu'ils le détestaient pour toutes sortes de bonnes et de mauvaises raisons, sa mère qui lui posait des questions sur la maison et les finances, il avait rarement le temps de prendre du temps pour lui. Le jeu entremêlait le je, était peut-être un des rares moments où il prenait le temps de se concentrer sur lui.
Il l'oubliait parfois, qu'il était une véritable personne, que les autres pouvaient le voir, avoir une idée ou une vision de lui. La jeune femme aux fleurs le regardait comme s'il était le Soleil ; il ne savait pas s'il était à l'aise, mais pour une raison ou pour une autre, il ne parvenait pas à détourner le regard, ne pouvant que se concentrer sur elle, sur son air mutin, s'amusant de lui, s'amusant avec lui.
De son sac, elle extirpe un livre à la couverture qui laissait clairement sous-entendre que ce n'était pas du contenu éducationnel. Le jeune homme sent le rouge monter à ses joues et détourne le regard, toussant, passant sa main sur sa nuque en tentant de calmer la tension. Il avait beau être celui qui avait lancé le défi, il ne s'attendait pas du tout à ce qu'il aille dans cette direction-ci, il ne savait même pas que Hungcalf mettait de tels livres à disposition de ses étudiants, mais en même temps, il fallait dire qu'il s'intéressait surtout à tout ce qui concernait ses cours et que les rares fois où il voulait sortir des sentiers battus, il ne s'intéressait qu'à la non-fiction. Une fois le malaise dissipé, il se retourne vers la jeune femme en se grattant la joue. L'embarras se perçoit dans la voix de Marvin qui est plus perplexe, plus hésitante, comme s'il cherchait une manière de bien formuler les choses. « J'espère que les descriptions étaient au moins exactes et que les personnages ne se sont pas trop... » Le débit est plus lent alors qu'il cherche ses mots, il rentre ses lèvres vers l'intérieur avant de finalement trouver celui qu'il cherchait. « ..contorsionnés. » L'excès de pudeur est presque amusant, attendrissant, il ne se trouvait pas du tout dans son terrain. La brunette lui demande s'il voulait en savoir plus en le prévenant qu'il n'y avait pas beaucoup de dialogue. Le ton suggestif démontre qu'elle a l'intention de le gêner et il doit le reconnaitre, elle l'a réussi.
À tout vainqueur, tout honneur, il lui laisse la parole. « J'écoute ton résumé de cette lecture qui a semblé t'avoir beaucoup plu. » Son ton est bienveillant alors qu'il la regarde longuement, accoté contre la balustrade. « Ton sourire est naturel. Bien qu'il est léger, il a pris du temps à retomber ce qui témoigne de sa sincérité. Ton corps penché vers l'avant et tes prunelles dilatées sont un signe d'intérêt sur ce que tu t'apprêtes à me partager de cet ouvrage. Ton hochement de tête et ton air grave ne concordant pas avec cet enthousiasme sont un signe que tu te moques de moi et que tu es un brin trop à l'aise. » Il ne sourit pas, mais un éclat de malice transparaît au travers de son regard. Il reprend, plus sérieusement. « Le corps humain parle. » Posant ses coudes sur la balustrade, il regarde au loin. « Simplement, personne ne prend la peine de l'écouter. »
Il n'a pas tort, d'une certaine manière. Les mots et l'intonation ne représentent qu'une infime partie des informations entendues par l'interlocuteur, tout le reste se transmet par les expressions faciales, les mouvements, la posture, le contact. Le corps est muet, mais il parle, sinon, comment serait-il possible de pleurer de joie, d'avoir le cœur ou l'estomac noué, la gorge serrée, la trouille au ventre, les reins solides, une boule dans l'estomac ? L'impression est-elle créée à partir de la sensation ou la sensation crée-t-elle l'impression ? Avant de se perdre dans ses pensées, il tourne sa tête vers la demoiselle. « Loin de moi l'idée de te couper dans ton élan. Je t'écoute. » Il se tait, la laissant s'exprimer sur ce qu'elle voulait lui partager de sa lecture.
Il l'avait vu au loin alors qu'il s'empressait de la rejoindre, il avait vu son expression changer, son sourire fin, comme si elle n'attendait que lui. Il l'imaginait confiante, sereine, comme si elle pouvait faire face à toutes les épreuves de la vie, elle avait laissé un journal et un défi en accueillant la première personne qui tentait de rentrer dans son monde, dans sa danse. Elle ne venait pas d'ici, elle venait d'ailleurs, elle lui avait donné un surnom dans une langue qu'il ne connaissait pas, mais qu'il se promettait de trouver, parce qu'il ne le lui demanderait pas, chaque information sur elle, il devait la gagner et il ne voulait pas faire les choses trop rapidement. Il se demandait comment son surnom sonnerait à elle, dans sa langue à lui, sifflée, susurrée à son oreille, mais il laisse aller rapidement la pensée.
Le surnom, c'était important, c'était la première chose qu'il voyait de l'autre, c'était aussi la première chose qu'ils laissaient transparaître à l'autre. Marvin s'était arrêté aux apparences, littéral et littéraire, il avait jugé un livre par sa couverture alors qu'Azra avait ouvert le livre et commencé le livre de la même manière qu'elle avait commencé le jeu.
Et il l'aimait, il aimait ce jeu qui le tirait de sa vie un peu trop occupée. Entre les études, le travail, les frères et sœurs qu'il devait gérer alors qu'ils le détestaient pour toutes sortes de bonnes et de mauvaises raisons, sa mère qui lui posait des questions sur la maison et les finances, il avait rarement le temps de prendre du temps pour lui. Le jeu entremêlait le je, était peut-être un des rares moments où il prenait le temps de se concentrer sur lui.
Il l'oubliait parfois, qu'il était une véritable personne, que les autres pouvaient le voir, avoir une idée ou une vision de lui. La jeune femme aux fleurs le regardait comme s'il était le Soleil ; il ne savait pas s'il était à l'aise, mais pour une raison ou pour une autre, il ne parvenait pas à détourner le regard, ne pouvant que se concentrer sur elle, sur son air mutin, s'amusant de lui, s'amusant avec lui.
De son sac, elle extirpe un livre à la couverture qui laissait clairement sous-entendre que ce n'était pas du contenu éducationnel. Le jeune homme sent le rouge monter à ses joues et détourne le regard, toussant, passant sa main sur sa nuque en tentant de calmer la tension. Il avait beau être celui qui avait lancé le défi, il ne s'attendait pas du tout à ce qu'il aille dans cette direction-ci, il ne savait même pas que Hungcalf mettait de tels livres à disposition de ses étudiants, mais en même temps, il fallait dire qu'il s'intéressait surtout à tout ce qui concernait ses cours et que les rares fois où il voulait sortir des sentiers battus, il ne s'intéressait qu'à la non-fiction. Une fois le malaise dissipé, il se retourne vers la jeune femme en se grattant la joue. L'embarras se perçoit dans la voix de Marvin qui est plus perplexe, plus hésitante, comme s'il cherchait une manière de bien formuler les choses. « J'espère que les descriptions étaient au moins exactes et que les personnages ne se sont pas trop... » Le débit est plus lent alors qu'il cherche ses mots, il rentre ses lèvres vers l'intérieur avant de finalement trouver celui qu'il cherchait. « ..contorsionnés. » L'excès de pudeur est presque amusant, attendrissant, il ne se trouvait pas du tout dans son terrain. La brunette lui demande s'il voulait en savoir plus en le prévenant qu'il n'y avait pas beaucoup de dialogue. Le ton suggestif démontre qu'elle a l'intention de le gêner et il doit le reconnaitre, elle l'a réussi.
À tout vainqueur, tout honneur, il lui laisse la parole. « J'écoute ton résumé de cette lecture qui a semblé t'avoir beaucoup plu. » Son ton est bienveillant alors qu'il la regarde longuement, accoté contre la balustrade. « Ton sourire est naturel. Bien qu'il est léger, il a pris du temps à retomber ce qui témoigne de sa sincérité. Ton corps penché vers l'avant et tes prunelles dilatées sont un signe d'intérêt sur ce que tu t'apprêtes à me partager de cet ouvrage. Ton hochement de tête et ton air grave ne concordant pas avec cet enthousiasme sont un signe que tu te moques de moi et que tu es un brin trop à l'aise. » Il ne sourit pas, mais un éclat de malice transparaît au travers de son regard. Il reprend, plus sérieusement. « Le corps humain parle. » Posant ses coudes sur la balustrade, il regarde au loin. « Simplement, personne ne prend la peine de l'écouter. »
Il n'a pas tort, d'une certaine manière. Les mots et l'intonation ne représentent qu'une infime partie des informations entendues par l'interlocuteur, tout le reste se transmet par les expressions faciales, les mouvements, la posture, le contact. Le corps est muet, mais il parle, sinon, comment serait-il possible de pleurer de joie, d'avoir le cœur ou l'estomac noué, la gorge serrée, la trouille au ventre, les reins solides, une boule dans l'estomac ? L'impression est-elle créée à partir de la sensation ou la sensation crée-t-elle l'impression ? Avant de se perdre dans ses pensées, il tourne sa tête vers la demoiselle. « Loin de moi l'idée de te couper dans ton élan. Je t'écoute. » Il se tait, la laissant s'exprimer sur ce qu'elle voulait lui partager de sa lecture.
CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR POÉSIES CENDRÉES
AVATARS PAR POÉSIES CENDRÉES
- Azra AslanNew ㄨ sorcerer's apprentice
- » parchemins postés : 23
» miroir du riséd : cemre baysel
» crédits : (c) little widling pour les icons et caelestisart l'avatar.
» âge : 24 ans.
» situation : célibataire.
» année d'études : 6e année.
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :
▣ droit magique, histoire de la magie, sciences politiques et magiques.
ㅡ options facultatives :
▣ littérature magique, études des moldus.
» particularité : animagus jaguar.
» nature du sang : sang-mêlé.
» gallions sous la cape : 92
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: life is as inevitable as death — ft. marvin
Mer 6 Mar 2024 - 0:40
we feel too little
life is as inevitable as death
one of the things i love most about life is that there's no final goodbye.
we just say "i'll see you down the road" and we do. ft. @Marvin Moen
we just say "i'll see you down the road" and we do. ft. @Marvin Moen
Pensait-il que tous pouvaient entrevoir cette vision d’elle ? Aussi excitée à l’idée de parler à un autre individu ? Cette vision manichéenne qu’elle avait des relations sociales lui permettait d’attester la chose suivante : elle appréciait Yakamoz. En laissant ce livre à la bibliothèque, elle ne s’attendait pas à tomber sur un personnage pour qui elle vouerait un intérêt particulier. Plutôt l’inverse d’ailleurs, à ses yeux il y a plus de bovins entassés à Poudlard que nul part ailleurs alors les chances de tomber sur quelqu’un d’agréable s’avéraient minces. Si sa confiance en elle lui chuchotait qu’il était chanceux de l’avoir pour compagnie, elle se sentait tout autant fortunée d’être en sa présence. Et s’il n’y avait jamais eu ce livre et qu’ils se retrouvaient tous deux au beau milieu d’une foule ? Elle pensait dors et déjà que son regard aurait été attiré par sa silhouette mais Azra ne vivait pas de si alors la question effleurait à peine son esprit, leur rencontre résultant de l’évidence pour elle.
Quelque chose en lui lui donnait l’envie soudaine de lui tirer les joues tout en le prenant dans ses bras. Son corps émanait cet air penaud, scié par la bêtise humaine. Cette tentation soudaine avait pour don de la surprendre, sa conscience ne s’était jamais laissée aller à ce genre de pensées. Peut-être n’était-ce là que le fruit d’une empathie mal placée, elle n’avait guère envie de le mettre mal à l’aise. Ce qui est certain, c’est qu’elle se prête parfois bêtement à le chercher du regard dans la foule bien qu’ils ne soient pas dans la même faculté mais elle ne l’avouera jamais, préférant être son bourreau à gêne et non l’inverse.
Ce jeu était né par la spontanéité de la jeune femme, jamais elle ne l’aurait poursuivi si celui en face d’elle n’était pas Yakamoz, il remplissait toutes ses attentes même celles dont elle n’avait pas encore pensées. C’était vrai ; elle aimait le regarder. Ce n’était pas insignifiant le fait que son surnom avait pour inspiration les bourgeons bruns dans lesquels elle adorait se plonger.
Le tableau qui se dressait face à elle valait la contemplation. Le regard doré de cette femme provenant du Moyen-Orient sillonnait le portrait de son océan scintillant alors qu’un rire s’échappait de ses lèvres face à la preuve qu’elle avait si bien choisi son appellation. Elle croisa les bras, s’enfermant dans un silence pour l’enfoncer sans remords davantage dans son malaise. Même si les récompenses des défis étaient des informations à partager à l’autre, au détour de leurs conversations ils en apprenaient inévitablement plus sur l’autre. En tout cas, il sera fautif si un jour elle se laisse aller à ses envies et le coince entre ses bras car sa réaction faisait fondre le cœur de roc d’Azra. “T’es trop adorable.” échappe-t-elle dans cette franchise qui la caractérisait. La notion de pudeur esquivait cette dernière qui pouvait parler librement de tout sujet tabou et à contrario elle était tout bonnement incapable de placer mots sur ses émotions. T’as vraiment la sensibilité d’un caillou lui avait-on souvent dit. Pourtant Azra savait que c’était une femme passionnée, animée par diverses émotions complexes et intenses. Échouer à les décrire à elle comme aux autres faisait-il d’elle quelqu’un de pudique émotionnellement ?
Yakamoz se reprit bien vite puisqu’il était prêt à l’écouter élaborer à propos de sa lecture pour sa plus grande surprise. Son analyse ne renforçait qu’encore son envie quant à garder contact avec lui, elle voyait en lui quelqu’un d’intellectuel capable de la stimuler à ce niveau-là. Elle souffla fortement du nez détournant le regard dans une moue qu’elle ne tiendra pas longtemps. “T’essayes vraiment de me faire passer pour une obsédée…” Pourtant, elle ne put s’empêcher de pencher la tête en l’observant, une expression perplexe gagnant son visage. “Ton observation est correcte mais dis-moi Yakamoz, n’arriverais-tu pas à interpréter mon corps parce qu’il est question de toi ?” Elle haussa un sourcil et audacieusement elle poursuivit : “Je ne suis pas enthousiaste vis-à-vis de ma lecture, j’ai même trouvé le livre plutôt médiocre mais peut-être suis-je trop habituée aux dialogues avec pour objectif le savoir que des ébats sur cent pages.” Elle se rapprocha alors de lui de quelques pas, posant une main sur la balustrade tout en lui faisant face. “Tout ce que tu dis est exact mais ce n’est en rien dû à cet ouvrage, je suis plutôt emballée à l’idée de te parler qu’importe que ce soit à propos d’une thèse qui me scie les neurones en deux ou d’un bouquin à images sur des contes de fées.”
Son coude rejoignit cette fois-ci le rebord et sa main recueillit la joue hâlée tout en le regardant. Elle laissa échapper quelques onomatopées, feignant une réflexion. “Tu es certain que tu n’as pas plutôt envie de le lire vu que tu insistes tant pour que je t’en parle…” dit-elle dans le ton le plus sérieux qu’elle puisse prendre. Elle affectionnait beaucoup trop - à l’excès même - le fait de le taquiner et encore plus quand elle parvenait à le gêner lui conférant une satisfaction pour laquelle elle pourrait rapidement tomber accro.
FICHE ET GIF PAR SWAN.Quelque chose en lui lui donnait l’envie soudaine de lui tirer les joues tout en le prenant dans ses bras. Son corps émanait cet air penaud, scié par la bêtise humaine. Cette tentation soudaine avait pour don de la surprendre, sa conscience ne s’était jamais laissée aller à ce genre de pensées. Peut-être n’était-ce là que le fruit d’une empathie mal placée, elle n’avait guère envie de le mettre mal à l’aise. Ce qui est certain, c’est qu’elle se prête parfois bêtement à le chercher du regard dans la foule bien qu’ils ne soient pas dans la même faculté mais elle ne l’avouera jamais, préférant être son bourreau à gêne et non l’inverse.
Ce jeu était né par la spontanéité de la jeune femme, jamais elle ne l’aurait poursuivi si celui en face d’elle n’était pas Yakamoz, il remplissait toutes ses attentes même celles dont elle n’avait pas encore pensées. C’était vrai ; elle aimait le regarder. Ce n’était pas insignifiant le fait que son surnom avait pour inspiration les bourgeons bruns dans lesquels elle adorait se plonger.
Le tableau qui se dressait face à elle valait la contemplation. Le regard doré de cette femme provenant du Moyen-Orient sillonnait le portrait de son océan scintillant alors qu’un rire s’échappait de ses lèvres face à la preuve qu’elle avait si bien choisi son appellation. Elle croisa les bras, s’enfermant dans un silence pour l’enfoncer sans remords davantage dans son malaise. Même si les récompenses des défis étaient des informations à partager à l’autre, au détour de leurs conversations ils en apprenaient inévitablement plus sur l’autre. En tout cas, il sera fautif si un jour elle se laisse aller à ses envies et le coince entre ses bras car sa réaction faisait fondre le cœur de roc d’Azra. “T’es trop adorable.” échappe-t-elle dans cette franchise qui la caractérisait. La notion de pudeur esquivait cette dernière qui pouvait parler librement de tout sujet tabou et à contrario elle était tout bonnement incapable de placer mots sur ses émotions. T’as vraiment la sensibilité d’un caillou lui avait-on souvent dit. Pourtant Azra savait que c’était une femme passionnée, animée par diverses émotions complexes et intenses. Échouer à les décrire à elle comme aux autres faisait-il d’elle quelqu’un de pudique émotionnellement ?
Yakamoz se reprit bien vite puisqu’il était prêt à l’écouter élaborer à propos de sa lecture pour sa plus grande surprise. Son analyse ne renforçait qu’encore son envie quant à garder contact avec lui, elle voyait en lui quelqu’un d’intellectuel capable de la stimuler à ce niveau-là. Elle souffla fortement du nez détournant le regard dans une moue qu’elle ne tiendra pas longtemps. “T’essayes vraiment de me faire passer pour une obsédée…” Pourtant, elle ne put s’empêcher de pencher la tête en l’observant, une expression perplexe gagnant son visage. “Ton observation est correcte mais dis-moi Yakamoz, n’arriverais-tu pas à interpréter mon corps parce qu’il est question de toi ?” Elle haussa un sourcil et audacieusement elle poursuivit : “Je ne suis pas enthousiaste vis-à-vis de ma lecture, j’ai même trouvé le livre plutôt médiocre mais peut-être suis-je trop habituée aux dialogues avec pour objectif le savoir que des ébats sur cent pages.” Elle se rapprocha alors de lui de quelques pas, posant une main sur la balustrade tout en lui faisant face. “Tout ce que tu dis est exact mais ce n’est en rien dû à cet ouvrage, je suis plutôt emballée à l’idée de te parler qu’importe que ce soit à propos d’une thèse qui me scie les neurones en deux ou d’un bouquin à images sur des contes de fées.”
Son coude rejoignit cette fois-ci le rebord et sa main recueillit la joue hâlée tout en le regardant. Elle laissa échapper quelques onomatopées, feignant une réflexion. “Tu es certain que tu n’as pas plutôt envie de le lire vu que tu insistes tant pour que je t’en parle…” dit-elle dans le ton le plus sérieux qu’elle puisse prendre. Elle affectionnait beaucoup trop - à l’excès même - le fait de le taquiner et encore plus quand elle parvenait à le gêner lui conférant une satisfaction pour laquelle elle pourrait rapidement tomber accro.