- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1031
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @angiegallery
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4490
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Le ballet des muguets. (Charlie)
Mer 1 Mai 2024 - 13:26
Épousant le Caprice n°24 de Paganini que soufflait ses écouteurs sans pourtant rendre hommage au violoniste du diable -puisque l’enregistrement n’était pas de la meilleure des qualités- Cataleya se coupa de ce monde moldu qui lui jetait à la gueule toute ses bizarreries. Pourtant, des deux, c’était elle qui semblait la plus étrange puisque tout de noir vêtue, ses longs cheveux roux ramené soigneusement en arrière par un noeud d’ébène, elle trainait derrière elle un balais de grand mère qui lui avait valu un “Alors beauté ? Bientôt Halloween ?”. Il faut dire que si elle était dépourvu de son large chapeau de sorcière et d’une cape si longue qu’elle dansait toujours avec le vent, les traditions dans lesquels s’ancrait Cataleya Quarta Blackthorn avait tôt fait de flanquer au bout de ses bottines à boucle d’or une allure toute surannée. Epuisée par ses dernières nuits et journées, elle n’avait pas même osé transplaner de peur d’atterrir dans un lieu indésirable ou se désartibuler, hélas son balais l’avait subitement lâché en cours de vol et c’était toute maladroite qu’elle s’était réceptionnée sur un toit. Condamnée à traîner sa carcasse jusqu’à Myrddin Wyllt District sur la pointe des pieds, dramatiquement suivi par un balais qui raclait les pavés comme l’aurait fait le porte-linge d’une étudiante sans voiture, Cataleya prenait grand soin de ne pas laisser choir le petit pot d’argile peinte qu’elle tenait dans sa main droite. Son entrée dans le monde sorcier se fit sur le violon exalté de Paganini, bien plus rapide qu’elle ne l’aurait crû puisqu’elle traduirait cette épopée en heure quand pourtant il ne lui avait fallu que quatre minutes pour traverser l’avenue moldue et revenir en sécurité. Ainsi, elle avait poussé la porte de la moufette enchantée avec la théâtralité qui lui sied. A deux doigts de porter le dos de la main contre son front et se laisser glisser contre les verreries du lieu en soufflant qu’elle avait manqué de mourir. Hélas, Charlie n’était pas arrivé, elle se ravisa en gonflant un peu les joues. Tant pis. Elle s’attarda un peu devant les pâtisseries, commanda, puis s’enfonça dans sa chaise après avoir posé sur la table le petit pot peint en bleu où rayonnait un soleil souriant. Il dépassait de la terre les prémisses de bulbes ramassés les uns contre les autres, sur le point de fleurir en chœur. Pourtant, si elle avait prit grand soin de tourner le soleil en direction de l’entrée afin d’accueillir le loup comme il se devait, la Blackthorn ne tarda pas à plaquer son balais sur ses genoux afin de s’assurer qu’il n’avait rien eu. Si elle avait souplement sauté sur le toit en le sentant vaciller, elle craignait de l'avoir cogné dans son étrange atterrissage et se désolait par avance d’avoir pu heurter un aussi joli cadeau d'anniversaire. Même si, à sa réception, elle avait demandé par trois fois à @Miguel Pajares s'il cherchait à la tuer. Un balais, aussi canon était le bois de Cédrèle Flamingo, restait le meilleur moyen pour qu'elle se pète un truc.
Esquissant un fin sourire en réalisant qu'elle s'était certainement effrayé pour rien et que le balais aurait pu la porter jusqu'à destination si elle s'était faite un peu plus confiance, la Blackthorn le pose précieusement contre le mur derrière elle.
- Charlie ! Elle l'avait senti plus que vu, mais s'était aussitôt retourné en direction du Gris pour lui offrir une mine de chien hyperactif. Je suis contente que tu ais pu venir ! J'avais désastreusement besoin de compagnie. Comment vas tu ?
Esquissant un fin sourire en réalisant qu'elle s'était certainement effrayé pour rien et que le balais aurait pu la porter jusqu'à destination si elle s'était faite un peu plus confiance, la Blackthorn le pose précieusement contre le mur derrière elle.
- Charlie ! Elle l'avait senti plus que vu, mais s'était aussitôt retourné en direction du Gris pour lui offrir une mine de chien hyperactif. Je suis contente que tu ais pu venir ! J'avais désastreusement besoin de compagnie. Comment vas tu ?
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Le ballet des muguets. (Charlie)
Mer 1 Mai 2024 - 18:06
Seul ? Avait-il demandé. Sans les autres ? S’était-il questionné. Normal qu’il se pose la question, non ? Il trouvait étrange que tous les Chauffe-Plats ne soient pas conviés et se demandait pourquoi. Pourquoi voulait-elle le voir lui plutôt qu’un autre ? Charlie a tendance à oublier qu’il est autant son amie qu’Alexander ou Lewis et qu’il est normal pour eux de se retrouver à deux, tout comme il passe du temps avec Barghest. Mais avec Miguel, ses problèmes de famille et autres sujets importants dans la vie de Cataleya, il est vrai qu’ils n’ont plus fait ça depuis longtemps. Rien qu’eux deux. Le fait que cela se déroule à la Moufette lui a fait comprendre que ce n’était absolument rien de grave, sinon elle ne s’amuserait pas à annoncer une mauvaise nouvelle avec un public pour l’écouter et répandre de fausses rumeurs.
Comme d’habitude, il arrive en retard. Ce n’est pas lui s’il en est autrement, tout le monde vous le dira. Charlie ne sait pas arriver à l’heure. Il essaye, pourtant. Vraiment. Il part un peu en avance et prend un chemin efficace mais peu importe sa bonne volonté, il n’y parvient pas. Une force invisible joue avec le temps et l’empêcher d’honorer ses rendez-vous comme il se doit. Et arriver en avance ? Alors là, il faut se lever tôt pour que ce soit le cas !
La voix de Cataleya l’interpelle à peine la porte passée. Elle l’a senti autant qu’il l’a senti, c’est leur petit point commun à eux désormais. D’ailleurs, ça le fait aussitôt sourire. Il s’attarde à peine sur sa tenue et vrille ses iris dans les siennes avant de claquer une bise sur sa joue, comme à son habitude. Témoignage d’affection entre deux amis de longue date, qui se considèrent quasiment comme des frères et soeurs. Le louveteau s’installe en face d’elle et remarque aussitôt le balai qui lui fait face.
« Bien sûr que j’suis venu va ! T’es bête toi. »
C’est une évidence, il sera toujours là pour ses copains Chauffe-Plats. Du moins, c’est ce qu’il se dit - et leur dit - fréquemment. C’est sa seconde famille, peut-être même celle qui lui fait le plus de bien au quotidien. Alors oui, quand l’un d’eux demande à le voir, il y va sans hésiter.
« Bah ça va écoute ! » Il s’est remis de la dernière pleine lune et la prochaine est assez éloignée pour qu’il n’angoisse pas trop à son sujet et se sente en forme. Alors oui, en toute honnêteté, il va bien. Pour une fois. « Et toi ? Tout le monde t’a lâché alors tu t’es dit que t’allais proposer à ton pote Cha d’aller faire un peu de ménage ? »
Il pointe du menton le balai qui traîne toujours là, un faible sourire au coin des lèvres. Charlie détaille son amie du regard. Il l’a toujours trouvé très impressionnante et classe, mais sa tenue actuelle le fait encore plus ressentir. Il se demande pourquoi ce choix. Comment elle fait, aussi. Comment elle parvient à avoir ce type de rayonnement qui pousse les gens à la craindre autant alors qu’en réalité, elle est douce et affable. Comme s’ils ne voulaient pas s’embêter à regarder par-delà le reflet du miroir. Il penche la tête sur le côté, étincelle de curiosité dans le regard.
« Pourquoi tu veux me voir ? Si c’est au sujet du shampoing d’Alex, c’est pas moi, c’est l’idée de Lewis ! Je ne me suis occupé que de la conception. »
@Cataleya Blackthorn
Comme d’habitude, il arrive en retard. Ce n’est pas lui s’il en est autrement, tout le monde vous le dira. Charlie ne sait pas arriver à l’heure. Il essaye, pourtant. Vraiment. Il part un peu en avance et prend un chemin efficace mais peu importe sa bonne volonté, il n’y parvient pas. Une force invisible joue avec le temps et l’empêcher d’honorer ses rendez-vous comme il se doit. Et arriver en avance ? Alors là, il faut se lever tôt pour que ce soit le cas !
La voix de Cataleya l’interpelle à peine la porte passée. Elle l’a senti autant qu’il l’a senti, c’est leur petit point commun à eux désormais. D’ailleurs, ça le fait aussitôt sourire. Il s’attarde à peine sur sa tenue et vrille ses iris dans les siennes avant de claquer une bise sur sa joue, comme à son habitude. Témoignage d’affection entre deux amis de longue date, qui se considèrent quasiment comme des frères et soeurs. Le louveteau s’installe en face d’elle et remarque aussitôt le balai qui lui fait face.
« Bien sûr que j’suis venu va ! T’es bête toi. »
C’est une évidence, il sera toujours là pour ses copains Chauffe-Plats. Du moins, c’est ce qu’il se dit - et leur dit - fréquemment. C’est sa seconde famille, peut-être même celle qui lui fait le plus de bien au quotidien. Alors oui, quand l’un d’eux demande à le voir, il y va sans hésiter.
« Bah ça va écoute ! » Il s’est remis de la dernière pleine lune et la prochaine est assez éloignée pour qu’il n’angoisse pas trop à son sujet et se sente en forme. Alors oui, en toute honnêteté, il va bien. Pour une fois. « Et toi ? Tout le monde t’a lâché alors tu t’es dit que t’allais proposer à ton pote Cha d’aller faire un peu de ménage ? »
Il pointe du menton le balai qui traîne toujours là, un faible sourire au coin des lèvres. Charlie détaille son amie du regard. Il l’a toujours trouvé très impressionnante et classe, mais sa tenue actuelle le fait encore plus ressentir. Il se demande pourquoi ce choix. Comment elle fait, aussi. Comment elle parvient à avoir ce type de rayonnement qui pousse les gens à la craindre autant alors qu’en réalité, elle est douce et affable. Comme s’ils ne voulaient pas s’embêter à regarder par-delà le reflet du miroir. Il penche la tête sur le côté, étincelle de curiosité dans le regard.
« Pourquoi tu veux me voir ? Si c’est au sujet du shampoing d’Alex, c’est pas moi, c’est l’idée de Lewis ! Je ne me suis occupé que de la conception. »
@Cataleya Blackthorn
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» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» année d'études : 9ième
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Re: Le ballet des muguets. (Charlie)
Jeu 2 Mai 2024 - 13:56
C’est un rire doux et clair qui s’éclot sous le couvert de la mouffette enchantée lorsque Charlie évoque l’idée d’un ménage. Si Cataleya s’y essayait à la manière d’une furie chassant les moutons de poussière lorsque Miguel n’était pas là -et sans elfe de maison, attention- , jouer les fées du logis n’était en définitive pas un passe-temps qu’elle appréciait. Quoi qu’elle fut toujours trop énergique lorsqu’elle s’aventurait sur ce terrain là. Morrison, le patron de la taverne, avait un jour pris peur lorsqu’il avait vu les fenêtres qui dominait son pub s’ouvrir en grand fracas pour laisser échapper un cri farouche et une menace. Toute la rue avait ce jour là entendu que la Blackthorn ferait bouffer un tas de chaussettes sales à Miguel s’il s’acharnait à les planquer sous le lit plutôt que de les mettre à laver, et Cataleya demeurait convaincue que s’il avait mis autant de temps à rentrer ce jour là, c'était parce qu’il avait préféré s’enfiler deux bières en attendant que la tempête passe. De manière générale, il valait mieux fuir lorsqu'elle s'armait d'un ballais et retournait l'appartement pour l'assainir. Le visage de la Blackthorn penche pourtant doucement en arrière pour observer ce balais artisanal qui reposait doucement contre le mur. Son bois rouge voyait éclore par endroit les prémisses de quelques feuilles rose vif. C'était en définitive une matière qu'elle n'avait jamais manipulé, et qu'elle avait accueillit d'un sourcil circonspect en croyant que l'espagnol avait misé sur l'aspect esthétique, mais force était d'admettre que l'artisant de baguette local lui avait vendu les qualités du toona comme similaire à l'acajou. Un bois d'ouvrage précieux, solide, et dans lequel avait été taillé les nimbus 2000. On lui avait dit fiable, mais c'était certainement le fait qu'il était choisi par Miguel qui la rassurait. Bien plus que les mots de tout les professionnel qui avait examiné ce petit bijoux volant.
-Miguel me l’a offert pour mon anniversaire, entama-t-elle doucement, je crois qu’il en avait assez de me voir partir avec ses vieux balais. Il y tient, mine de rien ; ils sont tous accroché aux murs de sa chambre. Et elle, elle craignait bien trop de les abîmer en s’essayant à voler avec. Pas toujours à l'aise ainsi perché sur des balais taillé pour exceller en vitesse. Effleurant du bout des doigts l'étrange poupée blanche qui souriait au monde quand bien même pendue au balais, Cataleya se lance toute enthousiaste : Teru teru bōzu. Je l'ai enchanté pour nous préserver de la pluie. Elle avait remplit sa tête d'un galion, d'herbe séché et s'était appliqué à peindre sur le tissus une expression affable et douce. Tout un art devant lequel elle s'était appliqué à la lueur de sa bougie. Et puis c'est un peu mignon de le voir danser au gré du vent.
De tout les balais qu'elle avait emprunté, elle s'était toujours plu à les customiser. Elle avait accroché des morceau de verre polie par la mer au balais de bouleau qu'elle usait dans ses entrainements avec Max, et leur avait donné les contours de quelques étoiles. Quitte à être ridicule dans ses dérives aérienne, autant l'assumer jusqu'au bout. Secouant finalement la tête pour démentir le fait qu'elle se rabattait sur Charlie par défaut, la Blackthorn joint ses mains devant elle pour les claquer deux fois. Preuve de son entrain.
- Il n'y avait que toi que je voulais voir aujourd'hui, en vérité. Quoique, si les garçons m'avaient laissé faire leur shampoing, peut être que je leur aurait payer un thé. Mais comme ni l'un, ni l'autre, ne voulait une chevelure soyeuse qui laissait dans son sillage quelques paillettes étincelantes, la Blackthorn avait prétendu bouder. Et si je voulais te voir, c'est parce que j'avais décidément besoin d'une pause dans les préparatifs de.. Tu sais. Mariage, déchéance sociale et familiale, tout ça. Poussant des deux mains le pot peint d'un soleil rayonnant en direction de Charlie, la rousse ne se défait pourtant pas de son sourire. J'ai passé mes dernières nuit à enchanter des bulbes de muguet ! C'est un peu idiot mais.. Mai. Muguet. Et puis c'est l'une des fleurs avec la symbolique la plus douce qu'il m'ait été donné de voir. Du coup, je t'en ai apporté quelques uns !
Un porte bonheur qui s'accorderait à merveille avec la rune de Wunjo qui embrassait Dagaz sur son alliance. Un synonyme de joie, de pureté, protection et supposément capable de chasser les mauvais esprit. Elle espérait secrètement qu'il parviennent à protéger l'évènement d'un voile aussi doux que prospère puisqu'elle ne rêvait en définitive que d'une ode à l'amour. Discrète, délicate, sincère.
-Miguel me l’a offert pour mon anniversaire, entama-t-elle doucement, je crois qu’il en avait assez de me voir partir avec ses vieux balais. Il y tient, mine de rien ; ils sont tous accroché aux murs de sa chambre. Et elle, elle craignait bien trop de les abîmer en s’essayant à voler avec. Pas toujours à l'aise ainsi perché sur des balais taillé pour exceller en vitesse. Effleurant du bout des doigts l'étrange poupée blanche qui souriait au monde quand bien même pendue au balais, Cataleya se lance toute enthousiaste : Teru teru bōzu. Je l'ai enchanté pour nous préserver de la pluie. Elle avait remplit sa tête d'un galion, d'herbe séché et s'était appliqué à peindre sur le tissus une expression affable et douce. Tout un art devant lequel elle s'était appliqué à la lueur de sa bougie. Et puis c'est un peu mignon de le voir danser au gré du vent.
De tout les balais qu'elle avait emprunté, elle s'était toujours plu à les customiser. Elle avait accroché des morceau de verre polie par la mer au balais de bouleau qu'elle usait dans ses entrainements avec Max, et leur avait donné les contours de quelques étoiles. Quitte à être ridicule dans ses dérives aérienne, autant l'assumer jusqu'au bout. Secouant finalement la tête pour démentir le fait qu'elle se rabattait sur Charlie par défaut, la Blackthorn joint ses mains devant elle pour les claquer deux fois. Preuve de son entrain.
- Il n'y avait que toi que je voulais voir aujourd'hui, en vérité. Quoique, si les garçons m'avaient laissé faire leur shampoing, peut être que je leur aurait payer un thé. Mais comme ni l'un, ni l'autre, ne voulait une chevelure soyeuse qui laissait dans son sillage quelques paillettes étincelantes, la Blackthorn avait prétendu bouder. Et si je voulais te voir, c'est parce que j'avais décidément besoin d'une pause dans les préparatifs de.. Tu sais. Mariage, déchéance sociale et familiale, tout ça. Poussant des deux mains le pot peint d'un soleil rayonnant en direction de Charlie, la rousse ne se défait pourtant pas de son sourire. J'ai passé mes dernières nuit à enchanter des bulbes de muguet ! C'est un peu idiot mais.. Mai. Muguet. Et puis c'est l'une des fleurs avec la symbolique la plus douce qu'il m'ait été donné de voir. Du coup, je t'en ai apporté quelques uns !
Un porte bonheur qui s'accorderait à merveille avec la rune de Wunjo qui embrassait Dagaz sur son alliance. Un synonyme de joie, de pureté, protection et supposément capable de chasser les mauvais esprit. Elle espérait secrètement qu'il parviennent à protéger l'évènement d'un voile aussi doux que prospère puisqu'elle ne rêvait en définitive que d'une ode à l'amour. Discrète, délicate, sincère.
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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Re: Le ballet des muguets. (Charlie)
Jeu 2 Mai 2024 - 15:04
Le regard tendre de Charlie se pose sur le balai et surtout l’étrange poupée qui y trône. Il n’a pas besoin de poser la question que déjà, Cataleya se charge de lui en faire une explication. Il aurait aimé être aussi à l’aise dans les enchantements qu’elle mais a bien vite compris que chaque sorcier possède ses propres qualités - ainsi que pléthore de défauts - et qu’à trop envier celles des autres, on risque de passer à côté des siennes. Keir a presque fait la paix avec son incapacité quasi-systématique à foirer ses sorts, surtout s’il n’est pas assez concentré. Or, il ne parvient presque jamais à l’être lorsqu’il ne s’agit pas de ses propres bidouillages.
« Cute » dit-il simplement en posant son menton sur ses deux mains jointes.
Coudes posés sur la table, il regarde profondément la jeune femme et lui demande la raison de cette rencontre. Il oublie parfois qu’il fait partie intégrante des Chauffe-Plats et qu’il est normal qu’on veuille le voir en solo, en dehors de Lewis. Qu’il a des affinités avec chacun d’entre eux, qu’elles soient exploitées ou non. Qu’on peut avoir envie de le voir, tout simplement, sans arrière-pensée. Sauf qu’il s’agit de son amie et il sait qu’elle a quelque chose derrière la tête. Jamais rien n’est fait par hasard et même si souvent ses plans sont en dehors de ses propres limites, il est bien heureux de pouvoir lui rendre service. Tout plutôt que de passer des heures cloîtrées chez lui à repenser à cet article de malheur qui l’a outé aux yeux de tous. Il lui suffit de tourner légèrement la tête sur le côté pour avoir l’impression d’être observé par des gens qu’il ne connaît même pas. Comme s’ils savaient.
Il sait. Mariage. Charlie opine du chef mais ne prononce pas le mot pour respecter sa discrétion. Lui-même n’en revient toujours pas. On peut dire qu’elle a carrément éclipsé son problème de Chineur avec cette nouvelle ! Elle et Miguel... Keir ne pensait pas que ça pouvait aller jusqu’au mariage. Il n’en est pas à dire qu’il y a forcément une autre raison que celle de l’amour pour expliquer ce choix, mais l’idée trône au fond de son crâne. Surtout qu’il sait Cataleya déjà fiancée. Au fond, la crainte guide ses pensées négatives. Il a peur qu’elle se mette dans une situation inconfortable et qu’elle en souffre. Cette tête brûlée ne pense pas toujours à toutes les conséquences qui peuvent découler de ses actions...
« T’as vraiment des hobbies fascinant... » murmure-t-il pour lui-même en penchant le visage vers le pot au sourire.
Des bulbes de muguet. Il n’y aurait pas pensé. Mais surtout... pourquoi lui ? Le sent-elle désespérée à ce point ? Charlie fouille dans ses connaissances pour en comprendre la signification.
« C’est gentil. Tu penses que je suis autant dans la merde pour m’offrir un porte-bonheur ? C’est pas ce que ça veut dire, le muguet ? »
Il sourit d’un sourire teinté de sarcasme et de tristesse. Malheureusement pour elle, il ne croit pas à ces choses-là. Le muguet aura beau sentir bon et apporter un peu de vie dans sa petite chambre d’appartement, il ne rendra pas son quotidien plus facile à gérer. Il n’allégera pas la peine les soirs de pleine-lune. Il n’éloignera pas les sentiments confus lorsque Lewis est là. Ou n’est pas là. Il n’enlèvera pas cette désagréable sensation de ne pas savoir quoi faire de sa vie.
« Vous allez habiter à l’appartement ensemble, avec Miguel ? Ou aller ailleurs ? Est-ce... est-ce que je vais devoir partir ? »
@Cataleya Blackthorn
« Cute » dit-il simplement en posant son menton sur ses deux mains jointes.
Coudes posés sur la table, il regarde profondément la jeune femme et lui demande la raison de cette rencontre. Il oublie parfois qu’il fait partie intégrante des Chauffe-Plats et qu’il est normal qu’on veuille le voir en solo, en dehors de Lewis. Qu’il a des affinités avec chacun d’entre eux, qu’elles soient exploitées ou non. Qu’on peut avoir envie de le voir, tout simplement, sans arrière-pensée. Sauf qu’il s’agit de son amie et il sait qu’elle a quelque chose derrière la tête. Jamais rien n’est fait par hasard et même si souvent ses plans sont en dehors de ses propres limites, il est bien heureux de pouvoir lui rendre service. Tout plutôt que de passer des heures cloîtrées chez lui à repenser à cet article de malheur qui l’a outé aux yeux de tous. Il lui suffit de tourner légèrement la tête sur le côté pour avoir l’impression d’être observé par des gens qu’il ne connaît même pas. Comme s’ils savaient.
Il sait. Mariage. Charlie opine du chef mais ne prononce pas le mot pour respecter sa discrétion. Lui-même n’en revient toujours pas. On peut dire qu’elle a carrément éclipsé son problème de Chineur avec cette nouvelle ! Elle et Miguel... Keir ne pensait pas que ça pouvait aller jusqu’au mariage. Il n’en est pas à dire qu’il y a forcément une autre raison que celle de l’amour pour expliquer ce choix, mais l’idée trône au fond de son crâne. Surtout qu’il sait Cataleya déjà fiancée. Au fond, la crainte guide ses pensées négatives. Il a peur qu’elle se mette dans une situation inconfortable et qu’elle en souffre. Cette tête brûlée ne pense pas toujours à toutes les conséquences qui peuvent découler de ses actions...
« T’as vraiment des hobbies fascinant... » murmure-t-il pour lui-même en penchant le visage vers le pot au sourire.
Des bulbes de muguet. Il n’y aurait pas pensé. Mais surtout... pourquoi lui ? Le sent-elle désespérée à ce point ? Charlie fouille dans ses connaissances pour en comprendre la signification.
« C’est gentil. Tu penses que je suis autant dans la merde pour m’offrir un porte-bonheur ? C’est pas ce que ça veut dire, le muguet ? »
Il sourit d’un sourire teinté de sarcasme et de tristesse. Malheureusement pour elle, il ne croit pas à ces choses-là. Le muguet aura beau sentir bon et apporter un peu de vie dans sa petite chambre d’appartement, il ne rendra pas son quotidien plus facile à gérer. Il n’allégera pas la peine les soirs de pleine-lune. Il n’éloignera pas les sentiments confus lorsque Lewis est là. Ou n’est pas là. Il n’enlèvera pas cette désagréable sensation de ne pas savoir quoi faire de sa vie.
« Vous allez habiter à l’appartement ensemble, avec Miguel ? Ou aller ailleurs ? Est-ce... est-ce que je vais devoir partir ? »
@Cataleya Blackthorn
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Re: Le ballet des muguets. (Charlie)
Dim 19 Mai 2024 - 15:47
Des “hobbies fascinants”, le qualificatif n’échappe pas à la rousse qui se gonfle autant d’enthousiasme que de fierté, tapant deux fois entre ses mains jointes pour évacuer ce surplus d’euphorie comme un chien battait frénétiquement de la queue pour se canaliser. Les Blackthorns ne versaient pas seulement des les arts obscurs, la botanique faisait partie intégrante de leur culture et elle avait grandi en cultivant un langage floral qu’elle destinait uniquement à James. Offrir des fleurs, plus vives que coupées, était en définitive l’une des manières qu’elle avait de témoigner de son affection ; seulement voilà, peu de son entourage aimait les plantes. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir plus d’une fois essayé de faire les yeux doux à Arthur en lui répétant qu’elle s’occuperait elle même des plantes qu’elle ramènerait comme des chats sauvages dans son appartement, ou essayé de convertir Miguel qui n’avait pas l’air très concerné par les carnivores étranges qu’elle bichonnaient comme s'il s'agissait là de ses -leurs- enfants. Mais avant même qu’elle ne puisse ouvrir les lèvres pour parler des spécificités des bulbes qu’elle avait ramené, elle se laisse saisir au vol par la première question du loup. Le regard papillonne un peu devant l’idée que ce cadeau puisse être preuve de pitié et, constatant la tristesse qui s’installait dans les yeux de son ami, c’est un doux sourire qui point sur les lèvres de la Blackthorn. D’une main blanche, elle ramène le pot jusqu’à elle, coude sur la table, et croisent les doigts au-dessus pour y apposer son menton. Elle le sent bien, oui, que ce n’est là que le prélude des questions. Et elles sont bien légitimes, ces questions.
Quelle était la suite de tout ceci ? Elle même l'ignorait un peu. Miguel lui avait laissé carte blanche, comme pour le sapin de Noël, et cette liberté totale lui donnait autant d'entrain qu'elle la précipitait sur les mauvaises questions. Elle n'avait pas même pensé à l'avenir de la collocation puisque convaincue que rien ne changerait pour l'instant. Après tout, elle avait bien passé la période d'août à décembre quasiment exclusivement dans leur appartement et s’était naïvement dit que c’est ce qu’il adviendrait de nouveau, puisque de nouveau répudiée par papa/maman. Le Yard Manor était en travaux pour restaurer sa grâce d'antan et consolider ses défenses, et ne serait pas apte à l’accueillir elle et Miguel tout de suite. Il paraissait pourtant plus doux, en bordure du cimetière, charmant dans son allure toute gothique mais bien plus lumineux que ce qu’il ne fut. Une volonté de se faire plus accueillant puisque la propriétaire savait Miguel mis mal à l’aise par ce monument d’histoire. Accepterait-il pourtant d’y vivre, maintenant que les roses y fleurissaient joliment ?
-Tu n’auras pas à partir Charlie : c’est chez toi. Souffle la Blackthorn en penchant la tête dans un tendre sourire. “Pour être honnête, nous n’en avons pas parlé. Je crois qu’on s’est naturellement dit que je reviendrais, comme en aout, mais puisqu’on aborde le sujet… Toi, qu’est-ce que tu préfèrerais ? ”
Déliant doucement ses doigts pour les tendres au-dessus des bulbes de muguet, Cataleya siffle un air aux allures de comptine sorcière, forcément entendu quoi que depuis longtemps oubliée. Un air qui paraissait presque universel tant il faisait écho à l’insouciance de l’enfance. Si elle, elle n’avait pas véritablement connu pareille allégresse, elle l’avait ressentit en travaillant sur l’enchantement. Gracieusement, une tige florale se déploie, suspendant au bout de son bras une myriade de clochette immaculée que seule les ouïe les plus fines entendrons tinter. En tout point délicate et mélodieuses.
-“Nul porte bonheur pourrait t’aider à traverser cette année Charlie”. Reprend t’elle sans détacher ses yeux de ces bulbes qui fleurissaient en cascade, presque enthousiastes puisque les tiges esquissait un infime rebond lors de leur éclosion. “Mais puisque j’étais occupée à faire voeux d’amour au dessus de ces bulbes, je me suis dite qu’il ne te ferait pas de mal que d’entendre que toi aussi je t’aimais. ” Du bout des doigts elle pousse de nouveau le pot en direction du loup et le désigne de son indexe “Ils ne fleuriront pas indéfiniment mais si tu les met devant une fenêtre ouverte, je suis convaincue que toi aussi tu entendras le vent chanter. La caisse de résonance de ces fleurs est minuscules mais.. C’est poétique.”
Quelle était la suite de tout ceci ? Elle même l'ignorait un peu. Miguel lui avait laissé carte blanche, comme pour le sapin de Noël, et cette liberté totale lui donnait autant d'entrain qu'elle la précipitait sur les mauvaises questions. Elle n'avait pas même pensé à l'avenir de la collocation puisque convaincue que rien ne changerait pour l'instant. Après tout, elle avait bien passé la période d'août à décembre quasiment exclusivement dans leur appartement et s’était naïvement dit que c’est ce qu’il adviendrait de nouveau, puisque de nouveau répudiée par papa/maman. Le Yard Manor était en travaux pour restaurer sa grâce d'antan et consolider ses défenses, et ne serait pas apte à l’accueillir elle et Miguel tout de suite. Il paraissait pourtant plus doux, en bordure du cimetière, charmant dans son allure toute gothique mais bien plus lumineux que ce qu’il ne fut. Une volonté de se faire plus accueillant puisque la propriétaire savait Miguel mis mal à l’aise par ce monument d’histoire. Accepterait-il pourtant d’y vivre, maintenant que les roses y fleurissaient joliment ?
-Tu n’auras pas à partir Charlie : c’est chez toi. Souffle la Blackthorn en penchant la tête dans un tendre sourire. “Pour être honnête, nous n’en avons pas parlé. Je crois qu’on s’est naturellement dit que je reviendrais, comme en aout, mais puisqu’on aborde le sujet… Toi, qu’est-ce que tu préfèrerais ? ”
Déliant doucement ses doigts pour les tendres au-dessus des bulbes de muguet, Cataleya siffle un air aux allures de comptine sorcière, forcément entendu quoi que depuis longtemps oubliée. Un air qui paraissait presque universel tant il faisait écho à l’insouciance de l’enfance. Si elle, elle n’avait pas véritablement connu pareille allégresse, elle l’avait ressentit en travaillant sur l’enchantement. Gracieusement, une tige florale se déploie, suspendant au bout de son bras une myriade de clochette immaculée que seule les ouïe les plus fines entendrons tinter. En tout point délicate et mélodieuses.
-“Nul porte bonheur pourrait t’aider à traverser cette année Charlie”. Reprend t’elle sans détacher ses yeux de ces bulbes qui fleurissaient en cascade, presque enthousiastes puisque les tiges esquissait un infime rebond lors de leur éclosion. “Mais puisque j’étais occupée à faire voeux d’amour au dessus de ces bulbes, je me suis dite qu’il ne te ferait pas de mal que d’entendre que toi aussi je t’aimais. ” Du bout des doigts elle pousse de nouveau le pot en direction du loup et le désigne de son indexe “Ils ne fleuriront pas indéfiniment mais si tu les met devant une fenêtre ouverte, je suis convaincue que toi aussi tu entendras le vent chanter. La caisse de résonance de ces fleurs est minuscules mais.. C’est poétique.”
- Charlie KeirMODO - Modérateur
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» miroir du riséd : jack wolfe
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» âge : vingt-sept ans
» situation : célibataire
» année d'études : 6ème année
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» profession : podcaster criminel chez Radio Phénix ~ vendeur chez Lacorne & fils
» particularité : lycanthrope
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Inventaire Sorcier
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Re: Le ballet des muguets. (Charlie)
Hier à 20:57
La question est légitime. Depuis qu’il a appris pour ce mariage, Charlie s’est égoïstement penché sur le problème que représente le fait de vivre avec un couple marié. Forcément, les choses vont changer. Aussi heureux est-il pour la sorcière et son colocataire, il redoute de voir sa vie un peu plus chamboulée alors qu’elle est déjà en équilibre précaire. S’il doit en plus déménager... Où ira-t-il ? Sa première pensée va vers Lewis mais il se l’interdit. Depuis ce séjour lors de son anniversaire à la Ferme Arc-en-Ciel, la relation entre eux n’est plus la même. C’est à peine s’ils se sont permis de se prendre dans les bras l’un de l’autre pendant des semaines alors que, pourtant, c’est leur marque de fabrique. Une amitié à toute épreuve. Sauf qu’il ne sait plus vraiment s’il s’agit d’amitié ou de... non, il ne sait pas. Il ne trouve pas même les mots pour décrire ce qui se passe et ça le frustre.
« Bien sûr, j’ai envie que vous ayez votre confort et votre intimité. Mais pour tout dire, j’saurais pas où aller. J’peux pas payer un appartement tout seul, j’ai pas les moyens. Donc j’sais pas trop... »
Il n’occulte pas la bizarrerie que ce serait de vivre avec un jeune couple constamment l’un sur l’autre, en pleine lune de miel, à se choper partout où ils se trouveront - sous son nez quoi. Alors que lui respire l’amertume et le mal-être. Merci l’ambiance ! Il ne leur en voudra pas de vouloir leur nid à eux, c’est tout à fait normal. Non, franchement, la solution lui échappe.
Son ouïe est attiré par le doux son des clochettes du muguet et il l’écoute quelques secondes. Le geste de Cataleya est simple, élégant. Il ne comprend toujours pas pourquoi elle lui a offert cette plante et espère une réponse de sa part. Qu’elle ne tarde pas à donner, d’ailleurs, en commençant par une affirmation qui n’échappe à personne, surtout pas à lui. Cette année sera merdique, comme la précédente. Il ne peut voir les choses autrement. Ils sont seulement en mai et il a déjà l’impression d’avoir un pied dans la tombe. La perspective de ces nombreux mois à venir ne le rend pas heureux. Il ne sait que faire de ce temps.
Charlie fixe les clochettes un temps. La formule d’amour venant de Cataleya le touche plus qu’il ne peut l’admettre. En réalité, ça fait mal. Si mal qu’il est obligé de cacher son visage dans ses mains puisque tous ces sentiments sont bien trop difficiles à endurer à lui seul. Il ne pensait pas pleurer en venant ici, imaginant que la conversation se concentrerait sur la fête accompagnant le mariage, la décoration et l’ambiance. Pas sur sa putain de solitude.
« Désolé » marmonne-t-il en frottant méchamment le bord de son pull sur ses yeux déjà rougis. Ils sont fatigués, toujours fatigués mais aujourd’hui plus que d’ordinaire. « Contrecoups de la pleine lune la semaine dernière. Elle était rude. Mais ça va aller. »
Ce n’est pas un mensonge, puisqu’il a vraiment morflé. Ce n’est pas non plus complètement la vérité. C’est cette attention, ce “je t’aime” qui l’ont mis dans cet état. Allez savoir pourquoi. Sûrement parce que toute cette situation avec Jolan ne l’a pas apaisé comme il l’aurait voulu. Qu’il pensait avoir enfin la paix, qu’il s’accepterait un peu mieux mais qu’en fin de compte, les questions sont toujours là en suspens et que le manque de remord évident sur le visage du sorcier ne lui a pas permis de calmer sa rage. Qu’il est toujours brisé et que même une inculpation ne suffira pas à réparer les pots cassés. Au fond, qu’espérait-il vraiment obtenir de cette confrontation ? Il ne sait pas, ne sait plus. Et aujourd’hui, tout le monde sait qui il est. Tout le monde va le regarder différemment. Tout le monde verra le monstre qu’il est devenu, le danger qu’il peut être. Cela le terrifie et il ne sait pas à qui confier ces mots, puisqu’ils sont trop brûlants pour être posés sur sa langue.
« Les choses changent et j’sais pas si je suis prêt pour ça. C’est tout. Mais je suis heureux pour toi et Miguel, vraiment. »
@Cataleya Blackthorn
« Bien sûr, j’ai envie que vous ayez votre confort et votre intimité. Mais pour tout dire, j’saurais pas où aller. J’peux pas payer un appartement tout seul, j’ai pas les moyens. Donc j’sais pas trop... »
Il n’occulte pas la bizarrerie que ce serait de vivre avec un jeune couple constamment l’un sur l’autre, en pleine lune de miel, à se choper partout où ils se trouveront - sous son nez quoi. Alors que lui respire l’amertume et le mal-être. Merci l’ambiance ! Il ne leur en voudra pas de vouloir leur nid à eux, c’est tout à fait normal. Non, franchement, la solution lui échappe.
Son ouïe est attiré par le doux son des clochettes du muguet et il l’écoute quelques secondes. Le geste de Cataleya est simple, élégant. Il ne comprend toujours pas pourquoi elle lui a offert cette plante et espère une réponse de sa part. Qu’elle ne tarde pas à donner, d’ailleurs, en commençant par une affirmation qui n’échappe à personne, surtout pas à lui. Cette année sera merdique, comme la précédente. Il ne peut voir les choses autrement. Ils sont seulement en mai et il a déjà l’impression d’avoir un pied dans la tombe. La perspective de ces nombreux mois à venir ne le rend pas heureux. Il ne sait que faire de ce temps.
Charlie fixe les clochettes un temps. La formule d’amour venant de Cataleya le touche plus qu’il ne peut l’admettre. En réalité, ça fait mal. Si mal qu’il est obligé de cacher son visage dans ses mains puisque tous ces sentiments sont bien trop difficiles à endurer à lui seul. Il ne pensait pas pleurer en venant ici, imaginant que la conversation se concentrerait sur la fête accompagnant le mariage, la décoration et l’ambiance. Pas sur sa putain de solitude.
« Désolé » marmonne-t-il en frottant méchamment le bord de son pull sur ses yeux déjà rougis. Ils sont fatigués, toujours fatigués mais aujourd’hui plus que d’ordinaire. « Contrecoups de la pleine lune la semaine dernière. Elle était rude. Mais ça va aller. »
Ce n’est pas un mensonge, puisqu’il a vraiment morflé. Ce n’est pas non plus complètement la vérité. C’est cette attention, ce “je t’aime” qui l’ont mis dans cet état. Allez savoir pourquoi. Sûrement parce que toute cette situation avec Jolan ne l’a pas apaisé comme il l’aurait voulu. Qu’il pensait avoir enfin la paix, qu’il s’accepterait un peu mieux mais qu’en fin de compte, les questions sont toujours là en suspens et que le manque de remord évident sur le visage du sorcier ne lui a pas permis de calmer sa rage. Qu’il est toujours brisé et que même une inculpation ne suffira pas à réparer les pots cassés. Au fond, qu’espérait-il vraiment obtenir de cette confrontation ? Il ne sait pas, ne sait plus. Et aujourd’hui, tout le monde sait qui il est. Tout le monde va le regarder différemment. Tout le monde verra le monstre qu’il est devenu, le danger qu’il peut être. Cela le terrifie et il ne sait pas à qui confier ces mots, puisqu’ils sont trop brûlants pour être posés sur sa langue.
« Les choses changent et j’sais pas si je suis prêt pour ça. C’est tout. Mais je suis heureux pour toi et Miguel, vraiment. »
@Cataleya Blackthorn
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