- InvitéInvité
“RIEN N'EST PLUS VIVANT QU'UN SOUVENIR.” – LUCY OBERLIN&LIAM HODGKIN – LE DOMAINE : LA FONTAINE DES GOBELINS.
Lun 2 Jan 2017 - 17:58
Assit sur un banc, dos à la fontaine des Gobelins, Liam se remettait doucement de ces semaines passées. Les yeux toujours pétillants, il regardait les arbres blancs de givres agrémentés des lointaines lumières de Noël décorant le château. Le sol, blanc également, ne laissait place qu’à très peu de vie, l’hiver glaçant ne laissant pas l’occasion. Malgré sa veste, ses gants, son bonnet et son écharpe, Liam n’avait pas chaud. Il ruminait entre ses dents, pestant sur sa meilleure amie qui avait l’art de lui donner des rendez-vous dans des lieux improbables. Entre ses mains, soigneusement emballé, se trouvait un cadeau. L’emballage or, blanc et rouge ne laissait aucun doute sur la période. Il y avait accroché une petite carte, sur laquelle y était noté à Lucy, avec toute mon amitié. A l’intérieur, quelques lignes. « Ma très chères Lucy, voilà un Noël de plus à tes côtés. Un Noël, une année, des souvenirs de bonheur. Je n’espère jamais te quitter, tu colores ma vie. À tous ces moments. Je t’embrasse tendrement, Liam. » Liam souffla, un peu d’exaspération peut-être. Il ne voulait pas regarder à sa montre, craignant de laisser rentrer le froid dans ses vêtements si bien agencés. Il ferma les yeux quelques instants, cherchant à ce souvenir de chaque Noël passé avec Lucy. Bizarrement ils n’avaient jamais fêté un réveillon ensemble. Chacun savourant le sien de son côté. Mais cela n’était qu’un mal pour un bien. Ils s’étaient créer leur propre réveillon, le 25 décembre. S’échangeant cadeau et bons vœux, se remémorant un maximum de souvenir, parfois juste à rester silencieux quelques instants devant le feu, mais à deux. C’était le plus important. Le jeune homme se mit au défi de se remémorer leur rencontre. Le contexte n’est pas très difficile : Poudlard. Ils avaient 11 ans, elle de la maison Pouffsoufle, lui de la maison Serdaigle. Au détour d’un couloir, alors qu’ils n’étaient pas attentifs, une bousculade, une pluie de feuilles griffonnées. Liam s’était noyé dans les excuses tout en rangeant les feuilles en tas, n’écoutant pas Lucy lui demander d’arrêter, répétant que ce n’était pas nécessaire. Le tas fait, gêné le jeune garçon préféra regarder ce qu’il avait en main plutôt que de la regarder. Il observa ces croquis fait à la va-vite, sans couleur mais d’une précision évidente. Il avait relevé la tête, laissant échapper un « Tu dessines très bien, j’aime tes croquis » avec un sourire doux. Il ne se privait jamais de faire des compliments, sachant pertinemment qu’ils faisaient toujours plaisir. La jeune fille à la chevelure rousse semblait apprécier mais rester sur sa réserve. Liam ne comprendra que plus tard, quand elle lui ouvrira son cœur pour lui avouer son don. Il lui avait tendit la main, accompagné d’un des plus original « Moi c’est Liam », et tout était partit de là. C’est dingue comme certains souvenir reste gravé en vous, sans la moindre possibilité de les gommer.
- InvitéInvité
Re: “RIEN N'EST PLUS VIVANT QU'UN SOUVENIR.” – LUCY OBERLIN&LIAM HODGKIN – LE DOMAINE : LA FONTAINE DES GOBELINS.
Mer 18 Jan 2017 - 11:17
liam & lucy
Rien n'est plus vivant qu'un souvenir
Tu marches d'un pas rapide, du moins, du pas le plus rapide que tu peux effectuer, vu la montagne de neige qui obstrue chacune de tes foulées. Mince. Toi qui es d'habitude si ponctuelle, cela doit bien faire une vingtaine de minutes que tu fais poireauter ton meilleur ami dans le froid. Tu sais qu'il est en train d'attendre car lui aussi, il aime être à l'heure. Vous n'êtes pas meilleurs amis pour rien. Vous vous ressemblez beaucoup, trop peut-être. On dit que les contraires s'attirent, dans votre cas, c'est plutôt qui se ressemble, s'assemble. Tu ne sais même pas comment tu as fait pour te mettre en retard, mais ça importe peu, tu te diriges aussi vite que possible vers la fontaine des gobelins où tu retrouveras probablement Liam, pétrifié par le froid comme il l'aurait été par un basilic. Tu sais qu'il va te pardonner, même si ça l'embête sûrement d'attendre là tout seul. Il a toujours été comme ça, Liam. C'est un gentil. Il est généreux, drôle, patient. Il a fallut un moment pour que vous vous apprivoisiez, lorsque vous étiez enfants, mais tu as tout de suite su que tu pouvais lui faire confiance. Il a su te prouver à de maintes reprises qui il était vraiment, et tu lui confierais n'importe quoi. Tes secrets comme ta vie. Et tu sais qu'il ressent la même chose envers toi. Tu trouves ça cool, parce que toi et la confiance, ça fait trois.
Tu te souviens de quand tu as trouvé le courage de lui dire la vérité. C'était en quatrième année. Comme quoi, il t'a fallut le temps de lui avouer. Mais tu ne l'as pas regretté. T'y avais réfléchi pendant des heures, à comment lui dire, voire même lui prouver que c'était vrai et que tu n'étais pas folle. Puis, tu lui as simplement montrer tes dessins, tu lui as demandé s'il ne voyait pas quelque chose de bizarre en eux. Il y en avait un qui représentait Câlin, ton boursouflet. Liam avait commenté d'un "Non... Si ce n'est qu'il fait très réaliste ?" Et là, t'avais eu le courage de répondre "Ouais... Si ce n'est que je l'ai dessiné avant de le recevoir". C'était un présent qu'on t'avait fait, alors évidemment, tu n'étais pas au courant de son existence ni de ce à quoi il allait ressembler. Liam avait eu un instant de réflexion, avant d'arriver à la conclusion que tu espérais. Il avait répondu "J'ai toujours su que ma meilleure amie était extraordinaire", ce qui avait dessiné un sourire sur ton visage stressé et diffusé en toi un sentiment de chaleur. Il t'acceptait comme tu étais. C'est un de tes souvenirs les plus heureux, et probablement celui dont tu te sers le plus pour faire apparaître ton patronus.
Le temps de te remémorer de tout ça, tu arrives près de la fontaine aux gobelins. Comme tu t'y attendais, il t'attend, assis sur un banc, un cadeau sur les genoux. Toi-même, tu portes un présent dans tes mains gantées. Tu as envie d'arriver discrètement pour le surprendre, mais la neige qui craque sous tes pas est loin de te laisser passer inaperçue. Il te remarque, et tu lui souris pour le saluer. Tu t'assois à ses côtés et embrasses ses joues pour te faire pardonner.
- Pardon, pardon, pardon du retard ! Joyeux Noël, tu lui dis finalement en le relachant de ton étreinte et en lui tendant le petit paquet que tu lui as apporté. Il contient une boussole de balai, tu te souviens qu'il avait mentionné que ça lui serait utile et tu espères qu'il n'en a pas déjà eu une avant que tu lui offres la tienne. Allez, ouvre !, tu lui dis d'un air enjoué, pressée de voir sa réaction.
- InvitéInvité
Re: “RIEN N'EST PLUS VIVANT QU'UN SOUVENIR.” – LUCY OBERLIN&LIAM HODGKIN – LE DOMAINE : LA FONTAINE DES GOBELINS.
Jeu 2 Mar 2017 - 20:31
RP archivé pour cause de suppression d'un participant.
- Contenu sponsorisé
|
|