- InvitéInvité
(gwen); never give up
Mer 3 Mai 2017 - 23:39
Gwendolen Eilidh Dunbar
Je suis une Summerbee | personnage inventé
« she had a strange feeling in the pit of her stomach, like when you're swimming and you want to put your feet down on something solid, but the water's deeper than you think and there's nothing there »
WIZARD CARD INFORMATIONS | © nebula. ◈ rose bertram |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Tant qu'on rêve encore, que nos yeux s'étonnent encore, rien n'est perdu. Je me souviens encore de ce jour de printemps, de la silhouette de Màmag sur le pas de la porte, de la valise dans sa main et de son dos tandis qu'elle quittait le manoir familial sans même jeter un regard en arrière. J'étais petite, pourtant je n'ai jamais oublié ces images. Pour cause, je les revivais à chaque fois que je regardais Dadaidh dans les yeux. Bien sûr, j'ai mis un moment à comprendre. Je demandais quand Màmag allait rentrer, si elle avait bien pensé à prendre le pain, si Dadaidh pensait qu'elle me ramènerait aussi un petit bonbon avec, comme elle avait l'habitude de faire. J'étais tellement jeune, je n'avais même pas conscience du temps qui passait. Mais j'ai fini par me rendre compte que quelque chose n'allait pas. Dadaidh m'a avoué qu'elle ne reviendrait pas. Je suis restée stoïque. Enfermée dans un mutisme profond, mon cerveau tentait de faire un lien entre les divers événements de ma vie, tentait de faire sens de ce que Dadaidh me disait. Je n'ai pas pleuré. J'ai juste compris, enregistré, et enfoui tout ce que je ressentais au fond de moi, nourrissant sans le savoir les débuts d'une rancune qui finirait par me pourrir la vie.
J'ai passé la majeure partie de mon enfance dans le manoir familial de Kirkwall, à jouer aux échecs avec mon père ou à galoper le long des côtes écossaises sur mon fidèle cheval Bhaltair. J'ai appris le gaélique, le violon, le piano, l'histoire. J'ai pris des cours de danse, de chant, de maintien, comme toutes les filles de bonne famille. Mais, plus que tout, je me suis réfugiée dans la lecture pour fuir la dure réalité de la dépression de Dadaidh. Il faisait bonne figure devant moi, mais je savais bien que quelque chose n'allait pas, et je savais aussi que c'était à cause de ma mère. Celle que je refusais désormais d'appeler Màmag. Celle qui était à la source de tous mes problèmes. Son départ avait fracturé la relation que j'avais avec Dadaidh en élevant un mur de non-dits et de faux-semblants devenu de plus en plus insurmontable au fil des années. Les braises de la haine rougeoyaient dans mon ventre et n'attendaient que la bonne occasion pour déclencher un feu dévastateur. Je cherchais quelqu'un à blâmer pour mon enfance gâchée, ma vie de famille abominable. J'avais ma mère, certes, mais je ne savais même pas où elle était partie, alors ma rancœur enfantine s'est reportée sur la seule chose que j'avais contre ma mère : son sang de bourbe. Je ne savais rien d'autre d'elle. Elle m'avait quittée trop jeune pour que je puisse apprendre à la connaître.
Puis, l'année de mes onze ans, j'ai reçu la lettre tant attendue de Poudlard. Je n'en pouvais plus de ma solitude constante, de l'attitude d'étrangers que Dadaidh et moi avions, j'avais besoin de changer d'air. J'ai été répartie chez les Serdaigle, et je m'y suis épanouie. Poudlard et ses professeurs étanchaient enfin ma soif de connaissances, mon côté sociable était enivré par la quantité de jeunes sorciers qui m'entouraient, même ma haine avait trouvé quelqu'un qui la comprenait enfin. J'ai rejoint la secte des damnés. J'étais jeune, seule, haineuse, naïve, influençable. Mais quoi que j'en dise, c'était ma décision ; je n'y ai pas été forcée, et je dois porter seule le poids des conséquences. J'ai commis des choses atroces au nom de la vengeance et d'une pureté de sang que je n'avais même pas. J'ai suivi le mouvement. Je voulais me sentir aimée, je voulais avoir l'impression d'appartenir à une famille. C'est tout le contraire qui s'est produit. J'ai commencé à avoir peur, mais je ne pouvais pas fuir. Je ne pouvais plus reculer. Juste attendre que ça passe. M'éloigner un peu de Kirkwall a fait du bien à Dadaidh, puisqu'il a commencé à reprendre le travail. Il dirigeait nos terres, tentant de reremplir le trésor familial sur lequel on avait vécu des années durant. Autant dire qu'il n'en restait pas beaucoup. J'étais heureuse de le voir reprendre une vie normale. Je me disais même que tous les malheurs qui m'arrivaient permettaient à mon père d'avoir enfin un peu de repos et de bonheur, alors j'endurais sans rien dire.
Les ASPICs ne sont pas arrivées assez vite. J'avais hâte de sortir de Poudlard. Ceux que je considérais comme ma nouvelle famille, ma maison, mon chez-moi, m'étouffaient, me terrorisaient même. Je ne voulais plus de cette vie. Mon entrée à Hungcalf a signé un renouveau, une sorte de renaissance. A mon grand étonnement, j'ai intégré les Summerbee -moi qui avais tout d'une Lufkin- mais j'ai fini par m'apercevoir que ma signature avait eu raison. J'avais changé, je ne poursuivais plus les mêmes objectifs. La Serdaigle assoiffée de connaissances et de vengeance s'est évanouie au profit d'une Summerbee prête à tout pour ses proches, et même les autres. Je me suis découvert un altruisme et une rage de vivre que je ne soupçonnais pas. Je pensais même avoir laissé les damnés derrière moi. Mais il a fallu qu'une fouine d'apprentie journaliste aille mettre son nez dans ces histoires. La panique a commencé à me gagner. Cette peur avec laquelle j'ai vécu toutes mes années à Poudlard revient au galop, et c'est comme si elle n'était jamais partie. Je ne peux pas fuir. Je ne peux rien faire. Juste rester là à essayer de faire profil bas, de vivre ma vie comme si de rien n'était. A essayer de ne pas me laisser dévorer par les cauchemars. Je ne veux pas que mon passé ressurgisse. Il me hante toutes les nuits, je regrette chaque mot que j'ai dit et chaque geste que j'ai fait, je recommencerais à zéro si je pouvais. Pourtant, je sais que devant le Magenmagot, toutes les larmes et tous les remords du monde ne me sauveront pas.
J'ai passé la majeure partie de mon enfance dans le manoir familial de Kirkwall, à jouer aux échecs avec mon père ou à galoper le long des côtes écossaises sur mon fidèle cheval Bhaltair. J'ai appris le gaélique, le violon, le piano, l'histoire. J'ai pris des cours de danse, de chant, de maintien, comme toutes les filles de bonne famille. Mais, plus que tout, je me suis réfugiée dans la lecture pour fuir la dure réalité de la dépression de Dadaidh. Il faisait bonne figure devant moi, mais je savais bien que quelque chose n'allait pas, et je savais aussi que c'était à cause de ma mère. Celle que je refusais désormais d'appeler Màmag. Celle qui était à la source de tous mes problèmes. Son départ avait fracturé la relation que j'avais avec Dadaidh en élevant un mur de non-dits et de faux-semblants devenu de plus en plus insurmontable au fil des années. Les braises de la haine rougeoyaient dans mon ventre et n'attendaient que la bonne occasion pour déclencher un feu dévastateur. Je cherchais quelqu'un à blâmer pour mon enfance gâchée, ma vie de famille abominable. J'avais ma mère, certes, mais je ne savais même pas où elle était partie, alors ma rancœur enfantine s'est reportée sur la seule chose que j'avais contre ma mère : son sang de bourbe. Je ne savais rien d'autre d'elle. Elle m'avait quittée trop jeune pour que je puisse apprendre à la connaître.
Puis, l'année de mes onze ans, j'ai reçu la lettre tant attendue de Poudlard. Je n'en pouvais plus de ma solitude constante, de l'attitude d'étrangers que Dadaidh et moi avions, j'avais besoin de changer d'air. J'ai été répartie chez les Serdaigle, et je m'y suis épanouie. Poudlard et ses professeurs étanchaient enfin ma soif de connaissances, mon côté sociable était enivré par la quantité de jeunes sorciers qui m'entouraient, même ma haine avait trouvé quelqu'un qui la comprenait enfin. J'ai rejoint la secte des damnés. J'étais jeune, seule, haineuse, naïve, influençable. Mais quoi que j'en dise, c'était ma décision ; je n'y ai pas été forcée, et je dois porter seule le poids des conséquences. J'ai commis des choses atroces au nom de la vengeance et d'une pureté de sang que je n'avais même pas. J'ai suivi le mouvement. Je voulais me sentir aimée, je voulais avoir l'impression d'appartenir à une famille. C'est tout le contraire qui s'est produit. J'ai commencé à avoir peur, mais je ne pouvais pas fuir. Je ne pouvais plus reculer. Juste attendre que ça passe. M'éloigner un peu de Kirkwall a fait du bien à Dadaidh, puisqu'il a commencé à reprendre le travail. Il dirigeait nos terres, tentant de reremplir le trésor familial sur lequel on avait vécu des années durant. Autant dire qu'il n'en restait pas beaucoup. J'étais heureuse de le voir reprendre une vie normale. Je me disais même que tous les malheurs qui m'arrivaient permettaient à mon père d'avoir enfin un peu de repos et de bonheur, alors j'endurais sans rien dire.
Les ASPICs ne sont pas arrivées assez vite. J'avais hâte de sortir de Poudlard. Ceux que je considérais comme ma nouvelle famille, ma maison, mon chez-moi, m'étouffaient, me terrorisaient même. Je ne voulais plus de cette vie. Mon entrée à Hungcalf a signé un renouveau, une sorte de renaissance. A mon grand étonnement, j'ai intégré les Summerbee -moi qui avais tout d'une Lufkin- mais j'ai fini par m'apercevoir que ma signature avait eu raison. J'avais changé, je ne poursuivais plus les mêmes objectifs. La Serdaigle assoiffée de connaissances et de vengeance s'est évanouie au profit d'une Summerbee prête à tout pour ses proches, et même les autres. Je me suis découvert un altruisme et une rage de vivre que je ne soupçonnais pas. Je pensais même avoir laissé les damnés derrière moi. Mais il a fallu qu'une fouine d'apprentie journaliste aille mettre son nez dans ces histoires. La panique a commencé à me gagner. Cette peur avec laquelle j'ai vécu toutes mes années à Poudlard revient au galop, et c'est comme si elle n'était jamais partie. Je ne peux pas fuir. Je ne peux rien faire. Juste rester là à essayer de faire profil bas, de vivre ma vie comme si de rien n'était. A essayer de ne pas me laisser dévorer par les cauchemars. Je ne veux pas que mon passé ressurgisse. Il me hante toutes les nuits, je regrette chaque mot que j'ai dit et chaque geste que j'ai fait, je recommencerais à zéro si je pouvais. Pourtant, je sais que devant le Magenmagot, toutes les larmes et tous les remords du monde ne me sauveront pas.
RÉSERVE TON AVATAR
- Code:
<bottin><span class="pris">●</span> <b>rose bertram</b> ━ gwendolen dunbar</bottin>
- InvitéInvité
Re: (gwen); never give up
Jeu 4 Mai 2017 - 0:04
Bon retour parmi nous!
Si tu as la moindre question hésite pas
Si tu as la moindre question hésite pas
- InvitéInvité
Re: (gwen); never give up
Jeu 4 Mai 2017 - 10:23
Bienvenue à Hungcalf ! Hâte de lire le reste de ta fiche.
- Hungcalf UniversityΔ PNJ - Temple du Savoir Δ
- » parchemins postés : 5516
» miroir du riséd : castel hungcalf
» crédits : créateur du design (ava) tblr (gif)
» âge : fondée en 1318
» gallions sous la cape : 11068
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (gwen); never give up
Jeu 4 Mai 2017 - 18:22
Oh ! Re-bienvenue choupette ! :<3:
Et bon courage pour ta fiche ! *---*
Si tu as le moindre pépin, on est là
Et bon courage pour ta fiche ! *---*
Si tu as le moindre pépin, on est là
- InvitéInvité
Re: (gwen); never give up
Jeu 4 Mai 2017 - 18:38
Bienvenue ici J'adore Gwen dans ta fiche et j'ai déjà une idée de lien entre les deux demoiselles vu que leur intégration pour les damnés repose sur une base commune : traumatisme d'enfance (pas le même) et besoin de se sentir aimé, reconnu pour soi mais leurs parcours a ensuite diverger Bref, tout ça pour dire : je passerais sur ta fiche de liens obligé
- InvitéInvité
Re: (gwen); never give up
Jeu 4 Mai 2017 - 19:22
Rebienvenueeeee,
Je ne connais pas l'avatar de ta demoiselle, mais elle est sublime
Je ne connais pas l'avatar de ta demoiselle, mais elle est sublime
- InvitéInvité
Re: (gwen); never give up
Ven 5 Mai 2017 - 21:03
bienvenue
dans ta nouvelle famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, lire quelques annexes ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion, n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison (ici). Tu souhaites t'investir dans un clubs ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Pour terminer, va donc faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
Have fun !
PS: PRUE *--* (ici Clint :xx:) Ça fait plaisir de te revoir parmi nous ! J'aime beaucoup ton perso ! Puis Bertram quoi J'en profite pour te souhaiter la bienvenue et amuse toi bien de nouveau parmi nous
- InvitéInvité
Re: (gwen); never give up
Sam 6 Mai 2017 - 0:35
merci beaucoup, vous êtes vraiment adorables ça fait plaisir de revenir et de voir de nouvelles têtes!
saoirse; avec plaisir pour le lien, je t'attends
gideon; CLINT merci en tout cas, j'ai hâte d'apprendre à connaître tous vos persos / refontes, ils ont l'air encore plus cools
caïn; oooh merci, t'es beaucoup trop chou
saoirse; avec plaisir pour le lien, je t'attends
gideon; CLINT merci en tout cas, j'ai hâte d'apprendre à connaître tous vos persos / refontes, ils ont l'air encore plus cools
caïn; oooh merci, t'es beaucoup trop chou
|
|