- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
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» profession : interne aux urgences de sainte marie d'inverness
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 4258
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Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Dim 18 Avr 2021 - 23:06
11 mai 2021
Il est tôt, vraiment tôt, ce matin là quand Juliet ouvre les yeux. Non pas que la blondinette soit spécialement une dormeuse en général… elle était plutôt du genre à se lever assez tôt pour avoir du temps pour elle le matin. Mais il faisait presque encore nuit ce matin là, même si les oiseaux avaient déjà commencé à chanter. C’était d’ailleurs peut être eux qui avaient tiré des bras de Morphée la cadette Blackthorn. Elle sut qu’elle ne saurait se rendormir au moment même où elle attrapa son téléphone pour regarder l’heure. Il était à peine six heures et pourtant la jeune femme était belle et bien réveillée.
Après moult tergiversations, la jeune femme soupira et repoussa ses couettes. Elle s’étira, jetant un oeil à l’endroit vide de sa chambre où était le lit de Lucrèce avant. Depuis que la jeune femme avait emménagé avec Lorcan, Juliet avait une chambre pour elle toute seule. Qui serait surement de nouveau occupée à la rentrée. La jeune enfila un pyjama en soie bleu nuit et un pull en laine blanc par dessus avant de s’attacher les cheveux en une longue natte… Elle n’allait pas prendre sa douche maintenant, elle risquait de réveiller les filles qui étaient de l’autre côté de la salle de bain.
A pieds nus, l’étudiante en psychomagie prit quelques livres sous son bras ainsi qu’un cahier et qu’une plume autoencreuse. Si elle ne pouvait plus dormir, elle pouvait profiter de ce temps pour réviser un peu de façon légère. Elle descendit dans la salle commune et d’un mouvement de baguette fit en sorte que la lumière s’allume mais qu’elle reste tamisée, le feu achevait d’éclairer la pièce. Elle prit sa tasse, la remplit d’eau grâce à un sortilège simple et la fit chauffer grâce à un second. Quelques secondes plus tard, elle s’installait en tailleur dans un canapé, ses livres et son thé face à elle sur une table basse et un plaid sur les jambes.
Elle commença à relire ses cours sur l’endocrinologie et ses traitements magiques quand elle entendit une porte s’ouvrir. Trop à sa lecture, elle ne releva pas la tête, se contentant d’attraper son thé pour souffler dessus. La fumée s’en échappait encore mais Juliet avait l’habitude boire cette boisson brulante alors elle n’en souffrit pas. Par contre, elle fut surprise de croiser le regard de Maximilien quelques minutes plus tard.
- Salut…
Sa voix était douce, elle n’avait pas recroiser le Summerbee depuis cette fois au Vampire Night et elle n’était pas sure de se souvenir des détails de leurs conversations.
- Excuse moi, je ne t’avais pas vu.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Dim 25 Avr 2021 - 12:40
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Voilà approximativement deux mois que Maximilien a quitté le dortoir des Summerbee pour vivre dans son propre appartement avec son cousin, Emmanuel. Une décision qui a suivi une houleuse discussion entre lui et le doyen de la grande famille française, et qui a poussé le jeune sorcier à se trouver un premier job pour subvenir à ses besoins. Chose qu’il n’avait jamais eu à faire auparavant. Maximilien expérimente ainsi la fatigue des fins de soirées et après-midi passées à essuyer des tables et servir des clients qui ont largement les moyens de s’offrir ce qui leur chante. Le travail en soi ne le gêne pas car il a toujours été humble, mais c’est un tout nouveau monde qui s’ouvre à lui. Lui arrive-t-il d’avoir des regrets ? Peut-être quelques-uns, mais il se pose surtout beaucoup de questions. Des “Et si” qui ont des airs de torture mentale. Et si je m’étais marié avec Juliet. Et si Charles ne m'avait pas élevé. Et si j’avais décidé de faire mes études en Justice Magique. Et si je n’avais jamais cédé à Peter… Un sempiternel carousel de questionnements qui font plus de mal que de bien car le passé ne changera pas.
Son départ du dortoir fut si rapide qu’il en oublia certaines de ses affaires et c’est ce matin du onze mai qu’il choisit pour aller récupérer quelques broutilles qui restent dans sa chambre universitaire - qui lui rappelle certains souvenirs marquants. Ses discussions avec Elsje et Léonie, la première fois que l’Écossais a passé la soirée avec lui ou toutes ces nuits à se retourner la tête pour comprendre ce qu’il voulait vraiment. Son choix est plutôt clair désormais, même s’il a provoqué de la douleur sur son passage.
Hungcalf est encore bien calme à cette heure de la matinée et Maximilien a volontairement choisi de venir très tôt pour ne pas manquer les prochains cours et, surtout, ne déranger personne. Il s’attend donc tout naturellement à ce que la salle commune soit exempte de la présence de ses camarades, encore profondément endormie. Ce n’est qu’en refermant la porte derrière lui qu’il constate la présence d’une Summerbee assise sur le canapé, lecture et thé en mains. Reconnaissant aisément Juliet à sa silhouette et ses cheveux blonds, il hésite à faire demi-tour avant qu’elle n’ait remarqué sa présence. Mais le temps qu’il se pose la question, la jeune femme a posé les yeux sur lui et leurs regards se sont croisés. Gêne, sentiment étrange… Un malaise règne et il sait pertinemment pourquoi. Leur dernière entrevue n’a pas été un grand succès et il en garde un souvenir très amer.
“Bonjour. Pas de souci, je ne fais que passer. J’ai quelques affaires à récupérer donc…” C’est à peine s’il ose la regarder plus de quelques secondes, de peur d’avoir à s’expliquer plus ou à donner des détails. Il doute cependant qu’elle aille jusqu’à en demander… Sans attendre, le sorcier disparaît de la salle commune pour entrer dans son ancienne chambre encore vide, mais qui ne tardera pas à trouver un nouvel occupant - il n’en a aucun doute. Quelques bouquins et bibelots sous le bras, il referme la porte sur cette grande partie de sa vie universitaire et soupire en revenant à la salle commune - passage obligatoire jusqu’à la sortie. Juliet est toujours là.
“Désolé de t’avoir dérangé dans ta… lecture.” Que pourrait-il dire de plus désormais ? Prendre de ses nouvelles et risquer de finir incendié sur la place publique ? Non merci. Maximilien a bien compris, suite à leur dernier échange, qu’elle ne voulait rien entendre de sa bouche et il ne s’y risquera pas.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Dim 25 Avr 2021 - 20:05
Juliet était confortablement installée et elle ne pensait voir personne avant plusieurs heures. Elle ne pensait surtout pas voir Maximilien ici, cet homme dont elle était tombée éperdument amoureuse comme par erreur... Quand elle avait comprit que le français avait abandonné le dortoir pour emménager ailleurs, elle avait été plutôt soulagée en réalité. Depuis deux mois, elle ne craignait plus de le croiser dans l’enceinte de la salle commune ce qui était il y a encore quelques semaines une source d’angoisse pour la jeune femme.
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Bizarrement, croiser son regard à l’instant n’avait pas réveillé de stress en elle. Elle avait même ébauché un doux sourire, un sourire avenant. Du temps était passé, de l’eau avait coulé sous les ponts, des explications avaient été dîtes et Juliet avait pu tout doucement tourner la page. Ca avait été lent, ça avait été douloureux, mais elle l’avait fait. Elle avait presque passé toutes les étapes du deuil avant de pouvoir regarder Maximilien dans les yeux sans avoir envie qu’un tunnel n’apparaisse sous ses pieds pour l’aspirer loin de lui.
La voix de Maximilien quant à elle trahit ses pensées, tout comme ses yeux trahissent son envie de partir. Elle peut comprendre. Elle n’a pas été tendre alors qu’elle avait été blessée. Elle n’avait pas cherché à comprendre, à écouter, toute entière consacrée à traiter sa propre souffrance. Elle en avait été incapable pour la première fois de sa vie. Il la salue, il doit récupérer des affaires.
- Bien sûr.
Juliet le laisse donc faire et l’accompagne d’un regard bienveillant. Tandis qu’il retourne dans sa chambre, elle sent tout de même une gêne se créer dans son coeur. Elle aimerait parler mais elle ne sait pas quoi lui dire. Elle aimerait parler mais elle ne sait pas comment le lui proposer. Elle sait avoir été odieuse lors de leur dernière rencontre… Elle ne se souvient pas des détails mais elle sait dans le fond qu’elle a des excuses à présenter. Et c’est tout naturellement qu’elle le fait alors qu’il repasse devant elle.
- Quant à moi, je suis désolée pour la soirée dernière, au Vampire Night.
Sa voix est sincère. Juliet n’a jamais été particulièrement fière… quand elle a quelque-chose à se reprocher, elle s’est toujours excusée et c’est exactement le cas aujourd’hui. Elle n’ose proposer à Maximilien de discuter mais au moins elle aura pu présenter ses excuses quant à son comportement qui avait été pour le moins déplacé.
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Bizarrement, croiser son regard à l’instant n’avait pas réveillé de stress en elle. Elle avait même ébauché un doux sourire, un sourire avenant. Du temps était passé, de l’eau avait coulé sous les ponts, des explications avaient été dîtes et Juliet avait pu tout doucement tourner la page. Ca avait été lent, ça avait été douloureux, mais elle l’avait fait. Elle avait presque passé toutes les étapes du deuil avant de pouvoir regarder Maximilien dans les yeux sans avoir envie qu’un tunnel n’apparaisse sous ses pieds pour l’aspirer loin de lui.
La voix de Maximilien quant à elle trahit ses pensées, tout comme ses yeux trahissent son envie de partir. Elle peut comprendre. Elle n’a pas été tendre alors qu’elle avait été blessée. Elle n’avait pas cherché à comprendre, à écouter, toute entière consacrée à traiter sa propre souffrance. Elle en avait été incapable pour la première fois de sa vie. Il la salue, il doit récupérer des affaires.
- Bien sûr.
Juliet le laisse donc faire et l’accompagne d’un regard bienveillant. Tandis qu’il retourne dans sa chambre, elle sent tout de même une gêne se créer dans son coeur. Elle aimerait parler mais elle ne sait pas quoi lui dire. Elle aimerait parler mais elle ne sait pas comment le lui proposer. Elle sait avoir été odieuse lors de leur dernière rencontre… Elle ne se souvient pas des détails mais elle sait dans le fond qu’elle a des excuses à présenter. Et c’est tout naturellement qu’elle le fait alors qu’il repasse devant elle.
- Quant à moi, je suis désolée pour la soirée dernière, au Vampire Night.
Sa voix est sincère. Juliet n’a jamais été particulièrement fière… quand elle a quelque-chose à se reprocher, elle s’est toujours excusée et c’est exactement le cas aujourd’hui. Elle n’ose proposer à Maximilien de discuter mais au moins elle aura pu présenter ses excuses quant à son comportement qui avait été pour le moins déplacé.
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Mer 28 Avr 2021 - 16:03
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Retrouver Juliet n’est pas évident, encore moins dans ces conditions. Il n’a pas eu le temps de se préparer à ce qu’il allait lui dire et aurait largement préféré que ce soit le cas. Il la regarde et peut à peine la saluer. Que pourrait-il lui dire qui n’ait pas déjà été énoncé ? Il a tenté plus d’une fois de s’excuser pour ce qu’il lui a fait mais aucune parole n’a su être suffisante pour apaiser sa colère. Avec le temps, Maximilien a appris qu’il était inutile d’insister et que quand elle serait prête à discuter, elle viendra vers lui. Ils se retrouvent aujourd’hui et c’est lui qui est bien incapable de dire quelque chose. Il s’entoure de banalités et sans attendre, va récupérer lesdites affaires dans sa chambre. Le Français remarque cependant que la jeune femme n’a pas usé d’un ton indifférent avec lui, ce qui change de leurs rencontres depuis quelques mois. Il y réfléchit pendant qu’il réunit ses dernières possessions, soupire en quittant cette chambre qui l’a tant accompagnée depuis son arrivée à Hungcalf. C’est une page qui se tourne et il ne pensait pas ressentir autant de nostalgie. Il retourne par la suite dans la salle commune et de nouveau, Juliet est là. Maximilien étant ce qu’il est, il s’excuse aussitôt de l’avoir dérangée et ne pense pas rester très longtemps dans ces lieux. Autant pour ne pas la gêner que parce qu’il redoute une potentielle conversation qu’elle ne fait que repousser depuis des semaines. Le sorcier s’arrête devant la porte alors que la Blackthorn lui formule à voix haute ses excuses pour leur dernière entrevue. Maximilien regarde le sol, fronce les sourcils, mordille sa lèvre. Qu’est-il censé répondre ? Oui, il n’a clairement pas apprécié son comportement la dernière fois, il ne mentira pas. Mais il sait aussi de quoi il découle et c’est pour cela qu’il n’a pas son mot à dire à ce sujet. Il est juste inquiet, au fond, pour sa santé.
“Hum… Oui. Écoute… ça fait rien. Je t’ai sûrement plus embêté qu’autre chose en venant. Je pensais que t’avais besoin d’aide, mais c’était loin d’être le cas. J’espère que ton retour s’est bien passé malgré tout. Je m’en veux depuis de t’avoir laissé là. Je me sentais impuissant. Peut-être le suis-je.” Il soupire, se sentant un peu pitoyable de parler ainsi. Un autre aurait sûrement assumé les faits et lui aurait reproché son comportement, mais Maximilien a bien du mal à raisonner de cette façon. Tout ce qu’il retient, c’est qu’il a fait du mal à Juliet et qu’il l’a poussé, sans le vouloir, à adopter cette attitude destructrice. Sera-t-il un jour capable de réellement se faire pardonner ? La chose l’angoisse, raison de leur évitement ces derniers mois. Ils en sont tous les deux ravis, la question ne se pose même pas. Bien sûr, le Français est au courant que les cousins ont eu une discussion, que Peter lui a rapporté dans son ensemble. Mais ce n’est pas parce qu’ils ont pu le faire que les choses se sont arrangées de son côté. Il y a toujours un peu de ressentiment et cette gêne constante en sa présence. Sûrement parce qu’il s’est rendu compte que même s’il l’avait épousée, ils n’auraient pas été heureux ensemble… Mais comment le lui faire comprendre ?
“J’ai cru comprendre que tu avais discuté avec Peter et ça me fait plaisir de savoir que vous avez pu… plus ou moins… régler les choses. Je ne ferais pourtant pas l’affront de te demander comment tu vas…” Il s’attend chaque minute à ce qu’elle l’incendie, pour une raison ou une autre. Un mot mal placé, une humeur fluctuante… Ah les relations humaines, il n’y trouve que de l’embarras depuis quelque temps.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Ven 30 Avr 2021 - 0:42
Juliet a des souvenirs assez flous de cette nuit là. Elle se souvient qu’elle ne passait pas une très très bonne soirée en boite et qu’elle avait essayé de joindre Dimitri pour finir la nuit avec lui, comme ça arrivait de temps à autres depuis qu’elle avait fait sa première fois avec lui plusieurs semaines plus tôt. Elle se souvient que Maximilien était venu, s’était inquiété. Elle avait trouvé la situation amusante, avait essayé de l’embrasser… En y repensant elle avait été franchement désagréable et elle était un peu honteuse…
Alors elle s’était excusée parce que c’est ainsi qu’elle fonctionnait. Elle avait fait une erreur, elle l’assumait, elle s’excusait en espérant que son ex fiancé ne lui en voudrait pas. Pas de trop en tout cas. Elle cherche son regard tandis qu’il est près de la porte et elle toujours dans le canapé. Elle sent son hésitation à répondre, elle sent qu’il n’a qu’une envie : partir. Elle ne lui en voudra pas. Ca fait un moment déjà qu’elle se dit qu’elle devrait lui parler, mais elle ne sait pas encore si ce n’est pas préférable de tout simplement clore ce chapitre de sa vie définitivement. C’est difficile parce qu’elle ressent toujours un profond attachement pour le français, à hauteur de l’amour et de la haine qu’elle avait pu éprouver successivement.
Il met du temps à répondre si bien que l’abeille pense qu’il va partir dans un mot de plus et qu’elle s’en retourne à son livre de médicomagie. Mais finalement la voix du Leroy se fait entendre et de nouveau elle quitte des yeux les schémas des des coupes organiques pour regarder et écouter Maximilien. Elle sourit, tristement mais elle sourit.
- Ce message… ce n’était vraiment pas volontaire que tu en sois le destinataire. Effectivement, je n’avais pas besoin d’aide. J’avais besoin de compagnie et tu n’étais pas celle qui pouvait convenir à ce moment là.
Non clairement, Maximilien n’était pas celui qui pouvait lui donner ce qu’elle voulait ce soir là. Oh, elle aurait voulu que ce soit le cas. Avant. Avant tout ça. Bien qu’il ne se soit jamais rien passé entre eux, ce n’était pas comme si elle n’en avait jamais eut envie. Ce n’était pas comme si l’idée de lui avait jamais effleuré l’esprit.
- Et tu n’avais pas à t’inquiéter. J’allais bien. Tu as bien fait de t’en aller.
Elle hocha la tête. Bien sûr qu’il avait bien fait. Elle aurait pu le pousser à bout s’il était resté plus longtemps. Et tandis qu’il mentionne Peter, Juliet se mord la lèvre. La discussion entre Peter et elle a été repoussée tant et si bien que l’explosion n’en a été que plus rude. Même s’ils avaient pu s’expliquer, Juliet n’avait pas encore su pardonner ce coup bas à son cousin qu’elle considérait comme un frère. Bizarrement, ça lui semblait plus facile de pardonner au français même si elle n’en était pas là.
- On a pu… disons… échanger nos points de vue. Qui ne convergent pas en tout points pour être honnêtes. C’est mieux que rien j’imagine…
Et en ce qui concernait la question qui n’en était pas une elle haussa les épaules et répondit.
- Pas si mal que ça, je pense. Je ne pouvais pas rester indéfiniment dans le deuil de cette relation qui n’en était pas une je suppose.
Alors elle s’était excusée parce que c’est ainsi qu’elle fonctionnait. Elle avait fait une erreur, elle l’assumait, elle s’excusait en espérant que son ex fiancé ne lui en voudrait pas. Pas de trop en tout cas. Elle cherche son regard tandis qu’il est près de la porte et elle toujours dans le canapé. Elle sent son hésitation à répondre, elle sent qu’il n’a qu’une envie : partir. Elle ne lui en voudra pas. Ca fait un moment déjà qu’elle se dit qu’elle devrait lui parler, mais elle ne sait pas encore si ce n’est pas préférable de tout simplement clore ce chapitre de sa vie définitivement. C’est difficile parce qu’elle ressent toujours un profond attachement pour le français, à hauteur de l’amour et de la haine qu’elle avait pu éprouver successivement.
Il met du temps à répondre si bien que l’abeille pense qu’il va partir dans un mot de plus et qu’elle s’en retourne à son livre de médicomagie. Mais finalement la voix du Leroy se fait entendre et de nouveau elle quitte des yeux les schémas des des coupes organiques pour regarder et écouter Maximilien. Elle sourit, tristement mais elle sourit.
- Ce message… ce n’était vraiment pas volontaire que tu en sois le destinataire. Effectivement, je n’avais pas besoin d’aide. J’avais besoin de compagnie et tu n’étais pas celle qui pouvait convenir à ce moment là.
Non clairement, Maximilien n’était pas celui qui pouvait lui donner ce qu’elle voulait ce soir là. Oh, elle aurait voulu que ce soit le cas. Avant. Avant tout ça. Bien qu’il ne se soit jamais rien passé entre eux, ce n’était pas comme si elle n’en avait jamais eut envie. Ce n’était pas comme si l’idée de lui avait jamais effleuré l’esprit.
- Et tu n’avais pas à t’inquiéter. J’allais bien. Tu as bien fait de t’en aller.
Elle hocha la tête. Bien sûr qu’il avait bien fait. Elle aurait pu le pousser à bout s’il était resté plus longtemps. Et tandis qu’il mentionne Peter, Juliet se mord la lèvre. La discussion entre Peter et elle a été repoussée tant et si bien que l’explosion n’en a été que plus rude. Même s’ils avaient pu s’expliquer, Juliet n’avait pas encore su pardonner ce coup bas à son cousin qu’elle considérait comme un frère. Bizarrement, ça lui semblait plus facile de pardonner au français même si elle n’en était pas là.
- On a pu… disons… échanger nos points de vue. Qui ne convergent pas en tout points pour être honnêtes. C’est mieux que rien j’imagine…
Et en ce qui concernait la question qui n’en était pas une elle haussa les épaules et répondit.
- Pas si mal que ça, je pense. Je ne pouvais pas rester indéfiniment dans le deuil de cette relation qui n’en était pas une je suppose.
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Ven 30 Avr 2021 - 20:20
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il pourrait presque ricane, si seulement la situation s’y prêtait. Maximilien veut bien la croire lorsqu’elle affirme qu’il n’était pas la compagnie qu’elle espérait avoir ce soir-là. Ce qu’elle souhaitait était plutôt clair et s’il ne la lui avait pas offerte lorsqu’ils étaient fiancés, il n’allait clairement pas la lui donner maintenant qu’ils sont séparés ! Cela n’aurait aucun sens et il est plutôt fatigué de constamment décevoir les personnes qu’il apprécie avec son comportement. Blesser Peter de la sorte, avec sa cousine en plus, ce serait vraiment faire déborder le vase à l’excès et le Français n’a pas pour habitude d’être le connard dans la vie des autres. Il préfère largement être l’ami confident, l’aide occasionnelle… mais depuis quelques mois, il n’est absolument plus rien de tout cela.
“Oui, j’imagine” dit-il simplement, toujours non habitué à l’idée que Juliet en soit déjà à ce stade dans sa vie sexuelle alors qu’il n’arrive même pas à dépasser l’étape la plus simple : le faire une fois. Il est possible qu’il ait quelques ressentiments à ce sujet mais s’ils ont un destinataire, c’est essentiellement lui-même. Maximilien n’arrive pas à comprendre ce qui cloche chez lui et qui fait tant patienter le Wright. Bientôt, ce dernier ne sera plus en mesure de l’attendre et il ne fera que perdre, encore une fois. Mais hors de question de parler de cela avec Juliet, bien entendu. La concernant, il ne peut que s’inquiéter de ses nouvelles fréquentations qui la poussent à sortir si tard le soir et boire à outrance. Jusqu’à lui faire penser qu’elle est une toute autre personne désormais, une personne qu’il ne connaît pas. Fort heureusement, la voir dans ce canapé avec un livre dans les mains et très calme lui permet de se dire qu’elle n’a pas complètement disparue, la Juliet qui était sa fiancée. Cette dernière va même jusqu’à le ‘rassurer’ sur le fait qu’elle allait bien et que son départ était justifié et, même si c’est réellement le cas, cela n’enlève pas ce sentiment d’insécurité la concernant. Il aurait pu lui arriver n’importe quoi dans ce bar, comment aurait-il pu se pardonner de l’avoir laissée seule s’il était arrivé quelque chose ? Comment aurait-il pu la regarder en face ? Voire regarder Peter en face ? Il ne relève pas ce qu’elle dit à son sujet car, honnêtement, il veut bien la croire à ce sujet. Il n’est pas toujours facile d’être d’accord avec la vision de la vie de Peter… il en sait quelque chose. Mais qu’ils aient pu discuter ensemble de cela l’a au moins un peu soulagé, quand il l’a appris.
“Cela va sembler un peu tiré par les cheveux pour toi j’imagine, mais ça restait une relation pour moi et fâché ou pas, je ne me vois pas appeler la chose autrement. Quelque chose a vraiment existé et bien que ce soit douloureux, je me dois de le reconnaître. Je comprends néanmoins qu’il n’en soit pas de même pour toi. Il est sûrement plus simple de ne pas considérer nos fiançailles comme une relation.” Si cela lui permet de se sentir mieux en se levant le matin, pourquoi irait-il la contredire ? Leur opinion semble diverger à ce sujet mais il ne peut pas l’empêcher de penser cela. Tout comme elle n’est pas obligée de le croire lorsqu’il affirme avoir considéré leur relation comme réelle. Après tout, des sentiments étaient en jeu et même s’ils n’avaient pas la même intensité, ils étaient bien réels. Il a apprécié la compagnie de Juliet, il avait - et a toujours - beaucoup d’affection pour elle et si ce n’est pas une relation, qu’est-ce alors ? Ils ne se contentaient pas de dîner ensemble dans le silence le plus total. Ils ont partagé des passions, des baisers… C’est peut-être cela qui rend la chose plus difficile aujourd’hui, il veut bien le croire.
“Est-ce que tu veux en profiter pour en discuter d’ailleurs ?”
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Sam 1 Mai 2021 - 18:38
Il ne pouvait qu’imaginer effectivement. Plusieurs mois de « couple », la vingtaine dépassée pour chacun des deux concernés et pourtant il n’y avait rien eut de plus que quelques échanges de baisers. Des caresses sage. Autant dire par grand chose en comparaison aux couples qu’elle pouvait connaître. Pourquoi ? Juliet ne saurait le dire exactement… Aujourd’hui, il était évident pour elle que Maximilien n’en avait nullement eut l’envie. Avant, elle se disait qu’ils avaient le temps, qu’ils n’étaient pas pressés, qu’elle saurait quand le temps viendrait. Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’en avait pas eut envie. Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’y avait pas pensé. Mais il vrai qu’elle n’avait jamais initié ce genre d’intimité. Est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Certainement pas… Peut-être. Non.
Aujourd’hui, elle a découvert ces plaisirs avec d’autres. Elle ne le regrette pas. Elle ne s’inquiète pas pour elle même. Elle est tout à fait sereine avec les décisions qu’elle avait prise, avec la vie qu’elle menait actuellement. N’avait elle pas le droit de changer ? N’avait elle pas le droit d’expérimenter ? Pouvait il vraiment lui en vouloir au sujet de la façon dont elle réparait ce qu’il avait briser ?
Il ne relève pas ce qu’elle a pu dire sur sa discussion avec son cousin. Il est presque certains que Peter aura pu en débriefer avec le Summerbee… après tout c’est ce que ferait un couple. C’était étrange de dire ça. Elle n’avait vu que l’infidélité pendant de nombreux mois et là, notamment grâce aux discussions qu’elle avait pu avoir avec Pina, elle entrevoyait la notion de couple entre Peter et Maximilien.
Elle ne peut s’empêcher de grimacer tandis qu’il prétend qu’ils ont vraiment été un couple. Elle le comprend dans un sens, bien sûr qu’il a existé quelque-chose. Mais… Elle aurait préféré que ça ne soit pas le cas comme le précisait Maximilien. Si elle n’était pas tombée amoureuse, elle ne serait pas tombée de si haut. Elle ne sait pas si ça lui fait du bien ou du mal d’entendre Maximilien lui dire qu’il considérait leur relation comme réelle. Si ce n’était pas la cas, elle aurait juste été naïve. Si c’était le cas, elle se disait que peut être quelque-part elle avait raté quelque-chose qui aurait fait que ces fiançailles fonctionnent…
- Je comprend. Mais j’aurais préféré que ça ne soit pas le cas. J’aurais préféré savoir à quoi m’attendre. Si je n’étais pas tombée amoureuse, j’aurais pu me protéger.
Elle l’avait bien comprit. Elle ne pouvait plus compter que sur elle même pour se protéger. Elle avait cru voir une passation de cette mission entre sa famille et Maximilien… Il fallait qu’elle cesse de compter sur les autres en ce qui concernait sa propre conservation. Il lui propose d’en discuter et Juliet en est contente. Même si elle appréhende cette discussion et qu’elle sent sa tension monter elle hoche la tête. Elle sent que c’est le bon moment. Qu’il faut briser cette vitre sans teint à cause de laquelle ils ne se comprennent pas.
- Oui. On peut.
Elle ramena ses jambes vers elle pour laisser de la place à Maximilien de s’installer dans le canapé sur lequel elle était installée.
- Tu veux un thé aussi ?
C’était plus simple de parler avec une tasse de thé, Juliet en était intimement persuadée.
Aujourd’hui, elle a découvert ces plaisirs avec d’autres. Elle ne le regrette pas. Elle ne s’inquiète pas pour elle même. Elle est tout à fait sereine avec les décisions qu’elle avait prise, avec la vie qu’elle menait actuellement. N’avait elle pas le droit de changer ? N’avait elle pas le droit d’expérimenter ? Pouvait il vraiment lui en vouloir au sujet de la façon dont elle réparait ce qu’il avait briser ?
Il ne relève pas ce qu’elle a pu dire sur sa discussion avec son cousin. Il est presque certains que Peter aura pu en débriefer avec le Summerbee… après tout c’est ce que ferait un couple. C’était étrange de dire ça. Elle n’avait vu que l’infidélité pendant de nombreux mois et là, notamment grâce aux discussions qu’elle avait pu avoir avec Pina, elle entrevoyait la notion de couple entre Peter et Maximilien.
Elle ne peut s’empêcher de grimacer tandis qu’il prétend qu’ils ont vraiment été un couple. Elle le comprend dans un sens, bien sûr qu’il a existé quelque-chose. Mais… Elle aurait préféré que ça ne soit pas le cas comme le précisait Maximilien. Si elle n’était pas tombée amoureuse, elle ne serait pas tombée de si haut. Elle ne sait pas si ça lui fait du bien ou du mal d’entendre Maximilien lui dire qu’il considérait leur relation comme réelle. Si ce n’était pas la cas, elle aurait juste été naïve. Si c’était le cas, elle se disait que peut être quelque-part elle avait raté quelque-chose qui aurait fait que ces fiançailles fonctionnent…
- Je comprend. Mais j’aurais préféré que ça ne soit pas le cas. J’aurais préféré savoir à quoi m’attendre. Si je n’étais pas tombée amoureuse, j’aurais pu me protéger.
Elle l’avait bien comprit. Elle ne pouvait plus compter que sur elle même pour se protéger. Elle avait cru voir une passation de cette mission entre sa famille et Maximilien… Il fallait qu’elle cesse de compter sur les autres en ce qui concernait sa propre conservation. Il lui propose d’en discuter et Juliet en est contente. Même si elle appréhende cette discussion et qu’elle sent sa tension monter elle hoche la tête. Elle sent que c’est le bon moment. Qu’il faut briser cette vitre sans teint à cause de laquelle ils ne se comprennent pas.
- Oui. On peut.
Elle ramena ses jambes vers elle pour laisser de la place à Maximilien de s’installer dans le canapé sur lequel elle était installée.
- Tu veux un thé aussi ?
C’était plus simple de parler avec une tasse de thé, Juliet en était intimement persuadée.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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» situation : en couple
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Sam 1 Mai 2021 - 20:15
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle n’a rien initié et lui non plus, mais ce serait une erreur de dire qu’il sait pourquoi elle n’a rien fait, tout comme ce serait la même erreur de la part de Juliet d’assumer qu’elle connaît les raisons qui font que Maximilien n’a jamais réellement fait le premier pas. Certes, Peter est entré dans l’équation à un moment donné mais bien avant cela, le Summerbee faisait preuve de réserve face à tout ce qui impliquait un contact physique. Sa virginité et donc sa peur de mal faire l’avait à ce point bloqué qu’il lui avait semblé impossible d’initier une quelconque tentative à son encontre. Ajoutons à cela ses soucis avec son animagus qui font que Maximilien s’est essentiellement concentré sur ses problèmes mentaux plutôt que sur le fait de sauter sa fiancée. Peut-être a-t-il, mais à ses yeux la chose ne lui a jamais parue primordiale. Encore aujourd’hui, Juliet semble en tout point vouloir nier qu’ils ont eu une relation, qu’elle ait été mauvaise ou non, et c’est bien plus blessant encore. Sa façon de le rejeter de son existence passée n’est pas plus glorieuse que sa façon de gérer ses problèmes. Il n’est même pas certain de pouvoir la comprendre un jour et ce simple état de fait rend la perspective d’un mariage caduque. Ils ne se seraient jamais entendus, car incapables de se parler ou de comprendre le point de vue de l’autre.
“J’aurais également préféré savoir à quoi m’attendre. Malheureusement, la vie n’est pas fournie avec un mode d’emploi, j’en suis le premier désolé.” Elle lui en veut d’avoir agit de la sorte alors qu’elle était amoureuse, mais qu’est-il censé dire, lui qui est tombé amoureux d’une personne de son sexe ? En tant que sang-pur qu’on souhaite voir conservateur, Maximilien s’est retrouvé piégé dans une situation qu’il a géré du mieux possible. Un non-dit en a entraîné un autre et il a fini par devenir ce qu’il déteste le plus au monde. Un menteur. Il n’en est certainement pas fier, mais il lui est désormais impossible de changer le passé et il apprend à aller de l’avant. Chacun sa façon de faire, il a bien vu la façon dont Juliet souhaite procéder en la matière. Sûrement aurait-il préféré qu’elle le renvoie plutôt qu’elle accepte de discuter car même si cela s’avère nécessaire, il n’est jamais certain de trouver les bons mots qui ne la rendront pas furieuse. À force de marcher sur des œufs, il va finir par avoir une crise cardiaque lui-même…
“Volontiers” répond-il en s’installant sur le canapé, plus mal à l’aise que jamais. Il sent bien que c’est à lui de démarrer mais cette tâche qui lui est incombée a l'apparence d’un lourd fardeau. “Je crois qu’il est inutile que je m’excuse plus que je ne l’ai déjà fait. Je pense qu’avant tout il faudrait prendre en considération que chacun d’entre nous dit réellement ce qu’il ressent, même si cela peut paraître absurde ou faux.” Il soupire, frotte son visage de sa main droite. “La vérité est que j’ai… je n’ai jamais eu aucune expérience avec un.e partenaire et tu sais déjà que je n’ai jamais voulu de ce mariage. J’étais prêt pourtant à m’y plier et dans mon esprit, rien ne pouvait plus me faire changer d’avis. J’ai eu tort. Plusieurs fois, mon grand-père a cru bon de me sermonner par lettre en voyant que je commençais à m’éloigner de son objectif mais plus il le faisait, plus j’avais envie de sortir des sentiers qu’il avait créés pour moi. Quand j’ai rencontré Peter en décembre, c’était pour lui assurer que jamais rien ne se passerait entre nous et que j’avais l’intention d’honorer ma part du marché et de t’épouser, quels que soient mes sentiments à son égard. J’étais prêt à le faire. Mais je ne sais comment… la situation s’est retournée contre moi. Un rendez-vous est devenu deux, un mensonge en a inévitablement entraîné d’autres et il était bientôt impossible pour moi d’être honnête. Ce n’est pas une personne dont je suis fier.” Il frotte ses mains sur son pantalon. “Je ne dis pas que Peter n’a rien à voir là-dedans, mais s’il y a une personne à blâmer, c’est moi. Je n’aurais pas dû accepter les fiançailles, dans un premier temps. J’aurais dû rejeter Peter comme j’étais supposé le faire, comme je le faisais depuis le début de notre rencontre. J’aurais dû te dire, à toi, que l’on s’était embrassés. Mais rien de tout cela ne s’est produit et voilà où nous en sommes. Cela n’efface en rien le tort que tu as subi. Et… bien que je prenne le risque de te fâcher davantage en disant cela, je pense que notre mariage n’aurait pas été un succès. Je n’aurais pas pu avoir pour toi l’égard et la dévotion que tu mérites. Je pense qu’au fond, tu le sais aussi bien que moi, non ?” Maximilien lève enfin le regard vers elle.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Dim 2 Mai 2021 - 19:00
Juliet arque un sourcil tandis qu’il précise que la vie n’est pas fournie avec un mode d’emploi, comme si c’était une excuse pour faire mentir et faire souffrir les autres… Fallait il vraiment rappeler que Juliet était plus jeune que lui ? Vingt et un an et pour tout cadeau d’anniversaire on lui impose un mariage. Bien sûr qu’elle savait que Maximilien ne voulait pas de ce mariage au début. Elle non plus. Mais pour autant, quand il avaient décidé d’essayer c’était d’un commun accord. Et c’était seulement suite à cela qu’elle était tombée amoureuse. Et cela avait prit plusieurs mois… avant qu’elle ne découvre la vérité qui faisait mal.
Elle avait replié ses jambes pour qu’il puisse s’installer à côté d’elle et d’un coup de baguette elle avait fait venir une tasse du meuble un peu plus loin dans la salle commune. Elle lui versa sa deuxième moitié de théière en se penchant sur la table basse puis la lui tendit sans un mot. Un silence s’installa mais Juliet savait qu’il appartenait à Maximilien de commencer. Parce que pour la Blackthorn il y avait encore des parts d’ombre…
Elle hocha la tête tandis qu’il précisait qu’il ne s’excuserait plus. Elle n’avait pas l’intention de lui extorquer d’avantage d’excuses mais bon… apparement il fallait que ce soit précisé. Elle hoche également la tête en ce qui concerne qu’il fallait prendre pour acquit que chacun puisse dire la vérité. Facile à dire pour celui qui avait menti pendant plusieurs moi, plus difficile pour celle qui n’avait rien vu tout ce temps…
Juliet l’écouta sans dire un mot. Même si plusieurs fois elle eut envie d’intervenir, de rectifier, de donner sa version… Elle ne dit rien. Elle écouta. Malgré tout les explications du français lui permettaient d’éclaircir les choses. Décembre… Elle avait bien senti le Leroy lui accorder moins de temps mais elle avait mit ça sur le compte des examens… Pourtant on l’avait avertis. Mais trop concentrée sur son idylle, sa première, elle avait fermé les yeux. Elle hausse les épaules tandis qu’il exprime enfin son avis en ce qui concerne leur mariage. Il est évident que dans ces conditions, ils auraient été malheureux tout les deux.
Quand ce fut son tour de prendre la parole, Juliet avait terminé son thé, elle l’avait posé sur la table et elle avait inspiré avant de se lancer. Elle espérait vraiment être la plus adroite possible. Parce qu’elle avait encore beaucoup de choses à reprocher à Maximilien.
- Je ne voulais pas de ces fiançailles non plus. Pourtant on s’est dit qu’on allait essayer malgré tout et c’est exactement ce que j’ai fait. Peut être que j’ai cru vois une éclaircie dans mon avenir, dans le notre enfaite, et que j’ai foncé trop vite. Peut être.
Elle marque une pause. Mais pouvait elle vraiment se reprocher d’être tombée amoureuse ?
- Tu sais… je veux bien entendre que la situation ait été difficile pour toi. Mais tu aurais pu m’en parler avant. Si j’avais su ça, je ne serais pas tombée amoureuse.
Ca c’était certain. Si elle avait su que son fiancé était attiré par les garçons et par son cousin, il lui aurait été facile de se protéger.
- En ce qui me concerne, vous êtes tout les deux aussi fautif l’un que l’autre. N’importe lequel d’entre vous aurait pu me dire la vérité. J’aurais pu le comprendre. Même si je sais que pour toi, pour ta famille, c’était effrayant. Mais ma famille est bien pire que la tienne, crois moi, et jamais je ne t’aurais dénoncée… ou…
Elle ne savait plus quoi dire. Il est évident que si elle avait su la vérité plutôt tout ceci n’aurait pas été aussi dramatique… Elle aurait moins souffert. Ils n’auraient pas eut à se chercher si longtemps. Ils auraient finit par trouver une solution non… ?
Elle avait replié ses jambes pour qu’il puisse s’installer à côté d’elle et d’un coup de baguette elle avait fait venir une tasse du meuble un peu plus loin dans la salle commune. Elle lui versa sa deuxième moitié de théière en se penchant sur la table basse puis la lui tendit sans un mot. Un silence s’installa mais Juliet savait qu’il appartenait à Maximilien de commencer. Parce que pour la Blackthorn il y avait encore des parts d’ombre…
Elle hocha la tête tandis qu’il précisait qu’il ne s’excuserait plus. Elle n’avait pas l’intention de lui extorquer d’avantage d’excuses mais bon… apparement il fallait que ce soit précisé. Elle hoche également la tête en ce qui concerne qu’il fallait prendre pour acquit que chacun puisse dire la vérité. Facile à dire pour celui qui avait menti pendant plusieurs moi, plus difficile pour celle qui n’avait rien vu tout ce temps…
Juliet l’écouta sans dire un mot. Même si plusieurs fois elle eut envie d’intervenir, de rectifier, de donner sa version… Elle ne dit rien. Elle écouta. Malgré tout les explications du français lui permettaient d’éclaircir les choses. Décembre… Elle avait bien senti le Leroy lui accorder moins de temps mais elle avait mit ça sur le compte des examens… Pourtant on l’avait avertis. Mais trop concentrée sur son idylle, sa première, elle avait fermé les yeux. Elle hausse les épaules tandis qu’il exprime enfin son avis en ce qui concerne leur mariage. Il est évident que dans ces conditions, ils auraient été malheureux tout les deux.
Quand ce fut son tour de prendre la parole, Juliet avait terminé son thé, elle l’avait posé sur la table et elle avait inspiré avant de se lancer. Elle espérait vraiment être la plus adroite possible. Parce qu’elle avait encore beaucoup de choses à reprocher à Maximilien.
- Je ne voulais pas de ces fiançailles non plus. Pourtant on s’est dit qu’on allait essayer malgré tout et c’est exactement ce que j’ai fait. Peut être que j’ai cru vois une éclaircie dans mon avenir, dans le notre enfaite, et que j’ai foncé trop vite. Peut être.
Elle marque une pause. Mais pouvait elle vraiment se reprocher d’être tombée amoureuse ?
- Tu sais… je veux bien entendre que la situation ait été difficile pour toi. Mais tu aurais pu m’en parler avant. Si j’avais su ça, je ne serais pas tombée amoureuse.
Ca c’était certain. Si elle avait su que son fiancé était attiré par les garçons et par son cousin, il lui aurait été facile de se protéger.
- En ce qui me concerne, vous êtes tout les deux aussi fautif l’un que l’autre. N’importe lequel d’entre vous aurait pu me dire la vérité. J’aurais pu le comprendre. Même si je sais que pour toi, pour ta famille, c’était effrayant. Mais ma famille est bien pire que la tienne, crois moi, et jamais je ne t’aurais dénoncée… ou…
Elle ne savait plus quoi dire. Il est évident que si elle avait su la vérité plutôt tout ceci n’aurait pas été aussi dramatique… Elle aurait moins souffert. Ils n’auraient pas eut à se chercher si longtemps. Ils auraient finit par trouver une solution non… ?
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Dim 2 Mai 2021 - 19:22
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il apprécie qu’elle ne l’interrompt pas, bien qu’il puisse constater aux expressions de son visage que si elle n’avait pas été aussi polie, elle lui aurait depuis bien longtemps rabattu le caquet. C’est le souci de cette dynamique. Ils ne se comprennent pas et il y a fort à parier qu’ils ne se comprendront jamais. Tout ce qu’ils peuvent encore faire à présent, c’est accepter la réalité, se serrer la main et espérer que l’avenir sera meilleur. Que lorsqu’ils se recroiseront par l’intermédiaire de Peter, l’ambiance ne soit pas trop étrange. Maximilien termine sur une réalité qui l’a frappée il y a peu de temps, en réfléchissant à la question. Même s’il avait refusé de donner à Peter sa chance, il n’aurait pas été heureux avec Juliet en sachant ce dont il se privait. Il aurait fini par lui reprocher tout cela ou pire, fauter après le mariage. La situation n’aurait pas été meilleure et un divorce vaut moins qu’une séparation en cours de fiançailles. En comparant ses sentiments avec le Wright aujourd’hui à ceux qu’il avait pour la jeune femme auparavant, lorsque tout allait bien entre eux, il se rend bien compte que ce n’est pas suffisant pour faire vivre et prospérer un couple. Qu’elle en pense autrement ne change absolument rien de ce côté-là. Il veut bien croire qu’elle ait pu l’aimer, mais la réciproque n’aurait jamais été similaire.
Il fait à son tour un effort considérable pour ne pas la couper, car elle parle de tout cela comme si elle connaissait le tourment dans son esprit et dans son cœur. Passer d’un bord à l’autre de cette façon n’est pas facile et encore maintenant, Maximilien ne peut pas affirmer qu’il “aime les garçons”, car il ne pense sincèrement pas que ce soit le cas. Encore un raccourci qu’il devra rectifier à son tour, la vie étant bien plus compliquée que ‘tout blanc ou tout noir’. Pour ce qui concerne les Blackthorn, il ne mentira pas en disant qu’il est soulagé d’en être débarrassé, s’imaginant que le côté Drummond doit être bien plus acceptant - selon les dires de Peter lui-même. Apparemment, sa mère accepte son côté volage et lui passe à peu près tous ses caprices, donc il est bien moins stressé que d’affronter le clan de la Torture Infantile. C’est de nouveau à son tour de parler et tant mieux.
“Je pense que tu ne saisis pas la complexité de la situation que c’était. En décembre, c’était déjà trop tard. Il y avait déjà eu trop d’engagements entre nous deux, les reproches auraient été exactement les mêmes. On aurait fait le raccourci que “j’aime les garçons” alors que les choses ne sont pas si simples. Pas pour moi. C'est très réducteur. Il y avait tout un enjeu derrière dans lequel je ne pouvais pas juste me contenter de foutre un grand coup de pied sans me soucier des conséquences. Aucune solution n’aurait été la bonne de toute manière. On s’était mis d’accord pour être amis et à partir de là, chacun a pris sa propre route.” Il ne lui a pas demandé de l’aimer, tout comme il n’avait pas prévu d’avoir ces sentiments pour Peter. Le choix ne lui a pas appartenu dans les deux cas et pourtant, c’est à lui de faire avec maintenant. À lui de prendre les décisions et de trier les bonnes des mauvaises. Mais Maximilien n’est pas certain que, même avec toute la bonne volonté du monde, il puisse faire comprendre son point de vue à Juliet. Et si elle ne comprend pas, qui le fera ? Ses parents ? Sûrement. Son grand-père l’a déjà abandonné, peut-on seulement mesurer la force de cet acte ? Pour lui, c’est comme se faire rayer de l’existence. Charles Leroy représente toute son enfance, toute son évolution, tous ses choix de vie. Donc non, il n’a clairement pas été facile pour lui de “dire la vérité”, quand bien même il a souvent voulu le faire. À vrai dire, cette vérité n’est même pas complètement mise au grand jour, il reste encore une bonne part d’ombre.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Mar 4 Mai 2021 - 15:59
Juliet commençait doucement à comprendre ce qu’avait pu être le quotidien du français durant les mois qui avaient précédé leur rupture. Un mensonge, ce n’est pas si grave surtout si l’esprit arrive à trouver une bonne raison de mentir. Le problème c’est qu’un premier mensonge en engendre toujours un second. Pas bien grave, mais un peu plus. Et puis on se laissait tenter et là c’était la descente aux enfers…
Tout ce qu’elle avait à dire, c’était qu’elle aurait pu ne pas souffrir. Elle aurait pu se protéger. Elle aurait peut être dû le faire d’elle même… Elle l’aurait certainement fait si elle avait été au courant de tout ceci à temps. Alors bien sûr ça aurait été difficile quand même. Elle se serait sentie à une place très inconfortable, certes, mais elle n’aurait certainement pas souffert autant. Enfin… c’est ce qu’elle pensait.
A son tour, elle écoute Maximilien lui expliquer ce qu’elle a déjà deviné. La situation était plus complexe… Il est vrai qu’en novembre il lui avait offert cette bague de « re » fiançailles… En décembre il aurait peut être été trop tard. Quoi qu’il en soit, elle reste persuadée que le plus tôt aurait été le mieux pour elle. Et l’apprendre de l’un ou de l’autre aurait été moins violent que de le … voir. Elle fronce le nez, ne comprennant pas bien ce qu’il essaye de dire par le fait que ce soit réducteur de dire qu’il aime les garçons… Juliet n’avait fait aucun raccourcis tel que celui-ci. Tout ce qu’elle avait comprit c’est qu’il aimait Peter. Et peut être que si Peter avait été une fille, il en aurait été de même. Ca aurait peut être été plus simple d’ailleurs… Mais elle comprend ce qu’il dit quand il précise qu’il me pouvait pas tout envoyer bouler sans que ce soit murement réfléchis…
Par contre, la dernier phrase la blesse… Elle serre son poings sous le plaid mais s’efforcer de garder un visage neutre. Oui, il avaient précisé qu’ils pouvaient au moins essayer d’être amis. Mais à l’entendre elle s’était inventé des histoires… Comme si elle avait tout imaginé. Pourtant la bague de fiançailles qu’il lui avait offert, elle l’avait bien portée. Mais elle ne dit rien. Peut-être qu’elle s’était vraiment fait des films après tout.
- Tu aurais pu tomber amoureux d’une fille d’un autre garçon que ça n’aurait rien changé pour moi. Même si je sais que pour toi c’est différent. Le fait que ce soit Peter m’a fait du mal parce que… tu imagines bien pourquoi… Je sais que ta vie était bien plutôt organisée et que tout ceci t’as chamboulé. Mais avant de tomber amoureuse de toi, j’étais déjà attachée à toi. Et si j’avais su tout ceci j’aurais pu t’aider. Je t’assure que je ne t’aurais pas forcé à tout envoyer valser sans que tu sois sûr de toi, et crois moi j’aurais été là le jour ou tu aurais été prêt.
Elle sait ce que c’est de venir d’une famille peu ouverte. Elle sait que Charles Leroy et du même genre que ses parents. Elle sait ce que c’est de decevoir les siens pour pouvoir vivre sa vie. Jamais elle n’aurait laissé Maximilien supporter ça seul alors qu’elle aurait été en mesure de l’aider. Elle prend une pause et ajoute.
- Mais je conçoive que ça aurait du demander un énorme effort de confiance de ta part, on ne se connaissait pas depuis si longtemps et tu pouvais douter de moi et de mes réactions potentielles. Mais comme tu as dis plus tôt… on devrait considérer que ce que chacun dit vraiment ce qu’il ressent…
Tout ce qu’elle avait à dire, c’était qu’elle aurait pu ne pas souffrir. Elle aurait pu se protéger. Elle aurait peut être dû le faire d’elle même… Elle l’aurait certainement fait si elle avait été au courant de tout ceci à temps. Alors bien sûr ça aurait été difficile quand même. Elle se serait sentie à une place très inconfortable, certes, mais elle n’aurait certainement pas souffert autant. Enfin… c’est ce qu’elle pensait.
A son tour, elle écoute Maximilien lui expliquer ce qu’elle a déjà deviné. La situation était plus complexe… Il est vrai qu’en novembre il lui avait offert cette bague de « re » fiançailles… En décembre il aurait peut être été trop tard. Quoi qu’il en soit, elle reste persuadée que le plus tôt aurait été le mieux pour elle. Et l’apprendre de l’un ou de l’autre aurait été moins violent que de le … voir. Elle fronce le nez, ne comprennant pas bien ce qu’il essaye de dire par le fait que ce soit réducteur de dire qu’il aime les garçons… Juliet n’avait fait aucun raccourcis tel que celui-ci. Tout ce qu’elle avait comprit c’est qu’il aimait Peter. Et peut être que si Peter avait été une fille, il en aurait été de même. Ca aurait peut être été plus simple d’ailleurs… Mais elle comprend ce qu’il dit quand il précise qu’il me pouvait pas tout envoyer bouler sans que ce soit murement réfléchis…
Par contre, la dernier phrase la blesse… Elle serre son poings sous le plaid mais s’efforcer de garder un visage neutre. Oui, il avaient précisé qu’ils pouvaient au moins essayer d’être amis. Mais à l’entendre elle s’était inventé des histoires… Comme si elle avait tout imaginé. Pourtant la bague de fiançailles qu’il lui avait offert, elle l’avait bien portée. Mais elle ne dit rien. Peut-être qu’elle s’était vraiment fait des films après tout.
- Tu aurais pu tomber amoureux d’une fille d’un autre garçon que ça n’aurait rien changé pour moi. Même si je sais que pour toi c’est différent. Le fait que ce soit Peter m’a fait du mal parce que… tu imagines bien pourquoi… Je sais que ta vie était bien plutôt organisée et que tout ceci t’as chamboulé. Mais avant de tomber amoureuse de toi, j’étais déjà attachée à toi. Et si j’avais su tout ceci j’aurais pu t’aider. Je t’assure que je ne t’aurais pas forcé à tout envoyer valser sans que tu sois sûr de toi, et crois moi j’aurais été là le jour ou tu aurais été prêt.
Elle sait ce que c’est de venir d’une famille peu ouverte. Elle sait que Charles Leroy et du même genre que ses parents. Elle sait ce que c’est de decevoir les siens pour pouvoir vivre sa vie. Jamais elle n’aurait laissé Maximilien supporter ça seul alors qu’elle aurait été en mesure de l’aider. Elle prend une pause et ajoute.
- Mais je conçoive que ça aurait du demander un énorme effort de confiance de ta part, on ne se connaissait pas depuis si longtemps et tu pouvais douter de moi et de mes réactions potentielles. Mais comme tu as dis plus tôt… on devrait considérer que ce que chacun dit vraiment ce qu’il ressent…
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Ven 7 Mai 2021 - 16:27
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]En parler n’est clairement pas une mince affaire et Maximilien a l’impression de ne pas se faire comprendre. La faute à qui ? Il ne parle que rarement de ces choses-là, si bien qu’il devient compliqué de formuler des phrases exprimant réellement son état d’esprit et ses pensées. Ses sentiments, eux, sont toujours aussi confus face à cette situation. Il sait ce qu’il aurait dû faire - ce qu’il n’aurait PAS dû faire - mais le passé ne peut plus être modifié et il doit vivre avec cette erreur. Pourtant, pendant tous ces mois à côtoyer Peter, il savait que ce qu’il faisait était mal. Il s’en punissait tous les jours et pourtant, il n’a jamais rien dit. Il pense que les raisons sont évidentes, mais le sont-elles réellement ? Plus que celle des autres, c’est sûrement de sa réaction qu’il a le plus peur. De laisser tomber un plan de vie qui lui tombait tout cuit dans la bouche et lui aurait rendu les cinquante prochaines années bien plus faciles. Il ne s’est donc jamais réellement engagé avec Peter, n’a jamais voulu être vu avec lui et a fait volontairement le sourd plus d’une fois lorsqu’était mentionnée la possibilité qu’ils soient ‘en couple’. Non, il n’a jamais voulu y faire face, n’a jamais pu poser de mot sur cette relation car tout le reste risquait alors de s’évanouir autour de lui et cela lui faisait peur. Lui fait encore peur, d’ailleurs. Les conséquences ne sont pas aussi graves que ce qu’il pensait au départ, mais elles ne sont pas non plus très jolies pour le Français.
Par ses mots, Juliet ne fait qu’intensifier sa culpabilité en affirmant qu’elle aurait pu être là pour lui. Pour eux. Pour les aider à mettre en place cette relation si compliquée et qui effraie tellement le sorcier. Mais il trouve bien trop facile de dire cela aujourd’hui, à tête reposée. La réaction n’est jamais la même à chaud, il en sait quelque chose ! Et s’il s’était confié à Juliet en décembre, juste après ce premier baiser au Loch Ness, l’aurait-elle vraiment si bien pris ?
“En effet, c’était… compliqué. Si ça avait été une autre personne que Peter, je pense… j’imagine… que je t’en aurais parlé moi-même. Mais… tu l’as dit toi-même, il s’agit de ton cousin et dès nos premiers rendez-vous, via nos conversations, j’ai pu comprendre à quel point il comptait pour toi. Je pense que je n’étais pas prêt à devenir la personne qui viendrait s’interposer dans votre relation si forte. Ce n’est pas un rôle enviable… et pourtant, nous y voilà.” Il la regarde quelques minutes puis a un léger sourire, sûrement le témoin de sa nervosité. “Je te crois. Quand tu dis que malgré le choc et la potentielle sensation de trahison, tu aurais pu nous aider. Tu aurais pu être compréhensive. Je sais que tu l’es, c’est pour ça que je t’ai tant apprécié et qu’il était difficile pour moi de te faire une telle peine. Je pensais encore pouvoir m’en sortir, mais c’était très naïf de ma part. On n’aurait jamais dû t’imposer ça comme “ça”. J’espère sincèrement que mon erreur ne t’a pas causé trop de soucis...” Car il n’a jamais réellement pu le savoir. Les Blackthorn ne sont pas réputés pour être des tendres avec leurs enfants et une rupture de fiançailles ne doit certainement pas leur plaire. C’est comme s’il l’avait jeté sous les roues du bus en embrassant Peter et se serait enfui sans appeler les secours.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 1972
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» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : miguel pajares & calliope muller & andrew hill
» âge : 24 ans (depuis le 02/09/2023)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» année d'études : 6eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Lun 10 Mai 2021 - 8:51
Juliet essayait de se mettre à la place de Maximilien, mais elle devait avouer que la tâche était ardue. Malgré l’empathie incroyable dont elle pouvait faire preuve, elle trouvait cela difficile. Tout simplement parce qu’il y avait tant d’enjeux dans cette histoire, tant de choses à prendre en compte… Elle commençait à entrevoir ce qui avait pu passer par l’esprit du français et pourtant elle savait qu’elle était loin du compte.
Elle dévisageait Maximilien qui restait très pudique quand à ses mots, quant aux émotions qu’il pouvait exprimait. Elle essayait de voir au travers de ses yeux mais elle n’y arrive tout simplement pas. Parce qu’elle même n’aura jamais vécu pareille situation, pareil tiraillement. Et tandis qu’elle comprend qu’elle ne peut pas tout comprendre, son coeur s’apaise.
Le fait que l’élu de son coeur soit Peter n’avait évidemment en rien arrangé les choses. Pourtant ça aurait pu. Si elle l’avait su tôt, alors la blondinette aurait tout fait pour protéger Peter. Maximilien également, mais Peter avant tout. Elle se serait sacrifiée pour Peter sans sourciller, après tout il l’avait fait si souvent pour elle que jouer les couverture n’aurait rien été en comparaison. Pas sûre qu’elle en aurait fait autant si ça avait été une autre personne… Mais alors elle l’aurait sûrement su plus tôt… Une si longue équation avec tant de variables… Il était impossible de refaire toute l’histoire.
- Ce n’est pas un rôle enviable non… J’imagine… Mais je connais Peter depuis ma naissance, alors je suppose qu’on finira par savoir passer au dessus...
Elle sourit à son tour tandis qu’il veut bien la croire quand elle dit qu’elle aurait pu être une alliée plutôt qu’une victime. Ca enlève un poids incroyable du coeur de la Blackthorn. Elle voulait se réjouir de l’amour, pas être rancunière. Pourrait elle se réjouir pour son cousin et son ex-fiancé ? Peut être un jour. Elle l’espérait sincèrement. Pour l’instant, il était trop tôt. Mais peut être dans quelques années en riront ils autour d’un verre en terrasse.
- Merci de me croire.
Elle hoche la tête doucement en signe de remerciement. Elle sourit également aux excuses voilées du français. Il semblerait qu’elle soit en état de pardonner désormais. Elle retient une grimace tandis qu’il demande si leur rupture n’a pas causé d’ennui. Elle prit le temps de la réflexion avant de répondre et décida d’être sincère. Si elle l’avait été avec Pina, elle pouvait l’être avec Maximilien. Ca serait peut être bien, de l’honneteté, pour essayer de débuter une sorte… d’amitié.
- Je te mentirais si je te disais que ce n’était pas le cas. Mes parents ne m’ont pas felicitée, tu imagines bien… Mais j’ai pu négocier ma liberté maritale, j’étais au plus bas et j’avais l’impression de ne plus avoir rien à perdre. Ils l’ont cru également.
Elle avait été claire. Après des heures de remontrances, d’horribles humiliations, elle avait finit par leur faire comprendre qu’elle finirait comme sa cousine si elle faisait de nouveau l’objet de fiançailles forcées. Elle espérait simplement qu’elle saurait maintenir ce statut quo. Elle avait également mit dans l’équation la sureté de Maximilien et Peter…
- Et ton grand-père ?
Demanda-t-elle avec une voix douce mais pleine d’appréhension.
Elle dévisageait Maximilien qui restait très pudique quand à ses mots, quant aux émotions qu’il pouvait exprimait. Elle essayait de voir au travers de ses yeux mais elle n’y arrive tout simplement pas. Parce qu’elle même n’aura jamais vécu pareille situation, pareil tiraillement. Et tandis qu’elle comprend qu’elle ne peut pas tout comprendre, son coeur s’apaise.
Le fait que l’élu de son coeur soit Peter n’avait évidemment en rien arrangé les choses. Pourtant ça aurait pu. Si elle l’avait su tôt, alors la blondinette aurait tout fait pour protéger Peter. Maximilien également, mais Peter avant tout. Elle se serait sacrifiée pour Peter sans sourciller, après tout il l’avait fait si souvent pour elle que jouer les couverture n’aurait rien été en comparaison. Pas sûre qu’elle en aurait fait autant si ça avait été une autre personne… Mais alors elle l’aurait sûrement su plus tôt… Une si longue équation avec tant de variables… Il était impossible de refaire toute l’histoire.
- Ce n’est pas un rôle enviable non… J’imagine… Mais je connais Peter depuis ma naissance, alors je suppose qu’on finira par savoir passer au dessus...
Elle sourit à son tour tandis qu’il veut bien la croire quand elle dit qu’elle aurait pu être une alliée plutôt qu’une victime. Ca enlève un poids incroyable du coeur de la Blackthorn. Elle voulait se réjouir de l’amour, pas être rancunière. Pourrait elle se réjouir pour son cousin et son ex-fiancé ? Peut être un jour. Elle l’espérait sincèrement. Pour l’instant, il était trop tôt. Mais peut être dans quelques années en riront ils autour d’un verre en terrasse.
- Merci de me croire.
Elle hoche la tête doucement en signe de remerciement. Elle sourit également aux excuses voilées du français. Il semblerait qu’elle soit en état de pardonner désormais. Elle retient une grimace tandis qu’il demande si leur rupture n’a pas causé d’ennui. Elle prit le temps de la réflexion avant de répondre et décida d’être sincère. Si elle l’avait été avec Pina, elle pouvait l’être avec Maximilien. Ca serait peut être bien, de l’honneteté, pour essayer de débuter une sorte… d’amitié.
- Je te mentirais si je te disais que ce n’était pas le cas. Mes parents ne m’ont pas felicitée, tu imagines bien… Mais j’ai pu négocier ma liberté maritale, j’étais au plus bas et j’avais l’impression de ne plus avoir rien à perdre. Ils l’ont cru également.
Elle avait été claire. Après des heures de remontrances, d’horribles humiliations, elle avait finit par leur faire comprendre qu’elle finirait comme sa cousine si elle faisait de nouveau l’objet de fiançailles forcées. Elle espérait simplement qu’elle saurait maintenir ce statut quo. Elle avait également mit dans l’équation la sureté de Maximilien et Peter…
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- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Dim 16 Mai 2021 - 15:34
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il n’est même pas certain de pouvoir dire qu’il aurait préféré que les choses se passent autrement, ou avec quelqu’un d’autre. Il ne peut nier son attachement à Peter et il n’imagine nulle autre personne capable de lui inspirer tant de beaux et complexes sentiments. Maximilien essaye néanmoins de faire comprendre à Juliet les raisons qui ont guidé ses actes, espérant que malgré leurs différences, ils puissent se comprendre. Qu’elle soit finalement capable de pardonner à son cousin, avec qui le lien profond est indéniable. Elle lui confirme que cela relève de l’inévitable et il soupire silencieusement de soulagement. Il n’avait pas de plus difficile pensée que celle de séparer deux membres d’une même famille. Ils semblent malgré tout parvenir à s’entendre, s’écouter et c’est tout ce qu’il espérait voir s’accomplir ces dernières semaines. Elle ne lui accorde certes pas encore son pardon, mais elle fait au moins l’effort d’essayer de se mettre dans ses chaussures et de marcher quelques kilomètres avec. Il ne peut que lui rendre la pareille.
Étant donné qu’ils sont sur une bien meilleure pente, il se permet de manifester son inquiétude quant aux conséquences de la rupture de leurs fiançailles, s’imaginant déjà celles qui ont pu tomber sur le coin du nez de la jeune femme. Il s’attend au pire, notamment venant des Blackthorn, mais le discours de Juliet le laisse au contraire perplexe. Qu’elle ait pu mener une telle négociation avec de grands conservateurs l’intrigue et le fait tiquer. Que se cache-t-il derrière cette magnanimité des parents de Juliet ? Car il ne peut croire qu’ils aient été si ouverts d’esprit, sans avoir eux-mêmes une petite idée derrière la tête. Pourtant, discernant dans son regard à quel point elle est fière d’elle et de son emprise, il ne se sent pas le courage de les relancer sur le sentier de la discorde en émettant son opinion à voix haute. Il lui sourit donc.
“Je suis content pour toi, tu dois te sentir soulagée.” Le jeune homme fait tourner sa tasse encore brûlante dans ses mains, regardant la surface du liquide se perturber au rythme de ses mouvements. La question de Juliet ne comporte que peu de mots mais ce qu’elle implique est encore bien plus pesant pour Maximilien. Elle a su défendre son parti face à ses parents, mais l’entreprise du Français n’a pas été aussi glorieuse. Il n’a obtenu du doyen que remontrances, colère et indignation. Pire encore, il a perdu sa confiance et son respect, ce qui redoutait de voir arriver un jour, s’il menait sa vie comme il l’entendait. Il ne pensait pas que cela arriverait si vite et qu’il doive tirer un trait sur une relation qui l’a poussé à devenir l’homme qu’il est aujourd’hui.
“Il a été moins compréhensif vis-à-vis de cette situation. Il n’a pas accepté que les fiançailles soient annulées et il m’a bien fait comprendre ce qu’impliquait mon choix envers Peter. L’ultimatum a été assez clair et… j’ai pris ma décision en fonction. Donc… j’ai quitté le dortoir, je me suis installé avec mon cousin et… j’ai pris un travail.” Est-ce le meilleur choix qu’il ait pu faire ? Maximilien ne peut pas dire avec certitude que c’est le cas. Il a peur d’avoir fait une erreur en choisissant Drummond, car l’être volubile est insaisissable et, par définition, il est très compliqué d’avoir foi en lui. Le Français est criblé de doutes mais ce n’est sûrement pas à Juliet qu’il peut se confier à ce sujet. Non seulement elle est son ex-fiancée, mais elle est aussi la cousine de Peter. Cela ne ferait que la blesser d’entendre ce qu’il a à dire.
“En somme, le karma a fait son travail !” tente-t-il de plaisanter.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Lun 17 Mai 2021 - 19:07
Elle aurait pu raconter en détail la discussion qu’elle avait eut avec ses parents. Si on pouvait vraiment appeler ça une discussion. Plusieurs heures de cris de la part de son père, de larmes de la part de la fiancée éplorée… Des heures d’humiliation en tout genre. Il avaient souligné a quel point elle avait été une deception à leurs yeux, à quel point elle était une honte pour cette famille, allant jusqu’à sous entendre qu’elle était si fade qu’il était normal que Maximilien ait été voir ailleurs… Que c’était son incompétence qui avait poussé le Leroy dans les bras de son propre cousin.
Ils n’avaient pas prit en considération les états d’âme de la blonde, ignorant les quelques larmes qu’elle n’avait pu retenir malgré le courage et l’abnégation dont elle avait pu faire preuve. Ce n’est que lorsqu’elle avait menacé de se jeter du haut de la tour comme Eleanor qu’ils avaient enfin plié. Par pour amour pour leur fille, non. Plutôt par peur des conséquences qui naitraient du suicide d’une seconde enfant au sein de cette famille. Elle n’avait plus rien à perdre et ils le savaient. Elle avait exigé de pouvoir choisir ses fiançailles et que son cousin et son ex-fiancé ne subissent aucunes représailles de leur part. Elle l’avait exigé malgré sa colère, malgré sa tristesse parce que Juliet n’avait pas le moindre esprit vengeur. Parce qu’elle aimait son cousin, qu’elle aimait Maximilien et qu’elle ne pouvait pas s’imaginer leur souhaiter du malheur.
Mais à quoi bon détailler tout ceci à Maximilien si ce n’était à accentuer le sentiment de culpabilité qui le déchirait déjà ? Elle n’en voyait pas l’interet. Elle se contenta de lui sourire tandis qu’il se disait content pour elle. En effet, elle était soulagée. Mais elle n’était pas naïve. Ou plutôt, elle ne l’était plus. Cette promesse faîte par ses parents vaudrait quelques mois tout au plus, jusqu’à ce que la blonde retrouver du poil de la bête…
Evidemment, elle retourne la question au Leroy et l’écoute tandis qu’il lui raconte la version française. Son grand-père était intraitable et Juliet l’avait bien comprit. Il avait imposé à Maximilien de choisir entre son soutien financier et l’amour de Peter. Il avait choisit Peter. Juliet se rendait compte à quelle point leur histoire était sérieuse maintenant… Tout ceci expliquait que le Summerbee ait quitté le château et prit un travail. Elle était triste pour lui mais elle se disait que ce n’était pas si terrible… Bien sur c’était compliqué de perdre le soutien et le respect de celui qui l’avait élevé mais… ça aurait pu être pire. Elle s’attendait à pire. Mais sûrement Maximilien la ménageait-elle également d’une certaine façon… Si c’était le cas, elle n’allait pas creuser. Elle grimaça tandis qu’il ajoutait que le karma avait fait son travail. Elle n’en était plus à penser qu’ils avaient pu mériter quoi que ce soit…
- Ne dit pas ça…
Elle marque une pause et ajoute.
- Je suis désolée… J’espère qu’il finira par comprendre.
Un blanc s’installa et elle joue avec le reste de son thé. Elle fait tourner sa tasse pour faire danser les restes de romarin et d’abricot puis lève les yeux vers Maximilien. Elle hésite et finalement demande de la voix la plus douce qu’elle peut :
- Donc… c’est… sérieux entre vous ? Je veux dire… vous êtes… heureux… ?
Ils n’avaient pas prit en considération les états d’âme de la blonde, ignorant les quelques larmes qu’elle n’avait pu retenir malgré le courage et l’abnégation dont elle avait pu faire preuve. Ce n’est que lorsqu’elle avait menacé de se jeter du haut de la tour comme Eleanor qu’ils avaient enfin plié. Par pour amour pour leur fille, non. Plutôt par peur des conséquences qui naitraient du suicide d’une seconde enfant au sein de cette famille. Elle n’avait plus rien à perdre et ils le savaient. Elle avait exigé de pouvoir choisir ses fiançailles et que son cousin et son ex-fiancé ne subissent aucunes représailles de leur part. Elle l’avait exigé malgré sa colère, malgré sa tristesse parce que Juliet n’avait pas le moindre esprit vengeur. Parce qu’elle aimait son cousin, qu’elle aimait Maximilien et qu’elle ne pouvait pas s’imaginer leur souhaiter du malheur.
Mais à quoi bon détailler tout ceci à Maximilien si ce n’était à accentuer le sentiment de culpabilité qui le déchirait déjà ? Elle n’en voyait pas l’interet. Elle se contenta de lui sourire tandis qu’il se disait content pour elle. En effet, elle était soulagée. Mais elle n’était pas naïve. Ou plutôt, elle ne l’était plus. Cette promesse faîte par ses parents vaudrait quelques mois tout au plus, jusqu’à ce que la blonde retrouver du poil de la bête…
Evidemment, elle retourne la question au Leroy et l’écoute tandis qu’il lui raconte la version française. Son grand-père était intraitable et Juliet l’avait bien comprit. Il avait imposé à Maximilien de choisir entre son soutien financier et l’amour de Peter. Il avait choisit Peter. Juliet se rendait compte à quelle point leur histoire était sérieuse maintenant… Tout ceci expliquait que le Summerbee ait quitté le château et prit un travail. Elle était triste pour lui mais elle se disait que ce n’était pas si terrible… Bien sur c’était compliqué de perdre le soutien et le respect de celui qui l’avait élevé mais… ça aurait pu être pire. Elle s’attendait à pire. Mais sûrement Maximilien la ménageait-elle également d’une certaine façon… Si c’était le cas, elle n’allait pas creuser. Elle grimaça tandis qu’il ajoutait que le karma avait fait son travail. Elle n’en était plus à penser qu’ils avaient pu mériter quoi que ce soit…
- Ne dit pas ça…
Elle marque une pause et ajoute.
- Je suis désolée… J’espère qu’il finira par comprendre.
Un blanc s’installa et elle joue avec le reste de son thé. Elle fait tourner sa tasse pour faire danser les restes de romarin et d’abricot puis lève les yeux vers Maximilien. Elle hésite et finalement demande de la voix la plus douce qu’elle peut :
- Donc… c’est… sérieux entre vous ? Je veux dire… vous êtes… heureux… ?
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Mar 18 Mai 2021 - 18:03
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Maximilien est perdu dans la contemplation du contenu de sa tasse de thé, alors qu’il essaye d’expliquer le plus simplement possible ce que cette situation a eu comme répercussion sur son quotidien. Il n’a jamais cherché à se leurrer en pensant que son grand-père finirait par le comprendre. Le doyen Leroy est d’un autre âge et fait partie de ceux qui voient la vie d’une certaine façon, refusant d’en accepter le moindre changement. Qu’il puisse rompre des fiançailles et tromper sa fiancée - le tout avec un garçon - est une chose parfaitement inconcevable pour le vieil homme qui se demande qui de lui ou de son cousin Emmanuel est le plus problématique. Avec les événements, il commence à penser que son grand-père finira par admettre qu’en fin de compte, Manu n’est pas si étrange qu’il veut bien le penser.
Bien sûr, il sourit à Juliet, omettant de lui rapporter les propos honteux et homophobes de Charles, préférant se les garder pour ses cauchemars et ses moments de doute. Il explique sa situation actuelle en faisant référence au karma et même si la jeune femme s’insurge contre cette idée, il est persuadé qu’elle en pense de même. Qu’il soit de nature gentille ou non, Maximilien a trompé, triché et il doit forcément payer pour cela. D’une manière ou d’une autre. Conscient de cette réalité, il tente de ne pas se laisser abattre par les désagréments que la vie lui offre, qui sont la plupart surmontables. À condition d’avoir un moral d’acier.
“C’est gentil mais, tu sais, je ne pense pas qu’il le fera un jour. Il y a certains sujets qu’il vaut mieux éviter d’aborder avec lui et je me suis amusé à faire tout ce qu’il ne fallait pas en l’espace de six mois. Donc bon… Je n’ai pas plus d’espérance que ça.” En ce qui concerne Charles en tout cas car, à l’opposé, Maximilien a encore l’espoir que ses parents - surtout sa mère - prennent son parti auprès du doyen de la famille. Le repas du Nouvel An lui a permis de renouer avec sa génitrice et il serait plus démoralisé encore d’apprendre que cela a été vain, et qu’elle lui en veut également. À vrai dire, il la connaît si peu qu’il n’a aucune idée de son opinion sur le sujet de la sexualité… Le fait qu’elle soit une artiste peut-il jouer en sa faveur ?
Juliet le sort de ses pensées avec une question qui le met très mal à l’aise. Elle peut sûrement le voir rougir de là où elle est car, s’il y a bien une chose qu’il ne pensait pas faire aujourd’hui, c’est discuter de son couple avec son ex-fiancée. Si la question est posée par politesse uniquement, elle pourrait bien le regretter.
“Tu as vraiment envie d’en parler ? C’est sûrement inconfortable pour toi, je ne veux pas que tu te sentes forcée” commence-t-il par dire en posant son regard, doux et inquiet sur elle. C’est le moment qu’il choisit pour se demander si, de son côté, il a envie d’aborder un tel sujet à voix haute. À l’inverse de Peter, il ne parle pas trop de leur relation avec ses amis, garde les détails pour lui. Ce n’est pourtant pas l’exercice le plus facile qu’on lui ait donné de faire. Maximilien n’a jamais été réellement en couple, hormis le temps de ses fiançailles, et la personnalité de Peter, si rayonnante et attirante soit-elle, le déstabilise souvent.
“C’est sérieux, oui.” Pour lui, manque-t-il de rajouter mais s’abstient. “On en est encore à… comment dire… tâtonner ? Chercher la bonne manière d’être ensemble sans se faire de la peine. Être en accord, si tu préfères. Je crois que tu sais à quel point Peter peut-être… vif.” Il se racle la gorge, baisse la tête sur sa tasse de thé. Sûrement a-t-il trop parlé, surtout auprès d’une personne qui n’a sûrement pas envie d’entendre cela.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Jeu 20 Mai 2021 - 19:57
Il faut croire qu’ils n’étaient pas tout à fait prêt à être vraiment honnête l’un envers l’autre. Ils ont déjà fait un pas dans le sens de la compréhension mutuelle et compte tenu du fait qu’ils reviennent de loin, de très loin même, il apparait logique que cela prenne du temps. Après tout… ils n’avaient pas vraiment prit le temps d’être amis. Même s’ils s’appréciaient, même si elle était tombée amoureuse de lui… ce n’était pas dans des conditions qui permettaient de construite quelque chose de parfaitement sain, de parfaitement solide, puis que ça lui avait été imposé. Ce n’était pas factice pour autant… c’était juste un peu plus fragile.
Elle est vraiment triste de savoir a quel point le grand-père de Maximilien avait pu être intolérant avec lui. Elle n’imaginait pas vraiment ce qu’il pouvait ressentir parce que malgré tout elle avait la chance d’avoir sa fratrie autour d’elle alors que Maximilien était fils unique face à Charles Leroy, elle espérait malgré tout que ses parents soient présent pour lui.
- Et avec tes parents ?
Risque-t-elle de demander, espérant que sa réponse soit davantage positive. Peut être que ses parents lui seraient plus favorables… Après tout, elle croyait se souvenir que Monsieur et Madame Leroy s’étaient marié par amour et non par convention. Peut être pouvaient ils comprendre… Encore fallait il qu’ils ne soient pas homophobe ce qui n’était pas toujours chose aisé chez les sang-purs…
Elle avait posé une autre question risqué. A savoir si Maximilien et Peter étaient heureux ensemble. Ca pouvait paraitre déplacée, le genre de curiosité malsaine qui ne ressemblait pas à la douce Blackthorn. Et il avait sûrement raison de demander si elle voulait vraiment discuter de ça. Ce sur quoi il pouvait se rassurer, c’est que jamais elle ne lui avait posé la question si elle ne voulait pas savoir. Et si elle voulait savoir… c’était tout simplement parce qu’elle espérait que sa peine de coeur, que ces fiançailles ratés ne soient pas vaines. Elle espérait que pour Maximilien et Peter tout allait bien.
- C’est étrange mais j’espère qu’à la longue ça ne le sera plus.
Répond la blondinette avec un sourire qu’elle veut rassurant. Elle repose sa tasse de thé qu’elle a terminé depuis un mot et pose les mains sur le livre qui est toujours sur ses jambes tout en écoutant son ex-fiancé lui dire que lui et Peter apprennent encore à fonctionner ensemble. Elle hoche la tête, elle comprend très bien de quoi parle Maximilien quand il décrit Peter comme quelqu’un de vif.
- C’est vrai que parfois, il faut savoir le suivre. Mais quand on accepte de vivre à son rythme, il se passe toujours des instants magiques.
Cette sensation, elle la connait depuis qu’elle est enfant. C’est un peu le super pouvoir de Peter, l’évasion. Le rire. L’incroyable. En réalité, elle comprenait que Maximilien ait pu tomber amoureux de lui. Pas pour se charme de Vélane, pour sa personnalité fantasque et merveilleuse. Elle savait qu’elle était bien plus ennuyeuse que son cousin, quoi qu’elle essayait de corriger ça désormais.
Elle est vraiment triste de savoir a quel point le grand-père de Maximilien avait pu être intolérant avec lui. Elle n’imaginait pas vraiment ce qu’il pouvait ressentir parce que malgré tout elle avait la chance d’avoir sa fratrie autour d’elle alors que Maximilien était fils unique face à Charles Leroy, elle espérait malgré tout que ses parents soient présent pour lui.
- Et avec tes parents ?
Risque-t-elle de demander, espérant que sa réponse soit davantage positive. Peut être que ses parents lui seraient plus favorables… Après tout, elle croyait se souvenir que Monsieur et Madame Leroy s’étaient marié par amour et non par convention. Peut être pouvaient ils comprendre… Encore fallait il qu’ils ne soient pas homophobe ce qui n’était pas toujours chose aisé chez les sang-purs…
Elle avait posé une autre question risqué. A savoir si Maximilien et Peter étaient heureux ensemble. Ca pouvait paraitre déplacée, le genre de curiosité malsaine qui ne ressemblait pas à la douce Blackthorn. Et il avait sûrement raison de demander si elle voulait vraiment discuter de ça. Ce sur quoi il pouvait se rassurer, c’est que jamais elle ne lui avait posé la question si elle ne voulait pas savoir. Et si elle voulait savoir… c’était tout simplement parce qu’elle espérait que sa peine de coeur, que ces fiançailles ratés ne soient pas vaines. Elle espérait que pour Maximilien et Peter tout allait bien.
- C’est étrange mais j’espère qu’à la longue ça ne le sera plus.
Répond la blondinette avec un sourire qu’elle veut rassurant. Elle repose sa tasse de thé qu’elle a terminé depuis un mot et pose les mains sur le livre qui est toujours sur ses jambes tout en écoutant son ex-fiancé lui dire que lui et Peter apprennent encore à fonctionner ensemble. Elle hoche la tête, elle comprend très bien de quoi parle Maximilien quand il décrit Peter comme quelqu’un de vif.
- C’est vrai que parfois, il faut savoir le suivre. Mais quand on accepte de vivre à son rythme, il se passe toujours des instants magiques.
Cette sensation, elle la connait depuis qu’elle est enfant. C’est un peu le super pouvoir de Peter, l’évasion. Le rire. L’incroyable. En réalité, elle comprenait que Maximilien ait pu tomber amoureux de lui. Pas pour se charme de Vélane, pour sa personnalité fantasque et merveilleuse. Elle savait qu’elle était bien plus ennuyeuse que son cousin, quoi qu’elle essayait de corriger ça désormais.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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» situation : en couple
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Ven 21 Mai 2021 - 11:39
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Maximilien plisse les yeux. Décidément, Juliet a le chic pour poser les questions qui fâchent, mais il met cela sur le compte de son intérêt à son égard et il ne peut décemment pas lui reprocher cela. Le sorcier se racle la gorge puis déglutit, avant de lui adresser un sourire légèrement crispé.
“Je n’en ai pas discuté avec eux. On a très peu de contact, à vrai dire. J’imagine qu’ils ont été mis au courant, mais je n’en ai pas encore entendu parler donc…” Le Summerbee hausse les épaules, faisant ainsi semblant de ne pas accorder d'importance à un sujet qui, pourtant, le touche et le blesse profondément. Il va même jusqu’à quitter le contact visuel avec la Blackthorn pour garder un semblant de foi en ce qu’il dit. Bien sûr, cela le peine, plus qu’il ne l’avait imaginé. Mais Maximilien ne se voit pas se plaindre à Juliet de tout cela, quand il en est le principal responsable. Qu’elle lui parle de sa relation avec Peter, par ailleurs, lui paraît complètement improbable. Est-elle réellement certaine de vouloir aller sur ce terrain-là ? Il se fait la réflexion puis se rappelle ses nouvelles activités dans les bars, signe évidemment que la jolie blonde est passée par-dessus cette histoire. Alors pourquoi pas évoquer cette relation chaotique qui manque encore de démarcation bien définie… ? Le Français fait mention du caractère de Peter sans réellement s’en plaindre. Après tout, c’est bien ce même caractère qui l’a attiré dans un premier temps. Cette personnalité solaire, totalement loufoque et à haut voltage. Mais il y a une grande différence entre simplement assumer cette attirance et la transformer en quelque chose de sain et durable. Car c’est ainsi que Maximilien fonctionne : il construit pour l’avenir, pas simplement pour les prochaines secondes. Et il a parfois l’impression que le Wright n’est pas sur la même longueur d'onde. Sa façon de vivre dans le moment présent est rafraîchissante et enviable, mais peu compatible avec le caractère précautionneux et angoissant de Maximilien. Il sait que le tout repose sur une flamme qui peut s’éteindre du jour au lendemain et cette idée lui fait peur.
“À son rythme, oui… Après, je ne suis pas certain que ce soit lui rendre service que de se contenter de cela. Je pensais qu’être avec quelqu’un, c’était accorder le rythme de chacun pour que ça fonctionne. Pas simplement abandonner le sien au profit de l’autre. Du coup, j’ai encore un peu de mal à me faire à cette dynamique.” Mais elle a raison sur un point : on ne s’ennuie jamais avec Peter. Même lorsqu’il s’agit de simplement rester chez soi, sur le canapé, à bouquiner. Cela est peut-être dû au caractère nouveau de leur relation, à cette fraîcheur des premiers mois. Il n’en sait rien. Maximilien aimerait faire taire la petite voix dans sa tête qui lui fait se poser tant de questions, et simplement profiter de l’instant présent lui aussi. Mais rien n’est jamais aussi facile et cette lutte constante contre sa propre nature est éreintante. Il n’avait pas conscience qu’être en couple demande tant d’efforts… Ou est-ce lui qui ne sait pas y faire ?
“Et toi ? Hum… comment ça se passe… de ce côté-là ? Est-ce que tu as… hum… retrouvé quelqu’un ?” Il pense à ce gars qu’elle voulait contacter et qu’elle a, par erreur, confondu avec lui. Maximilien se pose beaucoup de questions mais n’ose pas toutes les formuler à voix haute. Après tout, la vie privée de Juliet ne le regarde plus.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Lun 24 Mai 2021 - 22:23
Elle a reposé sa tasse et elle ne sait plus quoi faire de ses mains. Elle les pose dans un premier temps sur le livre d’endocrinologie qu’elle a sur ses genoux, puis elle joue avec ses doigts, avec le plaid. Elle aimerait être plus à l’aise. Elle aimerait retrouver le lien qu’elle avait avec Maximilien il y a quelques mois de ça. Avant même qu’elle ne tombe amoureuse de lui. Au moment où il s’étaient dit qu’ils pouvaient commencer par être amis. Où ils se rendaient compte qu’ils avaient certaines choses en commun malgré tout…
Elle essaye pourtant. Maladroitement peut-être. Sûrement enfaite. Mais elle s’inquiète sincèrement pour le français et c’est pourquoi elle espère qu’à défaut de son grand père, ses parents le soutiendront dans ce choix. C’est pourquoi elle l’interroge sur ces derniers. A tort peut être. Elle voit le trouble dans les yeux du jeune homme. Ils ont été ensemble quelques mois, elle sait quand même lire le malaise dans son regard. Elle baisse les yeux sur ses mains tandis qu’il lui précise n’en avoir pas encore parlé avec ses parents.
- Excuse moi.
Elle n’est pas là pour remuer le couteau dans la plaie. En réalité, ils auraient très bien pu ne pas parler des conséquences de la rupture de leurs fiançailles. S’il était important qu’ils s’expliquer, qu’ils apaisent leurs coeurs et âmes, le reste était superflus. De l’inquiétude, elle en avait. Mais ça ne faisait pas d’elle une personne légitime pour en parler avec le Leroy a priori… N’allaient ils pas reprendre chacun leur chemin ? Chacun de son côté ?
Peut-être ferait elle mieux de se taire finalement. Elle avait eut ses explications, elle avait comprit ce qui avait motivé Maximilien. Elle avait comprit ce qu’il s’était passé avec Peter. Elle aurait sûrement mieux faire de s’arrêter là. Le reste n’avait peut être pas lieu d’être. Peut être jamais ? Peut être pas maintenant.
Et parler de Peter, c’ était surement une mauvaise idée aussi. A croire qu’il est trop tôt pour qu’elle soit capable d’autre chose. Elle comprend ce que veut dire Maximilien quand il parle de la vivacité du jeune homme. Elle même a souvent été la victime consentante de l’énergie incroyable de son cousin. La douce Juliet s’est retrouvé de nombreuses fois dans d’incroyables situations à cause du Drummond. Du stress, des engueulades parfois mais toujours des souvenirs… Elle hoche doucement la tête tandis que Maximilien expose ses difficultés ainsi que son avis.
- Je suppose qu’il faut trouver un rythme qui vous conviendra a tout les deux.
Elle est surprise par la question de Maximilien. Elle pensait que c’était plutôt clair en ce qui la concernait. Elle ne cachait pas vraiment ses activités extra-scolaires, Maximilien en avait lui même été témoin quand elle avait voulu joindre Dimitri et qu’elle s’était trompé de destinataire. Elle haussa les épaules avant de répondre :
- Personne en particulier non. Et pour être honnête, ce n’est pas vraiment dans mes projets.
Parce que son coeur cicatrise encore. Elle vient de découvrir la vie étudiante, la vrai, et tout ce qui va avec. Et ça lui convient ainsi. Elle s’amuse, elle explore. Elle n’est pas franchement intéressée par le reste, elle n’est pas prête pour le reste.
Elle essaye pourtant. Maladroitement peut-être. Sûrement enfaite. Mais elle s’inquiète sincèrement pour le français et c’est pourquoi elle espère qu’à défaut de son grand père, ses parents le soutiendront dans ce choix. C’est pourquoi elle l’interroge sur ces derniers. A tort peut être. Elle voit le trouble dans les yeux du jeune homme. Ils ont été ensemble quelques mois, elle sait quand même lire le malaise dans son regard. Elle baisse les yeux sur ses mains tandis qu’il lui précise n’en avoir pas encore parlé avec ses parents.
- Excuse moi.
Elle n’est pas là pour remuer le couteau dans la plaie. En réalité, ils auraient très bien pu ne pas parler des conséquences de la rupture de leurs fiançailles. S’il était important qu’ils s’expliquer, qu’ils apaisent leurs coeurs et âmes, le reste était superflus. De l’inquiétude, elle en avait. Mais ça ne faisait pas d’elle une personne légitime pour en parler avec le Leroy a priori… N’allaient ils pas reprendre chacun leur chemin ? Chacun de son côté ?
Peut-être ferait elle mieux de se taire finalement. Elle avait eut ses explications, elle avait comprit ce qui avait motivé Maximilien. Elle avait comprit ce qu’il s’était passé avec Peter. Elle aurait sûrement mieux faire de s’arrêter là. Le reste n’avait peut être pas lieu d’être. Peut être jamais ? Peut être pas maintenant.
Et parler de Peter, c’ était surement une mauvaise idée aussi. A croire qu’il est trop tôt pour qu’elle soit capable d’autre chose. Elle comprend ce que veut dire Maximilien quand il parle de la vivacité du jeune homme. Elle même a souvent été la victime consentante de l’énergie incroyable de son cousin. La douce Juliet s’est retrouvé de nombreuses fois dans d’incroyables situations à cause du Drummond. Du stress, des engueulades parfois mais toujours des souvenirs… Elle hoche doucement la tête tandis que Maximilien expose ses difficultés ainsi que son avis.
- Je suppose qu’il faut trouver un rythme qui vous conviendra a tout les deux.
Elle est surprise par la question de Maximilien. Elle pensait que c’était plutôt clair en ce qui la concernait. Elle ne cachait pas vraiment ses activités extra-scolaires, Maximilien en avait lui même été témoin quand elle avait voulu joindre Dimitri et qu’elle s’était trompé de destinataire. Elle haussa les épaules avant de répondre :
- Personne en particulier non. Et pour être honnête, ce n’est pas vraiment dans mes projets.
Parce que son coeur cicatrise encore. Elle vient de découvrir la vie étudiante, la vrai, et tout ce qui va avec. Et ça lui convient ainsi. Elle s’amuse, elle explore. Elle n’est pas franchement intéressée par le reste, elle n’est pas prête pour le reste.
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Dim 30 Mai 2021 - 18:37
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle a mis ce sujet sur le tapis, elle a voulu aborder cet aspect de sa vie et il peut constater désormais qu’elle semble le regretter. Pourquoi avoir fait tout ce laïus si, au final, elle ne se sent pas du tout prête à accepter l’évidence ? Il en vient à hésiter à formuler des réponses honnêtes et il se demande même si cela ne la rendrait pas plus sereine qu’il n’y ait plus rien entre Peter et lui. Comment est-il censé parler ? Quels mots dire qu’elles accepteraient sans être mal à l’aise ? Il l’a pourtant prévenu, il lui a laissé le choix de ne pas aborder le sujet de son couple. Ils n’étaient pas obligés d’en arriver là pour donner l’impression d’être toujours des amis. Juliet n’est clairement pas la personne à qui il peut parler des défauts de fonctionnement dans son couple avec Peter et il le réalise aussitôt que les mots s’échappent de ses lèvres. Il suffit de voir l’air sur son visage pour le comprendre. Il essaye donc de s’intéresser à elle, à sa vie, son évolution aussi mais ce thème semble tout aussi tabou que le reste. Ses questions ne sont clairement pas les bienvenues et elle lui fait bien comprendre qu’il l’a dégoûté de ce type d’engagement pour le moment. Super. De quoi raviver sa culpabilité et rendre l’ambiance plus dérangeante que ça ne l’est déjà. Si seulement c’est possible. Maximilien essaye de se souvenir de leurs intérêts communs mais ils lui semblent bien moindre face au néant qui les sépare aujourd’hui. Ses mots tentent de créer un pont, une passerelle même infime pour qu’ils puissent se rejoindre d’un côté ou de l’autre, mais la construction est fragile. Tout manque de céder sous lui d’un instant à l’autre.
“Je comprends” répond simplement le sorcier, car que pourrait-il dire d’autre ? S’excuser pour la millième fois tout en sachant que cela n’aura aucun impact ? Il détourne le regard, se sentant bien étranger dans cette atmosphère qu’il aimait pourtant parfois. Ils ont beau dire, les ressentiments sont toujours là, à planer au-dessus de leurs têtes et ne semblent pas prêts à partir. Maximilien pose sa tasse sur la petite table devant lui. Tente de revenir sur un terrain un peu plus neutre où ils puissent chacun s’exprimer sans risquer de froisser l’autre dans ses sentiments.
“J’ai appris pour ton stage, c’est super. Je ne sais pas comment ça se passe à Sainte Mangoust mais si c’est comme pour le mien à La Chouette Enchaînée, ça aide à voir le métier sous son vrai jour. Personnellement, j’ai beaucoup aimé.” Il frotte la paume de ses mains sur son pantalon et fait un bref sourire. Le sujet sera-t-il suffisamment neutre pour qu’ils puissent discuter sans ressentir toute cette tension, cette peur de s’exprimer et de blesser l’autre ? Il aurait bien aimé lui dire de passer à la Moufette Enchantée pour un thé ou un café de son choix, mais Peter a le don d’y traîner régulièrement ces derniers temps et il ne sait pas ce que ça donnerait de les avoir tous les trois dans le même lieu…
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Mer 2 Juin 2021 - 15:01
Juliet ne pouvait s’empêcher de se sentir stupide quand elle jetait un oeil sur le passé récent qu’ils avaient en commun. Comment avait elle pu tomber amoureuse de Maximilien alors que dans le même temps lui même tombait amoureuse de quelqu’un d’autre ? Elle avait voulu bien faire. Elle avait tellement voulu que ça se passe bien qu’elle s’était persuadée qu’elle pourrait être heureuse avec le Summerbee. Après tout, Maximilien était vraiment un jeune homme génial. Elle aurait pu être heureuse avec lui. Le contraire n’était peut être pas vrai.
Elle avait tellement voulu que ça fonctionne qu’elle avait complètement laisser son coeur foncer. Elle avait oublié toute règle de prudence et de bon sens. Elle se disait qu’elle pouvait à la fois satisfaire sa famille, satisfaire celle de Maximilien, Maximilien lui même et enfin elle même. C’était si inespéré qu’elle y avait cru. A tort.
Alors oui, c’est douloureux. C’est douloureux de savoir qu’elle aurait sûrement pu s’épargner tant de douleur, tant de rancoeur. Oui, elle s’était sentie trahie. Parce que deux des personnes qu’elle aimaient lui avaient menti. Ou plutôt, avez omis de lui dire une vérité qui la concernait. Ce n’était pas facile de parler de Peter et de Maximilien et pourtant elle savait qu’elle devrait s’y faire. Parce qu’elle ne pouvait les éviter continuellement. Peter parce qu’il était son cousin, son plus grand allié dans la vie. Et Maximilien parce que dans le fond, ils avaient peut être de quoi être amis.
Elle n’attend pas d’excuses de sa part. Il s’est excusé de ne pas lui avoir dit pour Peter est c’est la seule chose qu’il peut avoir à se reprocher en ce qui concerne la cadette Blackthorn. Elle fait ses propres choix, ceux de profiter de la vie estudiantine, et il n’est guère question de le reprocher au Leroy. Il n’est pas responsable de la façon dont elle décide de se réparer, même s’il est responsable des blessures subies.
Son estomac gargouille et elle repousse le plaid de ses jambes pour se lever et prendre l’une des boite à gâteau qui trônait sur l’un des buffets. Elle ouvre la boite et la pose sur la table face à Maximilien avant de se servir et de se rassoir en tailleur face à lui. Elle se demande ce qu’il a apprit pour son stage puisque ça va faire sept mois qu’elle a intégré le service de psychomagie de Sainte Mangoust mais malgré tout, elle hoche la tête tandis qu’il dit avoir apprécié ce que le stage lui avait apporté.
- C’est vraiment formateur, oui. Il me reste quelques mois pour faire un premier voeux de spécialité et je pense que je vais maintenir mon souhait d’être en psychomagie.
Elle aimait cette matière, elle avait vraiment l’impression d’aider les gens. Elle travaillait en secteur fermé actuellement mais elle avait envie de mieux connaitre cette spécialité. Le secteur de jour, la psychomagie de ville, la neuro-psychomagie… Il y avait tant de portes qu’elle n’avait pas encore ouvert.
- Comment se passe ton stage ? Ou s’est passé ? Il est déjà terminé ?
Maximilien avait utilisé le passé alors elle avait comme un doute.
Elle avait tellement voulu que ça fonctionne qu’elle avait complètement laisser son coeur foncer. Elle avait oublié toute règle de prudence et de bon sens. Elle se disait qu’elle pouvait à la fois satisfaire sa famille, satisfaire celle de Maximilien, Maximilien lui même et enfin elle même. C’était si inespéré qu’elle y avait cru. A tort.
Alors oui, c’est douloureux. C’est douloureux de savoir qu’elle aurait sûrement pu s’épargner tant de douleur, tant de rancoeur. Oui, elle s’était sentie trahie. Parce que deux des personnes qu’elle aimaient lui avaient menti. Ou plutôt, avez omis de lui dire une vérité qui la concernait. Ce n’était pas facile de parler de Peter et de Maximilien et pourtant elle savait qu’elle devrait s’y faire. Parce qu’elle ne pouvait les éviter continuellement. Peter parce qu’il était son cousin, son plus grand allié dans la vie. Et Maximilien parce que dans le fond, ils avaient peut être de quoi être amis.
Elle n’attend pas d’excuses de sa part. Il s’est excusé de ne pas lui avoir dit pour Peter est c’est la seule chose qu’il peut avoir à se reprocher en ce qui concerne la cadette Blackthorn. Elle fait ses propres choix, ceux de profiter de la vie estudiantine, et il n’est guère question de le reprocher au Leroy. Il n’est pas responsable de la façon dont elle décide de se réparer, même s’il est responsable des blessures subies.
Son estomac gargouille et elle repousse le plaid de ses jambes pour se lever et prendre l’une des boite à gâteau qui trônait sur l’un des buffets. Elle ouvre la boite et la pose sur la table face à Maximilien avant de se servir et de se rassoir en tailleur face à lui. Elle se demande ce qu’il a apprit pour son stage puisque ça va faire sept mois qu’elle a intégré le service de psychomagie de Sainte Mangoust mais malgré tout, elle hoche la tête tandis qu’il dit avoir apprécié ce que le stage lui avait apporté.
- C’est vraiment formateur, oui. Il me reste quelques mois pour faire un premier voeux de spécialité et je pense que je vais maintenir mon souhait d’être en psychomagie.
Elle aimait cette matière, elle avait vraiment l’impression d’aider les gens. Elle travaillait en secteur fermé actuellement mais elle avait envie de mieux connaitre cette spécialité. Le secteur de jour, la psychomagie de ville, la neuro-psychomagie… Il y avait tant de portes qu’elle n’avait pas encore ouvert.
- Comment se passe ton stage ? Ou s’est passé ? Il est déjà terminé ?
Maximilien avait utilisé le passé alors elle avait comme un doute.
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Mer 2 Juin 2021 - 16:56
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Quand Maximilien repense à ces derniers mois, il éprouve un tas de sentiments étranges. Un résidu d’anxiété, de soulagement, de honte… La personne qui lui inspire cette dernière émotion lui fait face actuellement et il tente d’avoir avec elle une conversation “simple”, de sorte qu’ils puissent renouer des liens sans se blesser l’un l’autre. La tâche n’est pas aisée et donne au Français la sensation de marcher sur des œufs frais. Il ne sait pas combien de temps cela durera. Peut-être pour toujours. Si tant est qu’il reste si longtemps avec Peter, il y aura toujours cette légère gêne, cette trahison qu’il a commise pour ce mettre entre eux. Mais à ce stade de leur vie, le passé ne se modifie pas et il doit juste accepter les choses telles qu’elles sont. Pour mieux avancer dans la vie. Être amoureux de Peter est déjà bien assez difficile et il n’a pas besoin de s’ajouter une charge de stress supplémentaire…
“Psychomagie… ça te ressemble bien en effet. J’espère que ça te mènera là où tu le souhaites, en tout cas” dit-il alors que ses lèvres s’étirent en un doux sourire sincère. Maximilien n’a jamais souhaité de mal à qui que ce soit, même aux pires personnes qui existent. Il ne commencera pas avec Juliet, il n’en a aucune raison. Il veut la voir avancer, se réaliser, faire quelque chose de productif et significatif de sa vie, telle qu’elle l’aura décidé.
“Non, pas encore. Tout est juste un peu calme en ce moment, je ne sais pas pourquoi j’en ai parlé au passé d’ailleurs. Mais ça se passe bien. Je ne peux pas trop en dire car certains… sujets sont assez délicats. J’ai découvert des aspects du métier qui me font parfois me sentir mal, mais j’imagine que c’est à cause d’une potentielle intégrité. Certains n’ont pas assez d’état d’âme pour se sentir embarrassés de salir leurs proches ou une chose qu’ils aiment. Il nous est arrivé pendant les réunions de chercher le prochain scoop et je me suis retrouvé face à un cas de conscience… Dire la vérité quitte à ce que ça blesse, ou la taire pour ne pas faire de peine ? Le dilemme de toute ma vie.” Il se rend compte de l’ironie de ses propos, car ils traduisent très bien ces dernières semaines de couple avec Juliet. Cette anxiété constante qui l’habitait et cette décision à prendre pour leur supposé “bien à tous”. Lui dire la vérité quitte à la blesser ou se taire pour lui éviter de souffrir ? Finalement, la vérité triomphe toujours, quitte à détruire de belles relations sur son passage.
Maximilien pioche un gâteau dans lequel il croque pensivement et après avoir avalé, soupire légèrement puis émet un petit rire coincé.
“Au moins, je ne t’ai pas dégoûté des mecs. Je sais bien que j’ai rien à dire sur ce sujet mais… hum… Fais attention quand même. Enfin, je ne me fie qu’à ce qu’on raconte sur le sujet bien sûr, mais va pas te mettre dans le pétrin pour une histoire de… d’une nuit.” Il s’exprime maladroitement mais c’est là la preuve de son inquiétude. Les histoires sur les coucheries, il les connaît. Même s’il ne les a jamais pratiquées.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Jeu 3 Juin 2021 - 19:46
Parler de Peter c’était sûrement une mauvaise idée. Mais c’était une nécessité. Maximilien lui avait confirmé qu’entre lui et Peter c’était sérieux, même si c’était parfois compliqué. Elle ne voulait pas s’immiscer dans leur couple, si jouer à la conseillère conjugale. Loin de là. Cette simple question lui avait permis de confirmer le fait qu’ils allaient devoir se cotoyer. Après tout… Peter était son cousin et les liens du sang ne s’effacaient pas. Alors s’ils pouvaient au moins se comporter normalement face à l’autre, ça pouvait être pas mal… Être ami relevait surement de l’utopie à ce jour mais elle n’était pas pressée. Cela prendrait le temps qu’il faudra. Peut être des années.
Parler de l’hopital, parce contre, c’était simple. Juliet avait choisit la médicomagie parce qu’elle ne savait pas vraiment quoi faire de sa vie et il s’était révélait qu’elle était plutôt une bonne étudiante. Elle adorait ses études, elle adorait son stage et elle se considérait comme chanceuse d’avoir trouvée sa voix. Elle savait que même parmi les étudiants de l’université ce n’était pas le cas de tout le monde. Elle sourit au sourire de Maximilien. Il n’est pas la première personne a lui dire que la psychomagie lui allait bien. Il a l’air sincère quand il lui souhaite de réussir dans ce domaine.
- Merci, plusieurs personnes m’ont dit comme toi et ça m’amuse parce que je n’y avais jamais songé avant cette présentation en amphithéâtre sur les conséquences psychomagiques des sortilèges impardonnables… cette matière n’est pas beaucoup enseigné ici… c’est un peu considéré comme de la « sous » médecine.
Par par tout les professeurs, mais par certains c’était vraiment le cas. D’ailleurs, quand elle avait émit cette idée de choisir cette voie, certains avaient essayé de l’en dissuader. Heureusement qu’elle avait commencé son stage l’été dernier et que ce dernier avait eut le temps de la convaincre…
Elle mange son cookie à raisons de petites bouchées pour éviter d’en mettre partout en écoutant Maximilien lui raconter son propre stage. Elle hoche la tête tandis qu’il lui confirme que son stage était encore en cours. Elle aurait trouvé ça terriblement court dans le cas contraire. Il mentionne le secret professionnel auquel il est astreint et, évidemment, ça ne fait qu’éveiller la curiosité de la jeune Blackthorn. Mais c’est humain. Non ? Il expose aussi ses difficultés. Il y avait de l’éthique dans le soin, mais elle imaginait bien que le travail de journaliste demandait un questionnement constant…
- Et j’imagine qu’on vous pousse au scoop et aux scandales ? Après tout… c’est ça qui fait vendre, non ? Et l'argent reste le nerf de la guerre...
Juliet est pro vérité, bien sûr. La loyauté fait partie de son mode de fonctionnement par défaut pourtant. Elle comprend le dilemme qui est imposé au Leroy. D’autant plus qu’au delà de la vérité, elle considère que certaines choses relèvent de la vie privée et qu’ils n’ont rien à faire dans les pages d’un journal, aussi réputé soit il.
Il aurait peut être été plus sage de rester sur leurs projets d’avenirs professionnels plutôt que sur la vie intime de la Blackthorn. Elle croyait ce sujet clos mais le Leroy revient dessus avec assez peu de tact. A priori, elle n’avait aucune raison d’avoir été dégouté des mecs par lui parce que… ils n’avaient jamais rien fait. Elle sait qu’il veut bien faire, qu’il culpabilise sûrement, mais ce conseil elle l’a déjà beaucoup trop entendu. Alors elle hausse les épaules.
- Vraiment, tout va bien. Et puis, s’il m’arrive quelque-chose et et bien… je ne pourrais m’en prendre qu’à moi même. Mais pour l’instant, c’est ce qui le convient. Même si tu ne le comprends pas.
Parler de l’hopital, parce contre, c’était simple. Juliet avait choisit la médicomagie parce qu’elle ne savait pas vraiment quoi faire de sa vie et il s’était révélait qu’elle était plutôt une bonne étudiante. Elle adorait ses études, elle adorait son stage et elle se considérait comme chanceuse d’avoir trouvée sa voix. Elle savait que même parmi les étudiants de l’université ce n’était pas le cas de tout le monde. Elle sourit au sourire de Maximilien. Il n’est pas la première personne a lui dire que la psychomagie lui allait bien. Il a l’air sincère quand il lui souhaite de réussir dans ce domaine.
- Merci, plusieurs personnes m’ont dit comme toi et ça m’amuse parce que je n’y avais jamais songé avant cette présentation en amphithéâtre sur les conséquences psychomagiques des sortilèges impardonnables… cette matière n’est pas beaucoup enseigné ici… c’est un peu considéré comme de la « sous » médecine.
Par par tout les professeurs, mais par certains c’était vraiment le cas. D’ailleurs, quand elle avait émit cette idée de choisir cette voie, certains avaient essayé de l’en dissuader. Heureusement qu’elle avait commencé son stage l’été dernier et que ce dernier avait eut le temps de la convaincre…
Elle mange son cookie à raisons de petites bouchées pour éviter d’en mettre partout en écoutant Maximilien lui raconter son propre stage. Elle hoche la tête tandis qu’il lui confirme que son stage était encore en cours. Elle aurait trouvé ça terriblement court dans le cas contraire. Il mentionne le secret professionnel auquel il est astreint et, évidemment, ça ne fait qu’éveiller la curiosité de la jeune Blackthorn. Mais c’est humain. Non ? Il expose aussi ses difficultés. Il y avait de l’éthique dans le soin, mais elle imaginait bien que le travail de journaliste demandait un questionnement constant…
- Et j’imagine qu’on vous pousse au scoop et aux scandales ? Après tout… c’est ça qui fait vendre, non ? Et l'argent reste le nerf de la guerre...
Juliet est pro vérité, bien sûr. La loyauté fait partie de son mode de fonctionnement par défaut pourtant. Elle comprend le dilemme qui est imposé au Leroy. D’autant plus qu’au delà de la vérité, elle considère que certaines choses relèvent de la vie privée et qu’ils n’ont rien à faire dans les pages d’un journal, aussi réputé soit il.
Il aurait peut être été plus sage de rester sur leurs projets d’avenirs professionnels plutôt que sur la vie intime de la Blackthorn. Elle croyait ce sujet clos mais le Leroy revient dessus avec assez peu de tact. A priori, elle n’avait aucune raison d’avoir été dégouté des mecs par lui parce que… ils n’avaient jamais rien fait. Elle sait qu’il veut bien faire, qu’il culpabilise sûrement, mais ce conseil elle l’a déjà beaucoup trop entendu. Alors elle hausse les épaules.
- Vraiment, tout va bien. Et puis, s’il m’arrive quelque-chose et et bien… je ne pourrais m’en prendre qu’à moi même. Mais pour l’instant, c’est ce qui le convient. Même si tu ne le comprends pas.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Ven 4 Juin 2021 - 12:11
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Maximilien fait une légère moue en entendant ce terme, car il ne l’apprécie guère. “Je ne pense pas que ce soit de la ‘sous-médecine’, tout comme je ne donne pas de valeur au terme de ‘sous-métier’. C’est un jugement que je trouve ridicule” ajoute-t-il en haussant les épaules. Il n’a jamais compris ce besoin constant des gens de trier les choses selon un rang spécifique, et de les juger selon. C’est bas, c’est ridicule et honnêtement, ça blesse plus qu’autre chose. Si Juliet veut faire de la psychomagie, pourquoi pas ? L’avenir prouvera que ce domaine d’expertise vaut autant, si ce n’est plus, que les autres médecines associées. Mais le débat n’est pas là.
Il préfère embrayer sur sa propre expérience de son stage et lui fait part de ses questionnements au regard de la vérité qu’il est supposé mettre en avant dans tous ses articles. Quitte à faire du mal aux personnes concernées. C’est un aspect du métier qui le rend mal à l’aise, à bien des égards. Maximilien n’a jamais éprouvé le besoin de faire volontairement du mal aux autres et ce n’est pas maintenant qu’il va commencer.
“T’as pas idée. Et jusqu’à ce que je fasse ce stage, je n’avais pas conscience de ce qui pouvait se tramer à Hungcalf, dans les coulisses. Il y a du sacré potin et j’ai un peu l’impression que le directeur du journal se sert de nous pour avoir ses scoops à ce sujet.” Il ne lui dira pas tout de suite qu’il a cédé face à ses demandes et a fait part de ce qu’il savait lors de leurs réunions. Mais au moins n’est-il pas allé jusqu’à fouiller dans la vie des gens ou les suivre partout. Il veut être un reporter, pas un paparazzi.
Le ton de Juliet, auparavant léger lorsque cela concernait leurs études, devient plus cassant alors qu’il ose parler de ses relations. Qu’est-ce qui lui a pris, on se le demande… Il aurait mieux fait de garder sa langue dans sa poche et de faire comme s’il n’en savait rien. Sa dernière phrase, surtout, est inutilement piquante. Une attaque qui n’a pas lieu d’être étant donné qu’il ne fait que part de son inquiétude. Désormais, il fera mine de n’en avoir rien à faire…
“Ouai, on va dire ça” lâche-t-il en se raclant ensuite la gorge. Oui, il est vierge donc oui, il n’y connaît supposément rien, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il est complètement ignare des dangers. À défaut de pratiquer, Maximilien s’informe. Beaucoup plus depuis qu’il s’est vu fiancé. Tout ceci n’est que la preuve qu’en dehors des conversations ‘standards’ sur les études ou le climat, ils sont incapables de se parler. Et au fond, il s’en doutait. Avec ce qui s’est produit, il est quasiment impossible qu’il puisse donner son avis sans se prendre un coup de bâton dans l’entrejambe. Mais ça lui apprendra à s’en soucier. Le Française frotte ses mains l’une contre l’autre, sur le départ.
“C’est cool d’avoir pu discuter. Vaut mieux pas que je t’indispose plus longtemps.” Et pour une fois, il le pense vraiment.
- Juliet BlackthornADMIN - Baby sixtine - Little sun
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Re: Morning view... pv. Maximilien (terminé)
Sam 5 Juin 2021 - 17:59
La blonde termine son cookie et son doigt termine sur ses lèvres pour aspirer une miette qui y été restée collée. Elle hoche doucement la tête tandis que le français mentionne son avis sur la psychomagie. Elle ne plus ne pense pas que ce soit de la « sous-médecine », elle trouve cette matière passionnante. Alors certes elle ne fait ps autant de somatique que si elle travaillait dans un service de cardiomagie mais elle en fait quand même et surtout, elle prend le temps de soigner les maux de l’esprit ce que ne peuvent se permettre les autres services… faute de temps. Faute de moyens.
- Malheureusement, c’est ce que pensent beaucoup de professionnels de ce domaine. Et c’est aussi ainsi que c’est considéré par tout à chacun, sûrement par méconnaissance du sujet. Certes, cette matières n’est pas parfaite, elle est parfois approximative même. Mais on y apprend tout les jours et on soigne des personnes qui parfois sont en errance médicale depuis des années…
Elle comprend le malaise que récent le Leroy face à ce qu’on exige de lui lors de son stage. Elle espère juste que cet aspect du métier ne le rebute pas trop, qu’il puisse passer au dessus. Elle se souvient encore de leur premier rendez-vous et de l’enthousiaste qu’il avait pour son rêve, pour le métier auquel il se destinait. Choix d’avenir qui avait d’ailleurs déterminé leurs fiançailles. Elle a un petit sourire en coin tandis qu’il mentionne les potins du château.
- A croire que la chouette enchainée dispose de part dans le chineur.
Etait-ce complètement stupide ? Certes, le chineur était un journal étudiant mais Juliet serait prête à parier que s’il était commercialisé il ferait fu-reur. Pour sa part, elle ne le lisait pas… Trop de commérages, trop d’harcèlement, trop de mépris pour la vie privée dans ces pages.
Elle aurait pu discuter longtemps ainsi, parce qu’elle avait l’impression de retrouver le Maximilien de Paris. Le moment où ils avaient décidé d’être amis et où il faisaient connaissance. Ces temps lui paraissaient compliqués à l’époque, pourtant ils étaient bien plus simples qu’aujourd’hui… il fallait le reconnaitre.
Malheureusement, le français revint sur les nouvelles activités extra-scolaires de la blonde et elle eut un ton un peu plus désagréable que ce qu’elle aurait voulu en réalité. Elle savait que Maximilien lui disaient tout ceci pour la protéger. Après tout, c’était ce qu’il était non ? « Charmant, prévoyant ». C’est ainsi qu’elle l’avait décrit après l’avoir rencontré. Pour autant qu’elle sache, elle faisait ce qu’elle voulait de sa vie. Elle était assez grande pour prendre soin d’elle même. Elle était jeune, célibataire, elle plaisait aux hommes et certains d’entre eux lui plaisaient bien aussi… Elle n’avait plus l’intention de se priver. Bon… elle aurait pu se retenir sur le « tu ne le comprends pas » mais ses paroles avaient dépassées ses pensées. Elle se mord les lèvres, ne renchérit pas sur sa réponse et baisse les yeux sur son plaid. Elle avait l’impression que ça pouvait aller mieux mais tout était si fragile.
- Merci d’être resté.
Elle relève ses yeux bleus vers Maximilien et lui adresse un dernier sourire. Il ne l’indisposait pas loin de là, mais elle ne pensait pas que ce soit une bonne idée de le retenir vu comment ils avaient des difficultés à communiquer… Peut être plus tard… Dans d’autres circonstances… Peut être qu’un jour ça serait plus simple et qu’ils riraient de cette époque où ils avaient été fiancés par leurs parents, peut-être quand eux même en seraient.
- Malheureusement, c’est ce que pensent beaucoup de professionnels de ce domaine. Et c’est aussi ainsi que c’est considéré par tout à chacun, sûrement par méconnaissance du sujet. Certes, cette matières n’est pas parfaite, elle est parfois approximative même. Mais on y apprend tout les jours et on soigne des personnes qui parfois sont en errance médicale depuis des années…
Elle comprend le malaise que récent le Leroy face à ce qu’on exige de lui lors de son stage. Elle espère juste que cet aspect du métier ne le rebute pas trop, qu’il puisse passer au dessus. Elle se souvient encore de leur premier rendez-vous et de l’enthousiaste qu’il avait pour son rêve, pour le métier auquel il se destinait. Choix d’avenir qui avait d’ailleurs déterminé leurs fiançailles. Elle a un petit sourire en coin tandis qu’il mentionne les potins du château.
- A croire que la chouette enchainée dispose de part dans le chineur.
Etait-ce complètement stupide ? Certes, le chineur était un journal étudiant mais Juliet serait prête à parier que s’il était commercialisé il ferait fu-reur. Pour sa part, elle ne le lisait pas… Trop de commérages, trop d’harcèlement, trop de mépris pour la vie privée dans ces pages.
Elle aurait pu discuter longtemps ainsi, parce qu’elle avait l’impression de retrouver le Maximilien de Paris. Le moment où ils avaient décidé d’être amis et où il faisaient connaissance. Ces temps lui paraissaient compliqués à l’époque, pourtant ils étaient bien plus simples qu’aujourd’hui… il fallait le reconnaitre.
Malheureusement, le français revint sur les nouvelles activités extra-scolaires de la blonde et elle eut un ton un peu plus désagréable que ce qu’elle aurait voulu en réalité. Elle savait que Maximilien lui disaient tout ceci pour la protéger. Après tout, c’était ce qu’il était non ? « Charmant, prévoyant ». C’est ainsi qu’elle l’avait décrit après l’avoir rencontré. Pour autant qu’elle sache, elle faisait ce qu’elle voulait de sa vie. Elle était assez grande pour prendre soin d’elle même. Elle était jeune, célibataire, elle plaisait aux hommes et certains d’entre eux lui plaisaient bien aussi… Elle n’avait plus l’intention de se priver. Bon… elle aurait pu se retenir sur le « tu ne le comprends pas » mais ses paroles avaient dépassées ses pensées. Elle se mord les lèvres, ne renchérit pas sur sa réponse et baisse les yeux sur son plaid. Elle avait l’impression que ça pouvait aller mieux mais tout était si fragile.
- Merci d’être resté.
Elle relève ses yeux bleus vers Maximilien et lui adresse un dernier sourire. Il ne l’indisposait pas loin de là, mais elle ne pensait pas que ce soit une bonne idée de le retenir vu comment ils avaient des difficultés à communiquer… Peut être plus tard… Dans d’autres circonstances… Peut être qu’un jour ça serait plus simple et qu’ils riraient de cette époque où ils avaient été fiancés par leurs parents, peut-être quand eux même en seraient.
Rp terminé
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