- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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[Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mar 19 Juil 2022 - 18:19
Tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas comment ça a pu se produire.
Enfin... Ca n'est pas tout à fait vrai, bien sûr que tu sais pourquoi. Mais tu ne peux pas l'accepter, et surtout, surtout, tu crains les représailles qui pourraient en découler. Tout devait être une formalité, aujourd'hui. T'étais censé être revenu pour simplement signer les documents officiels et reprendre ton cursus là où tu l'avais laissé à la rentrée. Faire comme si les deux années qui venaient de s'écouler n'avaient pas eu lieu. Et officiellement, c'était exactement ce que tu escomptais.
Sauf que tu sais bien, au fond de toi, que le James qui vient de quitter le bureau des admissions, ça n'est pas le même que celui qui a signé pour la première fois il y a cinq ans. Tu as beau offrir le même visage à la terre entière, tu sais bien que tout ce que tu tapis tout au fond de toi depuis des lustres est en train de taper à la porte, cherchant à faire céder ton masque de marbre pour laisser exploser toutes tes émotions. Tu le sais, et tu t'efforces de le faire tenir, encore et toujours.
Parce que ce ne sera jamais acceptable pour les Blackthorn, et que tu sais que la sentence sera terrible si jamais tu venais à faillir. Tu te souviens trop bien des doloris de ton enfance. Tu penses à ce qui est arrivé à Eleanor, et à toutes ces questions qui restent à ce jour sans réponse. Tu sais aussi que c'est la raison de ton éloignement forcé. Ton seul espoir réside dans le fait qu'un changement n'ait qu'un impact mineur sur ta scolarité - en réalité, pour le corps enseignant autant que pour tes parents, ça ne devrait pas avoir d'importance. Mais toi tu sais, tu sais, pourquoi tes couleurs sont passées de l'émeraude à l'améthyste. Et ce pourquoi, tu sais qu'il ne sera pas toléré.
Tu prends le chemin de la sortie, avec mille interrogations en tête quant à comment tu vas gérer ça. T'en es à passer l'information sous silence, après tout, ta réinscription est effective, le reste n'est qu'un détail n'est-ce pas ? Et tu n'as pas osé ajouter cette option, qui, au fond, tu le sais, te ferais réellement vibrer, de peur des conséquences. Un garçon ça ne dessine pas, ça joue au Quidditch, tu le sais bien. Rien n'a changé, que ta maison, n'est-ce pas ? Officiellement, tu seras toujours le parfait petit soldat, n'est-ce pas ?
Tu t'arrêtes au milieu du hall, face à ce visage que tu ne connais que trop bien. Max. Ton masque imperturbable plaqué sur le visage, tu restes figé un instant, incapable de décider de la conduite à tenir. Maximilien et toi, vous avez été amis, très proches, même, pendant vos premières années ici. Quand t'as été contraint et forcé de partir, tu ne lui as rien dit. A vrai dire, tu ne savais vraiment pas ce que tu aurais pu lui dire qui ne vous mette pas l'un et l'autre en danger. Tu ne savais même pas vraiment ce que tu aurais bien voulu en dire.
T'as sur pour ses fiançailles avec ta cadette. Ta su la rupture aussi de cet engagement. T'en as connu la raison, tu l'as accueillie avec un dégoût profond engendré par ton éducation. En tant qu'ami, t'aurais dû le contacter, sans doute. Au moins lui demander sa version des faits, pour avoir blessé ta soeur. T'aurais dû essayer de comprendre.
A cet instant, t'en étais parfaitement incapable. Ce qu'il avait fait était abominable, c'était aussi simple que cela.
Mais c'était avant que tu rencontres l'Artiste.
Qui est aujourd'hui le plus abominable des deux, hein ? Un instant face à son regard embarrassé - tout au moins le crois-tu - tu te demandes s'il peut voir sur ton visage le moindre indice de ta relation cachée. T'es pourtant passé maître dans l'art de ne rien laisser voir de ce que tu ressens sur tes traits, mais lui te connaît mieux que d'autres, après tout. Tu te fais la réflexion qu'avant, tu l'aurais sans doute accueilli froidement, lançant des piques quant à sa trahison. Avec ton cousin en plus ! Mais es-tu seulement capable de lui mentir aussi ouvertement à cet instant, de te mentir à toi-même ? Toi aussi, tu as trahi celle à qui tu es promis. Toi aussi, tu as fait preuve de cette déviance qui rebute tant les tiens. Toi-même, tu es rongé par la culpabilité et le dégoût de ce que tu as fait pendant tous ces mois.
Parce que la vérité, c'est que tu ne le regrettes pas vraiment. L'Artiste, tu l'as aimé. Tu l'aimes encore. Aussi fort que tu aimes Cataleya. T'as beau essayer de hiérarchiser tes sentiments, t'en es parfaitement incapable. Et tu ne comprends pas comment tu peux en être arrivé là.
Alors tu restes immobile et impassible face à ton ami d'antan, attendant ses propos ou ses actes pour te décider sur la conduite à tenir. Va-t-il poursuivre sa route ou t'adresser la parole ? De quelle manière ? Tu ne sais même pas vraiment où tu aurais envie d'en venir, de cette conversation qui s'amorce peut-être, en réalité...
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- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mar 19 Juil 2022 - 21:09
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Encore une année qui s’achève et chacune d’entre elles l’amène au plus près de la vie active. Une vie qu’il redoute, qui le fait angoisser parce qu’il doute de lui, Maximilien. Il doute de ses résolutions professionnelles. Et s’il n’a pas choisi le bon cursus ? Et si, au final, le métier de reporter ne lui convient pas vraiment ? Et si personne ne veut de lui ? Et s’il faut tout recommencer à zéro ? Être un étudiant lui convient. Il aime cette vie, il en tire quelque chose de beau et satisfaisant. Et les années se précipitent les unes à la suite des autres, le poussant en neuvième année. L’avant-dernière avant le grand saut final, un saut pour lequel il n’est clairement pas équipé. C’est à cela qu’il pense dans les couloirs d’Hungcalf, sur le point de quitter ces murs afin d’entamer la période de vacances scolaires qui, pour lui, ne rime qu’avec travail. Bien que ses relations avec les Leroy se soient arrangées, il se sent toujours obligé de subvenir à ses propres besoins et être un serveur ne lui déplaît pas tant que ça en fin de compte. Il y trouve son compte et y découvre une liberté qu’il ne connaissait pas, alliée à la satisfaction de savoir prendre soin de lui-même. Il est heureux de pouvoir acheter un présent à son petit-ami et se dire que ce n’est pas l’argent de sa famille qui lui a permis d’illuminer son regard, mais bien le sien. Celui qu’il a gagné à la force de ses bras. À cette pensée, un doux sourire vient agrémenter son beau visage et il retrouve aussitôt de la joie de vivre. Les choses vont beaucoup mieux pour lui depuis novembre, après qu’il ait décidé d’un commun accord avec son cousin de reprendre sa vie en main avant qu’il ne soit rongé par les remords et les regrets. C’est sa meilleure décision à ce jour. Désormais, il peut profiter pleinement des instants passés avec Peter et il ne pense presque plus à ces addictions qui lui ont pourri la vie pendant des semaines entières. Certes, il s’empêche toujours de boire de l’alcool par peur de créer une nouvelle dépendance qui viendrait remplacer les précédentes et il sait au fond de lui que son partenaire s’inquiète et se pose des questions sur son état. Mais si on met cela de côté, tout va bien !
Arrivé dans le hall de l’université, il se stoppe brusquement et fronce les sourcils. Une étrange - et pourtant familière - présence se fait sentir derrière lui. Curieux comme pas deux, il se retourne aussitôt pour découvrir un visage qu’il n’avait pas contemplé depuis des années. Le visage d’un être qui a compté et qui a disparu de la surface de la terre d’un coup de baguette magique. De nombreuses questions affluent dans la tête de Maximilien alors que James se tient à quelques mètres de lui, tout aussi immobile et d’une impassibilité glaciale. Il se demande à quoi il pense, où il était, ce qu’il a fait, pourquoi il est revenu, s’il sait… pour Juliet et Peter. Forcément, il doit être au courant. C’est un Blackthorn… Il imagine facilement le ressentiment que James doit avoir à son égard suite à l’affront qu’il a fait non seulement à sa sœur, mais à sa famille toute entière. Voilà pourquoi dans un premier temps, il ne bouge pas de sa place. Leurs regards se croisent, stagnent. Personne ne bouge, chacun attend que l’autre fasse le premier pas. Mais Maximilien n’est pas quelqu’un de mauvais. James a compté pour lui et s’il paraît différent aujourd’hui, il est persuadé que leur relation, elle, peut être intacte s’ils s’en donnent les moyens. Il se précipite alors vers son cadet et le prend brusquement dans ses bras pour lui offrir une accolade amicale, presque fraternelle, sans arrière pensée autre que celle d’être heureux de revoir un être chêri.
« Je suis si content de te voir James ! Mais où étais-tu passé bon sang ??? »
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mar 19 Juil 2022 - 22:49
Tu vois son visage, son regard qui accroche le tien, et tu te figes instantanément. Lui aussi, tu le vois bien. Comment pourrait-il en être autrement, après tout ? Deux ans, c'est long. Surtout quant aucune explication n'a été donnée. Tu l'observes, dans l'attente d'un mot, d'une réaction, mais tu dois bien admettre que tu ne t'attendais pas à ça. Pourtant, à l'époque, tu n'en aurais pas été trop surpris, à bien y réfléchir. A l'époque, ça t'aurait semblé naturel, même si tu n'as jamais été du genre à initier le geste. Tu ne l'as jamais rejeté, parce que tu connaissais ton ami, tu savais que c'était comme ça qu'il était, et quelque part, ça avait quelque chose d'appréciable. Probablement parce que ça t'était inconnu ou presque.
Mais à cet instant, après deux années d'absence, vraiment, tu ne t'attendais pas à ce qu'il poursuive ce genre de geste, de familiarité. Il vient te prendre dans ses bras, sans plus d'hésitation et toi tu restes immobile, ne sachant trop comment réagir. Il te faut un instant pour poser maladroitement tes mains dans son dos. On se rend sans doute bien compte que ça ne t'est pas naturel, mais tu ne peux pas faire mieux.
Et t'as beau ne rien laisser paraître, ton visage restant de marbre, au fond t'en es plutôt heureux, bien que tu sois parfaitement incapable de le dire.
« Je suis si content de te voir James ! Mais où étais-tu passé bon sang ??? »
-J'étais... en Egypte...
Et là, tu te demandes comment justifier ça. Comment expliquer ton départ précipité. Comment expliquer l'absence de nouvelle. T'avais aucune information que tu pouvais donner, au moment de ton départ, t'en as pas tellement plus à présent.
-C'est... une longue histoire. Et je suis pas sûr de pouvoir expliquer grand chose. Mais je suis content d'être revenu.
Ca n'est même pas un mensonge, au fond. Bien sûr, quitter l'Artiste et les heures de peinture, ça te laisse un goût amer d'inachevé. Mais ici tu retrouves ta vie, tes marques. Et ta cousine. Et Maximilien, peut-être ? Tu ne sais pas trop ce que tu peux en attendre. Tu ne sais pas trop ce que tu veux en attendre. Et à vrai dire, t'essaies de pas trop y penser, à ceux que tu vas retrouver, et à leurs réactions à ton absence, de peur d'être déçu.
L'accolade s'estompe et tu observes le visage de ton ami. Tu lui trouves un air... Tu ne sais pas trop dire, peut-être plus serein qu'auparavant ? Tu l'envies, quelque part. Toi, la sérénité, c'est un luxe qui ne t'est pas permis. T'es toujours sur le qui-vive, toujours à l'affût. Du moindre faux-pas, qui pourrait leur revenir aux oreilles.
-Comment... Qu'est-ce que tu deviens ?
T'évites soigneusement de parler de ta soeur pour le moment. Tu sais plus comment te positionner sur le sujet. T'es passé par la colère et le dégoût au début, clairement. Mais à présent ? A présent, tu ne sais plus trop. Alors dans le doute, tu t'abstiens. De tout commentaire, déjà. Puis si vous pouviez juste faire comme si rien de tout ça n'avait existé pour l'heure, ça te simplifierait la tâche...
Mais à cet instant, après deux années d'absence, vraiment, tu ne t'attendais pas à ce qu'il poursuive ce genre de geste, de familiarité. Il vient te prendre dans ses bras, sans plus d'hésitation et toi tu restes immobile, ne sachant trop comment réagir. Il te faut un instant pour poser maladroitement tes mains dans son dos. On se rend sans doute bien compte que ça ne t'est pas naturel, mais tu ne peux pas faire mieux.
Et t'as beau ne rien laisser paraître, ton visage restant de marbre, au fond t'en es plutôt heureux, bien que tu sois parfaitement incapable de le dire.
« Je suis si content de te voir James ! Mais où étais-tu passé bon sang ??? »
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Et là, tu te demandes comment justifier ça. Comment expliquer ton départ précipité. Comment expliquer l'absence de nouvelle. T'avais aucune information que tu pouvais donner, au moment de ton départ, t'en as pas tellement plus à présent.
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Ca n'est même pas un mensonge, au fond. Bien sûr, quitter l'Artiste et les heures de peinture, ça te laisse un goût amer d'inachevé. Mais ici tu retrouves ta vie, tes marques. Et ta cousine. Et Maximilien, peut-être ? Tu ne sais pas trop ce que tu peux en attendre. Tu ne sais pas trop ce que tu veux en attendre. Et à vrai dire, t'essaies de pas trop y penser, à ceux que tu vas retrouver, et à leurs réactions à ton absence, de peur d'être déçu.
L'accolade s'estompe et tu observes le visage de ton ami. Tu lui trouves un air... Tu ne sais pas trop dire, peut-être plus serein qu'auparavant ? Tu l'envies, quelque part. Toi, la sérénité, c'est un luxe qui ne t'est pas permis. T'es toujours sur le qui-vive, toujours à l'affût. Du moindre faux-pas, qui pourrait leur revenir aux oreilles.
-
T'évites soigneusement de parler de ta soeur pour le moment. Tu sais plus comment te positionner sur le sujet. T'es passé par la colère et le dégoût au début, clairement. Mais à présent ? A présent, tu ne sais plus trop. Alors dans le doute, tu t'abstiens. De tout commentaire, déjà. Puis si vous pouviez juste faire comme si rien de tout ça n'avait existé pour l'heure, ça te simplifierait la tâche...
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mar 19 Juil 2022 - 23:05
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L’accolade est sincère, l’inquiétude réelle. Pendant des mois, il s’est demandé ce qu’était devenu James mais jamais il n’a réussi à obtenir de réponse. Les Blackthorn sont une famille très soudée et impénétrable. Même en étant fiancé à Juliet, il n’a pu glaner aucune information tangible au sujet de son frère. C’est en le voyant dans ce hall qu’il se rend compte qu’il lui a manqué mais que, pire que tout, il l’avait oublié. Les problèmes de la vie ont fait que la disparition de James est passée au second plan - voire au troisième - et il ne peut empêcher la culpabilité de faire un fracassant retour.
« En Égypte ? » La destination le surprend plus que tout le reste. Qu’est-il allé faire là-bas ? Dans quel but ? Et tant de temps ? Quoi qu’il s’y soit passé, ne pouvait-il pas le réaliser ici, en Écosse ? Mais les questions de Maximilien meurent dans sa gorge alors que le blondinet lui affirme ne pas pouvoir lui en expliquer la raison. Il est difficile de savoir s’il est vraiment ravi ou non d’être revenu car, comme à son habitude, il ne laisse passer aucune émotion vive. Ce n’est pas grave. À l’époque, le Français savait déceler chez James les quelques petites expressions qui donnaient à ses phrases un peu de profondeur. Il lui suffit de s’entraîner pour pouvoir les lire à nouveau sur ce visage qui a vieilli, tout comme celui de Maximilien. Le temps est supposé les avoir rendus plus matures mais il n’est pas certain que ce soit réellement le cas.
La question tant redoutée survient et il inspire profondément, ne sachant ce que James connaît déjà de sa situation avec les Blackthorn et du fiasco qui s’est produit il y a un an. Est-il au courant pour Peter ? Leur en veut-il ? Il a peur de découvrir la vérité à ce sujet, peur que le ressentiment de James à son égard ne soit trop fort pour que leur relation reprenne là où elle était lorsqu’il a disparu. Mais surtout, Maximilien n’a jamais été très doué pour se plaindre à qui que ce soit. On peut lui demander cent fois de suite “comment ça va ?” et il répondra toujours “bien”, même s’il a un tronc enfoncé dans l’abdomen. Inquiéter les autres lui fait bien plus de peine que d’admettre qu’il souffre ou qu’il a souffert. Comment est-il supposé expliquer à James ce qui s’est passé ces deux dernières années ? Les fiançailles, les ruptures, les incidents, les addictions, la destruction de la famille… ? Non, il ne veut pas lui imposer un tel fardeau après un si bref retour.
« Toujours étudiant, comme tu vois ! J’ai été accepté en neuvième année donc dès la rentrée prochaine, c’est reparti pour un tour ! » Il sourit largement pour cacher toutes les souffrances qui se cachent derrière ces mots. Il ne sait pas ce qu’il est en droit ou non de raconter à James mais peu importe, car l’endroit n’y est pas propice.
« Je ne vis plus dans les dortoirs par contre et j’ai un p’tit boulot dans Inverness, à la Moufette. C’était un peu dépaysant au début mais maintenant, je trouve ça assez cool. Et toi ? Tu vas reprendre les cours à la rentrée ? Back chez les Grymm ? Ils ont fait une super saison au Quidditch cette année, un sans faute ! »
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mer 20 Juil 2022 - 0:22
Tu doutes pas une seconde que s'il a jamais posé de question auprès de ta famille, Maximilien n'a jamais pu avoir de réponse. Avant le clash, il y avait déjà peu de chance pour qu'on lui donne des informations aussi privées, mais à partir du moment où les fiançailles avec Juliet ont été rompues, tu te fais aucune illusion quant au fait qu'il n'ait plus vraiment eu droit de cité au manoir. Tu te souviens aussi de la colère de Juliet sur le moment - tu ne sais pas trop où ta soeur en est à présent, et tu te promets de combler cette lacune - et t'imagines assez mal ton ami lui poser davantage de question une fois l'engagement rompu. Il ne doit pas savoir grand chose, le pauvre, et t'imagines sans peine les mille questions qu'il a pu se poser.
« En Égypte ? »
Evidemment, il relève le lieu. Comment aurait-il pu en être autrement ? Tu n'avais rien à faire là-bas, tu n'avais même jamais manifesté de goût particulier pour cette région. Qu'est-ce que tu pourrais bien avoir à y faire, qui te retienne si subitement que tu n'as pu prévenir personne ni donner de nouvelle ? Tu réprimes un soupir. Tu ne peux tellement rien répondre à ça. Alors tu retournes la question, en quelque sorte. Tu lui demandes à lui, comment il va. Une échappatoire, mais pas seulement. En réalité, t'as envie de savoir. Maximilien a compté pour toi, et quoi qu'on puisse en dire au vu de vos dernières années loin l'un de l'autre, tu sais qu'il compte encore.
« Toujours étudiant, comme tu vois ! J’ai été accepté en neuvième année donc dès la rentrée prochaine, c’est reparti pour un tour ! »
-Neuvième...
Tu ravales ta rancoeur. T'as toujours été plus jeune, mais avoir manqué deux ans te mine davantage encore. T'appréhendes le moment où tu vas te retrouver face à ceux qui étaient en-dessous de toi auparavant, et qui maintenant vont être au-dessus de toi en terme de scolarité. Ca te bouffe.
« Je ne vis plus dans les dortoirs par contre et j’ai un p’tit boulot dans Inverness, à la Moufette. C’était un peu dépaysant au début mais maintenant, je trouve ça assez cool. Et toi ? Tu vas reprendre les cours à la rentrée ? Back chez les Grymm ? Ils ont fait une super saison au Quidditch cette année, un sans faute ! »
Cette fois tu réprimes mal la grimace qui prend forme sur ton visage. T'as été là trois ans, à tenter de faire gagner ton équipe en vain. Et te voilà absent, et ils gagnent le tournoi haut la main. Ca, ça, ça te mine littéralement. T'aurais dû être là, avec Esther et les autres. T'aurais dû attraper le vif, t'aurais dû les mener à la victoire. S'ils t'avaient pas envoyé là-bas, t'aurais fait partie des gagnants. T'as le sentiment d'avoir tout loupé, et ça te reste vraiment en travers de la gorge.
-J'ai vu... réponds-tu amer.
Evidemment que t'as été voir les classements de tes deux années d'absence. T'es resté figé, encore, devant les résultats de l'année en cours, devant ce que t'avais loupé. Tes poings serrés le long de ton corps, le visage fermé, t'as scruté l'annonce pendant de longues minutes. Et puis t'as tourné les talons pour gagner le bureau des admissions. T'étais pas au bout de tes surprises.
-Je sors du bureau des admissions, oui...
T'hésites à dire à voix haute ce qu'il en est de ta nouvelle inscription. Comme si ça pouvait donner corps à tes inquiétudes à ce sujet.
-Evidemment, je dois reprendre où je m'étais arrêté. J'ai encore un peu de marge avant d'arriver au bout du cursus...
Un euphémisme, clairement. D'un signe de tête, tu désignes la porte qui mène vers l'extérieur, là-bas. C'était la direction que vous preniez, n'est-ce pas ?
-Tu sortais ?
La question est rhétorique, tu n'as pas vraiment de doute à ce sujet. Mais ça te permet d'amorcer un pas vers la sortie - et de vous éloigner, peut-être, des oreilles indiscrètes éventuelles.
D'ailleurs t'attends d'être dehors sans personne de visible à vos côtés, pour poursuivre sur le sujet de ta reprise.
-Quatrième année en botanique et magizoologie, oui. Mais...
T'as du mal à sortir les mots qui devraient poursuivre cette phrase. T'as du mal à les accepter, alors c'est encore plus compliqué d'avoir à assumer le regard d'autrui à ce sujet. D'ailleurs, c'est devant toi que tu regardes en les prononçant, d'une voix parfaitement neutre malgré la tempête qui règne dans ton crâne.
-C'est les Pokeby que je devrais mener à la victoire maintenant...
Tout ça te semble irréel. Tu peux pas t'empêcher de te répéter que c'est un mauvais rêve et que tu ne vas pas tarder à en sortir. Pourtant rien ne se passe, et tu sais bien, en réalité, que tu te voiles la face. T'es pas prêt à affronter la réaction de ton aîné, et tu évites soigneusement son regard pour l'heure. T'auras bien assez à faire, sans doute, avec les mots qu'il ne manquera pas de prononcer, témoins de sa surprise...
« En Égypte ? »
Evidemment, il relève le lieu. Comment aurait-il pu en être autrement ? Tu n'avais rien à faire là-bas, tu n'avais même jamais manifesté de goût particulier pour cette région. Qu'est-ce que tu pourrais bien avoir à y faire, qui te retienne si subitement que tu n'as pu prévenir personne ni donner de nouvelle ? Tu réprimes un soupir. Tu ne peux tellement rien répondre à ça. Alors tu retournes la question, en quelque sorte. Tu lui demandes à lui, comment il va. Une échappatoire, mais pas seulement. En réalité, t'as envie de savoir. Maximilien a compté pour toi, et quoi qu'on puisse en dire au vu de vos dernières années loin l'un de l'autre, tu sais qu'il compte encore.
« Toujours étudiant, comme tu vois ! J’ai été accepté en neuvième année donc dès la rentrée prochaine, c’est reparti pour un tour ! »
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Tu ravales ta rancoeur. T'as toujours été plus jeune, mais avoir manqué deux ans te mine davantage encore. T'appréhendes le moment où tu vas te retrouver face à ceux qui étaient en-dessous de toi auparavant, et qui maintenant vont être au-dessus de toi en terme de scolarité. Ca te bouffe.
« Je ne vis plus dans les dortoirs par contre et j’ai un p’tit boulot dans Inverness, à la Moufette. C’était un peu dépaysant au début mais maintenant, je trouve ça assez cool. Et toi ? Tu vas reprendre les cours à la rentrée ? Back chez les Grymm ? Ils ont fait une super saison au Quidditch cette année, un sans faute ! »
Cette fois tu réprimes mal la grimace qui prend forme sur ton visage. T'as été là trois ans, à tenter de faire gagner ton équipe en vain. Et te voilà absent, et ils gagnent le tournoi haut la main. Ca, ça, ça te mine littéralement. T'aurais dû être là, avec Esther et les autres. T'aurais dû attraper le vif, t'aurais dû les mener à la victoire. S'ils t'avaient pas envoyé là-bas, t'aurais fait partie des gagnants. T'as le sentiment d'avoir tout loupé, et ça te reste vraiment en travers de la gorge.
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Evidemment que t'as été voir les classements de tes deux années d'absence. T'es resté figé, encore, devant les résultats de l'année en cours, devant ce que t'avais loupé. Tes poings serrés le long de ton corps, le visage fermé, t'as scruté l'annonce pendant de longues minutes. Et puis t'as tourné les talons pour gagner le bureau des admissions. T'étais pas au bout de tes surprises.
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T'hésites à dire à voix haute ce qu'il en est de ta nouvelle inscription. Comme si ça pouvait donner corps à tes inquiétudes à ce sujet.
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Un euphémisme, clairement. D'un signe de tête, tu désignes la porte qui mène vers l'extérieur, là-bas. C'était la direction que vous preniez, n'est-ce pas ?
-
La question est rhétorique, tu n'as pas vraiment de doute à ce sujet. Mais ça te permet d'amorcer un pas vers la sortie - et de vous éloigner, peut-être, des oreilles indiscrètes éventuelles.
D'ailleurs t'attends d'être dehors sans personne de visible à vos côtés, pour poursuivre sur le sujet de ta reprise.
-
T'as du mal à sortir les mots qui devraient poursuivre cette phrase. T'as du mal à les accepter, alors c'est encore plus compliqué d'avoir à assumer le regard d'autrui à ce sujet. D'ailleurs, c'est devant toi que tu regardes en les prononçant, d'une voix parfaitement neutre malgré la tempête qui règne dans ton crâne.
-
Tout ça te semble irréel. Tu peux pas t'empêcher de te répéter que c'est un mauvais rêve et que tu ne vas pas tarder à en sortir. Pourtant rien ne se passe, et tu sais bien, en réalité, que tu te voiles la face. T'es pas prêt à affronter la réaction de ton aîné, et tu évites soigneusement son regard pour l'heure. T'auras bien assez à faire, sans doute, avec les mots qu'il ne manquera pas de prononcer, témoins de sa surprise...
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mer 20 Juil 2022 - 10:30
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il n’a pas encore totalement conscience de l’impact que ses mots peuvent avoir sur James. Sa situation doit être frustrante. Passer en neuvième année est, pour lui, un grand stress mais ça doit l’être tout autant de se retrouver dans une promotion qui n’est plus la sienne. Patiemment, Maximilien lui fait un résumé succinct de ce qui s’est produit dans sa vie, évitant soigneusement plusieurs sujets qui, soit les mettront l’un et l’autre dans de mauvaises dispositions, soit le forcera à rentrer dans les détails de la catastrophe qui est survenue l’année passée. Aucune de ces options ne lui convient. Travailler et vivre en dehors de l’université n’est pas si grave et cela lui donne une bonne image, sans avoir à mentionner toutes les merdes qui ont accompagnées chacune de ces décisions. Bêtement, il aborde le sujet de sa maison et de leur équipe de Quidditch, persuadé que James fera son retour chez les Vert, comme il se doit et qu’il doit être fier du parcours de sa maison. Il est bien loin d’imaginer la réalité de la situation et la gêne que cela provoque chez le Blackthorn. Il peut cependant en avoir un aperçu à même son visage alors que son regard dévie du sien et que ses traits se durcissent en une grimace peu élégante.
« Oui, j’imagine… » Est-ce qu’il l’envie ? Un peu. Il ne sait pas ce que ça fait d’être à un niveau qui n’est pas le sien mais l’idée d’être à six années du commencement de la vie active ne lui déplaît pas. Il n’en est sûrement pas de même pour James qui, poussé par sa famille, a probablement déjà un plan de carrière bien établi et une certitude de réussite. Cette image date d’il y a plusieurs années maintenant et il n’envisage pas un seul instant que James ait pu tant changer que ça. Maximilien hoche positivement de la tête et lui emboîte le pas vers la sortie de l’Université, sentant au plus profond de lui que “ce n’est pas tout”. Que le blondinet a encore des choses à lui dire et il meurt d’envie de les connaître. Jusqu’à présent, le sujet de Juliet n’a pas encore été abordé et il ne veut pas être celui qui le mettra sur le tapis.
Il n’est pas surpris par l’année dans laquelle il se trouve - ce n’est que logique somme toute - mais sa nouvelle maison, elle, suscite son intérêt et son étonnement ; deux émotions qui se reflètent sans peine sur son visage délicat. Le James dont il se rappelle a tout d’un Grymm. Que s’est-il passé en Égypte pour qu’il y ait un tel revirement de situation ? Car il ne voit pas plus éloigné des Grymm que les Pokeby… peut-être les Ethelred, mais encore.
« Attends, les… les Pokeby ? Tu es Pokeby ? C’est à n’y rien comprendre… » Le Français se demande sincèrement s’il n’est pas possible que l’université ait fait une erreur lors de la répartition. Cela doit bien arriver de temps en temps, n’est-ce pas ? Il n’imagine pas James chez les violet, quelque chose cloche. Ou alors… c’est qu’il ne sait plus qui se trouve à côté de lui. Ce questionnement le tiraille et il se sent forcé d’en savoir plus pour pouvoir dormir tranquillement cette nuit.
« Mais hum… je n’ai pas souvenir de toi comme d’un artiste. Or, les Pokeby le sont presque tous. Je veux bien qu’il y ait des exceptions mais… Tu t’es découvert un goût pour l’art en Égypte ? » C’est la seule solution possible qui n’incrimine pas la cérémonie de répartition d’Hungcalf.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mer 20 Juil 2022 - 18:26
L'année qui se prépare ne s'annonce vraiment pas de tout repos. Outre les exigences familiales et la discrétion dont il va falloir que tu fasses preuve si tu ne veux pas risquer trop gros en cherchant à élucider le mystère de la mort de Baby, il va falloir que tu composes avec des gens de deux ans tes cadets qui ne te connaissent pas, et ne manqueront pas de poser des questions sur ta présence dans leurs rangs. Qui plus est dans une nouvelle maison, aux antipodes de celle dans laquelle tu étudiais auparavant. Une annonce que, tu tu t'en doutes bien, ton ami n'était pas près d'imaginer. Sa réaction ne se fait pas attendre, et tu n'as pas besoin de voir son visage pour entendre la surprise dans sa voix. Maximilien ne comprend pas ce qui a pu se produire. Comment le pourrait-il après tout ?
« Attends, les… les Pokeby ? Tu es Pokeby ? C’est à n’y rien comprendre… »
Tu hoches sobrement la tête, gardant le silence encore quelques instants. Tu ne sais même pas si tu as envie de lui expliquer ça. Mais tu sais bien qu'il va falloir que tu t'habitues à des justifications à ce sujet, et autant commencer par une oreille qui devrait, somme toute, se montrer bienveillante. N'est-ce pas ?
Tu mettrais ta main au feu qu'il est en train de se demander s'il n'y a pas eu une erreur. A vrai dire, tu ne peux pas lui jeter la pierre, ce sont à peu de choses près les premiers mots qui ont passé tes lèvres quand la couleur mauve a remplacé le vert feuillage sur ce foutu parchemin.
-Je leur ai fait faire une entorse à la règle. J'ai signé deux fois. Il n'y a pas vraiment de doute possible...
Qu'une signature soit erronée, passe encore, mais que la seconde tentative le soit également, sur un enchantement de cette puissance, c'est tout bonnement impossible, tu le sais bien. Tout comme tu sais que c'est ton nom qui t'a octroyé cette faveur, bien à contrecoeur. T'as bien vu bien le regard glacé et les lèvres pincées du personnel lorsque le sortilège t'a pour la seconde fois assigné chez les violets.
- Etes-vous satisfait à présent, Mr Blackthorn ?
-Absolument pas. Mais j'entends bien que je n'ai pas le choix.
T'as répondu du même air courroucé mais contenu, la bienséance oblige. T'as achevé les démarches avec froideur, ce qu'on te rendait bien. Et t'es sorti sans demander ton reste, bien plus nerveux qu'à ton arrivée.
« Mais hum… je n’ai pas souvenir de toi comme d’un artiste. Or, les Pokeby le sont presque tous. Je veux bien qu’il y ait des exceptions mais… Tu t’es découvert un goût pour l’art en Égypte ? »
-Je ne dirais pas ça comme ça...
T'as rien découvert du tout, parce que tu sais bien, au fond, que ça a toujours fait partie de toi. Tu l'as juste profondément enfoui pendant des lustres. Ce que tu refuses d'admettre, c'est que tu ne sois plus capable de le dissimuler aujourd'hui. T'y as bien trop goûté, t'as essayé bien trop de nouvelles choses dans ce domaine, là-bas, pour pouvoir faire comme si ça n'était jamais arrivé et tout oublier. Si tu refuses d'en parler, ton âme, ton coeur, eux, s'en souviennent parfaitement.
Vous arrivez aux bords du lac de l'université, et tu finis par t'asseoir sur une grosse pierre, dans un coin tranquille. T'hésites encore une seconde, c'est un fait, mais... tu finis par sortir de ta besace un carnet de croquis, presque vierge encore. Un de ceux que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a toujours eu l'habitude de garder sur elle, en secret, pour toi. Des esquisses, des représentations au détail particulièrement poussé d'espèces florales dans le style des gravures des planches d'herboristerie couvrent quelques feuilles. Et quelques portraits aussi, de tes soeurs, de ta si chère cousine surtout. Des noirs et blancs qui semblent pris sur le vif, bien que le travail du trait laisse à entendre les heures passées à les retoucher. T'as évidemment mis sous clé ceux qui représentent l'Artiste, on ne sait jamais, cet exemplaire-ci en est exempt. Le calepin reste aux creux de tes mains, quelques secondes encore, tu le fixes comme s'il pouvait te donner la réponse sur la conduite à tenir. Puis tu finis par le tendre au français, une boule d'appréhension se formant dans ta gorge dont tu t'efforces de ne rien laisser paraître.
-Ca n'est pas une surprise. Mais ça n'aurait jamais dû avoir tant d'importance.
Ton regard se perd sur la ligne, là-bas au loin, où les teintes marines du lac se perdent dans la brume au pied des montagnes lavande. Une percée dans les nuages baigne d'or un coin du tableau qui se forme dans ton esprit, et tu t'invectives intérieurement de n'avoir qu'une envie à cet instant : coucher ces couleurs à l'aquarelle sur une page blanche...
« Attends, les… les Pokeby ? Tu es Pokeby ? C’est à n’y rien comprendre… »
Tu hoches sobrement la tête, gardant le silence encore quelques instants. Tu ne sais même pas si tu as envie de lui expliquer ça. Mais tu sais bien qu'il va falloir que tu t'habitues à des justifications à ce sujet, et autant commencer par une oreille qui devrait, somme toute, se montrer bienveillante. N'est-ce pas ?
Tu mettrais ta main au feu qu'il est en train de se demander s'il n'y a pas eu une erreur. A vrai dire, tu ne peux pas lui jeter la pierre, ce sont à peu de choses près les premiers mots qui ont passé tes lèvres quand la couleur mauve a remplacé le vert feuillage sur ce foutu parchemin.
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Qu'une signature soit erronée, passe encore, mais que la seconde tentative le soit également, sur un enchantement de cette puissance, c'est tout bonnement impossible, tu le sais bien. Tout comme tu sais que c'est ton nom qui t'a octroyé cette faveur, bien à contrecoeur. T'as bien vu bien le regard glacé et les lèvres pincées du personnel lorsque le sortilège t'a pour la seconde fois assigné chez les violets.
- Etes-vous satisfait à présent, Mr Blackthorn ?
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T'as répondu du même air courroucé mais contenu, la bienséance oblige. T'as achevé les démarches avec froideur, ce qu'on te rendait bien. Et t'es sorti sans demander ton reste, bien plus nerveux qu'à ton arrivée.
« Mais hum… je n’ai pas souvenir de toi comme d’un artiste. Or, les Pokeby le sont presque tous. Je veux bien qu’il y ait des exceptions mais… Tu t’es découvert un goût pour l’art en Égypte ? »
-
T'as rien découvert du tout, parce que tu sais bien, au fond, que ça a toujours fait partie de toi. Tu l'as juste profondément enfoui pendant des lustres. Ce que tu refuses d'admettre, c'est que tu ne sois plus capable de le dissimuler aujourd'hui. T'y as bien trop goûté, t'as essayé bien trop de nouvelles choses dans ce domaine, là-bas, pour pouvoir faire comme si ça n'était jamais arrivé et tout oublier. Si tu refuses d'en parler, ton âme, ton coeur, eux, s'en souviennent parfaitement.
Vous arrivez aux bords du lac de l'université, et tu finis par t'asseoir sur une grosse pierre, dans un coin tranquille. T'hésites encore une seconde, c'est un fait, mais... tu finis par sortir de ta besace un carnet de croquis, presque vierge encore. Un de ceux que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a toujours eu l'habitude de garder sur elle, en secret, pour toi. Des esquisses, des représentations au détail particulièrement poussé d'espèces florales dans le style des gravures des planches d'herboristerie couvrent quelques feuilles. Et quelques portraits aussi, de tes soeurs, de ta si chère cousine surtout. Des noirs et blancs qui semblent pris sur le vif, bien que le travail du trait laisse à entendre les heures passées à les retoucher. T'as évidemment mis sous clé ceux qui représentent l'Artiste, on ne sait jamais, cet exemplaire-ci en est exempt. Le calepin reste aux creux de tes mains, quelques secondes encore, tu le fixes comme s'il pouvait te donner la réponse sur la conduite à tenir. Puis tu finis par le tendre au français, une boule d'appréhension se formant dans ta gorge dont tu t'efforces de ne rien laisser paraître.
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Ton regard se perd sur la ligne, là-bas au loin, où les teintes marines du lac se perdent dans la brume au pied des montagnes lavande. Une percée dans les nuages baigne d'or un coin du tableau qui se forme dans ton esprit, et tu t'invectives intérieurement de n'avoir qu'une envie à cet instant : coucher ces couleurs à l'aquarelle sur une page blanche...
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mer 20 Juil 2022 - 22:44
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ta question est légitime et il doit penser la même chose vu qu’il ne semble pas surpris de ton interrogation. On ne passe pas d’une maison à l’autre comme par enchantement, il y a forcément une raison valable derrière. Le plus souvent, elle concerne un changement de personnalité ou d’ambitions. Il est curieux de savoir ce qui a pu provoquer ce revirement de situation dans l’affectation de James. Ce dernier lui confirme que le doute n’est pas permis du fait de la réitération de sa signature. Maximilien est bien obligé d’en conclure qu’il n’y a plus rien à faire : le Blackthorn est désormais un Pokeby. Cela ne change rien pour le Français, à ceci près qu’il ne sait plus vraiment qui est James. Il pensait en savoir beaucoup sur lui mais depuis sa disparition, il se pose de plus en plus de questions à son sujet. Peut-être ne le connaissait-il pas tant que ça en fin de compte… Par exemple, il n’avait aucune idée de l’intérêt du jeune homme pour les activités artistiques. Il s’imagine donc que c’est quelque chose qu’il a développé en Égypte, ce qui explique cette incohérence à son retour à Hungcalf. Mais selon James lui-même, tout n’est pas si simple… Alors Maximilien le suit docilement jusqu’au lac de l’université, affamé de savoir et de connaissances sur son ancien ami. Il le respecte suffisamment pour ne pas le presser dans cette discussion étrange et regarde longuement le lac, attendant que James juge le moment opportun de tout lui raconter. À sa grande surprise, ce ne sont pas des mots qui se font présents mais des gestes. Il sort de sa besace un carnet plutôt simple et qui renferme probablement toutes les réponses aux questions du Summerbee. Ou pas. Ce dernier fronce les sourcils mais attend patiemment que ce soit James qui lui tende l’objet de ses inquiétudes. Il s’en empare avec délicatesse et respect, plus perturbé par les propos de son ami que par le reste. Avant de pouvoir répondre quoi que ce soit, Maximilien tient à savoir de quoi il retourne et ouvre ledit carnet, qu’il feuillette par la suite en silence. Son regard s’attarde sur chaque croquis plus ou moins différents les uns des autres. Voilà un aspect du Blackthorn qu’il n’aurait jamais deviné seul… et qu’apparemment, il cache depuis de nombreuses années. En fin de compte, son atterrissage chez les Pokeby n’est pas surprenant une fois que l’on ouvre ce carnet.
« Eh bien… je ne m’attendais pas du tout à ça. » Il referme le calepin avec précaution et le rend à son propriétaire, qu’il regarde ensuite avec attention. « Après ta disp… enfin, ton départ, je me suis demandé si je savais tout à ton sujet. Ta famille étant ce qu’elle est, j’ai vite compris que je ne saurais jamais la vérité. Mais ça… ce n’est clairement pas quelque chose d’attendu. » Maximilien termine sa phrase par un sourire car, bien qu’il parle de surprise, elle n’est pas mauvaise à ses yeux et il peut totalement imaginer la réaction des Blackthorn en apprenant la passion révélée de leur fils.
« Peut-être que c’est le moment parfait pour que ça en ait. Ce sont de très beaux dessins qui montrent un certain talent. De toute évidence, tu as ça en toi depuis toujours. Je trouve ça bien que ça ait de l’importance parce qu’il faut faire ce qu’on aime dans la vie, même si ce n’est pas toujours facile. N’en es-tu pas satisfait ? »
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Jeu 21 Juil 2022 - 0:50
T'attends sa réaction comme t'attendrais l'exécution de la sentence sur le billot. Il ne s'agit pas de l'ancienne génération Blackthorn, pourtant, et ce qu'il peut penser du fait que tu t'adonnes au dessin a moins de chance d'être problématique en soi. T'es pas serein pour autant, et tu te sens plus nerveux encore à chaque page qu'il tourne de ton précieux carnet, pressentant au moins la surprise...
« Eh bien… je ne m’attendais pas du tout à ça. »
T'as du mal à le dire, pourtant tu le remercies intérieurement du soin avec lequel il a manipulé ton bien, de la précaution avec laquelle il te le tend. Ce calepin, comme les autres avant lui, t'y tiens, énormément, plus qu'on ne t'a jamais permis de le dire. Et tu le renfermes dans ton sac avec un soin tout particulier, sous le regard presque brûlant du jaune à tes côtés. Tu lui laisses le soin de digérer l'information, de trouver les mots qu'il voudra bien prononcer. Toi, tu ne sais pas trop quoi ajouter, à vrai dire.
« Après ta disp… enfin, ton départ, je me suis demandé si je savais tout à ton sujet. Ta famille étant ce qu’elle est, j’ai vite compris que je ne saurais jamais la vérité. Mais ça… ce n’est clairement pas quelque chose d’attendu. »
Tu hoches la tête. Tu comprends les questionnements qui ont pu le traverser, et la frustration qu'il a pu ressentir. En fin de compte, tu es passé par les mêmes émotions, quelque part, avec la mort d'Eleanor. Tu refuses de rester sur des non-dits, cependant, tu sais juste qu'il te faudra te montrer plus discret, plus prudent, à l'avenir. Mais tu ne peux juste pas rester sur des non-dits. Et tu ne peux pas t'empêcher de penser que Max non plus - quand bien même il ne s'agit là qu'une transposition de tes propres ressentis. Alors tu cherches tes mots, pour ne pas le laisser dans la plus parfaite ignorance, mais sans pour autant le mettre trop en danger - tu es persuadé que moins il en sait, mieux il se portera.
-Je n'ai pas eu le choix, tu sais. Je n'ai jamais eu l'intention de partir, mais on l'a décidé pour moi...
Tu passes volontairement sous silence ton état, pendant ces mois d'isolement forcé. Un an à dépérir loin des tiens dont tu n'avais jamais été séparé. Tu passes aussi sous silence la suite, même si, de ce que tu en sais, finalement, qui serait plus à même de comprendre que lui ? Tu n'es pas prêt pour autant, et la bulle qui concerne l'Artiste n'est pas prête d'éclater de ton propre gré.
« Peut-être que c’est le moment parfait pour que ça en ait. Ce sont de très beaux dessins qui montrent un certain talent. De toute évidence, tu as ça en toi depuis toujours. Je trouve ça bien que ça ait de l’importance parce qu’il faut faire ce qu’on aime dans la vie, même si ce n’est pas toujours facile. N’en es-tu pas satisfait ? »
Tu secoues doucement la tête. Le compliment te touche, c'est un fait. Mais tu te demandes, réellement, si c'est visible sur ton visage, ce "talent" dont ils parlent. L'Artiste avait compris, lui aussi, que ça faisait partie de toi, aussi fort te battes-tu depuis toujours pour le cacher. Et tu ne peux pas t'en satisfaire, pour la simple et bonne raison que ceux qui gèrent ta vie et celles de tous les tiens ne le seront pas non plus.
-Ca n'est pas si simple.
Tu sais bien que tu ne pourras pas rentrer au manoir et parler de cursus artistique - tu n'es même pas certain de ne pas faire l'impasse sur ta nouvelle affectation à ton retour tout à l'heure. Cette acceptation-là n'arrivera jamais, ce n'est pas le chemin qu'ils ont tracé pour toi. Et tu sais bien qu'il ne s'agit pas seulement d'une question de difficulté. Tu sais ce qui t'attends si tu contrecarres leurs plans. Et s'ils découvrent que Cataleya te seconde depuis toutes ces années... Tu frissonnes imperceptiblement, craignant un peu plus encore à cet instant pour la vie de ta si chère cousine. T'aurais presque envie de voiser tes peurs, et te confier à celui qui ne t'était pas si inconnu il y a encore quelques années. Mais tu t'abstiens. Tu risquerais de le mettre lui aussi en danger.
-Ca ne doit rien changer à mon cursus. Rien ne doit faire obstacle à la ligne tracée il y a déjà des années. Vert ou violet, j'obtiendrai mes D.E.F.Is, je reprendrai l'entreprise familiale avec mon cousin, et je me marierai avec ma cousine Cat. C'est comme ça que ça doit se passer.
Est-ce que la peur s'entend dans ta voix ? Tu fais ton possible pour ne rien laisser paraître, pour paraître le plus factuel possible. Mais Maximilien t'as bien connu par le passé. Sera-t-il capable de déceler ton trouble ? Clairement, tu n'es pas prêt à payer les conséquences d'une rébellion. Ni celles de la mise au jour de la vérité. Et tu reportes finalement ton regard vers l'homme à tes côtés, cherchant clairement à rediriger la conversation vers lui.
-Tu feras quoi, toi, dans deux ans ? Comment tu le vois ?
Tu ravales le "puisque t'épouseras pas ma soeur" qui te brûle les lèvres, refusant pour l'heure encore de mettre directement le sujet sur le tapis.
« Eh bien… je ne m’attendais pas du tout à ça. »
T'as du mal à le dire, pourtant tu le remercies intérieurement du soin avec lequel il a manipulé ton bien, de la précaution avec laquelle il te le tend. Ce calepin, comme les autres avant lui, t'y tiens, énormément, plus qu'on ne t'a jamais permis de le dire. Et tu le renfermes dans ton sac avec un soin tout particulier, sous le regard presque brûlant du jaune à tes côtés. Tu lui laisses le soin de digérer l'information, de trouver les mots qu'il voudra bien prononcer. Toi, tu ne sais pas trop quoi ajouter, à vrai dire.
« Après ta disp… enfin, ton départ, je me suis demandé si je savais tout à ton sujet. Ta famille étant ce qu’elle est, j’ai vite compris que je ne saurais jamais la vérité. Mais ça… ce n’est clairement pas quelque chose d’attendu. »
Tu hoches la tête. Tu comprends les questionnements qui ont pu le traverser, et la frustration qu'il a pu ressentir. En fin de compte, tu es passé par les mêmes émotions, quelque part, avec la mort d'Eleanor. Tu refuses de rester sur des non-dits, cependant, tu sais juste qu'il te faudra te montrer plus discret, plus prudent, à l'avenir. Mais tu ne peux juste pas rester sur des non-dits. Et tu ne peux pas t'empêcher de penser que Max non plus - quand bien même il ne s'agit là qu'une transposition de tes propres ressentis. Alors tu cherches tes mots, pour ne pas le laisser dans la plus parfaite ignorance, mais sans pour autant le mettre trop en danger - tu es persuadé que moins il en sait, mieux il se portera.
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Tu passes volontairement sous silence ton état, pendant ces mois d'isolement forcé. Un an à dépérir loin des tiens dont tu n'avais jamais été séparé. Tu passes aussi sous silence la suite, même si, de ce que tu en sais, finalement, qui serait plus à même de comprendre que lui ? Tu n'es pas prêt pour autant, et la bulle qui concerne l'Artiste n'est pas prête d'éclater de ton propre gré.
« Peut-être que c’est le moment parfait pour que ça en ait. Ce sont de très beaux dessins qui montrent un certain talent. De toute évidence, tu as ça en toi depuis toujours. Je trouve ça bien que ça ait de l’importance parce qu’il faut faire ce qu’on aime dans la vie, même si ce n’est pas toujours facile. N’en es-tu pas satisfait ? »
Tu secoues doucement la tête. Le compliment te touche, c'est un fait. Mais tu te demandes, réellement, si c'est visible sur ton visage, ce "talent" dont ils parlent. L'Artiste avait compris, lui aussi, que ça faisait partie de toi, aussi fort te battes-tu depuis toujours pour le cacher. Et tu ne peux pas t'en satisfaire, pour la simple et bonne raison que ceux qui gèrent ta vie et celles de tous les tiens ne le seront pas non plus.
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Tu sais bien que tu ne pourras pas rentrer au manoir et parler de cursus artistique - tu n'es même pas certain de ne pas faire l'impasse sur ta nouvelle affectation à ton retour tout à l'heure. Cette acceptation-là n'arrivera jamais, ce n'est pas le chemin qu'ils ont tracé pour toi. Et tu sais bien qu'il ne s'agit pas seulement d'une question de difficulté. Tu sais ce qui t'attends si tu contrecarres leurs plans. Et s'ils découvrent que Cataleya te seconde depuis toutes ces années... Tu frissonnes imperceptiblement, craignant un peu plus encore à cet instant pour la vie de ta si chère cousine. T'aurais presque envie de voiser tes peurs, et te confier à celui qui ne t'était pas si inconnu il y a encore quelques années. Mais tu t'abstiens. Tu risquerais de le mettre lui aussi en danger.
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Est-ce que la peur s'entend dans ta voix ? Tu fais ton possible pour ne rien laisser paraître, pour paraître le plus factuel possible. Mais Maximilien t'as bien connu par le passé. Sera-t-il capable de déceler ton trouble ? Clairement, tu n'es pas prêt à payer les conséquences d'une rébellion. Ni celles de la mise au jour de la vérité. Et tu reportes finalement ton regard vers l'homme à tes côtés, cherchant clairement à rediriger la conversation vers lui.
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Tu ravales le "puisque t'épouseras pas ma soeur" qui te brûle les lèvres, refusant pour l'heure encore de mettre directement le sujet sur le tapis.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8273
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Jeu 21 Juil 2022 - 22:49
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Mmmh, ça ne m’étonne pas. Tu n’es pas le premier Blackthorn que je croise dont le destin est choisi par autrui… » Il fait l’impasse sur le prénom de Juliet même s’il lui brûle la langue. La fin de sa relation avec Elio - et les incidents qui l’ont provoqué - n’est qu’un exemple type de ce que la génération Blackthorn précédente est prête à faire pour que leurs enfants soient obéissants. Maximilien n’est que rarement en colère mais face à cette injustice, il serait capable de sentir la moutarde lui monter au nez. Il la connaît pour l’avoir lui-même expérimentée avec son propre grand-père, Charles, qui pensait avoir tous les droits sur lui pour l’unique raison d’avoir été le seul à se soucier de son existence après la mort de son frère aîné Peter. Et si Max lui est vraiment reconnaissant d’avoir su voir en lui ce que les autres ignoraient à l’époque, il refuse désormais de n’être qu’une arme à son arsenal. C’est le Drummond qui lui a permis de sortir de cet enfer de devoirs et d’obligations et même encore aujourd’hui, le Français ne se sent pas totalement libéré de cette pression qu’un sang pur ressent forcément lorsque l’avenir de sa famille dépend de lui.
Alors non, en effet, ce n’est pas si simple et personne ne peut comprendre mieux que lui ce que James éprouve. Maximilien s’est battu pour suivre le cursus désiré et pour cela, il a dû abandonner l’un de ses droits les plus fondamentaux : celui de choisir la personne qu’il aimera. Il pensait tout bêtement que peu importe le choix de Charles, cela suffirait… et il n’avait pas totalement tort. Si Peter n’était pas entré dans la course tel un boulet de canon détruisant toute logique et raison sur son passage, Maximilien se serait marié avec Juliet et aurait estimé être chanceux de son sort. Après tout, on parle d’une belle jeune femme, intelligente, ambitieuse et partageant sa passion du piano. Que demander de plus ? C’est sa faiblesse face à son aîné qui l’a poussé à humilier la Blackthorn comme il l’a fait. Il n’est donc pas très rassurant de voir James emprunter le même chemin.
« La ligne tracée… Je la connais bien. J’ai choisi de bifurquer et ça n’a pas été de tout repos. Pas si facile, non. Pas si simple. Mais… Enfin bon, ça va sembler cliché de dire ça, mais c’est ce qui m’est arrivé de mieux. Je ne te dis pas de tout quitter sur l’instant, seulement de ne pas abandonner ton talent. Tu n’es pas forcé d’en faire tout un cursus mais rien ne t’empêche de prendre des cours du soir, non ? Rien d’officiel qui nécessite d’en discuter avec ta famille. Comme ça, dans six ans, quand tes études seront terminées, tu réévalueras tes objectifs et tu prendras un chemin. Le même que celui sur lequel tu es actuellement ou un nouveau qui sort de l’ordinaire. » Il ne veut pas le conseiller à tort et le mettre ensuite dans l’embarras. Maximilien s’est retrouvé déshérité pendant quasiment une année et la sensation est loin d’être agréable. Le rejet transperce et laisse des traces indélébiles.
« Dans deux ans ? Wow… en vérité, j’essaye de ne pas trop y penser car ça me fait flipper ! Mais dans l’idéal, j’aimerais que mon stage à la Chouette Enchaînée se transforme en emploi, même temporaire. Avec cette expérience, peut-être que je postulerai dans un plus grand journal, ici ou en France… Je n’ai pas encore décidé. Je ne suis plus… seul à décider. » Tirer Peter hors de ses racines va lui demander beaucoup de réflexion. « À ce propos… hum… tu sais… Enfin j’imagine que tu sais non ? » Il avale difficilement et évite son regard en attendant d’entendre sa réponse, bonne ou mauvaise.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 1913
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Ven 22 Juil 2022 - 10:24
« Mmmh, ça ne m’étonne pas. Tu n’es pas le premier Blackthorn que je croise dont le destin est choisi par autrui… »
Tu hoches sobrement la tête, non bien sûr que tu n'es pas le premier qu'il croise, tu n'es pas le premier tout court. Il ignore probablement les destins des autres, les ficelles qui ont été tirées pour eux. Certains ont réussi à en tirer leur parti mais ça n'aura jamais été sans heurt. Et évidemment, tu sais bien que sans citer son nom, vous parlez de ta cadette. Mais t'es pas vraiment prêt à mettre trop de mots sur ce qu'il s'est passé pour que leurs fiançailles soient rompues, ça résonne beaucoup trop en toi. Beaucoup, beaucoup trop. A ceci près que tu n'as pas vraiment envie de rompre avec Cataleya - quand bien même, dans les faits, vous n'êtes même pas vraiment ensemble, si ? - mais tu ne peux pas non plus dire que tu ne ressens rien pour l'Artiste en toute honnêteté. Ce que tu n'es pas prêt à révéler non plus.
« La ligne tracée… Je la connais bien. J’ai choisi de bifurquer et ça n’a pas été de tout repos. Pas si facile, non. Pas si simple. Mais… Enfin bon, ça va sembler cliché de dire ça, mais c’est ce qui m’est arrivé de mieux. »
Tu ne peux pas t'empêcher de penser qu'il est loin du compte, mais tu gardes le silence. Bien sûr, en tant que sang-pur héritier de la lignée, tu imagines aisément la pression que sa famille a pu mettre sur ses épaules, mais tu doutes fortement que les conséquences de ses actes soient les mêmes que pour vous. Preuve en est qu'il est toujours vivant aujourd'hui, déjà. Et Peter aussi.
Tu te demandes un instant comment tu aurais réagi, s'il était arrivé malheur à ton cousin. Tu dois bien admettre qu'aveuglé par la colère, puis engoncé dans ton propre marasme, tu ne t'étais pas posé la question en ces termes. Et la vérité est bien simple : tu n'aurais pas pu leur pardonner. Peter et toi n'avez jamais été proches, c'est un fait. Probablement parce que vos façons d'être sont particulièrement dissonantes. Mais il partage ton sang, et tu sais que tu es incapable d'accepter qu'on touche aux tiens, quoi que tu ne laisses rien paraître à la face du monde.
Et puis tu n'es plus à un grief près concernant vos parents. T'as déjà de quoi faire concernant la mort de ta cousine. Un point sur lequel toute la lumière n'a pas encore été faite, et que tu comptes bien reprendre où tu en étais - avec plus de discrétion cette fois.
« Je ne te dis pas de tout quitter sur l’instant, seulement de ne pas abandonner ton talent. Tu n’es pas forcé d’en faire tout un cursus mais rien ne t’empêche de prendre des cours du soir, non ? Rien d’officiel qui nécessite d’en discuter avec ta famille. »
Tu restes songeur un instant. L'idée est séduisante, bien évidemment. Tu te demandes s'il est possible de cacher quelque chose de ce genre aux yeux des tiens. Tu hésites un peu, quelque chose d'officiel même en dehors de l'université risquerait d'attirer leur attention. Mais tu pourrais peut-être trouver quelqu'un avec qui partager ça, en secret. Tout ça te renvoie à l'Artiste et ton trouble s'accentue. Tu te demandes si tu perdrais les pédales à nouveau, en tête à tête avec un ou une autre artiste. Et tu te détestes de seulement y songer, tu blesserais davantage encore Cat qui ignore encore tout de tout ça pour l'heure. Non, ça ne peut pas se produire encore. Ton coeur ne peut pas battre aussi fort pour quelqu'un d'autre encore. Penser aux deux êtres qui te sont si chers te fait mal, t'es rongé par la culpabilité, tant vers l'un que vers l'autre. Trahison. Abandon. Tu vois pas dans quel monde ils pourraient te pardonner l'un comme l'autre. Pourtant tu sais bien que si tu suis le conseil de ton aîné à tes côtés, assurément, tu mettras Cataleya dans la confidence. Tu ne peux pas ne pas partager ça avec elle, c'est aussi simple que ça.
« Comme ça, dans six ans, quand tes études seront terminées, tu réévalueras tes objectifs et tu prendras un chemin. Le même que celui sur lequel tu es actuellement ou un nouveau qui sort de l’ordinaire. »
Un instant encore, tu évalues les possibilités. Mais tu ne peux pas t'empêcher de penser que ce plan-là ne pourra être mis à exécution que si les anciens sont hors course, et tu ne vois pas vraiment comment cela pourrait se produire. Pour l'heure, tu en es plutôt à tenter de vivre caché qu'à les confronter, clairement... Et tu préfères abandonner là ce sujet, même si ce que tu t'apprêtes à enclencher n'a rien de très agréable non plus. Confronter Maximilien au sujet de ta soeur n'est pas vraiment un sujet qui t'enchante, pour autant, il te met moins mal à l'aise que l'idée de parler de toi. Alors tu lui demandes où il se voit dans deux ans, espérant qu'il aborde le sujet autant d'un point de vue professionnel que personnel.
« Dans deux ans ? Wow… en vérité, j’essaye de ne pas trop y penser car ça me fait flipper ! Mais dans l’idéal, j’aimerais que mon stage à la Chouette Enchaînée se transforme en emploi, même temporaire. Avec cette expérience, peut-être que je postulerai dans un plus grand journal, ici ou en France… Je n’ai pas encore décidé. Je ne suis plus… seul à décider. À ce propos… hum… tu sais… Enfin j’imagine que tu sais non ? »
Tu hoches la tête, toujours sobrement. Bien sûr que tu sais. Comment aurais-tu pu rester dans l'ignorance ?
-Je sais, commences-tu d'une voix neutre. Juliet vous a agoni d'insultes dans ses lettres, Peter et toi. J'avoue en avoir un peu fait de même au début...
Et puis tu l'as rencontré, et tu n'as plus décemment pu continuer. Comment les invectiver intérieurement encore, alors que tu ne faisais, clairement, pas mieux. Tu repenses à l'humiliation de Juliet, et ta culpabilité monte encore d'un cran comme tu songes à celle que subirais ta si chère cousine, si ça se savait. Ca te conforte dans l'idée que personne ne doit savoir, jamais. T'imagines bien que ce "au début" ne passera pas inaperçu pour ton interlocuteur. Mais tu ne sais vraiment pas comment parler de ce sujet-là, qui te met terriblement mal à l'aise.
-Comment... tu hésites véritablement, incapable de trouver comment poser la question sans te montrer trop brusque ou intrusif. Comment tu as accepté... ça ?
T'es pas capable de mettre les mots exacts sur cette réalité. Ca donnerait bien trop de corps à ce que toi-même tu as fait...
Tu hoches sobrement la tête, non bien sûr que tu n'es pas le premier qu'il croise, tu n'es pas le premier tout court. Il ignore probablement les destins des autres, les ficelles qui ont été tirées pour eux. Certains ont réussi à en tirer leur parti mais ça n'aura jamais été sans heurt. Et évidemment, tu sais bien que sans citer son nom, vous parlez de ta cadette. Mais t'es pas vraiment prêt à mettre trop de mots sur ce qu'il s'est passé pour que leurs fiançailles soient rompues, ça résonne beaucoup trop en toi. Beaucoup, beaucoup trop. A ceci près que tu n'as pas vraiment envie de rompre avec Cataleya - quand bien même, dans les faits, vous n'êtes même pas vraiment ensemble, si ? - mais tu ne peux pas non plus dire que tu ne ressens rien pour l'Artiste en toute honnêteté. Ce que tu n'es pas prêt à révéler non plus.
« La ligne tracée… Je la connais bien. J’ai choisi de bifurquer et ça n’a pas été de tout repos. Pas si facile, non. Pas si simple. Mais… Enfin bon, ça va sembler cliché de dire ça, mais c’est ce qui m’est arrivé de mieux. »
Tu ne peux pas t'empêcher de penser qu'il est loin du compte, mais tu gardes le silence. Bien sûr, en tant que sang-pur héritier de la lignée, tu imagines aisément la pression que sa famille a pu mettre sur ses épaules, mais tu doutes fortement que les conséquences de ses actes soient les mêmes que pour vous. Preuve en est qu'il est toujours vivant aujourd'hui, déjà. Et Peter aussi.
Tu te demandes un instant comment tu aurais réagi, s'il était arrivé malheur à ton cousin. Tu dois bien admettre qu'aveuglé par la colère, puis engoncé dans ton propre marasme, tu ne t'étais pas posé la question en ces termes. Et la vérité est bien simple : tu n'aurais pas pu leur pardonner. Peter et toi n'avez jamais été proches, c'est un fait. Probablement parce que vos façons d'être sont particulièrement dissonantes. Mais il partage ton sang, et tu sais que tu es incapable d'accepter qu'on touche aux tiens, quoi que tu ne laisses rien paraître à la face du monde.
Et puis tu n'es plus à un grief près concernant vos parents. T'as déjà de quoi faire concernant la mort de ta cousine. Un point sur lequel toute la lumière n'a pas encore été faite, et que tu comptes bien reprendre où tu en étais - avec plus de discrétion cette fois.
« Je ne te dis pas de tout quitter sur l’instant, seulement de ne pas abandonner ton talent. Tu n’es pas forcé d’en faire tout un cursus mais rien ne t’empêche de prendre des cours du soir, non ? Rien d’officiel qui nécessite d’en discuter avec ta famille. »
Tu restes songeur un instant. L'idée est séduisante, bien évidemment. Tu te demandes s'il est possible de cacher quelque chose de ce genre aux yeux des tiens. Tu hésites un peu, quelque chose d'officiel même en dehors de l'université risquerait d'attirer leur attention. Mais tu pourrais peut-être trouver quelqu'un avec qui partager ça, en secret. Tout ça te renvoie à l'Artiste et ton trouble s'accentue. Tu te demandes si tu perdrais les pédales à nouveau, en tête à tête avec un ou une autre artiste. Et tu te détestes de seulement y songer, tu blesserais davantage encore Cat qui ignore encore tout de tout ça pour l'heure. Non, ça ne peut pas se produire encore. Ton coeur ne peut pas battre aussi fort pour quelqu'un d'autre encore. Penser aux deux êtres qui te sont si chers te fait mal, t'es rongé par la culpabilité, tant vers l'un que vers l'autre. Trahison. Abandon. Tu vois pas dans quel monde ils pourraient te pardonner l'un comme l'autre. Pourtant tu sais bien que si tu suis le conseil de ton aîné à tes côtés, assurément, tu mettras Cataleya dans la confidence. Tu ne peux pas ne pas partager ça avec elle, c'est aussi simple que ça.
« Comme ça, dans six ans, quand tes études seront terminées, tu réévalueras tes objectifs et tu prendras un chemin. Le même que celui sur lequel tu es actuellement ou un nouveau qui sort de l’ordinaire. »
Un instant encore, tu évalues les possibilités. Mais tu ne peux pas t'empêcher de penser que ce plan-là ne pourra être mis à exécution que si les anciens sont hors course, et tu ne vois pas vraiment comment cela pourrait se produire. Pour l'heure, tu en es plutôt à tenter de vivre caché qu'à les confronter, clairement... Et tu préfères abandonner là ce sujet, même si ce que tu t'apprêtes à enclencher n'a rien de très agréable non plus. Confronter Maximilien au sujet de ta soeur n'est pas vraiment un sujet qui t'enchante, pour autant, il te met moins mal à l'aise que l'idée de parler de toi. Alors tu lui demandes où il se voit dans deux ans, espérant qu'il aborde le sujet autant d'un point de vue professionnel que personnel.
« Dans deux ans ? Wow… en vérité, j’essaye de ne pas trop y penser car ça me fait flipper ! Mais dans l’idéal, j’aimerais que mon stage à la Chouette Enchaînée se transforme en emploi, même temporaire. Avec cette expérience, peut-être que je postulerai dans un plus grand journal, ici ou en France… Je n’ai pas encore décidé. Je ne suis plus… seul à décider. À ce propos… hum… tu sais… Enfin j’imagine que tu sais non ? »
Tu hoches la tête, toujours sobrement. Bien sûr que tu sais. Comment aurais-tu pu rester dans l'ignorance ?
-
Et puis tu l'as rencontré, et tu n'as plus décemment pu continuer. Comment les invectiver intérieurement encore, alors que tu ne faisais, clairement, pas mieux. Tu repenses à l'humiliation de Juliet, et ta culpabilité monte encore d'un cran comme tu songes à celle que subirais ta si chère cousine, si ça se savait. Ca te conforte dans l'idée que personne ne doit savoir, jamais. T'imagines bien que ce "au début" ne passera pas inaperçu pour ton interlocuteur. Mais tu ne sais vraiment pas comment parler de ce sujet-là, qui te met terriblement mal à l'aise.
-
T'es pas capable de mettre les mots exacts sur cette réalité. Ca donnerait bien trop de corps à ce que toi-même tu as fait...
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8273
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8305
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Ven 22 Juil 2022 - 22:09
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Aborder ce sujet avec un Blackthorn autre que Juliet relève presque du suicide et pendant un instant, Maximilien se demande s’il n’est pas complètement timbré. Il est difficile de savoir où en est James, s’il est au courant et, si tel est le cas, ce qu’il en pense. Il ne lui a mis aucun poing au visage et rien dans le ton de sa voix ne laisse entendre qu’il soit en colère contre lui. Il va même jusqu’à lancer le sujet. Maximilien est bien loin d’imaginer qu’il ressent la même gêne que lui à l’idée d’évoquer ces fiançailles ratées. Il se dit surtout qu’il faudra forcément en discuter un jour ou l’autre donc autant le faire tout de suite. Prudent, il commence par ses aspirations professionnelles et les doutes qui l’assaillent déjà à ce sujet. L’Écosse, l’Angleterre ou la France ? Le choix sera sûrement difficile à faire pour le sorcier qui ne sait plus vraiment à quel pays il appartient. Il ne peut envisager de déraciner Peter mais la France l'appelle depuis de nombreux mois maintenant et il y pense de plus en plus. Ayant terminé son explication, il s'essaye à autre chose et, maladroitement, tente d'en savoir plus sur les connaissances de James sur le passé de leurs deux familles. Lorsque ce dernier lui fait savoir qu'il est au courant, le cœur de Maximilien manque un battement. La peur et l'appréhension agissent comme des tambours dans ses veines et il a l'impression d'entendre son palpitant battre dans ses oreilles. Apprendre que Juliet s'est laissée aller en insultes les concernant ne le surprend pas et même, le rassure un peu. Elle n'a pas été si seule dans cette épreuve qu'il le pensait alors. Elle avait pu trouver des témoins de sa colère qui la partageaient - c'est ce que lui fait comprendre James à demi-mot.
« Rien de plus normal. » Il cherche à les conforter dans le fait que tous ces sentiments négatifs étaient légitimes à l'époque et qu'il n'en veut à personne pour les avoir ressenti. Lui-même se détestait profondément pour avoir imposé à Juliet une telle souffrance. Il ne savait pas à ce moment-là qu'elle éprouvait quelques doux sentiments à son égard. Des sentiments qu'il n'était pas prêt à lui rendre car ils étaient et sont encore destinés à un autre. C'est étrange de se dire qu'aujourd'hui, ils forment un trio improbable - Juliet, Peter et lui. Ils n'ont que de la tendresse les uns pour les autres et se soutiennent dans les épreuves. Maximilien n'a jamais cessé d'éprouver de l'affection pour la Blackthorn et aujourd'hui elle se traduit par une relation presque fraternelle, où la compréhension et la tolérance sont de mise. Il est prêt à tout pour l'aider.
La question de James le déstabilise et il lui faut quelques secondes pour comprendre de quoi elle retourne. Maximilien se pince la lèvre inférieure et détourne son regard, embarrassé. Il connaît les opinions des Blackthorn sur tout ceux qui ne sont pas dans "leur norme" et il n'a pas souvenir que James déroge à cette règle.
« Je n'ai pas vraiment eu le choix. J'ai lutté contre l'évidence trop longtemps pour comprendre que c'était inutile de prétendre être ce que je ne suis pas. La vie s'en trouve chamboulée, tous les repères sont à retrouver mais en même temps, je me sens enfin entier. Je ne sais pas s'il est plus important d'accepter ou alors simplement de comprendre que c'est ainsi que je suis fait. Et puis, j'ai été très bien accompagné et mine dd rien, ça compte. » Il parle de Peter bien sûr. Le Drummond n'a jamais eu honte de qui il est et si cela lui a mis la pression dans un premier temps, le Français a fini par s'en inspirer. L'assurance du semi-vélane a toujours eu un effet particulier sur lui et pourtant, devant James, il évite de prononcer son nom. Difficile, toujours, de savoir ce qu'il pense. S'il va s'indigner de ses propos.
« Est-ce que je dois comprendre qu'aujourd'hui, tu es moins en colère contre moi suite à ce qui s'est passé ? Je peux t'assurer dès l'instant que je n'ai jamais voulu infliger le moindre mal à Juliet. Tu me connais, hein ? Est-ce que je suis vraiment du genre à vouloir le pire pour les autres ? »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» situation : fiancé et amoureux (de plusieurs personne, chut)
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Sam 23 Juil 2022 - 20:50
Cette conversation te met d'ores et déjà mal à l'aise, et pourtant, tu sais bien qu'elle est nécessaire. A bien des égards. Seulement tu ne sais vraiment pas sur quel pied danser, et comment gérer tout ça. D'une part, ça touche ton ami et ta famille, et le ressentiment a été bien vif, au moins au départ. Aujourd'hui encore, tu ne sais toujours pas bien comment te positionner, une part de toi gardant la rancune tenace, l'autre incapable de nier une certaine forme de compréhension. Tu n'acceptes pas bien cet état de fait, cependant, ce qui en rajoute aux pensées confuses qui t'assaillent sur le sujet. Et tu ne vois aucune raison de mentir sur la colère que tu as ressenti, lorsque tu as appris ce que tu as reconnu comme une trahison.
« Rien de plus normal. »
La compréhension du jaune est tout à son honneur, mais au fond, tu n'en attendais pas moins de lui. Tu reconnais bien là celui que tu as côtoyé depuis ton entrée à l'université. Ca a quelque chose de rassurant, quelque part. Une sorte d'ancre dans tout ce qui chamboule ta vie, et tout ce qui risque fort de basculer encore, quand les secrets seront dévoilés.
A commencer par le tien.
Et si tu poses la question concernant Maximilien, c'est clairement pour évaluer ce qui t'attend, si jamais ton histoire avec l'Artiste vient à éclater au grand jour. Tu vois bien qu'elle le met mal à l'aise cependant, mais là encore, tu n'en attendais pas moins. Comment aurait-il pu en être autrement ? Même toi tu n'es pas du tout à l'aise à avoir posé la question. Et maintenant que c'est fait, tu appréhendes grandement la réponse.
« Je n'ai pas vraiment eu le choix. J'ai lutté contre l'évidence trop longtemps pour comprendre que c'était inutile de prétendre être ce que je ne suis pas. »
T'entends son propos, mais tu peines à l'accepter. Ca signifierait que toi aussi, ça faisait partie de toi depuis toujours ? La bile laisse son goût amer au fond de ta gorge, comme tu ne peux t'empêcher de voir le dégoût t'envahir à l'idée d'être aussi déviant. C'est ce qu'on t'a toujours laissé entendre après tout. Que ça fasse partie de toi n'enlève rien au fait que ça ne soit pas acceptable.
« La vie s'en trouve chamboulée, tous les repères sont à retrouver mais en même temps, je me sens enfin entier. Je ne sais pas s'il est plus important d'accepter ou alors simplement de comprendre que c'est ainsi que je suis fait. Et puis, j'ai été très bien accompagné et mine de rien, ça compte. »
Tu ne peux qu'acquiescer. Evidemment que tout est chamboulé, tout ça ne rentre pas dans la norme de votre monde de naissance. Mais pour ce qui te concerne, tu n'as pas cette sensation de complétude. Parce que tu n'assumes pas ce qu'il s'est passé et les sentiments que tu éprouves toujours ? Tu n'en sais rien. Ce que tu sais, en revanche, c'est que tu ne bénéficieras probablement pas du même accompagnement. Au contraire, tu ne vois pas comment révéler la vérité pourrait te valoir autre chose que le rejet de tous ceux qui comptent pour toi. Et tu ne te sens vraiment pas les épaules de te retrouver parfaitement seul dans un tel cas de figure.
« Est-ce que je dois comprendre qu'aujourd'hui, tu es moins en colère contre moi suite à ce qui s'est passé ? Je peux t'assurer dès l'instant que je n'ai jamais voulu infliger le moindre mal à Juliet. Tu me connais, hein ? Est-ce que je suis vraiment du genre à vouloir le pire pour les autres ? »
Tu secoues la tête.
-Non, bien sûr que non...
Tu ne parviens pas à chercher son regard non plus, pour autant, ton ton de voix laisse entendre une certaine forme de compréhension.
-Disons que le temps a passé.
C'est une demi-vérité. Si le temps a effectivement fait son oeuvre, c'est surtout ton aventure qui joue en sa faveur, assurément. Et puis tu ne peux qu'acquiescer aussi à ce qu'il souligne : ce n'est pas le genre de ton (ancien ?) ami que de vouloir du mal à qui que ce soit.
-Je n'arrive pas à comprendre comment on peut accepter ça. Ca n'est pas... normal... pas naturel...
C'est là une grosse part de ce qui te dérange même pour toi. De ce que tu ne parviens pas à assumer. C'est contraire à tout ce qu'on t'a inculqué. Et tu ne parviens clairement pas à t'en émanciper.
« Rien de plus normal. »
La compréhension du jaune est tout à son honneur, mais au fond, tu n'en attendais pas moins de lui. Tu reconnais bien là celui que tu as côtoyé depuis ton entrée à l'université. Ca a quelque chose de rassurant, quelque part. Une sorte d'ancre dans tout ce qui chamboule ta vie, et tout ce qui risque fort de basculer encore, quand les secrets seront dévoilés.
A commencer par le tien.
Et si tu poses la question concernant Maximilien, c'est clairement pour évaluer ce qui t'attend, si jamais ton histoire avec l'Artiste vient à éclater au grand jour. Tu vois bien qu'elle le met mal à l'aise cependant, mais là encore, tu n'en attendais pas moins. Comment aurait-il pu en être autrement ? Même toi tu n'es pas du tout à l'aise à avoir posé la question. Et maintenant que c'est fait, tu appréhendes grandement la réponse.
« Je n'ai pas vraiment eu le choix. J'ai lutté contre l'évidence trop longtemps pour comprendre que c'était inutile de prétendre être ce que je ne suis pas. »
T'entends son propos, mais tu peines à l'accepter. Ca signifierait que toi aussi, ça faisait partie de toi depuis toujours ? La bile laisse son goût amer au fond de ta gorge, comme tu ne peux t'empêcher de voir le dégoût t'envahir à l'idée d'être aussi déviant. C'est ce qu'on t'a toujours laissé entendre après tout. Que ça fasse partie de toi n'enlève rien au fait que ça ne soit pas acceptable.
« La vie s'en trouve chamboulée, tous les repères sont à retrouver mais en même temps, je me sens enfin entier. Je ne sais pas s'il est plus important d'accepter ou alors simplement de comprendre que c'est ainsi que je suis fait. Et puis, j'ai été très bien accompagné et mine de rien, ça compte. »
Tu ne peux qu'acquiescer. Evidemment que tout est chamboulé, tout ça ne rentre pas dans la norme de votre monde de naissance. Mais pour ce qui te concerne, tu n'as pas cette sensation de complétude. Parce que tu n'assumes pas ce qu'il s'est passé et les sentiments que tu éprouves toujours ? Tu n'en sais rien. Ce que tu sais, en revanche, c'est que tu ne bénéficieras probablement pas du même accompagnement. Au contraire, tu ne vois pas comment révéler la vérité pourrait te valoir autre chose que le rejet de tous ceux qui comptent pour toi. Et tu ne te sens vraiment pas les épaules de te retrouver parfaitement seul dans un tel cas de figure.
« Est-ce que je dois comprendre qu'aujourd'hui, tu es moins en colère contre moi suite à ce qui s'est passé ? Je peux t'assurer dès l'instant que je n'ai jamais voulu infliger le moindre mal à Juliet. Tu me connais, hein ? Est-ce que je suis vraiment du genre à vouloir le pire pour les autres ? »
Tu secoues la tête.
-
Tu ne parviens pas à chercher son regard non plus, pour autant, ton ton de voix laisse entendre une certaine forme de compréhension.
-
C'est une demi-vérité. Si le temps a effectivement fait son oeuvre, c'est surtout ton aventure qui joue en sa faveur, assurément. Et puis tu ne peux qu'acquiescer aussi à ce qu'il souligne : ce n'est pas le genre de ton (ancien ?) ami que de vouloir du mal à qui que ce soit.
-
C'est là une grosse part de ce qui te dérange même pour toi. De ce que tu ne parviens pas à assumer. C'est contraire à tout ce qu'on t'a inculqué. Et tu ne parviens clairement pas à t'en émanciper.
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Sam 23 Juil 2022 - 21:25
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il essaye d’expliquer au mieux ce qu’il a ressenti et peut encore ressentir mais il est difficile pour Maximilien de mettre des mots sur ce qui s’est passé. Il n’en existe sûrement pas d’assez forts pour matérialiser le tourbillon infernal qu’a été sa vie pendant de longs mois. Cela ne fait que depuis le début de l’année 2022 qu’il parvient à maintenir sa tête hors de l’eau et ce n’est jamais sans sacrifice. Que ce soit son temps libre, son sommeil ou les moments passés avec Peter… il est obligé de faire tous ces efforts pour mener la vie à laquelle il aspire mais il ne lui est jamais venu à l’esprit de s’en plaindre. Il a compris que s’il ne faisait pas toutes ces choses au quotidien, sa vie redeviendrait un cauchemar qui finirait par l’emporter pour de bon vers les Ténèbres. Le Summerbee a toujours fait de son mieux avec tout le monde. Blesser, humilier, insulter… n’ont jamais été dans ses habitudes. Il s’est adonné à l’art du mensonge et de la tromperie pendant quelques mois et cette expérience lui a donné la nausée - en plus de l’avoir précipité dans un bordel sans nom, ce qui lui a fait comprendre qu’il n’y avait rien à tirer de bon de ces choses-là. Si la vérité peut blesser, elle vaut toujours mieux que le reste. Du moins, cela s’applique à sa vie. Il lui est difficile de parler à la place des autres. James le premier a sûrement une vision bien différente de la façon dont il doit mener sa vie personnelle et professionnelle. L’entendre confirmer qu’il n’est pas le genre de type qui fait du mal à autrui pour le plaisir le rassure, même s’il lui a un peu forcé la main. Les choses n’auraient pas été les mêmes s’il avait rencontré James l’année passée, juste après l’annulation des fiançailles et c’est ce qu’il lui fait comprendre. “Le temps a passé”... Doit-il s’en réjouir ou s’en inquiéter ? Quelque chose lui dit que cela ne concerne pas que sa situation. Maximilien se fait silencieux car il voit bien que le Blackthorn a quelque chose en tête et qu’il hésite à s’exprimer sur le sujet. Il n’y a parfois que le silence à offrir. Et peut-être n’y aurait-il dû avoir que du silence car les prochains propos de James sont aussi perturbants que blessants, à un certain niveau. Le Français laisse passer plusieurs secondes qui lui permettent de remettre les choses dans leur contexte. James est un sang pur, élevé par les Blackthorn (ce qui veut dire beaucoup) et ces paroles ne sont que le fruit d’une éducation élitiste et, sur certains points, ignorante. Il passe sa langue sur ses lèvres une à deux fois, comme pour donner de l’élan à ces mots qui peinent à sortir.
« Certains ne l’acceptent pas et vivent parfois dans la misère. Pas tous. Ils restent bloqués sur ces mots qu’on leur a répété sans cesse toute leur vie : “ce n’est pas normal, c’est dégoûtant, c’est une erreur de la Nature”. Des mots qui font mal, tu sais. Mais à force, on s’entraîne à ne plus les entendre et si par mégarde ils arrivent jusqu’à l’oreille, ils ricochent contre une armure construite au fil des années, des méchancetés et des épreuves de la vie. » Maximilien ne cherche en aucun cas à accabler James de reproches. Il a parfaitement conscience que sa façon de penser n’est que l’écho de celle de ses parents, tout comme lui-même voyait la vie à travers les yeux de Charles Leroy auparavant. Il ne peut pas lui en vouloir de ne pas parvenir à comprendre, tant que le Blackthorn reste correct à son égard. Et même s’il ne l’était pas, Maximilien n’a jamais été du genre à riposter avec véhémence.
« Je ne te parle que de mon expérience. Chacun vit ça différemment. Ton cousin le sait depuis une éternité et sa sexualité n’a jamais été un sujet tabou dont il pouvait avoir honte, que ce soit envers ses amis ou sa famille. J’ai été éduqué par un homme aux valeurs familiales très… traditionnelles, tout comme toi, dans un foyer où ce sujet ne pouvait même pas être évoqué ou sous-entendu. Je pensais aussi qu’il fallait “accepter” quelque chose de “différent”. Mais quand on se rend compte que la normalité est un concept biaisé, tout change. On se met des barrières inutiles qui blessent des personnes dans leur être tout entier. Et pour quoi ? Pour donner un sentiment de conformité au peuple ? J’estime que ce n’est pas à moi de “m’accepter” comme si j’étais une tare de la société, mais bien au monde de faire tomber ces barrières et de laisser les gens s’aimer sans les juger. J’aime Peter, il me rend plus heureux que je ne l’ai jamais été. Est-ce si mal ? Est-ce que je devrais m’en sentir coupable ou, au contraire, le célébrer comme n’importe qui d’autre le ferait à ma place ? »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Sam 23 Juil 2022 - 22:50
Tu ne peux pas savoir ce qu'il a vécu, ce qu'il a pu ressentir. A vrai dire, tu ne l'imagines pas et tu ne t'es même pas, jusqu'alors, posé la question en ces termes. Discuter avec le Summerbee te laisse entrevoir une autre version des faits, et c'est certainement une bonne chose - bien que tu ne sois pas tout à fait prêt à l'admettre. Tout comme cette conversation va bien plus loin que ce qu'elle semble être, même si ça aussi, tu n'es pas prêt à l'admettre. Au contraire, tes propos offrent encore les relents de l'éducation que vous avez tous deux connues, et si tu ne vises pas vraiment à mal, si tu ne réalises pas complètement comme tes mots peuvent être blessants, tu as clairement besoin de cette conversation. D'entendre son cheminement. De comprendre, surtout.
« Certains ne l’acceptent pas et vivent parfois dans la misère. Pas tous. Ils restent bloqués sur ces mots qu’on leur a répété sans cesse toute leur vie : “ce n’est pas normal, c’est dégoûtant, c’est une erreur de la Nature”. Des mots qui font mal, tu sais. »
Tu sais. Oh ça oui que tu le sais. Mais t'as encore bien du mal à te dire que ces mots ne sont pas légitimes. T'as l'impression que c'est toi qui ne l'es pas. Et tu gardes le silence face à Maximilien parce que tu ne sais pas quoi répondre. Tu ne peux pas répondre quoi que ce soit sans laisser entrevoir la vérité, et tu n'es clairement pas prêt à ça.
« Mais à force, on s’entraîne à ne plus les entendre et si par mégarde ils arrivent jusqu’à l’oreille, ils ricochent contre une armure construite au fil des années, des méchancetés et des épreuves de la vie. »
Tu gardes le silence, encore. Est-ce que Maximilien remarque ta crispation, ton malaise ? Tu espères que non. Tu ne veux pas l'expliquer. Tu te demandes si toi, tu parviendras à la garder, cette armure. T'en as une pourtant, depuis toujours. Mais tiendra-t-elle le coup face à tout ça ? Surtout si Cataleya ne te pardonne pas, arriveras-tu à survivre à ça sans elle ? Tu n'en es pas certain. Tu n'es même pas certain de survivre tout court, si la vérité se savait, au fond.
« Je ne te parle que de mon expérience. Chacun vit ça différemment. Ton cousin le sait depuis une éternité et sa sexualité n’a jamais été un sujet tabou dont il pouvait avoir honte, que ce soit envers ses amis ou sa famille. »
Tu ne peux t'empêcher de penser que ton cousin a bien de la chance, en réalité.
« J’ai été éduqué par un homme aux valeurs familiales très… traditionnelles, tout comme toi, dans un foyer où ce sujet ne pouvait même pas être évoqué ou sous-entendu. Je pensais aussi qu’il fallait “accepter” quelque chose de “différent”. »
Ca résonne en toi, ça résonne tellement. Tu fixes les gouttes d'or que le soleil pose sur la surface du lac, pour ne pas croiser son regard, tenter de masquer ton trouble. T'en es là toi, à tenter d'accepter - ou de taire tu ne sais pas encore - quelque chose de différent.
« Mais quand on se rend compte que la normalité est un concept biaisé, tout change. On se met des barrières inutiles qui blessent des personnes dans leur être tout entier. »
Tu fais ton possible pour ne rien laisser entrevoir, mais tu déglutis difficilement. Blesser. Ce mot particulièrement reste à tourner dans ton esprit. Lequel d'entre vous ne l'a pas été ? De mille façons, d'ailleurs. Avoir côtoyé quelqu'un dont le vécu se trouve aux antipodes du tien te laisse entrevoir une autre réalité, et tu ne sais plus à quel saint te vouer.
« Et pour quoi ? Pour donner un sentiment de conformité au peuple ? J’estime que ce n’est pas à moi de “m’accepter” comme si j’étais une tare de la société, mais bien au monde de faire tomber ces barrières et de laisser les gens s’aimer sans les juger. »
Par Merlin, t'aimerais qu'il ait raison, t'aimerais que ce soit si simple. Mais ça n'est pas le cas. Et même si ta famille acceptait ta divergence, il te reste encore la trahison envers Cataleya à gérer - tu en es d'autant plus loin que tu ne l'acceptes pas toi-même.
« J’aime Peter, il me rend plus heureux que je ne l’ai jamais été. Est-ce si mal ? Est-ce que je devrais m’en sentir coupable ou, au contraire, le célébrer comme n’importe qui d’autre le ferait à ma place ? »
Tu gardes le silence une seconde, puis finis par reporter ton regard sur lui.
Parler de ton cousin a quelque chose de presque facile après toutes les pensées et émotions qui t'assaillissent.
-Peter reste mon cousin. Ma famille.
Et tu n'as aucun doute quant au fait que Maximilien sache ce que ça représente pour toi.
- On n'est pas vraiment proches, à vrai dire on ne se connaît pas tant que ça. Mais j'espère bien que tu ne lui feras pas de mal, parce que je ne suis pas sûr de te pardonner ça aussi...
Une façon de signifier que ce qu'il s'est passé concernant ces fiançailles avec Juliet somme toute non désirées de toutes les manières, étaient derrière vous. Et puis ta soeur elle-même les a pardonnés, après tout, serais-tu bien en droit de continuer à leur en garder grief ? Clairement pas, en réalité, et certainement pas compte tenu de tes propres agissements au cours des mois passés.
-Ne lui dis pas que j'ai dit ça...
T'as pas vraiment envie d'expliciter ces propos à ton cousin presque pas connu en fait. T'as pas envie de montrer ce que tu caches depuis si longtemps, et que tu t'acharnes encore à garder sous clef - mais pour combien de temps ? Mais t'es un peu soulagé de pouvoir discuter presque normalement avec Maximilien. Au milieu de tout ça, tu espères un peu qu'il restera le phare dans la tempête et rien que cette petite lueur d'espoir te fait plus de bien que tu aurais jamais pu l'imaginer...
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Tu sais. Oh ça oui que tu le sais. Mais t'as encore bien du mal à te dire que ces mots ne sont pas légitimes. T'as l'impression que c'est toi qui ne l'es pas. Et tu gardes le silence face à Maximilien parce que tu ne sais pas quoi répondre. Tu ne peux pas répondre quoi que ce soit sans laisser entrevoir la vérité, et tu n'es clairement pas prêt à ça.
« Mais à force, on s’entraîne à ne plus les entendre et si par mégarde ils arrivent jusqu’à l’oreille, ils ricochent contre une armure construite au fil des années, des méchancetés et des épreuves de la vie. »
Tu gardes le silence, encore. Est-ce que Maximilien remarque ta crispation, ton malaise ? Tu espères que non. Tu ne veux pas l'expliquer. Tu te demandes si toi, tu parviendras à la garder, cette armure. T'en as une pourtant, depuis toujours. Mais tiendra-t-elle le coup face à tout ça ? Surtout si Cataleya ne te pardonne pas, arriveras-tu à survivre à ça sans elle ? Tu n'en es pas certain. Tu n'es même pas certain de survivre tout court, si la vérité se savait, au fond.
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Tu ne peux t'empêcher de penser que ton cousin a bien de la chance, en réalité.
« J’ai été éduqué par un homme aux valeurs familiales très… traditionnelles, tout comme toi, dans un foyer où ce sujet ne pouvait même pas être évoqué ou sous-entendu. Je pensais aussi qu’il fallait “accepter” quelque chose de “différent”. »
Ca résonne en toi, ça résonne tellement. Tu fixes les gouttes d'or que le soleil pose sur la surface du lac, pour ne pas croiser son regard, tenter de masquer ton trouble. T'en es là toi, à tenter d'accepter - ou de taire tu ne sais pas encore - quelque chose de différent.
« Mais quand on se rend compte que la normalité est un concept biaisé, tout change. On se met des barrières inutiles qui blessent des personnes dans leur être tout entier. »
Tu fais ton possible pour ne rien laisser entrevoir, mais tu déglutis difficilement. Blesser. Ce mot particulièrement reste à tourner dans ton esprit. Lequel d'entre vous ne l'a pas été ? De mille façons, d'ailleurs. Avoir côtoyé quelqu'un dont le vécu se trouve aux antipodes du tien te laisse entrevoir une autre réalité, et tu ne sais plus à quel saint te vouer.
« Et pour quoi ? Pour donner un sentiment de conformité au peuple ? J’estime que ce n’est pas à moi de “m’accepter” comme si j’étais une tare de la société, mais bien au monde de faire tomber ces barrières et de laisser les gens s’aimer sans les juger. »
Par Merlin, t'aimerais qu'il ait raison, t'aimerais que ce soit si simple. Mais ça n'est pas le cas. Et même si ta famille acceptait ta divergence, il te reste encore la trahison envers Cataleya à gérer - tu en es d'autant plus loin que tu ne l'acceptes pas toi-même.
« J’aime Peter, il me rend plus heureux que je ne l’ai jamais été. Est-ce si mal ? Est-ce que je devrais m’en sentir coupable ou, au contraire, le célébrer comme n’importe qui d’autre le ferait à ma place ? »
Tu gardes le silence une seconde, puis finis par reporter ton regard sur lui.
Parler de ton cousin a quelque chose de presque facile après toutes les pensées et émotions qui t'assaillissent.
-
Et tu n'as aucun doute quant au fait que Maximilien sache ce que ça représente pour toi.
-
Une façon de signifier que ce qu'il s'est passé concernant ces fiançailles avec Juliet somme toute non désirées de toutes les manières, étaient derrière vous. Et puis ta soeur elle-même les a pardonnés, après tout, serais-tu bien en droit de continuer à leur en garder grief ? Clairement pas, en réalité, et certainement pas compte tenu de tes propres agissements au cours des mois passés.
-
T'as pas vraiment envie d'expliciter ces propos à ton cousin presque pas connu en fait. T'as pas envie de montrer ce que tu caches depuis si longtemps, et que tu t'acharnes encore à garder sous clef - mais pour combien de temps ? Mais t'es un peu soulagé de pouvoir discuter presque normalement avec Maximilien. Au milieu de tout ça, tu espères un peu qu'il restera le phare dans la tempête et rien que cette petite lueur d'espoir te fait plus de bien que tu aurais jamais pu l'imaginer...
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Dim 24 Juil 2022 - 13:51
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il en dit beaucoup. Peut-être trop. Les mots ne veulent pas s’arrêter de déferler les uns derrière les autres et alors qu’il prononce son ultime question, Maximilien a peur d’en avoir trop dit et que cela rebute James pour de bon. Il n’attend pas de lui qu’il puisse comprendre un traître mot de ce qu’il est en train de raconter. Ce sont des sentiments qu’il est difficile de cerner lorsqu’ils ne nous appartiennent pas et il doute que ce soit le cas du Blackthorn. Il essaye pourtant de démontrer que tout n’est pas tout noir ou tout blanc - comme veulent le faire croire la plupart des sangs purs traditionnels - et que cette “anormalité” n’en est en fait pas une. Ses derniers propos concernent forcément Peter car c’est bien là le sujet initial de leur conversation. Cela demande beaucoup plus de courage qu’on ne le pense à Maximilien de parler de façon si ouverte de sa relation avec le Drummond à un membre de sa famille. Le tout se résume d’une seule façon : il ne regrette pas son choix. Le silence s’installe par la suite et il jette quelques coups d’œil à James, craignant une réaction trop vive. Ils sont à l’abri de tous regards, le Blackthorn pourrait se venger s’il le souhaitait que Maximilien le laisserait faire.
Pourtant, il a une réaction toute autre qui déstabilise le Français. Il ne se souvient pas avoir déjà vu James en mode protecteur et il reste tout d’abord sans voix. Ce n’est pourtant pas difficile pour Maximilien de comprendre pourquoi James a fait le choix de ces mots-là, puisqu’il aurait eu les mêmes si les rôles avaient été inversés. Le Summerbee a un faible sourire qui se crispe pendant quelques secondes. Il repense inévitablement à ces derniers mois, à cette rupture douloureuse, l’anniversaire manqué faute de courage et tous ces sentiments négatifs qui ont habités leur vie pendant de si longues semaines.
« Je suis une tombe. » Assure-t-il à James dans un premier temps. Puis il porte son regard sur le sol, ses mains jouant avec un brin d’herbe récolté au hasard de ses pensées. Il ne peut pas omettre la vérité face au Blackthorn et n’en voit pas l’intérêt. Il lui faut pourtant une grande inspiration pour oser dire les mots suivants.
« Pour ce qui est de ne pas lui faire de mal… C’est un peu trop tard maintenant. Mais j’en viens de plus en plus à me dire que c’est inévitable puisque nous sommes un couple. Il y aura toujours des moments difficiles, des disputes qui nous mèneront à dire des choses qu’on ne pense pas et à blesser l’autre. Je lui ai fait du mal et il m’en a fait également, ainsi va la vie. Le plus important, c’est de s’en rendre compte, de travailler ensemble à une résolution et de faire en sorte que ces moments-là ne surpassent pas en nombre les instants de bonheur. Je peux te promettre de ne pas lui faire volontairement du mal, mais pour ce qui est de l’involontaire… Je peux juste te jurer de le protéger quoi qu’il m’en coûte. » Il a un sourire pensif alors que ses pensées divaguent vers Peter puis revient à lui. Il tourne la tête vers James.
« Il n’y a personne dans ta vie qui te donne envie de faire cette même promesse ? »
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Lun 1 Aoû 2022 - 12:33
T'as besoin d'entendre tout ça, même si tu ne l'avoues pas encore tout à fait, pas même à toi-même. T'as grandi avec cette idée rétrograde qu'un homme ne pouvait être qu'avec une femme, que tout ce qui sortait de ce schéma était déviant. La sacro-sainte norme des Blackthorn prévalait sur tout le reste, qui n'était qu'abomination. T'as du mal à y voir clair, parce que ces idées-là te collent à la peau, comme le sentiment d'être toi-même un être abject pour ce que tu as pu faire au cours des derniers mois. Et en même temps... En même temps, tu le sais bien, au fond, que tu n'as jamais été aussi serein que là-bas, auprès de l'Artiste. T'as du mal à définir les sentiments que tu as pour lui, encore, cette idée qu'ils soient mauvais restant ancrée encore dans ton esprit. Et pourtant, tu le sais qu'ils ne diffèrent pas de ceux que tu ressens pour ta cousine. T'écoutes Maximilien parler de ce qui l'unit à Peter, et tu y vois tellement de similitudes que ça te met le coeur au bord des lèvres. Pourquoi ? Pourquoi en es-tu là, toi qui t'es efforcé de toujours suivre la ligne qu'on t'avait tracée pour faire honneur à la famille ? Ta si précieuse famille.
Et Peter en fait partie, malgré tout ce qui vous sépare. T'as jamais montré vraiment ce côté protecteur, t'as toujours plutôt été du genre à être là dans l'ombre, à veiller à ta manière sur les membres de votre lignée. Il y a tellement de parts de toi que personne ne soupçonne... Et le regard surpris de celui que tu as probablement côtoyé le plus durant tes trois premières années en témoigne assurément.
« Je suis une tombe. »
-Tant mieux.
T'esquisses un sourire, quand ton ami confirme qu'il ne dira rien à son amant de votre conversation. A vrai dire, t'es pas sûr que ton cousin y croirait, de toute façon, si ça lui venait aux oreilles. Quelque part ça t'arrange. T'as pas vraiment envie qu'on cherche à comprendre comment tu fonctionnes. Comment tu fonctionnes vraiment. Pour l'heure, ça te convient qu'on voit en toi l'héritier sang-pur qui ne se mêle à personne qui ne soit pas de son rang - et encore. T'as érigé tes murailles depuis si longtemps, elles te rassurent. T'es pas prêt à les voir tomber. Et Peter n'a pas besoin de savoir que tu n'es pas que ça. Cat et l'Artiste en savent déjà bien assez.
« Pour ce qui est de ne pas lui faire de mal… C’est un peu trop tard maintenant. »
Tu arques un sourcil, le maximum de ton expressivité affichée, te demandant ce qu'il peut bien vouloir signifier par là.
« Mais j’en viens de plus en plus à me dire que c’est inévitable puisque nous sommes un couple. Il y aura toujours des moments difficiles, des disputes qui nous mèneront à dire des choses qu’on ne pense pas et à blesser l’autre. Je lui ai fait du mal et il m’en a fait également, ainsi va la vie. Le plus important, c’est de s’en rendre compte, de travailler ensemble à une résolution et de faire en sorte que ces moments-là ne surpassent pas en nombre les instants de bonheur. Je peux te promettre de ne pas lui faire volontairement du mal, mais pour ce qui est de l’involontaire… Je peux juste te jurer de le protéger quoi qu’il m’en coûte. »
Ces mots te font réfléchir, assurément. Et probablement qu'ils vont tourner dans ta tête en boucle pour les semaines à venir. Tu penses à Cat, et à la blessure que tu ne manqueras pas de lui infliger lorsqu'elle saura pour l'Artiste et toi. Parce qu'elle finira bien par le savoir, n'est-ce pas ? Une part de toi espère naïvement que non, mais tu sais aussi bien que les secrets ne sont jamais parfaitement éternels. T'es pas prêt à dévoiler le tien pour autant.
Tu hoches la tête à la dernière phrase du jaune, clairement satisfait de sa réponse. Mais pouvait-il en être autrement ? Peut-on aimer quelqu'un et ne pas vouloir le protéger coûte que coûte ? Tu penses inévitablement à l'Artiste, et à tout ce que tu lui caches, pour son propre bien. Personne ne doit savoir, où tu sais le sort que les tiens lui réserveront. Et tu ne peux assurément pas risquer qu'il lui arrive quoi que ce soit. Tu te souviens de son regard lors de tes adieux sommaires. T'es parti si vite. Il ne pouvait pas comprendre, et quoi qu'il n'ait rien dit ouvertement, tu ne doutes pas un instant qu'il t'en veuille. Il ne pourrait en être autrement, et tu ne lui en tiens même pas rigueur. Mais tu sais parfaitement que tu n'avais pas le choix, et tu ne veux pas risquer de le mettre davantage en danger.
« Il n’y a personne dans ta vie qui te donne envie de faire cette même promesse ? »
La question qui passe les lèvres du Summerbee te laisse sans voix, comme un étrange écho à tes pensées. Tu le dévisages une seconde, te demandant s'il sait quoi que ce soit, avant de te raisonner : il ne peut pas savoir, sa question reste générale, bien qu'elle te semble particulièrement pertinente. Sauf que tu ne sais pas exactement toi-même comment y répondre. D'autant moins que tu refuses d'aborder une large partie de la réponse potentielle.
-Je ne sais pas trop... C'est... compliqué...
Ce n'est pas tout à fait la vérité, et une fois encore, ton regard se perd sur l'horizon embrasé. Comment peux-tu avouer que cette promesse, tu as envie de la faire, oui, mais pas seulement à une personne. Comment peux-tu avouer qu'une de ces deux personnes est un homme ? Tu n'arrives pas tout à fait à l'accepter toi-même, tu ne peux pas l'admettre devant quelqu'un d'autre, à l'évidence. Et en même temps, tu ne nies pas complètement, finalement. Au fond de toi, tu dois bien te rendre compte que tu as besoin d'en parler. Même si tu ne parviens pas encore à aller jusqu'au bout de la manoeuvre.
Et Peter en fait partie, malgré tout ce qui vous sépare. T'as jamais montré vraiment ce côté protecteur, t'as toujours plutôt été du genre à être là dans l'ombre, à veiller à ta manière sur les membres de votre lignée. Il y a tellement de parts de toi que personne ne soupçonne... Et le regard surpris de celui que tu as probablement côtoyé le plus durant tes trois premières années en témoigne assurément.
« Je suis une tombe. »
-
T'esquisses un sourire, quand ton ami confirme qu'il ne dira rien à son amant de votre conversation. A vrai dire, t'es pas sûr que ton cousin y croirait, de toute façon, si ça lui venait aux oreilles. Quelque part ça t'arrange. T'as pas vraiment envie qu'on cherche à comprendre comment tu fonctionnes. Comment tu fonctionnes vraiment. Pour l'heure, ça te convient qu'on voit en toi l'héritier sang-pur qui ne se mêle à personne qui ne soit pas de son rang - et encore. T'as érigé tes murailles depuis si longtemps, elles te rassurent. T'es pas prêt à les voir tomber. Et Peter n'a pas besoin de savoir que tu n'es pas que ça. Cat et l'Artiste en savent déjà bien assez.
« Pour ce qui est de ne pas lui faire de mal… C’est un peu trop tard maintenant. »
Tu arques un sourcil, le maximum de ton expressivité affichée, te demandant ce qu'il peut bien vouloir signifier par là.
« Mais j’en viens de plus en plus à me dire que c’est inévitable puisque nous sommes un couple. Il y aura toujours des moments difficiles, des disputes qui nous mèneront à dire des choses qu’on ne pense pas et à blesser l’autre. Je lui ai fait du mal et il m’en a fait également, ainsi va la vie. Le plus important, c’est de s’en rendre compte, de travailler ensemble à une résolution et de faire en sorte que ces moments-là ne surpassent pas en nombre les instants de bonheur. Je peux te promettre de ne pas lui faire volontairement du mal, mais pour ce qui est de l’involontaire… Je peux juste te jurer de le protéger quoi qu’il m’en coûte. »
Ces mots te font réfléchir, assurément. Et probablement qu'ils vont tourner dans ta tête en boucle pour les semaines à venir. Tu penses à Cat, et à la blessure que tu ne manqueras pas de lui infliger lorsqu'elle saura pour l'Artiste et toi. Parce qu'elle finira bien par le savoir, n'est-ce pas ? Une part de toi espère naïvement que non, mais tu sais aussi bien que les secrets ne sont jamais parfaitement éternels. T'es pas prêt à dévoiler le tien pour autant.
Tu hoches la tête à la dernière phrase du jaune, clairement satisfait de sa réponse. Mais pouvait-il en être autrement ? Peut-on aimer quelqu'un et ne pas vouloir le protéger coûte que coûte ? Tu penses inévitablement à l'Artiste, et à tout ce que tu lui caches, pour son propre bien. Personne ne doit savoir, où tu sais le sort que les tiens lui réserveront. Et tu ne peux assurément pas risquer qu'il lui arrive quoi que ce soit. Tu te souviens de son regard lors de tes adieux sommaires. T'es parti si vite. Il ne pouvait pas comprendre, et quoi qu'il n'ait rien dit ouvertement, tu ne doutes pas un instant qu'il t'en veuille. Il ne pourrait en être autrement, et tu ne lui en tiens même pas rigueur. Mais tu sais parfaitement que tu n'avais pas le choix, et tu ne veux pas risquer de le mettre davantage en danger.
« Il n’y a personne dans ta vie qui te donne envie de faire cette même promesse ? »
La question qui passe les lèvres du Summerbee te laisse sans voix, comme un étrange écho à tes pensées. Tu le dévisages une seconde, te demandant s'il sait quoi que ce soit, avant de te raisonner : il ne peut pas savoir, sa question reste générale, bien qu'elle te semble particulièrement pertinente. Sauf que tu ne sais pas exactement toi-même comment y répondre. D'autant moins que tu refuses d'aborder une large partie de la réponse potentielle.
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Ce n'est pas tout à fait la vérité, et une fois encore, ton regard se perd sur l'horizon embrasé. Comment peux-tu avouer que cette promesse, tu as envie de la faire, oui, mais pas seulement à une personne. Comment peux-tu avouer qu'une de ces deux personnes est un homme ? Tu n'arrives pas tout à fait à l'accepter toi-même, tu ne peux pas l'admettre devant quelqu'un d'autre, à l'évidence. Et en même temps, tu ne nies pas complètement, finalement. Au fond de toi, tu dois bien te rendre compte que tu as besoin d'en parler. Même si tu ne parviens pas encore à aller jusqu'au bout de la manoeuvre.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8273
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Jeu 11 Aoû 2022 - 15:10
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il ressent un grand soulagement à dire ces choses à James, mais aussi à lui-même. Avant leur première rupture, Maximilien s’inquiétait sans arrêt de faire une bavure, de dire un plus de trop ou d’hausser la voix pour faire connaître son opinion. Il avait tout simplement peur de s’engueuler avec Peter et que tout s’arrête - ce qui a fini par se produire, mais de façon bien plus explosive que prévue. Le Drummond a un caractère affirmé tandis que Maximilien aime faire plaisir à tout le monde, quitte parfois à s’oublier lui-même. Avec le temps, il a appris à faire entendre sa voix d’une autre manière et à accepter que tout n’est jamais rose. Des disputes, il en aura quoiqu’il advienne et angoisser pour celles à venir ne fera que lui pourrir son présent. Ce n’est pas ce qu’il souhaite. Bien sûr, c’est une façon de voir les choses qui n’appartient qu’à lui et il n’attend pas de James qu’il confirme ses propos. Il espère simplement être convaincant et qu’il aura foi en lui et en sa volonté de protéger non seulement Peter, mais aussi Juliet dont, désormais, il est devenu proche. La vie réserve d’étranges surprises…
Étant donné qu’il ne sait plus grand-chose du Blackthorn, il en vient à lui demander si ce sentiment est partagé et la réponse en demi-teinte qu’il obtient décrit fort bien le personnage qui se trouve à côté de lui. Il n’y a aucun non catégorique donc Maximilien en conclut que cet arrangement avec sa cousine repose sur une grande affection, bien qu’un choix qui ne vient pas d’eux. Mais il n’omet pas la possibilité que James éprouve déjà des sentiments pour quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne correspond pas aux valeurs des Blackthorn - quelqu’un comme Elio, dans le cas de Juliet. Les enfants de cette famille ont une fâcheuse tendance à vouloir ce à quoi ils n’ont pas droit et finissent toujours par plier face à la force parentale. Cela le rend un peu triste pour eux.
« Compliqué, parce que… ? Désolé, je m’immisce sûrement un peu trop dans tes histoires alors qu’on vient seulement de se retrouver. C’est simplement que… pardonne-moi si c’est incorrect mais… tu as l’air en proie à un conflit intérieur ? J’imagine que ces fiançailles ne sont pas de ton fait mais est-il possible qu’il fasse obstacle à… autre chose ? » Un amour pour une autre personne, il ne peut que très bien l’imaginer. C’est un schéma récurrent dans leur entourage. Il était prêt à marier Juliet et son cousin est tombé comme un cheveu sur la soupe. Il en est peut-être de même pour James ? Serait-il tombé amoureux d’une incroyable révolutionnaire, amie des gobelins et des elfes de maison et féroce défenseuse des droits des citoyens ? Ce serait assez amusant, à la réflexion…
« J’imagine que tu dois tout de même un peu le ressentir pour ta famille. Vous avez toujours eu l’air si soudés à mes yeux chez les Blackthorn. Cela peut paraître bête, mais fut un temps je vous ai beaucoup enviés pour cela. Quelle est ta relation avec ta cousine Cat, celle dont tu es fiancé ? »
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mer 17 Aoû 2022 - 10:38
« Compliqué, parce que… ? Désolé, je m’immisce sûrement un peu trop dans tes histoires alors qu’on vient seulement de se retrouver. C’est simplement que… pardonne-moi si c’est incorrect mais… tu as l’air en proie à un conflit intérieur ? J’imagine que ces fiançailles ne sont pas de ton fait mais est-il possible qu’il fasse obstacle à… autre chose ? »
Un conflit intérieur… S’il savait ! Tu ne veux pas en parler pour autant, mais qu’il voie en toi aussi facilement, ça te met quelque peu mal à l’aise. Et en même temps… En même temps, quelque part, t’es soulagé qu’il ne s’agisse que de lui, et personne d’autre. Ca aurait été pire encore s’il s’était agi de qui que ce soit d’autre. T’es quand même pas prêt à en parler, et tu gardes un instant le silence. Il voit trop juste, ça te déstabilise. Plus que tu veux bien le laisser paraître. Parce que tu sais bien, qu’il a raison. Ce conflit intérieur, c’est clairement tes sentiments mêlés pour Cat autant que l’Artiste. Ajoutés à ton éducation, le dégoût que tu t’inspires toi-même, et la culpabilité vis-à-vis de ta cousine, c’est un mélange détonnant. Mais avouer qu’il y a bien quelque chose qui fait obstacle à tes fiançailles de toujours, ça serait admettre beaucoup trop de choses que tu n’es pas prêt à révéler. T’en as déjà fait beaucoup en lui dévoilant le pourquoi de ta nouvelle affectation, penses-tu, bien plus que tu n’aurais envisagé de le faire à l’origine.
Tu ne peux pas nier, cependant, que la démarche ne t’est pas complètement inconnue, et quand il mentionne ta fratrie, tu répond sans une once d’hésitation.
« J’imagine que tu dois tout de même un peu le ressentir pour ta famille. »
-Bien sûr. C’est ma famille.
Tu réponds du tac au tac, pour toi c'est une évidence. Ta famille, c'est toute ta vie, ça a toujours été. T'imagines pas une seconde que ça puisse changer.
« Vous avez toujours eu l’air si soudés à mes yeux chez les Blackthorn. Cela peut paraître bête, mais fut un temps je vous ai beaucoup enviés pour cela. »
Pour cette fois, tu tournes ton regard vers Maximilien, un peu surpris.
-Enviés ?
T'es étonné, réellement. Pas sûr que tu sois encore tout à fait conscient des différences de liens qu’il peut y avoir entre les membres de différentes fratries chez les autres, encore moins entre cousins. Toi et tes frères et soeurs - y compris ceux qui sont plus officiellement nommés tes cousins - vous avez un lien particulier, c’est indéniable, et t'as du mal à démêler ce qui est dans la norme et ce qui ne l'est pas. Même si t’as pas toujours l’air de le partager avec tous les membres de ta fratrie, ce lien, même si tu ne t’entends pas réellement bien avec tous, ils sont ton sang, ton coeur, et tu sais que cette promesse, t’es complètement capable de vouloir la tenir pour chacun d’entre eux. Y compris Prima, malgré votre inimitié notoire. Mais t'es réellement surpris que Maximilien vous ait enviés. Parce que toi, tu sais, ce qui se cache sous le tableau que tous voient. Et tu songes avec un peu d'amertume que sans doute que personne n'a réellement envie de ça...
-Mais ça n’est pas exactement la même chose, n’est-ce pas ?
Tu poses la question, mais au fond, tu n'attends pas vraiment de réponse. Ce que tu ressens pour les autres Blackthorn, ça n'a rien à voir, malgré tout, avec ce que tu ressens pour Cat. Ou pour l'Artiste. La promesse que Maximilien a faite concernant Peter, bien sûr que tu la fais pour les tiens. Mais si quoi que ce soit devait te demander de choisir entre ta promesse envers l'un d'entre eux et celle envers Cat, tu sais très bien qui aurait la priorité.
« Quelle est ta relation avec ta cousine Cat, celle dont tu es fiancé ? »
La question que Max te renvoie s’engouffre dans la brèche, d’ailleurs. Parce qu’évoquer Cat, finalement, ça retourne bel et bien à sa question initiale. Cat, ce n’est pas que ta cousine, ta soeur de coeur comme tous les autres. C’est bien plus que ça. T’as grandi, t’as toujours su, que tu serais avec elle jusqu’à la fin de tes jours, parce que c’était ce qu’ils avaient écrit, tout d’abord… Et puis parce que vous avez toujours été inextricablement liés l’un à l’autre, tout simplement.
-Cat… C’est particulier. On ne s’est jamais vraiment rien dit en ces termes, je ne peux pas affirmer ce qu’elle pense ou ressent, elle, mais… Mais moi je ne supporte pas d’être loin d’elle. On a toujours été ensemble, inséparables. Il n’y a qu’elle qui sait pour…
Tu caresses ta sacoches du bout des doigts, là où tu viens de ranger ton précieux carnet, et réprimes un soupir.
-Elle et toi maintenant… Ces deux années au loin, ça a été... une torture… Ca avait déjà été insupportable quand elle a dû faire quelques mois à BeauxBâtons à l’époque, ou quand elle a été un peu en coloc… Je voulais juste qu'elle revienne...
T’as pas vraiment d’émotion marquée sur le visage, pourtant tu te confies plus que tu l’as jamais fait, faut dire ce qui est, et probablement que si on y regarde bien, il subsiste quelques traces. Parce que tu ne regardes plus ton interlocuteur déjà. C’est plus facile de rester neutre en fixant l’onde mordorée en face de toi que de croiser le regard de ton ami. Puis si ta voix reste étrangement calme malgré ce que tu es en train de révéler, en y regardant bien, on pourrait y entendre quelque vibration parfois, légère mais malgré tout incontrôlée. T’as mal vécu ces épisodes loin d’elle, tellement mal. Il faut dire que la première séparation, t'étais en deuil, toi aussi, quoi qu'on en ait dit, quoi que t'en aies laissé paraître, et être loin du seul ancrage que t'avais dans ce naufrage, ça t'a tué. Elle a passé deux mois à l'hôpital, toi t'as enterré ton coeur. Pour tous, t'étais déjà l'asocial de service, ça s'est pas arrangé, mais t'en avais tellement rien à faire. T'avais plus Cat, c'était la seule chose importante. Et puis on l'a envoyée à BeauxBâtons, et t'as serré les dents, plus encore. T'avais pas le choix, mais clairement, t'as compté les jours, jusqu'à ce qu'elle revienne, t'avais l'impression qu'on rallongeait ta peine. T'es pas sûr de pouvoir décrire parfaitement ton soulagement quand elle est enfin revenue, même si c'était pour s'enfermer à la bibliothèque, pour rattraper le retard accumulé après la mort de Baby. T'as jamais rien dit, parce que tu dis jamais rien, mais t'as été dans son ombre à nouveau dès lors, sans rien dire, juste pour la voir, pour être près d'elle. Assis non loin à la bibliothèque, à travailler tes propres cours, à pousser plus loin tes connaissances botaniques. Elle a toujours été ton phare dans la tempête. Tu sais que tu pourras jamais te passer d’elle.
Mais tu te rends aussi bien compte que t’es pas heureux d’être loin de l’Artiste, qu’il te manque ton cocon créatif que vous aviez créé, là-bas, cachés, et sa présence à lui aussi. Seulement tu ne vois aucune bonne solution, et à vrai dire, s’il est encore vivant aujourd’hui, tu te dis qu’il vaut sans doute mieux pour lui que tu ne cherches pas à retrouver son contact, de peur que la moindre tentative soit interceptée par tes parents et signifie son arrêt de mort…
-Je peux pas la perdre...
Tu peux pas, tu veux pas. Et tu crains terriblement que ce soit ce qu'il se passe, si elle apprend un jour pour l'Artiste... Et en même temps, tu le sais, que cette promesse, tu voudrais la faire pour lui aussi.
Un conflit intérieur… S’il savait ! Tu ne veux pas en parler pour autant, mais qu’il voie en toi aussi facilement, ça te met quelque peu mal à l’aise. Et en même temps… En même temps, quelque part, t’es soulagé qu’il ne s’agisse que de lui, et personne d’autre. Ca aurait été pire encore s’il s’était agi de qui que ce soit d’autre. T’es quand même pas prêt à en parler, et tu gardes un instant le silence. Il voit trop juste, ça te déstabilise. Plus que tu veux bien le laisser paraître. Parce que tu sais bien, qu’il a raison. Ce conflit intérieur, c’est clairement tes sentiments mêlés pour Cat autant que l’Artiste. Ajoutés à ton éducation, le dégoût que tu t’inspires toi-même, et la culpabilité vis-à-vis de ta cousine, c’est un mélange détonnant. Mais avouer qu’il y a bien quelque chose qui fait obstacle à tes fiançailles de toujours, ça serait admettre beaucoup trop de choses que tu n’es pas prêt à révéler. T’en as déjà fait beaucoup en lui dévoilant le pourquoi de ta nouvelle affectation, penses-tu, bien plus que tu n’aurais envisagé de le faire à l’origine.
Tu ne peux pas nier, cependant, que la démarche ne t’est pas complètement inconnue, et quand il mentionne ta fratrie, tu répond sans une once d’hésitation.
« J’imagine que tu dois tout de même un peu le ressentir pour ta famille. »
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Tu réponds du tac au tac, pour toi c'est une évidence. Ta famille, c'est toute ta vie, ça a toujours été. T'imagines pas une seconde que ça puisse changer.
« Vous avez toujours eu l’air si soudés à mes yeux chez les Blackthorn. Cela peut paraître bête, mais fut un temps je vous ai beaucoup enviés pour cela. »
Pour cette fois, tu tournes ton regard vers Maximilien, un peu surpris.
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T'es étonné, réellement. Pas sûr que tu sois encore tout à fait conscient des différences de liens qu’il peut y avoir entre les membres de différentes fratries chez les autres, encore moins entre cousins. Toi et tes frères et soeurs - y compris ceux qui sont plus officiellement nommés tes cousins - vous avez un lien particulier, c’est indéniable, et t'as du mal à démêler ce qui est dans la norme et ce qui ne l'est pas. Même si t’as pas toujours l’air de le partager avec tous les membres de ta fratrie, ce lien, même si tu ne t’entends pas réellement bien avec tous, ils sont ton sang, ton coeur, et tu sais que cette promesse, t’es complètement capable de vouloir la tenir pour chacun d’entre eux. Y compris Prima, malgré votre inimitié notoire. Mais t'es réellement surpris que Maximilien vous ait enviés. Parce que toi, tu sais, ce qui se cache sous le tableau que tous voient. Et tu songes avec un peu d'amertume que sans doute que personne n'a réellement envie de ça...
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Tu poses la question, mais au fond, tu n'attends pas vraiment de réponse. Ce que tu ressens pour les autres Blackthorn, ça n'a rien à voir, malgré tout, avec ce que tu ressens pour Cat. Ou pour l'Artiste. La promesse que Maximilien a faite concernant Peter, bien sûr que tu la fais pour les tiens. Mais si quoi que ce soit devait te demander de choisir entre ta promesse envers l'un d'entre eux et celle envers Cat, tu sais très bien qui aurait la priorité.
« Quelle est ta relation avec ta cousine Cat, celle dont tu es fiancé ? »
La question que Max te renvoie s’engouffre dans la brèche, d’ailleurs. Parce qu’évoquer Cat, finalement, ça retourne bel et bien à sa question initiale. Cat, ce n’est pas que ta cousine, ta soeur de coeur comme tous les autres. C’est bien plus que ça. T’as grandi, t’as toujours su, que tu serais avec elle jusqu’à la fin de tes jours, parce que c’était ce qu’ils avaient écrit, tout d’abord… Et puis parce que vous avez toujours été inextricablement liés l’un à l’autre, tout simplement.
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Tu caresses ta sacoches du bout des doigts, là où tu viens de ranger ton précieux carnet, et réprimes un soupir.
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T’as pas vraiment d’émotion marquée sur le visage, pourtant tu te confies plus que tu l’as jamais fait, faut dire ce qui est, et probablement que si on y regarde bien, il subsiste quelques traces. Parce que tu ne regardes plus ton interlocuteur déjà. C’est plus facile de rester neutre en fixant l’onde mordorée en face de toi que de croiser le regard de ton ami. Puis si ta voix reste étrangement calme malgré ce que tu es en train de révéler, en y regardant bien, on pourrait y entendre quelque vibration parfois, légère mais malgré tout incontrôlée. T’as mal vécu ces épisodes loin d’elle, tellement mal. Il faut dire que la première séparation, t'étais en deuil, toi aussi, quoi qu'on en ait dit, quoi que t'en aies laissé paraître, et être loin du seul ancrage que t'avais dans ce naufrage, ça t'a tué. Elle a passé deux mois à l'hôpital, toi t'as enterré ton coeur. Pour tous, t'étais déjà l'asocial de service, ça s'est pas arrangé, mais t'en avais tellement rien à faire. T'avais plus Cat, c'était la seule chose importante. Et puis on l'a envoyée à BeauxBâtons, et t'as serré les dents, plus encore. T'avais pas le choix, mais clairement, t'as compté les jours, jusqu'à ce qu'elle revienne, t'avais l'impression qu'on rallongeait ta peine. T'es pas sûr de pouvoir décrire parfaitement ton soulagement quand elle est enfin revenue, même si c'était pour s'enfermer à la bibliothèque, pour rattraper le retard accumulé après la mort de Baby. T'as jamais rien dit, parce que tu dis jamais rien, mais t'as été dans son ombre à nouveau dès lors, sans rien dire, juste pour la voir, pour être près d'elle. Assis non loin à la bibliothèque, à travailler tes propres cours, à pousser plus loin tes connaissances botaniques. Elle a toujours été ton phare dans la tempête. Tu sais que tu pourras jamais te passer d’elle.
Mais tu te rends aussi bien compte que t’es pas heureux d’être loin de l’Artiste, qu’il te manque ton cocon créatif que vous aviez créé, là-bas, cachés, et sa présence à lui aussi. Seulement tu ne vois aucune bonne solution, et à vrai dire, s’il est encore vivant aujourd’hui, tu te dis qu’il vaut sans doute mieux pour lui que tu ne cherches pas à retrouver son contact, de peur que la moindre tentative soit interceptée par tes parents et signifie son arrêt de mort…
-
Tu peux pas, tu veux pas. Et tu crains terriblement que ce soit ce qu'il se passe, si elle apprend un jour pour l'Artiste... Et en même temps, tu le sais, que cette promesse, tu voudrais la faire pour lui aussi.
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mer 17 Aoû 2022 - 11:47
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bien sûr qu’il les a enviés, même si cela peut paraître étrange. James ne cache pas sa surprise mais il ne sait pas de quoi est composée la famille de Maximilien et la façon dont ils se traitent les uns les autres. De là à dire qu’ils sont dysfonctionnels ? Peut-être pas mais une chose est sûre, il y a une raison derrière le froid qui s’est installé pendant toutes ces années entre ses parents et lui. On ne peut pas dire qu’une telle distance fait d’eux une famille unie et prête à tout pour protéger ses membres. La preuve : il a été renié sans même qu’un des autres Leroy ne lève le petit doigt pour s’insurger contre cette décision. Non, Maximilien ne se sent pas particulièrement protégé par sa famille. Il est également assez naïf pour ne pas croire aux rumeurs que l’on répand continuellement sur les Blackthorn, les mettant sur le compte de la jalousie et de la nature humaine, perfide à plus d’un titre. Il est toujours plus facile de propager la haine que l’amour… La réaction de James et ce qui est arrivé à Elio et Juliet aurait dû lui mettre la puce à l’oreille et lui faire comprendre que cette famille, aussi soudée soit-elle, n’est pas moins dysfonctionnelle que la sienne. Bien au contraire, elle cache de sombres secrets dont il ne veut même pas prendre connaissance.
« J’imagine que non, en effet. » On peut difficilement comparer l’envie de protéger un amour et celle de protéger un membre de sa famille. Qu’on le veuille ou non, l’un est toujours plus fort que l’autre. Pour Maximilien, il n’y a même pas de doute possible : s’il ne devait sauver qu’une personne en ce monde, ce serait Peter. Bien sûr, il ressentirait une grande honte et une incommensurable culpabilité à abandonner ses parents et ses cousins, mais le cœur a ses raisons et le sorcier a appris récemment qu’il faut toujours l’écouter pour prendre les meilleures décisions.
Le trouble de James, lui, a l’air bien réel et Maximilien l’écoute avec respect. L’attachement qu’il exprime envers sa cousine l’émeut et l’intrigue à la fois. Bien qu’ils ne soient pas du même sang, ils portent le même nom et ont toujours été liés d’une façon ou d’une autre, volontairement ou pas. Ce qui aurait pu être un calvaire s’est avéré être une soupape de décompression pour James et il n’a pas besoin d’être grandiloquent dans ses expressions pour que le Français comprenne la profondeur de ses sentiments pour Cat. Il n’est pourtant pas certain de comprendre quel est le problème dans toute cette histoire et qu’est-ce qui rend James si mélancolique. Il est attaché à elle, ils sont fiancés, ils passeront probablement le reste de leur vie ensemble : où est l’obstacle ? N’éprouve-t-elle pas la même chose ? Maximilien est obligé de se dire qu’il lui manque une information cruciale pour comprendre les états d’âme de son ancien ami.
« Pourquoi tu la perdrais ? » Elle est au courant pour sa passion d’artiste, elle doit probablement le connaître mieux que personne d’autre sur cette Terre. La question est simple mais brutale. Il sent bien que James lui cache quelque chose et en réalité, il y a peu de chances qu’il lui avoue quoi que ce soit aujourd’hui… Maximilien a la sensation de ne pas pouvoir lui être d’une grande aide s’il ne lui donne pas toutes les informations. Mais peut-être n’en a-t-il tout simplement pas envie ?
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mer 17 Aoû 2022 - 17:42
Ca te surprend, vraiment, qu'on vous envie votre lien. Non pas que tu minimises votre attachement, à vous tous de la jeune génération, mais toi, tu sais qu'il est aussi dû à la tyrannie des plus âgés, et ça, personne ne pourrait l'envier. Auriez-vous été si soudés s'il n'y avait eu le climat de terreur dans lequel vous avez vécu ? Tu n'en sais rien, au fond. Tout comme tu ne sais pas exactement quels sont les liens de Maximilien et du reste de sa famille. Si tu as eu vent de son déshéritage, le fait n'a rien eu d'exceptionnel à tes yeux de sang-pur : au vu de ce qu'il s'était passé, tu n'aurais pas attendu autre chose d'aucun autre parent de sang-pur. Pire même, tu songes que quelque part, ton cousin et Max ont été chanceux de pouvoir encore compter tous leurs membres et être en vie.
Quelque part, t'en es soulagé.
Malgré le dégoût que l'annonce t'a inspiré à l'époque, imaginer que l'un ou l'autre eût pu finir comme Baby... T'en frissonnes, resserrant ta veste légère contre toi.
Toujours est-il que non, tu ne crois pas qu'on puisse comparer votre attachement, aussi fort soit-il, à l'amour qu'on puisse porter à l'être aimé, et tu le soulignes. La frontière pour toi n'est pourtant pas si facile à tracer, ta cousine brouillant la ligne. D'autant plus que ton inexpérience en la matière est notoire. Après tout, il n'y a que l'artiste qui a su t'approcher, à sa manière.
Et Cat.
« J’imagine que non, en effet. »
Tu hoches la tête, sobrement, en silence. Comme chaque fois que tu n'as rien de plus à dire qu'à confirmer les dires précédents. Comme chaque fois que tu ne veux pas t'appesantir sur un sujet, aussi.
Pourtant, toi qui restes d'ordinaire si avare de commentaire, te voilà à conter ton affection pour ta cousine, et tout ce qui vous a toujours lié. Et voilà que tu voise cette terreur qui te noue les entrailles depuis le premier soir passé chez l'Artiste.
La perdre. A jamais. Pire encore que ses quelques absences dans ta vie, chaque fois temporaires, bien que toujours trop longues à ton goût.
« Pourquoi tu la perdrais ? »
Tu déglutis avec peine. Es-tu capable de lui répondre, à cet instant ? Sans doute que non. T'es conscient que tu en as trop dit. Tu le regrettes déjà, tu voudrais pouvoir revenir sur tes propos, éviter les questionnements qui fusent sans doute déjà dans l'esprit du jaune à tes côtés. Et ne pas avoir entendu cette question.
Le silence plane un moment, t'hésites entre nier purement et simplement qu'il puisse y avoir une raison tangible à ta crainte et botter en touche. Et puis tu tournes à nouveau ton visage vers ton aîné, dans le regard duquel tu ne vois toujours que cette infinie bienveillance. Tu lâches un soupir, incapable de répondre complètement à sa question pourtant. Ca hurle dans ta tête que tu ne la mérites pas, que tu l'as trahie, et de la plus abjecte des manières. Et en même temps chaque fois que ton esprit s'égare vers les souvenirs de l'artiste, tu ne peux pas occulter le fait que pendant ces semaines, ces mois, près de lui, tu t'es senti bien.
-Pas aujourd'hui, Max...
Ca sonne comme des excuses, c'est un peu ça au fond. T'es presque désolé de ne pas répondre à sa question, mais t'en es tout simplement incapable. Tu ne peux pas lui expliquer ce que tu as fait qui pourrait te faire perdre son estime. Mais tu sens bien, pourtant, que si tu devais finir par confier tout ce que tu caches à quelqu'un, ce pourrait bien être le Summerbee à tes côtés. Et t'amorces un mouvement pour te lever, visiblement prêt à fuir. Pas la plus grande marque de courage, bien loin de là, mais tu te sens plus trop capable de poursuivre cette discussion, en tout cas pas sur le terrain vers lequel elle se dirige...
Quelque part, t'en es soulagé.
Malgré le dégoût que l'annonce t'a inspiré à l'époque, imaginer que l'un ou l'autre eût pu finir comme Baby... T'en frissonnes, resserrant ta veste légère contre toi.
Toujours est-il que non, tu ne crois pas qu'on puisse comparer votre attachement, aussi fort soit-il, à l'amour qu'on puisse porter à l'être aimé, et tu le soulignes. La frontière pour toi n'est pourtant pas si facile à tracer, ta cousine brouillant la ligne. D'autant plus que ton inexpérience en la matière est notoire. Après tout, il n'y a que l'artiste qui a su t'approcher, à sa manière.
Et Cat.
« J’imagine que non, en effet. »
Tu hoches la tête, sobrement, en silence. Comme chaque fois que tu n'as rien de plus à dire qu'à confirmer les dires précédents. Comme chaque fois que tu ne veux pas t'appesantir sur un sujet, aussi.
Pourtant, toi qui restes d'ordinaire si avare de commentaire, te voilà à conter ton affection pour ta cousine, et tout ce qui vous a toujours lié. Et voilà que tu voise cette terreur qui te noue les entrailles depuis le premier soir passé chez l'Artiste.
La perdre. A jamais. Pire encore que ses quelques absences dans ta vie, chaque fois temporaires, bien que toujours trop longues à ton goût.
« Pourquoi tu la perdrais ? »
Tu déglutis avec peine. Es-tu capable de lui répondre, à cet instant ? Sans doute que non. T'es conscient que tu en as trop dit. Tu le regrettes déjà, tu voudrais pouvoir revenir sur tes propos, éviter les questionnements qui fusent sans doute déjà dans l'esprit du jaune à tes côtés. Et ne pas avoir entendu cette question.
Le silence plane un moment, t'hésites entre nier purement et simplement qu'il puisse y avoir une raison tangible à ta crainte et botter en touche. Et puis tu tournes à nouveau ton visage vers ton aîné, dans le regard duquel tu ne vois toujours que cette infinie bienveillance. Tu lâches un soupir, incapable de répondre complètement à sa question pourtant. Ca hurle dans ta tête que tu ne la mérites pas, que tu l'as trahie, et de la plus abjecte des manières. Et en même temps chaque fois que ton esprit s'égare vers les souvenirs de l'artiste, tu ne peux pas occulter le fait que pendant ces semaines, ces mois, près de lui, tu t'es senti bien.
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Ca sonne comme des excuses, c'est un peu ça au fond. T'es presque désolé de ne pas répondre à sa question, mais t'en es tout simplement incapable. Tu ne peux pas lui expliquer ce que tu as fait qui pourrait te faire perdre son estime. Mais tu sens bien, pourtant, que si tu devais finir par confier tout ce que tu caches à quelqu'un, ce pourrait bien être le Summerbee à tes côtés. Et t'amorces un mouvement pour te lever, visiblement prêt à fuir. Pas la plus grande marque de courage, bien loin de là, mais tu te sens plus trop capable de poursuivre cette discussion, en tout cas pas sur le terrain vers lequel elle se dirige...
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mer 17 Aoû 2022 - 18:11
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La question semble ridicule et lorsque Maximilien la prononce, il n’imagine pas le trouble qu’il crée chez son camarade. Il ne lui vient pas à l’esprit qu’à côté de lui, James souffre de mille maux et que les chances qu’il lui raconte la vérité sont faibles. Il ne fait jamais rien dans la méchanceté, le Summerbee. Sa curiosité, comme celle de beaucoup d’autres, peut avoir des conséquences désastreuses mais il est loin d’imaginer que le terrain sur lequel il s’engage est truffé de bombes. Tout ce qu’il veut, lui, c’est rassurer son ami en lui disant que oui, la peur de perdre un être proche est paralysante mais qu’elle fait partie de l’amour qu’on leur procure. L’un ne va pas sans l’autre. Le silence s’installe et les minutes passent. Maximilien respecte la volonté du Blackthorn de ne rien dire, s’imaginant qu’il cherche un moyen probant de lui raconter ce qui le tracasse. Il n’en est rien. Bien vite, malgré cette longue attente, James met un terme à cette discussion en lui faisant clairement comprendre qu’il ne compte pas aborder plus longuement le sujet. Aussitôt, les pensées du Français se mettent à tournoyer dans sa tête en cherchant la raison de cet éloignement soudain. Mais il décide de mettre de côté sa curiosité maladive pour apporter le soutien qu’au fond de lui, James doit désirer. Sinon, pourquoi rester aussi longtemps à ses côtés ?
Alors que ce dernier se redresse comme pour partir, Maximilien l’imite et pose sa main sur son épaule l’espace d’une seconde. Il la retire presque aussitôt pour ne pas mettre le Blackthorn dans une situation inconfortable. Le contact physique n’est pas au goût de tout le monde.
« Désolé, je ne voulais pas que tu te sentes poussé à la confidence. On peut tout à fait parler d’autre chose, si tu veux. » Il ne veut pas terminer ces retrouvailles sur une mauvaise note. La façon dont leur amitié s’est terminée l’a déjà bien assez tracassé comme cela ! Il n’a rien contre le fait que James ne veuille pas encore se confier à lui. Après tout, ils se sont perdus de vue pendant de longs mois et les personnes changent parfois très vite. Trop vite. Pourquoi sauter directement sur les conversations les plus difficiles à aborder quand il y a tant de choses plus légères à partager ? Maximilien ne s’érigera jamais en persécuteur psychologique.
« On peut même le faire autour d’un verre, qu’en dis-tu ? » Il arbore son sourire le plus amical mais au fond, que le Blackthorn accepte ou non, il ne le prendra pas mal. Le temps qu’ils ont passé ensemble après toutes ces années est déjà monumental aux yeux du Summerbee. Tout n’a pas à se dénouer en une seule journée et il sait faire preuve de patience pour les choses importantes. Ce trait de caractère pardonne presque sa maladresse passagère et son innocence parfois incompréhensible. Pour un homme de son âge, on s’attend à ce qu’il soit moins… naïf. À dire vrai, James pourrait lui lancer au visage n’importe quel mensonge de son crû qu’il y croirait dur comme fer.
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Re: [Terminé] I thought I knew you ❅ Maximilien && James
Mer 17 Aoû 2022 - 18:40
Pourquoi la perdrais-tu. Evidemment que personne ne peut imaginer ce qui te ronge, chaque jour qui passe. Les secrets sont toujours trop lourds à porter, qu'importe la largeur des épaules. Les tiens ne valent pas mieux que ceux des autres. Mais tu ne peux pas en parler, tu ne veux pas risquer de voir tes craintes se réaliser non plus. Alors tu gardes le silence, tu t'apprêtes à t'éclipser, pour fuir un sujet bien trop difficile à aborder pour toi. Sans grande surprise, Max se lève dans le même mouvement que toi. Tu t'attendais cependant pas à cette main sur ton épaule, bien que sa chaleur réchauffe jusqu'à ton coeur malmené. Tu n'en dis rien, n'en laisses même pas vraiment paraître grand chose, pourtant ce simple contact, même fugace, te fait un bien fou. Quelque part, au fond de toi, l'idée que tu n'es pas complètement seul germe un peu, et ce besoin de prendre appui sur quelqu'un d'autre, quelqu'un qui puisse comprendre, prend un peu plus d'ampleur encore.
« Désolé, je ne voulais pas que tu te sentes poussé à la confidence. On peut tout à fait parler d’autre chose, si tu veux. »
Une fois encore, tu hoches sobrement la tête.
-Une autre fois, peut-être...
Tu ne réalises pas tout de suite l'ambiguïté de ton propos. On pourrait croire que tu ajournes votre conversation, la repousse à plus tard quel qu'en soit le sujet. Ce que tu signifies réellement, pourtant, c'est que tes confidences en la matière attendront un autre jour. Peut-être. Si tu t'en sens un jour capable. Mais pour l'heure, t'as clairement besoin de changer de sujet, et serrant ta besace contre ton côté, tu t'apprêtes à quitter le lac dont tu observes encore un instant les couleurs chatoyantes, comme pour les graver dans ton esprit.
« On peut même le faire autour d’un verre, qu’en dis-tu ? »
Le sourire du Summerbee te semble soudain aussi rayonnant et apaisant que le soleil couchant au loin. Il te faudra probablement justifier autrement ton retour tardif ce soir, mais tu n'as pas envie de quitter la bienveillance du jaune pour retrouver la froideur du manoir. Pas tout de suite.
-Pourquoi pas ?
Tu le suis alors, quel que soit l'endroit où il souhaite vous emmener. Tu n'as ni habitude, ni préférence en la matière, de toute façon. D'ailleurs quand vient le moment de choisir une consommation, tu mises sur un simple verre de vin, ne sachant réellement pas vers quoi te diriger, faute d'avoir jamais goûté la majorité des breuvages de la carte. Et la conversation se poursuit un moment sur des sujets plus légers. Vous évitez soigneusement les sujets trop sensibles, trop impliquants. Mais pour ce petit moment que vous passez ensemble, ça te fait du bien de retrouver une tête connue... et bienveillante.
Et tu te promets de maintenir ce lien-là - que tu ne t'attendais pas vraiment à retrouver quelques heures auparavant d'ailleurs - autant que possible. Ne serait-ce que parce que tu as désespérément besoin de ce genre de lumière dans l'obscurité de ta vie d'héritier Blackthorn...
« Désolé, je ne voulais pas que tu te sentes poussé à la confidence. On peut tout à fait parler d’autre chose, si tu veux. »
Une fois encore, tu hoches sobrement la tête.
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Tu ne réalises pas tout de suite l'ambiguïté de ton propos. On pourrait croire que tu ajournes votre conversation, la repousse à plus tard quel qu'en soit le sujet. Ce que tu signifies réellement, pourtant, c'est que tes confidences en la matière attendront un autre jour. Peut-être. Si tu t'en sens un jour capable. Mais pour l'heure, t'as clairement besoin de changer de sujet, et serrant ta besace contre ton côté, tu t'apprêtes à quitter le lac dont tu observes encore un instant les couleurs chatoyantes, comme pour les graver dans ton esprit.
« On peut même le faire autour d’un verre, qu’en dis-tu ? »
Le sourire du Summerbee te semble soudain aussi rayonnant et apaisant que le soleil couchant au loin. Il te faudra probablement justifier autrement ton retour tardif ce soir, mais tu n'as pas envie de quitter la bienveillance du jaune pour retrouver la froideur du manoir. Pas tout de suite.
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Tu le suis alors, quel que soit l'endroit où il souhaite vous emmener. Tu n'as ni habitude, ni préférence en la matière, de toute façon. D'ailleurs quand vient le moment de choisir une consommation, tu mises sur un simple verre de vin, ne sachant réellement pas vers quoi te diriger, faute d'avoir jamais goûté la majorité des breuvages de la carte. Et la conversation se poursuit un moment sur des sujets plus légers. Vous évitez soigneusement les sujets trop sensibles, trop impliquants. Mais pour ce petit moment que vous passez ensemble, ça te fait du bien de retrouver une tête connue... et bienveillante.
Et tu te promets de maintenir ce lien-là - que tu ne t'attendais pas vraiment à retrouver quelques heures auparavant d'ailleurs - autant que possible. Ne serait-ce que parce que tu as désespérément besoin de ce genre de lumière dans l'obscurité de ta vie d'héritier Blackthorn...
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