- Ethan LacroixOldieㄨ experimented wizard
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» miroir du riséd : Chace Crawford
» crédits : Sign : ECK
» âge : 33 ans [26/11/1990)
» situation : Divorcé
» année d'études : 9e année
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Médicomagie Appliquée - Potions - SACM
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[Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Mer 21 Déc 2022 - 14:06
16 janvier 2023, Manoir Lacroix
Ethan, réfléchis à ce que tu fais.
Dégages ! Elles reviendront pas avec toi.
Tu sais quoi, t'as raison, restes buté. Moi j'appelle Nicholas.
L'image de Pénéloppe s'effaca dans le miroir, merveilleux outil de communication que celui-là. Je venais de refuser que les petites retournent chez elles. Qu'importe qu'on tente de venir les chercher, qu'importe que l'on tente de me forcer, j'étais prêt à en découdre. Avec n'importe qui ? Prêt à en venir aux mains, aux sorts et aux malédictions à quiconque viendrait tenter de les reprendre. Pas après ça, pas après ce que je venais d'apprendre. Et alors que je regardais Cassandra jouer dans le jardin, j'entendais Isabelle me faire la morale. C'est pas une bonne idée, papa. Parce que tu veux retourner là-bas ? Non mais... Alors laisse-moi m'occuper de ça et va t'occuper de Grand-Mère. Elle accepta, à contre coeur. Mais pouvais-je seulement réagir autrement, alors qu'elle m'avait donné ce parchemin chiffoné que je tenais dans ma main ? Pouvais-je ignorer que, une fois chez leur mère, mes filles vivaient un enfer ?
*** Plus tard dans la journée ***
Mr Lacroix...
Je relevais ma tête du rapport que je lisais pour aviser le domestique qui était venu. Miss Muller demande à vous voir. Nous l'avons fait patienter dans le salon dorée. Mon regard se fronçait à cette annonce. Calliope. Oui Monsieur. Dois-je lui dire que vous êtes trop occupé pour la recevoir tout de suite ? Non, je descends.
Pourquoi était-elle là ? Je m'attendais à de la visite comme des représentants de justice, mais pas Callie. Et finalement, mon regard s'ouvrit, ma tête pivotant vers le jardin pour voir les filles jouer avec les chiens. Et dans un soupir, je comprenais : Isabelle. Refermant le livre, je descendais donc jusqu'au salon dorée, convaincu que la visite inopinée de sa marraine ne pouvait être le fait que de ma fille ainée. Et il ne fallait pas être un génie pour savoir ce qu'elle allait me dire.
Bonjour Callie... dis-je en entrant dans la pièce. Et d'ajouter directement : Et la réponse est non, elles retourneront pas là-bas.
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Mer 21 Déc 2022 - 18:39
" Marraine... Je crois que papa va avoir des ennuies ". Elle ne pensait pas si bien dire, la petite Isabelle. Sa filleule, bien qu'encore très jeune, avait eut non seulement les capacités d'utiliser le miroir de son père mais également l'intelligence de prévenir celle qui pouvait -peut-être- arranger un peu la situation.
Malin, le financeur était parti se planquer dans le Manoir des Lacroix qui surplombait le lac Léman. Il avait sûrement peur d'être trop vite attrapé dans son appartement d'Inverness.Il avait sûrement raison.
- Calliope, ma chérie. C'est un plaisir de te voir. Comment vas-tu ?
Elle ne sait pas pourquoi ni comment elle est entrée dans les grâces de la grand-mère d'Ethan, mais cette dernière avait toujours couvert la Muse de compliments et de mots gentils. Parfois plus que certains de ses propres petits enfants. Elle en profite pour expliquer la raison de sa venue à la comtesse qui fait prévenir Ethan par le biais d'un majordome.
Elle s'installa dans le salon doré, l'un de ses préféré de ce Manoir et accepta volontiers le thé que l'employé de maison lui proposa. Elle en demanda un deuxième, pour Ethan, mais elle savait très bien qu'il faudrait plus que de l'herbe et de l'eau chaude pour lui faire entendre raison. "Elles retourneront pas là-bas." Calliope lève les yeux au ciel et joue l'innocente en servant le thé mit à sa disposition.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, je suis simplement venue prendre le thé et je suis aussi surprise que ravie de voir ma filleule.
- Marraine !!
Ayant sûrement aperçu Calliope par la fenêtre, la fille aînée d'Ethan se précipite dans ses bras, grimpant sur le fauteuil dans lequel la Muller s'est installée. Calliope l'y acceuille volontiers, déposant un baiser bienveillant sur son front.
Malin, le financeur était parti se planquer dans le Manoir des Lacroix qui surplombait le lac Léman. Il avait sûrement peur d'être trop vite attrapé dans son appartement d'Inverness.Il avait sûrement raison.
- Calliope, ma chérie. C'est un plaisir de te voir. Comment vas-tu ?
Elle ne sait pas pourquoi ni comment elle est entrée dans les grâces de la grand-mère d'Ethan, mais cette dernière avait toujours couvert la Muse de compliments et de mots gentils. Parfois plus que certains de ses propres petits enfants. Elle en profite pour expliquer la raison de sa venue à la comtesse qui fait prévenir Ethan par le biais d'un majordome.
Elle s'installa dans le salon doré, l'un de ses préféré de ce Manoir et accepta volontiers le thé que l'employé de maison lui proposa. Elle en demanda un deuxième, pour Ethan, mais elle savait très bien qu'il faudrait plus que de l'herbe et de l'eau chaude pour lui faire entendre raison. "Elles retourneront pas là-bas." Calliope lève les yeux au ciel et joue l'innocente en servant le thé mit à sa disposition.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, je suis simplement venue prendre le thé et je suis aussi surprise que ravie de voir ma filleule.
- Marraine !!
Ayant sûrement aperçu Calliope par la fenêtre, la fille aînée d'Ethan se précipite dans ses bras, grimpant sur le fauteuil dans lequel la Muller s'est installée. Calliope l'y acceuille volontiers, déposant un baiser bienveillant sur son front.
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Mer 21 Déc 2022 - 20:32
Ton regard s'apaise alors qu'Isabelle s'invite dans la pièce, rapidement suivie pas sa cadette qui vient également saluer la Muse avant de venir dans tes bras. Voyez-vous ça... Juste pour prendre le thé hein... Calliope savait comment mentir, ou te mentir, mais Isabelle n'avait pas ce don. Son regard était fuyant, et venait confirmer tes impressions. Du reste, tu étais incapable de lui en vouloir. Elle était, et serait à jamais, ta fille. Mais puisque la Muse voulait jouer à ce jeu, foi de Lacroix, tu n'allais pas la laisser en plan.
Et bien tu peux te réjouir. Car tu les verras plus souvent. Redéposant Cassandra à terre pour la laisser retourner jouer, tu regardes néanmoins le majordome revenir avec une seconde tasse et constater la présence d'Isabelle. Mademoiselle désire-t-elle également un thé ? Elle en désire un. Tu réponds, le regard toujours sur la bavarde de la journée, et patiente que le majordome sorte pour t'asseoir dans l'un des fauteuils.
Et bien dis-lui. Dis-lui ce que tu ne lui as pas encore dit. La légilimensie. J'essayais de rarement l'utiliser sur ma famille mais là... Papa... déclara-t-elle, suppliante. Mais sous ton regard insistant, elle ajouta, le regard flanchant : J'ai trouvé une lettre de Cassandra, pour le père Noel. Elle était chiffonnée et... Et contient bien assez d'informations pour que je te promettes Callie que cette... tu t'arrêtais, par respect pour les oreilles de ta propre enfant. Bref. Elles ne retourneront pas là-bas. Mais Papa, elle attend que ça !
Et bien tu peux te réjouir. Car tu les verras plus souvent. Redéposant Cassandra à terre pour la laisser retourner jouer, tu regardes néanmoins le majordome revenir avec une seconde tasse et constater la présence d'Isabelle. Mademoiselle désire-t-elle également un thé ? Elle en désire un. Tu réponds, le regard toujours sur la bavarde de la journée, et patiente que le majordome sorte pour t'asseoir dans l'un des fauteuils.
Et bien dis-lui. Dis-lui ce que tu ne lui as pas encore dit. La légilimensie. J'essayais de rarement l'utiliser sur ma famille mais là... Papa... déclara-t-elle, suppliante. Mais sous ton regard insistant, elle ajouta, le regard flanchant : J'ai trouvé une lettre de Cassandra, pour le père Noel. Elle était chiffonnée et... Et contient bien assez d'informations pour que je te promettes Callie que cette... tu t'arrêtais, par respect pour les oreilles de ta propre enfant. Bref. Elles ne retourneront pas là-bas. Mais Papa, elle attend que ça !
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Jeu 22 Déc 2022 - 21:31
" Voyez-vous ça... Juste pour prendre le thé hein..." Un sourire innocent s'épanouit sur les lèvres de la Muse. Elle sait qu'il sait qu'elle ment. A-t-elle un jour pu réellement mentir à l'héritier des Lacroix ? Elle n'en avait pas souvenir en tout cas. Des omissions peut être... mais jamais de francs mensonges.
"Et bien tu peux te réjouir. Car tu les verras plus souvent." Les lèvres de Calliope rencontrent le haut de la chevelure blonde et parfaitement coiffé d'Isabelle, la lavande de son parfum apaise et apaisera toujours le coeur de la Muller. Un thé est commandé par Ethan tandis que la brune fait mine de ne pas comprendre les paroles de son meilleur ami. Mais quelque-part son coeur se gonfle en y pensant. Elle aime profondément les filles d'Ethan et l'idée de les voir d'avantage ne peut que faire son bonheur.
Elle assiste silencieuse à l'échange du père et de la fille. Sa main entoure doucement la nuque de l'enfant pour la rassurer et elle retient une grimace, n'étant pas sûre de comprendre ce qu'il y avait a comprendre. La décision d'Ethan sonne comme un couperet et la réaction de sa fille est à la fois surprenante et juste.
- Elle a raison.
Calliope cligne des yeux un peu plus lentement que d'habitude, juste une fois, signe que le Lacroix pouvait lire les pensées qu'elle laissait soigneusement dépasser la barrière érigée par son occlumencie.
* Ta fille est parfois bien plus intelligente que toi, Ethan *
Ils ont si souvent l'habitude de communiquer de cette façon que la jeune sorcière sait parfaitement qu'Ethan a entendu sa pensée.
* Raconte moi ce que tu as appris *
Le domestique entre de nouveau dans la pièce et ramène tout ce qu'il faut pour qu'il puissent prendre le thé. Il s'apprête à servir les tasse mais Calliope dans un sourire aimable parfaitement travaille l'en dispense.
- Ca ira, merci.
Elle prend sa baguette dans sa cape et ensorcèle la theière de chauffer l'eau qu'elle contient. Elle s'adresse finalement à sa filleule
- Quel thé tu prendras ma chérie ?
"Et bien tu peux te réjouir. Car tu les verras plus souvent." Les lèvres de Calliope rencontrent le haut de la chevelure blonde et parfaitement coiffé d'Isabelle, la lavande de son parfum apaise et apaisera toujours le coeur de la Muller. Un thé est commandé par Ethan tandis que la brune fait mine de ne pas comprendre les paroles de son meilleur ami. Mais quelque-part son coeur se gonfle en y pensant. Elle aime profondément les filles d'Ethan et l'idée de les voir d'avantage ne peut que faire son bonheur.
Elle assiste silencieuse à l'échange du père et de la fille. Sa main entoure doucement la nuque de l'enfant pour la rassurer et elle retient une grimace, n'étant pas sûre de comprendre ce qu'il y avait a comprendre. La décision d'Ethan sonne comme un couperet et la réaction de sa fille est à la fois surprenante et juste.
- Elle a raison.
Calliope cligne des yeux un peu plus lentement que d'habitude, juste une fois, signe que le Lacroix pouvait lire les pensées qu'elle laissait soigneusement dépasser la barrière érigée par son occlumencie.
* Ta fille est parfois bien plus intelligente que toi, Ethan *
Ils ont si souvent l'habitude de communiquer de cette façon que la jeune sorcière sait parfaitement qu'Ethan a entendu sa pensée.
* Raconte moi ce que tu as appris *
Le domestique entre de nouveau dans la pièce et ramène tout ce qu'il faut pour qu'il puissent prendre le thé. Il s'apprête à servir les tasse mais Calliope dans un sourire aimable parfaitement travaille l'en dispense.
- Ca ira, merci.
Elle prend sa baguette dans sa cape et ensorcèle la theière de chauffer l'eau qu'elle contient. Elle s'adresse finalement à sa filleule
- Quel thé tu prendras ma chérie ?
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Jeu 22 Déc 2022 - 22:15
Un reflexe. Voila ce qu'engendrait ce clignement de cil quand ça arrivait. Une mécanique bien rodée, que la Muse et le Financeur s'était exercé à faire. Parce que les Tamaharu utilisait la légilimencie dans un but intrusif, provoquant souvent la souffrance et que tu n'aurais jamais voulu sa pour ta Callie. Tu entends ses pensées, tu effleures son âme et ses songes pour obtenir la surface qu'elle accepte de te partager.
Mais le domestique vous interrompt, coupant par la même ce canal que vous avez, distrayant ton esprit bien trop que pour le maintenir. Un acte qui excite encore plus cette sensation d'énervement qui sommeille en toi, qui ne demande qu'à se réveiller, qu'à sortir.
Fruits des bois... Isabelle craint ton regard. Tu le ressens, et pourtant, tu ne veux ni la punir ni la chasser de la pièce. Tu maintiens l'orage parce qu'elle est là, pour ne pas perturber son innocence déjà trop entachée. Elle avait emprunté à Tonton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] des plumes à papottes et ... Tu inspires profondément, lisant l'esprit de ta propre enfant. Papa, je suis sure qu'elle l'a pas frappé. Légèrement, tes lèvres tremblent. Pas de peur cela dit, mais bien de cette colère que tu retiens envers Pénélope. Tu regardes la Muse et ponctues : La plume à papotte a noté des émotions. Ou plutot des réactions, en plus de ce que disait Cassandra.
Tu la sentais se dessiner, la larme sur la joue de ton ainée. Elle s'en voulait de ne pas être capable de tenir tete à sa mère pour protéger sa soeur. Et cette souffrance, qu'elle tentait de cacher dans un calin à sa marraine, t'excedait. Tu te jurais d'aller récupérer cette lettre, cette fameuse lettre pour la remettre à cette chère Claudia. Mais voir tes enfants souffrir ainsi, le savoir... Ton regard défiait la Muse avec une détermination sans faille, et tu murmurais ce qu'elle pourrait lire sur tes lèvres : Je vais l'anéantir.
Mais le domestique vous interrompt, coupant par la même ce canal que vous avez, distrayant ton esprit bien trop que pour le maintenir. Un acte qui excite encore plus cette sensation d'énervement qui sommeille en toi, qui ne demande qu'à se réveiller, qu'à sortir.
Fruits des bois... Isabelle craint ton regard. Tu le ressens, et pourtant, tu ne veux ni la punir ni la chasser de la pièce. Tu maintiens l'orage parce qu'elle est là, pour ne pas perturber son innocence déjà trop entachée. Elle avait emprunté à Tonton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] des plumes à papottes et ... Tu inspires profondément, lisant l'esprit de ta propre enfant. Papa, je suis sure qu'elle l'a pas frappé. Légèrement, tes lèvres tremblent. Pas de peur cela dit, mais bien de cette colère que tu retiens envers Pénélope. Tu regardes la Muse et ponctues : La plume à papotte a noté des émotions. Ou plutot des réactions, en plus de ce que disait Cassandra.
Tu la sentais se dessiner, la larme sur la joue de ton ainée. Elle s'en voulait de ne pas être capable de tenir tete à sa mère pour protéger sa soeur. Et cette souffrance, qu'elle tentait de cacher dans un calin à sa marraine, t'excedait. Tu te jurais d'aller récupérer cette lettre, cette fameuse lettre pour la remettre à cette chère Claudia. Mais voir tes enfants souffrir ainsi, le savoir... Ton regard défiait la Muse avec une détermination sans faille, et tu murmurais ce qu'elle pourrait lire sur tes lèvres : Je vais l'anéantir.
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Sam 24 Déc 2022 - 10:09
L'occlumancie était un art que Calliope exerçait à la perfection. A treize ans, elle prenait ses premières leçons avec son père qui s'était revelé ne pas l'être en réalité... Elle qui rêvait de passer plus de temps auprès du patriarche, il fallait reconnait qu'elle n'avait pas envisagé les choses de cette façon. Et que les séances avaient été d'une violence inouies pour l'adolescente qui s'était rêvelée plus fragile qu'elle ne le pensait elle même. Il faut dire que l'occlumancie était devenu pour elle une question de vie ou de mort.
Alors avec une infinie précision, la jeune femme laisse flotter à l'orée de son esprit les quelques mots qu'elle accepte de partager avec Ethan pour protéger les oreilles douces et innocentes d'Isabelle qui choisit son thé parmi ceux proposés. De sa baguette, la brune fait glisser le mélange choisit dans la théière. C'est finalement la jeune Lacroix qui se décide à raconter ce qui a déclenché la fureur de son père.
Elle commence à comprendre ce qui a pu se passer et ce qui se passe actuellement dans la tête de son meilleur ami. Penéloppe n'avait jamais été particulièrement douce avec ses enfants. Elle les aimait certainement mais elle les élevait dans une discipline de fer, certainement comme elle même avait été elevée dans sa Bavière natale. "Je vais l'anéantir."
* Calme toi *
C'était un ordre pensé par la Muse et pas une quelconque supplique de sa part. Isabelle ne devait pas avoir la vie facile chez sa mère alors ce n'était pas la peine d'en rajouter ici même. L'idée même qu'elle ait pu entendre le murmure la revulsait.
* Ne soit pas si impulsif, je sais que tu es en colère et tu as sûrement raison de l'être mais certainement pas au point de mettre en danger tes chances pour récupèrer la garde des filles *
- Voila pour toi, Isabelle. Fait attention, c'est très chaud.
La tasse lévite jusqu'à se poser délicatement dans les mains de l'aînée d'Ethan qui la remercie du bout des lèvres. Son regard se pose tantôt sur son père, tantôt sur sa marraine vers qui elle lève les yeux. Elle finit par froncer son petit nez avant de demander :
- Vous parlez dans vos têtes, n'est ce pas ?
Alors avec une infinie précision, la jeune femme laisse flotter à l'orée de son esprit les quelques mots qu'elle accepte de partager avec Ethan pour protéger les oreilles douces et innocentes d'Isabelle qui choisit son thé parmi ceux proposés. De sa baguette, la brune fait glisser le mélange choisit dans la théière. C'est finalement la jeune Lacroix qui se décide à raconter ce qui a déclenché la fureur de son père.
Elle commence à comprendre ce qui a pu se passer et ce qui se passe actuellement dans la tête de son meilleur ami. Penéloppe n'avait jamais été particulièrement douce avec ses enfants. Elle les aimait certainement mais elle les élevait dans une discipline de fer, certainement comme elle même avait été elevée dans sa Bavière natale. "Je vais l'anéantir."
* Calme toi *
C'était un ordre pensé par la Muse et pas une quelconque supplique de sa part. Isabelle ne devait pas avoir la vie facile chez sa mère alors ce n'était pas la peine d'en rajouter ici même. L'idée même qu'elle ait pu entendre le murmure la revulsait.
* Ne soit pas si impulsif, je sais que tu es en colère et tu as sûrement raison de l'être mais certainement pas au point de mettre en danger tes chances pour récupèrer la garde des filles *
- Voila pour toi, Isabelle. Fait attention, c'est très chaud.
La tasse lévite jusqu'à se poser délicatement dans les mains de l'aînée d'Ethan qui la remercie du bout des lèvres. Son regard se pose tantôt sur son père, tantôt sur sa marraine vers qui elle lève les yeux. Elle finit par froncer son petit nez avant de demander :
- Vous parlez dans vos têtes, n'est ce pas ?
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Dim 25 Déc 2022 - 23:11
Pour ce qui est de garder mon calme, c'était peine perdue. Je n'allais pas m'emporter ici et maintenant, devant Isabelle, mais il était exclu que je reste calme, que j'accepte cette situation sans broncher. Bien au contraire, j'étais remonté comme on dit. Prêt à m'emporter auprès de la première personne qui viendrait défendre la cause de la garce qui, sur le papier, était encore aujourd'hui ma femme.
J'étais sérieux de fait, alors que mes lèvres prononçaient sans un son pour la Muse ce que mon esprit hurlait réellement. J'entrevoyais de la faire souffrir, de la détruire à petits feux, de m'en prendre à elle autant qu'à ceux à qui elle tenait. Mais à sa différence, je ne voulais pas inclure mes enfants dans l'histoire. C'est ce qui m'ennuie, intérieurement, alors qu'Isabelle se redresse un peu pour prendre la tasse de thè. J'entends sa pensée, ses conclusions avant même que les mots n'effleurent ses lippes. Elle sait, devine, que sa marraine et moi avons une autre façon de dialoguer, de nous entendre. Que s'il n'y a pas de mots prononcés, cela ne veut pas dire que rien ne nous occupe. L'une est occlumens et partage des idées, l'autre murmure sans un son. Technique rodée, elle n'est pourtant pas imparable ni indétectable. La preuve...
Oui, Isabelle. Tu le sais, j'en suis capable. Elle respire profondément, acquiesçant de la tête pour ensuite tremper ses lèvres dans son thé. Et je l'imite, inconsciemment, parce que ses pensées font écho dans mon esprit, avant qu'elle n'ajoute : Marraine... J'entends la supplique autant dans son esprit que dans le timbre de sa voix. Dis lui que si il nous empeche de retourner avec maman, elle va gagner. Son esprit était torturé. La peur n'était pas que sa mère gagne quoi que ce soit, mais bien de devoir rester constamment chez elle, en Bavière. Et cette seule idée me révulsait. Cet enfant, la chair de ma chair que j'avais déjà protéger avant sa naissance, qui se sente menacée, j'entendais un lion rugir dans mes tempes, dans mes tripes.
Si t'a peur, tu n'y retourneras pas.
D'accord, alors ...
NE MENS PAS ISABELLE ! La voix s'était élevée sans même que je le veuilles, excédé par la situation plus par ce que son esprit révélait sur ses intentions. Je déposais alors ma tasse pour me lever et sortir. J'avais besoin de prendre l'air. Mais alors que je passais à coté d'elle, ma main se faisait légère autant que douce pour son épaule. Je regrettais déjà d'avoir élevé la voix, d'entendre son esprit se replier instinctivement sur lui-même. Une réaction que pourtant, une fraction de seconde, elle fuit, presque appeuré. Et sa réaction m'atteint, m'affecte... Se pourrait-il seulement que ... ?
J'étais sérieux de fait, alors que mes lèvres prononçaient sans un son pour la Muse ce que mon esprit hurlait réellement. J'entrevoyais de la faire souffrir, de la détruire à petits feux, de m'en prendre à elle autant qu'à ceux à qui elle tenait. Mais à sa différence, je ne voulais pas inclure mes enfants dans l'histoire. C'est ce qui m'ennuie, intérieurement, alors qu'Isabelle se redresse un peu pour prendre la tasse de thè. J'entends sa pensée, ses conclusions avant même que les mots n'effleurent ses lippes. Elle sait, devine, que sa marraine et moi avons une autre façon de dialoguer, de nous entendre. Que s'il n'y a pas de mots prononcés, cela ne veut pas dire que rien ne nous occupe. L'une est occlumens et partage des idées, l'autre murmure sans un son. Technique rodée, elle n'est pourtant pas imparable ni indétectable. La preuve...
Oui, Isabelle. Tu le sais, j'en suis capable. Elle respire profondément, acquiesçant de la tête pour ensuite tremper ses lèvres dans son thé. Et je l'imite, inconsciemment, parce que ses pensées font écho dans mon esprit, avant qu'elle n'ajoute : Marraine... J'entends la supplique autant dans son esprit que dans le timbre de sa voix. Dis lui que si il nous empeche de retourner avec maman, elle va gagner. Son esprit était torturé. La peur n'était pas que sa mère gagne quoi que ce soit, mais bien de devoir rester constamment chez elle, en Bavière. Et cette seule idée me révulsait. Cet enfant, la chair de ma chair que j'avais déjà protéger avant sa naissance, qui se sente menacée, j'entendais un lion rugir dans mes tempes, dans mes tripes.
Si t'a peur, tu n'y retourneras pas.
D'accord, alors ...
NE MENS PAS ISABELLE ! La voix s'était élevée sans même que je le veuilles, excédé par la situation plus par ce que son esprit révélait sur ses intentions. Je déposais alors ma tasse pour me lever et sortir. J'avais besoin de prendre l'air. Mais alors que je passais à coté d'elle, ma main se faisait légère autant que douce pour son épaule. Je regrettais déjà d'avoir élevé la voix, d'entendre son esprit se replier instinctivement sur lui-même. Une réaction que pourtant, une fraction de seconde, elle fuit, presque appeuré. Et sa réaction m'atteint, m'affecte... Se pourrait-il seulement que ... ?
Il faut que je sorte, avant de m'emporter plus encore sur quelqu'un.
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Mer 28 Déc 2022 - 21:22
La question de la blondinette ne manque pas d'arracher un sourire à sa marraine, malgré la situation assez contrariante dans laquelle Ethan semble décidée à se fourrer. Elle avait toujours trouvé cette enfant particulièrement intelligente mais au plus elle grandissait, au plus elle la trouvait vive d'esprit. Certaines adultes pouvaient passer toute une après-midi sans se rendre compte du moyen non verbal qu'Ethan et Callie avaient de communiquer depuis leur adolescence.
La main de la brune, apaisante, lisse les cheveux dorés de l'enfant alors que son père lui répond avec la frustration qui le caractérise depuis qu'elle l'a retrouvé au Manoir de Sieglede. Son regard se baisse vers les yeux océans de celle qui la demande et elle n'a pas le temps de répondre qu'Ethan réagit plus vite encore, ayant sûrement sondé l'esprit de son aînée avant même qu'elle n'exprime son angoisse.
En quelques secondes, la situation dégénère. Surprise par l'élèvation subite de la voix de son père, la jeune Isabelle manque de renverser sa tasse que Calliope lui prend des mains afin d'éviter que son pull de cachemire blanc ne se retrouvé souillé. Elle soupire alors qu'Ethan quitte la pièce, la fille trouvant sa redemption dans une fuite vers le chemin opposé. Un instant, elle hésite et puis se dirige vers la porte prise par Isabelle qui a trouvé refuge dans un canapé, derrière un plaid, les yeux remplis de larmes qu'elle s'efforce visiblement de contenir.
- Ma chérie...
Calliope s'agenouille a son niveau, soupire et cherche la main de sa filleule qu'elle serre doucement.
- C'est compliqué entre ton papa et ta maman en ce moment. Et ça affecte beaucoup ton papa. Je te promets que tout ceci va bientôt rentrer dans l'ordre et que ça ira mieux très vite. J'y veillerais personnellement. D'accord ?
Hochement de tête, une larme s'échappe mais le pouce de la muse l'efface prestement. Il ne lui faut que quelques secondes pour retrouver Ethan dans l'entrée. En l'absence des enfants, la Muller ne fait plus dans la dentelle :
- Continue. Et c'est toi qu'elle finira par craindre. Ce n'est pas ce que tu veux, si ?
Le ton est aux reproches, elle ne le cache pas, d'ailleurs son regard est assez expressif. Ethan est un grand garçon, elle ne peut pas toujours le prendre par la main.
La main de la brune, apaisante, lisse les cheveux dorés de l'enfant alors que son père lui répond avec la frustration qui le caractérise depuis qu'elle l'a retrouvé au Manoir de Sieglede. Son regard se baisse vers les yeux océans de celle qui la demande et elle n'a pas le temps de répondre qu'Ethan réagit plus vite encore, ayant sûrement sondé l'esprit de son aînée avant même qu'elle n'exprime son angoisse.
En quelques secondes, la situation dégénère. Surprise par l'élèvation subite de la voix de son père, la jeune Isabelle manque de renverser sa tasse que Calliope lui prend des mains afin d'éviter que son pull de cachemire blanc ne se retrouvé souillé. Elle soupire alors qu'Ethan quitte la pièce, la fille trouvant sa redemption dans une fuite vers le chemin opposé. Un instant, elle hésite et puis se dirige vers la porte prise par Isabelle qui a trouvé refuge dans un canapé, derrière un plaid, les yeux remplis de larmes qu'elle s'efforce visiblement de contenir.
- Ma chérie...
Calliope s'agenouille a son niveau, soupire et cherche la main de sa filleule qu'elle serre doucement.
- C'est compliqué entre ton papa et ta maman en ce moment. Et ça affecte beaucoup ton papa. Je te promets que tout ceci va bientôt rentrer dans l'ordre et que ça ira mieux très vite. J'y veillerais personnellement. D'accord ?
Hochement de tête, une larme s'échappe mais le pouce de la muse l'efface prestement. Il ne lui faut que quelques secondes pour retrouver Ethan dans l'entrée. En l'absence des enfants, la Muller ne fait plus dans la dentelle :
- Continue. Et c'est toi qu'elle finira par craindre. Ce n'est pas ce que tu veux, si ?
Le ton est aux reproches, elle ne le cache pas, d'ailleurs son regard est assez expressif. Ethan est un grand garçon, elle ne peut pas toujours le prendre par la main.
- Ethan LacroixOldieㄨ experimented wizard
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» âge : 33 ans [26/11/1990)
» situation : Divorcé
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives :O.O.
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Jeu 29 Déc 2022 - 13:49
Cette situation m'excédait. Encore plus lorsque j'entendais, perdu dans les pensées d'Isabelle, qu'elle était prête à sacrifier bonheur et personnalité pour se conformer à ce que l'on pouvait attendre d'elle enfant. Ma fille n'était pas soumis à ça, à ces exigences. Je voulais qu'elle puisse grandir, profiter de ce que la vie avait à lui offrir, pas qu'elle subisse. M'appuyant bras tendu sur la pierre du parapet de cette terrasse, je regardais l'étendue de neige devant moi, ma respiration créant cette légère brume devant moi.
Et quoi ? Je devrais rester calme ? Ma voix tranche, venant répondre à l'anglaise. Alors que ma tête se tourne, venant défier le sien plein de reproches. Nul besoin d'être Légilimens lorsqu'elle affiche pareilles émotions rien qu'avec ses iris.
Regarde Cassandra. Je pointais l'enfant plus loin, qui jouait dans la neige avec ses chiens. Dis-moi pourquoi je devrais accepter qu'elle pleure pour une simple lettre au Père Noël. Dis-moi pourquoi je devrais accepter de renvoyer mes enfants là-bas Callie. Mon regard s'impregnait de haine alors que ces mots franchissaient le mur de mes lèvres. Dis-moi pourquoi ta filleule devrait avoir envie de mentir pour que j'accepte la situation. Parce que c'est ce qu'elle allait faire. Mentir, juste pour te rassurer, juste pour me convaincre.
Je n'en démordais pas. Pas plus que je n'arrivais à me calmer d'y penser. Au contraire, ça ne faisait qu'exciter ma colère. De fait, je te le dis. Qu'elle envoie qui elle veut. Le premier Schrubber qui s'amène, aurors ou même homme de main qui tente de les remmener la-bas comprendra ce que le mot douleur signifie vraiment.
Et quoi ? Je devrais rester calme ? Ma voix tranche, venant répondre à l'anglaise. Alors que ma tête se tourne, venant défier le sien plein de reproches. Nul besoin d'être Légilimens lorsqu'elle affiche pareilles émotions rien qu'avec ses iris.
Regarde Cassandra. Je pointais l'enfant plus loin, qui jouait dans la neige avec ses chiens. Dis-moi pourquoi je devrais accepter qu'elle pleure pour une simple lettre au Père Noël. Dis-moi pourquoi je devrais accepter de renvoyer mes enfants là-bas Callie. Mon regard s'impregnait de haine alors que ces mots franchissaient le mur de mes lèvres. Dis-moi pourquoi ta filleule devrait avoir envie de mentir pour que j'accepte la situation. Parce que c'est ce qu'elle allait faire. Mentir, juste pour te rassurer, juste pour me convaincre.
Je n'en démordais pas. Pas plus que je n'arrivais à me calmer d'y penser. Au contraire, ça ne faisait qu'exciter ma colère. De fait, je te le dis. Qu'elle envoie qui elle veut. Le premier Schrubber qui s'amène, aurors ou même homme de main qui tente de les remmener la-bas comprendra ce que le mot douleur signifie vraiment.
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» particularité : occlumens
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Sam 31 Déc 2022 - 16:04
Bien sûr qu'il devrait rester calme. Mais Ethan sous ses airs de grand prince avait un tempérament impulsif qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle n'était pas celle qui déjouait le mieux ces excès de colère mais elle l'avait déjà pratiqué une paire de fois. Assez pour avoir une technique bien rodée, désormais.
- Parce que tu penses que t'énerver va arranger les choses !?
Elle inspire profondément, fermant même une seconde les yeux, alors qu'il débite à une vitesse folle tout ce qu'il peut ressentir. Au moins ne pouvait elle pas lui reprocher de se refermer sur lui même, n'est ce pas ? Ils s'étaient toujours tout dit et aujourd'hui ne faisait guère exception.
Elle l'écoute pourtant et s'autorise même un sourire alors qu'il essaye de la prendre a parti en parlant d'Isabelle. Elle n'était pas idiote. Bien sûr que cette enfant allait mentir. Essayer de mentir. Sachant que son père pouvait tout à fait lire son esprit si l'idée l'en prenait. Elle se fit la promesse d'un jour apprendre à sa filleule l'Occlumencie. Parce que sans, son adolescence risquait d'être invivable...
- Elle te ment parce qu'elle a compris des enjeux qu'elle ne devrait même pas comprendre. Elle sait très bien ce que tu risques, et donc ce qu'elle risque, si tu persistes sur cette voie.
La voix de la muse est excédée à l'idée de devoir expliciter ce qui n'a pas besoin de l'être. Elle ressère sa cape autour d'elle alors que l'air helvète la frigorifie. Sa main vient même se poser sur celle de son ami, en quête d'un peu de chaleur mais aussi dans l'espoir d'aider à l'apaisement de sa colère.
- Peneloppe n'a jamais été une femme particulièrement tendre, Ethan. Pas plus avec ses enfants qu'avec les autres. Je ne dis pas que leurs sejours chez leur mère sont agréables mais elles ne sont pas en danger. C'est un moindre mal. Le temps que votre divorce ne soit prononcé et que la justice tranche, en ta faveur je l'espère. Ne gâche pas tes chances et les leurs en étant irresponsable.
- Parce que tu penses que t'énerver va arranger les choses !?
Elle inspire profondément, fermant même une seconde les yeux, alors qu'il débite à une vitesse folle tout ce qu'il peut ressentir. Au moins ne pouvait elle pas lui reprocher de se refermer sur lui même, n'est ce pas ? Ils s'étaient toujours tout dit et aujourd'hui ne faisait guère exception.
Elle l'écoute pourtant et s'autorise même un sourire alors qu'il essaye de la prendre a parti en parlant d'Isabelle. Elle n'était pas idiote. Bien sûr que cette enfant allait mentir. Essayer de mentir. Sachant que son père pouvait tout à fait lire son esprit si l'idée l'en prenait. Elle se fit la promesse d'un jour apprendre à sa filleule l'Occlumencie. Parce que sans, son adolescence risquait d'être invivable...
- Elle te ment parce qu'elle a compris des enjeux qu'elle ne devrait même pas comprendre. Elle sait très bien ce que tu risques, et donc ce qu'elle risque, si tu persistes sur cette voie.
La voix de la muse est excédée à l'idée de devoir expliciter ce qui n'a pas besoin de l'être. Elle ressère sa cape autour d'elle alors que l'air helvète la frigorifie. Sa main vient même se poser sur celle de son ami, en quête d'un peu de chaleur mais aussi dans l'espoir d'aider à l'apaisement de sa colère.
- Peneloppe n'a jamais été une femme particulièrement tendre, Ethan. Pas plus avec ses enfants qu'avec les autres. Je ne dis pas que leurs sejours chez leur mère sont agréables mais elles ne sont pas en danger. C'est un moindre mal. Le temps que votre divorce ne soit prononcé et que la justice tranche, en ta faveur je l'espère. Ne gâche pas tes chances et les leurs en étant irresponsable.
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Mar 3 Jan 2023 - 16:45
Je savais pourquoi elle mentait, mais savoir et accepter étaient au fond deux choses très différentes. J'avais du mal à accepter l'idée d'être piégé, coincé, mis à mal par Penelope. Probablement de l'orgueil, mais je n'étais définitivement pas prêt à laisser cela passer. Il est hors de question que j'accepte un moindre mal. En tout cas, pas celui-là. On m'aurait demandé de sacrifier quelques moldu pour la cause, pas de souci. Ce moindre mal là ne m'embêtait aucunement. Mais alors qu'il s'agissait d'Isabelle, je...
Ne vous embêtez pas, je connais le chemin.
La voix se dessinait dans mon esprit, alors que mon attention était attirée par l'intérieur du manoir. L'esprit en éveil, je l'entendais dire ces mots. Mais alors que je faisais un pas, une autre voix, audible cette fois, m'arrêta net : N'y penses pas Ethan ! Calliope, chère enfant, pouvez-vous vous occuper de cette mésaventure administrative ? Et vous, allez cherchez Cassandra. Qu'elle se prépare. Siegliede, donnant ses ordres à la fois à mon amie et l'un des majordomes. Et quand Siegliede ordonne...
Elle attendit que nous soyons seuls pour me regarder. Que penses-tu qu'elle fasse, maintenant qu'Isabelle est entrain de pleurer. Tu auras de la chance, si la Muller parvient à redresser la barre. J'ouvrais les lèvres pour répondre, mais elle ne le voyait pas de cet oeil. Tais-toi ! Je te défends même d'oser me contredire Ethan. Se tournant pour rentrer, elle ajouta néanmoins avant de me laisser là : C'est toi qui t'es mis dans cette situation. Débrouilles toi pour t'en sortir maintenant.
Ne vous embêtez pas, je connais le chemin.
La voix se dessinait dans mon esprit, alors que mon attention était attirée par l'intérieur du manoir. L'esprit en éveil, je l'entendais dire ces mots. Mais alors que je faisais un pas, une autre voix, audible cette fois, m'arrêta net : N'y penses pas Ethan ! Calliope, chère enfant, pouvez-vous vous occuper de cette mésaventure administrative ? Et vous, allez cherchez Cassandra. Qu'elle se prépare. Siegliede, donnant ses ordres à la fois à mon amie et l'un des majordomes. Et quand Siegliede ordonne...
Elle attendit que nous soyons seuls pour me regarder. Que penses-tu qu'elle fasse, maintenant qu'Isabelle est entrain de pleurer. Tu auras de la chance, si la Muller parvient à redresser la barre. J'ouvrais les lèvres pour répondre, mais elle ne le voyait pas de cet oeil. Tais-toi ! Je te défends même d'oser me contredire Ethan. Se tournant pour rentrer, elle ajouta néanmoins avant de me laisser là : C'est toi qui t'es mis dans cette situation. Débrouilles toi pour t'en sortir maintenant.
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Mar 10 Jan 2023 - 22:34
"Il est hors de question que j'accepte un moindre mal." Elle retient un soupir qui mériterait pourtant de résonner aux oreilles du Grymm tant elle est exaspérée par son comportement. Elle pensait que son impulsivité s'adoucirait en vieillissant mais Pénéloppe faisait systématiquement ressortir ce qu'il y avait de pire en lui. Et ce qu'on pouvait reconnaître à cette garce, c'est qu'elle savait y faire. Elle ne serait même pas étonnée que la Schrubber ait volontairement manipuler son petit monde, mari et enfants, pour arriver à cette exacte situation.
Elle allait essayer de trouver les mots pour convaincre son meilleur ami quand la voix de la bavaroise se fit entendre. Symétriquement, les visages de la Muller et du Lacroix se crispent alors que ses escarpins résonnent dans les couloirs du manoir à la recherche de ses filles. Ethan esquisse un pas vers l'intérieur, Calliope se déplace d'un autre pour lui barrer la route mais elle est presque sur que son geste n'y est pour rien dans l'immobilisme d'Ethan. La voix de Sieglede, cinglante et ne souffrant d'aucun contredit résonne.
- Bien sûr.
Même Calliope ne peut qu'obéir quand la comtesse ordonne. Cette vieille femme avait une autorité quasi divine sur tout ceux qu'elle croisait c'était... perturbant. Mais dans le fond... Calliope savait qu'elle avait fort raison.
- Pénéloppe.
A peine rentrée, la blonde et la brune se font face. Elles ne se sont jamais apprécié et ce n'est pas aujourd'hui que leurs relations allaient s'arranger.
- Tu es là, toi.
Dans sa voix, on croirait qu'elle s'adresse à un elfe de maison. Heureusement, le sang-froid de la muse n'a jamais été une légende.
- Ravie de te croiser également. Les filles vont bien et il s'agit d'un simple malentendu.
- C'est cela, oui.
La Schrubber n'est pas stupide. Il est vrai. Alors Calliope range les faux semblants.
- Tu sais comme moi que tu as tout intérêt à ce que ce divorce se fasse à l'amiable. Et les filles aussi. Le procès sera long et éprouvant pour Ethan, mais tu as plus a y perdre qu'à y gagner. Tu le sais n'est ce pas ? Tu n'as jamais été stupide.
- Tu veux dire, pas comme ses salopes qu'il se tire à tour de bras ?
- Penny... Ne joue pas à la prude avec moi, je t'en prie...
S'il fallait remuer ciel et terre pour retrouver ne serait-ce qu'un amant de cette garce, la Muller le ferait. Et la Schrubber semble le comprendre.
- Cassandra, Isabelle. Nous partons.
Les filles qui se tiennent la main et viennent d'apparaître sur le perron ont un visage si atteré que Calliope est contente que Ethan soit restée à l'extérieur.
- Venez m'embrasser. On se voit bientôt, c'est promis.
Elle allait essayer de trouver les mots pour convaincre son meilleur ami quand la voix de la bavaroise se fit entendre. Symétriquement, les visages de la Muller et du Lacroix se crispent alors que ses escarpins résonnent dans les couloirs du manoir à la recherche de ses filles. Ethan esquisse un pas vers l'intérieur, Calliope se déplace d'un autre pour lui barrer la route mais elle est presque sur que son geste n'y est pour rien dans l'immobilisme d'Ethan. La voix de Sieglede, cinglante et ne souffrant d'aucun contredit résonne.
- Bien sûr.
Même Calliope ne peut qu'obéir quand la comtesse ordonne. Cette vieille femme avait une autorité quasi divine sur tout ceux qu'elle croisait c'était... perturbant. Mais dans le fond... Calliope savait qu'elle avait fort raison.
- Pénéloppe.
A peine rentrée, la blonde et la brune se font face. Elles ne se sont jamais apprécié et ce n'est pas aujourd'hui que leurs relations allaient s'arranger.
- Tu es là, toi.
Dans sa voix, on croirait qu'elle s'adresse à un elfe de maison. Heureusement, le sang-froid de la muse n'a jamais été une légende.
- Ravie de te croiser également. Les filles vont bien et il s'agit d'un simple malentendu.
- C'est cela, oui.
La Schrubber n'est pas stupide. Il est vrai. Alors Calliope range les faux semblants.
- Tu sais comme moi que tu as tout intérêt à ce que ce divorce se fasse à l'amiable. Et les filles aussi. Le procès sera long et éprouvant pour Ethan, mais tu as plus a y perdre qu'à y gagner. Tu le sais n'est ce pas ? Tu n'as jamais été stupide.
- Tu veux dire, pas comme ses salopes qu'il se tire à tour de bras ?
- Penny... Ne joue pas à la prude avec moi, je t'en prie...
S'il fallait remuer ciel et terre pour retrouver ne serait-ce qu'un amant de cette garce, la Muller le ferait. Et la Schrubber semble le comprendre.
- Cassandra, Isabelle. Nous partons.
Les filles qui se tiennent la main et viennent d'apparaître sur le perron ont un visage si atteré que Calliope est contente que Ethan soit restée à l'extérieur.
- Venez m'embrasser. On se voit bientôt, c'est promis.
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Ven 20 Jan 2023 - 14:11
La vicomtesse est partie Monsieur... Mon regard se détourne vers le majordome qui venait de m'annoncer cette nouvelle. Ne l'appelle plus jamais ainsi. Je ne le peux Monsieur. Ordre de la Comtesse votre Grand-mère. Siegliede, évidemment. Et je savais que, même sous la torture la plus innommable, l'homme ne transigerait pas d'une demande venant de ma propre Grand-Mère.
Le congédiant d'un simple dédain du regard, je revenais à la contemplation des neiges éternelles, qui s'étendaient à perte de vue sur les montagnes. Et finalement, je rentrais dans le manoir. Mes pas me ramenèrent là où j'avais crié sur ma propre fille, là où je m'étais laisser emporter, pour y retrouver Callie, assise et entrain de continuer son thé.
Je venais prendre place, sur un fauteuil cette fois plus proche d'elle. Je... Je te remercie d'avoir été là. C'était rare que je remercie quelqu'un, et souvent, c'était les mêmes personnes. Ce petit groupe d'amis, avec lequel être moi-même n'était pas toujours un problème. Et j'ai encore besoin de toi. Prenant la tasse de thé qui m'avait été apporté précédemment, j'ajoutais : J'ai besoin d'un alibi.
Parce que je prenais au sérieux cette histoire bien avant que la doyenne de ses murs m'intime l'ordre de régler cette histoire.
Le congédiant d'un simple dédain du regard, je revenais à la contemplation des neiges éternelles, qui s'étendaient à perte de vue sur les montagnes. Et finalement, je rentrais dans le manoir. Mes pas me ramenèrent là où j'avais crié sur ma propre fille, là où je m'étais laisser emporter, pour y retrouver Callie, assise et entrain de continuer son thé.
Je venais prendre place, sur un fauteuil cette fois plus proche d'elle. Je... Je te remercie d'avoir été là. C'était rare que je remercie quelqu'un, et souvent, c'était les mêmes personnes. Ce petit groupe d'amis, avec lequel être moi-même n'était pas toujours un problème. Et j'ai encore besoin de toi. Prenant la tasse de thé qui m'avait été apporté précédemment, j'ajoutais : J'ai besoin d'un alibi.
Parce que je prenais au sérieux cette histoire bien avant que la doyenne de ses murs m'intime l'ordre de régler cette histoire.
- Calliope MullerADMIN - sensitive bitch
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» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
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Re: [Manoir Lacroix] Are You Serious ? | Caethan (terminé)
Mer 25 Jan 2023 - 15:47
Cassandre s'attarde dans ses bras comme si les quelques secondes glanées dans le creux du cou de la muse pouvaient lui inspirer quelque courage supplémentaire. Calliope devinait sans mal que ces deux petites filles était épuisées de se retrouver au milieu du conflit armé de leur parent. Pire... Elles devenaient les armes, chacune étant pretexte à une dispute supplémentaire.
Le regard échangé entre Péneloppe et Calliope aussi, dure quelques instants de plus que necessaire. Devant les filles points de mots désagréable mais les iris céruléennes de la bavaroise sont aussi explicites que le regard de l'auditrice de justice. Comme toujours depuis leur adolescence, les deux jeunes femmes se jugent, se jaugent, sans jamais de trouver de terrain d'entente.
A peine un pas fait hors du Manoir et la Schrubber transplane, emmenant Isabelle en premier. Dans un craquement, elle revient, récupère la main de sa fille qui tenait celle de la Muller et de nouveau disparait dans un soupire de soulagement de la blonde.
- Tu as bien fait, Calliope.
La voix de Sieglede résonne dans le grand hall alors que la Muller retrouve la chaleur réconfortante du Manoir.
- C'était la seule chose à faire.
- Je sais que ça te coûte.
- Vous ne pouvez pas imaginer à quel point.
Ces petites filles, Callie les aime comme si c'était les sienne. Or, ce n'est pas le cas.
- La situation ne restera pas indéfiniment celle-ci.
- Je sais.
- Vous devriez aller finir votre thé, je deteste le gaspillage vous savez.
- Je sais.
Cette fois, un sourire nait sur les lèvres de la vieille sorcière ainsi que sur celles de la Muller. Comme tout le monde dans ce manoir, elle obéit à la comtesse et retrouve le salon d'hiver ou son thé maintenu chaud par la magie l'attend toujours. Quand Ethan revient pour s'installer à côté de lui et la remercier, elle lui accorde un baiser chaud sur sa joue transie par le froid.
- Tu devrais remercier ta fille de m'avoir contactée.
En silence, ils boivent leur thé. Ils n'ont jamais vraiment eut besoin de mot pour se comprendre. Du coin de l'oeil, elle l'observe. Il s'est calmé. Ses traits se sont apaisés. Mais elle pourrait aisément deviner les petits rouages de son esprit aller à toute vitesse. Elle ne dit pas un mot, le laissant gamberger, sachant très bien qu'il finirait par partager ses pensées et ça ne tarde pas. " J'ai besoin d'un alibi."
Un sourcil s'arque sur le visage de la Muse. Garante de l'équité et de la justice de par son métier, voila qui pourrait l'ammener à dire non. Mais s'il y a bien des personnes pour qui elle pourrait temporairement renoncer à sa parfaite intégrité, c'est bien Ethan et leurs autres amis. Ils avaient toujours été là pour elle, elle pouvait bien faire ça pour eux. Plusieurs secondes se sont lentement écoulées avant qu'elle finisse par répondre.
- D'accord.
Elle boit une gorgée de thé. Elle ne lui demande pas pourquoi. Elle ne veut pas savoir. De toute façon avec le Lacroix la locution "mieux vaut prévenir que guérir" ne s'appliquait pas. S'il avait une idée derrière la tête, les chances qu'elle l'en dissuade étaient proche de zero... Alors autant le couvrir. Et n'étant pas sure qu'elle voudrait toujours le faire si elle savait la raison... mieux vallait rester dans l'ignorance.
- Tant qu'il est bon.
Répond elle simplement, avant de reporter son attention sur son thé, cloturant cette conversation avant qu'il n'en dise d'avantage.
Le regard échangé entre Péneloppe et Calliope aussi, dure quelques instants de plus que necessaire. Devant les filles points de mots désagréable mais les iris céruléennes de la bavaroise sont aussi explicites que le regard de l'auditrice de justice. Comme toujours depuis leur adolescence, les deux jeunes femmes se jugent, se jaugent, sans jamais de trouver de terrain d'entente.
A peine un pas fait hors du Manoir et la Schrubber transplane, emmenant Isabelle en premier. Dans un craquement, elle revient, récupère la main de sa fille qui tenait celle de la Muller et de nouveau disparait dans un soupire de soulagement de la blonde.
- Tu as bien fait, Calliope.
La voix de Sieglede résonne dans le grand hall alors que la Muller retrouve la chaleur réconfortante du Manoir.
- C'était la seule chose à faire.
- Je sais que ça te coûte.
- Vous ne pouvez pas imaginer à quel point.
Ces petites filles, Callie les aime comme si c'était les sienne. Or, ce n'est pas le cas.
- La situation ne restera pas indéfiniment celle-ci.
- Je sais.
- Vous devriez aller finir votre thé, je deteste le gaspillage vous savez.
- Je sais.
Cette fois, un sourire nait sur les lèvres de la vieille sorcière ainsi que sur celles de la Muller. Comme tout le monde dans ce manoir, elle obéit à la comtesse et retrouve le salon d'hiver ou son thé maintenu chaud par la magie l'attend toujours. Quand Ethan revient pour s'installer à côté de lui et la remercier, elle lui accorde un baiser chaud sur sa joue transie par le froid.
- Tu devrais remercier ta fille de m'avoir contactée.
En silence, ils boivent leur thé. Ils n'ont jamais vraiment eut besoin de mot pour se comprendre. Du coin de l'oeil, elle l'observe. Il s'est calmé. Ses traits se sont apaisés. Mais elle pourrait aisément deviner les petits rouages de son esprit aller à toute vitesse. Elle ne dit pas un mot, le laissant gamberger, sachant très bien qu'il finirait par partager ses pensées et ça ne tarde pas. " J'ai besoin d'un alibi."
Un sourcil s'arque sur le visage de la Muse. Garante de l'équité et de la justice de par son métier, voila qui pourrait l'ammener à dire non. Mais s'il y a bien des personnes pour qui elle pourrait temporairement renoncer à sa parfaite intégrité, c'est bien Ethan et leurs autres amis. Ils avaient toujours été là pour elle, elle pouvait bien faire ça pour eux. Plusieurs secondes se sont lentement écoulées avant qu'elle finisse par répondre.
- D'accord.
Elle boit une gorgée de thé. Elle ne lui demande pas pourquoi. Elle ne veut pas savoir. De toute façon avec le Lacroix la locution "mieux vaut prévenir que guérir" ne s'appliquait pas. S'il avait une idée derrière la tête, les chances qu'elle l'en dissuade étaient proche de zero... Alors autant le couvrir. Et n'étant pas sure qu'elle voudrait toujours le faire si elle savait la raison... mieux vallait rester dans l'ignorance.
- Tant qu'il est bon.
Répond elle simplement, avant de reporter son attention sur son thé, cloturant cette conversation avant qu'il n'en dise d'avantage.
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