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Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Jeu 1 Déc 2016 - 22:39
Je venais de terminer mon dernier cours de la journée et j'était le premier à sortir comme à mon habitude. Dernier arrivé, premier parti! Contrairement à ce que certain peuvent penser ce n'était pas pour rentré chez moi me prépare pour une fête, mais me rendre à la bibliothèque. J'avais entendu parler d'un accord particulier et y fallait que je fasse des recherches dessus et découvrir ce fameux accord "magique". En me rendant à la bibliothèque, croisant plusieurs personnes des Summerbees et des Lifkins principalement même s'il y avait également des Grimms et des Wrigths.
D'ailleurs en y réfléchissant ça faisait un moment que je n'avais pas vu Justine enfin Coleen depuis la fête d'Halloween pour être exacte. Je commençais à me demander si elle ne m'évitait pas. J'étais plongé dans mes pensées, repensant à mes rencontres avec Coleen et à ce qui s'était passé y a trois ans ainsi qu'à ses réactions lors de nos précédentes rencontres et sans m'en rendre compte, j'étais déjà devant la bibliothèque.
Ma robe de sorcier virevolté de gauche à droite à chacun de mes pas pendant que j'avançais dans les immenses allées donnant sur plusieurs rayons de livres sur un domaine bien précis. Chacune entrecoupé de différentes tables dans les allées et les rayonnages de livres. Lorsque je vis celle qui me faisait revivre. Je me suis approché dans son dos, me plaçant derrière elle posant mes mains de part et d'autre de son corps murmurant à son oreille me retenant de déposer un baiser dans le creux de son cou.
- C'est moi ou tu m'évites depuis Halloween ? Moi qui n'ai qu'une envie de passer plus de temps avec toi.
Il faut dire que je n'avais pas cherché dans la bibliothèque, faut avouer que ce n'était pas mon lieu favori. Je restais dans la même position profitant de son parfum lui faisant sentir mon souffle dans son cou. Je comptais bien, lui rappeler nos deux mois passés ensemble pour la faire éclore une seconde fois et la faire, revivre et me faire revivre. Je ferme les yeux, inspirant son odeur à chacune de mes respirations ne pouvant me retenir de lui donner des petits baiser, doux et sensuelle dans le creux de son cou.
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Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Ven 2 Déc 2016 - 0:26
Il n'y a rien de plus réconfortant que la bibliothèque. Cet endroit avait toujours été mon havre de tranquillité et de paix, mais depuis plusieurs semaines, c'était devenu mon refuge. J'étais sûre que Simon...enfin Jules, ne mettrait pas les pieds ici, ce n'était pas son genre. Et j'avais suffisamment de bouquins autour de moi pour m'occuper l'esprit. C'est simple, je mettais pratiquement plus le pied dehors. Je crois que j'avais même entendu Alexander s'inquiétait, trouvant que je travaillais trop, mais qu'importe. Avoir l'esprit encombré de lois et de codes diverses, c'était toujours plus rassurant que de faire face à Jules.
Surtout après la soirée d'Halloween. J'avais finalement ignoré le jeune homme toute la soirée, ne lui répondant même plus, alors que j'étais tout à fait normale avec Alee et Daniel, je pense que les deux ont compris que j'avais un soucis, avec le cavalier de mon ami, mais cela n'avait pas d'importance. J'étais finalement rentrée avec Dan. Cependant, ne vous faites pas de fausses idées, il m'avait seulement raccompagné jusqu'à mon dortoir et je l'avais quitté en lui faisant une bise, pour le remercier. Même si la présence de Jules avait considérablement refroidis ma faible envie de participer à cette fête, je m'étais tout de même bien amusée, disons que j'avais passé une soirée plutôt agréable. Dan n'avait pas failli à sa promesse, il s'était conduit en parfait gentleman, il m'avait à la fois faire rire et rougir tout au long de la nuit et si je suis persuadée qu'il s'attendait à plus en fin de compte. Mais Daniel est rôdé, il sait très bien que je lui fais de la résistance et avec le retour de Jules dans ma vie (malheureusement), je me vois mal me laisser tenter par le Capitaine des Grymms. Certes, je pourrais jouer avec lui, pour agacer Jules, comme lui l'a fait avec Aleena toute la soirée, mais je m'y refuse. Jouer le même jeu que lui, s'amuser des sentiments des autres, me rabaisser à ça...Ce n'est pas moi. Moi, je ne triche pas. Je suis meilleure que ça.
Je lâche un soupire d'apaisement, profitant du calme des lieux, détachant mes cheveux, qui tombe en cascade le long de mes épaules. J'ai trouvé il y a quelques années, ce petit coin, un peu à l'écart des allées. C'est un peu devenu ma table attitrée ces dernières semaines. C'est aussi là que j'aide Lucy à apprendre le français et que je retrouve Aleena quand on décide d'étudier ensemble.
Cependant, mon répit est de courte durée. Alors que je suis plongée dans un énorme ouvrage, sur les échanges de filtres d'amour internationaux et les différentes lois en fonctions des pays, je vois des mains se poser autour de moi, les paumes posées fermement contre le bois abimé de la table. De surprise, j'en lâche mon bouquin qui tombe de quelques centimètres dans un bruit sourd. Je reste dubitative quelques instants, je connais ces mains, j'en suis sûre. Grandes, fermes, pleines d'assurance, des mains d'homme assurément, pourtant je suis incapable de dire de qui il s'agit. Alexander ne m'aurait jamais prise par surprise dans la bibliothèque... en fait, il l'avait déjà fait à Poudlard et mon premier réflexe (...de survie disons-nous) avait été de lui balancer mon livre dessus. Il avait d'ailleurs, gardé une jolie bosse quelques semaines, donc je le voyais mal recommencer l'expérience. Mais alors qui s'amusait à venir me déranger de la sorte?
Je fronce les sourcils en sentant, un souffle chaud dans ma nuque. La situation commence à devenir trop intime et trop gênante. Mon esprit s'imagine alors Daniel et cela ne me rassure pas pour autant. Il faut dire que Daniel a une façon bien à lui (et carrément flippante, parfois !) de me courtiser. Pourtant, c'est sa voix que j'aurais préférée entendre. Celle qui résonne au fond de mes oreilles me fait trembler. Je ressens cette sensation de tomber dans le vide.
Non pas lui.
Il n'a pas le droit de pénétrer ainsi dans mon sanctuaire.
Il n'a pas le droit de me harceler jusqu'ici.
Cependant, depuis Halloween, j'ai digéré la pilule. J'ai assimilé la nouvelle. Je sais que désormais, je ne peux plus marcher tranquille dans l'école sans risquer de tomber sur lui. Mais surtout, j'ai avancé, certes, je suis toujours aussi lâche, mais je ne suis plus autant apeurée qu'à nos retrouvailles surprises. Non. Désormais, je ne ressens que de la colère à son égard. J'hausse les sourcils à ses mots. Et je ferme dans un claquement sec, mon livre de droit. « Dieu merci, mon monde ne tourne pas autour de toi. ... Oh vraiment ? C'est dommage ça... Ce n'est pas mon cas, Jules. » Le ton est cassant, ce n'est pas la gentille petite Coleen qui s'adresse à lui. Je nous sais seuls, je ne pleurerais pas ce soir à cause de lui. Je veux lui montrer que je suis forte, que je n'ai pas besoin de lui.
J'insiste volontairement sur son prénom. Quel strangulot celui-là, il ne manque pas de culot ! Il m'a rapproché sans vergogne de ne pas lui avoir donné ma vraie identité, il y a trois ans et d'avoir inventé Justine, alors qu'il avait fait exactement comme moi. C'était de la mauvaise foi et du foutage de gueule monumental. D'ailleurs en parlant de ça, je voudrais bien me retourner pour lui faire face, mais ses bras m'empêchent de me tourner vers lui. Je suis bloquée.
Il n'a décidément pas changé, toujours le même. Arrogant et pleins d'assurance, tout ce que je déteste en générale. Mais voilà que je sens ses baisers dans mon cou. Sensuels et doux, ils me rappellent cette douce nuit que nous avons passés ensemble il y a si longtemps. Cette nuit où pour la première fois j'ai vu son masque tombé. Cette fois-ci je me fige. Mon esprit me dit de rompre au plus vite se contact, mais mon corps en redemande encore, parce qu'il sait l'effet que Jules peut avoir sur moi. Cependant, il y a une chose que je déteste et que j'ai toujours détesté, c'est qu'on ne me laisse pas le libre arbitre et là c'est clairement le cas. Il m'attaque en traitre, m'empêche de bouger comme je le désire. J'ai encore plus la rage contre lui et même temps je trouve le défi terriblement intéressant et séduisant.
Et merde. Ça recommence
J'ai toujours su que Jules était mauvais pour moi. Il m'oblige a toujours cassé ce que j'ai mis des années à construire. Cette image de fille parfaite et indépendante. Je réussis finalement à me lever et me tourner vers lui, coincée dans une position encore plus galère qu'avant. Stupide Coleen ! Me voilà désormais à moitié tordue, le visage à une dizaine de centimètre du sien, une pauvre chaise en bois entre nous et la table presque sous mes fesses. La scène est encore plus gênante et intime que précédemment. J'ai le rouge qui me monte aux joues en imaginant un élève tombé sur nous dans cette position peu naturelle.
J'attends la suite. Je veux qu'il ouvre la bouche, parce que moi je suis à deux doigts de lui gueuler dessus comme jamais et je m'y refuse. L'idée même de me faire virer de la bibliothèque et ne plus avoir de sanctuaire reviendrait à le laisser mener la partie. Il faut qu'il s'explique, parce que je ne compte pas le laisser me harceler ainsi encore longtemps. Je pose mes yeux bleus dans son regard, mais le mien, contrairement au sien n'a rien de doux. Au contraire, il est rempli de colère. La colère que mon corps n'écoute pas ma tête, la colère qu'il m'est menti, que je me sente trahi (certainement comme lui en découvrant ma vraie identité), la colère qu'il est volontairement draguée ma meilleure amie à une soirée pour attirer mon attention et la colère de tout simplement voir que sa charmante gueule me fait fondre autant que bouillir de rage... Contradictions quand tu me tiens...
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Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Ven 2 Déc 2016 - 14:03
J'étais dans son dos profitant de cette intimité qui s'offrait à nous dans cette bibliothèque vide. Celle-ci me répondit avec un ton cassant et plein de colère que son monde ne tournée pas autour de moi et heureusement pour elle, insistant volontairement sur mon prénom. Rien de plus logique, j'avais dragué son amie durant la soirée d'Halloween et surtout elle avait appris que je lui avais menti sur mon prénom et que je ne m'appelais pas Simon, mais Jules! J'étais préoccuper à déposer des baisers dans son cou quand je l'entendis refermer son livre dégageant par la même occasion un petit nuage de poussière et une odeur de livre ancien, même si la plupart de ses ouvrages étaient assez moderne. Coleen, ce leva et se positionna dans une position encore plus subjective qui, je dois l'avouer me donner des idées pas très catholique. Nos visages à quelques centimètre me donnais encore plus envie de l'embrasser voyant le rouge monté sur ses joues la rendant encore plus craquante à mes yeux. J'avais la sensation que ses lèvres et son corps m'appelait à lui rappeler cette fameuse nuit d'il y a trois ans. Ma gorge s'asséchait me forçant à déglutir, mes yeux finir finalement à plonger dans son regard remplis de colère.
Le silence rendait l’atmosphère un peu plus pensante et je n'aimais pas ça. Me rappelant une atmosphère que je ne connaissais que trop bien. Cette atmosphère qui me rappelait mon ancienne vie et par la même occasion un pays que j'adorais, mon pays ! Un moment de triste traversa tout mon être avant que je remettes ce masque que finalement, je portais depuis la mort de ma mère. Me reculant légèrement pour viré cette chaise qui nous séparait et lui laissant juste assez de temps pour se remettre dans une position plus adéquat avant que nos corps se retrouve proche l'un de l'autre. Au fond de moi, je savais qu'on ne pourrait pas avancé sans une explication sur ce qu'il s'était passée y a trois ans. Oubliant complètement ça menace sur ma descendance qu'elle proféra à mon encontre il y a un mois. Je pris finalement la décision de brisé se silence qui rendait l'atmosphère insupportable pour moi.
- Tu ne va pas m'en vouloir, pour avoir fait la même chose que toi si ? Au final peu importe qu'on s'appelle, Simon, Justine, Roméo, Juliette ou Jules et Coleen. La seule chose qui compte réellement c'est ce qui sait passer entre nous y a trois ans !.
Je n'avais pas choisi les prénoms Roméo et Juliette par hasard, c'était l'un de mes ouvrages littéraire favori . Mes lèvres s'approchèrent des siennes comme si j'allais l'embrasser avant de dévier, ma bouche passant près de la sienne me donnais encore plus envie de l'embrasser. Lui susurrant quelque mots dans l'oreille une nouvelle fois, tout en posant mes mains sur ses hanches en me concentrant pour ne pas l'embrasser enfin pas tout de suite en tous cas.
- Tu n'as pas besoin de portais de masque avec moi, Coleen. On est tous seul, laisse toi aller, ça ne peut que te faire du bien et tu le sais aussi bien que moi. Et puis, on est un peu a l'écart on ne risque absolument rien surtout à cette heure-ci.
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Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Dim 4 Déc 2016 - 2:53
Un silence lourd s'installe entre nous. Electrique et pesant, je sens mon corps aussi tendu que le sien, mais certainement pas pour les mêmes raisons. S'il y a bien une chose que je sais sur Jules, c'est qu'il n'aime pas le silence. Quand je vivais chez lui, il faisait toujours en sorte qu'il y ait du bruit, en ouvrant la fenêtre qui donner sur la rue ou en mettant tout simplement de la musique en fond. Alors, je laisse volontairement la situation comme elle est. Je prends presque même plaisir de lui imposer le calme qui nous entoure. Car, pour une fois, cela me permet de prendre le dessus sur lui. Seulement l'espace de quelques instants, je vois son visage s'assombrir, comme le soir où il m'a proposé de m'héberger. Ses yeux perdent de leur éclat et j'ai l'impression de le perdre. Ses démons du passé lui reviennent en tête et toute forme de colère quitte mon corps. Je nous revois trois ans en arrière les soirs où il n'allait pas bien. Ceux où je lui posais une bouteille de Whisky, pour ensuite le prendre dans mes bras pour le calmer... Et pourtant, Jules me fait peur, à cause de ce qu'il sait et de ce qu'il connait de moi. Je me sens trahie, faible face à lui et totalement désarmée, mais jamais je ne pourrais éprouver du plaisir à le voir malheureux. JAMAIS. C'est là toute la contradiction qui me lie à lui. Je ne saurais l'expliquer. Il a réussi il y a trois ans à débloquer quelque chose en moi. Mais trois ans c'est long, beaucoup de choses changent entre temps.
Il retire d'un geste la satanée chaise qui nous sépare et je peux finalement me redresser dans une position plus normale. Mais toujours sans un mot, je le vois s'avancer vers moi. Toujours plus proche. Toujours plus dangereux. Toujours plus désarmant. Cette fois je sais que mes joues sont en feu et qu'elles ont pris la couleur du blason des Wrights. Comme toujours sa voix est calme et parfaitement contrôlée. Je soupire, je recule pour finalement m'asseoir sur la table en croisant les bras. Un moyen pour moi de garder une distance de sécurité satisfaisante pour réfléchir convenablement à ses paroles. Mais aussi parce que je vois une nouvelle fois ses lèvres s'approchaient dangereusement des miennes. Et je n'ai pas envie de lui remettre une baffe aujourd'hui comme lors de nos retrouvailles à la fontaine. Ou pire. Laisser mon corps faire ce qu'il désire dans le fond pour s'emparer de cette bouche que je connais que trop bien.
De toute façon, la manière forte et désagréable ne marche pas avec Jules, je ne peux échapper à notre mise au point, alors très bien allons-y ! J'hausse un sourcil à l'évocation de Roméo et Juliette. Croit-il réellement que nous sommes comme les Montaigu et les Capulet ? Rien dans notre petite histoire ne ressemble à la pièce de Shakespeare. Il peut essayer de se convaincre que c'est le cas, pour ma part je n'ai pas l'impression d'être Juliette. « Le problème n'est pas là. Nous avons tous les deux joués un rôle. Tout ça c'était une mascarade, en fait ? Un mensonge ? Qu'est qui me dit que tu étais honnête ? Tu as trouvé une pauvre nana bourrée et déprimée dans un bar, après tout, qu'est ce qu'il fallait attendre de plus ? » Ma voix est calme, presque un murmure et je sais que seul Jules peut entendre mes mots. Je ne lui laisse pas le temps de me répondre que j'enchaîne la suite. Il faut qu'il comprenne, qu'il voit à quel point j'étais perdue à cette époque et qu'il réveille désormais ce sentiment une nouvelle fois en moi. Je suis triste. Je suis déçue, parce qu'au final, je doute de tout et je suis à la fois désarmée de constater qu'il semble être resté bloqué trois ans en arrière, alors que cela n'est pas mon cas. Je peux comprendre qu'il ait besoin de réponses. Pourquoi suis-je partie du jour au lendemain, comme une voleuse ? Pourquoi n'ai-je jamais chercher à le revoir ? Tant de questions dont je suis encore incapable de lui expliquer la vraie raison. Je soupire une seconde fois. Cherchant les mots justes, mais aucun ne me semblent corrects pour m'expliquer convenablement. « Écoutes.. Je suis désolée d'être partie comme ça de chez toi, y a trois ans. Je... Je ne pouvais pas rester... On...Pas après ce qu'il s'était passé. » M'excuser est déjà un énorme pas en avant pour moi. Je n'avais jamais envisagé de le retrouver, du coup j'ai l'impression d'avancer sur des oeufs, j'ignore où cette conversation va nous mener et je déteste cela. Il s'approche une nouvelle fois de moi, pénétrant une nouvelle fois mon espace intime. Je sens ses mains s'agripper fermement à mes hanches, me forçant délicatement à quitter la table pour me coller à lui. Le geste à beau être doux, j'ai l'impression de n'être qu'une marionnette dans ses mains, qu'il positionne en fonction de ses envies. Mon corps qui avait commencé à se détendre se réveille à nouveau. Le contact intime lui manque, je n'ai pas eu beaucoup de relations, je ne coure pas dans tout le château pour me taper mes rencontres et mon corps me fait clairement comprendre que ce genre d'affection lui manque, surtout qu'il sait ce dont Jules est capable. Et je dois admettre que depuis Jules je fuis encore plus l'amour...
Pourtant, ses dernières paroles me frappent comme une gifle. J'ai peur d'avoir mal compris leur signification, pourtant j'en doute au vu de la situation...seuls...se laisser aller... faire du bien... Avec ses gestes tendres et ses mots j'ai l'impression qu'il essaie de me forcer la main et je n'aime pas ça. Le calme laisse place à la tempête. Mes mots brûlent mes lèvres dans un murmure pourtant glacial, tandis que je le repousse. « Ça veut dire quoi ça ? Tu veux quoi Jules ? Tu débarques de je ne sais où et tu cherches à m'embrasser pour ensuite me prendre par surprise pour me faire des bisous dans la nuque, comme si nous étions un couple. Chose que nous ne sommes pas et que nous n'avons jamais été. Alors, expliques moi, tu attends quoi exactement de moi là, maintenant ?! Parce que je ne comprends pas, qu'est-ce que tu sous-entends là ?...Vu qu'on est seuls, isolés, que tu me connais, je dois forcément me laisser aller et me donner à toi ? Tu veux que j'écarte les cuisses en souvenir du bon vieux temps ? On est plus chez toi ou dans tes bars. On est plus dans cette petite sphère, totalement déconnectés de la réalité, ici, c'est la vraie vie. Celle où l'on prend des décisions. Celle où l'on s'adapte. Je me suis adaptée, je suis ce qu'on veut que je sois et si ce que je suis maintenant ne te convient pas, ce n'est pas mon problème. J'ai choisi ça et je l'assume. Alors, cesse de jouer avec moi de la sorte... » Au fond j'aimerais lui donner ce qu'il veut, j'adorais blottir mon corps contre le sien, le sentir me rassurer, en me disant que tout ira bien, mais je n'y arrive pas. Il y a cette petite voix dans ma tête qui me hurle que les problèmes font débarquer si je le laisse faire. J'ai peur, peur de l'aimer et de me détruire consumer par ce sentiment faible et hypocrite... Pourtant, je te dois tant Jules, mais il attend de moi que tout redevienne comme il y a trois ans, comme si rien n'avait changé. Merde, Jules, ça fait trois ans ! C'est long trois ans...
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Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Dim 4 Déc 2016 - 13:15
Une mascarade, un mensonge !? Ses mots me firent grincer des dents, j'avais était honnête sauf sur mon nom pour une raison très simple mes premières intentions n'étaient pas celle qu'on avait finalement vécue cette nuit et qui entraîna nos deux mois de vie commune. Plus, je l'écoute et plus je sens mon sang bouillir à l'intérieur de mon corps, obliger de partir sérieusement ? De plus, elle n'est pas honnête ni avec moi, ni avec elle. On... Quoi !? Je me retenais pour pas que mes mains se crispent autour de ses hanches. Cette question, toujours cette putain de question. Qu'es que je voulais et attendais d'elle ? Mes mains lâchèrent ses hanches et mon corps recula légèrement pendant qu'elle me repousser. Mes mains se mirent à trembler les mettant rapidement dans mes poches en ignorant si elle l'avait remarqué ou non.J'avais l'impression d'entendre les morales de mon père et ça m'énerver au plus au point. Être dans la vie réelle ? Prendre des décisions, être ce que les autres veulent ce que l'on soit. Mon visage, c'était assombrit, me renvoyant dans un passée et un avenir dont je n'avais aucune envie.
Mon corps bouillonné à l'intérieur commençant à m'agitais réfléchissant, elle me repoussait là où je n'avais aucune envie d'être et me mettais dos au mur. Mon cerveau tourné à mille à l'heure, mon corps commençant à faire les mille pas devant elle, comme si Coleen n'était plus là. Mes aller-retour sur place tout en me grattant la tête, on aurait dit un drogué en manque. Si je partais comme elle l'avait fait, je pouvais lui dire adieu et resterais mort à l'intérieur et si je lui disais ce que j'attendais d'elle rien ne me garantissait qu'elle reste et ne s'enfuit pas. J'étais coincé aucune échappatoire, je me suis finalement arrêté en la regardant avant de m'approcher et de l'embrasser. Je voulais juste un petit baiser rapide, mais lorsque nos lèvres se sont touchées j'ai eu comme une décharge électrique dans tout le corps, mes lèvres n'arrivaient plus à quitté les siennes. Je ne voulais pas que nos lèvres se quittent, elle était si douce si sucrée si…. Agréable et parfaite. Les quittant à contre cœur avant de lui dire d'un ton calme ou du moins que je voulais calme.
- Tu veux la vérité très bien. Le soir où je t'ai rencontré dans ce bar, j'avais aucune intention de t'héberger et encore moins de te consoler. J'avais simplement prévu de te faire picoler encore un peu plus et de coucher avec toi, c'est pour ça que je ne t'ai pas donnée mon véritable prénom. Je ne sais pas pourquoi, mais je te pris dans mes bras et te consoler toute la nuit et les soirs suivant… Enfin, si je sais parce qu'au fond, on est pareil, on a toujours cette douleur au fond qui ne partira jamais ! Tu veux savoir pourquoi, je reste focaliser sur ce qu'il sait passer y a trois ans et ce que j'attends de toi très bien, je vais te le dire. Tu es la seule ! La seule que j'ai laissé dormir avec moi après qu'on est couché ensemble ! Pour la simple et bonne raison que tu es la seule qui me fasse revivre Coleen ! Sans toi, je suis mort à l'intérieur et j'étais mort à l'intérieur avant de te rencontrer. Et je veux que tu me fasses revivre comme tu m'as fait revivre durant ses deux mois passés ensemble.
Voilà, c'était dis. J'attendais sa réaction, mes mains dans mes poches serrant mes dents, j'avais vidé mon sac et lui avait finalement dit ce que j'avais sur le cœur. J'avais de nouveau envie de l'embrasser et caresser sa joue, la serrer contre moi. J'avais l'impression d'être Icare et elle le soleil qui me brûler les ailes. J'attendais là, ayant peur au fond de moi de sa réaction. J'avais beau la connaître, je n'étais plus sûr de rien. Même mon corps, j'ignorais ce qu'il attendait comme s'il ne réagissait plus à rien. J'avais l'impression d'être un condamné à mort attendant son verdict.
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Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Lun 5 Déc 2016 - 23:37
hrp : bon, je l'ai réécrit trois fois et je suis toujours pas satisfaite, pardonne-moi :28:
Alors que je le repousse et qu'il retire ses mains de mon corps, je constate que son regard c'est à nouveau assombri. Merde. Qu'ai-je dit pour le rendre si malheureux ? Voilà pourquoi j'aurais préféré que nous n'ayons pas cette mise au point. Au moins, j'étais sûre de ne pas lui débiter n'importe quoi et le blesser sans le vouloir. D'ailleurs, je commence clairement à m'inquiéter pour lui. Je le vois faire les cent pas devant moi, tel un chien en cage. J'ai l'impression qu'il en a même oublié ma présence. Pourtant, je suis toujours furieuse contre lui. J'aimerais me tromper sur Jules, mais j'ai pris à le connaitre, même si ce n'était que deux mois. Deux mois où nous avions été que nous deux, loin de tout, à cohabiter ensemble dans un petit espace, bref ...on a vite assimilé le caractère de l'autre.
Il me donne presque le mal de mer à marcher de long en large de la sorte. À droite... À gauche... Encore à droite.... J'ai l'impression de l'avoir fait bugé et je donnerais tout pour appuyer sur le bouton qui remet le Grymm en route. Je m'approche doucement vers lui, ma main tendue pour lui toucher le bras « Heu... Jules ? » Alors que je ne suis plus qu'à un mètre de lui, il s'arrête, me regarde et attaque vivement mes lèvres, trop surprise pour éviter cette nouvelle charge du vert et argent. Si aux premiers abords, je tente de me débattre, je me laisse finalement emportée par son baiser. Je suis lasse de me battre contre lui, je ne fais pas le poids, il réveille en moi mes faiblesses. Et je suis terriblement faible quand il est près de moi, mais comme Alexander, il me réchauffe le coeur, me fait croire que l'amour ça craint peut-être pas tant que ça et qu'il y a aussi parfois du bon.
C'est un baiser brutal, mais doux à la fois. Le passé se mêle au présent et mes lèvres se souviennent des sienne, mon corps n'a rien oublié de lui. Mes mains qui tentaient de le repousser, quelques secondes plus tôt, s'agrippent à sa nuque et parcourent ses cheveux, tandis que mon corps se colle contre lui. J'ai l'impression, que le temps s'est arrêté, que la bibliothèque a disparu et que nous nous retrouvons dans notre petite bulle à Londres, le parfait petit cocoon dans lequel nous nous sommes apprivoisés il y a trois ans. Je pourrais rester ainsi pendant des heures, mais il me ramène à la réalité en brisant notre baiser aussi rapidement qu'il l'a commencé, ne me laissant même pas le temps de reprendre mon souffle pour réaliser ce qu'il vient de se passer.
Je l'écoute les yeux pleins de surprise, reprenant peu à peu mes esprits. Quand il parle de douleur, je lutte pour ne pas verser de larme... Mon petit vif d'or me manque tellement. Et jamais je ne pardonnerais de ne pas avoir réagi à l'époque. J'ai l'impression de recevoir une multitude de coups.
Je suis la seule... La seule... Jamais je n'aurais pensé cela de lui. Lui, qui charme les demoiselles constamment, lui, qui passe son temps libre à picoler, j'étais la seule à avoir pu entrer dans son intimé, son appartement, sa tanière d'homme, mais aussi son sanctuaire visiblement. Mais la suite m'est encore plus dure à entendre. Se rend-il compte de la portée de ses paroles, alors que j'ai perdu une soeur qui s'est suicidée ? Une soeur, que je n'ai pas pu aider à l'époque ? Une soeur qui a préféré mourir plutôt que de lutter et de demander de l'aide ? À mes yeux, cela me parait surréaliste. Comment ai-je pu l'aider à l'époque en quelques semaines alors que nous étions des quasi inconnues alors que je n'avais pas sauvé une soeur que j'aimais depuis plus de vingt-ans ? Je ne mettais jamais rendu compte qu'il était aussi perdu. Je tentais de me reconstruire à l'époque et j'avais pensé qu'il avait toujours été comme ça. J'avais compris qu'un problème le lié à son paternel que sa mère lui manquait, mais jamais je n'aurais pensé Jules si meurtri. Je me sens nulle. Comme pour elle, je n'ai pas vu les signes, trop occupée à ne penser qu'à mes petits problèmes. Ou plutôt... je l'ai vu, mais j'ai laissé les choses coulées parce que je pensais que ça s'arrangerait tout seul. Encore une fois je m'étais trompée.
Au final, nous savons tous les deux très bien jouer la comédie devant les autres. Nous savons mentir et prétendre que tout va bien quand tout s'effondre, jusqu'à ce qu'on implose. Ce qui avait été mon cas il y a trois ans, ce qui semblait être son cas maintenant, qu'il jouait cartes sur table avec moi.
Je ne sais pas quoi lui répondre, j'assimile encore tout ce qu'il vient de me dire, mais je n'oublie pas qu'il m'a volé un baiser. Cela devrait me mettre en rogne, mais la violence de ses mots qui avaient suivi, résonnent encore à mes oreilles. Après un silence pesant de plusieurs secondes, je le regarde enfin dans les yeux puis, je m'approche lentement de lui, comme je le ferais pour un animal sauvage. San prévenir, une gifle s'abat une nouvelle fois sa joue gauche (il commence par avoir l'habitude) « Ça c'est pour m'avoir embrassé comme un goujat ! » Avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit d'autre je dépose un léger baiser contre ses lèvres. Encore plus doux, fragile et sincère. Je brise notre baiser et j'ajoute dans un murmure presque inaudible « Et ça, c'est pour le reste. » Je ne suis pas une sentimentale, du moins j'en avais l'intime conviction jusqu'à aujourd'hui, tout comme je ne suis pas une romantique. Je n'attends pas de lui de belles déclarations, je ne veux pas de prince charmant chiant à mourir d'ennuies. J'aimerais juste revoir cet éclat dans ses yeux. Celui qui semble avoir perdu, depuis plusieurs minutes, à cause de mes paroles qui tentaient en vain de l'éloigner de moi. Ma voix tremble tandis que je reprends d'une voix calme « Je voudrais tellement t'aider Jules, mais ce que tu me demandes, j'en suis incapable. J'ignore même comment m'y prendre pour que tu te sentes mieux. Je n'ai rien fait, il y a trois ans. J'étais juste paumée et endeuillée, j'avais besoin de temps pour me remettre de ... de... de son ... départ. Tu ne peux pas attendre que je redevienne celle de cette époque, parce que j'ai grandi, j'ai évolué. On a changé tous les deux et c'est normal. » C'était dur à entendre et à admettre, mais c'était la vérité. J'avais désormais fait de ma famille une priorité. J'avais décidé de ne plus pleurer et de toujours leur montrer mon meilleur jour pour qu'ils ne s'inquiètent pas de moi. J'avais cependant, appris de nombreuses choses avec Jules, comme le lâcher-prise, les instants de détente, mais j'avais trop eu peur ces dernières années des conséquences que ceci pourrait avoir sur mon parcours pour les appliquer plus quotidiennement. « Je ne sais pas. » J'admets enfin que je suis perdue. J'ignore où cela va nous mener, je n'aurais pas dû l'embrasser et lui donner de l'espoir, mais je m'en fous, j'en avais besoin. Telle une droguée. Je ne veux pas être amoureuse, c'est trop effrayant, mais l'idée même de laisser partir, après ces mots, m'est impossible. Nous sommes liés. Nous l'avons toujours été depuis cette nuit où je l'ai quitté.
- InvitéInvité
Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Mar 6 Déc 2016 - 23:19
Lex était assit à la table des Wright dans la grande salle. Et chose surprenante, ce n'était pas pendant l'heure du repas. D'habitude, si il était dans cette salle, c'était bien parce qu'il y avait de la bouffe sur la table. Mais là non, rien du tout. Ce qu'il y avait devant sa table c'était des parchemins vides, des plumes, un petit pot d'encre mais voila. Et son parchemin restait définitivement vide même si ça faisait bien dix minutes qu'il était assit là à se creuser les neurones sur un sujet de dissertation en sortilège. Non franchement, il ne comprenait pas pourquoi une matière aussi éminemment pratique pouvait être évaluée comme ça. Une dissertation. C'était long et chiant. Et personne ne le lisait, tout le monde s'en foutait. Bref... La lose.
Il ne savait pas quoi dire. Il ne savait pas quoi écrire. Ce sujet ne l'intéressait absolument pas. D'habitude, il avait un sujet, il balançait quelques trucs sur un brouillon puis il finissait par pondre un truc tellement pas degueu qu'il en avait des notes de ouf. Mais là y'avait rien qui venait et il allait devoir la faire à la Coleen McBee : trouver un bouquin à la bibliothèque et le recopier. Mais pour ça fallait se déplacer, aller à l'autre bout du château, au quatrième étage... Qu'elle flemme.
Lex avait tout de même réussit à rassembler un peu de courage pour ranger ses affaires en vrac dans son sac à dos et aller vers la bibliothèque bon gré mal gré. Quelques minutes plus tard, il passa la porte en bois qui le séparait de cette pièce ennuyeuse à mourir et il plissa les yeux, cherchant à se repérer. Il avait besoin d'un bouquin de sortilèges et il savait même pas où ils étaient rangés. Il était pourtant venus de temps en temps ici, ouais, deux ou trois fois quoi.
C'est en parcourant un rayon un peu au hasard qu'il entendit une voix connue. Sans la moindre difficulté, il identifia un de ses meilleur pote, un membre des beerflops comme lui, j'ai nommé Jules Du Rosier (ou quelque-chose comme ça). Lex s'arrêta et il allait le rejoindre à quelques étagères de là quand il se rendit compte qu'il était entrain de baratiner une fille. Lex l'avait entendu de nombreuses fois ce discours. De sa propre bouche même. De celle de son pote aussi. C'était toujours les mêmes conneries pour emballer une meuf un peu difficile sur les bords. Fallait s'ouvrir un peu et tout ça. Bref tout ce que Lex ne supportait pas. " Tu veux savoir pourquoi, je reste focaliser sur ce qu'il sait passer y a trois ans et ce que j'attends de toi très bien, je vais te le dire. Tu es la seule ! La seule que j'ai laissé dormir avec moi après qu'on est couché ensemble !" Non mais ce qu'il fallait pas entendre comme connerie. Il était fort. Très fort.
Curieux, le jeune McBee décida de s'approche doucement dans le dos de son pote pour essayer de voir qui il était entrain d'entuber comme ça. Il établit un plan stratégique pour voir sans être vu et il ne fut pas déçu du spectacle. Sa propre soeur entrain d'embrasser son meilleur pote. Tout d'un coup, plus rien n'avait d'importance. Ni d'être vu. Ni ce que disait sa jumelle. Rien. Il resta planté là, à la vue des deux étudiants, les yeux ronds comme des billes et la mâchoire pendue. La surprise dura quelques secondes, le temps de s'entendre dire :
- Putain mais c'est quoi ce bordel ?
Et si Coleen osait lui reprochait son vocabulaire, il en avait dix milles comme ça et des biens pires. La surprise passée, c'est de la colère qui anima le jeune homme. La colère qui déforma son visage en quelques secondes. Il ne laissa pas vraiment le temps aux jeunes gens de s'expliquer car il balança :
- C'EST QUOI CETTE HISTOIRE DE MERDE LA ?
Il ne savait pas quoi dire. Il ne savait pas quoi écrire. Ce sujet ne l'intéressait absolument pas. D'habitude, il avait un sujet, il balançait quelques trucs sur un brouillon puis il finissait par pondre un truc tellement pas degueu qu'il en avait des notes de ouf. Mais là y'avait rien qui venait et il allait devoir la faire à la Coleen McBee : trouver un bouquin à la bibliothèque et le recopier. Mais pour ça fallait se déplacer, aller à l'autre bout du château, au quatrième étage... Qu'elle flemme.
Lex avait tout de même réussit à rassembler un peu de courage pour ranger ses affaires en vrac dans son sac à dos et aller vers la bibliothèque bon gré mal gré. Quelques minutes plus tard, il passa la porte en bois qui le séparait de cette pièce ennuyeuse à mourir et il plissa les yeux, cherchant à se repérer. Il avait besoin d'un bouquin de sortilèges et il savait même pas où ils étaient rangés. Il était pourtant venus de temps en temps ici, ouais, deux ou trois fois quoi.
C'est en parcourant un rayon un peu au hasard qu'il entendit une voix connue. Sans la moindre difficulté, il identifia un de ses meilleur pote, un membre des beerflops comme lui, j'ai nommé Jules Du Rosier (ou quelque-chose comme ça). Lex s'arrêta et il allait le rejoindre à quelques étagères de là quand il se rendit compte qu'il était entrain de baratiner une fille. Lex l'avait entendu de nombreuses fois ce discours. De sa propre bouche même. De celle de son pote aussi. C'était toujours les mêmes conneries pour emballer une meuf un peu difficile sur les bords. Fallait s'ouvrir un peu et tout ça. Bref tout ce que Lex ne supportait pas. " Tu veux savoir pourquoi, je reste focaliser sur ce qu'il sait passer y a trois ans et ce que j'attends de toi très bien, je vais te le dire. Tu es la seule ! La seule que j'ai laissé dormir avec moi après qu'on est couché ensemble !" Non mais ce qu'il fallait pas entendre comme connerie. Il était fort. Très fort.
Curieux, le jeune McBee décida de s'approche doucement dans le dos de son pote pour essayer de voir qui il était entrain d'entuber comme ça. Il établit un plan stratégique pour voir sans être vu et il ne fut pas déçu du spectacle. Sa propre soeur entrain d'embrasser son meilleur pote. Tout d'un coup, plus rien n'avait d'importance. Ni d'être vu. Ni ce que disait sa jumelle. Rien. Il resta planté là, à la vue des deux étudiants, les yeux ronds comme des billes et la mâchoire pendue. La surprise dura quelques secondes, le temps de s'entendre dire :
- Putain mais c'est quoi ce bordel ?
Et si Coleen osait lui reprochait son vocabulaire, il en avait dix milles comme ça et des biens pires. La surprise passée, c'est de la colère qui anima le jeune homme. La colère qui déforma son visage en quelques secondes. Il ne laissa pas vraiment le temps aux jeunes gens de s'expliquer car il balança :
- C'EST QUOI CETTE HISTOIRE DE MERDE LA ?
- InvitéInvité
Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Mer 7 Déc 2016 - 0:18
Je venais d'être honnête avec Coleen et je la vis s'avancer et me mettre une baffe, sérieusement une baffe avant de dire que c'était pour l'avoir embrassé. Elle avait plutôt bien apprécié et avait même répondu favorablement en se collant contre moi et glissant ses bras autour de ma nuque et j'avais le droit à une baffe, j'allais répliquer avant de sentir ses lèvres contre les miennes un baiser doux, fragile et timide. Le même qui y a trois ans nous a conduits jusque dans ma chambre passée l'une de nos plus belles nuit ensemble. Plus je l'écoutais et plus je voyais dans ses yeux qu'elle était perdue qu'elle ne savait pu quoi faire, je me suis approchais d'elle tout en déposant tendrement mes lèvres contre les siennes dans un baiser doux, calme et attentionnée, tout en collant nos corps l'un contre l'autre. Glissant mes mains au niveau de ses fesses la portant jusqu'à la table tout en l'embrassant et la déposant contre le bord de celle-ci. Continuant le baiser l'allongeant presque sur la table avant de venir lui murmure à l'oreille de manière à ce qu'elle seul l'entende.
- Je ne veux pas que tu sois comme à notre première rencontre, mais celle de notre dernière soirée ensemble. La jeune femme qui sait lâchée prise, qui sait s'amuser et qui sait profité de la vie sans se soucier des conséquences, mais si tu préfères, tu peux être cette jeune femme qu'avec moi et continué de porter ton masque avec les autres… Ne dit-on pas que pour vivre heureux, il faut vivre caché.
J'ai toujours eu un penchant pour les choses que je ne pouvais pas avoir et les interdits. Et cette idée de vivre une idylle cachée avec Coleen me plaisait plutôt. L'attire dans un placard ou une salle de classe vide et lui volé un baiser. Se donner des rendez-vous secrets, je trouvé l'idée plus que séduisante. Il n'avait beau s'être passé que quelque seconde depuis le baiser de Coleen qu'une voix familière s'éleva derrière moi. Aucun doute, c'était mon meilleur pote Alexander Mcbee. Lex pour les intimes et j'avais sa sœur jumelle, juste en dessous de moi. La surprise m'empêchait de me redresser restant à moitié allonger sur Coleen. Celui-ci ne nous laissa même pas le temps de répondre que le ton de sa voix était pleine de colère. Comment lui expliquer les choses, je savais parfaitement pour l'avoir entendu de sa bouche que le type qui toucherait à sa jumelle n'était pas encore né et qui allait lui faire passer un sale quart d'heure.
-Lex… qu'es que…. tu viens faire là, tu… tu n'avais pas une dissertation à écrire ?
J'avais dit les premiers mots qui me venaient en tête, comment j'allais me sortir de ce merdier surtout que Lex et pas vraiment du genre cool et tendre quand y s’agit de sa jumelle. La dernière fois que je lui avais demandé de me la présentais, il m'avait fait clairement savoir de pas m'approcher d'elle. J'en oublier complément Coleen, étant trop focalisé sur son frère se trouvant dans mon dos cherchant un moyen de m'en sortir vivant et en un seul morceau.
- InvitéInvité
Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Mer 7 Déc 2016 - 19:28
Je retrouve sa douceur et tandis que je viens de m'expliquer et il s'approche à nouveau de moi pour me déposer un léger baiser, m'attraper au passage pour me caler sur la table où mes affaires sont encore échouées. Je m'apprête à protester. Nous sommes dans un lieu public, certes à l'écart, mais tout de même ! Un peu de tenue voyons ! Mais j'écoute ses paroles en silence, comme hypnotisée par le jeune homme. Vivre cachés ? L'idée ne m'avait pas vraiment traversé l'esprit. Cela me permettait de ne pas faire face aux éventuelles réactions de certaine personnes, mais cela impliquait surtout le mensonge. N'avais-je pas suffisamment menti depuis trois ans ? J'étais encore pleine de questions quand une voix que je connaissais que trop bien se fit entendre près de nous. Comme je le craignais, nous avions été surpris par un élève, mais pas n'importe lequel : un que je côtoie depuis 26 ans, que je connais par coeur, pour qui je serais capable de donner ma vie et avec lequel j'ai partagé le ventre de ma mère pendant neuf mois. Mes joues virent à l'écarlate, tandis que je regarde Lex totalement surprise. Tandis que Jules se relève, je tremble comme une feuille. Tandis que j'écoute les deux hommes, je tente tant bien que mal de me relever, mais faire face à Alexander pour l'instant me parait insurmontable. Cela fait trop d'un coup... Jules et Lex dans la même journée, ma parole vous voulez ma mort ? Je me redresse, mais reste assise sur la pauvre table en bois, j'aimerais partir loin d'ici. Je connais les colères de mon jumeau. Et la dernière fois que je l'ai vu dans une telle rage c'était lors de mon retour après ma disparition.
Je me mords la lèvre ne relevant pas la réponse de Jules, qui n'arrange certainement pas la situation... Merde, j'avais oublié que ces deux-là se connaissaient bien. Super Coleen, tu fous le bordel dans ta famille et entre des potes, génial !
Comment lui expliquer ? Je n'ai pas envie de lui dire tout ce qui s'est passé chez Jules, c'est trop de souvenirs. J'imagine que mon frère connait la réputation de Jules (comme moi), pourtant je ne juge pas les conquêtes illimitées de mon jumeau, mais ça ne semble pas être son cas... un peu macho le frangin, mais je comprends parfaitement que la situation ne lui plaise pas, c'est aussi mon cas. J'aimerais être une petite souris et m'enfuir sous une étagère loin des ondes négatives de mon jumeau. « Lex, calme-toi...je t'en prie. » Je n'aime pas le voir ainsi, nous sommes dans la bibliothèque et j'aimerais éviter que notre drame digne des plus belles pièces de théâtre attire d'autres spectateurs. Aujourd'hui, nous jouions tous les trois, à huit clos et si ça ne tenait qu'à moi il y a même déjà une personne en trop parmi nous.
Merde, mais Alexander à la bibliothèque c'était déjà improbable (autant que Jules cela dit), alors qu'il nous surprenne c'était carrément une malédiction. Je m'éloigne enfin de la table, mais aussi de Jules pour m'approcher doucement de mon jumeau...J'ai peur que l'orage d'Alexander ne soit pas près de passer si facilement et je redoute de le voir se déchirer ainsi à cause de moi.
- InvitéInvité
Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Jeu 15 Déc 2016 - 23:04
Je regarde Coleen s'éloigner de moi et avancer vers son frère lui demandant de ce calmé. J'ai bien cru qu'il allait me mettre son poing dans la tronche, mais non. Je vis juste de la colère dans ses yeux avant de le voir partir sans un mot. Mon bras pris celui de Coleen pour la retenir et l'attirer à moi. Je me doutais que si la retenais pas elle suivrait son jumeau. Je l'attire donc à moi en la faisant tournée pour que sa poitrine se retrouve contre mon torse avant de dire avec un petit sourire pour la rassure et de façade plus qu'autre chose.
-Laisse le seul, il faut qu'il digère un peu tous ça et puisse ce calme. Et puis surtout, tu ne m'as pas encore donné ta réponse concernant notre relation.
Je regarde Coleen et lui vole encore un doux baiser pour lui faire oublier, ce passage avec son frère en espérant que celui-ci n'es pas refroidi Coleen même si j'en doutais fortement. Pourquoi fallait-il qu'il vienne là maintenant et dans la bibliothèque. J'étais à deux doigts de l'amène de mon côté et de la faire replonger dans son envie de liberté et la libère de rôle de bonne petite fille sage.
- Tu ne veux pas qu'on reprenne où l'on s'était arrêté avant qu'on soit interrompu ?
[HORS RPG: Désolé c'est court]
-Laisse le seul, il faut qu'il digère un peu tous ça et puisse ce calme. Et puis surtout, tu ne m'as pas encore donné ta réponse concernant notre relation.
Je regarde Coleen et lui vole encore un doux baiser pour lui faire oublier, ce passage avec son frère en espérant que celui-ci n'es pas refroidi Coleen même si j'en doutais fortement. Pourquoi fallait-il qu'il vienne là maintenant et dans la bibliothèque. J'étais à deux doigts de l'amène de mon côté et de la faire replonger dans son envie de liberté et la libère de rôle de bonne petite fille sage.
- Tu ne veux pas qu'on reprenne où l'on s'était arrêté avant qu'on soit interrompu ?
[HORS RPG: Désolé c'est court]
- InvitéInvité
Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Mer 21 Déc 2016 - 23:52
HRP : désolée pour l'attente, j'étais pas trop trop inspirée
Alors que je m'approche de lui, mon regard croise celui de mon jumeau et je stoppe mon geste. Ce que je lis dans son visage est tellement brutal et loin de ce que je connais de lui, l'espace d'un instant je nous revois à mon retour. Nous nous étions disputés, nous avions mis les choses à plat et j'avais promis de ne jamais les abandonner à nous... jamais. Alexander est souvent un petit con, mais il n'est pas du genre à s'énerver pour rien et tant de douleur, tant de colère en lui, je n'avais encore jamais vu ça. Je ne savais pas vraiment ce qu'il avait entendu de notre conversation, mais le voir ainsi blessé ça me rendait malade. Je m'apprête à ouvrir une nouvelle fois la bouche, mais il tourne furieusement les talons, sans un mot. Juste ce regard. Juste cette colère. Il est mon double, mon âme soeur, ma moitié, je ne peux ainsi le laisser partir. Je fais un pas en avant, mais Jules m'attrape mon bras pour me coller à lui. Ce n'est pas le moment, je suis trop perturbée par Alexander.
Je lève mes yeux glacés sur lui. Comment peut-il dire de telles choses. À l'heure actuelle, je n'ai que faire de sa proposition, mon esprit est obnubilé que par une personne : mon frère. Il m'embrasse et je me laisse faire sans bouger, comme un zombie, mon cerveau tourne plus vite qu'un éclair de feu. Je m'adresse enfin à Jules, blessée de voir qu'il ne comprend pas que le Wright est-ce que j'ai de plus cher et fatiguée par toutes les émotions de la journée. « Non, mais tu es sérieux ? On parle de mon frère, mon jumeau ! » Je marque une pause, me dégageant de lui, je croise les bras sous ma poitrine, faisant les cent pas devant une étagère. « Tu ne comprends pas... Je ne veux pas le perdre, je ne peux pas l'abandonner à nouveau. Elle m'en voudrait j'en suis sûre... c'est légitime, elle aurait raison. Et puis on a des projets... Le ministère, la coloc... » Je m'adresse plus à moi-même qu'à Jules, l'espace d'un instant je ne vois que ma famille, il n'y a plus qu'eux. Elles, Lui et ... Elle. Toujours elle, elle m'accompagne souvent la nuit, quand je suis seule dans mon lit, mes pensées perdues parmi les étoiles, elle m'apparaît distinctement, comme jamais depuis ces trois dernières années. Merde. Non. Je ne veux pas le perdre comme Elle, ça m'est inconcevable.
J'écarte des cheveux de mon visage et je commence à ranger mes affaires. Cette fois-ci je ne le fuis pas, je suis calme, mais comme Alexander j'ai besoin de mettre tout à plat. Simon n'a jamais réellement quitté mon esprit ses dernières années, désormais j'ai face à moi Jules... Charmante tentation, auquel j'aimerais me plonger corps et âme, mais terriblement douloureuse aussi. Si le prix à payer est ma famille, alors le choix sera rapide pour moi. J'ai promis. Je lui ai promis, à elle et à Lex... La famille avant tout. Et si je dois en souffrir cela n'a pas d'importance, il n'y qu'eux qui comptent désormais.
- InvitéInvité
Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Jeu 22 Déc 2016 - 12:07
[HRP: Ne t'inquiète pas , c'est ma faute si tu étais pas très inspirée j'espère que ça ira mieux cette fois.]
Coleen me repousse de nouveau avant de me dire qu'il s'agit de son frère jumeau. La Lufkin se mit à faire les sens pas se parlant à elle-même. Je l'écoute à moitié plus attiré par son regard, un regard que je connaissais que trop bien malheureusement. Elle replongé trois ans en arrière et tomberait encore plus bas, aussi bas que j'étais avant de la rencontrer. Un automate qui vit sa vie sans plaisir et qui subit la vie au lieu de la vivre et d'en être acteur. J'avais aucune envie de faire ça, mais il lui fallait un électrochoc. Je voyais bien que cette fois-ci l'emmène en soirée et la faire boire ne servirais à rien et qu'elle refuserait de toute façon.
- Tu n'as pas fini de te plaindre ! Et si tu veux savoir, je suis convaincu qu'Elle est très, mais alors très déçue de ton attitude.
Je n'aimais pas lui rappelé la mort de sa petite sœur. Je savais qu'elle s'en voulait toujours de n'avoir rien fait pour empêcher sa mort et de ne pas avoir détecté ses signes de souffrance. Elle allait m'en vouloir sûrement me baffer et partir en furie et ne plus me revoir, mais c'était pour son bien enfin pour notre bien à tous les deux espérant lui faire ouvrir les yeux.
- Tu crois vraiment qu'elle serait heureuse de te voir comme ça !? Tu crois qu'Elle veut te voir gâcher ta vie et te morfondre et mettre ta vie de côté pour elle ? Tout ce que tu fais soit disant pour te faire pardonner ne fond que la rendre plus malheureuse qu'elle ne l'était ! Tu veux vraiment te faire pardonner, Alors vit ta vie, vit là à 200 % vit là pour vous deux et soit Heureuse ! Et la seulement, elle sera heureuse et tu pourras te faire pardonner de ne pas l'avoir aidé.
Ça me faisait mal de lui dire ça, mais fallait qu'elle voie qu'elle emprunté la mauvaise route et que ce n'était pas en se rendant malheureuse que ça ferait plaisir à sa sœur décéder. Je savais que c'était un sujet tabou de parler de sa sœur et que je risqué gros, très gros même et puis son frère me connaissait et connaît ma réputation tous comme je connaissais la sienne et s'il avait un truc à me dire qu'il vienne me les dire en face parce que je ne me gênerais pas pour lui rendre ses coups.
- Quant à ton frère, s'il a un truc à dire qu'il vienne me les dires. D'ailleurs, il me connaît bien alors il pense sûrement que j'ai joué mon rôle de séducteur et que tu t'es fait embobiner par mes beaux discours et m'en veut sûrement plus à moi qu'à toi. Alors ne te prend pas la tête avec ça confirme ses dires et ça devrait aller pour tous les deux.
Je commençais à me poser des questions sur ma "relation" avec Coleen es qu'il valait pas mieux que je passe à autre chose finalement même si je savais qu'au fond, c'était quasiment mission impossible. De plus, je commençais à me sentir enfermé dans cette bibliothèque et commençais à avoir besoin d'air, en oubliant les raisons de ma venue ici et ce fameux accord Magique que j'avais entendu parler.
- Tu n'as pas fini de te plaindre ! Et si tu veux savoir, je suis convaincu qu'Elle est très, mais alors très déçue de ton attitude.
Je n'aimais pas lui rappelé la mort de sa petite sœur. Je savais qu'elle s'en voulait toujours de n'avoir rien fait pour empêcher sa mort et de ne pas avoir détecté ses signes de souffrance. Elle allait m'en vouloir sûrement me baffer et partir en furie et ne plus me revoir, mais c'était pour son bien enfin pour notre bien à tous les deux espérant lui faire ouvrir les yeux.
- Tu crois vraiment qu'elle serait heureuse de te voir comme ça !? Tu crois qu'Elle veut te voir gâcher ta vie et te morfondre et mettre ta vie de côté pour elle ? Tout ce que tu fais soit disant pour te faire pardonner ne fond que la rendre plus malheureuse qu'elle ne l'était ! Tu veux vraiment te faire pardonner, Alors vit ta vie, vit là à 200 % vit là pour vous deux et soit Heureuse ! Et la seulement, elle sera heureuse et tu pourras te faire pardonner de ne pas l'avoir aidé.
Ça me faisait mal de lui dire ça, mais fallait qu'elle voie qu'elle emprunté la mauvaise route et que ce n'était pas en se rendant malheureuse que ça ferait plaisir à sa sœur décéder. Je savais que c'était un sujet tabou de parler de sa sœur et que je risqué gros, très gros même et puis son frère me connaissait et connaît ma réputation tous comme je connaissais la sienne et s'il avait un truc à me dire qu'il vienne me les dire en face parce que je ne me gênerais pas pour lui rendre ses coups.
- Quant à ton frère, s'il a un truc à dire qu'il vienne me les dires. D'ailleurs, il me connaît bien alors il pense sûrement que j'ai joué mon rôle de séducteur et que tu t'es fait embobiner par mes beaux discours et m'en veut sûrement plus à moi qu'à toi. Alors ne te prend pas la tête avec ça confirme ses dires et ça devrait aller pour tous les deux.
Je commençais à me poser des questions sur ma "relation" avec Coleen es qu'il valait pas mieux que je passe à autre chose finalement même si je savais qu'au fond, c'était quasiment mission impossible. De plus, je commençais à me sentir enfermé dans cette bibliothèque et commençais à avoir besoin d'air, en oubliant les raisons de ma venue ici et ce fameux accord Magique que j'avais entendu parler.
- InvitéInvité
Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Jeu 29 Déc 2016 - 21:15
Hrpg : Ces paroles, j'ai adoré La joueuse que je suis, aurait foncée dans les bras de Jules ! Mais Coleen avec son allergie à l'amour c'est une autre histoire xD
code couleur : Mot en français
Je fronce les sourcils. Non, il n'a pas le droit de me parler d'elle. Mes petits poings se serrent au creux de mes mains. Je le laisse poursuivre le souffle coupée. Écoutant en silence chacune de ses paroles, chaque mot au ralenti, obnubilée par le fait qu'il ose me parler d'elle... Même Alexander ne s'y risque pas ! Culotté ou suicidaire, je ne cherche pas à comprendre plus loin, mon cerveau ne fonctionne plus correctement. C'est toujours le cas quand Elle devient le sujet. Comment peut-il me parler d'Elle ? Comment ose-t-il ? Au fond de moi, je sais qu'il y a du vrai dans ses paroles, que je devrais vivre ma vie, profiter, mais je ne peux me résoudre à trahir ma promesse pour ça. Il ne lui a jamais parlé, il ne l'a jamais vu en photo, il ne l'a jamais connu et il se sert d'elle pour avancer ses propos... Je suis dégoutée. Je lève les yeux vers lui, froids et colériques je me dégage une nouvelle fois de lui et me plante face à lui. « Ça suffit. » Je tremble de tout mon corps, mes poings toujours serrés, je lutte pour lui faire face. « Tu n'as pas le droit. Je te l'interdis ! Tu n'as jamais connu ma soeur, alors cesse ce petit jeu de pseudo psy en imaginant mon bonheur. » Je déglutie, savant pertinent que je vais dépasser les bornes, mais la colère m'emporte malgré ma faible voix cassée. « Je ne me suis jamais permis d'imaginer le discours de ta mère et je ne le ferais jamais... Laisse les fantômes à leur place ! » Je m'avance pour finalement glisser mes affaires dans mon sac tandis que je l'entends parler de mon jumeau.
Sérieux, ils m'ont soûlé tous les deux !
En vérité, il n'y avait jamais eu de relation entre Jules et moi, juste une nuit et quelques baisers, pas de quoi appeler ça une histoire... rien que d'y penser à ce mot « relation », j'en avais froid dans le dos... Mon père aussi employé ce mot « relation » quand il débarquait avec une nouvelle compagne avant de se marier. Malgré ma colère je lui lâche un dernier mot avant de quitter les lieux, ma besace sous le bras. « Vous commencez à me souler messieurs les séducteurs, merde ! » Entre Alexander, Jules et Daniel, je me demandais si des mecs normaux ça existe encore. Voilà j'en viens à lancer des jurons en public, génial ! Heureusement il était peu probable que beaucoup d'étudiants connaissent les jurons français... Il faudrait peut-être que je les enseigne à Lucy d'ailleurs, ça pourrait lui servir... C'est donc bouillonnant de colère que je quittais la salle. Trop d'émotions en quelques heures. Jules, sa passion, ses baisers, sa chaleur, tout ce qui me manquait jusqu'à présent et Alexander, sa colère, sa tristesse, mon coeur se serre, j'ai trop besoin de ma famille. Même si ces quelques instants collé à Jules m'ont fait remonter des sensations, le prix à payer est pour l'instant trop cher. Je dois m'expliquer avec mon frère, lui envoyer un hibou pour qu'il comprenne et ensuite j'aviserais avec le Grymm... Mais pour l'instant j'ai besoin de me retrouver seule, d'aller parler aux étoiles et regarder le ciel en espérant percevoir son visage.
Tout ça à commencer à cause d'Elle, je n'ai pourtant qu'un regret, qu'elle ne soit plus là et encore plus ce soir.
- InvitéInvité
Re: Un accord Magique, une rencontre fortuite [pv: Coleen Mcbee]
Jeu 2 Mar 2017 - 20:21
RP archivé pour cause de suppression d'un participant.
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